- InvitéInvité
Generation spent. C'mon baby now, the evening is ours.
Dim 18 Avr 2010 - 22:03
WORDS ARE FLOWING OUT LIKE ENDLESS RAIN INTO A PAPER CUP
THEY SLITHER WILDLY AS THEY SLIP AWAY ACROSS THE UNIVERSE
Pour une soirée, profiter de son amitié, tout envoyer promener…
Se moquer des autres, être vrai et s’amuser… Apprécier. Savourer.
Qui dit printemps, dit bal. Oui, à Hung’, toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, sauf que celle-ci est officielle. Adieu débordements, drogues et orgies ; bonjour danses, regards des professeurs et diplomatie sur-jouée. Des petits sourires, des bises gracieuse alors que nous tous savons que bon nombre de personnes ne peuvent pas se supporter ici… Même des personnes bien sous toutes coutures. Cette place, c’était un oxymore à elle seule : Une haine cordiale qui maitrisait tout être ; c’était pour cela que notre école était si réputée… Ici se trouvent les plus savants des sorciers, même si certains ne s’en donne pas la peine, après tout, Camus le disait : Il n’y a que la haine pour rendre les gens intelligents. Et il fallait dire qu’en ces lieux, la perversion, la vengeance et les faux-semblants prenaient toute leur grandeur, leur signification.
Je me mordis la lèvre inférieure, réajustant le haut de ma robe, mes mains dansant contre le tissu noir qui me tombait jusqu’aux pieds. Il n’y aurait pas de col roulé pour ce soir, tant pis. J’attrapais mes chaussures et me perchais sur mes hauts talons, m’asseyant sur mon lit afin de pouvoir les boucler. Ma porte était ouverte, pour pouvoir voir le retard que j’accumulais, au fur et à mesure que la salle commune des Lufkin se vidait. Je devais finir de me coiffer, mon maquillage était simple : eyeliner, rouge à lèvre léger, une parfaite demoiselle se préparant pour une soirée chic et glamour. J’avais dompté ma crinière flamboyante en un chignon d’où s’échappait des mèches folles, et portais de longues boucles d’oreilles héritées d’une arrière grande tante, ou quelque chose du genre… Une étudiante s’arrêta devant ma porte, me fixa d’un regard dédaigneux, un air hautain, un rictus affiché sur le visage. « Tu crains vraiment, comment t’es-tu accoutrée, pute de bas étage ! » ; « Antonella, voyons très chère, quel vile langage en une si ignominieuse personne… » J’avais parlé avec calme et douceur, comme toujours, et souriais largement devant sa mine déconfite. Pauvre enfant. Je savais pourquoi elle me traitait ainsi… La jalousie était mère de toutes inimitiés. Et je savais ce qui lui plaisait le plus chez moi : mon cavalier, le charmant Lust Blake Whitaker, l’homme que toutes les femmes veulent dans leur lit. Si cela n’a pas déjà été fait… Elle n’était pas la seule à m’en vouloir, ce qui était totalement stupide, puisque nous avions décidé d’arrêter de coucher ensemble quelques mois auparavant. Mais beaucoup m’ont envié le statut de sa « Yummy baby ». Les pauvres chatons…
Velvet entra dans la pièce avant de se laisser tomber nonchalamment sur mon lit avec cette grâce qui lui était propre. Elle avait une petite robe noire, et un regard appuyé d’un maquillage ombré. Elle était magnifique. Comme toujours. « Le temps a toujours quelques choses de prudent, de paisible et de pieux à la fois, telle la valse folle d’une danseuse classique qui tourne et tourne encore sans se presser, sans se questionner, sans se retourner. Avons-nous une possibilité grandissante de satisfaire notre âme à la fin ? Pouvons-nous refuser l’amusement en une soirée où l’obligation était de rigueur ? Pas de devinette à choisir. Pas d’interrogations ouvertes cependant que la situation devenaient une obligation officielle. Tout n’est qu’un art de faire, un art de manière. Et le bal de printemps ne pouvait que faire l’objet de cette affreuse hypocrisie infantile. **» ; « Très joli chérie, tu l’as écrit tout à l’heure ? » Elle me fit un large sourire afin d'acquiescer, son talent était sans borne, elle pouvait écrire des merveilles que les plus grands philosophes auraient jalousés. Je me plaçais derrière elle et commençais à la coiffer, je savais qu’elle ignorait l’existence de ce bal, qu’elle n’irait pas, et volontairement qui plus est. Quand je dis « coiffer »,… je démêlais ses nœuds, sans chercher à vouloir lui faire une coiffure ultra sophistiqué… Je savais qu’elle se laissait aller, et sans cautionner, je comprenais. Mais ce côté junkie lui saillait bien.
Implicitement, je lui demandais de poursuivre sa philosophie, elle imaginait que cette hypocrisie « avait le don foudroyant d’agacer la belle aux reflets dorés, elle qui savait fonctionner à l’instinct mais aussi au calcul du lointain. **», Je penchais ma tête sur le côté avant d’apprendre du regard océan de la belle dans le miroir confrontant mon lit que c’était moi, « la belle aux reflets dorés ». Je riais, elle était une plage de sable fin à la tombée de la nuit et parlait de ma beauté. Futilité. « Ne pouvais-tu pas être toi-même, comme tous les autres jours qui dieu faisait ? La bonne question qui nous fait tous rire intérieurement mais qui demeure cruciale au quotidien. Le bal avait son lot de farces, comme de faux semblants mesquins et pauvre en nature véridique. Choisir un partenaire qui pouvait devenir votre ennemi, prétendre être une douce et sage créature, connaitre la personne la plus haute en statut, mentir sur ses origines, assouvir une vengeance personnelle, attendre le moment opportun pour porter le coup fatidique, danser avec votre influence machiavélique, souffler des mots doux à votre âme sœur, organiser un jeu erroné et bannit de tous les règlements possible, danser et encore danser comme les valses qui sont intemporelles. Rien de tel qu’un bain de foule falsifié pour apprécier la délicatesse stupide du monde de l’existence humaine. **» J’étais soufflée, son texte, son esprit. Cette vérité qui transparaissait à travers de simples mots, dénués de sens les uns par rapport aux autres et qui prenait toute signification à travers la plume et la voix ombrée de ma jeune sœur.
Elle me murmura que ça avait surement déjà commencé et que je devais y aller. Je lui déposais un baiser sur la joue, et me dirigeais vers la sortie, gratouillant derrière les oreilles de Baudelaire qui ronronnait joyeusement, j’accordais un dernier regard sur ma personne et sortais, non sans un dernier signe de la main à celle qui partageait ma vie. Quelle magie allais-je connaitre : être la cavalière de mon ancien amant, voir ma pire ennemie danser avec mon pari, non encore entamé… Croiser mon fiancé aux bras d’une autre fille, lui accorder une danse, après tout, c’était l’une des personnes avec qui je m’entendais le mieux. Et tous les autres. Pas d’alcool, pas de cigarette, pas de mains baladeuses (quoique…) et pas de drogue. En gros, c’était la soirée de nouvelle de notre première année à Poudlard… Ennuyeuse. Mais je n’étais pas avec n’importe qui, c’était le principal…
flash back.
______________
De là où j’étais, la musique me parvenait toujours, mais j’avais besoin de calme, d’air frais. Je fumais tranquillement ma cigarette, un flasque posée non loin de moi. J’avais quitté un jeune puceau bien trop excité pour que je ne lui apporte quelconque intérêt. Une volute de fumée claire s’échappa de mes lèvres pales, je regardais autour de moi et voyait un tract. Je fronçais les sourcils. Oui ! Mais bien sûr, ce foutu bal ! Avec qui irais-je ? Je me mordis la lèvre. Le fantasme absolu se nommait Whitaker, jamais je ne m’étais lassée des nuits, des heures de trous et autres visites impromptues bien au contraire. Je pouvais également demander à Calvin mais bon, si nous faisions tout pour que notre mariage tombe à l’eau, ce n’était pas pour paraitre publiquement ensemble… Quelques secondes plus tard, je distinguais cette silhouette reconnaissable parmi tant d’autres. J’écrasais mon mégot avec mon talon avant de me retourner vers la porte. Je marquais un petit temps de pose et demandais : « Lust. Si tu n’as personne pour le bal, tu ne penses pas qu’on pourrait y aller ensemble… Pour se marrer ? » …
flash back end.
_______________
Il me restait les quelques marches menant au hall d’entrée à descendre… Mon sourire se changea en petit rire en constatant que mon cavalier était là, à m’attendre mais fidèle à lui-même comme toujours, en train de baver sur chaque décolleté qui passait. Après quelques pas, je me retrouvais face à lui, et lançais, avec un petit sourire : « Il me semble que le temps des festivités est annoncé... N'est-ce pas ? »
Je me mordis la lèvre inférieure, réajustant le haut de ma robe, mes mains dansant contre le tissu noir qui me tombait jusqu’aux pieds. Il n’y aurait pas de col roulé pour ce soir, tant pis. J’attrapais mes chaussures et me perchais sur mes hauts talons, m’asseyant sur mon lit afin de pouvoir les boucler. Ma porte était ouverte, pour pouvoir voir le retard que j’accumulais, au fur et à mesure que la salle commune des Lufkin se vidait. Je devais finir de me coiffer, mon maquillage était simple : eyeliner, rouge à lèvre léger, une parfaite demoiselle se préparant pour une soirée chic et glamour. J’avais dompté ma crinière flamboyante en un chignon d’où s’échappait des mèches folles, et portais de longues boucles d’oreilles héritées d’une arrière grande tante, ou quelque chose du genre… Une étudiante s’arrêta devant ma porte, me fixa d’un regard dédaigneux, un air hautain, un rictus affiché sur le visage. « Tu crains vraiment, comment t’es-tu accoutrée, pute de bas étage ! » ; « Antonella, voyons très chère, quel vile langage en une si ignominieuse personne… » J’avais parlé avec calme et douceur, comme toujours, et souriais largement devant sa mine déconfite. Pauvre enfant. Je savais pourquoi elle me traitait ainsi… La jalousie était mère de toutes inimitiés. Et je savais ce qui lui plaisait le plus chez moi : mon cavalier, le charmant Lust Blake Whitaker, l’homme que toutes les femmes veulent dans leur lit. Si cela n’a pas déjà été fait… Elle n’était pas la seule à m’en vouloir, ce qui était totalement stupide, puisque nous avions décidé d’arrêter de coucher ensemble quelques mois auparavant. Mais beaucoup m’ont envié le statut de sa « Yummy baby ». Les pauvres chatons…
Velvet entra dans la pièce avant de se laisser tomber nonchalamment sur mon lit avec cette grâce qui lui était propre. Elle avait une petite robe noire, et un regard appuyé d’un maquillage ombré. Elle était magnifique. Comme toujours. « Le temps a toujours quelques choses de prudent, de paisible et de pieux à la fois, telle la valse folle d’une danseuse classique qui tourne et tourne encore sans se presser, sans se questionner, sans se retourner. Avons-nous une possibilité grandissante de satisfaire notre âme à la fin ? Pouvons-nous refuser l’amusement en une soirée où l’obligation était de rigueur ? Pas de devinette à choisir. Pas d’interrogations ouvertes cependant que la situation devenaient une obligation officielle. Tout n’est qu’un art de faire, un art de manière. Et le bal de printemps ne pouvait que faire l’objet de cette affreuse hypocrisie infantile. **» ; « Très joli chérie, tu l’as écrit tout à l’heure ? » Elle me fit un large sourire afin d'acquiescer, son talent était sans borne, elle pouvait écrire des merveilles que les plus grands philosophes auraient jalousés. Je me plaçais derrière elle et commençais à la coiffer, je savais qu’elle ignorait l’existence de ce bal, qu’elle n’irait pas, et volontairement qui plus est. Quand je dis « coiffer »,… je démêlais ses nœuds, sans chercher à vouloir lui faire une coiffure ultra sophistiqué… Je savais qu’elle se laissait aller, et sans cautionner, je comprenais. Mais ce côté junkie lui saillait bien.
Implicitement, je lui demandais de poursuivre sa philosophie, elle imaginait que cette hypocrisie « avait le don foudroyant d’agacer la belle aux reflets dorés, elle qui savait fonctionner à l’instinct mais aussi au calcul du lointain. **», Je penchais ma tête sur le côté avant d’apprendre du regard océan de la belle dans le miroir confrontant mon lit que c’était moi, « la belle aux reflets dorés ». Je riais, elle était une plage de sable fin à la tombée de la nuit et parlait de ma beauté. Futilité. « Ne pouvais-tu pas être toi-même, comme tous les autres jours qui dieu faisait ? La bonne question qui nous fait tous rire intérieurement mais qui demeure cruciale au quotidien. Le bal avait son lot de farces, comme de faux semblants mesquins et pauvre en nature véridique. Choisir un partenaire qui pouvait devenir votre ennemi, prétendre être une douce et sage créature, connaitre la personne la plus haute en statut, mentir sur ses origines, assouvir une vengeance personnelle, attendre le moment opportun pour porter le coup fatidique, danser avec votre influence machiavélique, souffler des mots doux à votre âme sœur, organiser un jeu erroné et bannit de tous les règlements possible, danser et encore danser comme les valses qui sont intemporelles. Rien de tel qu’un bain de foule falsifié pour apprécier la délicatesse stupide du monde de l’existence humaine. **» J’étais soufflée, son texte, son esprit. Cette vérité qui transparaissait à travers de simples mots, dénués de sens les uns par rapport aux autres et qui prenait toute signification à travers la plume et la voix ombrée de ma jeune sœur.
Elle me murmura que ça avait surement déjà commencé et que je devais y aller. Je lui déposais un baiser sur la joue, et me dirigeais vers la sortie, gratouillant derrière les oreilles de Baudelaire qui ronronnait joyeusement, j’accordais un dernier regard sur ma personne et sortais, non sans un dernier signe de la main à celle qui partageait ma vie. Quelle magie allais-je connaitre : être la cavalière de mon ancien amant, voir ma pire ennemie danser avec mon pari, non encore entamé… Croiser mon fiancé aux bras d’une autre fille, lui accorder une danse, après tout, c’était l’une des personnes avec qui je m’entendais le mieux. Et tous les autres. Pas d’alcool, pas de cigarette, pas de mains baladeuses (quoique…) et pas de drogue. En gros, c’était la soirée de nouvelle de notre première année à Poudlard… Ennuyeuse. Mais je n’étais pas avec n’importe qui, c’était le principal…
flash back.
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De là où j’étais, la musique me parvenait toujours, mais j’avais besoin de calme, d’air frais. Je fumais tranquillement ma cigarette, un flasque posée non loin de moi. J’avais quitté un jeune puceau bien trop excité pour que je ne lui apporte quelconque intérêt. Une volute de fumée claire s’échappa de mes lèvres pales, je regardais autour de moi et voyait un tract. Je fronçais les sourcils. Oui ! Mais bien sûr, ce foutu bal ! Avec qui irais-je ? Je me mordis la lèvre. Le fantasme absolu se nommait Whitaker, jamais je ne m’étais lassée des nuits, des heures de trous et autres visites impromptues bien au contraire. Je pouvais également demander à Calvin mais bon, si nous faisions tout pour que notre mariage tombe à l’eau, ce n’était pas pour paraitre publiquement ensemble… Quelques secondes plus tard, je distinguais cette silhouette reconnaissable parmi tant d’autres. J’écrasais mon mégot avec mon talon avant de me retourner vers la porte. Je marquais un petit temps de pose et demandais : « Lust. Si tu n’as personne pour le bal, tu ne penses pas qu’on pourrait y aller ensemble… Pour se marrer ? » …
flash back end.
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Il me restait les quelques marches menant au hall d’entrée à descendre… Mon sourire se changea en petit rire en constatant que mon cavalier était là, à m’attendre mais fidèle à lui-même comme toujours, en train de baver sur chaque décolleté qui passait. Après quelques pas, je me retrouvais face à lui, et lançais, avec un petit sourire : « Il me semble que le temps des festivités est annoncé... N'est-ce pas ? »
Dédicace spéciale à Velvet pour sa participation notée de ceci ♥ « ** »
- InvitéInvité
Re: Generation spent. C'mon baby now, the evening is ours.
Lun 19 Avr 2010 - 23:01
Le bal de printemps ; une ineptie particulière qui ne servait d'argument aux jeunes gens que de former un couple pour la nuit, et au mieux pour quelques semaines. Flirts, valses, et beaux costumes étaient donc de rigueur, et comme il fallait s'y attendre, les demoiselles les premières s'enthousiasmaient avec panache de cet événement qu'elles aspiraient à être comme éperdument romantique : après tout le printemps n'était-il pas synonyme de la naissance des fleurs nouvelles et de leur parfum enchanteur, du bourdonnement mielleux des abeilles et des coeurs en émoi amoureux ? Pour les jeunes hommes néanmoins, le tableau était bien moins idyllique et bien plus terre à terre : le printemps était l'époque où les demoiselles raccourcissaient leurs tissus et dévoilaient leurs jambes, ni plus ni moins. Malheureusement pour ces messieurs, le bal faisait cette année place à l'initiative féminine : il n'y avait plus qu'à espérer ne pas être envahis par des flots de demoiselles au physique ingrat. Car avouons-le, la préoccupation première de ces goujats – encore qu'il était bien bas de généraliser – demeurait de trouver la cavalière parfaite et non accessoirement très agréable à regarder pour se rendre à ce fameux bal. Pour ma part j'avais rejeté déjà par des regards indifférents lors de mes jours les moins lunés, voire par des brefs rires moqueurs et cruels lorsque je me sentais l'âme d'un salaud notoire, les jeunes filles qui ne me plaisaient guère. Ce fut finalement Maxxie qui hérita de mon « oui » amical et amusé, lorsqu'elle me proposa de nous y rendre ensemble pour un peu d'amusement. La belle lufkin avait été longtemps une amante désirable de mes nuits encensées, ses courbes laiteuses et appétissantes avaient demeuré durant une longue période l'attrait favori de mes lèvres, mais depuis plusieurs mois je l'avais reléguée au rang de simple camarade et ancienne conquête éphémère, sans jamais lui annoncer le pourquoi de mon revirement. Durant plus d'un mois, l'on avait cru à une idylle sérieuse entre moi et la belle Ekstasy, ce qui avait pu potentiellement expliquer ma soudaine et étrange chasteté. Ces derniers temps néanmoins, aucune demoiselle venant s'illustrer à mon bras ne venait expliquer mon absence lubrique auprès des moins farouches et des plus voraces : je demeurais mystérieux quant à ma nouvelle et étrange attitude visiblement assagie.
Au final je n'avais pas accepté l'invitation de Maxxie simplement parce que la beauté de la belle était d'un attrait hypnotique ; j'étais également avide, quelque part, de renouer contact avec ma préférée de toutes mes courtisanes. Outre sa silhouette parfaite, sa peau d'opaline tannée à la lumière blanche de la lune, la grâce délicate de son visage pur et son investissement considérable pour l'appel de la chair, j'avais trouvé en la demoiselle une personne des plus intelligentes, loin des habituelles soupirantes superficielles et insipides. Certes je ne prétendais pas avoir hissé Maxxie au rang d'amie – fait très rare lorsqu'il s'agissait de mes amantes – mais j'étais au moins certain d'aller au bal au bras d'une compagne à la fois ravissante et agréable. Ce fut alors vêtu d'un costume sobre de couleur noire mettant ma prestance certaine en valeur, d'une chemise d'un blanc immaculé dont le col légèrement déboutonné arborait une cravate de couleur sombre, que je me dirigeais vers le hall en compagnie de quelques camarades Grymm à la langue bien pendue et au rire éclatant. Ce soir les pronostics étaient lancés, et c'était à qui aurait la plus belle des cavalières à son bras ce soir : je ne doutais pas de la beauté sublimée de Maxxie, et narguais mes camarades avec une condescendance taquine quant à mes propres pronostics. J'allais gagner, bien sûr. C'est ainsi parfumé de mon arrogance légendaire que je rejoignais enfin le hall, mon regard se portant sur des amis, anciennes amantes, mais aussi l'apparât avantageux de certaines demoiselles... jusqu'à ce que mon regard ne vienne fixer un couple inattendu : Cassandra et Tyler, qui dans leur manie de toujours demeurer si proches l'un de l'autre, vinrent m'assurer d'une évidence plus que certaine que ma propre amante, en plus de me prendre pour un imbécile fini en me susurrant qu'elle ne voulait que moi, avait l'audace de venir me narguer en compagnie de son bellâtre. Mon palpitant s'agita d'un soubresaut venimeux, tandis que mes prunelles enflammées et sombres ne se détachèrent pas de leurs silhouettes lointaines, un sourire en coin mauvais se dessinant sur mes lèvres désirables. De prime abord, je pouvais apparaître extérieurement comme l'élève se délectant de la beauté rayonnante de son professeur de sortilèges, je n'étais en vérité qu'un être fulminent de jalousie et de colère, jusqu'à ce que la douce voix de ma cavalière ne me sorte de ma léthargie glaçante.
« Il me semble que le temps des festivités est annoncé... N'est-ce pas ? »
« Il me semble aussi. »
Me retournant avec prestance, je susurrais ma réplique non sans une ironie mordante mais dissimulée, avant de poser un regard charmeur et radouci sur ma divine cavalière qui apaisa mon coeur par sa simple beauté rayonnante. Glissant ma main galante dans la sienne, je la portais à mes lèvres afin d'y déposer un baise-main, mes prunelles venant par la suite glisser vicieusement dans ses rétines brodées d'étoiles. Mon murmure suave se tinta d'une certaine perversité ambiguë alors que je me redressais doucement.
« Maxxie, tu m'obliges à devoir résister à la délicieuse tentation que tu incarnes ce soir. » Une pause, un sourire carnassier et une oeillade joueuse, avant que je ne reprenne d'un souffle rauque et amusé. « Ce n'est pas très fairplay. »
Ainsi dans un ultime sourire charmeur, je l'invitais à attraper mon bras d'un geste galant et d'un regard complice et assuré, nous dirigeant enfin vers la grande salle déjà bercée par les temps d'une valse. Me promettant de faire passer une douce soirée à ma divine cavalière, je l'invitais sur la piste de danse sans hésitation aucune : ce fut avec assurance que je posais mes mains audacieuses sur ses hanches fines et délicates, me penchant à son oreille dans un jeu de séduction, laissant mon souffle glisser sur sa peau alors frissonnante.
« Je ne doute pas que tu sois aussi bonne danseuse que tu as été bonne amante dans mes draps. »
Au final je n'avais pas accepté l'invitation de Maxxie simplement parce que la beauté de la belle était d'un attrait hypnotique ; j'étais également avide, quelque part, de renouer contact avec ma préférée de toutes mes courtisanes. Outre sa silhouette parfaite, sa peau d'opaline tannée à la lumière blanche de la lune, la grâce délicate de son visage pur et son investissement considérable pour l'appel de la chair, j'avais trouvé en la demoiselle une personne des plus intelligentes, loin des habituelles soupirantes superficielles et insipides. Certes je ne prétendais pas avoir hissé Maxxie au rang d'amie – fait très rare lorsqu'il s'agissait de mes amantes – mais j'étais au moins certain d'aller au bal au bras d'une compagne à la fois ravissante et agréable. Ce fut alors vêtu d'un costume sobre de couleur noire mettant ma prestance certaine en valeur, d'une chemise d'un blanc immaculé dont le col légèrement déboutonné arborait une cravate de couleur sombre, que je me dirigeais vers le hall en compagnie de quelques camarades Grymm à la langue bien pendue et au rire éclatant. Ce soir les pronostics étaient lancés, et c'était à qui aurait la plus belle des cavalières à son bras ce soir : je ne doutais pas de la beauté sublimée de Maxxie, et narguais mes camarades avec une condescendance taquine quant à mes propres pronostics. J'allais gagner, bien sûr. C'est ainsi parfumé de mon arrogance légendaire que je rejoignais enfin le hall, mon regard se portant sur des amis, anciennes amantes, mais aussi l'apparât avantageux de certaines demoiselles... jusqu'à ce que mon regard ne vienne fixer un couple inattendu : Cassandra et Tyler, qui dans leur manie de toujours demeurer si proches l'un de l'autre, vinrent m'assurer d'une évidence plus que certaine que ma propre amante, en plus de me prendre pour un imbécile fini en me susurrant qu'elle ne voulait que moi, avait l'audace de venir me narguer en compagnie de son bellâtre. Mon palpitant s'agita d'un soubresaut venimeux, tandis que mes prunelles enflammées et sombres ne se détachèrent pas de leurs silhouettes lointaines, un sourire en coin mauvais se dessinant sur mes lèvres désirables. De prime abord, je pouvais apparaître extérieurement comme l'élève se délectant de la beauté rayonnante de son professeur de sortilèges, je n'étais en vérité qu'un être fulminent de jalousie et de colère, jusqu'à ce que la douce voix de ma cavalière ne me sorte de ma léthargie glaçante.
« Il me semble que le temps des festivités est annoncé... N'est-ce pas ? »
« Il me semble aussi. »
Me retournant avec prestance, je susurrais ma réplique non sans une ironie mordante mais dissimulée, avant de poser un regard charmeur et radouci sur ma divine cavalière qui apaisa mon coeur par sa simple beauté rayonnante. Glissant ma main galante dans la sienne, je la portais à mes lèvres afin d'y déposer un baise-main, mes prunelles venant par la suite glisser vicieusement dans ses rétines brodées d'étoiles. Mon murmure suave se tinta d'une certaine perversité ambiguë alors que je me redressais doucement.
« Maxxie, tu m'obliges à devoir résister à la délicieuse tentation que tu incarnes ce soir. » Une pause, un sourire carnassier et une oeillade joueuse, avant que je ne reprenne d'un souffle rauque et amusé. « Ce n'est pas très fairplay. »
Ainsi dans un ultime sourire charmeur, je l'invitais à attraper mon bras d'un geste galant et d'un regard complice et assuré, nous dirigeant enfin vers la grande salle déjà bercée par les temps d'une valse. Me promettant de faire passer une douce soirée à ma divine cavalière, je l'invitais sur la piste de danse sans hésitation aucune : ce fut avec assurance que je posais mes mains audacieuses sur ses hanches fines et délicates, me penchant à son oreille dans un jeu de séduction, laissant mon souffle glisser sur sa peau alors frissonnante.
« Je ne doute pas que tu sois aussi bonne danseuse que tu as été bonne amante dans mes draps. »
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