- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Jeu 8 Déc 2022 - 11:07
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Eliott, peux-tu m’écouter une seconde !
Tu relèves la tête, alors que tu entends l’agacement de ta mère adoptive. Un agacement que, il faut bien le reconnaitre, tu aimes alimenter par ce qu’elle de la non-écoute. Mais ce n’en est pas, puisque depuis le début, tu la nies simplement, concentré sur le plateau d’échecs devant toi.
Je t’écoute.
Est-ce que tu sais où est ton épouse ?
C’est donc ça que tu veux savoir. Où est Lys…
Eliott Secundus Blackthorn, vas-tu me répondre à la fin !
Elle est partie voir ses amies, Sixtine et l’autre De Launay.
Et Tobias est avec elle ?!
Non elle l’a laissé dormir dans la chambre à coté.
Mais enfin, on ne laisse pas un enfant de cet age seul ! Vous êtes vraiment des inconscients ! déclara-t-elle avant de se rendre vers la chambre. Toi, tu restais calme, portant à tes lèvres la tasse de chocolat chaud qui étais posé juste à coté, et revint ensuite à la réflexion de ce que pourrait être ton prochain coup contre toi-même. Mais cet intermède tu le savais n’allait pas durer. A peine trois… deux… un…
SECUNDUS ! Il est pas là ! Elle était revenue, telle une furie. Et tu gageais qu’elle avait compris mais pourquoi se priver d’insister. Bien sur, puisque le but était aussi de le présenter à @"Grace de Launay" . Ca aurait été complétement idiot de partir sans.
Peux-tu dans ce cas me dire quand elle compte rentrer ?
Quand elle aura finie… A ta décharge ce coup-ci, tu n’étais pas devin. Sauf peut-être pour prédire qu’il n’en faudrait pas plus à ta mère pour sortir de la pièce en rage, ce qu’elle fit avant même que tu ne puisses ajouter le moindre pari, mais pas sans un sourire satisfait naissant sur ton visage. Ces folles discussions avec Claudia, il n’y avait pas à dire, ça t’avait manqué. Cruellement.
Aaaah, je sais… Cavalier en E5. Et bien voila. Echec aux Noirs. déclaras-tu, t’adossant à ton fauteuil pour savourer une nouvelle gorgée de ton chocolat.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Jeu 8 Déc 2022 - 15:17
Depuis son plus jeune âge, Cataleya avait toujours voué une admiration sans nom pour les fêtes de fin d'années. Le cocon anxiogène qu'elles tissaient autour d'elles n'était jusqu'alors jamais parvenu à étrangler son enthousiasme et, si Claudia Blackthorn mettait un point d'honneur à ce que tout soit parfait, force était d'admettre que sa plus jeune fille se coulait intuitivement dans ce même moule. S'insurgeant presque dès lorsque que l'on osait déplacer quoique ce soit sur ce chemin de table qu'elle prenait plaisir à confectionner à chaque nouvelle année, aux couleurs d'un thème qui se répercutait inexorablement sur chacun des murs du manoir. Rien d'extravagant, bien loin des sapins criard et dénué d'harmonie qu'on pouvait croiser au détour des fenêtres voisines, non, on parlait ici d'Art véritable. De suspension gracile et éthéré venu tendrement valser au dessus de cette table trop longue, de verre de cristal finement gravé, bougie disséminé harmonieusement ci et là, comme pour insuffler ne serait-ce qu'un peu de chaleur dans le froid manoir Blackthorn et, surtout, d'un repas qu'elle supervisait désormais de loin, de peur de déclencher un feu dès lors qu'on soufflerait à son oreille le moindre retard. En toute définitive, les préparatifs de ces fêtes de fins d'années demeurait le plus beau joyaux venu sertir sa couronne annuelle. Un ultime challenge, qu'elle relèverait d'une main de maître et qui, comme à son habitude, satisferait père et mère sans grand mal.
L'ambiance serait exécrable, lié d'un silence aussi oppressant que terrible, mais cela ne tenait en rien de son ressort ; son travail consistait à sublimer le manoir, et jamais elle ne l'avait autant fait comprendre qu'en ce décembre 2022 car, si l'habitude lui prêtait tout de même des amorce de conversation pour assurer une fête plus ou moins réussit, jamais elle n'avait été aussi glaciale qu'en cette année ci.
Les deux mains sagement nouées devant une robe noire venue accentuer le diaphane de sa peau, Quarta dominait du haut des escaliers chacun des allés et venus que lui soufflait le vent froid de décembre et, sans doute aurait-elle pu se faire véritablement hostile si la présence de sa mère dans son dos ne lui avait pas glissé ce « soit sage » venu pleinement museler le chaos émotionnel qui la tenait. Intuitivement, elle avait relevé le menton pour croiser son regard mais n'avait soufflé mot, comprenant sans peine qu'il ne s'agissait là pas d'un conseil mais d'un ordre véritable. Et en effet, elle ne pouvait se montrer aussi odieuse qu'à l'habitude en présence d'une supposé famille étendue. Les Drummonds seraient de passage, accompagné de leur désormais beau-fils -Maximilien- , Eliott de retour avec Lys et leur fils, et il se faisait évident que plus d'un partenaire commercial Blackthorn pénétreraient leur terres saintes durant le mois. Soit sage, Cat. Tu ne pouvais décemment pas mordre tout ce qui osait respirer dans l'enceinte de ton manoir.
Et pourtant, ni le sourire de Prima, ni le regard de Nullus n'était parvenu à délier son pas, et encore moins les mots des autres. Elle avait soutenu le regard de Kaiden jusqu'à ce qu'il détourne le sien, et seul un sourire factice, en tout point égal à celui de sa mère, flottait sur ses lèvres. Vague témoin d'une bienséance à laquelle elle s'était soumise, là où pourtant son regard s'aiguisait plus encore sur tout ce qui osait s'approcher ne serait-ce qu'un peu trop d'elle. Outrepasser une limite pourtant bien définit par des escaliers qu'elle daignait à peine descendre.
Elle s'était pourtant adoucie lorsque la charmante Lys lui avait présenté Tobias, peut être consciente du fait que les enfants avait toujours été la pire faiblesse de Cataleya, celle qui soufflait ses élans les plus féroce pour la coucher, trop douce, quelques seconde après. Touchée, coulée, si Cataleya n'osa pas effleurer l'enfant, une étincelle nouvelle s'était allumée en elle et, irrépressiblement, elle avait assidûment veillé mère et fils du haut de son promontoire jusqu'à leur départ en compagnie de Juliet.
Le silence ainsi retombé, Quarta avait reprit la route de ses occupations, rodant presque obsessionnellement dans l'enceinte du manoir pour redresser tout ce qui n'allait pas, réagencer les bouquets fleurissant à chacune des fenêtres, chassant du regard les elfes du maison qui traînait sur son passage pour, enfin, rejoindre un couloir qu'elle vit obstrué par Claudia Blackthorn, le chignon presque défait par la fureur qui liait ses mains. Elle pestait, et si ce constat n'arracha qu'un vague mouvement de recule à sa fille pour lui libérer le passage, force fut d'admettre qu'il ne fallait pas être devin pour saisir l'objet qui excitait ses pire sens de harpie ; Il tenait en deux syllabe. E-liott.
Ce constat pourtant évident arracha un bref soupire aux lèvres de Quarta qui reprit sa route, s'efforçant de ne pas jeter le moindre regard à la pièce ou trônait son ainé. Plus mue d'un principe déraisonnable que dénuée d'intérêt, pourtant. Au contraire. Ça la démangeait terriblement de connaître les tenants et aboutissement d'une discussion qui avait poussé au repli la grande Claudia Blackthorn alors, presque malgré elle, son pas se stoppe non loin de cette porte et, si Cataleya s'efforce de reprendre la route, s'enferme un instant dans sa chambre pour se saisir de son ouvrage de médicomagie appliquée, force est d'admettre qu'elle en ressort presque aussitôt et finit par s'adosser dans l'embrasure de la porte menant à son aîné. Un sourire à peine perceptible niché au coin de ses lèvres.
« A peine de retour et la voici déjà furibonde, je n'imagine pas l'état de maman si tu te décidais à revenir, Scar. ».
L'ouvrage plaqué contre sa poitrine, ses longues ondulation de feu disciplinée en une queue de chevale haute, Cataleya le contemple longuement. Prise d'une infime hésitation à le rejoindre ou demeurer là, parfaitement reposée contre le pas de sa porte. Aussi, son regard usé se perd un instant sur le plateau d'échec, comme pour retracer le cours d'une partie dont elle ne sait rien, à défaut de se décider entre partir et rester. Et, tout doucement, son visage se penche à peine sur le côté. Témoin bavard d'une réflexion toute singulière qui la pousserait presque à prendre place face à son frère et déplacer quelques pièces. « Vous avez fait bon voyage ? ». Ose t'elle enfin, étirant discrètement ses bras devant elle.
L'ambiance serait exécrable, lié d'un silence aussi oppressant que terrible, mais cela ne tenait en rien de son ressort ; son travail consistait à sublimer le manoir, et jamais elle ne l'avait autant fait comprendre qu'en ce décembre 2022 car, si l'habitude lui prêtait tout de même des amorce de conversation pour assurer une fête plus ou moins réussit, jamais elle n'avait été aussi glaciale qu'en cette année ci.
Les deux mains sagement nouées devant une robe noire venue accentuer le diaphane de sa peau, Quarta dominait du haut des escaliers chacun des allés et venus que lui soufflait le vent froid de décembre et, sans doute aurait-elle pu se faire véritablement hostile si la présence de sa mère dans son dos ne lui avait pas glissé ce « soit sage » venu pleinement museler le chaos émotionnel qui la tenait. Intuitivement, elle avait relevé le menton pour croiser son regard mais n'avait soufflé mot, comprenant sans peine qu'il ne s'agissait là pas d'un conseil mais d'un ordre véritable. Et en effet, elle ne pouvait se montrer aussi odieuse qu'à l'habitude en présence d'une supposé famille étendue. Les Drummonds seraient de passage, accompagné de leur désormais beau-fils -Maximilien- , Eliott de retour avec Lys et leur fils, et il se faisait évident que plus d'un partenaire commercial Blackthorn pénétreraient leur terres saintes durant le mois. Soit sage, Cat. Tu ne pouvais décemment pas mordre tout ce qui osait respirer dans l'enceinte de ton manoir.
Et pourtant, ni le sourire de Prima, ni le regard de Nullus n'était parvenu à délier son pas, et encore moins les mots des autres. Elle avait soutenu le regard de Kaiden jusqu'à ce qu'il détourne le sien, et seul un sourire factice, en tout point égal à celui de sa mère, flottait sur ses lèvres. Vague témoin d'une bienséance à laquelle elle s'était soumise, là où pourtant son regard s'aiguisait plus encore sur tout ce qui osait s'approcher ne serait-ce qu'un peu trop d'elle. Outrepasser une limite pourtant bien définit par des escaliers qu'elle daignait à peine descendre.
Elle s'était pourtant adoucie lorsque la charmante Lys lui avait présenté Tobias, peut être consciente du fait que les enfants avait toujours été la pire faiblesse de Cataleya, celle qui soufflait ses élans les plus féroce pour la coucher, trop douce, quelques seconde après. Touchée, coulée, si Cataleya n'osa pas effleurer l'enfant, une étincelle nouvelle s'était allumée en elle et, irrépressiblement, elle avait assidûment veillé mère et fils du haut de son promontoire jusqu'à leur départ en compagnie de Juliet.
Le silence ainsi retombé, Quarta avait reprit la route de ses occupations, rodant presque obsessionnellement dans l'enceinte du manoir pour redresser tout ce qui n'allait pas, réagencer les bouquets fleurissant à chacune des fenêtres, chassant du regard les elfes du maison qui traînait sur son passage pour, enfin, rejoindre un couloir qu'elle vit obstrué par Claudia Blackthorn, le chignon presque défait par la fureur qui liait ses mains. Elle pestait, et si ce constat n'arracha qu'un vague mouvement de recule à sa fille pour lui libérer le passage, force fut d'admettre qu'il ne fallait pas être devin pour saisir l'objet qui excitait ses pire sens de harpie ; Il tenait en deux syllabe. E-liott.
Ce constat pourtant évident arracha un bref soupire aux lèvres de Quarta qui reprit sa route, s'efforçant de ne pas jeter le moindre regard à la pièce ou trônait son ainé. Plus mue d'un principe déraisonnable que dénuée d'intérêt, pourtant. Au contraire. Ça la démangeait terriblement de connaître les tenants et aboutissement d'une discussion qui avait poussé au repli la grande Claudia Blackthorn alors, presque malgré elle, son pas se stoppe non loin de cette porte et, si Cataleya s'efforce de reprendre la route, s'enferme un instant dans sa chambre pour se saisir de son ouvrage de médicomagie appliquée, force est d'admettre qu'elle en ressort presque aussitôt et finit par s'adosser dans l'embrasure de la porte menant à son aîné. Un sourire à peine perceptible niché au coin de ses lèvres.
« A peine de retour et la voici déjà furibonde, je n'imagine pas l'état de maman si tu te décidais à revenir, Scar. ».
L'ouvrage plaqué contre sa poitrine, ses longues ondulation de feu disciplinée en une queue de chevale haute, Cataleya le contemple longuement. Prise d'une infime hésitation à le rejoindre ou demeurer là, parfaitement reposée contre le pas de sa porte. Aussi, son regard usé se perd un instant sur le plateau d'échec, comme pour retracer le cours d'une partie dont elle ne sait rien, à défaut de se décider entre partir et rester. Et, tout doucement, son visage se penche à peine sur le côté. Témoin bavard d'une réflexion toute singulière qui la pousserait presque à prendre place face à son frère et déplacer quelques pièces. « Vous avez fait bon voyage ? ». Ose t'elle enfin, étirant discrètement ses bras devant elle.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Jeu 8 Déc 2022 - 21:40
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Une deuxième paire de talons qui n'attire pas ton regard alors qu'elle passe dans le couloir. Pourquoi tu regarderais ? Pourquoi tu porterais attention quand tu sais pertinement que l'être qui t'es cher et qui est susceptible de porter des talons est partie depuis ce matin et sans ? Non, tu préfères actuellement étudier ce plateau, cette configuration d'échec pour sortir de Roi Noir de son impasse.
Jusqu'à ce qu'elle revienne perturber ton calme et le silence de la pièce. Tu ne relèves cependant pas immédiatement le regard, le visage encore cacher à moitié par ta tasse. Et la déposant, tu finis par répondre d'un ton si platonique : Le voyage était aussi bien que ton état. Tu fais vraiment peine à voir Microbe. Petite pique personnelle. Peut-être. Mais depuis ton départ, Kiran t'avait prévenu que cette chère Quarta était de celle qui cherchait le plus à déterrer les fantomes du passé. Et ça, ça pouvait t'énerver. Ne pouvait-elle pas se contenter d'aller déterrer un os ?
La tasse vide se pose sur la petite table proche de ton fauteuil alors que tu daignes enfin la regarder, esquissant un sourire tout de même, histoire de détendre l'atmosphère. Rassure toi, je ne compte pas revenir. La vie au Danemark est... intéressante. Et loin de cette fichue tour, loin de ces problèmes incessants, loin de cette espèce de morte-vivante qui représentait comme tu l'avais toujours dit un vrai problème.
Ta main se lève finalement, et tu l'invites un instant à venir s'asseoir. Allez Quarta... On va pas s'battre encore une fois. Viens t'asseoir. Raconte moi, qu'est-ce que j'ai manqué ? Et comment tu vas toi ? Mal ? Rassure toi, ca se voit. C'est le pourquoi qui m'intéresse finalement ? Parce qu'à force, tu lui donne pas deux semaines pour avoir l'apparence d'un cadavéreux. Et il s'agissait de Quarta. Celle-là même qui avait été demoiselle d'honneur à ton mariage. Celle-là même qui était la marraine du petit Tobias. Tu ne pouvais donc pas l'accepter.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Ven 9 Déc 2022 - 0:45
« Tu fais vraiment peine à voir Microbe. » Le sourire s'étire doucement et, machinalement, le regard se tourne un peu vers le ciel. Eliott n'est pas le premier à relever ce point et ne sera pas le dernier du séjour. Cela fait des années qu'on la couvre de petit mot, que l'on marche sur des œufs, et le regard emplit de pitié de leur fratrie l'a déjà tant insulté qu'elle peut aujourd’hui glisser entre les flèches sans grand mal. L'originalité du jour, pourtant, « microbe ». Et Merlin que cela lui fait un bien fou. L'instinct aurait aimé répondre un « face de rat » par pur principe, mais la jeune femme demeura là, dans l'embrasure de la porte, quelque peu satisfaite de voir qu'Eliott ne s'abaissait pas à des mots trop doux, répugnants, pour tenter d'amadouer sa plus jeune sœur. Au contraire. C'était tombé là, comme un simple constat, mue d'un désintérêt quasis total qui n'enfonça Quarta qu'un peu plus dans son discret sourire.
« - N'insulte pas mes allures de mage ayant réchappé à la mort, je travaille dessus depuis deux ans. » Elle fait mine de s'indigner, s'évertuant tant bien que mal à froncer ses sourcils sans pour autant tenir la pose. « Grâce à elles, la moitié de la faculté pense que je suis une adepte de magie noire et plus personne n'ose m'approcher, et encore moins m'embêter. Et tu n'as aucune idée de la satisfaction que je tire des regards horrifié fuyant mes talons aiguilles. » Elle surjoue un peu, il est vrai, mais dédramatise la situation du mieux qu'elle le peu. Son regard se tourne néanmoins en direction du couloir comme pour guetter l'approche d'une Claudia furibonde ou d'un frère ou d'une sœur trop curieux.
« Rassure toi, je ne compte pas revenir. » Ca, par contre, ça fait mal. Et si Cataleya ne détourne en rien le regard, consciente que cela trahirait la faiblesse venu empoigner son cœur, force est d'admettre qu'elle en souffre un peu. Elle devrait pourtant se réjouir de le savoir épanouis par delà les mers, dans un foyer aimant et parfait en tout point et pourtant, trop égoïste sans doute, elle prenait cette vie nouée hors du domaine familiale comme une attaque personnelle. Un abandon pur et dur, identique à celui qui avait conduit chaque membre de leur fratrie à déserter le nid familial.
Il lui faudrait pourtant, à elle aussi, se résoudre à voler de ses propres ailes n'est-ce pas ? Loin de tout, seule.
La main se tend doucement vers elle et, si l'hésitation se fait franche et palpable, c'est après de trop longue seconde que Cataleya daigne quitter encadrement de porte et pose son manuel de médicomagie non loin de la tasse de son frère. « On va pas s'battre encore une fois. » « Mais tu es le seul qui ai de la répartie ici... » Lui glisse t'elle tout bas, la moue presque boudeuse en passant derrière sa tignasse brune. Ce n'était pas entièrement faux ; ses disputes avec James et Juliet étaient mornes et plates, indigne du moindre intérêt en dehors de leur vertus cathartiques, mais force était d'admettre que si la rousse rebondissait sans mal sur les mots de son frère, c'était pour occulter ce qu'elle sentait pourtant venir à plein nez. Des nouvelles, ou plutôt des explications.
« -Qu'est-ce que tu as manqué... ? » A peut près tout, Scar. Elle laisse sa phrase en suspension, s’installant sans bruit sur un fauteuil un peu plus loin. Le regard désespérément accroché à ce Roi mit en échec, nouant sans mal un parallèle entre cette pièce et son propre cas, Cataleya joue machinalement avec les perles qui recouvre ses poignets brûlés. Elle hésite un peu, se complaît dans un silence presque mortifère avant de s'efforcer de sourire. Allez Firefly ! D'un mouvement gracile, elle dénoue sa chevelure en une cascade de feu et fait mine d'en défaire les nœuds du bout des doigts.
« Mes fiançailles étant officiellement rompu, je négocie avec le clan Bonnamy des biens et terres en France. Charles Leroy est un être abject qui semble oublier que le roux sied seulement au plus grande sorcière, aussi je me suis jurée de le mettre à genoux ; sa descendance est faible, seul le sang Blackthorn pourra réinjecter dans son lignage déchue un peu de noblesse. Redresser la barre de ce navire avant le naufrage.» Si le ton se veut léger, force est d'admettre que le regard s'assombrit à l’énoncé du patriarche Leroy qu'elle méprise autant qu'elle abhorre depuis ses maigres commentaires sur sa sacro-sainte capillarité de feu. Il rêvait d'une jolie princesse blonde aux yeux bleu ? D'une Juliet numéro deux ? Ne t'inquiète pas l'Homme-rat, Cataleya te pondrait une flopée d'héritier, tous roux. « J'ai postulé à Sainte mangouste pour mes deux prochaines années d'étude, tout se passe bien à St Marie... Je ne suis plus seule à la maison car James est de retour, en soit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
Radieuse en dépit des cernes et de son regard usé, Cataleya jeta un bref regard par la fenêtre, comme pour fuir un constat qui s'imposait avec insolence à son esprit. Non. Tout n'allait pas bien, et prétendre l'inverse était une vaste blague. Eliott était loin d'être stupide, et lui tendre un tel discours tenait presque de l'insulte alors, après un long soupire, la jeune femme reprit.
« J'ose espérer que tu l'aura noté parce que je m'applique à faire de chaque instant une ode à ça, mais je suis en guerre ouverte avec la quasis totalité de notre fratrie. Et je mène le conflit d'une main de maître ! Je... Fais de nouveau des crise de somnambulisme, je me repose donc peu et il se peut que je sois un peu à cran. Beaucoup, à cran. J'ai envie de mordre tout ce qui bouge, ma magie déraille, et je crois que j'ai accumulé une dette de sommeil considérable. Mais bon, c'est aux cernes prononcées que l'on reconnaît les plus grands génies. J'en déduis donc que dans deux ans, je révolutionnerai le monde médicale. »
Un doux sourire flotte, factice, sur ses lèvres. Elle aimerait lui confier toute les odieuses peurs qui, intrinsèque, fouille et tenaille ses viscère. Lui parler de son animagus défectueux, faute de parvenir à aborder le sujet avec Nullus; lui conter tout bas que toute la colère qu'elle refoule l'horrifie, et que c'est chaque soir durant qu'elle explose par le biais de cette odieuse forme canine. Elle aimerait lui parler des doloris, de l'enfer vécu, seule, ici, du fait qu'elle restait obstinément éveillé, comme hanté par les pleurs de Baby lorsqu'elle ne se changeait pas en chien. Qu'elle faisait tout pour empoisonner cette bête, que...
Le regard un peu vide, Cataleya sembla brusquement se ressaisir et ramena son fauteuil au plus près du jeu d'échec. « Mais je mange de nouveau, si ça peut rassurer ton petit coeur inquiet.» Le ton se fait quelque peu taquin, et c'est rayonnante que la rousse appose finalement son coude sur la table. Cherchant désespérant une faille dans le jeu de son frère pour extirper ce pauvre petit roi.
« - N'insulte pas mes allures de mage ayant réchappé à la mort, je travaille dessus depuis deux ans. » Elle fait mine de s'indigner, s'évertuant tant bien que mal à froncer ses sourcils sans pour autant tenir la pose. « Grâce à elles, la moitié de la faculté pense que je suis une adepte de magie noire et plus personne n'ose m'approcher, et encore moins m'embêter. Et tu n'as aucune idée de la satisfaction que je tire des regards horrifié fuyant mes talons aiguilles. » Elle surjoue un peu, il est vrai, mais dédramatise la situation du mieux qu'elle le peu. Son regard se tourne néanmoins en direction du couloir comme pour guetter l'approche d'une Claudia furibonde ou d'un frère ou d'une sœur trop curieux.
« Rassure toi, je ne compte pas revenir. » Ca, par contre, ça fait mal. Et si Cataleya ne détourne en rien le regard, consciente que cela trahirait la faiblesse venu empoigner son cœur, force est d'admettre qu'elle en souffre un peu. Elle devrait pourtant se réjouir de le savoir épanouis par delà les mers, dans un foyer aimant et parfait en tout point et pourtant, trop égoïste sans doute, elle prenait cette vie nouée hors du domaine familiale comme une attaque personnelle. Un abandon pur et dur, identique à celui qui avait conduit chaque membre de leur fratrie à déserter le nid familial.
Il lui faudrait pourtant, à elle aussi, se résoudre à voler de ses propres ailes n'est-ce pas ? Loin de tout, seule.
La main se tend doucement vers elle et, si l'hésitation se fait franche et palpable, c'est après de trop longue seconde que Cataleya daigne quitter encadrement de porte et pose son manuel de médicomagie non loin de la tasse de son frère. « On va pas s'battre encore une fois. » « Mais tu es le seul qui ai de la répartie ici... » Lui glisse t'elle tout bas, la moue presque boudeuse en passant derrière sa tignasse brune. Ce n'était pas entièrement faux ; ses disputes avec James et Juliet étaient mornes et plates, indigne du moindre intérêt en dehors de leur vertus cathartiques, mais force était d'admettre que si la rousse rebondissait sans mal sur les mots de son frère, c'était pour occulter ce qu'elle sentait pourtant venir à plein nez. Des nouvelles, ou plutôt des explications.
« -Qu'est-ce que tu as manqué... ? » A peut près tout, Scar. Elle laisse sa phrase en suspension, s’installant sans bruit sur un fauteuil un peu plus loin. Le regard désespérément accroché à ce Roi mit en échec, nouant sans mal un parallèle entre cette pièce et son propre cas, Cataleya joue machinalement avec les perles qui recouvre ses poignets brûlés. Elle hésite un peu, se complaît dans un silence presque mortifère avant de s'efforcer de sourire. Allez Firefly ! D'un mouvement gracile, elle dénoue sa chevelure en une cascade de feu et fait mine d'en défaire les nœuds du bout des doigts.
« Mes fiançailles étant officiellement rompu, je négocie avec le clan Bonnamy des biens et terres en France. Charles Leroy est un être abject qui semble oublier que le roux sied seulement au plus grande sorcière, aussi je me suis jurée de le mettre à genoux ; sa descendance est faible, seul le sang Blackthorn pourra réinjecter dans son lignage déchue un peu de noblesse. Redresser la barre de ce navire avant le naufrage.» Si le ton se veut léger, force est d'admettre que le regard s'assombrit à l’énoncé du patriarche Leroy qu'elle méprise autant qu'elle abhorre depuis ses maigres commentaires sur sa sacro-sainte capillarité de feu. Il rêvait d'une jolie princesse blonde aux yeux bleu ? D'une Juliet numéro deux ? Ne t'inquiète pas l'Homme-rat, Cataleya te pondrait une flopée d'héritier, tous roux. « J'ai postulé à Sainte mangouste pour mes deux prochaines années d'étude, tout se passe bien à St Marie... Je ne suis plus seule à la maison car James est de retour, en soit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
Radieuse en dépit des cernes et de son regard usé, Cataleya jeta un bref regard par la fenêtre, comme pour fuir un constat qui s'imposait avec insolence à son esprit. Non. Tout n'allait pas bien, et prétendre l'inverse était une vaste blague. Eliott était loin d'être stupide, et lui tendre un tel discours tenait presque de l'insulte alors, après un long soupire, la jeune femme reprit.
« J'ose espérer que tu l'aura noté parce que je m'applique à faire de chaque instant une ode à ça, mais je suis en guerre ouverte avec la quasis totalité de notre fratrie. Et je mène le conflit d'une main de maître ! Je... Fais de nouveau des crise de somnambulisme, je me repose donc peu et il se peut que je sois un peu à cran. Beaucoup, à cran. J'ai envie de mordre tout ce qui bouge, ma magie déraille, et je crois que j'ai accumulé une dette de sommeil considérable. Mais bon, c'est aux cernes prononcées que l'on reconnaît les plus grands génies. J'en déduis donc que dans deux ans, je révolutionnerai le monde médicale. »
Un doux sourire flotte, factice, sur ses lèvres. Elle aimerait lui confier toute les odieuses peurs qui, intrinsèque, fouille et tenaille ses viscère. Lui parler de son animagus défectueux, faute de parvenir à aborder le sujet avec Nullus; lui conter tout bas que toute la colère qu'elle refoule l'horrifie, et que c'est chaque soir durant qu'elle explose par le biais de cette odieuse forme canine. Elle aimerait lui parler des doloris, de l'enfer vécu, seule, ici, du fait qu'elle restait obstinément éveillé, comme hanté par les pleurs de Baby lorsqu'elle ne se changeait pas en chien. Qu'elle faisait tout pour empoisonner cette bête, que...
Le regard un peu vide, Cataleya sembla brusquement se ressaisir et ramena son fauteuil au plus près du jeu d'échec. « Mais je mange de nouveau, si ça peut rassurer ton petit coeur inquiet.» Le ton se fait quelque peu taquin, et c'est rayonnante que la rousse appose finalement son coude sur la table. Cherchant désespérant une faille dans le jeu de son frère pour extirper ce pauvre petit roi.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Ven 9 Déc 2022 - 8:50
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Le plus incroyable reste que tu en sois fière. Mais tu n'as que l'allure finalement... Tu pensais que j'allais me satisfaire de ta réponse sans broncher. Si tu voulais avoir l'air d'un mage ayant échappé à la mort, brule la moitié de ton visage et reviens m'en parler finalement. Là, tu serais épique. Et nul besoin de fausses rumeurs agencées pendant deux ans pour faire de toi l'une des héritières aux titres des 4 cavaliers de l'apocalypse.
J'étais le seul à avoir de la répartie ? Peut-être. En tout cas, le début d'un rire s'échappa de mes lèvres alors qu'elle disait ça. Un Ah ! bien accentué, moqueur de l'ensemble de la fratrie. J'avais beau en aimer quelques un, surtout deux, il n'en demeurait pas moins que je me reconnaissais dans cette phrase. Moi, j'étais le bagarreur. L'électron semi libre dans la sphère de nos parents. Et chacune de leurs tentatives de me museler s'étaient jusqu'alors retournés contre eux. Je me réjouissais de ces joutes verbales que je pouvais avoir avec notre mère, et du silence méprisant de notre père. Je m'enorgueillissais de la situation, convaincu de maitriser ses tenants et aboutissants. Ne pas nous battre et te ménager sont deux choses différentes, microbe. Rassurée ? Qu'en ai-je à faire ? Peut-être un peu, puisque de tous, tu étais l'une des deux.
Mais avant toute chose, je me renseigne. Comprendra-t-elle un jour que c'est important ? Important de savoir ce qu'il s'est passé, de le comprendre pour pouvoir agir sereinement. C'est ce qui permet cette maitrise. Et je m'interesse alors, je l'écoute attentivement. Elle parle des Bonnamy, qui sont son échappatoire. Appelez-ça Exil si vous voulez, mais je suis la preuve qu'une décision de mauvaise fortune peut devenir avantageuse. N'avaient-ils pas essayé de me contraindre avec une épouse qu'ils avaient choisies ? N'avaient-ils pas tentés de m'espionner grâce à Lys ? Et qu'avait-il obtenu notre père de cet accord, si ce n'est ce que je voulais bien qu'on lui accorde de dire ? Rien. Et ça, à cause des marques sur mon poignet, du serment inviolable qu'avait prononcé ce soir là ma Reine des Dragons, j'en étais persuadé.
James est de retour ? Mon ennui est là. La combinaison des deux, Quarta et Quartus n'a jamais été le meilleur signe pour un avenir calme. Preuve en est de la décision de rompre leur fiançailles. Et ça, pour avoir jouer aux échecs trop souvent avec cet enfoiré de père, j'accorde que je peux le comprendre.
J'arque un sourcil, et la regarde quand elle parle de somnambulisme. Etait-elle sérieuse ? Croyait elle que ça m'impactait de le savoir ? Que j'allais m'apitoyer sur son sort comme cette fichue nuit où elle s'était réfugié chez moi ? Avait elle oublié qu'il n'y a pas de lit à faire dans ma chambre parce que je suis insomniaque ? Mais je la comprenais. Si bien. Moi, j'avais le controle de mon animagus. Mais qu'en savait-elle ? En ces murs, dans notre fratrie et famille, seul Kiran était au courant de ce pouvoir que j'avais acquis. Pourtant, d'en parler, l'envie se faisait sentir en moi d'en prendre la forme, et de ramper à nouveau sur ce terrain qui était le notre. D'effectuer cette ronde silencieuse et parfois mortelle. Finalement, le manoir réveillait toujours chez moi ce qui pouvait y avoir de pire. Lentement, je m'imaginais à nouveau entrer dans la chambre d'Aloysius. Je me sentais enrouler mon corps de lui. Et ensuite le resserer jusqu'à voir l'éclat de la vie s'éteindre dans son regard. Comme cela pourrait être facile.
Mais je la comprenais aussi parce que, lorsque l'envie de mordre vous prend, être agressif est une libération. Ne l'avais-je pas si souvent été ? Combien de fois étais-je revenu les mains ensanglantées ? Combien d'actes moralement répréhensibles avais-je commis ? Elle est là ta faiblesse, Quarta. Tu te contentes d'avoir envie... Je ne m'étais jamais arrêté. Jamais abstenu. Et pourquoi faire ? Déjà à l'orphelinat, quand je protégeais Kiran des plus grands, je n'aurais pas reculé ou hésiter. L'idée même que Claudia déteste cet instant était réjouissant, et suffit d'ailleurs à me convaincre.
Fou en B3. Echec et mat aux blanc. Je me relevais. Pensais-tu vraiment que j'allais te laisser jouer sur une partie d'échecs que j'avais commencé contre moi-même. Je préfère te frustrer un peu plus. Suis-moi. Je pouvais au moins te défouler un peu.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Ven 9 Déc 2022 - 12:21
La fierté, Scar, c'est tout ce qui lui reste.
« Elle est là ta faiblesse, Quarta. Tu te contentes d'avoir envie... » Si jusqu'alors Cataleya rebondissait sans grand mal, son regard s'abaisse cette fois ci un peu, s'aiguisant longuement sur le jeu d'échec devant elle, le menton a peine posé sur sa paume trop blanche. Elle garde désespérément silence, préférant occulter un instant son frère au profit de son jeu. S'extraire d'un échange qu'elle regretterait presque. Si seulement Eliott savait que cela faisait bien longtemps que les barrières avaient cédés, et que, terrible, elle s'était déjà abattu sur Alicia Blackthorn tout crocs dehors. La plus faible de cette génération tant crainte, simplement parce qu'elle avait eu le malheur de l'acculer dans un coin en cherchant à l’extraire d'un somnambulisme agité. Instable. Aloysius lui avait fait ravalé ce sursaut sauvage sans grand mal mais cela n'avait sû étrangler ses pulsions les plus primaires, non. Au contraire, ça les avait attisé plus encore et, prise entre fureur et terreur, elle avait hésité quelques instants à répliquer lorsque, prise entre son regard glacial, elle s'était sentit de nouveau acculée. Sans doute que Claudia avait sentit ce flottement étrange car c'était plus méthodique aujourd'hui qu'elle s'acharnait à lui imposer ces « soit sage » qui la tenait encore un peu en laisse mais l'irritait d'avantage. Soit douce. Tranquille. Gentille. Tout le monde s'acharnait à la tempérer, la brider tant bien que mal, autant au manoir que dans son quotidien pourtant solitaire. Tout le monde lui répétait que cela passerait, que la discussion dénouerait le problème mais force était de constater que plus les mois s’égrenait, et plus la situation empirait.
Enfin. Octobre avait porté avec les premières feuilles des arbres un vent de changement. Une issue offerte par Maximilien Leroy. Alors qui sait, peut être leurs pseudo cours parviendrait-il à contenir le monstre qui grouillait sous sa peau. Cloisonner les dégâts causé dans l'enceinte de sa chambre éviscérée.
« Fou en B3. » Un peu désarçonnée, Cataleya redresse doucement le menton en réalisant qu'Eliott a trouvé un moyen d'extraire son roi et, si un froncement significatif pèse sur ses sourcils, ultime témoin de d'une frustration pas même formulée, c'est désormais perplexe qu'elle l'observe lorsqu'il se décide à se redresser. Le suivre ? Elle laisse un bref souffle lui échapper, presque railleur. Il faisait froid, elle venait de poser ses fesses, s'il voulait qu'elle suive son pas pas même poli, il faudrait la traîner par le pied.
Mais elle l'en sait capable, et est quasis certaine qu'il soit déjà parvenu durant leur jeune année à la traîner jusque dans cette salle de musique qu'elle haïssait en tout point lorsque Nullus était réquisitionné ailleurs. Alors, grand seigneur, elle se redresse. Pas parce qu'elle craint l'humiliation d'être jeté sur son épaule ou trainé par des poignets mis à mal par les sortilèges d'entrave, mais bel et bien parce qu'elle l'avait choisit. Plus ou moins du moins.
« - Je te hais si fort Secundus... »
Parce qu'il avait cette odieuse faculté de la ramener à lui en tout temps, toute situation. Une aisance toute singulière pour la convaincre lorsque la fierté se faisait trop grande, le coeur grincheux, et les principes inflexibles. Morgane ! Qu'elle pouvait le détester lorsque, tenu par ce simple "suis moi." elle finissait par se redresser dans un soupire emprunt de dramatisme. Alors, les bras croisé si fort sur son ventre qu'elle aurait pu en vomir, elle lui emboite le pas. Le laisse filer quelque mètre devant elle mais ne quitte en rien son ombre, réalisant sans peine la destination choisis.
« - Tu cherches a rompre son coeur, en fait. » Ose t'elle doucement, évoquant à peine une mère qui l'avait toujours tenu loin des terrains de quidditch sous prétexte qu'une fille de bonne famille faisait de la danse classique et ne jouait pas avec des cognards. « Elle va virer folle... »
Pour autant, si elle imaginait sans peine les traits maternels se déformer sous l'horreur et la collère, elle se rapproche un peu Quarta, effleurant à peine le bras d'Eliott, volonté avorté de le retenir. « Et tu es conscient que je tiens à peine sur un balais, n'est-ce pas ? » Parce qu'il était évident que si elle devait un jour fendre les cieux, c'était sur le dos d'un noir des Hébrides. Pas sur un balais.
« Elle est là ta faiblesse, Quarta. Tu te contentes d'avoir envie... » Si jusqu'alors Cataleya rebondissait sans grand mal, son regard s'abaisse cette fois ci un peu, s'aiguisant longuement sur le jeu d'échec devant elle, le menton a peine posé sur sa paume trop blanche. Elle garde désespérément silence, préférant occulter un instant son frère au profit de son jeu. S'extraire d'un échange qu'elle regretterait presque. Si seulement Eliott savait que cela faisait bien longtemps que les barrières avaient cédés, et que, terrible, elle s'était déjà abattu sur Alicia Blackthorn tout crocs dehors. La plus faible de cette génération tant crainte, simplement parce qu'elle avait eu le malheur de l'acculer dans un coin en cherchant à l’extraire d'un somnambulisme agité. Instable. Aloysius lui avait fait ravalé ce sursaut sauvage sans grand mal mais cela n'avait sû étrangler ses pulsions les plus primaires, non. Au contraire, ça les avait attisé plus encore et, prise entre fureur et terreur, elle avait hésité quelques instants à répliquer lorsque, prise entre son regard glacial, elle s'était sentit de nouveau acculée. Sans doute que Claudia avait sentit ce flottement étrange car c'était plus méthodique aujourd'hui qu'elle s'acharnait à lui imposer ces « soit sage » qui la tenait encore un peu en laisse mais l'irritait d'avantage. Soit douce. Tranquille. Gentille. Tout le monde s'acharnait à la tempérer, la brider tant bien que mal, autant au manoir que dans son quotidien pourtant solitaire. Tout le monde lui répétait que cela passerait, que la discussion dénouerait le problème mais force était de constater que plus les mois s’égrenait, et plus la situation empirait.
Enfin. Octobre avait porté avec les premières feuilles des arbres un vent de changement. Une issue offerte par Maximilien Leroy. Alors qui sait, peut être leurs pseudo cours parviendrait-il à contenir le monstre qui grouillait sous sa peau. Cloisonner les dégâts causé dans l'enceinte de sa chambre éviscérée.
« Fou en B3. » Un peu désarçonnée, Cataleya redresse doucement le menton en réalisant qu'Eliott a trouvé un moyen d'extraire son roi et, si un froncement significatif pèse sur ses sourcils, ultime témoin de d'une frustration pas même formulée, c'est désormais perplexe qu'elle l'observe lorsqu'il se décide à se redresser. Le suivre ? Elle laisse un bref souffle lui échapper, presque railleur. Il faisait froid, elle venait de poser ses fesses, s'il voulait qu'elle suive son pas pas même poli, il faudrait la traîner par le pied.
Mais elle l'en sait capable, et est quasis certaine qu'il soit déjà parvenu durant leur jeune année à la traîner jusque dans cette salle de musique qu'elle haïssait en tout point lorsque Nullus était réquisitionné ailleurs. Alors, grand seigneur, elle se redresse. Pas parce qu'elle craint l'humiliation d'être jeté sur son épaule ou trainé par des poignets mis à mal par les sortilèges d'entrave, mais bel et bien parce qu'elle l'avait choisit. Plus ou moins du moins.
« - Je te hais si fort Secundus... »
Parce qu'il avait cette odieuse faculté de la ramener à lui en tout temps, toute situation. Une aisance toute singulière pour la convaincre lorsque la fierté se faisait trop grande, le coeur grincheux, et les principes inflexibles. Morgane ! Qu'elle pouvait le détester lorsque, tenu par ce simple "suis moi." elle finissait par se redresser dans un soupire emprunt de dramatisme. Alors, les bras croisé si fort sur son ventre qu'elle aurait pu en vomir, elle lui emboite le pas. Le laisse filer quelque mètre devant elle mais ne quitte en rien son ombre, réalisant sans peine la destination choisis.
« - Tu cherches a rompre son coeur, en fait. » Ose t'elle doucement, évoquant à peine une mère qui l'avait toujours tenu loin des terrains de quidditch sous prétexte qu'une fille de bonne famille faisait de la danse classique et ne jouait pas avec des cognards. « Elle va virer folle... »
Pour autant, si elle imaginait sans peine les traits maternels se déformer sous l'horreur et la collère, elle se rapproche un peu Quarta, effleurant à peine le bras d'Eliott, volonté avorté de le retenir. « Et tu es conscient que je tiens à peine sur un balais, n'est-ce pas ? » Parce qu'il était évident que si elle devait un jour fendre les cieux, c'était sur le dos d'un noir des Hébrides. Pas sur un balais.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Ven 9 Déc 2022 - 17:31
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
« - Je te hais si fort Secundus... »
Tant mieux. Si c'était sensé changer, je serais tellement déçu en même temps. Je n'en avais rien à faire de son amour ou de sa compassion. Moi, j'étais libre de cet endroit. Elle, elle était enchainée. Et la vérité, c'est que même en quittant ce lieu, ses chaines ne se briseront pas. Alors tant qu'à faire, j'allais la défouler un peu. Et si vous voyez ça comme de la charité, détrompez-vous. Ca m'amuserait d'apprendre qu'elle décide de botter ensuite des culs à cette université de merde.
On arrive à la pièce qui contient ce qu'on utilisait pour s'entrainer au Quidditch, Moi et Kiran. Et parfois les autres, mais bon, c'était moins interessant. Et entrant dans la pièce, je me rappelle des souvenirs qui font du bien jusqu'à ce qu'elle vienne me casser à nouveau les oreilles avec ces putains de complexes, ces putains de règles qu'elles suivaient. Comme si ça lui suffisaient pas d'avoir celles que Mère Nature lui imposaient déjà. Claudia allait virer folle, et alors ? Claudia, je m'en occuperai si ça venait à s'envenimer. J'allais rompre son coeur ? Je pensais plutot à quelques os peut-être, mais elle était Médico non ? De quoi avait-elle peur ?
« Et tu es conscient que je tiens à peine sur un balais, n'est-ce pas ? » Bah tu te rappelles de Poudlard et de tes cours de vol. déclarais-je en prenant deux balais et lui collant dans les mains. Puis saissisant les battes, je venais les poser sur une caisse et prenait les poignées de la caisse de part en part pour me diriger vers la porte menant à l'extérieur. Nouvelle étape, le manteau. Sans déconner, vu son état, on allait pas la tuer réellement le microbe en lui permettant de sortir ainsi.
T'ajoutes juste deux principe à ce que t'a pu apprendre : tu serres les fesses, ou ce qui te reste de cul sur l'assise pour tenter de tenir. Et si tu tombes, tu calcule le temps de dire Arresto Momentum avant de toucher le sol. C'était ça ou retourner à l'intérieur bien sur. Et t'étais sur que l'influence de Claudia était probablement assez ancrée pour qu'elle ait le doute, la p'tite FireFly. Alors, pendant que tu enfiles ton manteau, t'hésites pas : Après tu peux te dégonfler c'est sur. Même si de mon avis, y a plus grand chose à dégonfler. Un sac d'os, voila ce qu'elle était. T'en aurais même pas voulu dans ta forme animale comme gouter.
Mais crois moi, Firefly. Taper dans un cognard, ca peut te faire un bien fou. Alors ravales tes excuses, et ramène ses balais.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Ven 9 Déc 2022 - 21:33
Ca l'agace, elle le sent jusque dans ses tripes et pourtant, Cataleya n'en démord pas. Ce n'était pas lui qui vivait cloisonné avec leurs parents, et s'il pouvait se permettre des joutes plus farouche que celles qui pouvaient parfois lier mère et fille, force était d'admettre que cela découlait sans doute de la distance qui les séparait les trois quart de l'année. Secundus n'avait rien à craindre car, loin, si loin, l'attention se détournait. D'autant plus qu'il avait remplit sa part d'obligation envers la famille. Marié, père d'un fils, que pouvait exiger Aloysius à part un peu de calme et bienséance ?
Quarta, elle, avait encore tout à prouver. Devait encore se contorsionner, sauvage, sous des exigences trop grandes qu'on s'acharnait à gonfler, chaque semestre passant. On se jouait d'elle et de son avenir incertain, et si elle était parvenue à arracher ses fiançailles des mains perverses de son père, force était de constater qu'elle gardait cet étrange sentiment en bouche. Celui d'être flouée. Qu'importe les parades qu'elle dresserait entre leurs plans et ses envies, ils trouveraient toujours un moyen de la mettre à mal. La jeter dans la gueule du loup.
Il s'acharne pourtant à lui coller les balais dans les mains et, si les yeux de la rousse roule exagérément, c'est avec attention qu'elle finit par suivre les gestes de son aîné. Emboîte son pas jusqu'aux manteaux qu'elle dévisage longuement. Trop grand pour la plupart. « : tu serres les fesses, ou ce qui te reste de cul sur l'assise » Elle s'insurge presque Cataleya, et siffle sur les mots de son frère que son cul est parfait, et qu'il serait surprit de voir le nombre d'étudiant se retourner dessus. Pourtant il continue sans peine, et l'envie de le faire taire en lui jetant les gants contenu devant elle se fait grande. Trop grande. « [...]avant de toucher le sol ».
« Je te hais. » Elle le répète, enfilant précipitamment un manteau dans lequel elle flotte, littéralement, et s'énerve longuement dessus avant de voir brusquement saisir par les propos de son aîné. « Même si de mon avis, y a plus grand chose à dégonfler. » . Ok dumb-dumb, t'allait ravaler tes mots avec tes dents. C'était décidé. Tu voulais ménager ta petite sœur gentil petit Scar ? Elle allait t'éclater.
Jetant brutalement son manteau sur la caisse soulevé par Eliott, Cataleya s'arme des balais, de l'une des battes porté par son frère et prend les devant, parvenant même à dresser, si ce n'était coller, son majeur sur la joue du brun en passant. Si elle garde sa langue sous scellé, sa démarche seule témoigne du chaos qui hurle en elle et, stoppant brusquement son pied devant le terrain qui s'offre à elle, c'est presque hostile qu'elle ose enfin cracher :
- « Premièrement, Eliott, je ne me dégonfle jamais. C'est pas toi qui tient tête à papa de ce que je sache. Et rien que pour ça, je mérite une putain de médaille.» Et Circée, qu'elle le regrettait amèrement. Chaque insurrection lui avait coûté plus que ce qu'elle avait imaginé. Plus que ce qu'elle voulait bien se l'avouer, aussi . Et si c'était trop docile qu'elle lui apportait son café chaque matin, force était d’admettre que la tentation d'y glisser trois goutte de poison était toujours aussi grande. Seule la terreur la muselait encore, le respect ayant disparu depuis que le premier doloris l'avait frappé. « Deuxièmement, mon cul, mon poids, mes mèches blanches et mes cicatrices les plus immondes t'emmerdent profondément. Au moins je n'ai pas le sourire d'un rat bouffis. Et tes piques minables ne sont rien face à ce que je me bouffe coté Charles Leroy alors va, essaye, c'est pas ça qui va me faire pleurer. » Sa batte tape deux coups sur l'herbe avant que la rousse ne la jette sur son épaule. « Et dernièrement, c'est quand même ultra osé de te pointer comme une fleur en mode, vient petite sœur, jouons dans le froid mordant, alors que tu m'as à moitié laissé pourrir ici, comme tout les autres. T'étais où quand la baguette de notre père m’arracherait mes pires cris ? »
Ca, c'est pleinement gratuit. Injuste même car c'était elle qui s'était laissé piéger, avoir comme une idiote. C'était elle n'arrivait plus à se taire ou baisser le regard lorsqu'on le lui intimait. Elle qui provoquait les colères, et blâmer sa fratrie pour ses erreurs étaient aussi cruel que contre-productif et pourtant... Pourtant ça l’enrageant de se dire qu’aujourd’hui, cette meute enfin éclatée, plus personne ne pouvait faire front commun. Et elle n'avait pas la force de tenir en respect tout les démons qu'abritait le manoir Blackthorn. Tout au plus traînerait-elle Tiberius dans la tombe.
Quarta, elle, avait encore tout à prouver. Devait encore se contorsionner, sauvage, sous des exigences trop grandes qu'on s'acharnait à gonfler, chaque semestre passant. On se jouait d'elle et de son avenir incertain, et si elle était parvenue à arracher ses fiançailles des mains perverses de son père, force était de constater qu'elle gardait cet étrange sentiment en bouche. Celui d'être flouée. Qu'importe les parades qu'elle dresserait entre leurs plans et ses envies, ils trouveraient toujours un moyen de la mettre à mal. La jeter dans la gueule du loup.
Il s'acharne pourtant à lui coller les balais dans les mains et, si les yeux de la rousse roule exagérément, c'est avec attention qu'elle finit par suivre les gestes de son aîné. Emboîte son pas jusqu'aux manteaux qu'elle dévisage longuement. Trop grand pour la plupart. « : tu serres les fesses, ou ce qui te reste de cul sur l'assise » Elle s'insurge presque Cataleya, et siffle sur les mots de son frère que son cul est parfait, et qu'il serait surprit de voir le nombre d'étudiant se retourner dessus. Pourtant il continue sans peine, et l'envie de le faire taire en lui jetant les gants contenu devant elle se fait grande. Trop grande. « [...]avant de toucher le sol ».
« Je te hais. » Elle le répète, enfilant précipitamment un manteau dans lequel elle flotte, littéralement, et s'énerve longuement dessus avant de voir brusquement saisir par les propos de son aîné. « Même si de mon avis, y a plus grand chose à dégonfler. » . Ok dumb-dumb, t'allait ravaler tes mots avec tes dents. C'était décidé. Tu voulais ménager ta petite sœur gentil petit Scar ? Elle allait t'éclater.
Jetant brutalement son manteau sur la caisse soulevé par Eliott, Cataleya s'arme des balais, de l'une des battes porté par son frère et prend les devant, parvenant même à dresser, si ce n'était coller, son majeur sur la joue du brun en passant. Si elle garde sa langue sous scellé, sa démarche seule témoigne du chaos qui hurle en elle et, stoppant brusquement son pied devant le terrain qui s'offre à elle, c'est presque hostile qu'elle ose enfin cracher :
- « Premièrement, Eliott, je ne me dégonfle jamais. C'est pas toi qui tient tête à papa de ce que je sache. Et rien que pour ça, je mérite une putain de médaille.» Et Circée, qu'elle le regrettait amèrement. Chaque insurrection lui avait coûté plus que ce qu'elle avait imaginé. Plus que ce qu'elle voulait bien se l'avouer, aussi . Et si c'était trop docile qu'elle lui apportait son café chaque matin, force était d’admettre que la tentation d'y glisser trois goutte de poison était toujours aussi grande. Seule la terreur la muselait encore, le respect ayant disparu depuis que le premier doloris l'avait frappé. « Deuxièmement, mon cul, mon poids, mes mèches blanches et mes cicatrices les plus immondes t'emmerdent profondément. Au moins je n'ai pas le sourire d'un rat bouffis. Et tes piques minables ne sont rien face à ce que je me bouffe coté Charles Leroy alors va, essaye, c'est pas ça qui va me faire pleurer. » Sa batte tape deux coups sur l'herbe avant que la rousse ne la jette sur son épaule. « Et dernièrement, c'est quand même ultra osé de te pointer comme une fleur en mode, vient petite sœur, jouons dans le froid mordant, alors que tu m'as à moitié laissé pourrir ici, comme tout les autres. T'étais où quand la baguette de notre père m’arracherait mes pires cris ? »
Ca, c'est pleinement gratuit. Injuste même car c'était elle qui s'était laissé piéger, avoir comme une idiote. C'était elle n'arrivait plus à se taire ou baisser le regard lorsqu'on le lui intimait. Elle qui provoquait les colères, et blâmer sa fratrie pour ses erreurs étaient aussi cruel que contre-productif et pourtant... Pourtant ça l’enrageant de se dire qu’aujourd’hui, cette meute enfin éclatée, plus personne ne pouvait faire front commun. Et elle n'avait pas la force de tenir en respect tout les démons qu'abritait le manoir Blackthorn. Tout au plus traînerait-elle Tiberius dans la tombe.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Sam 10 Déc 2022 - 11:06
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Elle sort de ses gonds la frangine, et elle t'amuse. C'est presque ainsi que tu la préfères, alors qu'au lieu de suivre en petit mouton, elle s'impose comme une lionne. Tu ne t'en plaindras pas. Pas plus que tu l'écouteras avec tout son blabla. Une confession beaucoup trop longue, qui te saoulerait presque. Le même genre que si ce foutu Aldous langue fourchue te tombe dessus à Hungcalf, et commence à te raconter tout et n'importe quoi, sur n'importe qui.
Tu l'a suis dès lors, nonchalamment et peu intéressé par la plupart des informations qu'elle partage. Elle voulait une médaille ? Celle ci ne viendrait pas de toi. Elle voulait s'échapper ? Elle n'avait qu'à le faire. Tout pour la fratrie n'est ce pas ? Pourquoi serait-ce à toi de faire ce qui doit être fait, une fois encore ? Qu'elle te reproche de ne pas être là est une chose, mais était-elle venue elle, te rendre visite ? Ou à Tobias, dont elle était là marraine ? Non. Elle s'était contenté de souffrir, de poursuivre une quête en relation avec un fantôme du passé, un poids mort dont tu avais du t'occuper parce que déjà a l'époque, personne n'avait le cran de faire le travail.
Et ou était-il, Nullus ? N'était-ce pas son rôle, que de veiller sur la fratrie ? Pourquoi devrais-tu payer pour ses fautes, ses manquements ? Tu lâches la caisses au sol, et l'orgueil te prend de répondre à sa dernière question avec cette vérité cinglante : Probablement entrain de faire gémir ma femme. Se demanderait elle si tu oserais ? Et bien il n'y avait plus à se poser la question. Oui, toi le roi du cap ou pas cap, tu sais. Cependant, Aloysius apprendrait qu'on ne maltraite pas ta soeur impunément, surtout quand celle ci est Quarta. Si il voulait s'en prendre à une pour se décharger de ses pulsions, il n'avait qu'à choisir Prima.
Tu libérés un premier cognard, qui file à toute vitesse loin de vous. Mais tu le sais, il va revenir.Tu profite de ce temps pour t'approcher sans batte de Firefly, sourire aux lèvres. On les a parfois nommé avec Ghost ces saloperies. Pour se motiver. Celui-là, c'est Aloysius. Doucement, ta main gantée vient prendre la sienne. Presque tendrement, tu te places dans son dos, accompagnant son geste, la mettant en position. Ferme la et écoute. Un cognard qui revient, ça fend l'air. Tu n'as rien d'autre à faire que d'écouter et te préparer. L'un de tes pieds vient corriger ses appuis, déplaçant calmement l'une de ses jambes pour renforcer son équilibre.
Et tu l'entends. Il arrive par la gauche. A toute vitesse.Tu ne te recules que quelques secondes avant de ta position, de cette étreinte presque fraternelle et formatrice. Et tu l'observer...
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Sam 10 Déc 2022 - 13:46
Infiniment droite, le regard emprunt d'une véhémence toute singulière, Cataleya cherche à agripper l'esprit de son frère aîné pour en arracher de vague justification qu'elle rêve déjà de broyer mais.. Ce serait oublier qu'Eliott a le verbe facile, la langue acéré, et que si les offensives de Quarta se faisait suffisamment hargneuse pour déstabiliser les autres, elle n'a, prise dans son regard calme, aucune prise permettant de franchement le bousculer.
Le dos se courberait presque tant ça l'agace, un grondement à peine perceptible sur la langue et, alors qu'elle macère son fiel, cherche une ouverture, c'est le plus naturellement du monde qu'Eliott lui jette au visage une image dont elle ne voulait rien savoir.
« -Probablement entrain de faire gémir ma femme»
« -Tu es immonde Scar. »
Le nez légèrement froncé par le dégoût, elle peine a chasser une image mentale qui s'impose pourtant à son esprit visionnaire. Se révulserait presque tant tout semble prendre des proportion dramatique une fois placé entre les mains de Quarta mais, certainement bien trop désarçonner pour pleinement remonter en selle, elle se laisse tomber. Quel con, putain. Elle lui soufflerait presque qu'il avait intérêt d'avoir mis en route une fille, parce qu'elle en avait marre de broder les mêmes motifs sur les vêtements sagement rangé sur son étagère. Et qu'elle avait de toute manière déjà lancé la confection de body brodé de rose. Mais voilà, il approche Eliott, et libère un Cognard qui happe l'entière attention de la rousse, sans doute trop consciente du danger à force d'avoir dû soigner les joueurs tombé à terre. Si elle ne se laisse en rien déstabiliser par les mouvements de cette balle trop hargneuse, sa vitesse la prend, il est vrai, un peu au dépourvu. Bien au chaud dans les gradins, elle n'avait jamais eu à se confronter à ces teignes.
Secundus sourit, Quarta tire toujours autant la gueule, mais se laisse aiguillé un peu machinalement par sa main. « Celui-là, c'est Aloysius. » Elle souffle un peu, un rire jaune au bout des crocs. Elle imagine bien aisément ces presque jumeaux se défouler sur des cognards répondant au doux nom paternel, et sans aucun doute qu'il s'agissait d'une Claudia 2 qui s'agitait si fort dans la malle, furieuse. Terrible. Si Cataleya ne détourne en rien le regard, bien trop focalisée sur l'horizon comme pour prévenir un coup bas, force est d'admettre qu'elle jette bien ce petit regard au brun, à mi chemin entre le jugement désabusé, et le désespoir. Il la désespérait. Ils la désespéraient ! Rien d'étonnant à ce qu'ils eut été aussi bon sur des balais.
« - Charmant. »
- « Ferme là et écoute.»
Toi, ferme l-. Un peu déstabilisé par son pied tout doucement avancé, Cataleya jette un bref regard à son frère avant de se raidir brusquement. Elle l'entend, ce foutu sifflement. Et il la charge à toute vitesse. L'instinct hurle à la fuite, l'ego au conflit, et c'est presque intuitivement que les doigts se referme un peu plus fort sur le bois tenu par ses doigts trop blanc alors, un peu tenu en haleine par son cœur excité, elle en oublie presque de respirer.
Copie plus hargneuse de Diane la rouge, elle le laisse pourtant approcher, pleinement consciente de la nécessité de trouver le bon timing. Frapper trop tôt annihilerait ses chances d'échapper à la fracture, frapper trop tard serait insultant, en plus te nouer avec les mêmes résultats. Et pourtant, l'envie d'agiter sa batte dans tout les sens la démange, comme lorsqu'elle s'acharnait à agiter ses livres frénétiquement devant les guêpes, terrifiée à l'idée d'être piquer. Reste calme bon sang. Tiens ton ennemi au plus près, c'était l'assurance d'une pleine maîtrise de la situation. Laisse le approcher, respire, et tout ira pour le mieux.
Les doigts se serre un peu plus encore et, d'un coup, la batte percute l'objet avec fracas, le repoussant plus loin, pas assez sans doute car il revient déjà à la charge.
« -Mais dégage putain, sombre con ! » Feule t'elle en marquant un franc pas en avant, juste avant de lui asséner un nouveau coup venu, cette fois-ci, le tenir un peu plus en respect. Est-ce qu'elle venait de jurer ?
Son cœur bat à toute vitesse, ses mains tremblent encore un peu, légèrement assourdit par un impact qui vibre encore entre elle et, si c'est pleinement sauvage qu'elle contemple le cognard filer au loin, l'oreille dressé et les tripes bien accroché, elle peine à ne pas jeter un regard en arrière, comme pour s'assurer de ne pas avoir toucher Eliott par mégarde. « Je ne t'ai pas fait mal ? » Question con. Elle l'aurait entendu si tel était le cas.
Le dos se courberait presque tant ça l'agace, un grondement à peine perceptible sur la langue et, alors qu'elle macère son fiel, cherche une ouverture, c'est le plus naturellement du monde qu'Eliott lui jette au visage une image dont elle ne voulait rien savoir.
« -Probablement entrain de faire gémir ma femme»
« -Tu es immonde Scar. »
Le nez légèrement froncé par le dégoût, elle peine a chasser une image mentale qui s'impose pourtant à son esprit visionnaire. Se révulserait presque tant tout semble prendre des proportion dramatique une fois placé entre les mains de Quarta mais, certainement bien trop désarçonner pour pleinement remonter en selle, elle se laisse tomber. Quel con, putain. Elle lui soufflerait presque qu'il avait intérêt d'avoir mis en route une fille, parce qu'elle en avait marre de broder les mêmes motifs sur les vêtements sagement rangé sur son étagère. Et qu'elle avait de toute manière déjà lancé la confection de body brodé de rose. Mais voilà, il approche Eliott, et libère un Cognard qui happe l'entière attention de la rousse, sans doute trop consciente du danger à force d'avoir dû soigner les joueurs tombé à terre. Si elle ne se laisse en rien déstabiliser par les mouvements de cette balle trop hargneuse, sa vitesse la prend, il est vrai, un peu au dépourvu. Bien au chaud dans les gradins, elle n'avait jamais eu à se confronter à ces teignes.
Secundus sourit, Quarta tire toujours autant la gueule, mais se laisse aiguillé un peu machinalement par sa main. « Celui-là, c'est Aloysius. » Elle souffle un peu, un rire jaune au bout des crocs. Elle imagine bien aisément ces presque jumeaux se défouler sur des cognards répondant au doux nom paternel, et sans aucun doute qu'il s'agissait d'une Claudia 2 qui s'agitait si fort dans la malle, furieuse. Terrible. Si Cataleya ne détourne en rien le regard, bien trop focalisée sur l'horizon comme pour prévenir un coup bas, force est d'admettre qu'elle jette bien ce petit regard au brun, à mi chemin entre le jugement désabusé, et le désespoir. Il la désespérait. Ils la désespéraient ! Rien d'étonnant à ce qu'ils eut été aussi bon sur des balais.
« - Charmant. »
- « Ferme là et écoute.»
Toi, ferme l-. Un peu déstabilisé par son pied tout doucement avancé, Cataleya jette un bref regard à son frère avant de se raidir brusquement. Elle l'entend, ce foutu sifflement. Et il la charge à toute vitesse. L'instinct hurle à la fuite, l'ego au conflit, et c'est presque intuitivement que les doigts se referme un peu plus fort sur le bois tenu par ses doigts trop blanc alors, un peu tenu en haleine par son cœur excité, elle en oublie presque de respirer.
Copie plus hargneuse de Diane la rouge, elle le laisse pourtant approcher, pleinement consciente de la nécessité de trouver le bon timing. Frapper trop tôt annihilerait ses chances d'échapper à la fracture, frapper trop tard serait insultant, en plus te nouer avec les mêmes résultats. Et pourtant, l'envie d'agiter sa batte dans tout les sens la démange, comme lorsqu'elle s'acharnait à agiter ses livres frénétiquement devant les guêpes, terrifiée à l'idée d'être piquer. Reste calme bon sang. Tiens ton ennemi au plus près, c'était l'assurance d'une pleine maîtrise de la situation. Laisse le approcher, respire, et tout ira pour le mieux.
Les doigts se serre un peu plus encore et, d'un coup, la batte percute l'objet avec fracas, le repoussant plus loin, pas assez sans doute car il revient déjà à la charge.
« -Mais dégage putain, sombre con ! » Feule t'elle en marquant un franc pas en avant, juste avant de lui asséner un nouveau coup venu, cette fois-ci, le tenir un peu plus en respect. Est-ce qu'elle venait de jurer ?
Son cœur bat à toute vitesse, ses mains tremblent encore un peu, légèrement assourdit par un impact qui vibre encore entre elle et, si c'est pleinement sauvage qu'elle contemple le cognard filer au loin, l'oreille dressé et les tripes bien accroché, elle peine à ne pas jeter un regard en arrière, comme pour s'assurer de ne pas avoir toucher Eliott par mégarde. « Je ne t'ai pas fait mal ? » Question con. Elle l'aurait entendu si tel était le cas.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Sam 10 Déc 2022 - 16:05
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Il est malsain, le sourire qui nait sur tes lèvres alors qu'elle hurle sa haine, qu'elle repousse ce cognard nommé. Comme c'est plaisant à entendre. Comme c'est agréable à voir. A regretter que ce n'était pas la réelle tête du vieux Blackthorn. Mais qui sait ? Un jour peut-être, si l'occasion t'était donnée. Le cognard file droit, expulsé par le coup alors que tu prend ta batte. Et tu sais qu'elle en a vu celle-là. Jusqu'aux tripes de ce petit con de Fraser. D'ailleurs, cette fois, elle reviendrait avec toi. Tu l'emmenerais à ton départ. Tu...
« Je ne t'ai pas fait mal ? »
T'es sérieuse là ? Elle pensait vraiment en être capable. Elle pensait vraiment.. Couches toi ! Le geste suivait la parole. Si elle n'exécutait pas cet ordre direct, sa tête aurait rencontré d'une part ta propre batte et de l'autre ce cher cognard qui ne prévenait pas toujours de son arrivée. Et dans un clac violent, la balle repartait en direction d'une des statues du jardin.
Oups... déclaras-tu quand cette dernière perdit sa tête. Bah finalement j'avais raison. La vieille tante Maisy est mieux sans sa tête... Même si tu étais sur que, pour la sixième fois de ton existence, Claudia lancera un réparo pour rétablir les choses, sans pour autant oublier de te maudire au passage.
Ca fait du bien hein ? Allez. Lache Tibérius. Je suis sur que t'a hate de lui éclater la gueule aussi. Pour les balais, on verrait plus tard si Mâdame avait enfin envie de faire prendre l'air à son postérieur royal, quitte à se geler un peu les miches.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Sam 10 Déc 2022 - 17:38
L'ordre tonne, et c'est en une fraction de seconde que Cat s'abaisse, la pupille dilatée par l'adrénaline. La batte frôle ses cheveux, le souffle du cognard son épiderme et, c'est avec le plus grand mal que Quarta tente d’apaiser son cœur. Elle le tiendrait presque, d'ailleurs, la main porté à son sein tant il semblait vouloir s'embraser. Putain de... Non loin d'elle, une statue se brise et voit sa tête rouler en fracas au sol, tout près des roses.
Si c'est d'abord l'appréhension qui la prend à la gorge, le sourire s'étire pourtant en coin et, c'est irrépressible qu'elle finit par pouffer sous les commentaires d'Eliott. Leur mère virerait folle, c'était certain, mais bon sang, c'était tout de même assez libérateur. Elle devait bien lui concéder ça.
Assise, parce qu'elle se sait assez proche d'Eliott pour qu'il balaye tout cognard trop hostiles, Cataleya l'observe un instant, s'efforçant de maintenir une moue qui ne trompe personne. Elle a l'oeil qui pétille la petite pixie, et l'allure un peu moins prostrée. Elle renouerait presque avec sa souveraineté si elle ne savait pas sa mère capable de débouler à tout moment et plonger ses griffes acéré dans ses poignets brulé, déterminée à la ramener à l'intérieur. Pourtant, l'espace d'un instant, quelque chose glisse sous l'océan de son regard à la manière d'un géant des temps d'anciens, une créature insoupçonnée et pourtant tapis là, silencieuse. Quelque chose germe dans son esprit, insidieusement, et l'ego s'impose avec fracas à la peur. En d'autre circonstance, sans doute aurait-elle finit par stopper ses écarts, rentrer au chaud, mais désormais lancée, elle peine à desserrer ses doigts. Elle a besoin de ce vent glacial venu lui brûler les poumons, elle a besoin d'adrénaline procuré par l'instant et, un bref rire sur les lèvres, elle finit par pointer la statue qui trône parmi les rosier défleuris. Ses rosiers.
« - Tu aurais pu viser Papi, tante Maisy est clairement la moins glorieuse d'entre tous. »
Par réflexe, elle se mord l'intérieur de la joue, comme pour censurer des mots qu'elle sait condamnable et pourtant, soufflant sur ses doigts rougit par le froid, Cataleya exalterait presque. Le regard irrépressiblement tourné vers cette figure qui avait avait façonné cette génération qu'elle craignait tant. Qu'importe les rosiers qu'elle déchirerait en te ciblant, qu'importe les regrets qu'elle soufflerait lorsqu'elle les taillerait de nouveau, la tête de ce bourreau tomberait sous peu.
« Ca fait du bien hein ? » La tête se révulse un peu en arrière, comme pour plonger au plus loin de ce regard dardé sur elle. Oui, ça faisait un bien fou. Et Merlin qu'elle remerciait Eliott d'être un tel petit con. Jamais elle n'aurait osé pénétrer ce terrain interdit, ou encore se surprendre à vouloir détruire un jardin qu'elle avait des années durant sublimé. Petite fenêtre dans la prison qu'était sa vie. Aussi se redressa t'elle, un sourire en coin à l'idée que cette chose, se débattant furieux dans la malle n'était au final que la projection de son oncle, et pas de sa mère.
Quelque part sans doute, elle s'était toujours laissé plus intimidé par cette dernière que par son oncle, peut-être parce qu'elle avait, malgré elle, érigé une barrière mentale entre lui et ses parents. Aloysius et Claudia représentait un couple de déité intouchable, Tibérius qu'un sale con, terrible et puissant, aux frontières de la déification lui aussi, mais mortel. Et exécrable en tout point.
Elle l'avait pourtant admiré des années durant, la petite Cat. Avait longuement cherché de l'approbation dans son regard trop sévère, mais force était d'admettre que dans cette course à l'effondrement, il avait, après Alicia, coulé au plus bas dans le mépris de sa nièce.
Les parents avait cette part presque intouchable car si les enfants étaient leurs extensions, l'inverse était en une certaine mesure vrai, aussi. Et encore aujourd'hui, pétri de cet amour malade, Cataleya aurait défendu Aloysius tout crocs dehors si la nécessité le lui avait soufflé. Mais toi, Tibérius, tu tomberais. D'un mouvement tout de même emprunt de méfiance, elle relache le cognard et le laisse filer, fendre les airs avec force, avant de s'élever au plus haut dans le ciel.
« - Je l'ai manqué tu sais. Tibérius. »
Alicia avait reçu cette morsure inopinée, incontrôlée, mais l'odeur de cet oncle avait su, une nuit, arracher Quarta à cet état de semi conscience. Canaliser, en une fraction de seconde, toute l'amertume que nourrissait la rousse, toute la violence aussi. Elle s'était stoppé à temps, et n'était pas même certaine qu'elle aurait de toute manière pu échapper à la mort si elle avait réellement bondit mais, parfois, lorsque le sommeil ne venait pas, elle y songeait de nouveau. « Parce que je me contentes d'avoir envie » Marqua t'elle finalement, amère, laissant le second cognard fondre à la manière d'un rapace sur ses grand yeux bleu. La concentration au bout des lèvres, elle vise, cette fois-ci, cette maudite statue qui la fixe depuis toute ses années. Rate ce sacro saint sujet de grandeur, et ne touche à dire vrai que le chêne tenu plus loin. « Raté. » Soupire un peu déçue, soyons honnête, elle se focalise pourtant sur la course folle du premier.
Et pour la première fois depuis trop longtemps, elle sent les tensions de dénouer Cataleya. Un sursaut sauvage courant sous ses ondulations de feu.
Si c'est d'abord l'appréhension qui la prend à la gorge, le sourire s'étire pourtant en coin et, c'est irrépressible qu'elle finit par pouffer sous les commentaires d'Eliott. Leur mère virerait folle, c'était certain, mais bon sang, c'était tout de même assez libérateur. Elle devait bien lui concéder ça.
Assise, parce qu'elle se sait assez proche d'Eliott pour qu'il balaye tout cognard trop hostiles, Cataleya l'observe un instant, s'efforçant de maintenir une moue qui ne trompe personne. Elle a l'oeil qui pétille la petite pixie, et l'allure un peu moins prostrée. Elle renouerait presque avec sa souveraineté si elle ne savait pas sa mère capable de débouler à tout moment et plonger ses griffes acéré dans ses poignets brulé, déterminée à la ramener à l'intérieur. Pourtant, l'espace d'un instant, quelque chose glisse sous l'océan de son regard à la manière d'un géant des temps d'anciens, une créature insoupçonnée et pourtant tapis là, silencieuse. Quelque chose germe dans son esprit, insidieusement, et l'ego s'impose avec fracas à la peur. En d'autre circonstance, sans doute aurait-elle finit par stopper ses écarts, rentrer au chaud, mais désormais lancée, elle peine à desserrer ses doigts. Elle a besoin de ce vent glacial venu lui brûler les poumons, elle a besoin d'adrénaline procuré par l'instant et, un bref rire sur les lèvres, elle finit par pointer la statue qui trône parmi les rosier défleuris. Ses rosiers.
« - Tu aurais pu viser Papi, tante Maisy est clairement la moins glorieuse d'entre tous. »
Par réflexe, elle se mord l'intérieur de la joue, comme pour censurer des mots qu'elle sait condamnable et pourtant, soufflant sur ses doigts rougit par le froid, Cataleya exalterait presque. Le regard irrépressiblement tourné vers cette figure qui avait avait façonné cette génération qu'elle craignait tant. Qu'importe les rosiers qu'elle déchirerait en te ciblant, qu'importe les regrets qu'elle soufflerait lorsqu'elle les taillerait de nouveau, la tête de ce bourreau tomberait sous peu.
« Ca fait du bien hein ? » La tête se révulse un peu en arrière, comme pour plonger au plus loin de ce regard dardé sur elle. Oui, ça faisait un bien fou. Et Merlin qu'elle remerciait Eliott d'être un tel petit con. Jamais elle n'aurait osé pénétrer ce terrain interdit, ou encore se surprendre à vouloir détruire un jardin qu'elle avait des années durant sublimé. Petite fenêtre dans la prison qu'était sa vie. Aussi se redressa t'elle, un sourire en coin à l'idée que cette chose, se débattant furieux dans la malle n'était au final que la projection de son oncle, et pas de sa mère.
Quelque part sans doute, elle s'était toujours laissé plus intimidé par cette dernière que par son oncle, peut-être parce qu'elle avait, malgré elle, érigé une barrière mentale entre lui et ses parents. Aloysius et Claudia représentait un couple de déité intouchable, Tibérius qu'un sale con, terrible et puissant, aux frontières de la déification lui aussi, mais mortel. Et exécrable en tout point.
Elle l'avait pourtant admiré des années durant, la petite Cat. Avait longuement cherché de l'approbation dans son regard trop sévère, mais force était d'admettre que dans cette course à l'effondrement, il avait, après Alicia, coulé au plus bas dans le mépris de sa nièce.
Les parents avait cette part presque intouchable car si les enfants étaient leurs extensions, l'inverse était en une certaine mesure vrai, aussi. Et encore aujourd'hui, pétri de cet amour malade, Cataleya aurait défendu Aloysius tout crocs dehors si la nécessité le lui avait soufflé. Mais toi, Tibérius, tu tomberais. D'un mouvement tout de même emprunt de méfiance, elle relache le cognard et le laisse filer, fendre les airs avec force, avant de s'élever au plus haut dans le ciel.
« - Je l'ai manqué tu sais. Tibérius. »
Alicia avait reçu cette morsure inopinée, incontrôlée, mais l'odeur de cet oncle avait su, une nuit, arracher Quarta à cet état de semi conscience. Canaliser, en une fraction de seconde, toute l'amertume que nourrissait la rousse, toute la violence aussi. Elle s'était stoppé à temps, et n'était pas même certaine qu'elle aurait de toute manière pu échapper à la mort si elle avait réellement bondit mais, parfois, lorsque le sommeil ne venait pas, elle y songeait de nouveau. « Parce que je me contentes d'avoir envie » Marqua t'elle finalement, amère, laissant le second cognard fondre à la manière d'un rapace sur ses grand yeux bleu. La concentration au bout des lèvres, elle vise, cette fois-ci, cette maudite statue qui la fixe depuis toute ses années. Rate ce sacro saint sujet de grandeur, et ne touche à dire vrai que le chêne tenu plus loin. « Raté. » Soupire un peu déçue, soyons honnête, elle se focalise pourtant sur la course folle du premier.
Et pour la première fois depuis trop longtemps, elle sent les tensions de dénouer Cataleya. Un sursaut sauvage courant sous ses ondulations de feu.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 21:33
[quote="@Aldous langue fourchue"]Eliott Secundus Blackthorn fiche du personnage - Eliott a stoppé ses études en novembre 2020 pour vivre au Danemark avec sa jeune épouse Lys Daalgard et leur fils Tobias né en mars 2021.
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Ah ah ah ah ah... Tu ne pus t'en empecher. Alors qu'elle s'expliquait, qu'elle parlait de son échec, de ses envies, de son contentement, tu riais. Parce qu'elle avait mis le doigt exactement sur votre différence. Ce qui faisait de toi quelqu'un de libre et elle quelqu'un en prison. L'envie, Firefly... C'est le moteur de tout. Un sourire se dessina sur ton visage. Nouveau pour aujourd'hui, ancien pour ceux qui te connaissent comme elle. Ce genre de sourire noir, mauvais, qui annonce toujours la venue d'une réelle connerie.
On ne se contente pas d'une envie... Nous, on va jusqu'au bout ! Et alors que ces mots se prononçaient sur tes lèvres, tu lachais ta batte pour te tourner vers le cognard qui te fonçait dessus, poing fermé. Etait-ce une bonne idée ? Etait-ce seulement quelque chose de réfléchi ? Non. C'était juste une envie. Savoir si c'était réaliste. Ou juste complétement idiot.
Ton bras fendit alors l'air, pour asséner à la balle un crochet du droit. Et si la route du cognard fut déviée assez pour t'éviter toi et ta soeur, sa rapidité t'arracha un morceau de peau, rappa ton poing et permis à du sang de couler sans mal.
Pourtant, ton visage ne changea pas. Tu restais souriant en regardant la jeune femme. Là, tu avais agis par envie. Et ça pouvait certes faire mal, mais pas plus que si tu te retenais. Quel intérêt finalement à tes yeux de se contenir. Il y aurait toujours les autres pour ça. Mais toi, t'étais Eliott. Le démon. Le dragon. Celui que l'on ne pouvait enfermer. Celui qui était capable de tout.
Tu me la répares ? Doucement tu tendais la main ensanglanté vers l'experte. T'accepterais la positive comme la négative. Mais t'avais envie de la première.
N'oublies jamais qui tu es, Cat. T'es une blackthorn, et t'es ma soeur. Ma frangine, elle se contente pas d'avoir envie. Les parents te disent que t'a rien à faire ici, prouve leur que t'a le droit. Prends ce droit. Tibérius te maudit parce que t'es une adoptée. Rappelle lui qu'il a pas de couilles lui. T'es une des notres Cat. Alors rien à foutre de leur conneries.
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
Ah ah ah ah ah... Tu ne pus t'en empecher. Alors qu'elle s'expliquait, qu'elle parlait de son échec, de ses envies, de son contentement, tu riais. Parce qu'elle avait mis le doigt exactement sur votre différence. Ce qui faisait de toi quelqu'un de libre et elle quelqu'un en prison. L'envie, Firefly... C'est le moteur de tout. Un sourire se dessina sur ton visage. Nouveau pour aujourd'hui, ancien pour ceux qui te connaissent comme elle. Ce genre de sourire noir, mauvais, qui annonce toujours la venue d'une réelle connerie.
On ne se contente pas d'une envie... Nous, on va jusqu'au bout ! Et alors que ces mots se prononçaient sur tes lèvres, tu lachais ta batte pour te tourner vers le cognard qui te fonçait dessus, poing fermé. Etait-ce une bonne idée ? Etait-ce seulement quelque chose de réfléchi ? Non. C'était juste une envie. Savoir si c'était réaliste. Ou juste complétement idiot.
Ton bras fendit alors l'air, pour asséner à la balle un crochet du droit. Et si la route du cognard fut déviée assez pour t'éviter toi et ta soeur, sa rapidité t'arracha un morceau de peau, rappa ton poing et permis à du sang de couler sans mal.
Pourtant, ton visage ne changea pas. Tu restais souriant en regardant la jeune femme. Là, tu avais agis par envie. Et ça pouvait certes faire mal, mais pas plus que si tu te retenais. Quel intérêt finalement à tes yeux de se contenir. Il y aurait toujours les autres pour ça. Mais toi, t'étais Eliott. Le démon. Le dragon. Celui que l'on ne pouvait enfermer. Celui qui était capable de tout.
Tu me la répares ? Doucement tu tendais la main ensanglanté vers l'experte. T'accepterais la positive comme la négative. Mais t'avais envie de la première.
N'oublies jamais qui tu es, Cat. T'es une blackthorn, et t'es ma soeur. Ma frangine, elle se contente pas d'avoir envie. Les parents te disent que t'a rien à faire ici, prouve leur que t'a le droit. Prends ce droit. Tibérius te maudit parce que t'es une adoptée. Rappelle lui qu'il a pas de couilles lui. T'es une des notres Cat. Alors rien à foutre de leur conneries.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 0:14
La batte au bout des doigts, un souffle brûlant sur les lèvres, Cataleya fit face avec une hargne toute singulière et pourtant commune à chacun de ses éclats. Un sursaut que l'on s'était toujours acharné à étrangler sous un règne de terreur mais qui s'était inexorablement renforcé, dès lorsqu'on se faisait un peu trop hostile. Montait à peine le ton. Un héritage biologique que Tibérius exécrait, qui disait-il, la viciait corps et âme, quelques braises, traînée de poudre sur les veines.
Et si c'était encore docile qu'elle se couchait sagement au pied d'Aloysius, qu'elle cherchait son approbation dans chacun de ses contacts, il serait inconscient de nier le potentiel destructeurs que traînait sa carcasse malmenée. Elle se savait capable de soulever les enfers, Cataleya, parce qu'elle avait eu de parfait modèle pour la guider sur cette voie, et mille frustration pour exciter son irrépressible fiel. Le constat était cependant sans appel, à par le nez cassé de cette foutue sang de bourbe à Poudlard, -et parce qu'elle avait osé souiller de sa langue nécrosé les armoiries familiales-, jamais Quarta n'avait sû éclater comme son aîné. Peut être qu'il avait été le parfait exemple de tout ce qu'il ne fallait pas reproduire, peut être que l'instinct de survie était trop fort et courbait inlassablement l’échine, presque prostré lorsqu'on daignait darder sur elle un regard trop insistant. Ou peut-être que, finalement, l'emprise pernicieuse et maternelle avait sû se tisser si habilement autour de ses crocs que, quelques part, elle ne parvenait plus à ouvrir la gueule.
C'était le plus docilement du monde qu'elle relevait la tête lorsque, tenue infiniment droite derrière elle, Claudia Blackthorn plongeait son infernale regard au plus profond de son être. Si loin qu'elle semblait en mesure d'écorcher son âme à chaque nouveau contact, sans même un mot. L'emprunte de ses griffes étaient imprimé sur la gorge de sa progéniture et Cataleya, si bien dressé, que leur dynamique tenait presque de l’irréel lorsqu'elle venait s'articuler l'une contre l'autre. Un ballet de toute beauté, inlassablement répété et sans faute aucune. Pour un peu, mère et fille aurait pu paraître sur l'un de ces panneau publicitaire de vente immobilière que feuilletait frénétiquement l'avant dernière adopté Blackthorn. Le tableau idéal. Publicité outrageusement mensongère pour une famille notoirement dysfonctionnelle.
« L'envie, Firefly... C'est le moteur de tout. » Le regard se détache doucement de l'horizon pour brièvement effleurer Eliott et, c'est presque horrifiée qu'elle envisage les sombres pensées qui, brusquement, morde son esprit à pleine dent. La batte rebondit un peu sur le sol, le bras s'arme. Mais quel con putain !
L'instinct se fait plus rapide que la pensée et, si Cataleya tente une approche, c'est la stupéfaction au bous du nez qu'elle contemple le cognard se voir maladroitement dévié. M-mais. Quel. Putain. De con.
Elle l'appelle alors, un peu paniqué, et s'empresse de ramener cette main blessé jusqu'à elle sans pour autant réprimer un roulement de regard tant exagéré lorsqu'il lui est expressément demandé de la réparer qu'il est étonnant qu'elle garde encore précieusement cette main là, tout contre les siennes.
Elle devrait l'envoyer chier, parce que c'était putain de con, mais c'est dans un soupir emprunt de lassitude qu'elle s'arme de cette baguette nouvellement acquise et effleure à peine l'épiderme. «
Episkey » Le sort brulerait presque, et contraste tant avec la morsure du froid qu'elle ne serait pas étonnée de voir une grimace contenue naître sur le visage de son aîné et pourtant, tout doucement, une douce lueur irradie et enveloppe cette main le plus délicatement du monde. Ca pique, certes, mais Eliott n'avait pas bronché lorsque son poing avait mit en déroute l’artefact venu tenter de le fracasser. La tentation de le piquer pèse pourtant sur ses lèvres et, c'est un sourire narquois qui se dessine là, sur ses lèvres entrouverte.
Mais voilà, Eliott la prend au dépourvu, là, tout près.
Si elle s'efforce de rester la plus droite possible face aux mots prononcées, force est d’admettre que le trouble s'éveille en elle et que le regard se fait plus brillant lorsqu'il lui rappelle le lien qui les unis. Et Merlin qu'elle avait exécré cette filiation des années durant, autant qu'elle l'avait plaqué à la manière d'un Joker lorsque, acculée, elle allait quérir la protection de son aîné à Poudlard. Ne lui avait-elle pas demandé, la supplique au bout de la langue, de frapper ce sang mêlé qui la poursuivait de ses assiduités ? « Ma frangine, elle se contente pas d'avoir envie. » Elle acquiesce discrètement plus pour se convaincre elle-même que convaincre son frère à dire vrai. Lui n'en a pas besoin. La main qui ne tient pas la baguette lâche finalement sa batte et, tout doucement, et parce qu'elle n'a jamais sû véritablement y faire avec les marques d'affection tant elle les trouvait étrange et gnagnan au possible, ses bras finissent par passer autour d'Eliott. Et elle se niche Cat, dans une respiration qui se veut le plus contrôlé possible, mais qui sursaute de temps à autre lorsqu'elle daigne enfin fermer les yeux. Non. Contrôle. Elle lève les yeux au ciel pour ne pas pleurer, parce qu'elle sait qu'Eliott en profiterait pour se foutre de sa gueule, et...
L'air se fend derrière elle.
Le regard lacères le vide, avec la même intensité que les doigts se nouent autour de son frère et, en tout point fauve ou dragonne, c'est brusque que Cataleya fait volte-face. Le saule doré entre ses doigts irradiant presque sous les rayons de l'hiver.
« – J'ai dis dégage sombre con !» Si le maléfice n'est pas nommé, l'explosion qui éviscère le ballon ne fait aucun doute ; Un confringo qui aurait soufflé @Miguel Pajares tant l'exécution s'était faite sans accrocs. Et pourtant, la fierté s'efface sans mal lorsque c'est précipitamment qu'elle redresse ses grands yeux bleu vers Eliott. Je te promet de faire de mon mieux, Scar. Non. Elle ne ferait pas de son mieux ; elle démolirait tout sur son passage.. « Je te ferait honneur, je te le promet. » Le ton est tellement solennel qu'il en serait presque risible. Après tout, on parlait juste de lever plus haut encore les majeurs qu'elle adressait à son monde depuis une bonne année déjà mais il était certain qu'elle macérait déjà, et inlassablement ces mots, la petite Cat.
Ca semblait si facile et pourtant, s'imposait avec tant de contradiction dans son petit monde esseulé que, sans doute, son regard vint se perdre quelques secondes supplémentaire dans celui d'Eliott. Fondant véritablement dans ses bras dans un ultime « Tu ne soupçonne pas même combien tu m'as manqué. » venu du cœur, à peine soufflée. L'étreinte se relâche pourtant brusquement, un peu trop bizarre aux yeux de Cataleya qui, si elle l'appréciait il est vrai, ne voulu en aucun cas se ramollir plus que de mesure. L'égo était grand, plus encore lorsqu'il faisait face à son aîné. Et pourtant, elle se presse un peut contre lui, poussant un peu son épaule du bout de la sienne.
« – Tu ne m'a pas promis des balais, du coup ?» Motivée ? Après avoir littéralement fait exploser un cognard, toujours. Elle allait tout de même enfiler son manteau avant de braver les vents : la mort lui faisait de bref signe de la main et sa gorge piquait avec tant de perversion que déglutir en était douloureux.
Et si c'était encore docile qu'elle se couchait sagement au pied d'Aloysius, qu'elle cherchait son approbation dans chacun de ses contacts, il serait inconscient de nier le potentiel destructeurs que traînait sa carcasse malmenée. Elle se savait capable de soulever les enfers, Cataleya, parce qu'elle avait eu de parfait modèle pour la guider sur cette voie, et mille frustration pour exciter son irrépressible fiel. Le constat était cependant sans appel, à par le nez cassé de cette foutue sang de bourbe à Poudlard, -et parce qu'elle avait osé souiller de sa langue nécrosé les armoiries familiales-, jamais Quarta n'avait sû éclater comme son aîné. Peut être qu'il avait été le parfait exemple de tout ce qu'il ne fallait pas reproduire, peut être que l'instinct de survie était trop fort et courbait inlassablement l’échine, presque prostré lorsqu'on daignait darder sur elle un regard trop insistant. Ou peut-être que, finalement, l'emprise pernicieuse et maternelle avait sû se tisser si habilement autour de ses crocs que, quelques part, elle ne parvenait plus à ouvrir la gueule.
C'était le plus docilement du monde qu'elle relevait la tête lorsque, tenue infiniment droite derrière elle, Claudia Blackthorn plongeait son infernale regard au plus profond de son être. Si loin qu'elle semblait en mesure d'écorcher son âme à chaque nouveau contact, sans même un mot. L'emprunte de ses griffes étaient imprimé sur la gorge de sa progéniture et Cataleya, si bien dressé, que leur dynamique tenait presque de l’irréel lorsqu'elle venait s'articuler l'une contre l'autre. Un ballet de toute beauté, inlassablement répété et sans faute aucune. Pour un peu, mère et fille aurait pu paraître sur l'un de ces panneau publicitaire de vente immobilière que feuilletait frénétiquement l'a
« L'envie, Firefly... C'est le moteur de tout. » Le regard se détache doucement de l'horizon pour brièvement effleurer Eliott et, c'est presque horrifiée qu'elle envisage les sombres pensées qui, brusquement, morde son esprit à pleine dent. La batte rebondit un peu sur le sol, le bras s'arme. Mais quel con putain !
L'instinct se fait plus rapide que la pensée et, si Cataleya tente une approche, c'est la stupéfaction au bous du nez qu'elle contemple le cognard se voir maladroitement dévié. M-mais. Quel. Putain. De con.
Elle l'appelle alors, un peu paniqué, et s'empresse de ramener cette main blessé jusqu'à elle sans pour autant réprimer un roulement de regard tant exagéré lorsqu'il lui est expressément demandé de la réparer qu'il est étonnant qu'elle garde encore précieusement cette main là, tout contre les siennes.
Elle devrait l'envoyer chier, parce que c'était putain de con, mais c'est dans un soupir emprunt de lassitude qu'elle s'arme de cette baguette nouvellement acquise et effleure à peine l'épiderme. «
Episkey » Le sort brulerait presque, et contraste tant avec la morsure du froid qu'elle ne serait pas étonnée de voir une grimace contenue naître sur le visage de son aîné et pourtant, tout doucement, une douce lueur irradie et enveloppe cette main le plus délicatement du monde. Ca pique, certes, mais Eliott n'avait pas bronché lorsque son poing avait mit en déroute l’artefact venu tenter de le fracasser. La tentation de le piquer pèse pourtant sur ses lèvres et, c'est un sourire narquois qui se dessine là, sur ses lèvres entrouverte.
Mais voilà, Eliott la prend au dépourvu, là, tout près.
Si elle s'efforce de rester la plus droite possible face aux mots prononcées, force est d’admettre que le trouble s'éveille en elle et que le regard se fait plus brillant lorsqu'il lui rappelle le lien qui les unis. Et Merlin qu'elle avait exécré cette filiation des années durant, autant qu'elle l'avait plaqué à la manière d'un Joker lorsque, acculée, elle allait quérir la protection de son aîné à Poudlard. Ne lui avait-elle pas demandé, la supplique au bout de la langue, de frapper ce sang mêlé qui la poursuivait de ses assiduités ? « Ma frangine, elle se contente pas d'avoir envie. » Elle acquiesce discrètement plus pour se convaincre elle-même que convaincre son frère à dire vrai. Lui n'en a pas besoin. La main qui ne tient pas la baguette lâche finalement sa batte et, tout doucement, et parce qu'elle n'a jamais sû véritablement y faire avec les marques d'affection tant elle les trouvait étrange et gnagnan au possible, ses bras finissent par passer autour d'Eliott. Et elle se niche Cat, dans une respiration qui se veut le plus contrôlé possible, mais qui sursaute de temps à autre lorsqu'elle daigne enfin fermer les yeux. Non. Contrôle. Elle lève les yeux au ciel pour ne pas pleurer, parce qu'elle sait qu'Eliott en profiterait pour se foutre de sa gueule, et...
L'air se fend derrière elle.
Le regard lacères le vide, avec la même intensité que les doigts se nouent autour de son frère et, en tout point fauve ou dragonne, c'est brusque que Cataleya fait volte-face. Le saule doré entre ses doigts irradiant presque sous les rayons de l'hiver.
« – J'ai dis dégage sombre con !» Si le maléfice n'est pas nommé, l'explosion qui éviscère le ballon ne fait aucun doute ; Un confringo qui aurait soufflé @Miguel Pajares tant l'exécution s'était faite sans accrocs. Et pourtant, la fierté s'efface sans mal lorsque c'est précipitamment qu'elle redresse ses grands yeux bleu vers Eliott. Je te promet de faire de mon mieux, Scar. Non. Elle ne ferait pas de son mieux ; elle démolirait tout sur son passage.. « Je te ferait honneur, je te le promet. » Le ton est tellement solennel qu'il en serait presque risible. Après tout, on parlait juste de lever plus haut encore les majeurs qu'elle adressait à son monde depuis une bonne année déjà mais il était certain qu'elle macérait déjà, et inlassablement ces mots, la petite Cat.
L'une des leurs.
Se foutre de leurs conneries.
Se foutre de leurs conneries.
Ca semblait si facile et pourtant, s'imposait avec tant de contradiction dans son petit monde esseulé que, sans doute, son regard vint se perdre quelques secondes supplémentaire dans celui d'Eliott. Fondant véritablement dans ses bras dans un ultime « Tu ne soupçonne pas même combien tu m'as manqué. » venu du cœur, à peine soufflée. L'étreinte se relâche pourtant brusquement, un peu trop bizarre aux yeux de Cataleya qui, si elle l'appréciait il est vrai, ne voulu en aucun cas se ramollir plus que de mesure. L'égo était grand, plus encore lorsqu'il faisait face à son aîné. Et pourtant, elle se presse un peut contre lui, poussant un peu son épaule du bout de la sienne.
« – Tu ne m'a pas promis des balais, du coup ?» Motivée ? Après avoir littéralement fait exploser un cognard, toujours. Elle allait tout de même enfiler son manteau avant de braver les vents : la mort lui faisait de bref signe de la main et sa gorge piquait avec tant de perversion que déglutir en était douloureux.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 13:44
C'était rare, et pourtant pour ce qui était surement la seconde fois de ton existence avec Quarta, tu répondais à sa marque d'affection. Le souvenir de cette soirée, là où elle avait su un instant faire fondre la glace qui entourait ton coeur se dessinait, autant que le mot que tu avais prononcé pour la libérer de ses cauchemars du moment. Un Impero qui, dans une démarche étrange, était presque empreint d'un amour réel.
Aujourd'hui, ce n'était pas un sort, mais tes bras qui accueillait celle-là même que tu affectionnais tout de même, celle-là même qui pouvait un jour espérer te rendre fier d'elle. Au fond de toi, sous d'épaisses couches de nonchalance et sans que tu ne le reconnaisse un jour, il y avait cette flamme qui brillait pour elle, cet étincelle d'amour fraternel que personne n'avait encore été capable d'éteindre. Parce que Quarta serait toujours, des filles, ta préférée. Et la seconde après Kiran dans l'ensemble de la génération terrible que vous étiez.
Si je te manque tant, pourquoi ne viens tu donc pas plus souvent ? Parce qu'au fond, elle en avait la possibilité elle plus que que quiconque. Tobias n'était-il pas son filleul ? Claudia retenait-elle la rouquine à ce point enchainée ? Peut-être. Peut-être était-ce là aussi quelque chose à régler. Mais alors qu'elle te relance sur les balais, ton regard à toi se porte sur le cognard explosé, mutilé. Des miettes, voila ce qu'il en reste. Et alors que tu te diriges vers ces reliquats, que tu en ramasses un morceau, tu déclares :
C'est pas une magie qui déraille ça... Encore une fois, il y avait ce sourire sombre. Elle était, ou venait d'être, celle que tu appréciais, qui ne laissait pas l'autre lui dicter quoi faire, comment agir ou se tenir. Un instant à tes yeux, elle venait de s'affranchir. Comme tu avais pu le faire, avant de te rebeller toi aussi. Sois squelettique ou un vrai boudin, j'en ai vraiment rien à faire. Mais ça, c'est la Cataleya que je préfère. Celle qu'il me plait de venir voir... Etait-ce une promesse de venir lui dire bonjour plus souvent ? Probablement pas, mais pourtant elle en aurait bien besoin de tes conseils, t'en étais persuadé.
Tu veux monter sur un balai ? Vas y ! A supposer que quand tu l'invites à se lever, il t'écoute.
Aujourd'hui, ce n'était pas un sort, mais tes bras qui accueillait celle-là même que tu affectionnais tout de même, celle-là même qui pouvait un jour espérer te rendre fier d'elle. Au fond de toi, sous d'épaisses couches de nonchalance et sans que tu ne le reconnaisse un jour, il y avait cette flamme qui brillait pour elle, cet étincelle d'amour fraternel que personne n'avait encore été capable d'éteindre. Parce que Quarta serait toujours, des filles, ta préférée. Et la seconde après Kiran dans l'ensemble de la génération terrible que vous étiez.
Si je te manque tant, pourquoi ne viens tu donc pas plus souvent ? Parce qu'au fond, elle en avait la possibilité elle plus que que quiconque. Tobias n'était-il pas son filleul ? Claudia retenait-elle la rouquine à ce point enchainée ? Peut-être. Peut-être était-ce là aussi quelque chose à régler. Mais alors qu'elle te relance sur les balais, ton regard à toi se porte sur le cognard explosé, mutilé. Des miettes, voila ce qu'il en reste. Et alors que tu te diriges vers ces reliquats, que tu en ramasses un morceau, tu déclares :
C'est pas une magie qui déraille ça... Encore une fois, il y avait ce sourire sombre. Elle était, ou venait d'être, celle que tu appréciais, qui ne laissait pas l'autre lui dicter quoi faire, comment agir ou se tenir. Un instant à tes yeux, elle venait de s'affranchir. Comme tu avais pu le faire, avant de te rebeller toi aussi. Sois squelettique ou un vrai boudin, j'en ai vraiment rien à faire. Mais ça, c'est la Cataleya que je préfère. Celle qu'il me plait de venir voir... Etait-ce une promesse de venir lui dire bonjour plus souvent ? Probablement pas, mais pourtant elle en aurait bien besoin de tes conseils, t'en étais persuadé.
Tu veux monter sur un balai ? Vas y ! A supposer que quand tu l'invites à se lever, il t'écoute.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 15:11
Enfilant doucement ce manteau trop grand qui avait éveillé en elle la plus grande des frustration, Cataleya ne dit mot, réfléchissant ouvertement aux raisons qui la maintenait si fermement accroché au manoir. C'est vrai, elle aurait pu le rejoindre, et puis les cadeaux s'entassait inlassablement sur son armoire, mais... Mais elle demeurait aujourd'hui incapable de franchir les barrières du domaine, ou c'était avec tant de peine qu'elle revenait toujours en rampant.
Si le conditionnement parentale et deux ans passé exclusivement à leur contact avait tôt fait de lui rappeler qu'elle était infiniment seule dans cet enfer, force était d'admettre que cela ne faisait à peine quelques mois qu'elle retentait l'expérience ; celle de s’arracher au portail forgé du manoir Blackthorn pour en explorer les horizons. @Miguel Pajares était le seul, jusqu'il y a peu du moins, à parvenir à l'attirer au gré des soirées, lui faire découvrir de nouvelle chose en la mêlant à la plèbe mais @Wyatt Mora , lui, s'était imposé à sa vie à la manière d'une claque. Si virulente qu'elle était parvenue à lui faire ouvrir un peu les yeux. Depuis, il était vrai, elle retrouvait véritablement goût à la vie. Le premier s'acharnait à lui donner des cours de duel, lui rendre le sourire du bout de ses charmants commentaires, le second à lui arrachait les plus gros fou rires qu'elle avait pu voir naître, mais ni le contact de l'un, ni celui de l'autre ne ravissait véritablement James, et ce simple constat suffisait à casser, un peu du moins, l'enthousiasme de la rousse. Alors, il était vrai que le mois de Novembre s'était fait un peu fugitif, qu'elle avait trompé son monde et égrainé quelques lapins derrière elle. En tout point consciente que la chevalière offerte par sa mère, à l'instar de cette si belle bague tendu par James, n'étaient au final mue que par les mêmes desseins ; ceux de la filer, aussi loin qu'elle irait.
Alors elle les arrachaient inlassablement en quittant le domaine, les abandonnant à sa chambre certain jour où la fuite se faisait nécessaire. Et elle errait, Quarta. Longuement.
Rentrer se faisait supplice, partir une nécessité qu'on couronnait de jugement alors, fuir par delà les mers pour échouer jusque chez Eliott ? Soyons honnête, à ce stade de sa vie, pas certaine qu'elle daigne revenir. Quitte à laisser ses études en plan et s’exiler sur des étendues gelées, loin. Si loin. Seul @James Blackthorn la retenait encore, mais le pourrait-il toujours ? Plus le temps passait et plus Quarta en doutait.
A dire vrai, quelque chose clochait depuis son retour, tout son corps le lui hurlait, et la jeune femme ne pouvait chasser l'idée qu'un sombre secret pesait sur ses lèvres trop peu loquasses. Ajouter à ça le manque de communication, sa jalousie à l'égard d'un épanouissement nouveau, et le fait qu'il n'avait pas hésité à vouloir la tracer et on obtenez une Cataleya aux frontières de la remise en doute. Plus instable qu'elle ne l'était déjà.
« C'est pas une magie qui déraille ça... » Mmh ? Tournant un instant le visage pour observer Eliott, Cataleya ne put réprimer son sourire en contemplant les vestiges du cognard tenu entre ses doigts. « Elle déraille rarement lorsqu'il s'agit de me protéger ». En un sens, c'était vrai, mais il ne faisait aucun doute que cette toute nouvelle baguette l'aidait grandement dans cet étrange processus de guérison qu'elle entamait, sans même s'en rendre compte.
Le sourire flotte un peu, se délectant presque de compliment trop rare. Pour un peu, elle l'en aurait remerciait mais se contente à dire vrai de mettre ses gants, jetant un bref coup d'oeil au cognard restant, tenu aux abonnés absents. « Celle qu'il me plait de venir voir... »
« - C'est moi qui viendraI, la prochaine fois. » C'était sorti plus simplement qu'elle ne l'aurait cru. « C'est endroit est bien trop glauque pour que mon filleul ne le côtoie. » Le ton est plus assuré, ne laissant à dire vrai que peu de place à la remise en question. Elle pensait chacun de ses mots et avec tant d'intensité qu'elle s'étonnait même d'avoir pu se dire que fêter Noël à la maison était une bonne idée. L'ambiance y était exécrable, l'air pestiféré, et le regard de ses parents un peu trop tourné sur l'enfant de Lys et Eliott.
Le pas souplement dirigé vers les balais, c'est avec force que Cataleya impose un « debout » qui trouve écho en un simple frémissement. « J'ai dit, debout. » Les sourcils se froncent à mesure qu'elle réessaye, variant étrangement la hauteur de sa voix et le ton, comme si ces paramètres pouvaient motiver un peu plus l'objet. En vain. Ok. C'était clairement moins fun que les cognards pour le coup.
Si le conditionnement parentale et deux ans passé exclusivement à leur contact avait tôt fait de lui rappeler qu'elle était infiniment seule dans cet enfer, force était d'admettre que cela ne faisait à peine quelques mois qu'elle retentait l'expérience ; celle de s’arracher au portail forgé du manoir Blackthorn pour en explorer les horizons. @Miguel Pajares était le seul, jusqu'il y a peu du moins, à parvenir à l'attirer au gré des soirées, lui faire découvrir de nouvelle chose en la mêlant à la plèbe mais @Wyatt Mora , lui, s'était imposé à sa vie à la manière d'une claque. Si virulente qu'elle était parvenue à lui faire ouvrir un peu les yeux. Depuis, il était vrai, elle retrouvait véritablement goût à la vie. Le premier s'acharnait à lui donner des cours de duel, lui rendre le sourire du bout de ses charmants commentaires, le second à lui arrachait les plus gros fou rires qu'elle avait pu voir naître, mais ni le contact de l'un, ni celui de l'autre ne ravissait véritablement James, et ce simple constat suffisait à casser, un peu du moins, l'enthousiasme de la rousse. Alors, il était vrai que le mois de Novembre s'était fait un peu fugitif, qu'elle avait trompé son monde et égrainé quelques lapins derrière elle. En tout point consciente que la chevalière offerte par sa mère, à l'instar de cette si belle bague tendu par James, n'étaient au final mue que par les mêmes desseins ; ceux de la filer, aussi loin qu'elle irait.
Alors elle les arrachaient inlassablement en quittant le domaine, les abandonnant à sa chambre certain jour où la fuite se faisait nécessaire. Et elle errait, Quarta. Longuement.
Rentrer se faisait supplice, partir une nécessité qu'on couronnait de jugement alors, fuir par delà les mers pour échouer jusque chez Eliott ? Soyons honnête, à ce stade de sa vie, pas certaine qu'elle daigne revenir. Quitte à laisser ses études en plan et s’exiler sur des étendues gelées, loin. Si loin. Seul @James Blackthorn la retenait encore, mais le pourrait-il toujours ? Plus le temps passait et plus Quarta en doutait.
A dire vrai, quelque chose clochait depuis son retour, tout son corps le lui hurlait, et la jeune femme ne pouvait chasser l'idée qu'un sombre secret pesait sur ses lèvres trop peu loquasses. Ajouter à ça le manque de communication, sa jalousie à l'égard d'un épanouissement nouveau, et le fait qu'il n'avait pas hésité à vouloir la tracer et on obtenez une Cataleya aux frontières de la remise en doute. Plus instable qu'elle ne l'était déjà.
« C'est pas une magie qui déraille ça... » Mmh ? Tournant un instant le visage pour observer Eliott, Cataleya ne put réprimer son sourire en contemplant les vestiges du cognard tenu entre ses doigts. « Elle déraille rarement lorsqu'il s'agit de me protéger ». En un sens, c'était vrai, mais il ne faisait aucun doute que cette toute nouvelle baguette l'aidait grandement dans cet étrange processus de guérison qu'elle entamait, sans même s'en rendre compte.
Le sourire flotte un peu, se délectant presque de compliment trop rare. Pour un peu, elle l'en aurait remerciait mais se contente à dire vrai de mettre ses gants, jetant un bref coup d'oeil au cognard restant, tenu aux abonnés absents. « Celle qu'il me plait de venir voir... »
« - C'est moi qui viendraI, la prochaine fois. » C'était sorti plus simplement qu'elle ne l'aurait cru. « C'est endroit est bien trop glauque pour que mon filleul ne le côtoie. » Le ton est plus assuré, ne laissant à dire vrai que peu de place à la remise en question. Elle pensait chacun de ses mots et avec tant d'intensité qu'elle s'étonnait même d'avoir pu se dire que fêter Noël à la maison était une bonne idée. L'ambiance y était exécrable, l'air pestiféré, et le regard de ses parents un peu trop tourné sur l'enfant de Lys et Eliott.
Le pas souplement dirigé vers les balais, c'est avec force que Cataleya impose un « debout » qui trouve écho en un simple frémissement. « J'ai dit, debout. » Les sourcils se froncent à mesure qu'elle réessaye, variant étrangement la hauteur de sa voix et le ton, comme si ces paramètres pouvaient motiver un peu plus l'objet. En vain. Ok. C'était clairement moins fun que les cognards pour le coup.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 21:56
SCAR
Retour en Décembre 2022 pour les fêtes.
« Elle déraille rarement lorsqu'il s'agit de me protéger » Une phrase qui attire ton attention, sérieusement. Parce que tu étais membre d'un fightclub, toi, alors que tu fréquentais Inverness. Tu te défoulais, mais rarement en défense. Même au club des duelliste, quand cette peste d'Isalynn avait voulu venger son cousin, tu n'avais que peu lancé de sort de défense. Non, toi tu étais dans l'attaque. Et une attaque bien plus prononcé qu'un Confringo, même informulé. Il y avait toujours eu cette part en toi, réprimé par l'ainé, qui aimait voir la souffrance. Et lorsque tu y repensais, c'est probablement pour cette raison que Mère Nature t'avait donné ce totem : L'Anaconda. Un serpent constrictor. Mais si tu pouvais te montrer gentil, tu ne serais pas son pédagogue au point de lui dire qu'elle devrait s'entrainer, et s'entrainer vraiment. Que les sorts les plus interdits, les tabous, sont ceux qui lui ferait le plus grand des bien.
« C'est endroit est bien trop glauque pour que mon filleul ne le côtoie. »
On est d'accord là dessus. Une réponse, dans un souffle. Mais toi, tu ne penses pas au Manoir. Ton regard dévie vers cette fameuse tour, vers cet antre de la démone de la famille, vers le tabou qui règne là-bas. Un secret depuis longtemps enfoui dans ta mémoire, loin d'être enterré avec la cadette et toujours marqué sur le pavé qui borde les fondements de cette prison maudite. L'idée même que la peste puisse s'approcher de Tobias t'est insupportable. Mais Lys sait. Ton épouse elle, est au courant de toute l'histoire. De la vérité. De ce qu'il s'est vraiment passé ce jour-là. Et elle te comprend, preuve à tes yeux que ton choix fut le bon alors.
Tu t'approches de Cat, alors qu'elle donne ordre au balai de se lever. Tu l'entends changer des détails comme le timbre de sa voix, la rapidité d'élocution, ... et finalement, tu lui dit : Essaye d'y croire. Moqueur ? Peut-être. Mais tu étais certain qu'elle doutait. D'elle d'abord, et ensuite de sa capacité à tenir son cul sur le balai. Tournant le regard vers elle, tu t'apprêtais toi-même à dire Debout ! quand cette silhouette apparut par là même d'où vous étiez venu tous les deux. Et cette silhouette, tu la connaissais bien. La suite promettait de devenir intéressant.
Mère, vous venez voir comment s'amuse vos enfants ? Charmant...
Secundus, ne t'en mêle pas. Et toi Quarta, que fais-tu ici ? Qu'est-ce que tu crois faire avec ce balai !
On comptait se faire quelques passes.
Eliott, je t'ai dit de ne pas t'en mêler. Tu sais très bien ce que je pense de...
De quoi ? Du Quidditch ? De Quarta qui en ferait ? Qui prendrait le temps une fois de ne pas suivre vos règles. Lentement, tu venais t'interposer, autant par le verbe que par le corps entre ta soeur et votre mère adoptive. Parce qu'il était certes important qu'elle entende, la rouquine, que tu la défendes encore et peut-être même comment, mais il restait crucial qu'elle ne voit pas tes yeux alors. Car entre vous, ta mère et toi, tout tenait parfois simplement de ça : la détermination dans le regard.
De quoi as-tu peur, Claudia ? Qu'à 18 mètres du sol, elle tombe et se rompe le cou ? Que je ne sois pas assez rapide pour la rattraper ? Que sa misérable petite vie s'arrête ? Bien sur que je savais. J'imaginais parfaitement bien ce que chacun des mots que je prononcais, à commencer par son prénom, pourrait avoir sur elle. Je savais aussi dans quel souvenir cela la replongerait. Et qu'en faisant ça, cette chère mère se trouverait sur une impasse. Elle fait ce qu'elle veut, avec moi. Et toi, tu vas la laisser tranquille. Va plutot t'occuper de ton époux, et rappelle-lui tant que tu y es ce qu'il peut en couter de s'en prendre à l'un de nous... La gifle claqua sur ma joue, mais le sourire n'en était pas moins présent. Claudia avait réagi à l'insulte, mais l'idée ferait son chemin assurément. De là à dire que cela changerait quelque chose, je l'ignorais. Mais j'étais sur qu'au moins pour les vacances, tant que je serais là, notre odieux père et sa clique ne toucherait pas un seul des cheveux de la furie derrière moi.
Tu vas trop loin Secundus.
Pourtant, malgré ces mots, la dame tourna les talons et repartit, sans exiger que la rouquine la suive. Parce qu'elle se savait échec et mat. Parce qu'elle savait que la vérité pouvait faire du mal, bien plus encore si cette vérité, c'était moi qui venait à la décrier au grand jour.
Me tournant vers Quarta, j'ajoutais : Sois toujours déterminé. DEBOUT. Le balai se releva instantanément. Et n'essaye pas de prendre mon balai, il est ensorcelé. Celui de Kiran, c'est l'autre, demi-portion.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 23:57
« Essaye d'y croire. » Les yeux se lèvent irrépressiblement au ciel, roulent exagérément alors que son esprit joue déjà de mimique. Essaye d'y croire, blablabla, qu'est-ce qu'elle faisait à ton avis Scar ? Un simulacre de rituel vaudou ? Et alors que le ton devient intransigeant, que la voix se gonfle d'orgueil piqué, c'est soudainement que la voix se brise et la pupille se fige sur le bois du chêne venue se tordre à la manière de mille serpent au dessus de sa tête. Le vent porte avec lui un parfum qui rigidifie sans mal les muscles de la rousse, sans même avoir à tourner la tête. Et, si elle hésite un instant à se tourner, tout son corps semble intuitivement se faire plus petit, presque courbé. Elle l'appelle le plus délicatement du monde, l'orne de ce « maman » qu'elle seule savait poser à la manière d'un joker, comme pour adoucir les pires punitions. La fierté s'étrangle un peu sur ce regard glacial mais c'est prudente que Cataleya ramène doucement ses mains devant elle, sagement noué devant ses cuisses. Elle s'apprête à entrouvrir les lèvres lorsque Eliott la devance, charge déjà au cœur d'une offensive que Cataleya craint car elle le sait, les échanges mère-fils peuvent parfois se faire tranchant. Son regard alterne donc brièvement entre leur deux visages comme pour y lire les prémisses d'une explosion et, le plus naturellement du monte, la joute s'arme des deux côtés.
« Qu'est-ce que tu crois faire avec ce balai ! » Le regard se baisse plus par habitude que conviction car déjà, ses muscles se bandent significativement. Quelque chose file à toute vitesse sous les étendues aquatiques de son regard, en trouble les eaux clairs. La Bête s'éveille, s'arrache au sommeil dans lequel Quarta l'avait plongé à force de potion et, déjà, la sorcière le sent, ce grondement à peine perceptible rouler sur sa langue.
Alors, c'est méthodiquement qu'elle s'efforce de fermer les yeux, autant pour tranquilliser ce sursaut chaotique qui lui brûle les lèvres, courbe un peu son dos, que fuir une joute qu'elle sait en tout point vaine. Une fois Eliott partit, elle se mangerait en pleine dent les répercussions de ses actes. Le nier était aussi ridicule que naïf.
« De quoi as-tu peur, Claudia ? Qu'à 18 mètres du sol, elle tombe et se rompe le cou ? » Est-ce l'animosité venu palpiter dans ses veines ou la proximité avec la tour de Baby qui plaque sur les rétines de l'avant dernière adoptée l'image de sa sœur chutant du haut de sa prison ? Difficile à dire, mais les mots l'arrache au semblant de tranquillité qu'elle cherchait tant bien que mal à feindre, presque autant que les sonorités d'une gifle qui, si elle n'a su frapper son épiderme, la tient en haleine tout comme. « Tu vas trop loin Secundus » Oui, assurément, mais pensez telle seulement qu'il aurait pu en être autrement ? C'était bien mal le connaître, maman.
Elle est pourtant mise en fuite, la grande Claudia Blackthorn, et si son regard s'accroche à sa fille, racle son épiderme du bout d'un regard trop acéré, c'est un peu trop droite que Cataleya s'efforce de calquer le langage corporel de cet aîné, tenu devant elle.
Claudia l'enfermerait, elle le savait. Et Aloysius lui ferait ravaler son insurrection sans le moindre mal, cela ne faisait aucun doute alors, quitte à devoir subir une punition, autant peut être la mériter. Vraiment, la mériter. Le menton se pose nonchalamment sur l'épaule d'Eliott alors que déjà, il reprend son explication, comme si de rien n'était. Le balais se redresse, mais le regard de Quarta ne dévie en rien de cette ombre qui se défilait au loin. «Crache-limace. » Ca tombe, si joliment dit à dire vrai qu'il est étonnant que ce sort, ce tout petit sort puisse être le préféré de Cataleya. Sa marque de fabrique. Ca ne paye jamais de mine, ce genre de sortilège, mais Quarta l'a tellement armé entre ses lèvres qu'il a finit par prendre des contours un peu plus répugnant encore. Les limaces orangées que vomit sa mère font bien deux pouces de largeur et sont à dire vrai si nombreuses que prononcer le moindre mot devient complexe. Impossible. C'est une marrée immonde, en tout point révulsant qui glisse sur la gorge, laisse derrière elle une traînée de bave. Mettre fin au sort, sans aide extérieur du moins, se fait dès lors presque impossible et Cataleya rejetterait sans mal son statut d'enfant favorite pour voir le visage de Tibérius ou celui d'Alicia accueillir ce flot ininterrompue de gastéropode venu marquer la course de la grande Claudia Blackthorn.
Quarta mourrait, mais sans doute mourrait-elle un peu satisfaite d'avoir su venger une claque qui aurait du la sévir, elle.
Et pourtant, si un bien pâle sourire couronne sa chevelure de feu, c'est soudainement qu'elle tape le bras de son frère, autant pour évacuer le stress contenu par l'échange que pour cette odieuse tromperie. « Et tu me laisses m'esquinter la voix sur un balais dont tu sais qu'il ne m'écoutera pas ? Tu es vraiment le pire. » Elle forcerait presque la moue boudeuse, mais s'arme déjà du second balais. Marquant néanmoins un long temps de pause lorsque son regard croisa les premières limaces. Là, au loin.
Si Tibérius débarquait...
Si Aloysius descendait.
Elle ferme un peu les yeux, inspire profondément, et essaye de se centrer sur le balais qui repose machinalement au sol. « Debout ». Ah bah voilà ! S'il ne se redresse pas totalement, déjà il s'excite un peu plus ! « De-bout». Mission réussit Cataleya, tu pouvais être fière. Tu avais obtenu le niveau d'un élève de première année de Poudlard. Plus qu'à ne pas crever. Elle se hisse souplement sur le balais se son frère et, si elle sent l'équilibre se faire quelque peu hasardeux, c'est tout doucement qu'elle murmure d'étrange parole. Autant destinée à se tranquilliser que soudoyer ouvertement un balais qui n'est pas le sien.
« Juste des passes, du coup ? » La voix est aussi pâle que l'est son visage, et si le ton se veut assuré, force est d'admettre qu'elle peine à se défaire de cet échange tout juste observé. Elle allait, littéralement, crever. « ... Le sortilège était peut être de trop. » Ni glorieux, ni impressionnant, mais suffisamment acide pour satisfaire ne serait-ce qu'un peu la bête qui grouillait inlassablement sous la peau. Avide. « Comme la gifle. » Le sourire se dessine doucement en coin lorsque Cataleya comprend que, passé la peur, non, elle ne regrettait pas vraiment son geste. Peut être que l'acte la réveillerait cette nuit et qu'elle s'excuserait platement pas la suite mais, à cet instant précis de sa vie, non, elle n'avait pas la force de se pétrir de honte ou remord. La gifle avait fait écho à toute celle qu'elle s'était mangé pour le moindre pas de travers, en plus de sanctionner un membre de sa fratrie, et ça, elle peinait à le ravaler sereinement.
« Qu'est-ce que tu crois faire avec ce balai ! » Le regard se baisse plus par habitude que conviction car déjà, ses muscles se bandent significativement. Quelque chose file à toute vitesse sous les étendues aquatiques de son regard, en trouble les eaux clairs. La Bête s'éveille, s'arrache au sommeil dans lequel Quarta l'avait plongé à force de potion et, déjà, la sorcière le sent, ce grondement à peine perceptible rouler sur sa langue.
Alors, c'est méthodiquement qu'elle s'efforce de fermer les yeux, autant pour tranquilliser ce sursaut chaotique qui lui brûle les lèvres, courbe un peu son dos, que fuir une joute qu'elle sait en tout point vaine. Une fois Eliott partit, elle se mangerait en pleine dent les répercussions de ses actes. Le nier était aussi ridicule que naïf.
« De quoi as-tu peur, Claudia ? Qu'à 18 mètres du sol, elle tombe et se rompe le cou ? » Est-ce l'animosité venu palpiter dans ses veines ou la proximité avec la tour de Baby qui plaque sur les rétines de l'avant dernière adoptée l'image de sa sœur chutant du haut de sa prison ? Difficile à dire, mais les mots l'arrache au semblant de tranquillité qu'elle cherchait tant bien que mal à feindre, presque autant que les sonorités d'une gifle qui, si elle n'a su frapper son épiderme, la tient en haleine tout comme. « Tu vas trop loin Secundus » Oui, assurément, mais pensez telle seulement qu'il aurait pu en être autrement ? C'était bien mal le connaître, maman.
Elle est pourtant mise en fuite, la grande Claudia Blackthorn, et si son regard s'accroche à sa fille, racle son épiderme du bout d'un regard trop acéré, c'est un peu trop droite que Cataleya s'efforce de calquer le langage corporel de cet aîné, tenu devant elle.
Claudia l'enfermerait, elle le savait. Et Aloysius lui ferait ravaler son insurrection sans le moindre mal, cela ne faisait aucun doute alors, quitte à devoir subir une punition, autant peut être la mériter. Vraiment, la mériter. Le menton se pose nonchalamment sur l'épaule d'Eliott alors que déjà, il reprend son explication, comme si de rien n'était. Le balais se redresse, mais le regard de Quarta ne dévie en rien de cette ombre qui se défilait au loin. «Crache-limace. » Ca tombe, si joliment dit à dire vrai qu'il est étonnant que ce sort, ce tout petit sort puisse être le préféré de Cataleya. Sa marque de fabrique. Ca ne paye jamais de mine, ce genre de sortilège, mais Quarta l'a tellement armé entre ses lèvres qu'il a finit par prendre des contours un peu plus répugnant encore. Les limaces orangées que vomit sa mère font bien deux pouces de largeur et sont à dire vrai si nombreuses que prononcer le moindre mot devient complexe. Impossible. C'est une marrée immonde, en tout point révulsant qui glisse sur la gorge, laisse derrière elle une traînée de bave. Mettre fin au sort, sans aide extérieur du moins, se fait dès lors presque impossible et Cataleya rejetterait sans mal son statut d'enfant favorite pour voir le visage de Tibérius ou celui d'Alicia accueillir ce flot ininterrompue de gastéropode venu marquer la course de la grande Claudia Blackthorn.
Quarta mourrait, mais sans doute mourrait-elle un peu satisfaite d'avoir su venger une claque qui aurait du la sévir, elle.
Et pourtant, si un bien pâle sourire couronne sa chevelure de feu, c'est soudainement qu'elle tape le bras de son frère, autant pour évacuer le stress contenu par l'échange que pour cette odieuse tromperie. « Et tu me laisses m'esquinter la voix sur un balais dont tu sais qu'il ne m'écoutera pas ? Tu es vraiment le pire. » Elle forcerait presque la moue boudeuse, mais s'arme déjà du second balais. Marquant néanmoins un long temps de pause lorsque son regard croisa les premières limaces. Là, au loin.
Si Tibérius débarquait...
Si Aloysius descendait.
Elle ferme un peu les yeux, inspire profondément, et essaye de se centrer sur le balais qui repose machinalement au sol. « Debout ». Ah bah voilà ! S'il ne se redresse pas totalement, déjà il s'excite un peu plus ! « De-bout». Mission réussit Cataleya, tu pouvais être fière. Tu avais obtenu le niveau d'un élève de première année de Poudlard. Plus qu'à ne pas crever. Elle se hisse souplement sur le balais se son frère et, si elle sent l'équilibre se faire quelque peu hasardeux, c'est tout doucement qu'elle murmure d'étrange parole. Autant destinée à se tranquilliser que soudoyer ouvertement un balais qui n'est pas le sien.
« Juste des passes, du coup ? » La voix est aussi pâle que l'est son visage, et si le ton se veut assuré, force est d'admettre qu'elle peine à se défaire de cet échange tout juste observé. Elle allait, littéralement, crever. « ... Le sortilège était peut être de trop. » Ni glorieux, ni impressionnant, mais suffisamment acide pour satisfaire ne serait-ce qu'un peu la bête qui grouillait inlassablement sous la peau. Avide. « Comme la gifle. » Le sourire se dessine doucement en coin lorsque Cataleya comprend que, passé la peur, non, elle ne regrettait pas vraiment son geste. Peut être que l'acte la réveillerait cette nuit et qu'elle s'excuserait platement pas la suite mais, à cet instant précis de sa vie, non, elle n'avait pas la force de se pétrir de honte ou remord. La gifle avait fait écho à toute celle qu'elle s'était mangé pour le moindre pas de travers, en plus de sanctionner un membre de sa fratrie, et ça, elle peinait à le ravaler sereinement.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 14:22
«Crache-limace. » Tu aurais voulu l'arrêter celui-là. Tu aurais souhaité qu'il ne soit pas prononcé. Et alors qu'au loin, tu la vois défaillir, un éclat de peine se dessinerait presque dans ton regard. Le verbe pouvait être acerbe entre vous, ta mère de substitution demeurait cette femme qui t'avait accueilli. Mais tu ne le reprochera pas à la rouquine. Son acte est après tout le reflet de son calvaire, non ?
Ton balai rejoint ta main alors que l'autre virevolte, baguette parée pour faire rentrer le cognard survivant dans sa boite. Ta soeur n'est clairement pas prête à ce genre d'entrainement, et tu souris quand se tente à voltiger quelques peu. C'est sur, elle n'aurait pas passer les sélections ainsi.
Crois-moi, je doute que tu sois capable de plus... Vérité franche comme tu les penses toujours, et les déclame sans honte, tu la regardes faire un instant, t'appretant à lui rappeler que serrer les fesses est une excellente idée quand elle aborde finalement tout de même le sujet. Est-ce que le sortilèges était de trop ? Est-ce que la gifle l'était ?
Tu ne comprends pas n'est-ce-pas l'impact de cette gifle ? Crois-tu qu'elle l'a faite parce que je lui ai manqué ouvertement de respect ? J'enjambais mon balai et décoller pour m'amener à sa hauteur. Si elle m'a giflé, c'est pour t'impressionner. Te rappeler de quoi elle est capable. Elle m'a giflé parce que tu étais là, et qu'elle ne peut supporter l'idée que tu te rebelles comme moi. Une simple manoeuvre politico-familial. Mais elle n'ira pas s'en vanter, ni même raconter que tu l'as ensorcelée. Parce que ce serait reconnaitre ce qui lui fait peur... Et qu'est-ce qui effraie notre mère, petite soeur ?
Je me penchais en avant, guidant le manche du balai pour faire un cercle et ramasser le souaffle avant de lui passer : Perdre le controle, la face devant les autres. Si elle va lui raconter maintenant, tout en vomissant, elle vivrait cette peur autant que si elle faisait face à l'épouvante.
Ton balai rejoint ta main alors que l'autre virevolte, baguette parée pour faire rentrer le cognard survivant dans sa boite. Ta soeur n'est clairement pas prête à ce genre d'entrainement, et tu souris quand se tente à voltiger quelques peu. C'est sur, elle n'aurait pas passer les sélections ainsi.
Crois-moi, je doute que tu sois capable de plus... Vérité franche comme tu les penses toujours, et les déclame sans honte, tu la regardes faire un instant, t'appretant à lui rappeler que serrer les fesses est une excellente idée quand elle aborde finalement tout de même le sujet. Est-ce que le sortilèges était de trop ? Est-ce que la gifle l'était ?
Tu ne comprends pas n'est-ce-pas l'impact de cette gifle ? Crois-tu qu'elle l'a faite parce que je lui ai manqué ouvertement de respect ? J'enjambais mon balai et décoller pour m'amener à sa hauteur. Si elle m'a giflé, c'est pour t'impressionner. Te rappeler de quoi elle est capable. Elle m'a giflé parce que tu étais là, et qu'elle ne peut supporter l'idée que tu te rebelles comme moi. Une simple manoeuvre politico-familial. Mais elle n'ira pas s'en vanter, ni même raconter que tu l'as ensorcelée. Parce que ce serait reconnaitre ce qui lui fait peur... Et qu'est-ce qui effraie notre mère, petite soeur ?
Je me penchais en avant, guidant le manche du balai pour faire un cercle et ramasser le souaffle avant de lui passer : Perdre le controle, la face devant les autres. Si elle va lui raconter maintenant, tout en vomissant, elle vivrait cette peur autant que si elle faisait face à l'épouvante.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 15:55
Surélevé à quelques centimètre à peine du sol, les doigts blanchit a force de serrer le manche comme terrifiée à l'idée de chuter, Cataleya réalise tout doucement que la satisfaction venue bercer son cœur s'effondre. Ni rongé par la peur, ni par l'idiotie totale qui l'avait saisit, mais bel et bien cogné par le remord. Qu'importe le déni dans lequel elle cherchait inlassablement à se nicher, si. Bon sang que si, elle regrettait son geste. L’insurrection juvénile n'avait pas même deux minutes, et laissait derrière elle un sentiment de vide, une amertume toute singulière que traînait désormais Cataleya à la manière d'un poids qu'elle abhorrait.
Il était évident qu'elle n'en dormirait pas, comme il était évident qu'elle se glisserait à la manière d'un chat dans l'ombre de sa mère, les bras croisé si fort sur son ventre qu'elle aurait pu en vomir. Claudia restait cette sacro-sainte déités, et si sa fille s'était laissé piquer, avait mordu intuitivement, force était d'admettre qu'elle ressentait, pas même deux minutes après l'affront, le besoin de glisser sous son pardon.
«Si elle m'a giflé, c'est pour t'impressionner. » Elle le réalisait tout juste Quarta, l'enseignement prodigué par son frère. Claudia avait cherché à l'impressionné et sa toute dernière fille y avait répondu à grand éclat, désespérément mue par la peur. « Et qu'est-ce qui effraie notre mère, petite soeur ? »
« Perdre le contrôle ». Elle le murmure au même rythme qui bat tout contre ses oreilles, le regard désespérément porté à ses doigts crispé. L'adrénaline tombée, Quarta se sent sotte d'avoir réagit avec autant d'impulsivité, mais elle l'avait annoncé, pas même le dialogue établit ; elle était a cran. Diablement à cran. Tout haussement de voix, tout geste brusque éveillait en elle le pire et excitait son sens de la survie à la manière d'une baguette pointé sur sa gorge. Claudia le savait mieux que quiconque car c'était elle qui ramassait les pots cassé depuis des mois, elle qui avait soigné Alicia et ramené son enfant jusqu'à sa chambre pour l'y enfermer, alors que sa gueule avide cherchait désespérément à bloquer ses mains trop hardie. Entraver ses doigts, faute de mordre cette fois.
« Je refuse que tu incarnes un faire-valoir pour appuyer ses menaces... Je refuse qu'elle te gifle toi, pour m'impressionner » Elle le répète pourtant, Cat, le regard porté sur le vide sous ses pieds, pourtant parfaitement consciente que c'était là la meilleure approche pour lui faire courber l'échine. On avait brisé ses insurrections en s'en prenant à James, et il suffisait simplement d'impliquer une personne annexe, qui pourrait subir les conséquences qu'insufflerait les actes de Quarta pour que cette dernière ne se tienne à carreau. La violence physique l'avait toujours rendu plus hargneuse, le chantage et les pression psychologique demeuraient donc certainement les meilleurs biais pour obtenir d'elle quelque chose.
« Mais c'était entièrement stupide... Ca reste maman. Tibérius, je m'en fout un peu, mais maman... »
Maman. Le terme retombe, si doux en comparaison de tout les termes que pouvaient cracher sa fratrie qu'il dissonait souvent à table. Autant sa relation avec Aloysius tenait de l'admiration, du respect et la terreur, autant il y avait toujours eu quelque chose de plus pernicieux entre Claudia et sa fille. Ce n'était pas pour rien qu'après toute les horreurs qui avaient pu les lier, Cataleya, dans son amour malade, s'acharnait à déposer des baisés sur la joue tendue de sa mère chaque matin. Leur relation était tordue en tout point, malsaine, mais Cataleya peinait à se défaire de cette image immaculée venu l'arracher à l'orphelinat, la chercher après ses cours de danse, parfois veiller, un soupire emplit de jugement et de désespoir, sur ses pires fièvres.
Ni ses mots trop dur, ni la pression constante venu l'étrangler, ni les griffes de l'avocate sévèrement planté dans sa peau trop blanche ne pouvaient complètement briser ça.
Le regard se porte doucement vers la statue brisée, puis sur les limaces qui rampent en direction du jardin et c'est dans un soupire lourd de sens que Cataleya réalise qu'elle irait à coup sûr ramper jusqu'à cette femme au regard de rapace pour lui faire porter une tasse de thé, et s'assurer qu'aucun gastéropode ne puisse entacher son charisme légendaire. « Mais pour ma défense, c'est toi qui m'a dit de prendre mes droits en main. Et j'ai le droit d'être ici. »
C'était... Culotté de vouloir attribué son erreur à son frère, mais le fin sourire niché au coin de ses lèvres prouvaient que l'accusation n'avait rien de sérieux. C'était elle qui avait levé la baguette après tout. « Et c'est toi aussi qui a dit "rien a foutre de leur conneries" » Elle redresse le dos pour ne plus s'accrocher corps et âme aux manches et tenter de trouver un équilibre un peu moins bancale.« T'es infréquentable, en fait." » Le sourire se contient difficilement, et c'est désespérément qu'elle tente de ne pas éclater de rire. « Parce que je vais finir comme toi si ça continue. Imagine l'horreur ! »
Il était évident qu'elle n'en dormirait pas, comme il était évident qu'elle se glisserait à la manière d'un chat dans l'ombre de sa mère, les bras croisé si fort sur son ventre qu'elle aurait pu en vomir. Claudia restait cette sacro-sainte déités, et si sa fille s'était laissé piquer, avait mordu intuitivement, force était d'admettre qu'elle ressentait, pas même deux minutes après l'affront, le besoin de glisser sous son pardon.
«Si elle m'a giflé, c'est pour t'impressionner. » Elle le réalisait tout juste Quarta, l'enseignement prodigué par son frère. Claudia avait cherché à l'impressionné et sa toute dernière fille y avait répondu à grand éclat, désespérément mue par la peur. « Et qu'est-ce qui effraie notre mère, petite soeur ? »
« Perdre le contrôle ». Elle le murmure au même rythme qui bat tout contre ses oreilles, le regard désespérément porté à ses doigts crispé. L'adrénaline tombée, Quarta se sent sotte d'avoir réagit avec autant d'impulsivité, mais elle l'avait annoncé, pas même le dialogue établit ; elle était a cran. Diablement à cran. Tout haussement de voix, tout geste brusque éveillait en elle le pire et excitait son sens de la survie à la manière d'une baguette pointé sur sa gorge. Claudia le savait mieux que quiconque car c'était elle qui ramassait les pots cassé depuis des mois, elle qui avait soigné Alicia et ramené son enfant jusqu'à sa chambre pour l'y enfermer, alors que sa gueule avide cherchait désespérément à bloquer ses mains trop hardie. Entraver ses doigts, faute de mordre cette fois.
« Je refuse que tu incarnes un faire-valoir pour appuyer ses menaces... Je refuse qu'elle te gifle toi, pour m'impressionner » Elle le répète pourtant, Cat, le regard porté sur le vide sous ses pieds, pourtant parfaitement consciente que c'était là la meilleure approche pour lui faire courber l'échine. On avait brisé ses insurrections en s'en prenant à James, et il suffisait simplement d'impliquer une personne annexe, qui pourrait subir les conséquences qu'insufflerait les actes de Quarta pour que cette dernière ne se tienne à carreau. La violence physique l'avait toujours rendu plus hargneuse, le chantage et les pression psychologique demeuraient donc certainement les meilleurs biais pour obtenir d'elle quelque chose.
« Mais c'était entièrement stupide... Ca reste maman. Tibérius, je m'en fout un peu, mais maman... »
Maman. Le terme retombe, si doux en comparaison de tout les termes que pouvaient cracher sa fratrie qu'il dissonait souvent à table. Autant sa relation avec Aloysius tenait de l'admiration, du respect et la terreur, autant il y avait toujours eu quelque chose de plus pernicieux entre Claudia et sa fille. Ce n'était pas pour rien qu'après toute les horreurs qui avaient pu les lier, Cataleya, dans son amour malade, s'acharnait à déposer des baisés sur la joue tendue de sa mère chaque matin. Leur relation était tordue en tout point, malsaine, mais Cataleya peinait à se défaire de cette image immaculée venu l'arracher à l'orphelinat, la chercher après ses cours de danse, parfois veiller, un soupire emplit de jugement et de désespoir, sur ses pires fièvres.
Ni ses mots trop dur, ni la pression constante venu l'étrangler, ni les griffes de l'avocate sévèrement planté dans sa peau trop blanche ne pouvaient complètement briser ça.
Le regard se porte doucement vers la statue brisée, puis sur les limaces qui rampent en direction du jardin et c'est dans un soupire lourd de sens que Cataleya réalise qu'elle irait à coup sûr ramper jusqu'à cette femme au regard de rapace pour lui faire porter une tasse de thé, et s'assurer qu'aucun gastéropode ne puisse entacher son charisme légendaire. « Mais pour ma défense, c'est toi qui m'a dit de prendre mes droits en main. Et j'ai le droit d'être ici. »
C'était... Culotté de vouloir attribué son erreur à son frère, mais le fin sourire niché au coin de ses lèvres prouvaient que l'accusation n'avait rien de sérieux. C'était elle qui avait levé la baguette après tout. « Et c'est toi aussi qui a dit "rien a foutre de leur conneries" » Elle redresse le dos pour ne plus s'accrocher corps et âme aux manches et tenter de trouver un équilibre un peu moins bancale.« T'es infréquentable, en fait." » Le sourire se contient difficilement, et c'est désespérément qu'elle tente de ne pas éclater de rire. « Parce que je vais finir comme toi si ça continue. Imagine l'horreur ! »
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 19:25
Pour ma défense, nia nia nia... Eliott Blackthorn, singeais-tu ta soeur ? Oui. Et sans honte. Pour sa défense, qu'est-ce que tu en avais à foutre ? Tu étais infréquentable effectivement. Tu avais bien dit qu'elle devait se rebiffer, ne pas se laisser constamment faire. Et tu l'assumais. Cette gifle n'était ni la première, ni la dernière. Mais jamais tu n'avais appelé Claudia "Maman". Pas une seule fois, tu n'avais montré cette faiblesse. Et déjà tu lisais en elle la suite. Et ça te donnait envie de vomir les limaces de la mère.
Etait-ce un risque ? Peut-être. Surement. Très probablement, mais elle t'énervait la rouquine. Elle semblait tellement perdue, décontenancé que ça te donnait envie de vriller. Alors tu te jettes te diriges vers elle. D'abord sur ton balai, ensuite en sautant de celui-ci vers ta proie. Parce qu'elle le devient.
Ta mutation, tu la maitrise mieux qu'elle. Et elle, elle ne sait pas pour toi. Tu le sais, cela te donne pour cette fois un avantage. Et alors que tu l'entraines dans cette légère chute, ton corps mue. La peau devient écailles autant que les habits. Ta pupille se fend pour prendre celles du serpent. Tes bijoux deviennent des marques argentées sur ton corps. Et rapidement, une fois à terre, tu t'enroules. Tu siffles, crache ce qui n'est pas du venin. Tu attaques et t'enroule autour d'elle jusqu'à te mettre en garde. Mais ta gueule dévie au dernier moment, mords à coté.
Ta prise se délaisse alors, et tu rampes lentement un peu plus loin pour revenir à ta forme initiale.
Excuse toi auprès de notre mère, sois faible à nouveau... commences tu à dire en époussetant ta veste, Et tu me décevras. Si ça arrive, je reviendrais, et je ne mordrais pas à coté. Tu as eu le cran de lui lancer un sort, assume-le. C'était irréfléchi ? Peut-être. C'était une erreur ? Non. Ton regard venait la défier. T'excuser serait une erreur. Cela ferait de toi la paria que tu ne veux pas voir dans son visage.
Putain, Firefly, ne le comprenais-tu pas ? Ce que Claudia attendrait toujours de toi, comme de moi, c'est l'excellence. Plus que de tous les autres.
Tu crois qu'elle veut maintenir le dragon en cage... Tu regardais maintenant le Manoir... Moi je crois qu'elle rêve de le voir oser briser ses chaines... Mais peut-être que tu n'en es pas capable finalement.
Etait-ce un risque ? Peut-être. Surement. Très probablement, mais elle t'énervait la rouquine. Elle semblait tellement perdue, décontenancé que ça te donnait envie de vriller. Alors tu te jettes te diriges vers elle. D'abord sur ton balai, ensuite en sautant de celui-ci vers ta proie. Parce qu'elle le devient.
Ta mutation, tu la maitrise mieux qu'elle. Et elle, elle ne sait pas pour toi. Tu le sais, cela te donne pour cette fois un avantage. Et alors que tu l'entraines dans cette légère chute, ton corps mue. La peau devient écailles autant que les habits. Ta pupille se fend pour prendre celles du serpent. Tes bijoux deviennent des marques argentées sur ton corps. Et rapidement, une fois à terre, tu t'enroules. Tu siffles, crache ce qui n'est pas du venin. Tu attaques et t'enroule autour d'elle jusqu'à te mettre en garde. Mais ta gueule dévie au dernier moment, mords à coté.
Ta prise se délaisse alors, et tu rampes lentement un peu plus loin pour revenir à ta forme initiale.
Excuse toi auprès de notre mère, sois faible à nouveau... commences tu à dire en époussetant ta veste, Et tu me décevras. Si ça arrive, je reviendrais, et je ne mordrais pas à coté. Tu as eu le cran de lui lancer un sort, assume-le. C'était irréfléchi ? Peut-être. C'était une erreur ? Non. Ton regard venait la défier. T'excuser serait une erreur. Cela ferait de toi la paria que tu ne veux pas voir dans son visage.
Putain, Firefly, ne le comprenais-tu pas ? Ce que Claudia attendrait toujours de toi, comme de moi, c'est l'excellence. Plus que de tous les autres.
Tu crois qu'elle veut maintenir le dragon en cage... Tu regardais maintenant le Manoir... Moi je crois qu'elle rêve de le voir oser briser ses chaines... Mais peut-être que tu n'en es pas capable finalement.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 21:06
Il l'imite sans grand mal et, si la rousse aurait pu en rire, elle le sent pourtant, que quelque chose se dessine dans l'esprit de son aîné. Elle n'eut jamais sû cultiver le don de Legilimancie l'héritière et pourtant, l'odeur des émotions, le langage corporel sont autant de détails qui l'alerte soudainement. La tiennent brusquement en haleine, le cœur soudainement serré. Elle croit pourtant encore à une blague de mauvais goût lorsque le brun fond sur elle et se jette sur son balais, entraînant une chute légère, amoindrit par le manque de vitesse, qui la trouble plus qu'elle n'ose l'arborer. Elle peut redresser la barre. Stopper l'impact mais, jamais elle n'aurait pu prévoir l'horreur qui se grava dans ses grands yeux bleu à cet précis où, les traits du troisièmes adoptés prirent les contours d'un boïdé. Qu'est-ce q-. L'impact surprend la rousse, presque autant que ce corps longiligne et musclé venu se resserrer autour d'elle à la manière d'un étau. Mais si un vague glapissement étouffe ses cris, c'est à grand coup de pied qu'elle tente de se défaire d'un emprise qui pourrait lui briser les os. Le face à face contre un diplomate aux airs de grizzly lui avait apprit que ses réflexes de teigne pouvaient déstabiliser, offrir des ouvertures, même lorsque l'adversaire faisait trois fois son poids en muscle. Alors elle s'acharne la belle, plonge les griffes profondément dans les chaires lorsqu'elle sent son cœur palpiter trop fort, lorsqu'un grondement sourd, sinistre, roule finalement sous sa langue, Elle tente de tordre sous cet étau capable de lui briser les os et, lorsque la gueule s'entrouvre trop près de son visage, c'est à plein poumon qu'elle hurle le nom de son frère. Comme pour le ramener à la raison, faute d'alerter qui que ce soit au manoir.
La gueule l'effleurerait presque, mais l'étreinte se dénoue aussi subitement qu'elle avait tentait de l'étrangler, abandonnant la teigne au sol, tremblante à demi et le regard incapable de lâcher cet homme qui reprend forme. Choquée, sans doute, elle peine à trouver les mots mais son esprit file à toute allure, s'indigne entre terreur et panique lorsqu'elle réalise en tout point la nature de cet ainé au final tant secret.
Un animagus. Un fucking animagus.
La favorite peine a faire le tri dans des images et idées qui s'impose furieusement à elle, et ne sait à dire vrai plus si elle doit s'indigner de cette tentative de meurtre ou du fait que cette ordure lui avait caché ça mais, les mots sonnent comme une menace à ses oreilles, et c'est intuitivement que le corps de la plus jeune se courbe. Ni de peur, ni de soumission, mais bel et bien prêt à bondir.
« Si ça arrive, je reviendrais, et je ne mordrais pas à coté. » Il la menaçait. Ce n'était pas le fruit de son imagination mais bel et bien une menace qui venait de s’abattre au dessus de son crâne n'est-ce pas ?
Alors, le cœur tremblant et le regard fixé sur cet homme qui contemplait le manoir, la Bête gratte, encore et encore cette peau qui la contient. L'affaiblit sans cesse. Le grondement s'élève un peu plus fort, si lourd, si bas à dire vrai qu'il aurait sans grand mal fait écho aux peur les plus primaires des Hommes une fois plongé dans l'obscurité. Les tremblements demeurent irrépressible, mais la la princesse des lieux peine encore à savoir si c'est la peur ou l'ire qui les excitent avec tant de force. Ce qu'elle sait en revenche, c'est que le dragon, son frère vient de le libérer.
Le bond est habile, presque fauve, et c'est brutalement que cette toute petite crevette rousse reprend une forme qu'ici bas, piégé dans le manoir, tous muselle horrifié.
A mile lieu de ses airs d'enfants trop sage et ses robes à paillettes, l'héritière revêt une peau cendre et sable forgé sur les plus imposant de ses congénères malinois. La masse, quand bien même émacié par deux années de calvaire véritable, ferait pâlir plus d'un, mais moins encore que les nombreux stigmates venu brûler le poil par endroit. Le flanc droit trouve écho en une nécrose toute singulière, tissé de fil blanc et horreur soufflé par les magies les plus noires. Le gauche, une série de rune que trahit l'implantation étrange des poils, et dont seul un œil expérimenté pourrait en comprendre les desseins. Les pattes sont brûlé à force d'entrave, les balafres multiples quand bien même à peine soupçonné, mais aucune de ses immondices n'est à dire vrai capable d'éclipser le magma de son regard. Ces étendues brûlées et intenses où se découpent, par simple éclat, quelques notes céruléennes.
La gueule s'entrouvrent, le souffle est brûlant, mais les crocs demeurent en suspens là, à l’affût du moindre sursaut de son frère. Titan véritable, la bête s'impose un instant mais délaisse ses contours abîmés pour renouer avec une crinière rousse de toute beauté. De grand yeux bleu, et un minois un peu tordu par le torrent de sentiment qui la dévore. Elle demeure pourtant là, à califourchon sur lui, incapable de bouger.
Elle veut crier, elle veut frapper, certainement fondre en larme aussi tant ce con lui a fait peur. Tant cette annonce improbable remet en perspectives toute les fois où, terrifiée, elle avait à mi mot tenté d'aborder le sujet de la mutation, avant de le ravaler, convaincue qu'il serait incapable de concevoir les sensations que cela procurait. Elle veut crier, hésite un instant à le prendre dans ses bras comme si ce simple geste aurait pu lui faire réaliser que, merde, il aurait pu lui en parler, mais c'est la gifle qui se fait intuitive, un peu tremblante, clairement hanté par la menace.
« - Plus jamais tu me fais ça .»
Elle se redresse doucement et, si clairement elle aurait dû le laisser au sol, c'est dans un soupire qu'elle lui offre sa main comme pour l'aider à se redresser. « - Sinon le dragon te crame la gueule et élève son filleul avec ta femme. . » Elle essaye désespérément de renouer avec son sourire en coin, mais force est d'admettre que si le trait d'humour se trace une ultime fois, le visage est perturbé. Le regard devenu presque hostile à toute approche.
« - Plus jamais. Jure le moi. »
La gueule l'effleurerait presque, mais l'étreinte se dénoue aussi subitement qu'elle avait tentait de l'étrangler, abandonnant la teigne au sol, tremblante à demi et le regard incapable de lâcher cet homme qui reprend forme. Choquée, sans doute, elle peine à trouver les mots mais son esprit file à toute allure, s'indigne entre terreur et panique lorsqu'elle réalise en tout point la nature de cet ainé au final tant secret.
Un animagus. Un fucking animagus.
La favorite peine a faire le tri dans des images et idées qui s'impose furieusement à elle, et ne sait à dire vrai plus si elle doit s'indigner de cette tentative de meurtre ou du fait que cette ordure lui avait caché ça mais, les mots sonnent comme une menace à ses oreilles, et c'est intuitivement que le corps de la plus jeune se courbe. Ni de peur, ni de soumission, mais bel et bien prêt à bondir.
« Si ça arrive, je reviendrais, et je ne mordrais pas à coté. » Il la menaçait. Ce n'était pas le fruit de son imagination mais bel et bien une menace qui venait de s’abattre au dessus de son crâne n'est-ce pas ?
Alors, le cœur tremblant et le regard fixé sur cet homme qui contemplait le manoir, la Bête gratte, encore et encore cette peau qui la contient. L'affaiblit sans cesse. Le grondement s'élève un peu plus fort, si lourd, si bas à dire vrai qu'il aurait sans grand mal fait écho aux peur les plus primaires des Hommes une fois plongé dans l'obscurité. Les tremblements demeurent irrépressible, mais la la princesse des lieux peine encore à savoir si c'est la peur ou l'ire qui les excitent avec tant de force. Ce qu'elle sait en revenche, c'est que le dragon, son frère vient de le libérer.
Le bond est habile, presque fauve, et c'est brutalement que cette toute petite crevette rousse reprend une forme qu'ici bas, piégé dans le manoir, tous muselle horrifié.
A mile lieu de ses airs d'enfants trop sage et ses robes à paillettes, l'héritière revêt une peau cendre et sable forgé sur les plus imposant de ses congénères malinois. La masse, quand bien même émacié par deux années de calvaire véritable, ferait pâlir plus d'un, mais moins encore que les nombreux stigmates venu brûler le poil par endroit. Le flanc droit trouve écho en une nécrose toute singulière, tissé de fil blanc et horreur soufflé par les magies les plus noires. Le gauche, une série de rune que trahit l'implantation étrange des poils, et dont seul un œil expérimenté pourrait en comprendre les desseins. Les pattes sont brûlé à force d'entrave, les balafres multiples quand bien même à peine soupçonné, mais aucune de ses immondices n'est à dire vrai capable d'éclipser le magma de son regard. Ces étendues brûlées et intenses où se découpent, par simple éclat, quelques notes céruléennes.
La gueule s'entrouvrent, le souffle est brûlant, mais les crocs demeurent en suspens là, à l’affût du moindre sursaut de son frère. Titan véritable, la bête s'impose un instant mais délaisse ses contours abîmés pour renouer avec une crinière rousse de toute beauté. De grand yeux bleu, et un minois un peu tordu par le torrent de sentiment qui la dévore. Elle demeure pourtant là, à califourchon sur lui, incapable de bouger.
Elle veut crier, elle veut frapper, certainement fondre en larme aussi tant ce con lui a fait peur. Tant cette annonce improbable remet en perspectives toute les fois où, terrifiée, elle avait à mi mot tenté d'aborder le sujet de la mutation, avant de le ravaler, convaincue qu'il serait incapable de concevoir les sensations que cela procurait. Elle veut crier, hésite un instant à le prendre dans ses bras comme si ce simple geste aurait pu lui faire réaliser que, merde, il aurait pu lui en parler, mais c'est la gifle qui se fait intuitive, un peu tremblante, clairement hanté par la menace.
« - Plus jamais tu me fais ça .»
Elle se redresse doucement et, si clairement elle aurait dû le laisser au sol, c'est dans un soupire qu'elle lui offre sa main comme pour l'aider à se redresser. « - Sinon le dragon te crame la gueule et élève son filleul avec ta femme. . » Elle essaye désespérément de renouer avec son sourire en coin, mais force est d'admettre que si le trait d'humour se trace une ultime fois, le visage est perturbé. Le regard devenu presque hostile à toute approche.
« - Plus jamais. Jure le moi. »
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 163
» miroir du riséd : feuille
» crédits : créateur du design
» âge : /
» gallions sous la cape : 1386
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Mer 14 Déc 2022 - 21:47
♪ ambiance
Elle sort finalement de ses gonds, laisse le coeur l'emporter la rouquine. L'animal sort de sa niche, avec une férocité qui te plait d'une certaine manière. Comprenait-elle qu'ainsi, à tes yeux, elle était belle, désirable presque ? Imaginait-elle que tu pouvais alors avoir un respect pour elle plus que certain ? Non, probablement pas, parce qu'elle n'acceptait visiblement cette transformation. Là où tu t'étais abandonné corps et âme à la tienne, tu comprenais que ta soeur n'était pas en paix avec la sienne.
Psychopathe tu l'es, et tu le resteras. La peur ne s'immisce pas dans ton visage alors qu'elle te happe dans sa rage. Tu te laisses tomber, bras tendu tel un christ dans la neige, pour accueillir finalement cette mort qui sera une nouvelle fois absente. Parce que la rousse hésite, et reprend forme humaine avec cet état qui la caractérise si souvent en ce moment : le doute. La peur d'aller trop loin. « Plus jamais tu me fais ça .» La supplique claque plus que cette nouvelle gifle, dessinant sur ton visage ce sourire amusé, malsain que tu aimes arborer.
Tu te relèves alors, t'aidant de sa main pour écouter la suite de sa menace à elle. Le Dragon viendrait te brûler la gueule ? Serais-tu cap de le faire exprès, pour juste t'amuser de voir Quarta prendre enfin sa digne place, endossé fierement son role ? Bien évidemment.
Ton regard devient alors plus doux, et doucement tu hoches la tête. Tu acquiesces que tu n'utilisera plus ton animagie sur elle de cette manière. Et soupirant, tu ajoutes Assez de Quidditch pour aujourd'hui. Ramasse le souaffle, je m'occupe du reste. Un souaffle derrière elle. Un souaffle qu'aucun Blackthorn n'a jamais rangé de lui-même. Mais pouvait-elle le savoir, elle qui était toujours mise à l'écart par la sacro-sainte ? Et lorsqu'elle tourne le dos, ton geste est rapide, sans appel. Oubliettes... Ce n'est pas cependant, comme toujours avec elle, sans qu'un pincement t'agresse le coeur. Une larme coulerait presque sur ta joue, alors que pour la seconde fois, ta baguette se retourne vers la rousse.
L'Elfe... Le serviteur apparu à l'appel dans un craquement. Occupe toi de tout ranger, et répare les statues.
Bien, Maitre Eliott. Et pour le chêne ?
Non, laisse le chêne ainsi. Délicatement, tu venais la prendre dans tes bras, ta sœur. Tu l'emportais alors jusqu'à sa chambre, la déposait dans son lit, prenant soin de remettre son livre ouvert sur son bureau. Mais tu restais incapable de quitter sa chambre sans un dernier regard, une dernière marque d'affection, déplaçant l'une de ses mèches de cheveux. Je te le promets, petite sœur.
Quittant sa chambre, tu ne regagnais pas la tienne directement cependant. Non, tes pas t'amenèrent plutot jusqu'à cet homme, ce monstre qui t'accueillit de ton prénom d'entre ces murs en te voyant. Secundus ? Qu'est-ce que...
Elle sort finalement de ses gonds, laisse le coeur l'emporter la rouquine. L'animal sort de sa niche, avec une férocité qui te plait d'une certaine manière. Comprenait-elle qu'ainsi, à tes yeux, elle était belle, désirable presque ? Imaginait-elle que tu pouvais alors avoir un respect pour elle plus que certain ? Non, probablement pas, parce qu'elle n'acceptait visiblement cette transformation. Là où tu t'étais abandonné corps et âme à la tienne, tu comprenais que ta soeur n'était pas en paix avec la sienne.
Psychopathe tu l'es, et tu le resteras. La peur ne s'immisce pas dans ton visage alors qu'elle te happe dans sa rage. Tu te laisses tomber, bras tendu tel un christ dans la neige, pour accueillir finalement cette mort qui sera une nouvelle fois absente. Parce que la rousse hésite, et reprend forme humaine avec cet état qui la caractérise si souvent en ce moment : le doute. La peur d'aller trop loin. « Plus jamais tu me fais ça .» La supplique claque plus que cette nouvelle gifle, dessinant sur ton visage ce sourire amusé, malsain que tu aimes arborer.
Tu te relèves alors, t'aidant de sa main pour écouter la suite de sa menace à elle. Le Dragon viendrait te brûler la gueule ? Serais-tu cap de le faire exprès, pour juste t'amuser de voir Quarta prendre enfin sa digne place, endossé fierement son role ? Bien évidemment.
Ton regard devient alors plus doux, et doucement tu hoches la tête. Tu acquiesces que tu n'utilisera plus ton animagie sur elle de cette manière. Et soupirant, tu ajoutes Assez de Quidditch pour aujourd'hui. Ramasse le souaffle, je m'occupe du reste. Un souaffle derrière elle. Un souaffle qu'aucun Blackthorn n'a jamais rangé de lui-même. Mais pouvait-elle le savoir, elle qui était toujours mise à l'écart par la sacro-sainte ? Et lorsqu'elle tourne le dos, ton geste est rapide, sans appel. Oubliettes... Ce n'est pas cependant, comme toujours avec elle, sans qu'un pincement t'agresse le coeur. Une larme coulerait presque sur ta joue, alors que pour la seconde fois, ta baguette se retourne vers la rousse.
L'Elfe... Le serviteur apparu à l'appel dans un craquement. Occupe toi de tout ranger, et répare les statues.
Bien, Maitre Eliott. Et pour le chêne ?
Non, laisse le chêne ainsi. Délicatement, tu venais la prendre dans tes bras, ta sœur. Tu l'emportais alors jusqu'à sa chambre, la déposait dans son lit, prenant soin de remettre son livre ouvert sur son bureau. Mais tu restais incapable de quitter sa chambre sans un dernier regard, une dernière marque d'affection, déplaçant l'une de ses mèches de cheveux. Je te le promets, petite sœur.
Quittant sa chambre, tu ne regagnais pas la tienne directement cependant. Non, tes pas t'amenèrent plutot jusqu'à cet homme, ce monstre qui t'accueillit de ton prénom d'entre ces murs en te voyant. Secundus ? Qu'est-ce que...
ENDOLORIS !
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: De passage en Angleterre | Cat' (terminé)
Sam 17 Déc 2022 - 14:21
Entrouvrant son regard sur un ciel rougit, Cataleya papillonnait presque, un peu perdu entre ses draps de satin et des rêves auxquels elle peinait encore à s'extraire. Tout autour d'elle lui semble un peu nébuleux, aussi préfère t'elle profiter de son lit quelques instant supplémentaire, quelques secondes du moins, avant que le devoir ne la redresse brusquement et ne gonfle ses plus grande angoisse. Que faisait-elle ainsi assoupit, pleinement habillée, en fin d'après midi ? Etait-elle tant épuisée qu'elle avait raté le dosage de la potion qui lui servait à inhiber son animagus et était tombé le plus platement du monde sur son lit quelques minutes après ? Ou était-ce la nécessité de prendre de l'avance sur son programme scolaire qui avait eu raison de ses nerfs à vif ? Quoi qu'il en soit, c'est avec la plus grande peine qu'elle chasse la nonchalance qui tente sournoisement d'étreindre chacun de ses muscles, tue cette petite voix venu lui souffler que la décoration du manoir pouvait bien attendre. Que demeurer coucher, parfaitement niché sous les superpositions de couverture brodés demeurait l'option la plus agréable qui s'offrait à elle en cette fin de journée.
Au diable les exigences, Cat. Tu as besoin de dormir. Les rêves sont devenu bien trop rares pour que tu ne pousse pas le vice de les vivres plus encore lorsqu'il daignent enfin égayer tes nuits.
Et pourtant, un coussin plaqué sur son visage pour taire sa frustration, Quarta le jette brutalement au travers de sa porte entrouverte pour frapper de plein fouet le pauvre elfe de maison qui passait par là. « Pourquoi personne ne pense à me réveiller lorsque je tombe dans l’inaction la plus infecte ? » Elle hurle presque alors que ses doigts se saisissent brutalement de sa brosse à cheveux pour en discipliner les ondulations folles. Pour un peu, elle aurait presque pu la jeter, elle aussi, si l'elfe, blême comme il ne l'était pas permis, n'avais pas soufflé qu'Aloysius et Claudia étaient souffrant et qu'ils ne souperaient sans doute pas avec leurs enfants. Alors, le geste en suspens et passé l'angoisse de savoir ses parents suffisamment mal pour ne pas prendre malin plaisir à injecter leur venin durant un repas de famille pourtant presque complet et déjà anxiogène au possible, Cataleya s'insurgea plus encore. « On essaye de me dire que ça fait trois jours que je m'acharne à faire cet endroit lugubre une place superbe en tout point, et que personne ne va venir admirer mes sortilèges ? Mais je vais devoir finir par menacer d'empoisonnement tout les absents si ça continue ! »
La voix se brise pourtant en plein vol, comme prise entre les griffes de cet étrange sensation d'apathie qui rampe insidieuse sur son corps dressé. Elle voudrait désespérément sortir, se couler furibonde et à la manière d'un dragon longiligne sur le parquet sombre du manoir. Menacer de ses crocs brûlants chaque pièces pour s'assurer de la présence de sa fratrie mais force est d'admettre que la jambe tremble un peu. Le corps la défi elle et ses nuits blanches, elle et sa tension trop basse, elle et ses exigences irréaliste. La mains tremble un peu autour de sa brosse à cheveux et, si elle perçoit encore l'approche inquiète de l'elfe, force est d'admettre que son regard papillonne encore un peu, se tourne inlassablement vers son lit.
« Je.. Ferme la porte et fait porter à mes parents l'une de mes infusions, celle... Dans la boite rose. S'il y a quoi que ce soit d'anormal réveille moi et j’accourrai, mais je retourne me coucher. »
Pourquoi devait-elle se pétrir d'angoisse si personne, de toute façon, n'avait rien à faire du temps et de la passion qu'elle injectait dans cette foutue mission hivernale. Et puis elle était si fatiguée, tellement fatiguée...
« Et dit à mon frère de récupérer les présents pour mon neveu avant son départ.» souffle t'elle à peine, le nez enfouit dans l'infinité de coussin qui repose atour de son visage enfouit. Elle n'avait clairement plus l'énergie pour toute ces conneries.
Au diable les exigences, Cat. Tu as besoin de dormir. Les rêves sont devenu bien trop rares pour que tu ne pousse pas le vice de les vivres plus encore lorsqu'il daignent enfin égayer tes nuits.
Et pourtant, un coussin plaqué sur son visage pour taire sa frustration, Quarta le jette brutalement au travers de sa porte entrouverte pour frapper de plein fouet le pauvre elfe de maison qui passait par là. « Pourquoi personne ne pense à me réveiller lorsque je tombe dans l’inaction la plus infecte ? » Elle hurle presque alors que ses doigts se saisissent brutalement de sa brosse à cheveux pour en discipliner les ondulations folles. Pour un peu, elle aurait presque pu la jeter, elle aussi, si l'elfe, blême comme il ne l'était pas permis, n'avais pas soufflé qu'Aloysius et Claudia étaient souffrant et qu'ils ne souperaient sans doute pas avec leurs enfants. Alors, le geste en suspens et passé l'angoisse de savoir ses parents suffisamment mal pour ne pas prendre malin plaisir à injecter leur venin durant un repas de famille pourtant presque complet et déjà anxiogène au possible, Cataleya s'insurgea plus encore. « On essaye de me dire que ça fait trois jours que je m'acharne à faire cet endroit lugubre une place superbe en tout point, et que personne ne va venir admirer mes sortilèges ? Mais je vais devoir finir par menacer d'empoisonnement tout les absents si ça continue ! »
La voix se brise pourtant en plein vol, comme prise entre les griffes de cet étrange sensation d'apathie qui rampe insidieuse sur son corps dressé. Elle voudrait désespérément sortir, se couler furibonde et à la manière d'un dragon longiligne sur le parquet sombre du manoir. Menacer de ses crocs brûlants chaque pièces pour s'assurer de la présence de sa fratrie mais force est d'admettre que la jambe tremble un peu. Le corps la défi elle et ses nuits blanches, elle et sa tension trop basse, elle et ses exigences irréaliste. La mains tremble un peu autour de sa brosse à cheveux et, si elle perçoit encore l'approche inquiète de l'elfe, force est d'admettre que son regard papillonne encore un peu, se tourne inlassablement vers son lit.
« Je.. Ferme la porte et fait porter à mes parents l'une de mes infusions, celle... Dans la boite rose. S'il y a quoi que ce soit d'anormal réveille moi et j’accourrai, mais je retourne me coucher. »
Pourquoi devait-elle se pétrir d'angoisse si personne, de toute façon, n'avait rien à faire du temps et de la passion qu'elle injectait dans cette foutue mission hivernale. Et puis elle était si fatiguée, tellement fatiguée...
« Et dit à mon frère de récupérer les présents pour mon neveu avant son départ.» souffle t'elle à peine, le nez enfouit dans l'infinité de coussin qui repose atour de son visage enfouit. Elle n'avait clairement plus l'énergie pour toute ces conneries.
Terminé.
|
|