- InvitéInvité
L'heure du renouveau (Ymkje)
Lun 6 Sep 2021 - 21:11
"Et vous avez réserver à quel nom ?"
Ta tête se redresse, en direction du maitre de salle, alors que tes pensées reviennent un instant à la situation présente. "De Launay." Sourire léger aux lèvres, tu es heureux d'être ici, de pouvoir encore t'offrir des moments comme ce que devrait être celui qui va suivre, simple. Bien sur, il y aura des spécificités, mais à tes yeux, cela reste un diner au restaurant, avec la femme de ta vie. Un diner pour lequel tu as enchainé et tenu une semaine dans un job qui n'était clairement pas fait pour toi, mais qu'importe que tout ton salaire y passe. Qu'importe, si c'est pour elle.
La date aussi n'est pas due au hasard en fin de compte. Il y a un an, vous vous sépariez. Moment dont tu ne gardes qu'un fébrile souvenir, impression lancinante qui te glace le sang rien qu'à y penser, tu veux tout de même briser le sort, la malédiction et prouver à ta moitié que tu tiens réellement à elle, en l'invitant ici, cet endroit qui semble tout désigné. L'homme t'emmène à travers la salle jusqu'à ce qui sera votre table, et demande si tu souhaites voir la carte en attendant celle qui t'accompagnera. "Volontiers, merci." ajoutes-tu, avant de préciser que l'hollandaise ne devrait de toute manière pas tarder.
T'installant, tu la parcours cette carte, ton choix préférant cependant écouter l'avis du serveur en matière de suggestion sur l'apéritif, un champagne qu'il t'assure excellent et qu'il s'en va dès lors préparer, pendant que ton regard se perd dans la contemplation de la vue que te donne la fenêtre. Inverness est calme, magnifique alors que l'automne approche. Mais l'instant ne dure pas, car tu es vite attiré par ce timbre de voix qu'est celui de la Wright qui s'approche. Tu te lèves, fais le tour de la table, vient la débarrasser de sa fine veste non sans la saluer d'un baiser, pour finalement tirer sa chaise et lui permettre de s'asseoir. Gentleman, tu veux l'être pour ce moment préparé. Avec simplicité, mais aussi et surtout une dose de raffinement. "Tu es pile à l'heure." Compliment s'il en est, mais surement pas un reproche. Ton sourire suffirait à convaincre n'importe qui sur la question.
Ta tête se redresse, en direction du maitre de salle, alors que tes pensées reviennent un instant à la situation présente. "De Launay." Sourire léger aux lèvres, tu es heureux d'être ici, de pouvoir encore t'offrir des moments comme ce que devrait être celui qui va suivre, simple. Bien sur, il y aura des spécificités, mais à tes yeux, cela reste un diner au restaurant, avec la femme de ta vie. Un diner pour lequel tu as enchainé et tenu une semaine dans un job qui n'était clairement pas fait pour toi, mais qu'importe que tout ton salaire y passe. Qu'importe, si c'est pour elle.
La date aussi n'est pas due au hasard en fin de compte. Il y a un an, vous vous sépariez. Moment dont tu ne gardes qu'un fébrile souvenir, impression lancinante qui te glace le sang rien qu'à y penser, tu veux tout de même briser le sort, la malédiction et prouver à ta moitié que tu tiens réellement à elle, en l'invitant ici, cet endroit qui semble tout désigné. L'homme t'emmène à travers la salle jusqu'à ce qui sera votre table, et demande si tu souhaites voir la carte en attendant celle qui t'accompagnera. "Volontiers, merci." ajoutes-tu, avant de préciser que l'hollandaise ne devrait de toute manière pas tarder.
T'installant, tu la parcours cette carte, ton choix préférant cependant écouter l'avis du serveur en matière de suggestion sur l'apéritif, un champagne qu'il t'assure excellent et qu'il s'en va dès lors préparer, pendant que ton regard se perd dans la contemplation de la vue que te donne la fenêtre. Inverness est calme, magnifique alors que l'automne approche. Mais l'instant ne dure pas, car tu es vite attiré par ce timbre de voix qu'est celui de la Wright qui s'approche. Tu te lèves, fais le tour de la table, vient la débarrasser de sa fine veste non sans la saluer d'un baiser, pour finalement tirer sa chaise et lui permettre de s'asseoir. Gentleman, tu veux l'être pour ce moment préparé. Avec simplicité, mais aussi et surtout une dose de raffinement. "Tu es pile à l'heure." Compliment s'il en est, mais surement pas un reproche. Ton sourire suffirait à convaincre n'importe qui sur la question.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mar 7 Sep 2021 - 18:44
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Dress code; chic. C'est presque la seule chose que tu connais de cette soirée concoctée par Victor, le sorcier distille les informations pour conserver une petite part de mystère; finalement, tu sais où tu dois le retrouver et ton estomac se noue un peu. Tu n'es pas des plus à l'aise avec les mondanités, la bienséance et encore moins les convenances, tu vis selon tes propres règles, mais tu sais aussi faire des efforts. Comme ce soir. Pas de robes courtes ou de décoleté outrageusement profond, tu es vêtue d'une combinaison rouge des plus simples, une paire de hauts talons et un chignon presque correcte; pour cette exploit tu auras eu besoin de l'aide de la très correcte @Grace de Launay qui est bien plus sage que toi du point de vue vestimentaire, du reste aussi, d'ailleurs. Une veste noire par-dessus pour affronter la fraicheur de la soirée et te voilà prête à transplaner devant le restaurant.
« Bonsoir, il y a une réservation au nom de De Launay », solaire, comme tu l'es toujours, le maitre d'hôtel ne peut s'empêcher de te sourire en hochant la tête, monsieur est déjà installé, suivez-moi. A vrai dire ça ne t'étonne pas qu'il soit déjà-là, il n'aime pas être en retard ou faire attendre, en tout cas pas toi, tu lui lances un sourire accompagné d'un léger signe de tête qui se veut complice. L'homme pose une carte sur la table, devant une chaise vide et vous souhaite une bonne soirée, tu n'as pas le temps de répondre que Victor est déjà là, retirant la veste de tes épaules et avançant la chaise pour que tu puisses y prendre place; que de manières, toi qui te contente d'un sol et d'un feu de camp pour être heureuse. Avec un sentiment de trop peu, tu lui rends furtivement son baiser avant de prendre place, profiter d'une seconde pour détailler l'endroit. Tu es pile a l'heure, nouveau sourire, le sourcil légèrement levé en signe d'amusement, « je n'allais tout de même pas être en retard à notre premier vrai rendez-vous officiel », parce qu'il y a eut des sorties, des moments agréables, mais pas encore de vrai moment à vous dans un endroit choisi pour l'occasion, jusqu'ici c'était plus tranquille et sans complexité, mais l'effort te plait beaucoup, tu as l'impression de reprendre votre relation presque là où vous l'aviez laissée, quelques cicatrices en plus des deux côtés.
La magie permet de faire apparaitre deux coupes de champagne devant vous, rien qu'au verre tu constates que tu es loin du Styx ou des cuisines de ta mère; lentement, le malaise se dissipe et tu te sens à ta place, probablement grâce au regard dont le sorcier face a toi te couve. Tu te sens bien et ça se voit dans l'affaissement léger de tes épaules, dans ces jambes interminables qui vont subtilement à la rencontre de celles qui se trouvent de l'autre côté, sous cette longue nappe d'un tissu de qualité. Le menton posé sur le dos de la main, tu observes encore un instant l'endroit avant de revenir vers ton cavalier de ce soir, « on fête quelque chose ? » Aucune moquerie dans cette question, un intérêt réel pour la réponse, peut-être qu'il y a quelque chose dont tu n'as pas encore eu vent, peut-être qu'il y a réellement une raison a ce florilège de luxe, parce que toi, tu te contentes de peu au final, lui et un sandwich sur la marina c'était aussi très bien.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mer 8 Sep 2021 - 22:28
Est-ce que tu la contemple ou est-ce que tu l'admires ? Y a-t-il réellement une différence aujourd'hui entre ces deux mots ? Peut-être, mais la frontière est alors très fine, facile à franchir, car si on te posait la question, tu jurerais que les deux sont vraies, les deux ont du sens. Tu t'amuses de l'idée que ce soit votre premier vrai rendez-vous. L'aurais-tu remarqué si elle ne l'avait pas dit ? Non, parce que votre nouvelle relation, tu la vis réellement au jour le jour, profitant de chaque instant avec autant d'intensité que possible. Malgré ça, tu comprends la réflexion, et l'idée même te fait languir du prochain. Parce que tu t'es montré clair avec elle : pour toi, c'est elle. Uniquement elle. Et ça le sera toujours. Au fond de ton coeur et au fond de ton âme, à l'intérieur même de ton être inconscient, la blonde sera toujours l'élue.
Est-ce que tu comptes les jours avant de pouvoir réitérer ta demande ? D'une certaine manière, oui. Ca t'occupe certains jours, et tu t'interroges sur le comment tu amèneras alors la chose. Mais très vite, la réthorique de ta cavalière te rappelle à l'ordre et la réalité, t'extirpant des rêves et des projets sur le long terme pour te ramener indubitablement au présent. Est-ce que vous fétiez quelque chose ? Que répondre à ça ? Quelle était la réponse la plus juste ? Tes doigts attrapant ton verre, tu poses le coude sur la table en appui et porte la flute entre vous dans un mouvement significatif. "Juste nous." Deux mots, tant de significations. Votre nouvelle relation, votre retour ensemble, un moment au calme et rien qu'à deux, la complicité retrouvée, vos projets récents et peut-être un peu fous, ... Et toutes étaient vraies à tes yeux. Et tu gageais qu'aux siens aussi.
Goutant finalement le liquide de ce verre, appréciant sa saveur, tu ajoutes ensuite : "On devrait le faire une fois par mois. Se retrouver un soir, hors du temps, et de tout le reste." Elle savait que ce soir, tu payais tout. Et que cela correspondais à une semaine de travail pour le coup. Mais dans tes yeux, elle pourrait lire que t'étais sérieux. Tu ne parlais pas de revenir ici spécifiquement, mais juste vous réserver au minimum une soirée, un moment de complicité pure, un instant où même si le pire arrive, vous joindre est impossible, vous perturber ou même voler une seconde de votre temps serait définitivement proscrit.
Est-ce que tu comptes les jours avant de pouvoir réitérer ta demande ? D'une certaine manière, oui. Ca t'occupe certains jours, et tu t'interroges sur le comment tu amèneras alors la chose. Mais très vite, la réthorique de ta cavalière te rappelle à l'ordre et la réalité, t'extirpant des rêves et des projets sur le long terme pour te ramener indubitablement au présent. Est-ce que vous fétiez quelque chose ? Que répondre à ça ? Quelle était la réponse la plus juste ? Tes doigts attrapant ton verre, tu poses le coude sur la table en appui et porte la flute entre vous dans un mouvement significatif. "Juste nous." Deux mots, tant de significations. Votre nouvelle relation, votre retour ensemble, un moment au calme et rien qu'à deux, la complicité retrouvée, vos projets récents et peut-être un peu fous, ... Et toutes étaient vraies à tes yeux. Et tu gageais qu'aux siens aussi.
Goutant finalement le liquide de ce verre, appréciant sa saveur, tu ajoutes ensuite : "On devrait le faire une fois par mois. Se retrouver un soir, hors du temps, et de tout le reste." Elle savait que ce soir, tu payais tout. Et que cela correspondais à une semaine de travail pour le coup. Mais dans tes yeux, elle pourrait lire que t'étais sérieux. Tu ne parlais pas de revenir ici spécifiquement, mais juste vous réserver au minimum une soirée, un moment de complicité pure, un instant où même si le pire arrive, vous joindre est impossible, vous perturber ou même voler une seconde de votre temps serait définitivement proscrit.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mar 28 Sep 2021 - 18:02
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Juste nous est une réponse satisfaisante et suffisante pour toi, tu n'as jamais été du genre a demander beaucoup, exiger encore moins, tu apprécies la simplicité des moments importants, comme ce soir. Avec une certaine délicatesse, tu amènes ta coupe a la rencontre de la sienne, provocant un léger tintement, « et juste nous, c'est parfait ». S'il avait pu comprendre ça l'année dernière, qu'il était tout ce que tu voulais, tout ce dont tu avais besoin pour être heureuse. Bien sûr que la vie aurait été compliquée s'il s'était opposé à ses parents de front, mais n'est-ce pas au final bien pire ce qu'il a fait ? Tenter de mettre fin à ses jours juste pour ça ? La fraicheur des bulles fait du bien, tu souris en l'écoutant suggérer de faire ce genre de chose de manière régulière, une fois par mois, « seulement ? » Oui, c'est vrai que tu n'es pas exigeante, mais par contre tu es gourmande et sur ça, tu ne risques pas de changer, tout comme le regard que tu lui lances qui se veut complice autant qu'un brin charmeur. A nouveau tu portes la flute a tes lèvres sans pour autant quitter le regard foncé de l'ancien Summerbee, les secondes s'écoulent mais ça n'a aucune sorte d'importance ce soir, hors du temps, c'est bien les mots qu'il avait utilisé, non ?
« Il suffit que tu me dises où et quand, je serais là », c'était valable il y a un an, six mois et ça le sera encore dans l'avenir, tu l'aimes et c'est comme ça que tu es avec ce genre de personne, tu te donnes sans mesure ou réflexion. C'est peut-être ta plus belle qualité et ton plus grand défaut, si tant est qu'on puisse considérer l'amour inconditionnel comme un défaut ? Depuis que sa mémoire lui revient, que les pièces du puzzles se rassemblent, tu retrouves certains automatismes que tu avais, que ce soit dans l'attitude, les regards, les sourires,
« Mòran taing » dis-tu au serveur que tu gratifies également d'un large sourire, d'après son accent et contrairement à toi, c'est un local, sa prononciation trahissant un gaélique sous-jacent. Les langues et toi, une véritable histoire d'amour, t'aurais été douée si tu avais voulu t'en donner les moyens. « Est-ce que je peux te parler d'un projet que j'ai ? » Evidemment que tu sais qu'il va répondre par l'affirmative, il ne t'a presque jamais dit non, mais c'est plutôt un avis dont tu aurais besoin et au fond, t'es pas certaine que cette version de Victor soit celle qu'il te faut pour la discussion, mais en dehors de Loki, il est la personne dont tu es la plus proche. Lorcan est occupé aux préparations de son mariage, euw, et même s'il ne s'en souvient pas, le français avait pris un peu d'expérience dans le domaine auquel tu penses t'intéresser prochainement. « Tu sais combien je rêve d'être joueuse pro, mais je dois me rendre à l'évidence, c'est pas franchement bien parti ». C'est le moins qu'on puisse dire, tu passes des sélections, mais entre ton dossier médical qui hurler qu'une carrière pro serait une mauvaise idée et l'image atroce que ta chute laisse dans l'esprit des professionnels du quidditch, tu commences a te faire une raison : tu as autant de chance de devenir pro que ta mère de tenir un régime sans lactose plus de trois minutes. Pas de tristesse ou de fatalité dans tes propos, ce sont juste des faits que tu énonces. « En me baladant dans Inverness, je me suis dis que ça pourrait être sympa d'avoir une boutique. Tu sais que je travail à la plume en sucre, et j'ai travaillé dans une boutique de mode aussi, j'aime bien le contact avec les clients, j'pense que j'suis pas trop mauvaise », tu vendrais des chaussures à un cul-de-jatte avec ton sourire. « Et donc, en me baladant, je me suis rendue compte qu'il manquait au moins un type de magasin, et je me dis que si j'arrive a trouver les fonds, ça pourrait être sympa d'ouvrir un loveshop dans la ville ». Côté moldus, tu en as trouvé, mais pas du côté sorcier, à croire que ces derniers ont peur du bonheur. Il n'y a aucune trace de gêne ou de honte sur ton visage, t'es on ne peut plus sérieuse et ce n'est pas l'arrivée de vos entrées qui va te perturber. Le pauvre serveur, par contre, semble un peu gêné d'être arrivé à un moment si crucial de votre discussion, mais tu n'y portes aucune importance, une nouvelle fois il n'y a que la personne qui te fait face qui compte. « T'en penses quoi ? » Genre, vraiment, t'en penses quoi Vic ?
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mer 29 Sep 2021 - 20:51
Est-ce que tu aimerais plus ? Bien sur. Elle aussi, sa remarque, légère, te le fait comprendre. Mais si une part de toi le sait sans hésitation, une autre se rend à l'évidence : sans emploi stable, ce genre de soirée peut-être compliquée niveau budget. Cependant, vous n'êtes pas obligé de prendre ce genre de soirée presque maintenant hors de prix pour toi. Un moment à deux au coin du feu peut probablement suffire. Au delà de ça, une part de toi serait aussi inquiète si tu devais souvent te couper du monde. Un sort peut te changer, tu en restes la preuve, mais ne change pas ton coeur, ton âme. Au fond, tu restes un poufsouffle, un summerbee, quelqu'un d'attaché à sa famille, qui a besoin d'être là si ça va mal, qui...
Mais assez de fioritures pour ce soir. Ce soir, le regard de ta compagne suffit pour t'ensorceler. Alors que vos coupes tintent le début de ce moment pour le moment unique, vos doigts s'entremêlent sans mal, vos jambes se rencontrent, vos pupilles flirtent sans gêne aucune. Moment complice, tu es heureux d'être ici, de te retrouver là à cette table, avec elle. Tu sais que ta place n'est au fond nulle part d'autre qu'à ses cotés. Alors tu savoure cet instant autant que le champagne qui abreuve tes papilles. Ta commande est plus simple que l'Hollandaise pour l'entrée : tu te rabats sur un classique, les toasts au foie gras. Il est probable que tes origines parlent dans ce choix, que tu fais suivre par un plat comprenant quelques brochettes de scampis, avant de l'écouter.
"Un accident ça arrive..." Tu continuerais bien sur ta lancée, mais quelques chose te retient. Tu ne saurais dire si c'est le timbre de sa voix ou le regard qu'elle affiche, mais une chose reste sur : elle n'est pas au bout de son idée. Devrais-tu t'inquiéter ? Peut-être. Peut-être que le Victor qui l'avait connu l'année passée l'aurait fait. Mais toi, aujourd'hui, tu comprends peut-être mieux que quiconque l'importance de faire ses propres choix. Et elle le sait, elle sait pertinement qu'elle trouvera chez toi un allié sans faille, qu'importe le plan tordu que son esprit imagine et...
... un loveshop dans la ville
Tu es clairement moins gêné que le serveur, mais probablement autant surpris. Pourtant, à y réfléchir, qu'elle ait ce genre d'idée devrait maintenant être quelque chose de connu et d'acquis chez toi. Mais c'est ainsi : Ymkje Cookie De Booij s'impose toujours là dans ton esprit. Et alors qu'elle te demande ce que tu en penses, tu finis néanmoins ta dernière gorgée de champagne avant de répondre. "Je pense que tu seras toujours ma joueuse de Quidditch préférée." Quelle autre réponse donner en l'état ? Comment répondre à une telle nouvelle que par cette seule et unique vérité, agrémentant celle-ci d'une caresse du pouce sur sa paume ? Bien sur, cela ne veut pas dire que tu rejettes son idée. D'ailleurs : "Mais si tu ouvres une boutique, quelle qu'elle soit, tu sais que tu peux compter sur moi." Parce que tu l'aimes, ta blonde. Et parce qu'au delà de tout, tu n'as quand même pas grand chose à faire, désœuvré que tu es lorsque l'intérim ne t'appelle pas.
"Après, plus que les fonds, il te faudrait une clientéle de départ. Ce que je veux dire, c'est qu'avant une boutique, on pourrait lancer quelques idées, et voir ensuite si c'est réellement un marché ouvert ici." Parce que vous n'étiez peut-être pas les premiers à y penser, et dans ce cas, l'entreprise était peut-être vouée à l'échec. Il y a quelques mois, tu t'en serais royalement moqué de te lancer sans compter d'un point de vue financier, mais aujourd'hui...
Mais assez de fioritures pour ce soir. Ce soir, le regard de ta compagne suffit pour t'ensorceler. Alors que vos coupes tintent le début de ce moment pour le moment unique, vos doigts s'entremêlent sans mal, vos jambes se rencontrent, vos pupilles flirtent sans gêne aucune. Moment complice, tu es heureux d'être ici, de te retrouver là à cette table, avec elle. Tu sais que ta place n'est au fond nulle part d'autre qu'à ses cotés. Alors tu savoure cet instant autant que le champagne qui abreuve tes papilles. Ta commande est plus simple que l'Hollandaise pour l'entrée : tu te rabats sur un classique, les toasts au foie gras. Il est probable que tes origines parlent dans ce choix, que tu fais suivre par un plat comprenant quelques brochettes de scampis, avant de l'écouter.
"Un accident ça arrive..." Tu continuerais bien sur ta lancée, mais quelques chose te retient. Tu ne saurais dire si c'est le timbre de sa voix ou le regard qu'elle affiche, mais une chose reste sur : elle n'est pas au bout de son idée. Devrais-tu t'inquiéter ? Peut-être. Peut-être que le Victor qui l'avait connu l'année passée l'aurait fait. Mais toi, aujourd'hui, tu comprends peut-être mieux que quiconque l'importance de faire ses propres choix. Et elle le sait, elle sait pertinement qu'elle trouvera chez toi un allié sans faille, qu'importe le plan tordu que son esprit imagine et...
... un loveshop dans la ville
Tu es clairement moins gêné que le serveur, mais probablement autant surpris. Pourtant, à y réfléchir, qu'elle ait ce genre d'idée devrait maintenant être quelque chose de connu et d'acquis chez toi. Mais c'est ainsi : Ymkje Cookie De Booij s'impose toujours là dans ton esprit. Et alors qu'elle te demande ce que tu en penses, tu finis néanmoins ta dernière gorgée de champagne avant de répondre. "Je pense que tu seras toujours ma joueuse de Quidditch préférée." Quelle autre réponse donner en l'état ? Comment répondre à une telle nouvelle que par cette seule et unique vérité, agrémentant celle-ci d'une caresse du pouce sur sa paume ? Bien sur, cela ne veut pas dire que tu rejettes son idée. D'ailleurs : "Mais si tu ouvres une boutique, quelle qu'elle soit, tu sais que tu peux compter sur moi." Parce que tu l'aimes, ta blonde. Et parce qu'au delà de tout, tu n'as quand même pas grand chose à faire, désœuvré que tu es lorsque l'intérim ne t'appelle pas.
"Après, plus que les fonds, il te faudrait une clientéle de départ. Ce que je veux dire, c'est qu'avant une boutique, on pourrait lancer quelques idées, et voir ensuite si c'est réellement un marché ouvert ici." Parce que vous n'étiez peut-être pas les premiers à y penser, et dans ce cas, l'entreprise était peut-être vouée à l'échec. Il y a quelques mois, tu t'en serais royalement moqué de te lancer sans compter d'un point de vue financier, mais aujourd'hui...
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Lun 13 Déc 2021 - 20:59
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Un accident, pas cinquante accidents. Tu as les os broyés, certains mouvements ne te sont pas encore totalement permis et tu étais honnêtes, tu laisserais le poste d’attrapeuse des Wright a quelqu’un d’autre, pour l’instant, tu n’es capable de rien et ce n’est malheureusement pas avec ces résultats que tu vas convaincres les professionnels. Ceci dit, entendre Victor te soutenir, ça te fait du bien, tu as beau fanfaronner, tu as besoin de ce soutien, de ces encouragements aveugles, parce que lui, plus que personne, te donne des ailes quand il croit en toi. Il te connait bien, trop peut-être, c’est pourquoi il te laisse aller au bout de ton idée et si le serveur laisse échapper un petit hoquet de surprise, il n’en est rien de la part de ton cavalier. Il connait tes idées saugrenues, pas toutes certes, il en a oublié quelques-unes, mais il ne te juge pas et encore moins lorsqu’il est question de tes plans.
"Je pense que tu seras toujours ma joueuse de Quidditch préférée." Évidemment tu souris, il flatte ton égo comme personne, mais tu restes néanmoins assez sérieuse, la douceur de la caresse de son pouce sur ta main ne parvenant
Comme tu aurais pu le prévoir, Victor semble déjà réfléchir à l'avenir et la viabilité de ton projet, « tu veux dire, voir si les écossais savent comment s’amuser? » Léger hausse de sourcils et sourire entendu, il voit très bien de quoi tu parles, ou en tout cas le visualise, pauvre serveur qui choisit toujours le mauvais moment pour approcher votre table. Il pose les plats devant vous, annonce la composition et alors qu’il esquisse un demi-tour tu l’interpelles poliment, « excusez-moi, c’est une question purement professionnelle, est-ce que vous seriez intéresser si un love-shop ouvrait dans le centre-ville, est-ce que vous seriez tenté de le visiter? » Pour ne pas lui attirer d’ennuis, tu as à peine murmurer, mais ton regard a accroché le sien comme tu sais si bien le faire, la sirène du styx n’est jamais loin au fond, il balbutie quelque chose qui ressemble a un pourquoi pas avant de retourner vers le bar, les joues plus rouges encore que les lourdes tentures qui bordent les fenêtres. « Bon, ça fait un demi-client potentiel » dis-tu en riant. Tu n’as jamais été vite gênée, ça ne va pas commencer ce soir. « Bon appétit, love », parce que parler de sextoys et manger dans la foulée, ça ne t’a jamais dérangé non plus.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mar 14 Déc 2021 - 21:50
C'est pour ça que je te dis de faire la part des choses, mon ange. Mon ange. Sans t'en rendre compte, c'était la première fois que tu la rappelais ainsi. Une expression qui était venue naturellement dans la conversation, mais avec son lot de passé. Elle savait que si elle avait vingt projets, je la suivrais dans vingt-et-un. J'espèrais qu'elle avait compris que les chaines qui m'avaient séparées d'elle étaient aujourd'hui totalement brisées. Je m'étais affranchi de l'autorité de mon père, libéré de son dictat épuisant pour reconstruire une vie avec elle.
Oh, ça je pense qu'ils ne savent pas comme vous. ajoutais-je en réponse à sa question. J'étais sur qu'entre les écossais et les hollandais, la différence était flagrante. Mais mon conseil restait et resterait le même : vérifier avant tout le potentiel. Ouvrir une boutique, c'était bien. La remplir, c'était mieux.
Amusé ? Je l'étais lorsqu'elle posa la question au serveur. Pauvre bougre, il se faisait harceler par celle qui faisait de nouveau battre mon coeur et je la regardais en rigolant. Possible demi-client disait-elle. Et je secouais la tête, le visage rayonnant d'un sourire. Je pense que tu en trouveras facilement d'autres. Parce qu'en soit, aussi osé que puisse sembler l'idée, elle n'était pas bête. Avec celle-ci, la blonde s'attaquait à un marché peu représenté dans cette ville. Alors soit la clientèle potentielle allait voir chercher ailleurs, plus loin, via commande ; soit elle s'abstenait. Dans les deux cas, les clients existaient.
Buon appetito. Est-ce que je m'en rendais compte ? Non. Pourtant, c'était bien les mêmes mots qu'elle avait employé, le soir de notre premier repas en amoureux. Et prenant un couteau, je venais placer un peu de foie gras sur un toast avant de m'amuser à le porter à ses lèvres, dans le but de l'y faire gouter. Partager avec elle, c'était bien là mon but ultime dans la vie.
Ca va la coloc ?
Oh, ça je pense qu'ils ne savent pas comme vous. ajoutais-je en réponse à sa question. J'étais sur qu'entre les écossais et les hollandais, la différence était flagrante. Mais mon conseil restait et resterait le même : vérifier avant tout le potentiel. Ouvrir une boutique, c'était bien. La remplir, c'était mieux.
Amusé ? Je l'étais lorsqu'elle posa la question au serveur. Pauvre bougre, il se faisait harceler par celle qui faisait de nouveau battre mon coeur et je la regardais en rigolant. Possible demi-client disait-elle. Et je secouais la tête, le visage rayonnant d'un sourire. Je pense que tu en trouveras facilement d'autres. Parce qu'en soit, aussi osé que puisse sembler l'idée, elle n'était pas bête. Avec celle-ci, la blonde s'attaquait à un marché peu représenté dans cette ville. Alors soit la clientèle potentielle allait voir chercher ailleurs, plus loin, via commande ; soit elle s'abstenait. Dans les deux cas, les clients existaient.
Buon appetito. Est-ce que je m'en rendais compte ? Non. Pourtant, c'était bien les mêmes mots qu'elle avait employé, le soir de notre premier repas en amoureux. Et prenant un couteau, je venais placer un peu de foie gras sur un toast avant de m'amuser à le porter à ses lèvres, dans le but de l'y faire gouter. Partager avec elle, c'était bien là mon but ultime dans la vie.
Ca va la coloc ?
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Jeu 16 Déc 2021 - 17:20
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Mon ange, ton regard trésaille légèrement, c'est a peine perceptible et pourtant la réaction est épidermique, tu le ressens dans chaque molécule de ton corps; c'est fou ce que deux mots peuvent avoir comme pouvoir. La promesse d'un retour à la
Oh, ça je pense qu'ils ne savent pas comme vous, tu souris, loin de prendre la comparaison comme une insulte; tu sais que vous êtes réputés pour l'ambiance de vos rues et la légèreté des mœurs, est-ce que tu serais la même blonde
« Je donnerais de mon corps et de mon âme pour en obtenir d'autres », parfois, t'as la traduction maladroite, ce que tu voulais dire c'est qu'importe l'effort, tu feras ce qu'il faudra pour cette entreprise réussisse, pas que tu donnerais ton corps pour des clients, faut pas déconner, t'aurais un tarif bien trop élevé pour cette petite ville. « Tu me suis alors... » Constatation posée sur le ton de la semi-question, tu souris, tu ne doutais pas au fond de toi qu'il te suivrait parce qu'il a toujours été ainsi, le premier a plonger vers l'inconnu et surtout pour tes beaux yeux, te lancer dans cette aventure avec lui à tes côtés, ça a un petit quelque chose d'apaisant, comme si tu avançais avec un avantage que les autres ne pourraient jamais te reprendre.
Nouveau bond dans le passé, cette fois ce sont tes mots qu'il emploie, ces mêmes mots que tu avais utilisés lors de cette première soirée officielle entre vous, une soirée qui avait connu des hauts et des bas, qui donnait déjà le ton de la relation qui allait s'en suivre. Comme si le corps se souvenait de la suite, ton cou s'allonge légèrement, tu replaces une mèche de cheveux derrière ton oreille lorsque tu t'en rends compte, essayant de ne pas parraitre trop... bizarre? « Bon appétit schatje ». Par habitude, t'ouvres la bouche sans te poser de question lorsqu'il te présente un bout de foie gras, ce n'est pas ce que tu préfères, tu en manges a l'occasion des repas de fêtes gargantuesques, mais c'est tout, tu souris en roulant des yeux lorsque le sujet de la coloc atterit sur le tapis. « On va dire que les relations entre ta sœur et mon cousin ne me facilitent pas la vie, mais en soi c'est plutôt sympa quand ils ne se font pas la gueule. Murdoch va devoir nous quitter bientôt, on attends un peu pour chercher un quatrième coloc, j'aurais bien proposé à @Juliet Blackthorn , mais je pense que je me ferais tuer par ta sœur », tu ricanes, tu l'avais prévenue la petite française, mais personne ne t'écoute jamais. JAMAIS. JAMAIS. « Ca ne te dirait pas de nous rejoindre ? » Tu plaisantes, tu sais que ce n'est pas a l'odre du jour, du mois, de l'année, il doit d'abord se refaire une santé économique et puis, il profite de tous le confort de la maison lorsqu'il vient te rendre visite et d'après @Grace de Launay les murs sont bien insonorisés, et c'est une bonne chose.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Jeu 16 Déc 2021 - 22:14
« Tu me suis alors... »
Il n'a pas le choix. Etrange sensation qui parcourt ton corps, cette réponse, tu n'en as pas conscience réellement. La flamme qui habite ton regard à l'instant, d'un bleu étrange, semble s'éteindre alors que ton regard vacille sous quelques clignement de cils, et Fox passe dans de l'arrière de ta tête à ton torse dans un mouvement rapide, mais peut-être visible pour l'Hollandaise.
Ta tête elle, trouve une place un instant entre tes doigts, alors que ce qui semble être un mal de tête passager. Excuse-moi, ca va passer. déclares-tu à son intention, bien que depuis ton retour, elle doit probablement s'être habituée à ce genre de réactions imprévues. Tu rouvres finalement les yeux sur un sourire, tes doigts venant recaresser le dos de sa main facilement alors que tu réponds : Bien sur que je suis avec toi. Pourquoi tu ressens le besoin de répondre à nouveau à la question ? Simplement parce qu'en réalité, tu n'étais pas conscient de la première réponse apportée.
Et alors que vos plats sont apportés, que tu te défausses de la sensation de contact de la Wright, tu ne te prives pas de partager cependant avec elle une part de ton entrée, avant de tenter maladroitement le changement de sujet. Mais tu voulais de ça aussi : la simplicité. La simplicité d'une conversation. Savoir comment elle allait. Savoir comment se passait ses études. Quels étaient ses projets. Et en l'occurence comment dans l'actualité de sa vie la colocation se passait.
Je t'avoue que j'ai pas tout compris de cette histoire entre Grace, Juliet et ton cousin, et j'pense pas que j'veux savoir. En tout cas, tu ne voulais pas qu'elle se mette en porte à faux vis à vis des autres pour toi, ni même qu'elle prenne parti même involontairement en te racontant. Dans cette histoire étrange et complexe à ton esprit, tu écouterais surtout les représentantes féminines de ton entourage concernées, à savoir Juliet et Grace. Mais cela seulement lorsque l'une ou l'autre déciderait de t'en parler.
Tout ce que j'espère, c'est que Grace soit heureuse avec lui. Et tu continueras de l'espérer. C'est peut-être moche à dire, mais aujourd'hui, la force te manquerait de devoir régler des différents de la sorte, même si bien sur tu répondrais toujours présents si ta soeur faisait appel à toi. Et ton verre venant tinter à celui d'Ymkje, tu le portais à tes lèvres en faisant un instant non de la tête à l'Européenne. Je viens dormir avec toi quand tu veux, mais je me sentirais jamais chez nous dans cette maison. Chez nous. Une notion que tu ne comprends pas encore, il faut le reconnaitre. Mais la Maison du Bonheur, c'est un endroit qui t'a laissé, à la première visite, une impression d'effroi immense. Et cette sensation, tu ne peux l'ignorer. Finalement, alors que ton verre se redepose, et que tu t'appretais à porter un dernier toast à ta bouche, ton mouvement s'arrete un instant avant d'ajouter, le regard vide. Et puis, je... j'ai l'impression que, à mon appart, il... Quelque chose me lie encore à ce lieu. Un lien profond, qui cependant n'avait rien à voir avec Holly ou même Faolan. Mais cette énigme, tu ne l'avais pas encore percé.
Il n'a pas le choix. Etrange sensation qui parcourt ton corps, cette réponse, tu n'en as pas conscience réellement. La flamme qui habite ton regard à l'instant, d'un bleu étrange, semble s'éteindre alors que ton regard vacille sous quelques clignement de cils, et Fox passe dans de l'arrière de ta tête à ton torse dans un mouvement rapide, mais peut-être visible pour l'Hollandaise.
Ta tête elle, trouve une place un instant entre tes doigts, alors que ce qui semble être un mal de tête passager. Excuse-moi, ca va passer. déclares-tu à son intention, bien que depuis ton retour, elle doit probablement s'être habituée à ce genre de réactions imprévues. Tu rouvres finalement les yeux sur un sourire, tes doigts venant recaresser le dos de sa main facilement alors que tu réponds : Bien sur que je suis avec toi. Pourquoi tu ressens le besoin de répondre à nouveau à la question ? Simplement parce qu'en réalité, tu n'étais pas conscient de la première réponse apportée.
Et alors que vos plats sont apportés, que tu te défausses de la sensation de contact de la Wright, tu ne te prives pas de partager cependant avec elle une part de ton entrée, avant de tenter maladroitement le changement de sujet. Mais tu voulais de ça aussi : la simplicité. La simplicité d'une conversation. Savoir comment elle allait. Savoir comment se passait ses études. Quels étaient ses projets. Et en l'occurence comment dans l'actualité de sa vie la colocation se passait.
Je t'avoue que j'ai pas tout compris de cette histoire entre Grace, Juliet et ton cousin, et j'pense pas que j'veux savoir. En tout cas, tu ne voulais pas qu'elle se mette en porte à faux vis à vis des autres pour toi, ni même qu'elle prenne parti même involontairement en te racontant. Dans cette histoire étrange et complexe à ton esprit, tu écouterais surtout les représentantes féminines de ton entourage concernées, à savoir Juliet et Grace. Mais cela seulement lorsque l'une ou l'autre déciderait de t'en parler.
Tout ce que j'espère, c'est que Grace soit heureuse avec lui. Et tu continueras de l'espérer. C'est peut-être moche à dire, mais aujourd'hui, la force te manquerait de devoir régler des différents de la sorte, même si bien sur tu répondrais toujours présents si ta soeur faisait appel à toi. Et ton verre venant tinter à celui d'Ymkje, tu le portais à tes lèvres en faisant un instant non de la tête à l'Européenne. Je viens dormir avec toi quand tu veux, mais je me sentirais jamais chez nous dans cette maison. Chez nous. Une notion que tu ne comprends pas encore, il faut le reconnaitre. Mais la Maison du Bonheur, c'est un endroit qui t'a laissé, à la première visite, une impression d'effroi immense. Et cette sensation, tu ne peux l'ignorer. Finalement, alors que ton verre se redepose, et que tu t'appretais à porter un dernier toast à ta bouche, ton mouvement s'arrete un instant avant d'ajouter, le regard vide. Et puis, je... j'ai l'impression que, à mon appart, il... Quelque chose me lie encore à ce lieu. Un lien profond, qui cependant n'avait rien à voir avec Holly ou même Faolan. Mais cette énigme, tu ne l'avais pas encore percé.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Ven 17 Déc 2021 - 21:00
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Scène étrange qui se déroule sous tes yeux, cette fragilité qui traverse son regard, ces paroles, tu commences à t'habituer à ces bizarreries, même si tu ne peux t'empêcher de t'inquiéter. Une inquiétude qui transparaît l'espace d'une seconde dans ton regard, l'habitude ne fait pas tout, tu lui laisses le temps qui est nécessaire, « je sais ». Pour l'instant, ça passe toujours assez rapidement, mais tu restes vigilante, ne retrouvant un semblant de quiétude qu'une fois que sa peau frôle la tienne.
Je suis avec toi, ces quelques mots te réchauffent le cœur, tu te sens comprise, soutenue, et plus important encore : aimée. C'est dans ces moments-là que tu regrettes les lieux publics, dans un endroit plus privé, rien ne vient vous interrompre. « Honnêtement, j'aurais aimé ne pas savoir » que tu réponds en souriant. Tu aimes ton cousin, tu apprécies Grace, c'est pour cela que tu as tenté de la mettre en garde, mais si la De Launay n'a pas daigné t'écouter, tu ne peux rien rire de plus.
« Je... » ne crois pas qu'ils soient fait pour être ensembles, c'est ce que tu voulais dire, mais quelque chose t'en empêche, peut-être une certaine forme de respect vis-à-vis de sa sœur ? Mais tu connais ton cousin, Grace et lui sont si différents… « laissons-les faire leurs erreurs », vivre leur vie fonctionne aussi, « je ne voudrais pas que des tensions entre eux viennent à en créer entre nous ». C'est toujours un peu égoïste venant de toi, tu places ton bonheur avant celui des autres, et après ce que vous avez vécu, lui et toi, vous méritez votre part de joie.
Lorsqu'il dit qu'il ne se sentira jamais chez vous, à la maison, ton cœur se serre. Chez vous, ça à failli exister, chez vous ce n'étais qu'à quelques rues d'ici et pourtant ça te semble encore plus lointain que cette île paradisiaque où tu souhaites le ramener. « Plus souvent, alors », tu affiches une moue d'enfant gâtée qui réclame sa sucrerie, tu as l'impression de ne jamais avoir assez de lui, sa présence, ses regards, sa capacité à croire en toi plus que tu ne le fais toi-même,... « Quelque chose ? » Tes sourcils se froncent, légèrement inquiète par ce nouveau mystère. « Comment tu sais que tu es relié à cet endroit? » Bien entendu c'est de la curiosité, mais lorsque tu dévores cette crevette, ton esprit tente de percer le mystère qui s'ajoute à cette pile d'énigme dont tu as l'impression de ne pas voir la fin; espérant simplement que ce n'est pas une chose qui viendra vous séparer, a nouveau.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Ven 17 Déc 2021 - 22:35
On est plus des gamins. Une simple réponse, qui n'a d'intention que de rassurer celle qui est en face de toi. Bien sur, son cousin qui sortait avec ta soeur, ça pouvait créer des étincelles peut-être, mais c'était leur couple. Et tu ne t'en mêlerais pas sans raisons, sans de vrais motifs de le faire. Tout comme tu n'apprécierais pas l'ingérence de ta jumelle dans ton propre couple, tu respecterais cette part d'intimité à laquelle elle avait droit dans le sien.
Elle t'invite à les rejoindre, à s'installer avec eux, et par extension avec elle, pourtant tu déclines cette invitation. Vivre avec elle et ton souhait, mais sans le savoir réellement, tu ne commettra pas la même erreur une nouvelle fois de précipiter les choses. Quelque chose te retient, quelque chose de profond et d'ancré en toi, au coeur même de ce coffre verrouillé qu'est aujourd'hui ta mémoire. Au fond de toi, tu sais que le moment n'est pas venu, que cette page n'est pas encore en train de s'écrire. Autant que tu le souhaites. Pourtant tu es prêt à t'engager là-dessus, à faire cette promesse que tu ne tiendras peut-être pas toujours, faute de contretemps regrettables s'il en est. Mais tu peux t'engager à passer un maximum de temps avec l'Hollandaise, chez elle ou chez toi.
Regardant les plats vous être servi, tu écoutes la question qu'elle te pose ensuite. Tu savais qu'elle viendrait, le souci étant que tu ne sais pas réellement comment l'expliquer. Je... Ton tour de t'interrompre. Un instant seulement. Je l'entends parfois. C'est comme si une voix me le murmurait au creux de mon oreille. Entendre des voix dans votre monde, c'était jamais bon, tu le savais. Pourtant, tu ne redoutais pas cette situation. Elles... J'ai l'impression qu'elles se sont accentués depuis... Juliet... Nommer ce qu'il s'était passer cet après-midi là restait difficile pour toi. Autant que de t'en souvenir d'ailleurs.
Parfois... j'ai peur. Tu l'avouais. Toi, Victor Arthur De Launay, tu avouais aujourd'hui redouter cette magie qui semblait être en sommeil en toi. Parce que tu ne voulais pas être comme ce volcan qui, lorsqu'il atteint son point de rupture, détruit tout sur son passage.
Elle t'invite à les rejoindre, à s'installer avec eux, et par extension avec elle, pourtant tu déclines cette invitation. Vivre avec elle et ton souhait, mais sans le savoir réellement, tu ne commettra pas la même erreur une nouvelle fois de précipiter les choses. Quelque chose te retient, quelque chose de profond et d'ancré en toi, au coeur même de ce coffre verrouillé qu'est aujourd'hui ta mémoire. Au fond de toi, tu sais que le moment n'est pas venu, que cette page n'est pas encore en train de s'écrire. Autant que tu le souhaites. Pourtant tu es prêt à t'engager là-dessus, à faire cette promesse que tu ne tiendras peut-être pas toujours, faute de contretemps regrettables s'il en est. Mais tu peux t'engager à passer un maximum de temps avec l'Hollandaise, chez elle ou chez toi.
Regardant les plats vous être servi, tu écoutes la question qu'elle te pose ensuite. Tu savais qu'elle viendrait, le souci étant que tu ne sais pas réellement comment l'expliquer. Je... Ton tour de t'interrompre. Un instant seulement. Je l'entends parfois. C'est comme si une voix me le murmurait au creux de mon oreille. Entendre des voix dans votre monde, c'était jamais bon, tu le savais. Pourtant, tu ne redoutais pas cette situation. Elles... J'ai l'impression qu'elles se sont accentués depuis... Juliet... Nommer ce qu'il s'était passer cet après-midi là restait difficile pour toi. Autant que de t'en souvenir d'ailleurs.
Parfois... j'ai peur. Tu l'avouais. Toi, Victor Arthur De Launay, tu avouais aujourd'hui redouter cette magie qui semblait être en sommeil en toi. Parce que tu ne voulais pas être comme ce volcan qui, lorsqu'il atteint son point de rupture, détruit tout sur son passage.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Dim 19 Déc 2021 - 21:35
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
« Ça dépend » réponds tu avec innocence, parfois tu sais que tu peux avoir des réactions très primaires, tu te laisses guider par tes instincts, tes pulsions. Tu acceptes cette part de toi qui peux te rendre enfantine ou puérile face aux autres; alors non, vous n'êtes plus des gamins, mais ça ne te dérange pas de l'être par moment. Tu ne te mêles pas des histoires des autres, en général, tu fais des exceptions pour certaines personnes qui te sont proches, mais au fond tu n'apprécierais pas que quelqu'un foute son nez dans ton couple. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il vous rejoigne, mais tu ne t'attendais pas non plus à ce regard, cette expression dans son regard.
Je… tu le regardes avec douceur, l'invitant à se confier à toi, puis tu blêmis, entendre des voix, ce n'est jamais bon pour personne. « Vic... » L'expression de ton visage change, l'inquiétude prend la place de la douceur, ton corps se tend vers lui lorsqu'il reprend la parole, donnant une raison à cette expérience. C'est plus fort que toi, tu ressens de la colère envers Juliet et son égoïsme, mais aussi, si tu es honnête, envers Victor qui se laisse avoir à chaque fois.
Parfois… j'ai peur, tu ressens cet aveux comme un coup en plein cœur. Tu ne veux pas qu'il ressente de sentiments négatifs, tu ne veux pas que son âme soit torturée, tu ne supportes pas de voir son regard se voiler. Tu te lèves délicatement et fais le tour de la table pour venir enlacer ses épaules. Qu'importe l'endroit, il est et sera toujours ta priorité. Tes lèvres se posent contre la peau fine de son cou, sa joue, c'est tendre délicat; lorsque tu n'as pas les mots, il n'y a que les gestes qui peuvent être à la hauteur. « On trouvera une solution, je serais là à chaque instant mon ange ». C'est une promesse solennelle, tu veilles personnellement sur lui, sur sa guérison et ses intérêts. Le contact est agréable, mais tu dois le rompre pour retourner à ta place, cependant, tu profites d'une seconde pour l'embrasser avec un sourire accroché sur tes lèvres. Tu l'aimes. C'est une évidence qui crève les yeux.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Dim 19 Déc 2021 - 23:25
J'apprécie. Cette main dans la mienne alors que je me confies. Elle l'ancre. Elle me rappelle que j'existe, que je suis là pour quelqu'un, que je suis là pour toi. Un toi pour qui j'aurais tout abandonné, tout donné. Un toi pour qui même la magie ne serait pas un sacrifice trop élevé. J'apprécie ce geste que tu as a mon égard, de te déplacer et de me couver de la sorte. Malgré qu'une partie de ma famille m'a renié, ce genre d'attention me rappelle autant que tes mots que je ne suis pas seul, que je ne le serais jamais.
Ils filtrent sur mes lèvres, faisant réagir quelques cicatrices présentes sur mon corps, ces mots à la fois si simples et si profond : Je t'aime... La magie qui s'échappe alors, je ne la maîtrise pas. Je ne la sens même pas, comme lorsque j'ai voulu apaiser Juliet. Cependant, l'effet reste plus puissant cette fois, car toute ma colonne frissonne de ce baiser qui se pose sur mon derme.
Et lorsque ce contact se rompt, lorsque tu retournes t'asseoir, je maudis presque le fait d'être dans ce restaurant et de ne pas avoir choisi la version simple des sandwichs. Parce que je les aurais abandonner la, les morceaux de pains. Parce que je les aurais délaissé au profit de notre plaisir, sacrifié sur l'autel de notre amour.
On la maitrisera. J'en doutais pas, et j'incluais la De Booij dans l'équation. Celle la même que j'avais créé sans savoir comment, pourquoi ou même sans me rendre compte de ses conséquences.
Je veux... Dors chez moi ce soir. Holly... Holly est sorti voir les grands parents de Faolan du côté de son père. L'appartement était donc entièrement à moi, à nous ...
Ils filtrent sur mes lèvres, faisant réagir quelques cicatrices présentes sur mon corps, ces mots à la fois si simples et si profond : Je t'aime... La magie qui s'échappe alors, je ne la maîtrise pas. Je ne la sens même pas, comme lorsque j'ai voulu apaiser Juliet. Cependant, l'effet reste plus puissant cette fois, car toute ma colonne frissonne de ce baiser qui se pose sur mon derme.
Et lorsque ce contact se rompt, lorsque tu retournes t'asseoir, je maudis presque le fait d'être dans ce restaurant et de ne pas avoir choisi la version simple des sandwichs. Parce que je les aurais abandonner la, les morceaux de pains. Parce que je les aurais délaissé au profit de notre plaisir, sacrifié sur l'autel de notre amour.
On la maitrisera. J'en doutais pas, et j'incluais la De Booij dans l'équation. Celle la même que j'avais créé sans savoir comment, pourquoi ou même sans me rendre compte de ses conséquences.
Je veux... Dors chez moi ce soir. Holly... Holly est sorti voir les grands parents de Faolan du côté de son père. L'appartement était donc entièrement à moi, à nous ...
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Lun 20 Déc 2021 - 21:26
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Je t'aime, « et moi plus encore », c'est impossible de quantifier l'amour, c'est une donnée qui est propre à chacun et c'est pour ça que tu uses de cette formule: elle t'amuse. Tu ne sais pas si tu l'aimes plus ou moins qu'il ne t'aime et ça n'a aucune forme d'importance, car il n'y a que les actes qui comptent. Il a tout abandonné pour toi, il s'est tourné contre sa famille, son père, pour toi. Il t'a ouvert son cœur, tu connais la vraie nature de ce que certains considèrent comme un accident, et c'est toutes ces choses misent bout à bout qui t'ont permis de lui faire confiance à nouveau. Ça et le fait que ton cœur retrouve un battement à chaque fois que tu l'aperçois.
On la maitrisera qu'il dit, tu hoches la tête avec ferveur, évidemment, tu ne sais pas quel est cet ennemi qu'il faut maîtriser, mais une chose est sûre, ensemble rien ne peut vous arrêter. Assise à ta place, dégustant cette entrée comme une jeune femme bien élevée, tu souris et réponds finalement à sa requête en déposant les couverts, signe que tu as terminé ton plat. « Tu sais qu'Holly n'est pas un problème, right? » Autre manière de dire que tu acceptes son invitation, avec plaisir. De mémoire, ta présence n'a jamais dérangé sa soeur, et tu n'as jamais été suffisamment timide que pour éprouver de la gêne en la croisant le matin au petit-déjeuner.
Le serveur vient débarrasser vos assiettes, signe que le plat n'est plus très loin. A nouveau, ton pied vient frôler sa jambe et tes doigts titillent le dessu de sa main avec malice, « qu'est-ce que tu penses de sauter l'étape dessert? » les soirées guindées c'est bien un petit temps, mais c'est pas ton style sur le long terme, tu préfères largement rentrer pour passer une soirée sur le canapé, devant un film, ou que ce dernier serve de prétexte pour finir coller serrer.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Lun 20 Déc 2021 - 22:43
@Holly De Launay n'est jamais un problème oui. Et tu ne la chasserais jamais de chez elle, mais l'idée de passer une soirée romantique et plus si possibilité, c'était mieux dans ton esprit de savoir soeur et filleul ailleurs. Parce que tu avais une idée derrière la tête. Parce que tu savais ce que tu voulais, ce que tu faisais en proposant cette idée. Avoir l'appartement à vous, c'était un avantage certain.
Tu regardes le serveur emmener les plats, et écoute la question de l'Hollandaise. Tu l'écoutes, et la sens sur et sous la table. Un pied aguicheur, une caresse révélatrice de promesses que ton corps souhaite. La réponse est évidente tant ton regard la traduit déjà pour toi. Je veux tellement être ton dessert. Est-ce que c'est une promesse ? Est-ce que tu comptais sur son oui à cette proposition ? Est-ce que l'appartement a été préparé en fonction, juste au cas où ? Peut-être. Probablement. Bien sur que oui.
Tu te penches, au dessus de la table, resserrant la poigne de ta main doucement dans l'unique but de la faire se pencher vers toi, afin de murmurer la suite : Tu veux qu'on essayer des prototypes de ton idée ce soir ? Il ne te faudrait pas longtemps pour t'y risquer, à ce genre de jeu avec elle. Parce que la sentir proche de toi, contre toi et enfin lui rendre la soirée définitivement plus merveilleuse restera toujours un de tes souhaits les plus cher.
Un mot. Il suffisait d'un mot, pour que vous preniez la direction de ce chez vous d'une nuit. Pour que tu payes votre repas dans cet endroit pour rejoindre un salon aux mille et une bougie et pétales de roses, pour lesquelles la magie n'a pas été utilisé.
Tu regardes le serveur emmener les plats, et écoute la question de l'Hollandaise. Tu l'écoutes, et la sens sur et sous la table. Un pied aguicheur, une caresse révélatrice de promesses que ton corps souhaite. La réponse est évidente tant ton regard la traduit déjà pour toi. Je veux tellement être ton dessert. Est-ce que c'est une promesse ? Est-ce que tu comptais sur son oui à cette proposition ? Est-ce que l'appartement a été préparé en fonction, juste au cas où ? Peut-être. Probablement. Bien sur que oui.
Tu te penches, au dessus de la table, resserrant la poigne de ta main doucement dans l'unique but de la faire se pencher vers toi, afin de murmurer la suite : Tu veux qu'on essayer des prototypes de ton idée ce soir ? Il ne te faudrait pas longtemps pour t'y risquer, à ce genre de jeu avec elle. Parce que la sentir proche de toi, contre toi et enfin lui rendre la soirée définitivement plus merveilleuse restera toujours un de tes souhaits les plus cher.
Un mot. Il suffisait d'un mot, pour que vous preniez la direction de ce chez vous d'une nuit. Pour que tu payes votre repas dans cet endroit pour rejoindre un salon aux mille et une bougie et pétales de roses, pour lesquelles la magie n'a pas été utilisé.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mar 21 Déc 2021 - 20:17
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
C'est une évidence, tu n'as pas un gramme de subtilité en toi, les caresses que tu offres ne sont qu'un amuse-gueule, c'est une évidence, tu en es consciente et lui aussi. Il se penche vers toi, t'invite à faire de même par une simple pression, proposition sur le ton de la confidence, question ou requête, la différence est mince, mais ça te fait sourire. « Tu sais que j'aime la nouveauté », ou il ne s'en souvient pas vraiment, ce n'est pas impossible, mais ça n'en est pas moins la vérité. « J'ai déjà pleins d'idées », et ça, c'en est une de promesse.
« Si Holly n'est pas là du week-end, ça veut dire qu'on a tout le temps qu'on veut devant nous... » pourquoi se presser, pourquoi vivre dans l'urgence, tu apprécies aussi prendre le temps parfois; il faut apprécier ce que l'on a, tu ne le sais que trop bien, alors c'est ce que tu fais ce soir. Tu profites de ce restaurant, de ces plats finement cuisinés, de cette compagnie inespérée. Quand tu penses que tout ceci n'aurait pu jamais se produire, quand tu penses que tu aurais pu le perdre à jamais… ça te glace le sang.
Prenant une gorgée d'eau, sans jamais vraiment délaisser les pupilles du blond qui te fait face tu souris en reposant le verre. « Et toi alors, à part cette sensation de rattachement à l'appartement, comment ça va ? Est-ce qu… il y a eu des avancées pour ton état ? » Est-ce qu'il retrouvera la mémoire un jour, est-ce qu'il retrouvera sa magie un jour, est-ce que cette histoire avec Juliet aura eu des séquelles ? Il y a tellement de questions sans réponses, heureusement que tu n'es pas le genre de personne qui doit tout gérer; tu ne tiendrais jamais le coup sinon.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mar 21 Déc 2021 - 22:23
C'est rare. Très rare que la De Booij soit la plus mesurée de vous deux, la plus patiente. Et pourtant, un seul mot aurait suffit pour que tu te lèves et l'emmene. Cependant, il y a dans sa réponse la promesse que cet avenir proche arrivera, qu'un millier de pétales de roses n'auront pas été déposé en vain. Et tu t'en contenteras, parce que quelque part, elle a raison. Vous avez tout le temps. Et ce temps, tu ne le calcules pas sur l'absence d'Holly, mais bien la présence de l'Hollandaise. Elle est ici, alors tu l'es également. C'est aussi simple que ça pour toi aujourd'hui. Parce que chaque instant passé à ses cotés est à tes yeux finalement plus précieux qu'un coffre rempli de trésor, un nom, une réputation ou n'importe quoi d'autre.
Elle est ton tout.
Une part d'hésitation. C'est ce que tu entends dans sa voix à la question suivante. Et tu sais pourquoi. Ce sujet-là, tu l'as peut-êtresurement trop fui ces derniers temps. Et malgré que vous l'avez abordé en partie un instant plus tôt, alors que tu as avoué te sentir lié à l'appartement que tu occupes actuellement, tu ne t'étais pas montré très pressé de parler du reste.
Tu te doutes qu'elle y pense. Juliet. Ce qu'il s'est passé. Et une part de toi s'en voulait de l'inquiétude qui avait pu les gagner alors que ton ainé avait retrouvé un appartement que tu avais contribué à dégradé. Sans mentir, ta main se glace un peu de repenser même à ce moment là, et la vérité reste horrible. Tu savais ce qu'il s'était passé, parce qu'encore une fois on te l'avait raconté. Tu te rappelais de la panique, du sang et même de la demande de @Juliet Blackthorn d'invoquer un patronus, mais tu ne te rappelais pas d'y être parvenu. Tu ne te rappelais pas de l'arrivée de @Lucrece De Gray. Tu ne te rappelais de rien ensuite, jusqu'à ce que tu te sois réveillé, après être rentré et couché.
La différence ? Aujourd'hui, tu avais l'expérience. L'expérience de comprendre que les dégats dans l'appartement, c'était toi. Ta magie qui s'était exprimée, brutalement à nouveau. Non. Timidement, tu réponds. Tu ne veux pas te disputer, pas là-dessus, pas ce soir. Mais tu répondras tout de même, ne serait-ce que pour la rassurer, si possible. La mémoire n'est pas revenue. Mais je pense... Tu hésites, avant de parler un peu plus bas. J'arrête pas de me demander si Faolan avait été là. Ou quelqu'un d'autre. Ju, elle aurait pu mourir si j'avais pas réussi ce sort. La seconde d'après, tu penses cependant à la conséquence que tes échecs ont eu : la fausse couche. A tes yeux, la différence n'existe pas, et pour iel, cet enfant à naitre qui s'est éteint, ton coeur se contrit et la larme roule sur ton visage. J'aurais du être plus fort. Elle est là la vérité. Une vérité qui n'est jusque là jamais sorti depuis ce jour. Est-ce que tu t'en veux ? Bien sur que oui. Je crois... Je pense que je vais m'entrainer. Et essayer de m'améliorer dans ma maitrise.
Elle est ton tout.
Une part d'hésitation. C'est ce que tu entends dans sa voix à la question suivante. Et tu sais pourquoi. Ce sujet-là, tu l'as peut-être
Tu te doutes qu'elle y pense. Juliet. Ce qu'il s'est passé. Et une part de toi s'en voulait de l'inquiétude qui avait pu les gagner alors que ton ainé avait retrouvé un appartement que tu avais contribué à dégradé. Sans mentir, ta main se glace un peu de repenser même à ce moment là, et la vérité reste horrible. Tu savais ce qu'il s'était passé, parce qu'encore une fois on te l'avait raconté. Tu te rappelais de la panique, du sang et même de la demande de @Juliet Blackthorn d'invoquer un patronus, mais tu ne te rappelais pas d'y être parvenu. Tu ne te rappelais pas de l'arrivée de @Lucrece De Gray. Tu ne te rappelais de rien ensuite, jusqu'à ce que tu te sois réveillé, après être rentré et couché.
La différence ? Aujourd'hui, tu avais l'expérience. L'expérience de comprendre que les dégats dans l'appartement, c'était toi. Ta magie qui s'était exprimée, brutalement à nouveau. Non. Timidement, tu réponds. Tu ne veux pas te disputer, pas là-dessus, pas ce soir. Mais tu répondras tout de même, ne serait-ce que pour la rassurer, si possible. La mémoire n'est pas revenue. Mais je pense... Tu hésites, avant de parler un peu plus bas. J'arrête pas de me demander si Faolan avait été là. Ou quelqu'un d'autre. Ju, elle aurait pu mourir si j'avais pas réussi ce sort. La seconde d'après, tu penses cependant à la conséquence que tes échecs ont eu : la fausse couche. A tes yeux, la différence n'existe pas, et pour iel, cet enfant à naitre qui s'est éteint, ton coeur se contrit et la larme roule sur ton visage. J'aurais du être plus fort. Elle est là la vérité. Une vérité qui n'est jusque là jamais sorti depuis ce jour. Est-ce que tu t'en veux ? Bien sur que oui. Je crois... Je pense que je vais m'entrainer. Et essayer de m'améliorer dans ma maitrise.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Dim 23 Jan 2022 - 19:07
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Bien sûr, tu l'écoutes, le laisses aller au bout de son idée. Tu as prit l'habitude de ne pas le couper, d'attendre sagement qu'il ait terminé son explication, que tu le lises dans son regard, pour parler. Dire ce que tu penses, et pas toujours de manière douce ou mesurée, non. Souvent, tu revêts le costume de rouleau compresseur, tu écrases tout ce qui se trouve sur ta route et il s'est habitué à ça. Il te connait suffisamment que pour savoir que ton amour est acquit, que malgré les tempêtes, tu ne cesseras jamais de l'aimer, que malgré les distractions, tu n'a jamais penser qu'à lui. Cependant, quand il parle de Juliet, ton corps entier se crispe, tu n'as pas envie d'avoir cette conversation ce soir, tu n'as pas envie de repenser a ce qu'il s'est passé ce soir-là, de penser qu'une fois encore tu aurais pu le perdre et, plus égoïstement, qu'il aurait tout aussi bien pu t'oublier suite a cet effort.
« Victor », l'heure est grave... « Ce n'est pas de ta faute. Tu n'es pas médicomage et en plus, c'était a elle de faire son suivi et d'assumer ses conneries... » Jamais, tu n'imposerais ce genre de chose a tes amis, la culpabilité dans le regard de l'ancien summerbee te fend le cœur, tu vois combien il se sent mal, combien il aurait mal vécu le fait qu'un malheur arrive à Juliet. « Ne fais pas n'importe quoi, s'il te plait... je n'ai pas envie de te perdre une nouvelle fois... » S'il devait vivre comme un moldu toute sa vie, ça ne te dérangerait pas le moins du monde, tu passerais quand même ta vie à ses côtés, parce que c'est ce genre d'amour que tu as pour lui, qu'importe l'obstacle, tu sais que vous le surmonterez ensembles. Tu le sais, tu en es sûre, depuis qu'il s'est souvenu de toi la première foie. Depuis qu'il t'a volé un baiser devant le château d'Inverness deux ans plus tôt. Tu le sais depuis qu'il est entré dans ta vie, tu sais qu'il est tout pour toi, que tu l'aimes sans conditions, sans limite; tu sais surtout que pour lui, tu pourrais arracher des têtes sans même sourciller. Donc, l'idée qu'il se mette en danger pour autrui, ça te pose un vrai problème. « On peut parler d'autre chose ? » Moment délicieusement choisi par le serveur pour vous apporter la suite de votre commande.
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Mer 2 Fév 2022 - 11:01
Il y a cette étreinte dans ton regard, cette compassion à son égard. Une forme d'amour qui te retiendra toujours d'aller plu loin, peut-être trop loin. Parce qu'au fond, ton monde se résume à elle. Parfois d'autres entre dans ce cercle, mais elle, elle occupe la place principale. Alors, lorsqu'elle commente tes actes, ton regard ne se cache pas de ce sentiment qui l'emplit, parce qu'en face, c'est elle. Parce qu'elle pourra le lire.
Doucement, tu hoches la tête lorsqu'elle te demande de ne pas te mettre en danger. Tu n'en avais pas l'intention. Bien au contraire, ce que tu proposais, c'était juste de reprendre par toi-même les exercices qu'ils t'avaient conseillés, prescrit à l'hopital quand tu étais sorti. Tu voulais tenter de contrôler un peu mieux cette magie qui semblait ne pas t'avoir quitter pour ne pas représenter une nouvelle menace pour autrui, et pour elle. Mais tu ne l'affirmes pas, alors que le serveur arrive, alors que son souhait se fait aussi précis. Tu n'es pas là pour gâcher un excellent moment après tout, mais juste pour le rendre merveilleux.
Remerciant l'homme, tu découvres le plat de vos commandes avant d'ajouter : T'as raison. Revenons à la base de notre discussion : ton projet. Portant une première bouchée à tes lèvres en murmurant un เพลิดเพลินกับอาหารของคุณ dont tu ne réalises pas la langue employée, tu la regardes désireux d'en savoir plus. Comment tu le vois toi ? Concrétement...
Doucement, tu hoches la tête lorsqu'elle te demande de ne pas te mettre en danger. Tu n'en avais pas l'intention. Bien au contraire, ce que tu proposais, c'était juste de reprendre par toi-même les exercices qu'ils t'avaient conseillés, prescrit à l'hopital quand tu étais sorti. Tu voulais tenter de contrôler un peu mieux cette magie qui semblait ne pas t'avoir quitter pour ne pas représenter une nouvelle menace pour autrui, et pour elle. Mais tu ne l'affirmes pas, alors que le serveur arrive, alors que son souhait se fait aussi précis. Tu n'es pas là pour gâcher un excellent moment après tout, mais juste pour le rendre merveilleux.
Remerciant l'homme, tu découvres le plat de vos commandes avant d'ajouter : T'as raison. Revenons à la base de notre discussion : ton projet. Portant une première bouchée à tes lèvres en murmurant un เพลิดเพลินกับอาหารของคุณ dont tu ne réalises pas la langue employée, tu la regardes désireux d'en savoir plus. Comment tu le vois toi ? Concrétement...
- InvitéInvité
Re: L'heure du renouveau (Ymkje)
Jeu 10 Fév 2022 - 18:42
this could be the start of something new
ft - @Victor De Launay
ft - @Victor De Launay
Il y a toujours des sujets qu'il est préférable d'oublier, de laisser dormir dans un coin de mémoire et d'exhumer qu'à de rares occasions. C'est le cas avec le dossier "Juliet", tu n'as pas envie que votre soirée romantique à deux se transforme en tribunal ou en séance de psychanalyse, puis soyons honnête, tu n'es pas douée pour écouter sans juger. Surtout quand tu es concernée d'aussi près que tu ne l'es avec cette histoire sordide. C'est pour ça que tu demandes gentiment, mais avec fermeté, pour changer de sujet. Tu lui demandes seulement d'être prudent, tu refuses le voir repasser par la case Hôpital, tu sais que tes nerfs supporteraient difficilement ce nouveau choc. Le serveur dépose les assiettes sur la table et vous le remerciez probablement plus poliment qu'il n'en a l'habitude, le temps qu'il fasse quelques pas, Victor choisi de revenir au sujet principal : ton idée de shop. La langue qu'il utilise pour te souhaiter un bon appétit te fait un petit pincement au cœur, si seulement il savait. Comment tu l'imagines? Tu ris, c'est franc et naturel chez toi, ça vient du cœur. « J'en sais pas plus, schatje, tu sais moi, mes idées, elles viennent comme ça et puis après je réfléchis, mais ça pourrait être vraiment sympa, quelque chose sans prise de tête, évidemment », c'est même la base pour toi. Tu n'as pas envie d'un endroit guindé, élitiste, tu veux que tout le monde trouve son bonheur
Tu passes un petit moment à décrire ta vision des choses, ton envie de dédramatiser l'utilisation des accessoires, autant que des endroits où on peut les trouver. La plupart des gens ont encore cette image des vieux pervers avec les dildos sous le manteau, mais ton idéale, et ce que tu connais, est très loin de cette représentation. Tu souhaites amener la sexualité a portée de tous,
|
|