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whatever happend to those lights | ft. Kathleen
Sam 12 Mar 2022 - 16:05
Cigarette fumante embrumant le ciel nuageux, les braises s’éteignent inexorablement dans le cendrier, cylindre porté à l’abandon par un regard porté vers un livre niché contre mes genoux, griffonnant çà-et-là quelques notes, faisant périodiquement rouler le stylo plume entre mes doigts entre deux taffes, confortablement installée sur un rebord de fenêtre rafraîchis par les brises hivernales.
Coup d’œil furtif à mon téléphone, pour passer au morceau suivant et constater l’heure, un léger soupire s’emparait de moi en constatant avec dépit que le temps fil un peu trop vite. Si le retard dans la liste interminable de choses à faire n’est pas encore là, l’horloge imposait une inexorable pression. Travaux pratiques à préparer… Cours remis au propre… Et… Portant les yeux au soleil levant en finissant tranquillement ma cigarette, je l’écrasais en douceur pour recapuchonner mon stylo et rédiger mon message.
« Hello Kath’ ! J’espère que tu vas bien ; on est ensemble pour le TP de la semaine prochaine, j’ai avancé un peu sur les recherches de mon côté, tu veux passer ce soir pour la mise en commun ? Je t’envois mon adresse, passe quand tu peux, j’offre le repas ! :) »
Reposant en douceur mon téléphone, je laissais mon minois miroiter vers le ciel, quelques instants avant de me redresser. Ca y est, la journée s’emballe : les courses, gérer les comptes, réviser, ouvrir pour midi… L’avantage de ne pas avoir le temps de s’ennuyer.
Les journées de week-end sont toujours plus éprouvantes que celles de semaines, mais la fatigue physique à quelque chose de satisfaisant en un sens. Je n’avais même pas pris le temps de jeter un œil à mon téléphone en attente d’une réponse, je m’étais contentée de prendre le soin de rédiger une petite pancarte pour annoncer une fermeture exceptionnelle ce soir. Les dernières recettes ont été suffisamment fructueuses pour que je me le permette et j’avais à cœur de reprendre un minimum d’avance dans la montagne de travail qui m’attendais si je voulais garder des résultats correspondant à mes attentes.
Alors que l’heure tournait, je prenais enfin le temps d’apprécier une once de temps libre. Emmitouflée dans un plaid, le café fumant se mêlant à la fumée d’une énième cigarette dans la journée, sur le minuscule balcon de l’appartement à l’étage de mon petit restaurant, profitant du couché de soleil, l’un de mes chats installé sur mes cuisses et avec le sentiment de l’effort accomplis, je prenais enfin le temps à nouveau de jeter un œil à mon téléphone.
Coup d’œil furtif à mon téléphone, pour passer au morceau suivant et constater l’heure, un léger soupire s’emparait de moi en constatant avec dépit que le temps fil un peu trop vite. Si le retard dans la liste interminable de choses à faire n’est pas encore là, l’horloge imposait une inexorable pression. Travaux pratiques à préparer… Cours remis au propre… Et… Portant les yeux au soleil levant en finissant tranquillement ma cigarette, je l’écrasais en douceur pour recapuchonner mon stylo et rédiger mon message.
« Hello Kath’ ! J’espère que tu vas bien ; on est ensemble pour le TP de la semaine prochaine, j’ai avancé un peu sur les recherches de mon côté, tu veux passer ce soir pour la mise en commun ? Je t’envois mon adresse, passe quand tu peux, j’offre le repas ! :) »
Reposant en douceur mon téléphone, je laissais mon minois miroiter vers le ciel, quelques instants avant de me redresser. Ca y est, la journée s’emballe : les courses, gérer les comptes, réviser, ouvrir pour midi… L’avantage de ne pas avoir le temps de s’ennuyer.
Les journées de week-end sont toujours plus éprouvantes que celles de semaines, mais la fatigue physique à quelque chose de satisfaisant en un sens. Je n’avais même pas pris le temps de jeter un œil à mon téléphone en attente d’une réponse, je m’étais contentée de prendre le soin de rédiger une petite pancarte pour annoncer une fermeture exceptionnelle ce soir. Les dernières recettes ont été suffisamment fructueuses pour que je me le permette et j’avais à cœur de reprendre un minimum d’avance dans la montagne de travail qui m’attendais si je voulais garder des résultats correspondant à mes attentes.
Alors que l’heure tournait, je prenais enfin le temps d’apprécier une once de temps libre. Emmitouflée dans un plaid, le café fumant se mêlant à la fumée d’une énième cigarette dans la journée, sur le minuscule balcon de l’appartement à l’étage de mon petit restaurant, profitant du couché de soleil, l’un de mes chats installé sur mes cuisses et avec le sentiment de l’effort accomplis, je prenais enfin le temps à nouveau de jeter un œil à mon téléphone.
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