- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Une petite carte (ft. Dimitri)
Mar 2 Fév 2021 - 5:17
6 février 2021
Il devait être 23h passées, peut-être même près de minuit, se dit la jeune femme en se maudissant une fois de plus d'avoir oublié de recharger son téléphone. Les Moldus étaient bien ingénieux quand ils le voulaient, mais en ce qui avait trait à la durée des batteries de téléphone, ils étaient aussi nuls qu'une salamandre dans une compétition de natation. Et pour bien faire les choses, leurs fichues batteries résistaient à la magie. Impossible de recharger magiquement son téléphone, et donc, pour la dixième fois dans la dernière heure, Inès se retrouva face à un écran résolument noir lorsqu'elle tira par réflexe son appareil mobile de sa sacoche.
De toute évidence, Jude ne se pointerait pas ce soir-là, et Inès se retrouvait donc seule dans la cave de ce salon de tatouage louche, un endroit où elle n'avait, Invernessoise de naissance et fêtarde de conviction, jamais mis les pieds auparavant. Dans les faits, si elle se trouvait là ce soir-là, c'était uniquement parce qu'un garçon au physique décevant mais à la langue bien pendue lui avait glissé une petite carte dans la poche, plus de deux mois plus tôt, à la faveur d'un échange de baisers (et plus si affinités) lors d'une soirée chez un autre mec qu'Inès avait dans ses cours d'études des moldus. Inès avait connu une fin d'année un poil chaotique, entre les nombreuses heures passées à étudier et les (trop) nombreuses sorties dans les bars et les tournées de partys parfois chez des gens qu'elle connaissait à peine. D'un verre à l'autre, d'un lit à l'autre, ça avait l'avantage de lui laisser peu de temps pour penser. Heureusement, les vacances étaient arrivées, et depuis le soir de Noël où elle avait craqué, il y avait un léger poids en moins sur ces épaules.
Ce qui ne l'empêchait nullement d'avoir encore une folle envie de vivre pleinement sa jeunesse. Aussi, la découverte de la carte dans un sac oublié au fond du placard l'avait de fil en aiguille mené là, enfoncée dans la cuirette d'une banquette trop grande pour une seule convive. Elle avait enfilé une robe noire qui découpait sa silhouette comme un fuseau, peint ses yeux d'un gris vibrant et décoré ses oreilles de deux fouets argentés qui lui descendaient jusqu'au creux des épaules. Tout ça pour se retrouver spectatrice?
Vrai que la réponse de Jude par texto était plutôt vague, mais Inès avait espéré jusqu'au dernier moment convaincre également Alba de l'accompagner. Peine perdue. L'excitation de se rendre dans un lieu privé pour faire la fête avait poussé Inès à se rendre seule à l'adresse indiquée sur la carte. La petite carte lui avait ouvert la porte en fond de boutique, mais une fois à l'intérieur du bar clandestin, Inès s'était sentie comme une gamine pour la première fois depuis longtemps.
Son charme ingénue n'avait fait se tourner aucune tête, au contraire, quelques hommes l'avaient dévisagée dès son entrée. Elle avait fait mine de rien en allant illico au bar, luxueux et bien pourvu, pour se commander un drink. L'épaisse fumée l'avait fait cligner des yeux plusieurs fois, mais elle s'était vite habituée à l'ambiance feutrée. Elle était allée s'asseoir à une table d'où elle pouvait observer les allées et venues, mais s'était surprise à espérer de plus en plus l'arrivée de sa mentor de fête. Judith l'avait peut-être textée pour se décommander, mais impossible de le savoir.
Trois verres s'alignaient désormais devant Inès, en plus du cadavre encore fumant de deux cigarettes. Pas un seul client du bar n'était venu lui offrir un verre ou n'avait tenté de s'incruster. Encore 15 minutes et elle ficherait le camp, se disait Inès tandis qu'elle grattait le dessous de la table de l'ongle de son index droit pour passer le temps. Elle voulut s'allumer une troisième cigarette, mais son briquet parut décider que si le téléphone pouvait faire grève, alors lui aussi!
« F... » siffla Inès entre ses dents. Une soirée gâchée.
Il devait être 23h passées, peut-être même près de minuit, se dit la jeune femme en se maudissant une fois de plus d'avoir oublié de recharger son téléphone. Les Moldus étaient bien ingénieux quand ils le voulaient, mais en ce qui avait trait à la durée des batteries de téléphone, ils étaient aussi nuls qu'une salamandre dans une compétition de natation. Et pour bien faire les choses, leurs fichues batteries résistaient à la magie. Impossible de recharger magiquement son téléphone, et donc, pour la dixième fois dans la dernière heure, Inès se retrouva face à un écran résolument noir lorsqu'elle tira par réflexe son appareil mobile de sa sacoche.
De toute évidence, Jude ne se pointerait pas ce soir-là, et Inès se retrouvait donc seule dans la cave de ce salon de tatouage louche, un endroit où elle n'avait, Invernessoise de naissance et fêtarde de conviction, jamais mis les pieds auparavant. Dans les faits, si elle se trouvait là ce soir-là, c'était uniquement parce qu'un garçon au physique décevant mais à la langue bien pendue lui avait glissé une petite carte dans la poche, plus de deux mois plus tôt, à la faveur d'un échange de baisers (et plus si affinités) lors d'une soirée chez un autre mec qu'Inès avait dans ses cours d'études des moldus. Inès avait connu une fin d'année un poil chaotique, entre les nombreuses heures passées à étudier et les (trop) nombreuses sorties dans les bars et les tournées de partys parfois chez des gens qu'elle connaissait à peine. D'un verre à l'autre, d'un lit à l'autre, ça avait l'avantage de lui laisser peu de temps pour penser. Heureusement, les vacances étaient arrivées, et depuis le soir de Noël où elle avait craqué, il y avait un léger poids en moins sur ces épaules.
Ce qui ne l'empêchait nullement d'avoir encore une folle envie de vivre pleinement sa jeunesse. Aussi, la découverte de la carte dans un sac oublié au fond du placard l'avait de fil en aiguille mené là, enfoncée dans la cuirette d'une banquette trop grande pour une seule convive. Elle avait enfilé une robe noire qui découpait sa silhouette comme un fuseau, peint ses yeux d'un gris vibrant et décoré ses oreilles de deux fouets argentés qui lui descendaient jusqu'au creux des épaules. Tout ça pour se retrouver spectatrice?
Vrai que la réponse de Jude par texto était plutôt vague, mais Inès avait espéré jusqu'au dernier moment convaincre également Alba de l'accompagner. Peine perdue. L'excitation de se rendre dans un lieu privé pour faire la fête avait poussé Inès à se rendre seule à l'adresse indiquée sur la carte. La petite carte lui avait ouvert la porte en fond de boutique, mais une fois à l'intérieur du bar clandestin, Inès s'était sentie comme une gamine pour la première fois depuis longtemps.
Son charme ingénue n'avait fait se tourner aucune tête, au contraire, quelques hommes l'avaient dévisagée dès son entrée. Elle avait fait mine de rien en allant illico au bar, luxueux et bien pourvu, pour se commander un drink. L'épaisse fumée l'avait fait cligner des yeux plusieurs fois, mais elle s'était vite habituée à l'ambiance feutrée. Elle était allée s'asseoir à une table d'où elle pouvait observer les allées et venues, mais s'était surprise à espérer de plus en plus l'arrivée de sa mentor de fête. Judith l'avait peut-être textée pour se décommander, mais impossible de le savoir.
Trois verres s'alignaient désormais devant Inès, en plus du cadavre encore fumant de deux cigarettes. Pas un seul client du bar n'était venu lui offrir un verre ou n'avait tenté de s'incruster. Encore 15 minutes et elle ficherait le camp, se disait Inès tandis qu'elle grattait le dessous de la table de l'ongle de son index droit pour passer le temps. Elle voulut s'allumer une troisième cigarette, mais son briquet parut décider que si le téléphone pouvait faire grève, alors lui aussi!
« F... » siffla Inès entre ses dents. Une soirée gâchée.
- InvitéInvité
Re: Une petite carte (ft. Dimitri)
Jeu 11 Fév 2021 - 14:10
Assis sur le canapé tu observes. Tu suis des yeux les mouvements de chacun, associant savamment la personne avec ce que tu sais de cette dernière. Tu es un recueil d’informations sur pattes, chose que tu vis bien. La surprise n’est pas tolérable, laisser un espace de possible n’est pas envisageable. Avoir le contrôle, garder le contrôle, en toute occasion, tout en laissant la possibilité pour l’autre de croire que ce n’est pas le cas. Il ne faut pas se leurrer, et pour ceux qui te connaissent, ils parlent sans doute d’un masque.
Dans la foule des gens présents il n’y a presque que des visages connus, c’est exclusif, le nombre des gens qui ont réellement accès au Styx est limité et les newcomers sont des privilégiés. Ce soir il y a une silhouette inconnue sans doute trop ingénue pour mesurer les conséquences de sa présence ici. Pas sûr de savoir qui elle est, mais ce n’est pas difficile d’avoir les informations dont tu as besoin. Quand on est dans une université, il faut partir du principe que les détails sont publics. Ce que tu apprends rapidement confirme tes dires. Facile par la suite de créer un périmètre autour dans lequel s’approcher est punissable. Pas de ça sous tes yeux. En même temps elle semble assez tenace pour rester malgré la solitude, malgré qu’aucun ne se soit approché d’elle pour discuter, lui demander son numéro, ou une passe, qu’on pourrait facilement exiger d’une jeune femme assise seule avec son verre à une table d’un bar clandestin enfumé.
La soirée passe, les minutes, heures peut-être même, s’égrainent comme tous les soirs, mais avant que l’isolement forcé de la Wright ne paie, un agitateur semble avoir décidé d’aller à l’encontre de la requête tacite. Il s’assoit et commence à bavarder, ça pourrait être innocent, mais la naïveté ne fait pas parti de tes défauts majeurs. Tu laisses les choses se faire jusqu’à un certain point. La conversation tu ne peux pas la déchiffrer, mais tu n’as nul besoin d’être legilimens.
Au bar tu prends un whisky et tes pas te dirigent vers la table occupée par Inès Saouli, sûr que maman doit apprécier de savoir sa fille dans ce genre d’endroit.
Quand tu arrives à leur hauteur, tu comprends que la brunette n’est pas à l’aise. Faut dire que celui qui se donne des allures de jeune premier sens la mauvaise vodka, et a les manières d’un crapaud qu’on embrassera jamais.
Sans un mot tu te contentes de t’asseoir à côté de la belle, sans même prendre la peine de faire un signe à la bête. Tu fais comme chez toi. “Qu’est ce que ?” Tu lèves les yeux, souris, il n’en faut pas plus pour que porcinet détale. “Qui ne tente rien n’a rien.” Est ce que tu prendrais la défense de ce pauvre bougre maintenant ?
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
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» gallions sous la cape : 1374
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Re: Une petite carte (ft. Dimitri)
Lun 8 Mar 2021 - 2:55
Plus de téléphone, un briquet dysfonctionnel, pas un seul rancard, et pas l'ombre d'une amie pour lui tenir compagnie; décidément, cette soirée avait tout d'un échec retentissant. Dire qu'elle avait cru que la nouvelle année lui apporterait de meilleurs jours... C'était encore pire que la fin de 2020. Quelque part au fond d'elle-même, Inès savait pertinemment qu'elle était en train de couler, qu'elle se laissait aller aux vices pour masquer des pensées indésirables, mais comme l'alcool, la fête, la drogue et, oui disons-le, le sexe, lui apportaient l'étourdissement désiré, Inès ne voyait pas pourquoi mettre fin à la tornade.
Elle jeta le briquet sur la table dans un mouvement d'humeur puis déplia ses jambes, mais elle eut à peine le temps de sentir ses fesses décoller du banc qu'un changement d'éclairage lui annonça l'arrivée de quelqu'un. Pleine d'espoir, Inès leva les yeux en souriant, mais l'arrivant n'avait pas le physique pour se retrouver dans son lit cette nuit-là. Il n'était pas moche, mais quelque chose dans la façon dont sa bouche se tordait légèrement chaque fois qu'il prononçait un P l'agaça sur le champ. « Luis » ne parut pas remarquer le froncement de sourcil pourtant significatif qu'Inès lui envoya et entreprit de lui raconter ses liens avec les propriétaires de la place, sans même lui offrir un verre.
Inès considérait être une fille aimable et de bonne nature, mais il y avait des limites à la bienveillance. Aussi quand Luis entreprit un rapprochement, beaucoup trop rapide et non avenant, Inès recula imperceptiblement. Cela ne parut pas déranger l'homme, dont la main de crapaud s'avançait dans sa direction. Inès en était à considérer ses options de sortie, quand un bonnie boy vint se glisser sur le banc à sa droite, lui coupant aussitôt la voie.
Surprise de se retrouver épaule contre épaule dans un nuage de cologne, Inès lâcha un « Aye mate! » involontaire avant de se dégager pour reconquérir le terrain abandonné par le précédent importun. Quoi? Elle passait des heures à sécher comme un hareng sur le rivage et tout d'un coup, les barracudas voulaient tous sauter en même temps dans son cerceau? Elle dévisagea sans gêne le nouvel arrivant qui, elle devait le reconnaître, avait plus de classe que le précédent. Sa bouche parla avant qu'elle eut le temps de peser le pour et le contre : « I'll have a Dark Matter, thank you. », fit-elle en accentuant à la fois la taille de son sourire et la rondeur de ses yeux.
Elle jeta le briquet sur la table dans un mouvement d'humeur puis déplia ses jambes, mais elle eut à peine le temps de sentir ses fesses décoller du banc qu'un changement d'éclairage lui annonça l'arrivée de quelqu'un. Pleine d'espoir, Inès leva les yeux en souriant, mais l'arrivant n'avait pas le physique pour se retrouver dans son lit cette nuit-là. Il n'était pas moche, mais quelque chose dans la façon dont sa bouche se tordait légèrement chaque fois qu'il prononçait un P l'agaça sur le champ. « Luis » ne parut pas remarquer le froncement de sourcil pourtant significatif qu'Inès lui envoya et entreprit de lui raconter ses liens avec les propriétaires de la place, sans même lui offrir un verre.
Inès considérait être une fille aimable et de bonne nature, mais il y avait des limites à la bienveillance. Aussi quand Luis entreprit un rapprochement, beaucoup trop rapide et non avenant, Inès recula imperceptiblement. Cela ne parut pas déranger l'homme, dont la main de crapaud s'avançait dans sa direction. Inès en était à considérer ses options de sortie, quand un bonnie boy vint se glisser sur le banc à sa droite, lui coupant aussitôt la voie.
Surprise de se retrouver épaule contre épaule dans un nuage de cologne, Inès lâcha un « Aye mate! » involontaire avant de se dégager pour reconquérir le terrain abandonné par le précédent importun. Quoi? Elle passait des heures à sécher comme un hareng sur le rivage et tout d'un coup, les barracudas voulaient tous sauter en même temps dans son cerceau? Elle dévisagea sans gêne le nouvel arrivant qui, elle devait le reconnaître, avait plus de classe que le précédent. Sa bouche parla avant qu'elle eut le temps de peser le pour et le contre : « I'll have a Dark Matter, thank you. », fit-elle en accentuant à la fois la taille de son sourire et la rondeur de ses yeux.
- InvitéInvité
Re: Une petite carte (ft. Dimitri)
Jeu 25 Mar 2021 - 9:32
Tu fais fuir le rebutant prétendant. T’aurais pu rester dans ton coin, surveiller de loin. Un regard aurait suffit, tu serais restée à ta place dans la fumée, dans la lumière tamisée. Personne ne fait attention à toi si tu ne le veux pas c’est comme ça que ça marche. Pourtant tu as fini par sortir de l’ombre ce soir.
Trop jeune, clairement mélancolique, absolument pas à sa place ici dans ce royaume de débauche illégale et malsaine. Les enfants ça reste joue dans les bacs à sable, les seuls mégots de cigarettes avec lesquels ils sont censés jouer sont ceux que des inconscients enterrent à la plage. La jeune femme elle les enchaînent pourtant. C’est déjà suffisant pour en rajouter une couche avec un pervers aux mains baladeuses.
« Nothing more than a coke for you. Babies can’t have booze, it’s bad for you. »
Ironie qui passe sur tes lèvres. Pourquoi tu sens que ça ne va pas lui plaire. Le sourire, le minaudage, ça pourrait marcher. Pourrait. Mais tu ne te laisses pas embobiner si facilement. T’es pas le maquereau du coin, toi tu fais en sorte qu’on évite les débordements sous ta bonne garde. Une jeune femme appétissante qui attend qu’on vienne la cueuillir en fumant c’est trop alléchant, trop visible, trop facile à prendre pour tous ceux qui auraient une fringale nocturne. Pas ton genre de te poster là en justicier, mais il y a des choses que tu ne veux pas voir sous ta surveillance.
Maintenant que tu as fait ta BA de la journée, que faire ? Tu pourrais partir à reculons verre de whisky à la main voir ailleurs si tu y es. Ca serait sans doute la meilleure des idées, soyons clairs, tu ne t’es pas installé à cette table avec le même espoir futile que celui qui vient de dégager. Sans doute que si c’était le cas les tiens seraient plus fondés que les siens. C’est pas une question de taille de chevilles, juste d'être réaliste. C’est pas bien compliqué de présenter mieux qu’un mec ivre qui, au delà de fouetter l’alcool, semble sur le point de le rendre d’un moment à l’autre. Toi malgré le whisky qui coule dans tes veines à un débit moins que raisonnable tu gardes l’esprit aiguisé.
“You should leave before someone else tries to kidnap you.”
C’est ce que toi même tu fais glissant avec une certaine grâce de la banquette, semblant vouloir t’esquiver comme tu es arrivée, sans que personne ne te voie.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
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Re: Une petite carte (ft. Dimitri)
Dim 25 Avr 2021 - 3:31
« And what if I want to be kidnapped? »
Ce garçon l'irritait au plus haut point. Encore plus que le poivron qui s'était grossièrement approprié une part de sa table et de son banc quelques minutes plus tôt et qui avait déguerpi au premier signe de combat.
Il la regardait de haut, comme une petite fleur fragile qu'un coup de vent aurait pu aplatir. Elle n'était pas une fleur. Ou bien elle en était une avec pas mal d'épines et, comme la rose du Petit Prince, elle était prête à dresser les siennes même pour affronter un tigre. Les hommes semblaient avoir tendance à considérer toute belle fille comme une chose incapable d'assurer sa propre défense. Les Moldus avaient au moins l'excuse de se baser sur la force physique pour faire ce genre de considération, mais les Sorciers auraient dû savoir que la puissance ne se limitait pas au physique.
La moue d'Inès au-dessus de sa cigarette toujours intacte, puisqu'aucun des deux barracudas n'avaient cru bon de l'allumer, s'était accentuée dès les premiers mots du bel inconnu. Un Coke... comme si elle avait cinq ans. Et puis il avait renchéri dans son mépris en lui suggérant fortement de quitter les lieux.
Quoi? C'était donc ça les bas-fonds criminels d'Inverness? Quelques requins tournant en rond dans un bocal enfumé en se donnant des airs de matadors mystérieux? Si les yeux en amande d'Inès avaient pu lancer des dards, le crétin devant elle, qui semblait déjà prêt à partir, aurait été percé en plusieurs endroits en cet instant précis.
Elle s'était levée à son tour pour se rapprocher du garçon et mieux lui répondre à quelques centimètres du visage.
« You know what would be bad for you, sweetie? Having a bit more of charisma. You're lacking... » Sans le quitter des yeux, elle attrapa son sac par la ganse et y laissa tomber sa cigarette. C'en était assez, cet endroit ne valait pas un clou et elle avait perdu assez de temps comme ça.
Ce garçon l'irritait au plus haut point. Encore plus que le poivron qui s'était grossièrement approprié une part de sa table et de son banc quelques minutes plus tôt et qui avait déguerpi au premier signe de combat.
Il la regardait de haut, comme une petite fleur fragile qu'un coup de vent aurait pu aplatir. Elle n'était pas une fleur. Ou bien elle en était une avec pas mal d'épines et, comme la rose du Petit Prince, elle était prête à dresser les siennes même pour affronter un tigre. Les hommes semblaient avoir tendance à considérer toute belle fille comme une chose incapable d'assurer sa propre défense. Les Moldus avaient au moins l'excuse de se baser sur la force physique pour faire ce genre de considération, mais les Sorciers auraient dû savoir que la puissance ne se limitait pas au physique.
La moue d'Inès au-dessus de sa cigarette toujours intacte, puisqu'aucun des deux barracudas n'avaient cru bon de l'allumer, s'était accentuée dès les premiers mots du bel inconnu. Un Coke... comme si elle avait cinq ans. Et puis il avait renchéri dans son mépris en lui suggérant fortement de quitter les lieux.
Quoi? C'était donc ça les bas-fonds criminels d'Inverness? Quelques requins tournant en rond dans un bocal enfumé en se donnant des airs de matadors mystérieux? Si les yeux en amande d'Inès avaient pu lancer des dards, le crétin devant elle, qui semblait déjà prêt à partir, aurait été percé en plusieurs endroits en cet instant précis.
Elle s'était levée à son tour pour se rapprocher du garçon et mieux lui répondre à quelques centimètres du visage.
« You know what would be bad for you, sweetie? Having a bit more of charisma. You're lacking... » Sans le quitter des yeux, elle attrapa son sac par la ganse et y laissa tomber sa cigarette. C'en était assez, cet endroit ne valait pas un clou et elle avait perdu assez de temps comme ça.
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