- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
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Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Jeu 22 Juin 2023 - 22:15
08.03.2023
Peu avant trois heure du matin
Peu avant trois heure du matin
Tw : Sang, évocation de mort et cadavre.
Le regard humide et le cœur au bord des lèvres, Cataleya tentait désespérément d'apaiser une respiration qui se faisait irrégulière. Si la vision du sang ne l'avait jamais effrayé et que l’hôpital la confrontait à une Mort devenue presque collègue, cette situation, en tout point, la dépassait. Plus que manipuler un cadavre, c'était la morale qui se tordait sous ses mains gantée de noir. Elle aurait pu appeler des aurors, abandonner cette foutu créature à son sort, mais il avait fallut qu'elle s'en mêle si bien que c'était une baguette un peu tremblante qu'elle agitait méticuleusement là, pour faire disparaître les dernières traces de sang du cimeterre. A deux doigts d'envoyer un patronus incorporel et tout faiblard à Eliott ou sa mère -oui, on était à ce niveau de désespoir-, la Blackthorn se sentait incapable d’aligner une pensée cohérente. A sa droite reposait, sur une pierre tombale fracturée, son messager de l'ombre en attente d'un message qu'elle ne parvenait à formuler. En attente d'un destinataire qui ne venait pas. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la tuerait s'il apprenait quoi que ce soit, et il la ramènerait à la vie pour réitérer l'opération lorsque le voile de ses expérimentations, du raté de cette mission de groupe, de la nouvelle condition de Keir, se lèverait sur elle et son équipe. Il y avait bien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , mais là encore, aussi divine était-elle, Cataleya doutait que le secret soit préservé. Grymm et MacCandless étant en chasse, il lui faudrait donc se débrouiller seule. Elle leur avait assuré pouvoir gérer les nuits de pleine lune seule ; Elle se devait de gérer ça seule.
Elle en était pourtant incapable.
Obstruction à la justice, destruction de preuve. Elle connaît les sentences et n'est pas certaine que sa mère souhaiterait la défendre si elle apprenait que, tout ça, c'était pour la sauvegarde d'un foutu loup-garou. Quoi que son premier impardonnable jeté plus tôt dans la soirée, et le stupéfix tourné vers un James trop curieux (désormais enfermé à double tour dans sa chambre puisqu’il s’obstinait à s'immiscer dans sa vie en dépit de leur discussion du matin même), puisse tirer à l'Infâme Claudia Blackthorn un sursaut de fierté.
Les réminiscences de cette désastreuse successions de choix retourne plus encore l'estomac de la Lufkin qui, ravalant ses larmes, s'efforce d'aiguiser son flair sur son environnement. Non, elle n'y arrive pas. Son cerveau lui renvoie des informations aléatoires et disparate si bien que, le sursaut facile et le regard teinté d'une anxiété toute singulière, elle peine à rester près de ces os brisé qui lévite tout près, à hauteur d’homme. Le regard fuit désespérément ce visage livide mais tourné vers elle, et si elle sait pertinemment qu'il ne peut plus la voir, la Blackthorn a pourtant l'effroyable impression qu'il perce son âme à jour. Elle va vomir. Elle va littéralement vomir.
La panique a laissé place à une forme étrange de sidération, si bien que c'est assise dans les escaliers menant à sa cave que la maîtresse du Yard Manor repose. Une tasse de café noir lui brulant les doigts. Ses chats ont fuit, Nifty a été congédié à l'étage, Ofélia est sournoisement enfermé dans sa chambre et James, lui, doit la maudire à mesure qu'il contemple le plafond de sa chambre. Mouais. Elle a franchement merdé. Elle s'est même laissé allé à des messages destiné à Arthur. Paie ton séjour à Azkaban.
Face à elle, la porte se tord sous les assauts du loup hurlant derrière et, si la jambe tressaute encore nerveusement, les mains ne tremblent presque plus.
Il va falloir qu'elle y retourne, Charlie est à l'intérieur. Séparé par un sortilège de cette Horreur Grise, certes, mais Cataleya doute que cela suffise à le protéger une nuit durant alors, portant son café à ses lèvres, le regard effroyablement fixe, la Blackthorn laisse son portable sonner dans le vide. Un temps du moins, car c'est d'un geste lent et d'une voix posée qu'elle fini par répondre aux sollicitations d'Arthur et stopper son fredonnement de "Hit Me With Your Best Shot".
- C'est trop tard, j'ai déjà commencé à pleurer. Elle l'avait prévenu ; si elle n'entendait pas sa voix, elle finirait par chouiner. Pourtant, avant même qu'il puisse en placer une, c'est d'une voix entrecoupé par les grondements sinistre de la bête devant elle qu'elle reprend. Raconte moi une histoire nulle.
Bon, par message elle lui avait demandé de l'engueuler mais, au final, l'histoire nulle c'était tout aussi bien pour l'arracher au spectre de sa soirée.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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» multinick : maximus / wywy / ofe / keir
» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 10:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Rahat* ! » Les messages vocaux de Cataleya reçus il y a peu de temps ne présageaient absolument rien de bon. Alors, bien sûr, Arthur se mit à jurer en faisant sonner indéfiniment son téléphone dans le vide. La demoiselle - la gamine oui, crachait-il entre ses lèvres tout en la maudissant - ne répondait pas. Peut-être était-elle déjà morte… La pensée le traversa, plus vive que jamais. Et dans ce genre de moment, le Roumain se voyait forcé de s’admettre à lui-même qu’il l’avait prise en affection et que, par conséquent, son niveau d’inquiétude pour elle ne faisait qu’augmenter un peu plus chaque minute. Si seulement elle pouvait au moins répondre et lui assurer qu’elle ne se trouvait pas éparpillée en six morceaux dans son Manoir flippant… À l’image d’un père (ce qu’il n’avait jamais désiré être avec elle, soit dit en passant mais eh, ce type d’alchimie ne se contrôle pas), il passait en revue toutes les remontrances qu’il allait lui lancer au visage, à coup de “Mais tu es inconsciente ???” “Il se serait passé quoi si je n’étais pas intervenu ???” “Tu es privé de sortie jeune fille !” (même si la dernière ne relevait pas de sa juridiction), tout en se demandant s’il serait autorisé à lui mettre une baffe, comme son propre père avait l’habitude de le faire dès qu’il mettait un pied en dehors des bandes de signalisation parentales.
Son pas s’accéléra et son transplanage fut si vif que, même pour un sorcier aguerri comme lui et habitué de ce type de transport, il en ressentit les effets avec violence. À l’entrée du cimetière, elle consentit enfin à lui répondre et il n’eut même pas besoin de se concentrer pour entendre les rugissements de la bête qui, semblait-il, se trouvait déjà près du téléphone. Sa main se posa sur la grille et la poussa sans difficulté dans un grincement typique.
« Comme celle que tu es en train de vivre ? Il est où ? » Le loup, bien évidemment. Car ses pas se firent automatiquement prudent une fois sur la propriété Blackthorn. La nuit était haute, pleine, dangereusement visible et éclairait le domaine avec force. Il s’arrêta près d’une pierre tombale et lança un Appare vestigium qui lui brossa, bien que sommairement, la scène qui s’était déroulée ici un peu plus tôt. Arthur soupira au micro de son appareil moldu et continua son avancée vers la porte du Manoir, qu’il trouva entrouverte. Cela ne ressemblait pas à la petite Cataleya d’être aussi imprudente. Sa première vision, en entrant, fut celle du corps inerte sur la table de la cuisine. Un regard livide, un teint de plus en plus gris et la preuve flagrante qu’elle avait clairement déconné. Le Roumain ferma les yeux quelques secondes pour reprendre ses esprits car, de toute évidence, un sérieux ménage s’imposait (et il ne parlait pas des toiles d’araignées au plafond). Bien entendu, il suivit sans mal les grognements qui se répercutaient contre les murs sombres du Manoir jusqu’à apercevoir la rousse devant la porte de sa cave. Une porte sur le point de céder face aux assauts répétés du loup-garou enragé qui se trouvait derrière, ce qui ne semblait pas la pousser à s’en éloigner.
« Tu m’expliques dans quoi je viens de mettre les pieds, gamine ? De manière condensée je te prie. » Ce n’est pas comme s’ils avaient tout le temps du monde devant eux.
*Merde
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 11:17
Il y a quelque chose d'étrange dans la voix d'Arthur, Cataleya s'en rend bien compte mais est incapable de poser le doigt sur ce qui dissone, là, sur le timbre si particulier du roumain. Entend-il les promesses de mort que susurre, sardonique, le loup derrière la porte ? « Il est où ? » La gorge se serre mais le cœur demeure vide, hanté par les craquements du bois qui se tordrait presque sous les assauts répètes de cette horreur rugissante. Elle l'entend gratter, tenter de se creuser un chemin jusqu'à elle, mais prise d'une effroyable tétanie Cataleya se voit incapable de dire mot ou jeter un oeil aux runes de protections qui scellait la cave. Ne serait-ce que pour s'assurer qu'elles ne lâchaient pas. A dire vrai, et comme lors de la capture de ce loup, la Blackthorn se sentaient presque happé par ce chant de sirène. Une morsure qui, si elle ne l'épargnait pas, l'arracherait peut être au chaos qui hurlait autour d'elle depuis la mort de sa soeur.
Cette fois-ci, le soupire d'Arthur parvient à l'arracher à sa léthargie et, si sa vue est encore brouillée de larme et qu'elle doute que ses jambes parviennent à supporter son poids pour engager une fuite, c'est fébrile qu'elle murmure un « dans ma cave » improbable. Quelque part sans doute, sa main finit par se raccrocher avec un peu plus de fermeté à son portable pour se donner du courage et, enfin, l'héritière daigne délaisser son café au profit d'une tentative de fuite. Celle-ci est pourtant avorté à l'instant même où un pas retentit derrière elle.
Le portable tombe mollement au sol, ricoche sur la dernière marche et le café s'amortit sur la poitrine de la médicomage, mais ni l'impact de l'objet, ni la sensation de brûlure n'arrive à la secouer suffisamment fort pour qu'elle fonde dans les bras d'Arthur. Ce n'est pourtant pas faute de vouloir nicher dans ses bras et pleurer toute les larmes de son corps en répétant qu'elle était monstrueuse. Les mots se cherchent un instant, mais c'est après avoir déposé sa tasse à étoile dorée sur un renfoncement du mur que la Blackthorn se lance d'une voix tremblante.
« Un loup a dévoré quelqu'un dans le cimetière et je l'ai capturé pour éviter qu'il ne prenne d'assaut le quartier. » Le postulat de départ était simple, au final, mais Cataleya ne prend pas le temps de se féliciter pour cet effort de concision car, déjà, elle amorce un pas vers Arthur en croisant les bras, autant pour prendre conscience de la large balafre qu'elle s'est infligé au bras pour appâter Jolan, que pour tenter de la dissimuler à Arthur. « J'ai formulé un impardonnable, j'ai nettoyé du sang, y'a un cadavre dans ma cuisine et mon cousin stupéfixé dans ma chambre. » La voix se presse, le corps se tend, et au vu de la posture toute courbé que prend la rousse, il ne fait aucun doute qu'elle amorce une nouvelle crise de panique. Maintenant qu'elle reformulait tout ça et qu'elle visualisait une à une ses actions, elle venait à se convaincre qu'elle avait forcément perdue son âme en route.
« Mais techniquement, si tu ne touches à rien, tu ne seras coupable que de non dénonciation et pas de complicité. » Tu t'enfonces Quarta, respire avant que ton cerveau ne s’asphyxie.
Cette fois-ci, le soupire d'Arthur parvient à l'arracher à sa léthargie et, si sa vue est encore brouillée de larme et qu'elle doute que ses jambes parviennent à supporter son poids pour engager une fuite, c'est fébrile qu'elle murmure un « dans ma cave » improbable. Quelque part sans doute, sa main finit par se raccrocher avec un peu plus de fermeté à son portable pour se donner du courage et, enfin, l'héritière daigne délaisser son café au profit d'une tentative de fuite. Celle-ci est pourtant avorté à l'instant même où un pas retentit derrière elle.
Le portable tombe mollement au sol, ricoche sur la dernière marche et le café s'amortit sur la poitrine de la médicomage, mais ni l'impact de l'objet, ni la sensation de brûlure n'arrive à la secouer suffisamment fort pour qu'elle fonde dans les bras d'Arthur. Ce n'est pourtant pas faute de vouloir nicher dans ses bras et pleurer toute les larmes de son corps en répétant qu'elle était monstrueuse. Les mots se cherchent un instant, mais c'est après avoir déposé sa tasse à étoile dorée sur un renfoncement du mur que la Blackthorn se lance d'une voix tremblante.
« Un loup a dévoré quelqu'un dans le cimetière et je l'ai capturé pour éviter qu'il ne prenne d'assaut le quartier. » Le postulat de départ était simple, au final, mais Cataleya ne prend pas le temps de se féliciter pour cet effort de concision car, déjà, elle amorce un pas vers Arthur en croisant les bras, autant pour prendre conscience de la large balafre qu'elle s'est infligé au bras pour appâter Jolan, que pour tenter de la dissimuler à Arthur. « J'ai formulé un impardonnable, j'ai nettoyé du sang, y'a un cadavre dans ma cuisine et mon cousin stupéfixé dans ma chambre. » La voix se presse, le corps se tend, et au vu de la posture toute courbé que prend la rousse, il ne fait aucun doute qu'elle amorce une nouvelle crise de panique. Maintenant qu'elle reformulait tout ça et qu'elle visualisait une à une ses actions, elle venait à se convaincre qu'elle avait forcément perdue son âme en route.
« Mais techniquement, si tu ne touches à rien, tu ne seras coupable que de non dénonciation et pas de complicité. » Tu t'enfonces Quarta, respire avant que ton cerveau ne s’asphyxie.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 13:25
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il se tenait droit dans l’embrasure de la porte, la remplissant de toute sa hauteur. Cataleya paraissait étrangement faible face à lui et aucun doute ne subsistait : la situation l’avait poussée jusqu’à ses derniers retranchements. L’odeur de café envahit rapidement la pièce et il le devina noir, sans sucre. Son préféré. Mais l’heure n’était pas à la lecture d’indices futiles et son regard se porta sur les fondations du Manoir qui tremblaient sous les agissements du loup-garou. Les éclats de la Lune se reflétaient dans ses iris clairs lorsqu’il les déposa à nouveau sur le visage blanc comme le coton de la Blackthorn. Malgré la colère qui s’accumulait dans sa poitrine, Arthur ne pipa mot jusqu’à ce qu’elle ait fini de lui exposer la situation, comme il le lui avait expressément demandé.
Profonde inspiration, que même les assauts de la bestiole ne saurait perturber. Elle avait raison sur un point : il ne devait rien toucher. Voilà pourquoi, en voyant le cadavre de la cuisine, il s’en était vite éloigné. Pourtant, la logique avait clairement fait défaut à la jeune sorcière dans cette situation, ce qui ne pouvait être que le résultat d’une grande panique. Pardonnable, certes, sauf lorsqu’il y avait un mort en jeu… Arthur ne pouvait ignorer son état critique et tous les reproches qui stationnaient dans sa gorge prirent du recul en la voyant ainsi.
« Il n’y a plus d’autre choix que de régler la situation par nous-mêmes désormais, en toute discrétion. Mais si cela devait à nouveau t’arriver, préviens tout de suite la brigade Anti-Loup et laisse-les gérer. » Elle n’aurait jamais dû toucher à ce pauvre homme et encore moins effacer les traces du délit. Et enfermer cette créature chez elle ? Comment pouvait-on manquer à ce point de discernement ? Il aurait bien essayé de comprendre sa façon de réfléchir mais le temps leur manquait. Bientôt, le soleil succédera à la Lune et ils se retrouveront avec un cadavre sur les bras de plus en plus gênant. Elle mériterait tout de même qu’il lui passe un savon… et il le fera, une fois le problème résolu. Chaque chose en son temps.
« Procédons par ordre. On s’occupera d’oublietter ton cousin plus tard. L’important, c’est de se débarrasser du loup-garou ET du cadavre le plus vite possible. Pour le deuxième, j’ai déjà mon idée. Ta cave est sécurisée à quel point ? » Arthur se montrait d’un calme olympien et d’une froideur abyssale. Il se moquait bien de la vie qui venait d’être perdue à tout jamais ou du gamin qui résidait à l’étage, stupefixié. S’il fallait s’en charger, il le ferait sans ciller. En recueillant Cataleya chez lui il y a quelques mois, la sensation de s’empêtrer dans les ennuis s’était emparée de lui et il comprenait désormais pourquoi. Son instinct ne le trompait que rarement. Pour la sortir de ce pétrin, il allait probablement devoir faire l’impensable… mais pour un homme qui avait usé d’un sort impardonnable sur la femme qu’il aimait depuis toujours, ce n’était presque rien non ? Il suffisait de renfermer les sorts contre la porte pour empêcher la bête de sortir jusqu’au lever du soleil, ce qui ne devrait pas tarder. À moins que… il vit une lueur d’inquiétude dans le regard de Cataleya et fronça les sourcils. Sa voix se fit soudainement plus sourde.
« Que ne me dis-tu pas ? »
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 15:22
Prise en faute et dépossédée de toute témérité, Cataleya s’adosse au mur sans dire un mot. Il ne fait aucun doute que ses grands yeux bleus cherchent inlassablement à fuir Arthur, mais l’esprit s’aligne aisément sur sa voix, quoi qu’elle se détourne un temps des directives pour s’étonner de la patience usitée ; elle n’est cependant pas assez naïve pour croire que tout ceci sera sans conséquence ou réglé d’un coup de baguette. Elle finirait forcément enfermée dans une tour roumaine si ce n’était pas à Azkaban, et se mangerait une paire de gifle pour lui faire ravaler l’envie de dompter du loup garou. “Procédons par ordre.” Cette fois ci, c’est une attention indéfectible qui s’accroche au visage du diplomate. Cataleya n’est pas certaine d’avoir la foi d’oublieter James car, en tout point, pointer une baguette en sa direction lui avait déjà retourné l'estomac. Quant au corps…
Le regard se tourne mécaniquement vers la porte sur laquelle ils veillent et, nécessairement, la solution s’impose. Rendre son repas à l'Anthropophage était, initialement, le plan prévu. Cataleya s’était simplement débiné à l’instant même où elle s’était rendu compte que Charlie, pleinement conscient, subirait une vision et des pensées qu’elle préférait garder sous scellés. Elle n’imaginait pas le désastre que produirait la vision d’un corps jeté à son congénère, ni même ce que ça éveillerait chez la créature qui lui rongeait les tripes à la lune montante. Peut être même que c’est lui qui chercherait à s’élancer sur cette charogne et, en tout sens, Cataleya se refusait à laisser Charlie développer ce genre de réflexe chez elle. Elle lui avait juré protection et control, répété cent fois que, tant qu’elle serait là, jamais il ne commettait l’irréparable et… Comme bien des promesses qu’elle s’acharnait à tenir, il fallait croire que Cataleya devait doser ses mots et ambitions.
Brusquement ramenée par un mouvement à peine perceptible chez Arthur, le visage se décompose subitement. Les sourcils du roumain se froncent et la voix résonne si fort en elle qu’elle presse la langue à se délier ; Arthur, comme Claudia, était une entités qu’elle ne pouvait combattre.
“Tu m’as demandé d’être concise ! ” Proteste t’elle à peine, avant que ses doigts trop blanc n’effleure le bois de la porte et la macule de sang. La moue se tord mais le regard gagne en vivacité à mesure qu’elle visualise la configuration des lieux. “Il y a deux loups, celui que j’ai réussi à enfermer, et un autre sur lequel j’ai un entier contrôle. Il faut que je déplace le second avant qu’on ne se débarrasse du corps.”
Le terme est inexact car personne n’avait la total control d’un lycanthrope par soir de pleine lune mais il est évident que la Blackthorn cherche à apaiser les choses. Elle marque une courte pause avant que le regard ne vienne à détailler les couloirs. Elle pouvait faire passer Charlie par l’atelier. Elle avait une évacuation d’urgence en cas d’explosion de chaudron qui reliait les deux pièces et, le condamner à subir la vision des tableaux un poil glauque de Sir Turner était tout de même moins dévastatrice que de le laisser dans la même pièce, séparé par quelques sortilèges, d’un Jolan prêt à tuer.
D'un geste mécanique, Cataleya finit par stopper le saignement de son bras et reprend.
“Cette cave est un ancien laboratoire alchimique. Elle a vu passer des expérimentations assez violentes et pas mal d'explosion, c'est du solide. Il y a un passage qui donne sur l'atelier de peinture mais c'est là les deux seules entrées.”
Le regard se tourne mécaniquement vers la porte sur laquelle ils veillent et, nécessairement, la solution s’impose. Rendre son repas à l'Anthropophage était, initialement, le plan prévu. Cataleya s’était simplement débiné à l’instant même où elle s’était rendu compte que Charlie, pleinement conscient, subirait une vision et des pensées qu’elle préférait garder sous scellés. Elle n’imaginait pas le désastre que produirait la vision d’un corps jeté à son congénère, ni même ce que ça éveillerait chez la créature qui lui rongeait les tripes à la lune montante. Peut être même que c’est lui qui chercherait à s’élancer sur cette charogne et, en tout sens, Cataleya se refusait à laisser Charlie développer ce genre de réflexe chez elle. Elle lui avait juré protection et control, répété cent fois que, tant qu’elle serait là, jamais il ne commettait l’irréparable et… Comme bien des promesses qu’elle s’acharnait à tenir, il fallait croire que Cataleya devait doser ses mots et ambitions.
Brusquement ramenée par un mouvement à peine perceptible chez Arthur, le visage se décompose subitement. Les sourcils du roumain se froncent et la voix résonne si fort en elle qu’elle presse la langue à se délier ; Arthur, comme Claudia, était une entités qu’elle ne pouvait combattre.
“Tu m’as demandé d’être concise ! ” Proteste t’elle à peine, avant que ses doigts trop blanc n’effleure le bois de la porte et la macule de sang. La moue se tord mais le regard gagne en vivacité à mesure qu’elle visualise la configuration des lieux. “Il y a deux loups, celui que j’ai réussi à enfermer, et un autre sur lequel j’ai un entier contrôle. Il faut que je déplace le second avant qu’on ne se débarrasse du corps.”
Le terme est inexact car personne n’avait la total control d’un lycanthrope par soir de pleine lune mais il est évident que la Blackthorn cherche à apaiser les choses. Elle marque une courte pause avant que le regard ne vienne à détailler les couloirs. Elle pouvait faire passer Charlie par l’atelier. Elle avait une évacuation d’urgence en cas d’explosion de chaudron qui reliait les deux pièces et, le condamner à subir la vision des tableaux un poil glauque de Sir Turner était tout de même moins dévastatrice que de le laisser dans la même pièce, séparé par quelques sortilèges, d’un Jolan prêt à tuer.
D'un geste mécanique, Cataleya finit par stopper le saignement de son bras et reprend.
“Cette cave est un ancien laboratoire alchimique. Elle a vu passer des expérimentations assez violentes et pas mal d'explosion, c'est du solide. Il y a un passage qui donne sur l'atelier de peinture mais c'est là les deux seules entrées.”
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 17:17
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La sorcière semblait perdue, presqu’absente. Il lui fallut un certain temps pour lui répondre mais sa remarque était loin d’amuser le diplomate, qui jugeait la situation grave. Il se retenait d’imploser car, malgré sa grande ambition aventureuse, lui-même ne s’était jamais mis dans un tel pétrin.
« Les éléments importants à connaître, Cataleya ! » Sa voix grondait dans la cave et son ton ne faisait qu’accentuer la rage du loup-garou, qui s’en imprégnait. La Blackthorn l’amusait souvent, il se devait de le reconnaître mais à cet instant précis, aucun mot de l’étudiante ne saurait lui tirer un sourire. La mâchoire du Roumain se crispa en entendant la vérité de ce qui se trouvait derrière cette porte momentanément condamnée. Elle n’aurait pas pu prendre une décision plus stupide que celle-ci… Le poing se serra quelques secondes, bien qu’il gardait une certaine maîtrise de ses émotions, quoique de plus en plus fragile. Un “entier contrôle” ? Se moquait-elle de lui ?
« Parce que tu es sérieuse en plus… » souffla-t-il d’un ton rauque, à peine perceptible. Le geste, lui, partit tout seul. Son poing se défit, son bras se lança et la gifle retentit si fort dans toute la cave que même le loup-garou se stoppa, l’espace de quelques secondes. Elle était allée trop loin et agissait avec beaucoup trop d’imprudence et de désinvolture pour qu’il laisse le comportement passer. Résidu de sa propre enfance sur les terres roumaines, il n’usait pourtant jamais de violence physique sur les femmes d’ordinaire. Cataleya méritait pourtant une correction qu’aucun mot ne saurait lui appliquer avec efficacité. Son bras retrouva sa place le long de son corps et il bomba le torse un instant pour en augmenter l’effet. Le silence s’installa, rapidement brisé par l’animal qui voulait toujours faire d’eux son encas de nuit.
« Personne n’ira chercher cet autre loup, tu m’entends !? Quand comprendras-tu que tes actes ont des conséquences ? Depuis combien de temps héberges-tu des loups-garous dans cette maison, Cataleya, et qu’est-ce qui te fait croire que tu as la capacité de les gérer seule ? Sans aide, sans support, sans plan, avec une magie hasardeuse et un comportement suicidaire ? Je n’aurais jamais pensé lever la main sur toi mais il est temps que tu réalises que tu fonces droit dans le mur avec tes conneries. Peu importe ce qui se passera là-dedans entre ces deux bêtes, ce sera ta croix à porter pour le restant de ta vie. » Son ton dur témoignait de ses propres erreurs qui, encore aujourd’hui, marquaient chacune de ses décisions, le moindre de ses pas et guidaient ses réactions lorsque l'inquiétude était trop forte... comme à cet instant.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Ven 23 Juin 2023 - 22:56
Cet élément là, il n’avait pas à le connaître. Personne n’avait à le connaître, hormis elle, Grymm et MacCandless. La posture s’abaisse pourtant intuitivement, comme si ce simple affaissement pouvait tempérer une voix qu’elle découvrait effroyablement puissante. Les muscles d’Arthur étaient tendus, trop pour que la Blackthorn ne puisse aboyer un semblant de défense car elle le devinait sans mal ; il lui ferait ravaler toute opposition en une fraction de seconde. Pourtant… Pourtant Cataleya était têtue, Cataleya était téméraire, Cataleya piétinait sans mal ses instinct de survie les plus primaires et cette idée là, en particulier, la révoltait presque autant que l’idée d’être elle-même mordue. Elle n'infligerait pas à Charlie la vision d’un loup dévorant un cadavre ; c’était donner un coup de pied dans des mois de travail et remise en confiance. C’était enfoncer dans le crâne de cette merveille une horreur qu’il macérerait certainement déjà seul à chaque veille de pleine lune. Ils l’avaient condamné cette nuit de décembre, elle ne l’abandonnerait pas une seconde fois !
Alors, si la posture demeure quelque peu basse, quelque chose passe étrangement là, sous les océans qui composent le regard de Cataleya Quarta Blackthorn. Une lueur sauvage et en tout point inflexible qui s'enhardit à chaque nouvelle inspiration d’Arthur ; elle sait qu’il l’empêchera de courir jusqu’à l’atelier, et il sait qu’elle le mordrait jusqu’au sang pour qu’il la laisse filer. Hélas, elle avait beau retourner les scénarios possible dans son esprit, Cataleya n’était pas assez naïve pour espérer balayer Arthur lors d’une confrontation. Il le lui avait fait comprendre lors de leur rencontre, et chaque sursaut de son être le lui rappelait dès lors que la Blackthorn prenait un peu trop confiance en elle : Elle aurait beau mordre ou hurler, il ne lâcherait pas. C’était en parti pour ça qu’elle l’admirait tant, non ?
Le regard bas, Cataleya creuse pourtant un plan. Cherche un argument. Peut-être décèle t’il les contractions de cette lufkin sur le point de partir car, subitement, une main s’abat sur sa joue pour la ramener à la réalité.
Le regard s’écarquille, les lèvres s’entrouvrent, et si elle ne ressent pas encore la brûlure inonder sa joue, c’est interloquée qu’elle cherche subitement à lire le visage du roumain. Qu’est-ce qu-... Pas le temps d’en caser une, cependant, car la fureur de cette figure paternelle la fige sur place et l’oblige à se recoller au mur puisqu’elle ne peut pas marquer un second pas de recul. Qu’est-ce que… La main se porte intuitivement à sa joue rougit, comme pour prendre conscience de la douleur, mais le regard demeure désespérément pendu à celui du diplomate. Elle n’arrive pas à stopper le déluge de reproche, ni même cet assaut lacrymal qui accrochent ses cils. Elle voudrait hurler, l’obliger à écouter, mais les mots du diplomate résonne durement dans son esprit ; étrangle toute défen-.
“ C’est déjà ma croix à porter !” ” Elle a subitement hurlé, comme s’il s’agissait là de l’unique moyen trouvé pour le couper dans son élan, et si le corps tremble, l’âme s’est vu tant secouée qu’elle s’est brutalement ressaisie. Merci Dame Adrénaline. “C’est pas parce que tout merde ce soir que je n’ai aucune compétences, et ce n’est pas parce qu’il y a un putain de lycantrope incapable de prendre sa potion entre moi et MON loup que je vais me laisser intimider. Si je dois lui péter les os un à un, je n’hésiterai pas : c’est mon job de les ressouder ! Et c’est mon job de les protéger d’eux même ! Alors soit tu tiens ce con en joug le temps que je l’immobilise, soit tu tues ta panique dans un café et tu vas t’enfermer à l’étage avec mes chats ! ”
…. Ouais ! Elle aussi pouvait bomber la poitrine et froncer les sourcils ! Elle a pointé les escaliers avec autorité mais reste profondément con, son index figée sur l’étage. Peu importe, elle persiste à croire que si elle demeure inflexible encore deux secondes, sa crédibilité reviendra.
“ J'ai des tranquillisants à l'étage, de quoi l'enchaîner, et si je perd un bras tu aura le droit de me gifler avec. Mais pas avant. Je vais chercher les leurres explosifs pour détourner son attention le temps que je pique.”
Alors, si la posture demeure quelque peu basse, quelque chose passe étrangement là, sous les océans qui composent le regard de Cataleya Quarta Blackthorn. Une lueur sauvage et en tout point inflexible qui s'enhardit à chaque nouvelle inspiration d’Arthur ; elle sait qu’il l’empêchera de courir jusqu’à l’atelier, et il sait qu’elle le mordrait jusqu’au sang pour qu’il la laisse filer. Hélas, elle avait beau retourner les scénarios possible dans son esprit, Cataleya n’était pas assez naïve pour espérer balayer Arthur lors d’une confrontation. Il le lui avait fait comprendre lors de leur rencontre, et chaque sursaut de son être le lui rappelait dès lors que la Blackthorn prenait un peu trop confiance en elle : Elle aurait beau mordre ou hurler, il ne lâcherait pas. C’était en parti pour ça qu’elle l’admirait tant, non ?
Le regard bas, Cataleya creuse pourtant un plan. Cherche un argument. Peut-être décèle t’il les contractions de cette lufkin sur le point de partir car, subitement, une main s’abat sur sa joue pour la ramener à la réalité.
Le regard s’écarquille, les lèvres s’entrouvrent, et si elle ne ressent pas encore la brûlure inonder sa joue, c’est interloquée qu’elle cherche subitement à lire le visage du roumain. Qu’est-ce qu-... Pas le temps d’en caser une, cependant, car la fureur de cette figure paternelle la fige sur place et l’oblige à se recoller au mur puisqu’elle ne peut pas marquer un second pas de recul. Qu’est-ce que… La main se porte intuitivement à sa joue rougit, comme pour prendre conscience de la douleur, mais le regard demeure désespérément pendu à celui du diplomate. Elle n’arrive pas à stopper le déluge de reproche, ni même cet assaut lacrymal qui accrochent ses cils. Elle voudrait hurler, l’obliger à écouter, mais les mots du diplomate résonne durement dans son esprit ; étrangle toute défen-.
“ C’est déjà ma croix à porter !” ” Elle a subitement hurlé, comme s’il s’agissait là de l’unique moyen trouvé pour le couper dans son élan, et si le corps tremble, l’âme s’est vu tant secouée qu’elle s’est brutalement ressaisie. Merci Dame Adrénaline. “C’est pas parce que tout merde ce soir que je n’ai aucune compétences, et ce n’est pas parce qu’il y a un putain de lycantrope incapable de prendre sa potion entre moi et MON loup que je vais me laisser intimider. Si je dois lui péter les os un à un, je n’hésiterai pas : c’est mon job de les ressouder ! Et c’est mon job de les protéger d’eux même ! Alors soit tu tiens ce con en joug le temps que je l’immobilise, soit tu tues ta panique dans un café et tu vas t’enfermer à l’étage avec mes chats ! ”
…. Ouais ! Elle aussi pouvait bomber la poitrine et froncer les sourcils ! Elle a pointé les escaliers avec autorité mais reste profondément con, son index figée sur l’étage. Peu importe, elle persiste à croire que si elle demeure inflexible encore deux secondes, sa crédibilité reviendra.
“ J'ai des tranquillisants à l'étage, de quoi l'enchaîner, et si je perd un bras tu aura le droit de me gifler avec. Mais pas avant. Je vais chercher les leurres explosifs pour détourner son attention le temps que je pique.”
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 834
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : proserpine (ava)
» multinick : maximus / wywy / ofe / keir
» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» particularité : occlumens
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Sam 24 Juin 2023 - 11:19
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le son était familier, presque trop pour que ce ne soit pas malsain. Un écho à une enfance qu’il jugeait normale alors qu’en réalité, elle s’était ponctuée de violence et d’asservissement. Pas de quoi se plaindre, pensait-il. D’ailleurs, cela ne lui était jamais venu à l’esprit de le faire. Le traitement que lui infligeait son paternel ne lui avait jamais paru démérité mais il s’était pourtant promis de ne pas user de violence sans discernement. Avec Cataleya, il rompait cette promesse silencieuse. Son caractère volcanique ne lui facilitait pas la tâche mais jusqu’à présent, il ne ressentait pas l’envie de la faire rentrer dans le rang - pas de cette manière. Ce geste trahissait une grande inquiétude à laquelle il préférait ne pas accorder de valeur, ainsi qu’un profond énervement face à une situation qui aurait totalement pu être évitée, si elle avait agi avec plus de jugement. Ses hurlements coulaient sur le diplomate qui ne parvenait pas totalement à regretter son geste.
« “Ton” job ? Qui l’a décidé ainsi, à part toi-même ? Tu t’es imposée cette mission alors qu’elle ne te revient pas. Il y a des professionnels aguerris pour ce type de situation : tu n’en es pas une, Cataleya. Que tu aies réussi à ne pas te faire dévorer jusqu’à présent ne veut pas dire que tu sais ce que tu fais. » Arthur savait ses mots durs. Ils ne l’étaient pas sans raison. La Blackthorn devait à tout prix redescendre sur Terre avant que le pire ne survienne. Malheureusement, elle ne voyait pas les choses de cette façon. D’où venait donc cette étrange lubie avec les lycanthropes ? Les Capes Noires lui avaient-elles enfoui cette idée dans la tête par jeu ? Ambition ? Il les connaissait, il avait été l’un d’eux. La soif de connaissance, la persuasion maladive de faire tout cela “pour le bien de tous” lorsqu’en réalité, seul l’égoïsme rentrait en ligne de compte. Elle-même ne se rendait pas compte du mal qu’elle pouvait faire en se persuadant qu’elle seule pouvait mener cette tâche à bien.
« Rien de ce que je pourrais dire ne te fera changer d’avis, n’est-ce pas ? Jusqu’où ira l’illusion, Cataleya ? Quand t’arrêteras-tu ? » Une fois morte ? Voilà ce qu’il avait envie de prononcer et que ses yeux criaient avec colère. Elle agissait comme si sa vie ne comptait pas. Arthur n’était pas dupe au point de ne pas saisir qui lui avait mis cette idée saugrenue en tête. La faute aux adultes, aux manipulateurs… Il la pensait pourtant suffisamment entourée désormais pour se retirer ces automatismes de la tête. Alors, le Roumain soupira assez fort pour faire comprendre qu’il n’était pas d’accord.
« Tu ne me laisses pas le choix, si je comprends bien. Soit, j’accepte de te suivre mais je m’occuperai de le piquer. Manquerait plus que tu perdes une main dans le processus, ce n’est pas avec tes quarante kilos toute mouillée que tu lui résisteras s’il décide de se rebiffer. »
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 26 Juin 2023 - 11:13
Le ton s'est drastiquement durci et, si le réflexe voudrait que Cataleya tente d'aboyer plus fort que cet homme tenu face à elle, le picotement qui court sur sa joue la restreint un peu, il est vrai. Elle n'a pas franchement envie de goutter à une seconde puisque la première commence déjà à faire mal, mais les habitudes prise auprès de son père s'éveillent avec force. Aloysius était un homme effroyable, violent, et son éducation « à la dure » n'avait fait qu'exciter un peu plus les oppositions de sa fille lorsque celle-ci s'était vu gagner en confiance en elle. Il se saisissait de sa gorge, la plaquait au mur, et elle essayait irrépressiblement de lui arracher la main. C'était leur truc à eux, un équilibre père-fille malsain et dérangeant au cœur duquel chacun avait prit ses marques. La gifle, donc, n'aurait pas du la perturber tant elle semblait insignifiante en comparaison de l'enfermement dans les placards ou des doloris qui brulait parfois encore sa peau. Tout au plus, elle aurait du agir comme simple déclencheur et, si elle avait effectivement libéré un torrent d'adrénaline qui permettait à la rousse d'entrer en opposition avec les ordres d'Arthur, force est d'admettre qu'elle a encore un peu de mal à réaliser. Elle demeure pourtant inflexible, déterminée à faire valoir un plan et prouver par A + B qu'elle savait gérer le chaos qui brûlait inlassablement entre ses doigts.
Elle ne peux pas même donner tord à Arthur, c'est peut être ce qui l'agace le plus car, en tout point, il a raison. Le fait de ne pas avoir encore perdu de bras ne signifiait pas qu'elle était au niveau, et le fait d'étudier des lycanthropes en milieu fermé, sécurisé, ne faisait pas d'elle une experte, pourtant le regard se refuse à s'abaisser. Elle ne changera pas d'avis et … « Quand t’arrêteras-tu ? » Le cœur se serre tant la réponse lui semble évidente et pourtant dramatique. Tant la colère qui brille dans le regard d'Arthur lui renvoie un sentiment de détresse. Loin de le craindre car tout lui promettait, encore aujourd'hui, qu'il veillait précautionneusement sur elle, Quarta n'en est pas moins profondément affectée. Elle déteste nourrir ce genre d'émotion chez ce père de substitution et tait, de fait, ce « à ma mort » qui pendait à ses canines excitées. Le soupire est désapprobateur mais la rousse se refuse de plier et, enfin, Arthur semble céder.
Le constat est improbable si bien qu'en d'autre condition, loin d'une lune chaotique et des hurlements de loup qui les menaçait à chaque seconde, Cataleya s'en serait certainement vanté sur huit mois. Hélas, si Arthur consent à la suivre, le plan qu'il projette ne plait en rien à la Blackthorn. Elle ne voulait pas qu'il approche de Jolan et qu'il risque quoi que ce soit. C'était à elle d'assumer son erreur jusqu'au bout alors, quitte à surfer sur un pseudo leadership, autant continuer.
« Tu ne saurais pas où piquer, et tu veux que je conserve ma main et nos vies, je préfère mille fois te savoir le tenir en joug. Tu es meilleur duelliste que moi. Faire l'inverse ça serait prendre des risques inutiles et perdre un temps précieux. »
Le ton est assuré, pleinement calqué sur les élocutions de MacCandless, et c'est d'un pas souple que la Blackhtorn vient à gravir les escaliers comme pour n'offrir aucun débat. Si elle jette un œil méthodique aux enchantements posés sur les portes qu'elle croise afin de condamner à un profond sommeil chaque occupant du manoir, c'est tout doucement qu'elle vient finalement à masser sa joue meurtrit afin d'en libérer les tensions accumulé. Si elle le savait doué de force, elle ne pensait pas avoir aussi mal. A moins que ce soit la porté symbolique qui donne à cette gifle une portée plus grande encore. Arrivée dans sa chambre, et sans porter le regard sur un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'elle n'assume décidément pas d'avoir stupéfixé, Cataleya se saisit d'une chaîne de manufacture gobeline qui repose dans son coffre. Elle arrache au dessous de son lit une mallette renfermant seringues et fiole, et prend le temps de récupérer les leurres qui trônent sur bureau. Ok Cat, pense Alex.
- « Ok ! Tu entrouvres la porte, je lances tes leurres, le loup gris est déstabilisés car son flair et sa vue s'en trouverons occulté pour quelques secondes. Tu l'immobilise d'un sort le temps que je me faufile et que la chaine l'attache, je piques, je fuis en directions de du gentil loup, pouff pouff, je le fais sortir par l'atelier puisque le premier ne pourra pas suivre, je l'attache là bas, je sécurise la porte et on est sauvé. Puis on jette le corps au Gris qui le déchiquètera le temps que l'anesthésiant fasse effet.» Annonce t'elle en redescendant prestement les escaliers. La moue se forme pourtant un instant en réalisant que son bureau d'étude était forcément retourné en tout sens et ses fioles explosé au sol. Des mois de boulot réduit en miette à cause de ce con de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « Je vais rapprocher le corps histoire qu'on ne perde pas de temps. Fais gaffe si tu rentres, il y aura du verre partout.»
Elle ne peux pas même donner tord à Arthur, c'est peut être ce qui l'agace le plus car, en tout point, il a raison. Le fait de ne pas avoir encore perdu de bras ne signifiait pas qu'elle était au niveau, et le fait d'étudier des lycanthropes en milieu fermé, sécurisé, ne faisait pas d'elle une experte, pourtant le regard se refuse à s'abaisser. Elle ne changera pas d'avis et … « Quand t’arrêteras-tu ? » Le cœur se serre tant la réponse lui semble évidente et pourtant dramatique. Tant la colère qui brille dans le regard d'Arthur lui renvoie un sentiment de détresse. Loin de le craindre car tout lui promettait, encore aujourd'hui, qu'il veillait précautionneusement sur elle, Quarta n'en est pas moins profondément affectée. Elle déteste nourrir ce genre d'émotion chez ce père de substitution et tait, de fait, ce « à ma mort » qui pendait à ses canines excitées. Le soupire est désapprobateur mais la rousse se refuse de plier et, enfin, Arthur semble céder.
Le constat est improbable si bien qu'en d'autre condition, loin d'une lune chaotique et des hurlements de loup qui les menaçait à chaque seconde, Cataleya s'en serait certainement vanté sur huit mois. Hélas, si Arthur consent à la suivre, le plan qu'il projette ne plait en rien à la Blackthorn. Elle ne voulait pas qu'il approche de Jolan et qu'il risque quoi que ce soit. C'était à elle d'assumer son erreur jusqu'au bout alors, quitte à surfer sur un pseudo leadership, autant continuer.
« Tu ne saurais pas où piquer, et tu veux que je conserve ma main et nos vies, je préfère mille fois te savoir le tenir en joug. Tu es meilleur duelliste que moi. Faire l'inverse ça serait prendre des risques inutiles et perdre un temps précieux. »
Le ton est assuré, pleinement calqué sur les élocutions de MacCandless, et c'est d'un pas souple que la Blackhtorn vient à gravir les escaliers comme pour n'offrir aucun débat. Si elle jette un œil méthodique aux enchantements posés sur les portes qu'elle croise afin de condamner à un profond sommeil chaque occupant du manoir, c'est tout doucement qu'elle vient finalement à masser sa joue meurtrit afin d'en libérer les tensions accumulé. Si elle le savait doué de force, elle ne pensait pas avoir aussi mal. A moins que ce soit la porté symbolique qui donne à cette gifle une portée plus grande encore. Arrivée dans sa chambre, et sans porter le regard sur un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'elle n'assume décidément pas d'avoir stupéfixé, Cataleya se saisit d'une chaîne de manufacture gobeline qui repose dans son coffre. Elle arrache au dessous de son lit une mallette renfermant seringues et fiole, et prend le temps de récupérer les leurres qui trônent sur bureau. Ok Cat, pense Alex.
- « Ok ! Tu entrouvres la porte, je lances tes leurres, le loup gris est déstabilisés car son flair et sa vue s'en trouverons occulté pour quelques secondes. Tu l'immobilise d'un sort le temps que je me faufile et que la chaine l'attache, je piques, je fuis en directions de du gentil loup, pouff pouff, je le fais sortir par l'atelier puisque le premier ne pourra pas suivre, je l'attache là bas, je sécurise la porte et on est sauvé. Puis on jette le corps au Gris qui le déchiquètera le temps que l'anesthésiant fasse effet.» Annonce t'elle en redescendant prestement les escaliers. La moue se forme pourtant un instant en réalisant que son bureau d'étude était forcément retourné en tout sens et ses fioles explosé au sol. Des mois de boulot réduit en miette à cause de ce con de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « Je vais rapprocher le corps histoire qu'on ne perde pas de temps. Fais gaffe si tu rentres, il y aura du verre partout.»
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 26 Juin 2023 - 16:44
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Toute cette situation n’est qu’un gros risque inutile. » Arthur ne comprenait même pas pourquoi il restait avec elle étant donné que chacune de ses directives étaient contournées, alors qu’elles étaient les plus sûres. Cataleya avait décidé de n’en faire qu’à sa tête et il lui démangeait de la faire apprendre sa leçon seule en quittant les lieux. Après tout, elle semblait être experte en plan catastrophique, autant qu’il ne s’implique pas davantage, surtout si elle ne comptait pas l’écouter une seule fois.
« Et tu es loin de savoir ce dont je suis capable ou pas, Blackthorn. Je saurais où appuyer pour te faire taire, on en aurait vraiment bien besoin. » Sauf qu’elle ne comptait pas s’arrêter là, ses pas l’ayant déjà menée plus en avant. Arthur marmonna quelque chose en roumain qu’elle ne saurait pas comprendre même après une année complète d’étude acharnée de langue. Son regard se posa à peine sur le cousin stupefixé qui, au final, s’en sortait bien mieux que lui dans cette histoire. Marquant sa désapprobation, le diplomate verrouilla ses bras croisés sur sa poitrine et offrit à l’étudiante un regard froid, plein de jugement. Elle ne voulait pas apprendre de ses erreurs, semble-t-il… Peut-être devrait-il la laisser se faire mordre, afin que le danger lui rentre une bonne fois pour toutes dans le crâne. Elle s’auto-administrera ses cocktails hasardeux !
« Tu te trompes lourdement si tu penses que tout se passera selon ton plan idyllique à coup de “pouf pouf”, ma pauvre petite. Quel est ton plan B ? » Elle ne devait pas en avoir. Cataleya ressemblait plus à ces personnes qui avaient une telle foi en le plan A qu’elles ne prenaient même pas la peine d’en élaborer un autre, au cas où. Arthur, lui, en prévoyait toujours au moins cinq. C’était une assurance qui lui avait grandement sauvé la mise jusqu’à présent.
Le bordel régnant dans cette nouvelle pièce le fit grimacer. Il s’inquiétait plus de l’odeur qui s’y trouvait que du verre sous ses pieds. Arthur regarda tout autour de lui puis porta de nouveau ses yeux clairs sur la jeune femme.
« Et si tu “perds le contrôle” de l’autre loup et qu’il t’attaque ? J’imagine que dans ta vision parfaite des choses, cela n’arrivera pas ? » À ce rythme-là, on la retrouvera morte dans moins d’un an, à faire n’importe quoi dans tous les sens… Mais partir maintenant serait prendre la responsabilité de son échec, voire de son décès.
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 26 Juin 2023 - 19:54
L'agacement du roumain est tangible, sa désapprobation totale, et si Cataleya s'acharne à croire qu'elle peut encore le convaincre, ce simple «Blackthorn» posé sur son crâne l’alerte au plus au point. Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas appelé comme ça et , si elle essaye de ne pas y faire plus attention que ça, le « ma pauvre petite » la contraint à baisser le regard. Intuitivement, les bras se croise si fort sur son ventre qu'elle y rentre les griffes et c'est le plus silencieusement du monde qu'elle consent à épouser ses remontrances. Il n'y a pas à dire ; elle est toujours autant désorientée, son cœur bat décidément trop fort, et si la gifle l'a enhardie, elle ne l'a en rien assagit en dépit de toute la bonne volontés qu'elle s'acharne à injecter dans cette entière situation. Les lèvres s'entrouvre une nouvelle fois, mais l'esprit contraint la langue au silence lorsque Arthur pointe du doigt les insurrections futures et possibles de Keir. Elle voudrait jouer l'avocat du diable mais ce serait oublier une condition au plus haut point instable ; cette chose qui reposait plus ou moins sagement, ce n'était pas vraiment son Charlie ; quoi qu'elle s'obstine à se répéter. Alors soit, elle pourrait tout abandonner, les laisser dévorer ce cadavre mais...
«J'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit, Arthur. »
Le murmure est osé en dépit de la fureur qui palpite en face, et si la tentation d'arguer qu'elle préférait mille fois se faire mordre à sa place était tentante, Cataleya a étrangement conscience que cela n'exciterait qu'un peu plus la dureté du roumain. La phrase retombe doucement, mais le regard finit par longuement chercher celui du brun comme pour l'empêcher de se dire "parfait ! on jette le corps et on va se coucher !" Non, c'était tout bonnement inconcevable.
«Mais je dois séparer ces deux loups.. »
Bien moins assurée cette fois-ci, le ton tient presque de la supplique. Elle voudrait se raccrocher au diplomate pour lui faire comprendre ô combien cette tâche lui importait mais, puisqu'il avait déjà accepté de suivre, c'est tout doucement qu'elle ose un pas en sa direction. Effleure à peine son avant bras, comme pour l'arracher à la colère dans laquelle elle l'a brutalement jeté.
«Je dois faire quoi..?. » Ah bah ! Ce n'était pas trop tôt !
«J'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit, Arthur. »
Le murmure est osé en dépit de la fureur qui palpite en face, et si la tentation d'arguer qu'elle préférait mille fois se faire mordre à sa place était tentante, Cataleya a étrangement conscience que cela n'exciterait qu'un peu plus la dureté du roumain. La phrase retombe doucement, mais le regard finit par longuement chercher celui du brun comme pour l'empêcher de se dire "parfait ! on jette le corps et on va se coucher !" Non, c'était tout bonnement inconcevable.
«Mais je dois séparer ces deux loups.. »
Bien moins assurée cette fois-ci, le ton tient presque de la supplique. Elle voudrait se raccrocher au diplomate pour lui faire comprendre ô combien cette tâche lui importait mais, puisqu'il avait déjà accepté de suivre, c'est tout doucement qu'elle ose un pas en sa direction. Effleure à peine son avant bras, comme pour l'arracher à la colère dans laquelle elle l'a brutalement jeté.
«Je dois faire quoi..?. » Ah bah ! Ce n'était pas trop tôt !
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 26 Juin 2023 - 20:24
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Qu’espérait-elle en jouant la carte des sentiments ? Il applaudirait bien son sens du sacrifice s’il ne le trouvait pas absurde. Ne pensait-elle pas que lui non plus n’avait pas envie qu’il lui arrive quelque chose ? Qu’il se sentirait responsable si les événements prenaient une tournure dramatique ? Il plissa les yeux dans sa direction, cherchant à lire dans ses pensées. Elle lui confirma tenir à son plan initial, à savoir “sauver” l’autre loup. Il trouvait sa confiance en elle concernant son contrôle de la bête presque trop importante pour qu’elle fusse réellement saine. Un loup-garou pouvait s’assagir sous la bonne potion Tue-Loup, mais pas au point d’être complètement inoffensif non plus. Un simple coup de stress et le sorcier ou la sorcière pourrait perdre le contrôle de son corps animal pour se laisser aller à sa sauvagerie profonde. Et la situation dans laquelle ils comptaient plonger allait être suffisamment stressante pour que l’éventualité d’un tel incident soit à écarter. Ses pieds s’ancrèrent dans le sol alors qu’elle faisait un pas dans sa direction et il délia ses bras d’un petit centimètre lorsqu’elle lui demanda - enfin - son opinion.
« Puisque le laisser là-dedans n’est pas une opinion et qu’argumenter à ce sujet ne fait que nous retarder… Rahat Cataleya, sans ce cadavre, j’aurais appelé la Brigade. Ils ont l’équipement et l’expérience nécessaire pour ce type d’intervention. Tu nous mets vraiment dans une position complexe. » Le diplomate soupira lourdement, son regard continuant de dévier autour de lui à la recherche d’une idée brillante. Quelque chose de mieux que “pouf pouf je le pique et je sors vite fait l’autre bestiole”. Il fallait évaluer tous les risques et jauger de la meilleure marche à suivre, sauf qu’ils manquaient de temps. Depuis cette pièce, ils pouvaient entendre l’acharnement du loup-garou contre la porte protégée et ils se trouvaient à quelques heures du lever du soleil.
« Bien, on suit ton plan. Mais avant, il faut qu’on se mette d’accord sur les plans. Soit tu prends ta baguette et tu m’assures que tu t’en serviras sur l’autre loup s’il vient à se rebiffer, soit tu me la donnes et je ferai le nécessaire si les choses tournent mal. » Maîtriser deux loup-garous à la fois avec deux baguettes, dont une qui n’était pas la sienne ? Voilà une expérience qu’il n’avait encore pas vécue tiens ! Cela pouvait s’avérer intéressant et malgré ses remontrances, Arthur côtoyait le danger plus souvent qu’il ne le laissait paraître.
« Tu dois me jurer sur ce que tu as de plus cher que tu prendras des mesures, et pas de pouf pouf câlinou et de grands discours à la “je crois en toi mon p’tit loup, tu peux prendre le contrôle”. Non. De vraies actions défensives. On parle de loups-garous, pas de chiots. » Il opina du chef pour lui faire comprendre qu’une fois ceci avisé, ils pourront se mettre en route pour cette mission complètement absurde et inutilement dangereuse. Et nauséabonde, car le cadavre commençait réellement à sentir - et pas le papanaşi.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Sam 1 Juil 2023 - 13:40
Rahat Cataleya . Le regard est désolé mais le visage se secoue intuitivement à l'évocation de la brigade d’intervention. Elle ne voulait pas d'eux ici car ils jetteraient forcément un œil sur ses travaux, sur les échantillons de sang qu'elle récoltait, et s'ils venaient à être mis au courant, ses parents le seront aussitôt. Sans parler du fait qu'elle était convaincue que Jolan n'était pas recensé et que Keir ne l'était définitivement pas ; si elle tombait, eux aussi. D'un geste à peine osé, son index et son majeur s'essayent à se raccrocher à la manche d'Arthur pour ramener son attention à elle mais la Blackthorn avorte bien vite son geste, croisant de nouveau les bras sous les soupirs intempestifs du roumain. Jusqu'à ce qu'il évoque l'idée d'abandonner sa baguette pour la lui confier. L'avait-elle tellement déçue qu'il la pensait incapable de les défendre ?
« Arthur ! » Elle aboie presque, autant pour marquer un semblant d'assurance que l'empêcher de progresser sur un chemin qu'elle n'aimait décidément pas. A croire que glisser sous la désapprobation du roumain était pire que voir sa propre lignée injuriée. Pourtant, si c'était pleine d'aplomb qu'elle voulait témoigner du fait qu'elle n'avait plus quatre an (quoi que laisse croire certaine de ses actions), qu'elle avait parfaitement conscience de la dangerosité d'un lycanthrope puisqu'elle cauchemardai encore de cette nuit qui avait maudit Keir et manqué de l'emporter elle, ce vœux de promesse la fragilise en tout point.
Et elle reste conne, petite Terreur Blackhtorn, un peu vexée par la formulation mais étonnamment concernée par ce qui se dessine en dessous. Par cette obstination qu'avait Arthur a vouloir la protéger, alors même qu'elle l'entraîner aux portes de l'enfer. Par cette aura quasis irréelle qui se plaquait sur ses épaules dès lors qu'il se faisait un poil paternel. Il était fou, complètement fou, sans quoi comment expliquer la dévotion à laquelle il s'assujettissait lorsque miss Blackthorn jetait entre ses mains dépités une situation peu passionnante ou, au contraire, trop épineuse ? T'es pas obligé de faire ça, Arthur. Songe t'elle trop fort, le regard inquiet. Tu n'avais pas à te sentir responsable de ce chien errant qui trouvait parfois réconfort sur ton pallier. Elle ne te le rendrait pas. Elle avait stupéfixé la personne qu'elle avait longtemps considéré comme l'homme de sa vie. Son plus précieux trésor. Elle n'était pas quelqu'un de bien, et en était infiniment désolée.
Les lèvres s'entrouvrent, mais le temps pressant et le débat étant stérile ainsi pris à chaud, c'est d'un mouvement assuré qu'elle récupère sa baguette de saule, les leurres, et la chaîne qui pèse lourdement sur son avant bras. L'inspiration est profonde, le regard étonnamment vif.
« Ouvre la porte à trois ; je m'occupe du gris. » De ce con de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , chaos véritable qui, à quelques minutes du départ, flanquait à la rousse d'odieuse réminiscence dont elle ne voulait pas. Elle sentait presque le sang de Keir sur ses mains et de primitive angoisse courir sur son échine. La porte s'entrouvre, la mâchoire claque irrépressiblement dans l’entrebâillement et, d'un geste froid, comme hanté par cette maudite nuit, la baguette de Cataleya assène un sortilège de réduction venu propulser la Bête un peu plus loin dans la cave. Sanctionnant cruellement l'ossature de sa gueule. Si elle a un bref regard pour Keir qui est tenu prisonnier de divers enchantement, c'est d'un pas lent que la Blackthorn avance. Elle avait prévu des leurres pour détourner son attention, mais quelque chose la pousserait presque à une confrontation franche et totale, pourtant, semblant presque se ressaisir lorsque la monstruosité grise se redresse, c'est un « Stupéfix. » qui frappe.
Ca ne durerait pas, le précédent n'avait pas duré, mais ça laisserait le temps à la médicomage d'attacher cette chose et la sédater.
« Garde l'autre en joug. »
« Arthur ! » Elle aboie presque, autant pour marquer un semblant d'assurance que l'empêcher de progresser sur un chemin qu'elle n'aimait décidément pas. A croire que glisser sous la désapprobation du roumain était pire que voir sa propre lignée injuriée. Pourtant, si c'était pleine d'aplomb qu'elle voulait témoigner du fait qu'elle n'avait plus quatre an (quoi que laisse croire certaine de ses actions), qu'elle avait parfaitement conscience de la dangerosité d'un lycanthrope puisqu'elle cauchemardai encore de cette nuit qui avait maudit Keir et manqué de l'emporter elle, ce vœux de promesse la fragilise en tout point.
Et elle reste conne, petite Terreur Blackhtorn, un peu vexée par la formulation mais étonnamment concernée par ce qui se dessine en dessous. Par cette obstination qu'avait Arthur a vouloir la protéger, alors même qu'elle l'entraîner aux portes de l'enfer. Par cette aura quasis irréelle qui se plaquait sur ses épaules dès lors qu'il se faisait un poil paternel. Il était fou, complètement fou, sans quoi comment expliquer la dévotion à laquelle il s'assujettissait lorsque miss Blackthorn jetait entre ses mains dépités une situation peu passionnante ou, au contraire, trop épineuse ? T'es pas obligé de faire ça, Arthur. Songe t'elle trop fort, le regard inquiet. Tu n'avais pas à te sentir responsable de ce chien errant qui trouvait parfois réconfort sur ton pallier. Elle ne te le rendrait pas. Elle avait stupéfixé la personne qu'elle avait longtemps considéré comme l'homme de sa vie. Son plus précieux trésor. Elle n'était pas quelqu'un de bien, et en était infiniment désolée.
Les lèvres s'entrouvrent, mais le temps pressant et le débat étant stérile ainsi pris à chaud, c'est d'un mouvement assuré qu'elle récupère sa baguette de saule, les leurres, et la chaîne qui pèse lourdement sur son avant bras. L'inspiration est profonde, le regard étonnamment vif.
« Ouvre la porte à trois ; je m'occupe du gris. » De ce con de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , chaos véritable qui, à quelques minutes du départ, flanquait à la rousse d'odieuse réminiscence dont elle ne voulait pas. Elle sentait presque le sang de Keir sur ses mains et de primitive angoisse courir sur son échine. La porte s'entrouvre, la mâchoire claque irrépressiblement dans l’entrebâillement et, d'un geste froid, comme hanté par cette maudite nuit, la baguette de Cataleya assène un sortilège de réduction venu propulser la Bête un peu plus loin dans la cave. Sanctionnant cruellement l'ossature de sa gueule. Si elle a un bref regard pour Keir qui est tenu prisonnier de divers enchantement, c'est d'un pas lent que la Blackthorn avance. Elle avait prévu des leurres pour détourner son attention, mais quelque chose la pousserait presque à une confrontation franche et totale, pourtant, semblant presque se ressaisir lorsque la monstruosité grise se redresse, c'est un « Stupéfix. » qui frappe.
Ca ne durerait pas, le précédent n'avait pas duré, mais ça laisserait le temps à la médicomage d'attacher cette chose et la sédater.
« Garde l'autre en joug. »
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Sam 1 Juil 2023 - 16:04
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle se rebiffa mais ne promit rien, ce qui ne présageait rien de bon pour leur petite aventure. Pourtant, (et peut-être à tort) Arthur prit ce silence pour une résignation et une acceptation de ses conditions. Si elle récupérait sa baguette, si elle décidait de la garder auprès d’elle lors de cette mission, elle s’engageait alors à l’utiliser contre l’autre loup-garou si la situation l’exigeait. Il s’arrangerait pour que son accord silencieux soit mis à exécution.
Le diplomate posa sa main fermement sur la poignée de la porte, cala son corps le long du bois et se servit de son poids pour maintenir un entrebâillement suffisant pour jeter un sort sans que la bête ne puisse sortir. « Les leurres, Cataleya. » Mais elle décida d’en faire autrement. Bien évidemment. Pourquoi s’attendait-il à autre chose qu’à un acte de rébellion envers un plan qu’elle avait elle-même échafaudé en lui assurant que “tout se passerait bien” ? Le Roumain serra les dents, inspira profondément et garda son sang-froid en la suivant à l’intérieur de la pièce. Sa baguette se pointa automatiquement sur le loup gris alors que du coin de l’œil, il repérait le deuxième. Noir comme la nuit, il ne semblait pas offensif. “SEMBLAIT” car Arthur ne leur faisait pas confiance.
« Dépêche-toi » ordonna-t-il à la jeune femme alors qu’il voyait déjà le bout de la queue de la bestiole se mouvoir. En moins de quelques secondes seulement, il dut lancer une nouvelle incantation pour le garder au sol dans un premier temps - ce qui n’eut pas d’effet concluant - puis un “Petrificus Totalus” qui eut un impact plus important sur le loup-garou. Mais Arthur avait beau être un sorcier expérimenté et habile en sortilèges, il n’était pas invincible pour autant et le temps qu’il leur accordait parviendra, tôt ou tard, à sa fin. À chaque nouveau sort lancé, le loup gris gagnait un petit mètre et si cela ne paraissait rien de prime abord, il se rapprochait dangereusement d’eux. Elle devait le piquer maintenant, ou alors jamais.
En attendant, et même si la bestiole la plus dangereuse était sa priorité, il gardait un œil sur le loup noir désormais dressé sur ses pattes, qui semblait vouloir intervenir. En bien ou en mal, il ne saurait le dire.
« Je suis d’avis qu’on sédate l’autre aussi, tant qu’à faire. » À situation radicale mesure radicale, non ? Il ne comptait pas prendre le moins risque avec des créatures capables de le transformer à son tour. Sa vie était déjà bien assez chargée comme ça, nul besoin d’ajouter le gène lycanthrope par-dessus…
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Sam 1 Juil 2023 - 18:01
L'inspiration profonde d'Arthur pourrait presque la faire se retourner si cette infâme créature à la gueule désaxée par son reducto ne trainait pas à sa suite horreurs et enfer. Le stupéfix saute en quelques secondes, le Petrificus Totalus semble plus efficace mais il serait naif de croire qu'il accorderait une minute de répit à cette étrange équipe puisque Jolan semblait en mesure de se défaire de n'importe lequel de leurs sortilège. D'un mouvement expérimenté, la Blackthorn lâche la chaîne au sol et profite de la rigidité offerte par le sortilège pour piquer dans le muscle, quoi que le brusque grondement de la bête lui laisse une seconde à croire qu'il pourrait la saisir au bras. Pourtant, si elle tremble encore un peu, c'est consciencieuse qu'elle termine l'injection avant de brusquement se reculer. Le pas écrase des fioles brisés et, si Cataleya s'efforce de ne pas regarder ses étagères projetés au sol et des mois de confections de potions mise à la poubelle, elle devine à l'odeur qu'il s'agit là de ses veritaserum et philtre de paix. Rahat ! Comme dirait Arthur.
La moue se ferme significativement et, si elle macère silencieusement des insultes à mesure que sa baguette referme sur le lycantrope la chaîne de manufacture gobeline qu'elle a traîné jusqu'ici, c'est un bref regard qu'elle accorde finalement à Keir lorsque Arthur envisage la sédation. Il est calme, sans doute plus qu'elle ne l'est elle, mais Cataleya comprend aisément la menace que pourrait représenter Séléné s'il se laisser gagner par la panique.
« Tu peux trainer le .. Tu sais. Repas ? Le temps que attrape le second ? »
Si le regard ne se porte en rien vers Arthur puisqu'il alterne méthodiquement entre les deux loups, c'est dans un soupire voué à chasser toute tension de ses muscles qu'elle approche de la beauté de jais qui prend place dans un coin de la cave. La démarche est lente, le regard attentif, et finalement, c'est dans un doux sourire qu'elle attrape une nouvelle seringue pendu à sa taille. L'index tape contre le verre, mais la voix se veut pleinement enthousiaste, comme pour ne pas trahir l'anxiété que porte cette nuit chaotique.
« Hey. Je te déplace dans l'atelier de peinture, tu pourras essayer de dormir un peu loin des hurlements de ce fou furieux. »
La voix est douce, le regard pleinement désolé. Elle détestait avoir à le piquer car convaincue que ce n'était, dans le cas de Keir, pas une nécessité. La potion tue-loup faisait son effet mais l'odeur de la charogne et du sang pouvait, il est vrai, réveiller de bas instinct dont l'un comme l'autre ne voulait pas alors, si la baguette pointe sa gueule pour endiguer tout mouvement brusque, c'est l'éther au bout de la voix qu'elle souffle un incarcerem. Le mouvement des cordes se fait moins brutal que tout ceux qu'elle avait pu hurler précédemment car c'est à la manière d'infinie couleuvre qu'elle prennent leurs marques sur le corps de l'animal, resserrent leur étreinte pour laisser à la médicomage le loisir d'approcher avec son aiguille.
« Si tu te souviens de cette conversation demain matin, t'aura le droit de me contraindre à regarder tes dessins animés moldu nul. » Donc essaye de rassembler toute l'humanité qui pulse en toi et évite de m'arracher le bras devant un Arthur déjà pas convaincu. Elle murmure à peine Miss Blackthorn, autant pour mettre en confiance le lycantrope que pour éviter que le roumain ne s'arrache les cheveux. Il faut dire qu'elle était à deux doigts de l'appeler «babe » ou « ma merveille ».
La moue se ferme significativement et, si elle macère silencieusement des insultes à mesure que sa baguette referme sur le lycantrope la chaîne de manufacture gobeline qu'elle a traîné jusqu'ici, c'est un bref regard qu'elle accorde finalement à Keir lorsque Arthur envisage la sédation. Il est calme, sans doute plus qu'elle ne l'est elle, mais Cataleya comprend aisément la menace que pourrait représenter Séléné s'il se laisser gagner par la panique.
« Tu peux trainer le .. Tu sais. Repas ? Le temps que attrape le second ? »
Si le regard ne se porte en rien vers Arthur puisqu'il alterne méthodiquement entre les deux loups, c'est dans un soupire voué à chasser toute tension de ses muscles qu'elle approche de la beauté de jais qui prend place dans un coin de la cave. La démarche est lente, le regard attentif, et finalement, c'est dans un doux sourire qu'elle attrape une nouvelle seringue pendu à sa taille. L'index tape contre le verre, mais la voix se veut pleinement enthousiaste, comme pour ne pas trahir l'anxiété que porte cette nuit chaotique.
« Hey. Je te déplace dans l'atelier de peinture, tu pourras essayer de dormir un peu loin des hurlements de ce fou furieux. »
La voix est douce, le regard pleinement désolé. Elle détestait avoir à le piquer car convaincue que ce n'était, dans le cas de Keir, pas une nécessité. La potion tue-loup faisait son effet mais l'odeur de la charogne et du sang pouvait, il est vrai, réveiller de bas instinct dont l'un comme l'autre ne voulait pas alors, si la baguette pointe sa gueule pour endiguer tout mouvement brusque, c'est l'éther au bout de la voix qu'elle souffle un incarcerem. Le mouvement des cordes se fait moins brutal que tout ceux qu'elle avait pu hurler précédemment car c'est à la manière d'infinie couleuvre qu'elle prennent leurs marques sur le corps de l'animal, resserrent leur étreinte pour laisser à la médicomage le loisir d'approcher avec son aiguille.
« Si tu te souviens de cette conversation demain matin, t'aura le droit de me contraindre à regarder tes dessins animés moldu nul. » Donc essaye de rassembler toute l'humanité qui pulse en toi et évite de m'arracher le bras devant un Arthur déjà pas convaincu. Elle murmure à peine Miss Blackthorn, autant pour mettre en confiance le lycantrope que pour éviter que le roumain ne s'arrache les cheveux. Il faut dire qu'elle était à deux doigts de l'appeler «babe » ou « ma merveille ».
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Sam 1 Juil 2023 - 20:36
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La tension était à son comble. Il la sentait couler dans ses veines, courir à une vitesse fulgurante, surtout lorsque l’aiguille se planta entre les poils de la bête, dans sa peau. L’animal se calma presque instantanément, les chaînes vinrent l’encercler et l’immobiliser et seulement, enfin, il put relâcher la pression sur le manche de sa baguette. Un à terre, plus que le deuxième. Arthur leva les yeux au ciel face à la tâche servile que Catalaya lui demandait de réaliser pour elle. Voilà à quoi il en était rendu : distribuer des cadavres à des loup-garous pour cacher des preuves. Si cela venait à s’apprendre, il devra jouer des coudes pour ne pas perdre tout ce pour quoi il a travaillé si dur. Des années de négociation, de léchage de bottes… Il était presque sûr qu’on lui refuserait l’accès au sol britannique pour un long moment. Après avoir regardé un bref instant la scène se tenant devant lui, il quitta la pièce non sans une certaine inquiétude pour le bien-être de la rouquine si le second lycanthrope se décidait à l’attaquer.
Le loup noir, lui, jugeait le corps de son homologue étendu sur le sol, attaché comme un vulgaire animal dangereux. À la faible lueur éclairant la pièce, il vit briller dans la main de la jeune femme une de ces seringues qu’elle avait planté dans la peau du loup gris. Que contenait-elle ? Il recula contre la paroi de la cave et s’accroupit, prêt à bondir s’il le fallait. N’oublions pas qu’il s’agissait de Cataleya. Keir n’avait aucune raison de douter d’elle car jusqu’à présent, elle avait tout fait pour prendre soin de lui. Absolument tout. Elle ne jugeait même pas sa nouvelle condition. Mais cet homme qui l’accompagnait… non, il ne pouvait pas le considérer comme un ami. Et depuis quand pointait-elle sa baguette sur lui, comme s’il était un… Mais oui, bien sûr. Voilà ce qu’il était devenu : un danger. Une menace. Il pouvait voir dans ses yeux clairs qu’elle doutait. Son flair sentit cette palpitation particulière. Il ne bougea pas mais plongea son regard dans le sien lorsqu’il sentit les cordes se resserrer autour de lui et l’emprisonner au sol. “Ne me traite pas ainsi” implorait-il en silence, les oreilles rabattues en arrière. Mais à quoi s’attendait-il au juste ? La potion Tue-Loup lui permettait de se rendre compte à quel point il était un monstre. Il valait mieux pour lui qu’il ne se souvienne d’aucune minute de cette nuit.
Arthur revint à cet instant, le cadavre flottant derrière lui - car il était évidemment hors de question qu’il pose ses mains sur ce pauvre individu. Keir gronda, les sens attisés par l’odeur qui planait avec le sorcier. Pourtant, plutôt que de se montrer menaçant, il capitula face à la Blackthorn et posa sa tête au sol.
« Ne traînons pas. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Dim 9 Juil 2023 - 19:41
L'expression de Keir fragilise en tous sens Cataleya qui, armée de sa baguette et d'une seringue, à quelques heures d'une aurore salvatrice, se sent plus monstrueuse que jamais. Elle aimerait pouvoir agir dans l’indifférence la plus totale, se débarrasser d'une morale que son ancien précepteur abhorrait au plus haut point, mais prise entre le regard nerveux d'Arthur et celui résigné de Keir, la Blackhtorn se maudit. Cette foutue hésitation, Eliott la critiquerait. Cette foutue hésitation, son père la lui ferait payer tandis que sa mère, cruelle, se plairait à en jouer, mais Cataleya ne savait pas quoi en faire. Alors le corps se fait intuitivement plus petit, comme pour suivre la déclinaison du loup qui se couche devant ses yeux. Arthur la tuerait si elle posait genoux au sol, et toute la confiance qu'elle s'appliquait à tisser entre elle et le loup qui grattait sous la peau de Keir volerait en éclat si elle venait à le piquer. L'index tape la seringue par trois fois et sans un regard pour Arthur qu'elle sent plus qu'elle n'entend, la jeune femme s'avance. Le geste est fluide, la moue fermée, mais sans un mot le liquide se déverse sur le poil puisque l'aiguille n'effleure en rien le muscle. Il était décidément hors de question qu'elle scinde plus encore son âme ; elle avait commis bien trop d'atrocité en cette nuit pour qu'elle ne persiste sur ce chemin. Arthur avait besoin d'être rassuré ? Soit. Voici le plus beau placebo qu'elle avait à lui offrir.
« Love, on y va. » L'appel est ferme, et à y regarder d'un peu plus près, tout le langage corporel de la Blackthorn semble s'être fondamentalement assuré. Comme consciente que, sur ce point précis, jamais elle ne devait merder. Perdre la vie sous l'immonde mâchoire de Jolan, passe encore, mais traumatiser plus encore un être qu'elle savait fondamentalement bon et suffisamment fort pour peut être un jour discipliner entièrement son loup, jamais. Elle lui avait promis qu'il y arriverait, et tenait à être là le jour où il le soumettrait entièrement.
D'un mouvement de baguette, le loup noir est soulevé et guidé jusqu'à cette porte où règne de multiple sceaux. Difficile de dire si le fredonnement qui pèse sur les lèvres de la rousse est a destination du loup ou de la porte, mais celle-ci ne tarde pas à s'ouvrir sur un large atelier poussiéreux ou règne une infinité de toile vieillissante et où se figent soudainement de large rat noirs dont les corps agiles semblent s'entremêler.
Doucement Keir se voit déposé non loin du tableau d'une femme au charme français et, si les liens ne se défont pas immédiatement, ils relâchent leurs emprise à l'instant même ou la porte se referme entre lui et la sorcière. L'autre entrée est parfaitement scellée pour éviter qu'Ofélia ne soit tenté de fouiner dans un lieu que Cataleya suspecte hanté, mais entre ça ou un loup garou qui pourrait être suffisamment dégénéré pour virer au canibalisme, Cataleya préférait confier Keir aux mains spectrale de Sir Turner. Et puis qu'il ne semblait pas assez démonstratif ou bavard pour que sa hantise soit pleinement certifiée, pas sur que Keir ne soit pleinement déstabilisé par sa présence.
« C'est terminé. »
Alors, pas tout à fait Cat. Il fallait repasser devant un Jolan qui, même anesthésié, lorgnait effroyablement sur le cadavre qui te séparait d'Arthur. Si le pas se force au calme pour éviter d'exciter d'avantage la prédation de la bête, la grimace qui tord les lèvres de la Blackthorn trahit sans mal le dégout que lui inspire la situation. L'odeur était infecte, les grondements de Jolan effroyable : elle vomirait ses tripes. A n'en point douter. Petit bond de biche pour se réfugier derrière Arthur et, enfin, Cataleya file jusqu'à la porte à grande enjambée.
« Jette lui cette infamie pour qu'on puisse refermer. » Le ton est redevenu plaintif car, nichée derrière cette porte qu'elle tient fébrilement, la lufkin réalise doucement ô combien l'adrénaline la tenait debout. Maintenant que la situation semble se conclure, elle sent ses jambes se changer en coton et c'est tout son corps qui flagelle étrangement.
« Love, on y va. » L'appel est ferme, et à y regarder d'un peu plus près, tout le langage corporel de la Blackthorn semble s'être fondamentalement assuré. Comme consciente que, sur ce point précis, jamais elle ne devait merder. Perdre la vie sous l'immonde mâchoire de Jolan, passe encore, mais traumatiser plus encore un être qu'elle savait fondamentalement bon et suffisamment fort pour peut être un jour discipliner entièrement son loup, jamais. Elle lui avait promis qu'il y arriverait, et tenait à être là le jour où il le soumettrait entièrement.
D'un mouvement de baguette, le loup noir est soulevé et guidé jusqu'à cette porte où règne de multiple sceaux. Difficile de dire si le fredonnement qui pèse sur les lèvres de la rousse est a destination du loup ou de la porte, mais celle-ci ne tarde pas à s'ouvrir sur un large atelier poussiéreux ou règne une infinité de toile vieillissante et où se figent soudainement de large rat noirs dont les corps agiles semblent s'entremêler.
Doucement Keir se voit déposé non loin du tableau d'une femme au charme français et, si les liens ne se défont pas immédiatement, ils relâchent leurs emprise à l'instant même ou la porte se referme entre lui et la sorcière. L'autre entrée est parfaitement scellée pour éviter qu'Ofélia ne soit tenté de fouiner dans un lieu que Cataleya suspecte hanté, mais entre ça ou un loup garou qui pourrait être suffisamment dégénéré pour virer au canibalisme, Cataleya préférait confier Keir aux mains spectrale de Sir Turner. Et puis qu'il ne semblait pas assez démonstratif ou bavard pour que sa hantise soit pleinement certifiée, pas sur que Keir ne soit pleinement déstabilisé par sa présence.
« C'est terminé. »
Alors, pas tout à fait Cat. Il fallait repasser devant un Jolan qui, même anesthésié, lorgnait effroyablement sur le cadavre qui te séparait d'Arthur. Si le pas se force au calme pour éviter d'exciter d'avantage la prédation de la bête, la grimace qui tord les lèvres de la Blackthorn trahit sans mal le dégout que lui inspire la situation. L'odeur était infecte, les grondements de Jolan effroyable : elle vomirait ses tripes. A n'en point douter. Petit bond de biche pour se réfugier derrière Arthur et, enfin, Cataleya file jusqu'à la porte à grande enjambée.
« Jette lui cette infamie pour qu'on puisse refermer. » Le ton est redevenu plaintif car, nichée derrière cette porte qu'elle tient fébrilement, la lufkin réalise doucement ô combien l'adrénaline la tenait debout. Maintenant que la situation semble se conclure, elle sent ses jambes se changer en coton et c'est tout son corps qui flagelle étrangement.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Dim 9 Juil 2023 - 20:25
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur portait son regard sur la seringue et ne la quitta pas des yeux le temps de l’acte. La demoiselle était bonne actrice car il n’y vit que du feu (et saura se le reprocher plus tard car depuis quand se laissait-il berner par des adolescentes ?). Le loup noir quitta bientôt la pièce et le Roumain, la baguette toujours résolument pointée sur l’autre Bête, attendit impatiemment qu’elle en ait fini avec lui. Pas d’accident, certes, mais un loup que l’on sentait s’impatienter sous l’effet de l’odeur putride du cadavre. La rapidité avec laquelle la demoiselle revint vers elle ne laissait aucun doute sur ses sentiments envers la chose poilue et sans plus attendre, Arthur laissa tomber le corps au sol comme un vulgaire sac de patates. Pas le temps pour la cérémonie d’usage étant donné le destin qui lui était réservé.
« Requiescat in pace » dit-il néanmoins avant de détourner les yeux du pauvre homme qui s’était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il rejoignit Cataleya derrière la porte et, sans savoir pourquoi, ressentit le besoin de justifier sa parole. « On n’a pas besoin d’un strigoi supplémentaire dans ce monde de fous. Scelle-moi ça. » Il désigna du menton la porte qui les séparait du loup, dont le grognement se faisait déjà entendre. D’ici quelques secondes, le sort cessera de faire son effet et l’horrible bruit de chair et d’os mastiqués remontera à leurs oreilles. Nul besoin de rester pour entendre cela, pensa-t-il. À voir l’air pâle de la rousse, il se dit même que c’était la meilleure des choses à faire. D’autant plus qu’il leur restait un problème sur les pattes, et pas des moindres…
« Va te coucher, je m’occupe de ton cousin. À moins que tu ne tiennes absolument à le faire, ça aussi ? » Ses pas le menaient déjà vers les étages, menaçant pour le pauvre Blackthorn qui gisait toujours là-haut, figé. « Je ne lui ferai aucun mal » ajouta-t-il comme pour la convaincre. Ou se convaincre ? Avoir dans son entourage un témoin conscient de ce qui s’était produit en cette nuit de pleine lune relevait de l’idiotie. Baguette en main, il était prêt à effacer toute trace de souvenirs des dernières heures. Une fois remis dans son lit, ce sera comme si de rien n’était… Il aurait fallu avoir avec eux un legilimens suffisamment doué pour implanter de faux souvenirs dans la tête de ce jeune homme, dont il vit enfin l’apparence en arrivant à l’étage. Il ne croisa pas son regard pour ne pas qu’il imprime son visage avec ces événements atroces.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Dim 9 Juil 2023 - 21:21
« On n’a pas besoin d’un strigoi supplémentaire dans ce monde de fous. » Le regard bas et les mains tremblantes, Cataleya sentirait presque du sang sécher sur sa peau tant la culpabilité couvre son corps d'effroyables baiser. S’immisce sous la peau pour en nécroser ses entrailles. Elle se sent sale, désespérément sale, mais ce n'est rien en comparaison de l'amertume que lui laisse le goût de cette entraide ; Arthur, lui aussi, devait se sentir désespérément sale. Si les lèvres s'entrouvre pour se confondre en excuse, c'est les larmes qui se frayent un chemin au plus tôt. Elle voudrait implorer un pardon qui n'avait pas demandé et qui, sans doute, l'agacerait tant il restait encore à faire, mais elle en était tout bonnement incapable. Prisonnière d'une boucle dont elle n'arrivait pas à s'échapper. Scelle-moi ça. Mécaniquement la rousse acquiesce et trace du bout de sa baguette la rune de Aegishjalmur, sans doute l'une de ses préférées, quoi qu'infiniment complexe à réaliser. Son traçage à au moins le mérite de renvoyer les larmes de Cataleya à grand coup de pied, mais pas autant que ce qui suit. Comment ça, « s'occuper de ton cousin ? » Arthur, pourquoi fallait-il toujours que ta démarche tienne du patibulaire ? Que ta voix laisse entrevoir le pire ? A bout de force, Cataleya observe impuissante le roumain gravir les escalier mais retrouve un sursaut de hardiesse lors qu'il vient à lui assurer qu'aucun mal ne serait fait à James. Ok. Il fallait qu'elle lui barre le chemin ; il allait le démolir.
Arthur est rapide. Arthur tiens presque du titan en cette nuit de pleine lune car son ombre, déformé par les jeux de lumière qui perce les vitraux du Yard Manor, le grandit plus encore sur les murs et tableau endormis. Épuisée, Cataleya court pourtant après, rassemble ses dernière force pour rattraper ce géant et accrocher de ses doigts trop blanc sa chemise. Elle ne pourrait pas se coucher et, même si elle parvenait à occulter tout ce qui se tramait sous son toit, James reposait dans son lit au dernier étage.
« A-arthur ! » Une supplique au bout de la voix, Cataleya s'accroche à Arthur pour le stopper dans sa folle ascension. Ses bras passe autour de son dos pour l'inciter à s'immobiliser et, enfin, la voix reprend faussement assurée. « Je.. Je peux le faire ! Tu as déjà assez fait, je t'en prie, va te reposer. »
Ok, elle tremble, elle est blanche comme un cul, elle est quasis certaine que s'il fait un mouvement brusque elle s'envolera tant ses appuis sont peu solide mais... Non. Quitte à choisir elle préférait faire ça elle même. Voire ne pas faire ça du tout en fait. James était une tombe, James l'aimait, James... James l'avait trahit. Et James pourrait de nouveau la trahir. Le front s'abat un peu maladroitement sur le dos d'Arthur pour taire le froncement de sourcil qui pesait si lourd sur ses pensées.
« Et puis t'es ultra flippant quand tu dis « Je ne lui ferai aucun mal » »
Arthur est rapide. Arthur tiens presque du titan en cette nuit de pleine lune car son ombre, déformé par les jeux de lumière qui perce les vitraux du Yard Manor, le grandit plus encore sur les murs et tableau endormis. Épuisée, Cataleya court pourtant après, rassemble ses dernière force pour rattraper ce géant et accrocher de ses doigts trop blanc sa chemise. Elle ne pourrait pas se coucher et, même si elle parvenait à occulter tout ce qui se tramait sous son toit, James reposait dans son lit au dernier étage.
« A-arthur ! » Une supplique au bout de la voix, Cataleya s'accroche à Arthur pour le stopper dans sa folle ascension. Ses bras passe autour de son dos pour l'inciter à s'immobiliser et, enfin, la voix reprend faussement assurée. « Je.. Je peux le faire ! Tu as déjà assez fait, je t'en prie, va te reposer. »
Ok, elle tremble, elle est blanche comme un cul, elle est quasis certaine que s'il fait un mouvement brusque elle s'envolera tant ses appuis sont peu solide mais... Non. Quitte à choisir elle préférait faire ça elle même. Voire ne pas faire ça du tout en fait. James était une tombe, James l'aimait, James... James l'avait trahit. Et James pourrait de nouveau la trahir. Le front s'abat un peu maladroitement sur le dos d'Arthur pour taire le froncement de sourcil qui pesait si lourd sur ses pensées.
« Et puis t'es ultra flippant quand tu dis « Je ne lui ferai aucun mal » »
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Dim 9 Juil 2023 - 22:13
Le stupéfix s'est abattu sur toi ; tu n'as rien vu venir. A peine le temps de voir tes yeux s'agrandir d'effroi, et tu plonges dans un coma sourd. Le sortilège pourtant s'efface en partie, peut-être lancé de façon peu assurée, et tu te retrouves allongé dans une pièce inconnue, seul ton esprit fébrile à nouveau en état de fonctionner. Une paralysie du sommeil fortuite, en quelque sorte, qui arrange probablement celle qui a cherché à t'éloigner. L'immobilité imposée te torture autant que l'impact de ce sortilège que tu n'aurais jamais imaginé la voir un jour te porter et l'oppression, l'angoisse qui t'enveloppent à peine ton esprit cherche-t-il à s'accrocher à n'importe quel élément connu - en vain - s'accentuent à mesure que le temps passe. Et les secondes, les minutes, les heures peut-être s'égrènent, interminables. Le regard fixé sur ce plafond inconnu, tu tournes et retournes ces derniers instants dans ton esprit, cherches à y donner un sens qui t'échappe pourtant, sujet à une panique grandissante que ton impuissance physique envenime encore. Les morceaux de ce vaste puzzle sont trop peu nombreux pour que tu puisses avoir une image mentale nette mais passées les premières minutes de rage bouillonnante tant contre elle d'avoir osé te faire ça, que contre toi de t'être ainsi laissé avoir, l'esprit se tempère et quelques lignes se dessinent. Quel que soit le motif, Cat est impliquée dans quelque chose lié au lycanthrope enfermé dans ce sous-sol. Un loup qui au vu du cadavre dans le cimetière et pour une raison qui t'échappe encore, n'a pas pris de tue-loup. Et si elle t'a ainsi privé de tes mouvements, cherchant à maintenir un secret évident, tu ne peux t'empêcher d'y entrevoir un désir de protection sous-jacent.
N'est-ce pas ?
Les craintes restent là, pourtant, gangrénant le cœur, les sens à l'affût du moindre bruit dont l'esprit cherche à déterminer l'origine précise, imaginant mille troubles supérieurs encore à ce qui ébranle les murs du Yard Manor. Et cette supplique à la Lune baignant la chambre de sa lueur opaline tourne en boucle dans ta tête : Hécate, fais qu'il ne lui arrive rien, je t'en prie…
C'est pourtant pour ton propre sort que tu devrais t'inquiéter.
« Je ne lui ferai aucun mal. »
La voix d'un homme résonne, de l'autre côté de la porte, dont tu ignores parfaitement l'identité. Et si la menace ne t'ébranlerait pas plus que ça dans d'autres circonstances, là, privé de la moindre chance de réagir, tu frémirais si tes muscles te le permettaient. Tu ignores combien de temps a pu s'écouler depuis que tu es là, enfermé, immobile, entre la torpeur et l'éveil torturé de pensées chaotiques.
Tu la visualiserais presque à cet instant, suppliant l'homme à la voix de stentor, plus fragile que jamais, et ça ne représente rien de rassurant. Cet homme, elle le connaît, elle l'a fait venir, elle lui fait plus confiance qu'à toi, qu'elle a clairement repoussé.
Le faire... Tes premières pensées allaient dramatiquement vers un autre sortilège impardonnable, bien plus définitif cette fois.
Est-ce censé être rassurant ? T'en rirais presque, si tu en avais la capacité à cet instant. Mais la seule issue possible n'a rien de drôle, t'en es conscient. T'es un témoin gênant, et si ton intégrité physique, des dires de ta cousine, n'est pas en péril, tu ne visualises qu'une seule solution pour eux : effacer de ta mémoire toute trace de cette pleine lune sordide.
Et ainsi figé dans ce lit, tu n'as aucun moyen de les en empêcher, quand bien même cette seule idée te porte le coeur au bord des lèvres, plus encore que les heures précédentes.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 10 Juil 2023 - 10:49
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le suppliait-elle vraiment ? Elle, cette créature à la vanité aussi démesurée que la sienne ? Il n’y croyait pas ses yeux. Pouvait-on réellement être aussi désespéré ? Arthur arrêta son pas mais sa décision, elle, ne changea pas. Des situations comme celles-ci, il en avait vécu d’autres et il n’y avait qu’une seule façon d’y remédier pour avoir la paix. Cataleya affirmait encore pouvoir gérer ça seule, ce qui le poussa à se demander pourquoi elle l’avait contacté en premier lieu. Elle refusait chacune de ses assistances. Voulait-elle simplement qu’il assiste à ses moments de bravoure ? Car cela ne l’intéressait pas. Il n’allait pas lui faire une petite tape sur la tête pour challenge réussi…
Il n’eut aucun mal à défaire la prise de ses bras autour de sa taille tant elle était faible et menue. Arthur fit un pas de côté pour qu’ils soient face à face et plongea son regard azur dans le sien. Il n’y avait, dans ses iris, aucune trace de reddition.
« Parce que je ne compte pas lui infliger de souffrance, en effet. » Sa voix se faisait chuchotement, même s’il avait parfaitement conscience que l’homme de l’autre côté de cette porte pouvait entendre au moins une partie de leur conversation. Après tout, ça ne changeait rien à ses yeux… Il fallait qu’elle comprenne l’urgence de la situation.
« Regarde toi, c’est à peine si tu tiens debout ! Sois raisonnable pour une fois dans ta vie. » Il soupira si fort que même Ofelia l’aurait entendu si elle avait été éveillée. « Tu penses peut-être qu’il y a un autre moyen, n’est-ce pas ? Qu’il saura tenir sa langue ? Que votre lien “suffira” ? C’est que tu es inconsciente. Les témoins finissent toujours par parler, même sans émettre le moindre mot. Il ne doit pas savoir ce qui s’est passé ici, personne ne le doit. Pas même moi. Te rends-tu compte du pouvoir que j’ai désormais sur toi ? Celui que tu as sur moi ? Penses-tu vraiment pouvoir vivre toute une vie d’angoisse à te demander QUAND il lâchera le morceau ? » Il avait plaidé sa cause et il ne restait plus qu’une chose à faire désormais. Limpide comme du cristal, inévitable. Il ne souffrirait pas, non, sauf d’un trou noir que l’on pouvait facilement expliquer de nos jours.
« Laisse-moi t’épargner l’acte de jeter un tel sort sur un proche. Cela n’a rien d’agréable. Et avec ton état actuel, tu ne saurais même pas le faire correctement. Nous savons tous deux que je dis la vérité. » La porte grinça alors qu’il la poussait doucement du pied pour entrer. Le corps était allongé sur le lit et il pouvait voir les pupilles du garçon bouger à la recherche de leurs voix. Arthur pointa sa baguette vers l’étudiant et prononça le sort d’une voix douce et discrète.
« Oubliette. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 10 Juil 2023 - 13:09
Ca résonne étrangement dans sa tête, comme un commandement immuable qu'il était vain de défier puisque, en tout sens, Arthur avait raison. Si elle avait pu se convaincre qu'il avait tord concernant Keir, il instigua un tel doute chez la rousse concernant James qu'elle ne pu pleinement faire front. Il avait raison. Si James était laconique, l'esprit demeurait ouvert à ceux qui savait y lire. Dangereux, et deux fouines armée d'un tel dons rodaient inlassablement autour de lui. « Que votre lien “suffira” ?» Ne fais pas ça Arthur, par pitié. Tout, depuis le retour de James, la faisait douter du lien indéfectible qu'ils s'étaient promis l'un à l'autre... N'enfonce pas le couperet dans la.. « C’est que tu es inconsciente. »
Ca faisait mal, définitivement mal, mais Cataleya se laissa porter par le courant puisqu'elle était incapable de le défier proprement. Elle n'avait aucun argument à avancer maintenant qu'elle savait James capable de débarquer en pleine nuit tout près de chez elle, et ce à la moindre suspicions d'étrange. Qui sait s'il n'avait pas posé en ces lieux de quoi l'espionner ? Ou s'il ne campait pas une fois par semaine entre deux tombes ?
L'espace d'une seconde le regard se baisse, songeur, coupable, peut être même idiot, mais la voix d'Arthur le ramène inexorablement à lui et avec une telle facilité qu'il tiendrait du blasphème que de nier toute l'attention que lui portait Cataleya Quarta Blackthorn. Que de nier ce pouvoir qu'il avait déjà sur elle et ce, avant même qu'ils ne progressent sous les griffes de cette odieuse nuit. Que ferait-elle le jour où il lui tournerait le dos ? Que ferait-il le jour où son esprit céderait face aux assauts télépathique de sa mère ou d'un autre ? Avait-elle vraiment envie de transposer cette situation à James et se méfier de lui jusqu'à son dernier souffle ?
L'iris tremble mais c'est d'une main sèche que Cataleya chasse les prémisses de ces larmes rebelles lorsque Arthur aborde souplement sa chambre. Elle demeure pourtant dans l'ombre, le regard accroché à la guitare de Cillian pour ne pas avoir à observer le visage d'un être qu'elle s'était promise d'aimer jusqu'à la fin des temps. Qu'elle s'était promise de protéger et qu'elle avait odieusement stupéfixé, avant de le promettre à une toute autre infamie.
« Oubliette» Elle revoit MacCandless s'exécuter à chaque départ du cercle et se revoit détourner le visage, trop lâche pour contempler l'acte. Comme toute ces fois, elle se contente de fixer un point au loin, perdre son esprit comme si ce simple fait pouvait un peu la déresponsabiliser. En vain. Ca la hantait toujours, et cette nuit la hantera tout autant. Peut être même plus au vu des atrocités commises plus tôt. C'était officiel ; elle avait forcément perdue son âme.
Ses grands yeux bleus cherchent longuement ceux d'Arthur avant qu'elle ne rebrousse chemin et se laisse choir le long d'un mur. Les canines claqué sur son index gauche pour ne pas pleurer, et sa baguette de saule nerveusement tenue par la droite. Il y a quelques goutes de sang sur ses nervures, elle s'en rend enfin compte et se saisit d'effroi. Comment Arthur avait-il pu agir aussi calmement alors que chaque minute avait insuffler chez la rousse un sentiment d'urgence et chaos entremêlé ?
Avec quoi avait-elle pactisé lorsque, trop téméraire, elle s'était mise en tête de le prendre en filature ce jour là ? Si un frisson la parcourt, force est d'admettre qu'elle attend patiemment le retour de ce sauveur, quoi que mille question sur leur avenir venait à peser sur sa petite caboche embrumée.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 10 Juil 2023 - 15:40
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur regarda le jet magique toucher l’étudiant sans que son visage n’exprime le moindre état d’âme. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il était un être infâme dépourvu de sensibilité, mais il avait connu son lot d’actes ignobles envers ses prochains. Cet Oubliette ne le heurtait pas car sa baguette s’était montrée plus violente envers d’autres, plus importants à ses yeux. La pièce retomba dans l’obscurité et il n’y eut bientôt plus que sa propre respiration pour en perturber la quiétude. Par précaution néanmoins, il le stupefixia à nouveau pour s’assurer qu’il soit réellement hors d’état de conscience. Puis, sans attendre, il quitta la pièce et rejoignit Cataleya assise au sol. Son regard se baissa mais elle ne pipa mot. La soirée ne l’avait pas épargnée mais il lui restait une tâche à accomplir.
« Il faut le ramener chez lui maintenant. J’ai effacé sa mémoire jusqu’à ce qu’il quitte une pièce qui ressemblait à un lieu de rites. Je peux vous y transplaner tous les deux si tu me donnes au moins la rue ou le quartier. » Son ton se faisait pressant : ils manquaient de temps. Le soleil n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez et avec lui, la vérité. Or, il leur fallait profiter de l’ombre pour cacher ce lourd secret. Le Roumain s’empara de chacun des bras de l’étudiante et la remit sur ses pieds avec force.
« Tu es fatiguée, tu as vu et fait des choses qu’une jeune fille de ton âge ne devrait ni faire, ni voir. C’est bientôt terminé, je vais te demander de te ressaisir et de tenir encore quelques minutes, Cataleya. » Une nouvelle baffe était-elle nécessaire pour la réveiller un peu ? Un café ferait sans doute mieux l’affaire sans être aussi douloureux, songea-t-il. Mais ils n’avaient pas le temps de jouer à la dînette non plus. Arthur la laissa là, debout dans le couloir et alla chercher James, dont le coma était bien plus efficace que le précédent. Un bras autour de la taille du jeune homme, il le tenait sans trop de complication. Son regard interrogea celui de la Blackthorn une dernière fois.
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Inventaire Sorcier:
Re: Hit Me With Your Best Shot - Arthur (Terminé)
Lun 10 Juil 2023 - 16:44
Cataleya avait oublié ce frisson, celui qui l'avait saisit lorsqu'elle avait pour la première fois croisé le regard d'Arthur. Elle avait rangé une à une ses plus folles théories, jusqu'à même accepter sa paranoïa notoire comme un élément banal du quotidien puisqu'elle ne s'en étonnait aujourd'hui plus. Pourtant, découpé par le clair de lune et le jeu des ombres, jamais Arthur n'avait autant paru terrifiant. Il était trop calme, décidément trop calme en comparaison de tout ce qu'ils avaient essuyés, et si le passage de la cave l'avait certes rendu plus nerveux, l’exécution quasis militaire d'un oubliette laissa la Blackthorn silencieuse. Elle aimait se rassurer en se répétant que l'éducation issue de Durmstrang n'était en rien comparable à celle de Poudlard, que cet air de terminator en puissance n'était au final que l'héritage d'année de pratique dans un cadre effroyable et militaire. Après tout, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aussi avait des airs de démon lorsqu'elle dardait sur le monde un regard acérés ! Pourtant, laborieusement assise à même le sol, force est d'admettre que le regard que pose Cataleya sur Arthur à changé. Un peu du moins, car enfin elle réalise que cet homme qu'elle prenait pour un ours en peluche un peu grincheux était en fait un grizzly qui pourrait lui décoller la tête du corps d'une simple gifle. Meh. Ca ne changeait pas fondamentalement le fait qu'elle irait chouiner dans sa cape à la prochaine contrariété de sa vie, mais ça avait au moins le mérite de lui rappeler quelques règles de survie basique.
Le compte rendu est posé, et si la Blackthorn souffle un « merci » un peu tremblant, c'est du mieux qu'elle le peut qu'elle rassemble le peu d'énergie qui lui reste. Il faut dire qu'Arthur ne lui a pas laissé le choix puisqu'il l'a décollé trop aisément du sol, mais les deux petites gifles qu'elle se donne -loin de lui pour ne pas exciter une deuxième baffe de l'enfer- tente de réveiller un esprit que le roumain encourage. « Je vais te demander de te ressaisir et de tenir encore quelques minutes, Cataleya. » La jeune femme opine vivement et tente de se remémorer l'agencement d'un appartement qu'elle n'avait jamais vraiment eu le loisir d'explorer. Elle connaît pourtant la rue, il lui manquait juste le numéro et...
« J'ai ! » Rentrer par effraction chez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ; toujours plus Cat. Y'avais pas à dire, c'était une soirée sans fausse note. Faussement assurée pourtant, elle se remémore l'adresse à haute voix et porte la main au bras d'Arthur pour qu'ils les transplane. De là, elle se dépatouillera seule et à pas de velours. La porte ne lui résiste pas mais les différentes odeurs qui règnes en ce lieu trop lumineux pique la méfiante de la rousse. D'un geste maladroit, elle laisse James retomber lourdement sur le canapé et observe son autel laissé à l'abandon. Ok. Elle ne pouvait pas laisser ça ainsi sans quoi ça serait définitivement suspect. Les sourcils se froncent un peu et, sans la moindre âme, la Blackthorn progresse parmi les herbes et bougies pour laisser entrevoir une célébration sans interruption. Elle dépose finalement le portable de James non loin de lui après s'être assurée d'avoir supprimer leur dernier échange et, enfin, un baiser coupable s'appose sur son front.
Elle s'assure par deux fois n'avoir rien oublié et, niché dans l'encadré sécuritaire de la porte d'entrer, sa baguette doré danse élégamment.
« Enervatum. » Elle patiente quelques seconde pour s'assurer que James ne demeure pas prisonnier d'un sommeil quasis comateux, et referme discrètement la porte lorsqu'un froncement plisse son front. Ok. Fuis pour ta vie bébé Blackthorn ! N-non, pas autant parce que courir dans les escaliers à quelques heures de l'aurore c'était franchement louche, mais bouge ton petit cul s'il te plaît. Ramenée à la nuit, pourtant, elle se fait violence pour ne pas sprinter jusqu'à Arthur et disparaitre dans ses bras.
Bon. Tout ceci rejoindra les nombreux traumatismes enfouit, sagement rangé dans une petite boite planqué sous quelques amas de neurones;
« Je vais faire du café. » Sur une table qui avait accueillit un cadavre. Ouaip ouaip ouaip. « J'ai clairement besoin d'un café... Et d'un câlin, mais la gifle subit semblait encore bruler sa joue alors elle ravise toute ses fois où, oscillant entre "merci" et "désolé", elle avait tenté de se raccrocher au roumain. Elle avait mille angoisse à extérioriser, cent question à poser, et acceptait même de se faire pourrir jusqu'à l'aube si cela lui permettait de pleurer une bonne fois pour toute.
Le compte rendu est posé, et si la Blackthorn souffle un « merci » un peu tremblant, c'est du mieux qu'elle le peut qu'elle rassemble le peu d'énergie qui lui reste. Il faut dire qu'Arthur ne lui a pas laissé le choix puisqu'il l'a décollé trop aisément du sol, mais les deux petites gifles qu'elle se donne -loin de lui pour ne pas exciter une deuxième baffe de l'enfer- tente de réveiller un esprit que le roumain encourage. « Je vais te demander de te ressaisir et de tenir encore quelques minutes, Cataleya. » La jeune femme opine vivement et tente de se remémorer l'agencement d'un appartement qu'elle n'avait jamais vraiment eu le loisir d'explorer. Elle connaît pourtant la rue, il lui manquait juste le numéro et...
« J'ai ! » Rentrer par effraction chez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ; toujours plus Cat. Y'avais pas à dire, c'était une soirée sans fausse note. Faussement assurée pourtant, elle se remémore l'adresse à haute voix et porte la main au bras d'Arthur pour qu'ils les transplane. De là, elle se dépatouillera seule et à pas de velours. La porte ne lui résiste pas mais les différentes odeurs qui règnes en ce lieu trop lumineux pique la méfiante de la rousse. D'un geste maladroit, elle laisse James retomber lourdement sur le canapé et observe son autel laissé à l'abandon. Ok. Elle ne pouvait pas laisser ça ainsi sans quoi ça serait définitivement suspect. Les sourcils se froncent un peu et, sans la moindre âme, la Blackthorn progresse parmi les herbes et bougies pour laisser entrevoir une célébration sans interruption. Elle dépose finalement le portable de James non loin de lui après s'être assurée d'avoir supprimer leur dernier échange et, enfin, un baiser coupable s'appose sur son front.
Elle s'assure par deux fois n'avoir rien oublié et, niché dans l'encadré sécuritaire de la porte d'entrer, sa baguette doré danse élégamment.
« Enervatum. » Elle patiente quelques seconde pour s'assurer que James ne demeure pas prisonnier d'un sommeil quasis comateux, et referme discrètement la porte lorsqu'un froncement plisse son front. Ok. Fuis pour ta vie bébé Blackthorn ! N-non, pas autant parce que courir dans les escaliers à quelques heures de l'aurore c'était franchement louche, mais bouge ton petit cul s'il te plaît. Ramenée à la nuit, pourtant, elle se fait violence pour ne pas sprinter jusqu'à Arthur et disparaitre dans ses bras.
Bon. Tout ceci rejoindra les nombreux traumatismes enfouit, sagement rangé dans une petite boite planqué sous quelques amas de neurones;
« Je vais faire du café. » Sur une table qui avait accueillit un cadavre. Ouaip ouaip ouaip. « J'ai clairement besoin d'un café... Et d'un câlin, mais la gifle subit semblait encore bruler sa joue alors elle ravise toute ses fois où, oscillant entre "merci" et "désolé", elle avait tenté de se raccrocher au roumain. Elle avait mille angoisse à extérioriser, cent question à poser, et acceptait même de se faire pourrir jusqu'à l'aube si cela lui permettait de pleurer une bonne fois pour toute.
Terminé