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Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Lun 18 Jan 2021 - 2:28
Cet ingrate avait lâchement abandonné son poste à quelques jours de l'inventaire, étape essentielle avant les soldes d'hiver. Bien entendu, une majorité d'étudiants étant en train de réviser leurs examens du premier semestre, il était très difficile de trouver un employé pour m'aider dans cette tâche, et j'enrageais. En soi, cette empotée ne me manquerait pas, elle était assez gauche et son physique disgrâcieux ne lui rendait pas service, ni à elle ni à ma boutique, mais elle était tout de même bien utile quand il s'agissait de m'aider à la boutique. J'étais tout de même le seul à proposer certains articles et équipements essentiels à la vie d'un sorcier, et pourtant je me retrouvais à tout devoir faire moi-même, un véritable enfer. Cela m'obligeait à faire des heures supplémentaires, ouvrant tôt et finissant très tard. Ce n'était pas la meilleure des périodes, il était donc urgent pour moi de trouver un nouvel employé pour la boutique. Ma recherche était pressante. J'avais donc publié une petite annonce dans le journal, déposé des flyers dans les boutiques voisines et même fait passer un message sur Radio Phoenix. Pour le moment je n'avais encore reçu aucune candidature. Alors je travaillais comme jamais.
La fatigue me gagnait mais les clients étaient toujours plus nombreux, la fin d'année et la saison d'hiver étaient propices à la vente, après tout quand il fait froid dehors les sorciers sont toujours davantage friands de se balader dans les magasins, même sans acheter. J'avais donc ouvert la boutique à 9h aujourd'hui, et j'avais à peine pris le temps de faire une pause ce midi. Un sandwich au poulet avec une salade et une simple vinaigrette, j'avais mangé sur le pouce. Je débarrassais mon plateau repas, surveillant l'arrivée potentielle d'un client pour m'occuper de sa bourse et de sa recherche. Je m'époussetais le veston quand d'ailleurs la cloche de la porte d'entrée de la boutique tinta. Un jeune homme entra dans la boutique, je le saluais avec un sourire affable, typique du vendeur de commerce, faux et superficiel, mais aimable et poli. J'étais devenu un expert dans ce domaine.
Bonjour cher client, si je peux vous aider, n'hésitez pas, je connais ma boutique par cœur, et si vous êtes à la recherche d'un objet ne figurant pas sur mes étagères, demandez-le moi, je peux trouver tout ce qui comblera vos désirs.
La formule était classique, et je la servais à tous mes clients, et pour cause, ma boutique était un vrai repère de curiosités, la voûte du plafond étant d'un bleu roi constellé d'étoiles où étaient suspendus des reproductions dorées du système solaire, un pan entier du magasin était occupé par des instruments de potionnistes, et je possédais un rayon très fourni en équipements de quidditch. On pouvait trouver de très nombreuses choses dans ma boutique, et, même si cela restait secret, je pouvais même trouver des choses un peu plus délicates à trouver ailleurs... Des objets dont l'acquisition ne devait pas être connu du Ministère notamment. Pendant que le client faisait un tour de la boutique sous mon œil inquisiteur, je remettais en place le rayon des échiquiers sorciers, évitant que les pièces ne se battent et ne se brisent avant d'avoir été achetées.
@Jimmy Fraser
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Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Mar 19 Jan 2021 - 10:19
Les petites annonces peuvent être une mine d’or pour tout sorcier qui cherche du travail. Et c’est justement mon cas. Je n’ai pas encore tout à fait épuisé mes économies mais elles ne tiendront pas sept mois que je reprenne mes études à Hungcalf. Et même alors il faudra bien que j’aie de quoi vivre. Raison pour laquelle j’ai méticuleusement parcouru le journal et listé les offres d’emploi qui semblaient correspondre à mes compétences. Certaines émanent d’établissements que je connais, d’autres de boutiques qui ont ouvert leurs portes durant mon voyage. Pour ces dernières, j’ai prévu d’aller déjà me faire une idée sur place avant d’envisager de postuler.
Et c’est précisément ce qui m’amène au royaume du Riséd. Un nom plutôt prometteur. Reste à voir si le magasin dans lequel je pénètre sera au moins à moitié à la hauteur du miroir éponyme. À peine ai-je franchi le seuil que je suis accueilli par le propriétaire si j’en crois la façon dont il me désigne « sa » boutique. Au moins je saurai à qui m’adresser si je décide de postuler ici. Je le salue poliment en retour avant d’entamer ma visite.
- Bonjour.
Bien qu’il fasse mine de s’affairer près des échiquiers, je ne manque pas de remarquer qu’il me surveille du coin de l’œil alors que je commence à faire le tour des rayonnages avec curiosité. Je n’en prends pas vraiment ombrage à vrai dire. De ce que je peux voir, sa boutique recèle un certain nombre de trésors et je comprends aisément qu’il ne fasse pas facilement confiance au premier client venu.
Plus je progresse dans mon exploration, plus je découvre de nouveau objets tous plus intéressants les uns que les autres. Comme si on avait réuni ici – au milieu d’objets plus classiques et à l’usage plus populaire – tous les artefacts pouvant toucher ma passion pour la magie et ses mystères. Il ne me faut pas beaucoup plus longtemps pour décider de parler avec le propriétaire de l’annonce qu’il a passée dans le journal. Alors que je m’approche, il s’interrompt dans sa tâche pour me prêter attention. Je n’y vais pas par quatre chemins et entre directement dans le vif du sujet.
- Vous êtes le propriétaire ? dis-je en tendant la main pour me présenter sans vraiment attendre de réponse. Jimmy Fraser. J’ai vu votre annonce dans le journal et je me demandais si le poste était toujours disponible.
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Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Mar 9 Mar 2021 - 22:18
La Reine avance et brise le pion. Je suis si absorbé par ce jeune homme que je ne connais pas, ou alors ma mémoire photographique me défait, que je n’ai pu empêcher cette pièce d’en casser une autre. Je la pousse d’une pichenette et sort ma baguette pour réparer le pion cassé en plusieurs morceaux. Il faudrait vraiment désactiver certains sortilèges qui touchaient ces jeux parfois, je me rappelle la fois où j’avais voulu vendre des tasses bondissantes, elles avaient sauté dans tous les sens et plusieurs s’étaient fracassées entre elles, j’avais du les immobiliser dans des boites individuelles et désactiver moi-même l’une d’entre elle pour l’exposer. Heureusement, elles étaient vite parties, sinon j’aurai retourné le lot au fournisseur, fournir des tasses aussi fragiles vu leur capacité bondissante était une véritable honte. Ma boutique recelait de trésors plus ou moins précieux, plus ou moins recherchés, plus ou moins fragiles, et devoir tout surveiller seul était fastidieux quand il y avait plusieurs clients dans la boutique, et notamment des enfants. Je n’avais rien contre les enfants, mais ceux-ci touchaient à tout, et les parents étaient rarement d’accord pour payer s’ils cassaient quelque chose. Je ne devais pas être le seul curieux car Gallion, mon niffleur, sortit de la poche de ma veste pour voir qui était le client dans la boutique. Un caractère de fouineur comme le mien, tout le contraire de King, le chien que j’avais eu lors d’un Père Noël secret. Il devait dormir quelque part au sous-sol. Un brave petit pépère.
Le client continue son tour et je bouge à mon tour pour ne pas lui donner l’impression de l’espionner. Je saisis un chiffon pour brosser une chaudron en cuivre qui prenait la poussière. Je suis interpelé par le jeune homme. Une bonne affaire à venir ? Apparemment pas, car il me parle d’un tout autre sujet. Je lève un sourcil interloqué. Il avait eu affaire au commercial, mais le patron n’était jamais loin.
En effet, le poste est toujours disponible. Mais venez, allons dans mon bureau pour en discuter ce sera plus simple. Je vais fermer la boutique le temps de l’entretien, c’est toujours assez calme à cette heure de la journée.
Un coup de baguette et le store se baisse sur les portes, pour montrer au badaud que la boutique est temporairement fermée. Je l’emmène dans mon bureau, situé au sous-sol de la boutique, auquel on accède par un escalier en bois en colimaçon. Derrière se trouve un coffre avec les objets les plus rares et secrets de la boutique ainsi que les réserves en gallions de la boutique. Un sort complexe empêchait les intrusions, je n’avais pas de dragon comme Gringotts. Je m’installe, et indique au jeune homme la rude chaise de bois en face de moi.
Bien, Fraser vous dites ? Je dois connaître certains membres de votre famille, les Fraser sont connus par ici. Il y a ce professeur de Poudlard qui est déjà venu m’acheter des ustensiles, Kerr Fraser je crois, il est de votre famille ? Ha et il y a ce joueur de quidditch, Finnick Fraser, votre famille également ?
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Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Mar 9 Mar 2021 - 22:44
Le poste est disponible et le patron m’accorde un entretien immédiat. Il semblerait que les choses se profilent plutôt bien. Je ne doutais pas vraiment de trouver un boulot assez facilement mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi rapide. Enfin évitons de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Encore faut-il que l’entretien soit concluant.
Je suis le propriétaire des lieux dans l’escalier en colimaçons qui mène au sous-sol de la boutique. Sans chercher à m’en cacher je jette de petits coups d’œil autour de moi, commençant déjà à me familiariser avec les lieux dans l’éventualité où je viendrais travailler ici. Nous arrivons finalement dans son bureau et je m’installe sur la chaise en bois qu’il me désigne tandis que lui-même prend place de l’autre côté de l’imposant meuble en bois massif.
- Bien, Fraser vous dites ? Je dois connaître certains membres de votre famille, les Fraser sont connus par ici. Il y a ce professeur de Poudlard qui est déjà venu m’acheter des ustensiles, Kerr Fraser je crois, il est de votre famille ? Ha et il y a ce joueur de quidditch, Finnick Fraser, votre famille également ?
Les jambes croisées et les mains jointes sur mon genou, j’adopte une posture détendue. Je suis d’un naturel plutôt à l’aise avec les gens et ce genre d’entretien ne m’a jamais impressionné. L’expression toujours aussi avenante que lorsque je suis entré dans la boutique, je hoche la tête, confirmant les suppositions de mon interlocuteur.
- Mon frère et mon cousin, en effet.
Inutile de préciser qu’il s’agit de ma famille d’adoption et non de liens de sang. À mes yeux, cela ne change strictement rien et ça ne le regarde pas vraiment.
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Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Jeu 29 Avr 2021 - 1:16
Je lui accorde un entretien. Je ne veux pas avoir l’air d’être en recherche urgente, et je me réserve le droit de refuser sa candidature si elle ne me plait pas, mais il faut bien avouer que la défection sans préavis de mon ancien employé ne m’arrange pas, je n’ai pas décidé d’ouvrir une boutique pour en être le prisonnier aux menottes dorées, je veux être un vrai directeur de magasin, c’est-à-dire répartir le travail et pouvoir vaquer à mes occupations si besoin. J’avais des fournisseurs à rencontrer, des clients, des partenaires commerciaux particulièrement importants, je devais travailler mon réseau si je voulais avoir une chance d’avoir une véritable influence à Inverness. Ma femme parfois me demandait pourquoi j’avais voulu venir ici alors que Londres aurait été une opportunité bien plus grande avec une clientèle sûrement plus riche. Mais je voulais revenir ici, peut-être que l’âge aidant me rendait nostalgique, je voulais être un roi là où j’avais échoué. Et pour être roi, j’avais besoin de domestiques, et ce jeune homme pourrait être l’un d’entre eux. Mais encore lui faudrait-il gagner ma confiance, une tâche qui n’était pas donnée, et je lui souhaitais d’avance bon courage. Nous arrivons dans mon bureau, un bureau conçu sur mesure pour asseoir mon autorité. C’est quelque chose que j’ai vite appris : les symboles de pouvoir sont là pour renforcer l’ascendant, et j’aime avoir l’ascendant sur les autres. Alors autant directement installer cette relation de domination-subordination.
Je l’observe, je le cuisine, à la recherche de la moindre information pouvant m’être un tant soit peu utile. Je lui pose des questions, il y répond, mais de manière succincte, ce qui ne me plaît pas trop. Néanmoins, il me confirme être de la famille du professeur de botanique et du joueur de quidditch professionnel. Cette dernière perspective est intéressante : je suis prêt à tout pour faire de la pub à mon magasin, alors si je dois colporter la rumeur que le cousin d’un grand joueur de quidditch travaille pour moi, je ne me gênerai pas.
Bien, bien. Nous en rediscuterons plus tard. Mais dites-moi plutôt, pourquoi donc cherchez-vous un travail ? Et pourquoi ici ? Je suppose que votre recherche a un « sens » ?
- InvitéInvité
Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Mar 18 Mai 2021 - 18:24
Je suis persuadé que la question du propriétaire du magasin concernant ma famille n’était pas innocente et je m’attendais à ce qu’il creuse davantage, en particulier concernant ma relation avec Finn. Si la célébrité de mon cousin ne l’intéressait pas, il n’aurait certainement pas évoqué que je portais le même nom de famille. Pourtant il n’en fait rien, remettant cette conversation à plus tard pour plutôt m’interroger sur mes motivations.
- Bien, bien. Nous en rediscuterons plus tard. Mais dites-moi plutôt, pourquoi donc cherchez-vous un travail ? Et pourquoi ici ? Je suppose que votre recherche a un « sens » ?
- En effet, dis-je en hochant la tête.
La question de ce qui m’amène ici me semble bien plus pertinente dans un entretien d’embauche que celle de mon arbre généalogique. Aussi je ne me fais pas prier pour développer cette fois et commence à lui expliquer mes motivations.
- Je suis récemment revenu m’installer à Inverness et j’ai donc commencé à chercher du travail.
Jusque-là, c’est plutôt banal. Je ne peux malheureusement pas vivre d’amour et d’eau fraiche ou même encore d’une quelconque rente, il me faut donc un revenu correct. Mais ce n’est pas pour autant au hasard que je me suis présenté au Royaume du Risèd.
- Votre boutique n’existait pas lorsque j’ai quitté la région et j’ai été intrigué par son nom. Il se trouve que je suis passionné par le fonctionnement de la magie, donc ça me correspond plutôt bien.
Il y a également un dernier point qu’il me faut préciser avant que mon potentiel futur employeur se fasse un avis sur ma candidature et je m’empresse de l’en informer.
- Je compte reprendre mes études à la rentrée prochaine et il me semble plus facile de pouvoir aménager mes horaires en fonction de mes cours avec un emploi de vendeur que dans un travail de bureau par exemple.
- InvitéInvité
Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Lun 21 Juin 2021 - 0:48
Mes questions sont rarement faites dans le vent. Je me contrefiche de ses qualités ou de ses défauts, je les percevrai bien assez vite, et c’est à cela que sert une période d’essai : virer un employé incompétent s’il ne fait pas bien son travail ou si son caractère ne me convient pas. C’est pourquoi mes questions sont différentes, plus subtiles, et parfois complètement étrangères à un entretien d’embauche classique. En effet, à quoi bon savoir s’il est de la famille de ce joueur de quidditch si prometteur ? Je ne le dis pas clairement, mais si ce lien de parenté pouvait m’attirer un client comme cette graine de champion, ça ne pouvait qu’être bénéfique pour le commerce. Mais je cherche tout de même à comprendre pourquoi avoir postulé ici. C’est vrai, certains ont parfois un vrai attrait pour le métier, hormis gagner de l’argent. Etudiant, j’aurai sûrement apprécié travailler dans une boutique comme la mienne pour la proximité avec certains objets magiques peu courants, voire de véritables artefacts. Mais j’étais le seul à m’en approcher ici. Il s’agissait de faire attention, les objets de pouvoir ne sont pas à mettre entre toutes les mains.
Je prends note mentalement des données qu’il me donne. Ainsi, il est « revenu » s’installer sur Inverness, il était donc déjà dans le coin auparavant, reste à savoir pourquoi était-il parti de la région. Pour raison professionnelle ? Je ne pense pas. Familiale peut-être ?
- En effet, ma boutique est assez « récente ». Comme vous, j’ai quitté Inverness à une époque et j’y suis revenu pour fonder cette boutique, qui manquait clairement à notre communauté. Vous vous intéressez au fonctionnement de la magie vous dites ? Vous avez des diplômes dans le domaine ? Un réparateur d’objets magiques peut toujours être utile, je ne vends pas que du neuf, je fais aussi dans les artefacts plus rares et ils sont parfois abîmés…
Je ne lui parlerai pas tout de suite de la paire d’armoires à disparaître qui est dans un coin de la remise, ou même des objets frôlant avec la magie noire avec lesquels je reste précautionneux, voulant éviter être victime d’une malédiction mal tombée.
- Je dois donc comprendre que vous espérez avoir un emploi du temps à temps partiel pour la rentrée prochaine ? Dans quelle filière allez-vous reprendre vos études jeune homme ? Il faut que je sois sûr de vos compétences et de votre implication, vous devez le comprendre…
- InvitéInvité
Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Mer 4 Aoû 2021 - 12:07
Dans la continuité de sa précédente question, l'entretien se poursuit et prend une tournure bien plus pertinente que ne l'étaient les questions personnelles à mon sujet ou sur ma famille. Je hoche la tête pour confirmer la supposition de mon interlocuteur.
- En effet, il faudra surement que j'adapte mon volume horaire en fonction de mes cours.
Je suis bien conscient que la perspective de me vor moins disponible d'ici quelques mois n'est pas forcément très engageante. Mais j'ai un autre argument pour compenser cet inconvénient et jouer en ma faveur.
- Mais je suis un cursus de sciences occultes avec également les cours de métamorphose et sortilèges et enchantements en option. J'ai déjà validé mes M.A.G.I.C.s, je pense donc avoir les compétences que vous recherchez.
Voilà déjà un premier point qui devrait éveillé son intérêt. Mais je n'ai pas terminé mon argumentation et j'enchaine aussitôt sur une note qui se veut rassurante quant à mon implication.
- De ce que j'ai pu observer de votre boutiques en faisant le tour tout à l'heure, je suis persuadé que travailler ici me sera profitable pour alimenter le travail de recherche qui compte pour une bonne part à partir de la septième année. Ce sera donc autant de temps de travail personnel dont j'aurai besoin en moins.
En effet les dernières années à Hungcalf et les D.E.F.I.S riment avec thèse. Je n'ai pas encore tout à fait arrêté le sujet de la mienne, j'ai encore un peu de temps devant moi pour ça, mais je sais déjà qu'elle sera en lien avec ma passion. Si comme je le pense, certains articles de cette boutique peuvent alimenter mes recherches, je n'aurai peut-être pas besoin d' m'éloigner tant que ça d'un temps plein. Qui sait, peut-être même que mon travail ici pourrait servir de stage s'il ne se limite pas à de la simple vente.
- InvitéInvité
Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Lun 16 Aoû 2021 - 2:31
Une fois passées les questions personnelles, je m’intéressais également aux compétences du jeune homme, car même si certains des membres de sa famille pouvaient m’intéresser pour développer ma clientèle, je ne souhaitais pas non plus que ce soit au détriment d’un employé compétent, et je jugeais à juste titre qu’il fallait aimer les objets magiques pour en vendre. Imagine-t-on un sorcier allergique à la technologie moldue vendre des ordinateurs ? je ne pense pas. Je lui pose également des questions sur son emploi du temps, car je ne veux pas d’un employé fantôme.
Adapter votre volume horaire… Oui sûrement, nous verrons cela, j’espère que l’administration de l’université saura vous faire un emploi du temps correct, nous connaissons tous les compétences des administrations qui ont tendance à rendre les choses les plus simples des plus compliquées. Hum je vois pour vos compétences, ça pourrait m’être utile en effet. Car qui sait, peut-être que je vous laisserai parfois gérer la boutique seul si j’ai un rendez-vous ailleurs, et je dois savoir que je peux compter sur vous…
Et je ne faisais pas confiance à n’importe qui, il fallait avoir les épaules pour, et même si ce garçon semblait motivé, il n’avait pas encore commencé. De toute manière, je n’avais pas grand-chose à perdre, après tout, il y avait la période d’essai pendant laquelle je pouvais le licencier si le moindre détail me dérangeait… et s’il n’était pas regardant, je pouvais sûrement prévoir une période d’essai très stricte… Sans trop abuser, je ne voulais pas avoir les services du ministère dans les pattes, même s’il ne me semblait pas qu’ils soient très regardants sur le droit du travail.
Votre travail de recherche ? Vous l’avez déjà défini ? Car cette boutique n’est pas un laboratoire d’alimentation je vous préviens. Chaque chose doit être à sa place et il ne doit y avoir aucun grain de poussière, j’y tiens et je surveillerai. Et je ne veux pas non plus que mes employés fourrent leur nez dans mes affaires. Enfin un dernier point, la rémunération. Qu’attendez-vous comme salaire ?
- InvitéInvité
Re: Trouver sa place dans la société, un noir désir [Jimmy Fraser]
Sam 2 Oct 2021 - 14:21
Je ne suis pas du tout surpris par la réaction du propriétaire de la boutique. Dès le début de notre entretien, j'ai bien senti qu'il y avait une volonté chez lui de montrer qu'il avait le contrôle. Travailler pour lui risque de ne pas être tous les jours de tout repos mais ça n'a pas d'importance. Je ne suis pas là pour me faire un ami.
Finalement, après encore quelques minutes de discussion, Mr. Walsh accepte de m'embaucher. Nous sommes parvenus à nous mettre d'accord sur un salaire correct - pas mirobolant mais correct - et un planning. Je n'ai pas vraiment de contraintes pour les huit mois à venir et nous réaménagerons tout ça le moment venu.
En attendant, je commence lundi prochain et c'est plutôt satisfait que je quitte le Royaume du Risèd. Ma recherche d'emploi n'aura pas été bien compliquée finalement. Je ne me faisais pas trop de souci mais je ne m'attendais quand même pas à trouver du premier coup. Tant mieux, je ne vais pas m'en plaindre. Il ne me reste plus à présent qu'à aller annoncer la bonne nouvelle à ma sœur et profiter de ces quelques jours de "vacances" qu'il me reste avant de débuter.
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