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Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 10:55
24 octobre 2023 - après l'entretien avec Ivan Malkov
Eh bien… il savait que ce serait difficile, mais pas à ce point. À côté, la morsure semble presque être une balade de santé. Non, pas à ce point. Il est juste chamboulé par cet interrogatoire musclé, c’est tout. Sa cuisse le démange, sa poitrine gratte. C’est qu’il a fallu mentir et Charlie n’est pas à l’aise avec cet exercice. Aurait-il pu se sentir plus détesté qu’il ne l’a été ? Était-ce une erreur de penser que la Brigade aurait eu un peu de compassion pour lui suite à ce qu’il avait vécu ? Il n’est qu’une victime après tout… mais à entendre Ivan, il n’est rien de plus qu’un coupable. Il voit pourquoi. Neuf mois à vivre caché, à gérer ses transformations à sa sauce en mettant en danger… well, tout le monde. Nausée alors qu’il traîne ses jambes dans le couloir, laissant Andrew échanger avec le brigadier pendant qu’il l’attend de l’autre côté de la porte. Vite, de quoi s’asseoir. Il s’installe, résiste longtemps avant de se plier en deux, pose son front contre ses cuisses et ses bras autour de ses jambes. Oui, il se sent un peu mieux mais pas tout à fait.
C’est à regretter de s’être manifesté mais Charlie sait bien qu’il n’aurait pas pu vivre dans la clandestinité plus longtemps. Son moral en aurait pris un sacré coup. Ce qui le frappe, c’est le manque des Chauffe-Plats à ses côtés. Même s’il leur a dit de ne pas se présenter puisque de toute façon ils ne pourraient pas rentrer avec lui, il aurait aimé les voir débouler à l’image de l’escouade de la rescousse. Ou un truc du genre. Il aurait bien besoin d’une réflexion de Cataleya, d’un tapotage sur l’épaule de la part d’Alexander ou plus encore d’un câlin de Barghest. Tu es trop dépendant, mon pauvre Cha… se dit-il à lui-même. Après tout, c’est lui qui les a écartés de la prise de décision. Comme on fait son lit on se couche, n’est-ce pas ce qu’inculque le dicton ? Tu l’as voulu, assume !
Au moins a-t-il arrêté de trembler comme une feuille en plein mois d’automne. Il entend encore la grosse voix d’Ivan dans ses oreilles. Ce mec est tout bonnement effrayant, le candidat parfait pour ce job ! Il ne lui a laissé aucune chance. Et, en faisant un état des lieux de cet « entretien » (peut-on vraiment l’appeler ainsi ?), il a l’impression d’avoir été catégorisé comme un individu dangereux. C’est ce qui lui fait le plus de mal, peut-être. Être vu comme une nuisance de plus. Il ne s’est pas senti compris. Heureusement qu’Andrew était là, même si le silence a été sa meilleure amie. Pas de ma faute si je suis nul pour me défendre…
@Vasile Velkan
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 18:14
Une pile de dossier coincé sous le bras et une sucette à la cerise prise entre ses canines acérés, rarement la démarche de Vasile Velkan ne s’était faite autant nonchalante. Presque irritante, puisque en totale contradiction avec les tensions qu'avaient portée les aboiements incessant de Ivan quelques minutes plus tôt. A la manière d’un chat errant qui faisait sa toilette devant les drames qui ébranlait sa famille, le brigadier s’était sagement préparé un cappuccino et l’avait siroté dans son bureau dans l’attente que tout ceci se tasse. Certainement trop habitué à la nature singulièrement exécrable du russe, et à sa manière de traiter les rares lycanthropes osant se recenser auprès du ministère. S'il avait été un peu plus faux, sans doute que Vasile aurait pu prétexter de la peine, pourtant c'est lui qui avait jeté le dossier de Charlie sur son bureau. Comme tout ceux des plus jeunes. Des plus cassant. Sadisme notoire ? Peut être, mais il était toujours plus aisé de jouer les épaules réconfortante après avoir poussé des âmes déjà brisés aux portes de l'enfer.
Méthodique, le roumain jette un oeil à sa montre et s'engouffre dans le dédale de bureau qui ponctue son service, s'attardant un instant auprès d'une collègue avec laquelle il prend le temps de plaisanter, puisque parfaitement conscient du temps qu'il avait devant lui. Cueillir ce tout jeune loup à la sortie de son entretient serait contre-productif ; il fallait le laisser cogiter. Un peu, du moins. Juste assez.
"Tu veux que j'y jette un oeil ? Je suis loin d'être débordé." Marque t'il enfin, un charmant sourire tenu derrière sa main tendue. "Tu es un ange Vasile, merci". Il le sait, mais se l'entendre dire est toujours appréciable.Glissant ce nouveau dossier entre les siens, le brun retourne une dernière fois dans son bureau et y claque ses papiers à côté des autres, préférant s'armer d'un paquet de sucette poser sur un meuble derrière lui un Tote bag au couleur du ministère, dont il vérifia le contenu avec attention. Tout était en ordre. Parfait. C'est d'un pas lent que l'ancien Wright retourne finalement sous ses pas, le nez affuté sur un sentiment d'angoisse qui aiguisait sur ses zygomatiques une expression en tout point satisfaite. Sans même le voir, il le devinait ramassé sur lui-même, petit prodige en devenir. Perdu. Heureusement, Vasile serait là pour le guider ; quel chic type. S'accroupissant doucement pour se mettre à la hauteur de l'Ethelred, le sourire se fait charmant. Presque avenant.
"Dure journée, hein." Aussi étonnant soit ce fait, et en dépit de la carrure du duelliste, la voix de Vasile était douce. Ourlée de velours. Le sourire se désole lorsque le visage se tourne vers la porte au nom de Ivan, avant que la tête ne penche doucement sur le côté pour capter le regard de Charlie. "Première expérience avec la brigade de capture ? " L'espace d'une seconde, la moue se pince, comme si l'homme de trente ans cherchait ses mots, ou du moins de quoi réconforter le louveteaux recroquevillé devant lui. Le silence pèse pourtant un peu entre eux, mais c'est dans un radieux sourire que le géant se redresse superbement, claquant sur ses cuisses d'un air décidé. "Allez viens, je t'offre un truc à boire : marcher te fera le plus grand bien, crois moi. Il ne manquerait plus que Ivan se décide à te poser des questions de dernière minutes. "
Méthodique, le roumain jette un oeil à sa montre et s'engouffre dans le dédale de bureau qui ponctue son service, s'attardant un instant auprès d'une collègue avec laquelle il prend le temps de plaisanter, puisque parfaitement conscient du temps qu'il avait devant lui. Cueillir ce tout jeune loup à la sortie de son entretient serait contre-productif ; il fallait le laisser cogiter. Un peu, du moins. Juste assez.
"Tu veux que j'y jette un oeil ? Je suis loin d'être débordé." Marque t'il enfin, un charmant sourire tenu derrière sa main tendue. "Tu es un ange Vasile, merci". Il le sait, mais se l'entendre dire est toujours appréciable.Glissant ce nouveau dossier entre les siens, le brun retourne une dernière fois dans son bureau et y claque ses papiers à côté des autres, préférant s'armer d'un paquet de sucette poser sur un meuble derrière lui un Tote bag au couleur du ministère, dont il vérifia le contenu avec attention. Tout était en ordre. Parfait. C'est d'un pas lent que l'ancien Wright retourne finalement sous ses pas, le nez affuté sur un sentiment d'angoisse qui aiguisait sur ses zygomatiques une expression en tout point satisfaite. Sans même le voir, il le devinait ramassé sur lui-même, petit prodige en devenir. Perdu. Heureusement, Vasile serait là pour le guider ; quel chic type. S'accroupissant doucement pour se mettre à la hauteur de l'Ethelred, le sourire se fait charmant. Presque avenant.
"Dure journée, hein." Aussi étonnant soit ce fait, et en dépit de la carrure du duelliste, la voix de Vasile était douce. Ourlée de velours. Le sourire se désole lorsque le visage se tourne vers la porte au nom de Ivan, avant que la tête ne penche doucement sur le côté pour capter le regard de Charlie. "Première expérience avec la brigade de capture ? " L'espace d'une seconde, la moue se pince, comme si l'homme de trente ans cherchait ses mots, ou du moins de quoi réconforter le louveteaux recroquevillé devant lui. Le silence pèse pourtant un peu entre eux, mais c'est dans un radieux sourire que le géant se redresse superbement, claquant sur ses cuisses d'un air décidé. "Allez viens, je t'offre un truc à boire : marcher te fera le plus grand bien, crois moi. Il ne manquerait plus que Ivan se décide à te poser des questions de dernière minutes. "
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 18:37
Le corps tressaute. Voix inconnue. Il s’attendait à entendre Andrew, à ce qu’on l’ignore assis sur sa chaise, tout seul, un peu perdu. Ok, complètement perdu. Charlie redresse la tête. Le soleil accueille son regard, sourire qui réchauffe le cœur. Il est pourtant mal à l’aise face à tant de gentillesse ; ou est-ce le contraste avec Ivan qui le malmène tant ? Il ne sait pas quoi dire, hoche simplement de la tête. Oui, dure journée… et ça ne va pas aller en s’améliorant, pense-t-il. Petite voix pessimiste qui lui répète la même chose depuis neuf mois. Il s’en passerait bien mais doit composer avec. Foutue vie. Partagé entre le regret d’avoir été choisi comme victime et la culpabilité de mettre ses amis sous les roues du camion à sa place. Il paraît que la vie ne vous balance que des choses qu’elle vous sait pouvoir endurer. D’eux quatre, est-il vraiment celui qui a les épaules et le mental pour être un loup-garou ? Pas du tout. Voix catégorique. Il fait pitié. Charlie suit son regard, ose à peine regarder la porte qui l’a recraché un peu plus tôt.
« Oui. »
Ok, là il a envie de pleurer et il ne doit pas. Il va ressembler à quoi sinon, à part un gamin perdu dans un centre commercial ? Pauvre petit père va, incapable de se tenir en homme, d’accuser le coup comme n’importe qui d’autre le ferait. Il s’est fait crier dessus, et alors ? Mince, il en tremble encore et fourre ses mains sous ses cuisses pour cacher ce fait. Mais ça ne change rien. Il se sent vide à l’intérieur et sait peindre sur son visage les couleurs de la Mort. Ce brigadier va sûrement le secouer, lui dire de se ressaisir, qu’il n’y a pas à se montrer si misérable dans un couloir comme ça. Que ce n’est pas digne d’un sorcier.
Il rencontre ses yeux bleus. Pourquoi lui sont-ils familiers ? Ah oui, il croit les avoir vu à son arrivée. C’est fou comme ils sont apaisants. On s’attendrait à un océan déchaîné mais c’est une mer calme aux doux clapotis qui l’accueille. Le géant se lève, il le regarde faire. Aïe, la nuque. Il ne se savait pas si tendu. Ce n’est même pas une invitation mais bien un ordre. Charlie doute que marcher résoudra quoi que ce soit à ses angoisses mais l’optique de passer de nouveau sur le grill de Malkov termine de le convaincre. Il ne cache même pas la peur que lui évoque ce prénom démoniaque.
« O-Okay mais pas longtemps, j’attends quelqu’un. »
Il se sentirait encore plus mal de poser un lapin à Andrew, qui a tant fait pour lui sans aucune obligation. Charlie se relève, tremble encore un peu. Ses jambes sont en coton. Il se tient à Vasile et ce n’est qu’en sentant le muscle ferme sous sa prise qu’il réalise son geste. Les doigts se retirent, la gêne s’installe en un délicat rose sur ses joues lutines.
« Pardon. Engourdissement. »
Disons plutôt « fatigue excessive ». Ne pas paraître faible. Pas plus qu’on ne le constate déjà. Déjà, il fait quelques pas en sa compagnie, se sent obligé de rompre le silence. Il n’est même pas pesant, à la réflexion.
« Vous êtes aussi brigadier ? »
@Vasile Velkan
« Oui. »
Ok, là il a envie de pleurer et il ne doit pas. Il va ressembler à quoi sinon, à part un gamin perdu dans un centre commercial ? Pauvre petit père va, incapable de se tenir en homme, d’accuser le coup comme n’importe qui d’autre le ferait. Il s’est fait crier dessus, et alors ? Mince, il en tremble encore et fourre ses mains sous ses cuisses pour cacher ce fait. Mais ça ne change rien. Il se sent vide à l’intérieur et sait peindre sur son visage les couleurs de la Mort. Ce brigadier va sûrement le secouer, lui dire de se ressaisir, qu’il n’y a pas à se montrer si misérable dans un couloir comme ça. Que ce n’est pas digne d’un sorcier.
Il rencontre ses yeux bleus. Pourquoi lui sont-ils familiers ? Ah oui, il croit les avoir vu à son arrivée. C’est fou comme ils sont apaisants. On s’attendrait à un océan déchaîné mais c’est une mer calme aux doux clapotis qui l’accueille. Le géant se lève, il le regarde faire. Aïe, la nuque. Il ne se savait pas si tendu. Ce n’est même pas une invitation mais bien un ordre. Charlie doute que marcher résoudra quoi que ce soit à ses angoisses mais l’optique de passer de nouveau sur le grill de Malkov termine de le convaincre. Il ne cache même pas la peur que lui évoque ce prénom démoniaque.
« O-Okay mais pas longtemps, j’attends quelqu’un. »
Il se sentirait encore plus mal de poser un lapin à Andrew, qui a tant fait pour lui sans aucune obligation. Charlie se relève, tremble encore un peu. Ses jambes sont en coton. Il se tient à Vasile et ce n’est qu’en sentant le muscle ferme sous sa prise qu’il réalise son geste. Les doigts se retirent, la gêne s’installe en un délicat rose sur ses joues lutines.
« Pardon. Engourdissement. »
Disons plutôt « fatigue excessive ». Ne pas paraître faible. Pas plus qu’on ne le constate déjà. Déjà, il fait quelques pas en sa compagnie, se sent obligé de rompre le silence. Il n’est même pas pesant, à la réflexion.
« Vous êtes aussi brigadier ? »
@Vasile Velkan
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» gallions sous la cape : 163
Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 19:11
L’excuse tombe, le geste se relâche, mais ceux du brigadier sont rapides et efficaces. Aussi le bras accompagne t’il le dos du louveteau pour le soutenir dans un doux sourire. S’il perçoit sans mal la gène de ce dernier, c’est une pointe de malice au fond de l’oeil qui lui glisse que Ivan faisait cet effet à bon nombre de jeunes et moins jeunes, et même à ses collègues. C’est qu’il savait se faire effroyable le bougre, plus qu’intimidant.
- Brigadier Vasile Velkan, en effet. J’étais membre de l’unité de capture avant de me faire mordre. Répond t’il en pointant au loin un bureau, comme pour lui montrer qu’ils ne seraient pas bien loin de la chaise que campait si loyalement Charlie quelques seconde plus tôt.
L’information tombe pourtant avec une telle nonchalance, et dénué d’une telle honte que le constat résonne étrangement entre les murs d’un service voué à briser les membres de leur espèce. Plus encore lorsque le regard que tourne Vasile vers Charlie gagne encore en douceur, comme si celà était possible. Et, comme s’il devinait déjà la surprise de l’étudiant, c’est dans un rire aux accents chaud, quoi qu’étranger, que Vasile chasse le silence. “ Ne fait pas cette tête, je vais finir par croire qu’il est étrange d’avoir un loup en guise de formateur pour d’autre brigadier ”. C’était tout de même ironique, il devait bien le concéder. Doucement il entrouvre la porte de son bureau et fait mine de fouiller un peu, avant d'observer le tote bag négligemment posé tout près de Charlie.
- "Ivan a certainement omit de t’en faire part, mais ton recensement te donne le droit à un superbe sac offert par le ministère, beaucoup de flyers sur comment gérer tes transformation et un sublime pins censé te remonter le moral". Venait-il de souligner le contenu du sac comme une vendeuse de télé-achat, le clin d’oeil en plus ? Clairement. "Mais soyons honnête, rien de tout ça ne te préparera à quoi que ce soit. Ca par contre…"Le bras se tend pour se saisir de sa plume et d’une feuille vierge, inscrivant rapidement un numéro et une adresse postale à l’encre bleu." C’est les coordonnées d’une association d’aide aux loup-garou. Ils peuvent te conseiller en matière de législation ou te prêter une oreille attentive si le besoin s’en fait sentir. C’est important de ne pas se sentir seul. Surtout au début. "
- Brigadier Vasile Velkan, en effet. J’étais membre de l’unité de capture avant de me faire mordre. Répond t’il en pointant au loin un bureau, comme pour lui montrer qu’ils ne seraient pas bien loin de la chaise que campait si loyalement Charlie quelques seconde plus tôt.
L’information tombe pourtant avec une telle nonchalance, et dénué d’une telle honte que le constat résonne étrangement entre les murs d’un service voué à briser les membres de leur espèce. Plus encore lorsque le regard que tourne Vasile vers Charlie gagne encore en douceur, comme si celà était possible. Et, comme s’il devinait déjà la surprise de l’étudiant, c’est dans un rire aux accents chaud, quoi qu’étranger, que Vasile chasse le silence. “ Ne fait pas cette tête, je vais finir par croire qu’il est étrange d’avoir un loup en guise de formateur pour d’autre brigadier ”. C’était tout de même ironique, il devait bien le concéder. Doucement il entrouvre la porte de son bureau et fait mine de fouiller un peu, avant d'observer le tote bag négligemment posé tout près de Charlie.
- "Ivan a certainement omit de t’en faire part, mais ton recensement te donne le droit à un superbe sac offert par le ministère, beaucoup de flyers sur comment gérer tes transformation et un sublime pins censé te remonter le moral". Venait-il de souligner le contenu du sac comme une vendeuse de télé-achat, le clin d’oeil en plus ? Clairement. "Mais soyons honnête, rien de tout ça ne te préparera à quoi que ce soit. Ca par contre…"Le bras se tend pour se saisir de sa plume et d’une feuille vierge, inscrivant rapidement un numéro et une adresse postale à l’encre bleu." C’est les coordonnées d’une association d’aide aux loup-garou. Ils peuvent te conseiller en matière de législation ou te prêter une oreille attentive si le besoin s’en fait sentir. C’est important de ne pas se sentir seul. Surtout au début. "
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 20:49
Wait, what ? Il trébuche à nouveau mais cette fois, ce n’est pas la faute à la fatigue ou la maladresse. L’information est jetée à ses oreilles avec une nonchalance déconcertante, si bien que Charlie ne sait même pas quoi dire. Ou s’il est invité à le faire. Peut-on vraiment être dans la Brigade Anti-Loup en en étant un soi-même ? Le monde est-il si progressiste ? Il aimerait avoir cette attitude posée et tolérante. Malheureusement, il n’y parvient pas. Tout ce qu’il voit, c’est une foutue malédiction, un coup terrible du sort qui le handicape au quotidien. Andrew lui a pourtant parlé des avantages procurés par cette nouvelle nature mais Charlie n’est pas un sportif. La force, il s’en moque. Il veut juste pouvoir dormir tranquille et arrêter de se déchirer les ligaments douze fois par an. Est-ce vraiment trop demandé ?
« Bah… un peu quand même ? »
Ses lèvres se pincent en une misérable moue. Keir s’en veut de perpétrer des stéréotypes. Vu sa condition, il ferait mieux de changer sa façon de penser. Comment aurait-il pu croire que ça pouvait exister ? Un loup-garou au Ministère, qui ne se cache pas qui plus est. Un loup-garou fier… il n’en a jamais vu. Même son éclairé n’affiche pas une telle acceptation de sa condition – ou pour cela faudrait-il qu’il le connaisse un peu mieux et le côtoie un peu plus. Charlie se met à rêver à ce qu’il pourrait lui aussi devenir s’il parvenait à s’accepter de la sorte. Difficile pourtant d’imaginer ce quotidien.
Debout près de la porte, il se perd dans la contemplation de ses fouilles. Ne sait pas vraiment ce qu’il cherche. Ne devait-il pas lui offrir une boisson ?
« Oh bah s’il y a un pins alors… »
Sarcastique ? Il grince un peu des dents, le louveteau. Il voit bien que son jugement est partagé par le brigadier mais ne parvient pas encore à trouver ça drôle. Comme si un totebag allait rendre son enfer moins… brûlant. Pour les flyers, en revanche, il y jettera un coup d’œil. Quan il sera seul. Il se demande encore s’il est possible de vivre une transformation sans avoir l’impression d’être déchiqueté dans tous les sens pendant trente minutes… Andrew lui a assuré qu’une amélioration était possible. Il a bien du mal à la visualiser, elle aussi. Trop pessimiste sans doute. Charlie lève un regard intrigué vers la feuille tendue par l’employé. La surprise doit pouvoir se lire sur son visage. De tout ce qu’ils ont entreprit avec les Chauffe-Plats, aucun n’a pensé à regarder s’il existait des aides pour les jeunes loups comme lui… À la réflexion, même s’ils l’avaient fait, Charlie n’y serait sûrement jamais allé. Peur et appréhension paralysantes.
« Je ne suis pas seul. »
Son affirmation s’étrangle dans sa gorge. C’est pourtant la vérité et il y croit. Ils ont été là pour lui, chaque fois. C’est un fait, pas une fabulation. Il y a des preuves. Et pourtant, Charlie se sent seul. Seul face à sa condition. Seul face à des sentiments qu’il n’arrive pas à exprimer puisqu’une petite voix dans sa tête lui répète que, même s’il essayait de le faire, ils ne le comprendraient pas. Parce qu’ils ne savent pas. Son regard plonge vers la belle écriture.
« Merci. Désolé, j’voulais pas paraître grossier. J’sais que j’ai pas l’air au top comme ça mais pour de vrai, je suis entouré. J’ai bien conscience de ma chance. »
Aouch, le mot est douloureux. Il grimace, d’ailleurs. Fourre le papier qu’il plie en quatre dans sa poche de veste. Le brigadier a-t-il fait appel à eux ? Est-ce qu’il peut vraiment s’y fier ?
« Et cette boisson ? Ou c’était juste un piège pour m’offrir un totebag dont personne ne veut jamais ? »
@Vasile Velkan
« Bah… un peu quand même ? »
Ses lèvres se pincent en une misérable moue. Keir s’en veut de perpétrer des stéréotypes. Vu sa condition, il ferait mieux de changer sa façon de penser. Comment aurait-il pu croire que ça pouvait exister ? Un loup-garou au Ministère, qui ne se cache pas qui plus est. Un loup-garou fier… il n’en a jamais vu. Même son éclairé n’affiche pas une telle acceptation de sa condition – ou pour cela faudrait-il qu’il le connaisse un peu mieux et le côtoie un peu plus. Charlie se met à rêver à ce qu’il pourrait lui aussi devenir s’il parvenait à s’accepter de la sorte. Difficile pourtant d’imaginer ce quotidien.
Debout près de la porte, il se perd dans la contemplation de ses fouilles. Ne sait pas vraiment ce qu’il cherche. Ne devait-il pas lui offrir une boisson ?
« Oh bah s’il y a un pins alors… »
Sarcastique ? Il grince un peu des dents, le louveteau. Il voit bien que son jugement est partagé par le brigadier mais ne parvient pas encore à trouver ça drôle. Comme si un totebag allait rendre son enfer moins… brûlant. Pour les flyers, en revanche, il y jettera un coup d’œil. Quan il sera seul. Il se demande encore s’il est possible de vivre une transformation sans avoir l’impression d’être déchiqueté dans tous les sens pendant trente minutes… Andrew lui a assuré qu’une amélioration était possible. Il a bien du mal à la visualiser, elle aussi. Trop pessimiste sans doute. Charlie lève un regard intrigué vers la feuille tendue par l’employé. La surprise doit pouvoir se lire sur son visage. De tout ce qu’ils ont entreprit avec les Chauffe-Plats, aucun n’a pensé à regarder s’il existait des aides pour les jeunes loups comme lui… À la réflexion, même s’ils l’avaient fait, Charlie n’y serait sûrement jamais allé. Peur et appréhension paralysantes.
« Je ne suis pas seul. »
Son affirmation s’étrangle dans sa gorge. C’est pourtant la vérité et il y croit. Ils ont été là pour lui, chaque fois. C’est un fait, pas une fabulation. Il y a des preuves. Et pourtant, Charlie se sent seul. Seul face à sa condition. Seul face à des sentiments qu’il n’arrive pas à exprimer puisqu’une petite voix dans sa tête lui répète que, même s’il essayait de le faire, ils ne le comprendraient pas. Parce qu’ils ne savent pas. Son regard plonge vers la belle écriture.
« Merci. Désolé, j’voulais pas paraître grossier. J’sais que j’ai pas l’air au top comme ça mais pour de vrai, je suis entouré. J’ai bien conscience de ma chance. »
Aouch, le mot est douloureux. Il grimace, d’ailleurs. Fourre le papier qu’il plie en quatre dans sa poche de veste. Le brigadier a-t-il fait appel à eux ? Est-ce qu’il peut vraiment s’y fier ?
« Et cette boisson ? Ou c’était juste un piège pour m’offrir un totebag dont personne ne veut jamais ? »
@Vasile Velkan
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 21:29
Le rire s’élève entre les froids murs du ministère. Solaire, superbe, quand bien même ressemblant par instant à un étrange aboiement tordu. Le cynisme de Charlie le fait bien marrer, Vasile doit bien l’avouer, et c’est dans un sourire en coin qu’il l’invite à s’asseoir alors qu’il tire de son armoire des tasses un peu moches. Pas seul, hein. Une bénédiction qu’il aurait aimé partager dans ses premières années, soyons honnête, mais sur lequel le brigadier avait fini par passer. Sa nouvelle vie se serait sans doute fait plus douce s’il avait été correctement entouré, mais il n’avait pas si mal tourné, loin d’amis fidèles. Du moins, c’est ce qu’il aimait se murmurer.
-Tu n’as pas été grossier. Chill, jeune loup. Vasile ne te mangerait pas. Du moins, il avait manqué l’occasion de le faire. Ce n'est pas une question de parraitre ou non au top. Je trouve ça au contraire merveilleux, si tu es entouré ; tout le monde en a besoin. Tu sais, beaucoup voit leur entourage s’effondrer à leur morsure. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le regard des autres qui change. La peur, la haine, mais c’est parfois la prise en pitié qui fait le plus mal. Si les tiens t'épargne ça, alors oui, c'est une chance formidable.
La voix gagne en suspension et, l’espace d’une seconde, le regard du brigadier semble se troubler devant la réminiscence que lui procure ces quelques mots. La pitié, c’est ce qu’il avait eu le plus de mal à accepter. Comme s’il traînait derrière lui une pathologie crasse qui le diminuait. Plus d’une fois on lui avait soufflé préférer mourir que supporter pareille malédiction, sans même prendre la peine de nourrir un instinct qui hurlait à la survie : Jamais Vasile n’avait eu besoin de cette pseudo compassion. Juste besoin d’une oreille attentive. La grimace de Charlie ne lui échappe pourtant pas, ni même le fait qu'il fourre le papier dans sa poche. Etait donc tu sûrs, petit louveteau, que ta meute était aussi solide que prête à te défendre tout crocs dehors ?
Une tasse se pousse en direction de Charlie et, se saisissant d'une cafetière ayant connu des jours meilleurs, Vasile reprend.
- Un totebags c'est toujours utile. J'y fourre les papiers de mes sucettes quand la poubelle est trop loin. Chocolat, ou café ? J'ai de quoi faire un cappuccino si tu as besoin de le diluer.
C'est d'ailleurs ce qu'il fait, le Brigadier, posant le cul sur son bureau tout en faisant mousser son lait d'un geste de la baguette. Celle-ci crépite un peu, laissant échapper des braises qui tordent aussitôt le sourire si doux du brun. Elle s'ennuie la miss, et si Vasile lui demandait une dernière fois de trier ses dossiers, sans doute tenterait-elle de mettre fin à ses jours dans un énième brasier. C'était certain.
-Tu n’as pas été grossier. Chill, jeune loup. Vasile ne te mangerait pas. Du moins, il avait manqué l’occasion de le faire. Ce n'est pas une question de parraitre ou non au top. Je trouve ça au contraire merveilleux, si tu es entouré ; tout le monde en a besoin. Tu sais, beaucoup voit leur entourage s’effondrer à leur morsure. Et quand ce n’est pas le cas, c’est le regard des autres qui change. La peur, la haine, mais c’est parfois la prise en pitié qui fait le plus mal. Si les tiens t'épargne ça, alors oui, c'est une chance formidable.
La voix gagne en suspension et, l’espace d’une seconde, le regard du brigadier semble se troubler devant la réminiscence que lui procure ces quelques mots. La pitié, c’est ce qu’il avait eu le plus de mal à accepter. Comme s’il traînait derrière lui une pathologie crasse qui le diminuait. Plus d’une fois on lui avait soufflé préférer mourir que supporter pareille malédiction, sans même prendre la peine de nourrir un instinct qui hurlait à la survie : Jamais Vasile n’avait eu besoin de cette pseudo compassion. Juste besoin d’une oreille attentive. La grimace de Charlie ne lui échappe pourtant pas, ni même le fait qu'il fourre le papier dans sa poche. Etait donc tu sûrs, petit louveteau, que ta meute était aussi solide que prête à te défendre tout crocs dehors ?
Une tasse se pousse en direction de Charlie et, se saisissant d'une cafetière ayant connu des jours meilleurs, Vasile reprend.
- Un totebags c'est toujours utile. J'y fourre les papiers de mes sucettes quand la poubelle est trop loin. Chocolat, ou café ? J'ai de quoi faire un cappuccino si tu as besoin de le diluer.
C'est d'ailleurs ce qu'il fait, le Brigadier, posant le cul sur son bureau tout en faisant mousser son lait d'un geste de la baguette. Celle-ci crépite un peu, laissant échapper des braises qui tordent aussitôt le sourire si doux du brun. Elle s'ennuie la miss, et si Vasile lui demandait une dernière fois de trier ses dossiers, sans doute tenterait-elle de mettre fin à ses jours dans un énième brasier. C'était certain.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 18 Mar 2024 - 21:53
Donc, ils se tutoient. Doit-il le tutoyer aussi ? Charlie est confus. Il y a quelques minutes, il était encore en train de se morfondre dans le couloir et le voilà en pleine conversation sur sa lycanthropie avec un autre loup-garou, si sûr de lui que c’en est presque aussi aveuglant que son sourire. Qui sourit comme ça ? Il prend pourtant chacune de ses paroles comme la vérité, n’ayant aucune raison de le contredire. Il imagine très bien une de ces victimes se voir rejetée par ses pairs et c’est l’une des raisons qui l’ont poussé à tenir sa langue. La peur du regard et du jugement des autres. Que penseront-ils ? Pourra-t-il garder son poste à Radio Phenix ? Et pourquoi pas ? Il trouve ce genre de question absurde mais n’a jamais ressenti le besoin de se les poser avant aujourd’hui. Avant d’être ce qu’il est devenu. Il y a des misères qu’on ne voit que si on est victime. Charlie a eu peur de se renseigner davantage. Peur de réaliser qu’il était condamné aux yeux de la société comme aux siens.
Il déglutit difficilement. Oh si, la pitié, il l’a déjà vu. Il ne l’admettra pas devant cet homme-là. Pas de haine. La crainte… heureusement qu’il ne se souvient pas de cette nuit-là, persuadé que la peur dans les regards des Chauffe-Plats finirait de l’achever. Il revoit la cicatrice encore fraîche sur la jambe de Lewis, est pris d’une crampe d’estomac. Oh non, il ne va pas encore vomir quand même ?
C’est qu’il en laisse des miettes sur son passage, le Brigadier. Façon de parler. Loup-garou, mangeur de sucette, buveur de cappuccino à la baguette bizarre. Capricieuse, peut-être ? Ce n’est pas Charlie qui critiquera. S’il arrivé déjà à tenir la sienne sans la faire tomber dans la minute, c’est un exploit. Ses lèvres forment le mot « café » puis il se souvient de l’horrible brûlure causée par l’aconit dans le breuvage sombre offert par Andrew, et se ravise.
« Cappuccino, c’est bien. »
Installé sur la chaise, son regard divague aux alentours. En réalité, il observe attentivement où il se trouve, envoie des images à son cerveau qui, lui, fait des suppositions sur l’homme de l’autre côté du bureau. Des tas de dossiers partout, un peu de poussière. Ce n’est pas un très grand bureau, on a vu plus classe dans le style « placard à balai ». Loup-garou employé au Ministère de la Magie, certes, mais pas lové sur un joli coussin pour toutou non plus. Le strict minimum lui est offert, jusqu’à la cafetière. Il suffit d’attendre et la réalité se dévoile peu à peu à travers les artifices. Est-il heureux ici ?
« Brigadier Velkan, ça vous plaît de travailler ici ? Avec… hum… eux ? »
À entendre : les non-lycans. Les chanceux.
@Vasile Velkan
Il déglutit difficilement. Oh si, la pitié, il l’a déjà vu. Il ne l’admettra pas devant cet homme-là. Pas de haine. La crainte… heureusement qu’il ne se souvient pas de cette nuit-là, persuadé que la peur dans les regards des Chauffe-Plats finirait de l’achever. Il revoit la cicatrice encore fraîche sur la jambe de Lewis, est pris d’une crampe d’estomac. Oh non, il ne va pas encore vomir quand même ?
C’est qu’il en laisse des miettes sur son passage, le Brigadier. Façon de parler. Loup-garou, mangeur de sucette, buveur de cappuccino à la baguette bizarre. Capricieuse, peut-être ? Ce n’est pas Charlie qui critiquera. S’il arrivé déjà à tenir la sienne sans la faire tomber dans la minute, c’est un exploit. Ses lèvres forment le mot « café » puis il se souvient de l’horrible brûlure causée par l’aconit dans le breuvage sombre offert par Andrew, et se ravise.
« Cappuccino, c’est bien. »
Installé sur la chaise, son regard divague aux alentours. En réalité, il observe attentivement où il se trouve, envoie des images à son cerveau qui, lui, fait des suppositions sur l’homme de l’autre côté du bureau. Des tas de dossiers partout, un peu de poussière. Ce n’est pas un très grand bureau, on a vu plus classe dans le style « placard à balai ». Loup-garou employé au Ministère de la Magie, certes, mais pas lové sur un joli coussin pour toutou non plus. Le strict minimum lui est offert, jusqu’à la cafetière. Il suffit d’attendre et la réalité se dévoile peu à peu à travers les artifices. Est-il heureux ici ?
« Brigadier Velkan, ça vous plaît de travailler ici ? Avec… hum… eux ? »
À entendre : les non-lycans. Les chanceux.
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Mar 19 Mar 2024 - 18:59
L’index à peine posé sur cette baguette veinée d’or, Vasile s’obstine un peu. L’oeil charmé par le crépitement capricieux d’une baguette qui n’était au final que l’étrange reflet de son âme. Ternie par les années enfermée dans ce foutu placard, loin du grand air qui leur avait toujours accordé un soupçon de superbe. Elle crépite, oui, parce qu’il est insultant qu’elle soit reléguée à faire le café lorsque tout la prédisposait à l’aventure et aux conquêtes. Parce qu’il lui était insupportable de s’épanouir sous la lumière tamisée et crasse d’un bureau aussi sommaire, prise entre quelques araignées et mouton de poussière. Alors, comme la tâche lui semblait singulièrement avilissante, Vasile se laissa aller à un peu de fantaisie en versant la mousse sur le café, traçant dans les contours si sombre et amer un peu de légèreté sous les traits d’un lapin laiteux, lové de façon charmante dans la tasse qu’il offre à Charlie. La chimère remue un instant les oreilles et, enfin, la baguette semble se discipliner un peu. Jusqu’à la prochaine tâche bien trop quotidienne à laquelle on l’astreindrait.
- J’ai toujours voulu protéger autrui. Marque enfin le brun, laissant entrevoir un accent forgé à l’est du monde. Et l’unité de capture rendait ce vœux très concret. Pas seulement pour les autres, mais aussi les loups. Perdre le contrôle doit être effroyable et terrifiant.
Il ne répond pourtant pas à la question, et semble l’éviter encore un peu, prenant place sur son siège et claquant les jambes sur son bureau, dans le seul coin épargné par les piles de dossier. Le dossier se penche largement en arrière pour permettre au loup d’avoir une vision sur le bureau d’Ivan, comme pour assurer à Charlie qu’il veillait à ce que son accompagnateur de ne leur échappe pas en cas de bavardage intempestif et, enfin, les lèvres s’articulent en une désarmante franchise.
-J’aime toujours autant mon métier, mais m’y refaire une place n’a pas été simple. Les verres prit au bar ont été bien solitaires après ma rééducation.
Personne n’était venu. On avait préféré le laisser pourrir loin des regards, comme pour taire ce lamentable raté. Le nier. L’espace d’une seconde, le doux regard du Velkan s’assombrit, se remémorant mot pour mot ceux que lui avait jeté au visage son patron lorsque, à peine, il était parvenu à poser pied à terre. On ne voulait plus de lui. Non pas parce qu’il avait été incompétent, ce trait appartenant à ses collègues, mais parce qu’il avait été victime de cette dite incompétence. Le sourire se tord sous un sursaut de suffisance à cette énième réminiscence, mais c’est d’un vague geste de la main que le loup chasse ses biens sombres pensées. L’inspiration se veut décidé, et le ton retrouve un aplomb sans faille :
- Ca a prit de nombreux mois, mais mes collègues ont comprit que si je préférai aujourd’hui ma viande saignante, cela ne signifiait pas que j’allais les croquer. Ils n'ont pas mauvais fond, mais briser les préjugés est un travail de longue haleine.
- J’ai toujours voulu protéger autrui. Marque enfin le brun, laissant entrevoir un accent forgé à l’est du monde. Et l’unité de capture rendait ce vœux très concret. Pas seulement pour les autres, mais aussi les loups. Perdre le contrôle doit être effroyable et terrifiant.
Il ne répond pourtant pas à la question, et semble l’éviter encore un peu, prenant place sur son siège et claquant les jambes sur son bureau, dans le seul coin épargné par les piles de dossier. Le dossier se penche largement en arrière pour permettre au loup d’avoir une vision sur le bureau d’Ivan, comme pour assurer à Charlie qu’il veillait à ce que son accompagnateur de ne leur échappe pas en cas de bavardage intempestif et, enfin, les lèvres s’articulent en une désarmante franchise.
-J’aime toujours autant mon métier, mais m’y refaire une place n’a pas été simple. Les verres prit au bar ont été bien solitaires après ma rééducation.
Personne n’était venu. On avait préféré le laisser pourrir loin des regards, comme pour taire ce lamentable raté. Le nier. L’espace d’une seconde, le doux regard du Velkan s’assombrit, se remémorant mot pour mot ceux que lui avait jeté au visage son patron lorsque, à peine, il était parvenu à poser pied à terre. On ne voulait plus de lui. Non pas parce qu’il avait été incompétent, ce trait appartenant à ses collègues, mais parce qu’il avait été victime de cette dite incompétence. Le sourire se tord sous un sursaut de suffisance à cette énième réminiscence, mais c’est d’un vague geste de la main que le loup chasse ses biens sombres pensées. L’inspiration se veut décidé, et le ton retrouve un aplomb sans faille :
- Ca a prit de nombreux mois, mais mes collègues ont comprit que si je préférai aujourd’hui ma viande saignante, cela ne signifiait pas que j’allais les croquer. Ils n'ont pas mauvais fond, mais briser les préjugés est un travail de longue haleine.
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Mar 19 Mar 2024 - 21:19
Difficile de percer cet homme-là. Est-ce son accent ou son expression qui fausse les pistes ? Charlie regarde autour de lui et a bien du mal à voir le côté « sauvetage » de ce lieu. Et quand il voit la façon dont Ivan s’est adressé à lui plus d’une fois, il doute que la Brigade ait réellement cet objectif. Il le pensait. Ne sait plus vraiment. C’est ce qu’ils doivent tous penser. Protéger autrui… de lui. Il est le premier qu’il entend dire vouloir en faire de même pour les loup-garous. C’est vrai qu’on pense peu à ces tous jeunes loups comme lui qui ne savent pas comment gérer leur toute nouvelle vie et le poids des regards et des jugements. À la réflexion, il préférerait que personne ne soit au courant à Hungcalf. Outre le directeur, s’entend. Il se demande si Vasile avait la même mentalité avant de se faire mordre ou si c’est cet acte qui lui a ouvert l’esprit.
« Pas si rose que ça la vie au final. »
La voix est un grincement entre ses dents. Le côté positif de la chose ne lui saute pas aux yeux et le brigadier ne peut pas lui faire croire que tout a été facile. D’ailleurs, il ne le fait pas. Qu’y a-t-il sous la surface ? Que doit-il encore apprendre qui lui permettrait de ne pas se sentir complètement désabusé ?
« Je ne pense pas que ce soit possible. Suffit d’voir les moldus. La crainte est et restera toujours la même. C’est pareil avec les loup-garous. Y’aura toujours quelqu’un pour maintenir ces préjugés. »
Il ne peut pas être à ce point à côté de la plaque. Charlie sait qu’il a raison. Sans vouloir dire que le combat pour la reconnaissance est inutile, il est épuisé d’avoir de devoir constamment expliquer pourquoi il n’est pas SI différent d’un autre. Okay, il ne vaut mieux pas le croiser les nuits de Pleine Lune et il peut être ronchon autour de cette date-là, mais c’est tout ! Le reste, c’est gérable. Ou pas ? Non, il ne sait pas. Ces derniers mois ont été éprouvant et il n’est pas certain de pouvoir s’embarquer pour une année supplémentaire de cette façon. C’est trop de pression. Toujours garder la face de celui qui n’est pas embêté, assumer le coup des transformations sans se plaindre, donner l’air de ne pas s’inquiéter de blesser et le faire quand même… Ses épaules s’affaissent. C’est lourd. Et il ne parle que des relations avec ceux qui ont déjà connaissance de sa malédiction !
Il tire la tasse jusqu’à lui, y trempe doucement ses lèvres. C’est brûlant. Au moins ne tremble-t-il plus. Tiens, depuis quand ? Il ne le réalise que maintenant.
« Et c’est quoi votre métier exactement ici ? À part distribuer des flyers et des totebags. »
Il sourit un peu, pas trop non plus. Juste de quoi signifier que ça l’amuse un tantinet de remettre la chose sur le tapis. Sarcasme beaucoup plus subtil que ce dont peuvent faire preuve les Chauffe-Plats.
@Vasile Velkan
« Pas si rose que ça la vie au final. »
La voix est un grincement entre ses dents. Le côté positif de la chose ne lui saute pas aux yeux et le brigadier ne peut pas lui faire croire que tout a été facile. D’ailleurs, il ne le fait pas. Qu’y a-t-il sous la surface ? Que doit-il encore apprendre qui lui permettrait de ne pas se sentir complètement désabusé ?
« Je ne pense pas que ce soit possible. Suffit d’voir les moldus. La crainte est et restera toujours la même. C’est pareil avec les loup-garous. Y’aura toujours quelqu’un pour maintenir ces préjugés. »
Il ne peut pas être à ce point à côté de la plaque. Charlie sait qu’il a raison. Sans vouloir dire que le combat pour la reconnaissance est inutile, il est épuisé d’avoir de devoir constamment expliquer pourquoi il n’est pas SI différent d’un autre. Okay, il ne vaut mieux pas le croiser les nuits de Pleine Lune et il peut être ronchon autour de cette date-là, mais c’est tout ! Le reste, c’est gérable. Ou pas ? Non, il ne sait pas. Ces derniers mois ont été éprouvant et il n’est pas certain de pouvoir s’embarquer pour une année supplémentaire de cette façon. C’est trop de pression. Toujours garder la face de celui qui n’est pas embêté, assumer le coup des transformations sans se plaindre, donner l’air de ne pas s’inquiéter de blesser et le faire quand même… Ses épaules s’affaissent. C’est lourd. Et il ne parle que des relations avec ceux qui ont déjà connaissance de sa malédiction !
Il tire la tasse jusqu’à lui, y trempe doucement ses lèvres. C’est brûlant. Au moins ne tremble-t-il plus. Tiens, depuis quand ? Il ne le réalise que maintenant.
« Et c’est quoi votre métier exactement ici ? À part distribuer des flyers et des totebags. »
Il sourit un peu, pas trop non plus. Juste de quoi signifier que ça l’amuse un tantinet de remettre la chose sur le tapis. Sarcasme beaucoup plus subtil que ce dont peuvent faire preuve les Chauffe-Plats.
@Vasile Velkan
- Vasile VelkanNew ㄨ sorcerer's apprentice
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» âge : 32
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» profession : Brigadier à l'unité de capture des loups-garou du ministère.
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» gallions sous la cape : 163
Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Ven 22 Mar 2024 - 2:39
“Si la vie était rose et sans aspérité, elle n’aurait aucune valeur” Signe le roumain en posant les lèvres sur son café. Il avait toujours été une tête brûlée, de ceux qui voulaient vivre intensément, quitte à se crâmer les ailes en volant trop près du soleil. Nul doute qu’il sous-évaluerait la chance qu’il avait d’être aujourd’hui un loup-garou, s’il n’en avait pas chier. C’est qu’il été encore un petit con, Vasile, jubilant presque quand il pouvait démontrer à la vie qu’il pouvait la battre au monopoly. Il avait toujours su sublimer ses mauvaises mains, et sombrerait dans une apathie crasse si tout lui tombait dans le gosier tout cuit.
-“Les changements de mentalités sont longs a arriver, mais cela ne veut pas dire qu’ils n'arriveront jamais ou que se battre n’a aucun sens. 1918. C’est l’année où le parlement du royaume-uni a accordé le droit de vote aux femmes. Ca fait à peine cent ans et pourtant, aujourd’hui, il serait impensable de refuser ce droit à qui que ce soit. Le Parlement d’Écosse n’a autorisé le mariage homosexuel qu’en 2014. Dix ans. De eux aussi, on avait peur. D'aucuns parlaient même d'une maladie. On les "soignait" à coup d'électrochoc et lobotomie fut un temps et regarde aujourd'hui.” Il existait encore des "thérapies" de conversion et des cons, mais la persécution n'était aujourd'hui tout de même atténué dans nombreuse région du monde. Ca ne voulait pourtant pas dire qu'elle n'existait plus. D'où l'importance de se battre constamment. “Crois le où non, mais les droits des Êtres sont en perpétuels évolution. Un jour, nous aussi, nous aurons notre reconnaissance. ”
L'inspiration est pourtant emprunt d'une certaine lassitude, comme si lui aussi avait conscience que c'était là un travail titanesque et que, peut être de son vivant, il ne verrait pas les fruits de ce pourquoi il se battait si ardemment. Qu'importe. Il planterait des graines pour le futur. S'étirant de tout son long en penchant dangereusement sur les deux pieds de sa chaise, le loup blanc pouffe subitement avant de se laisser aller à un rire sincère et sans filtre.
- Tu ne connais donc pas le concept d'emploi fictif ? Il faut justifier ma paie à la fin du mois donc je jette des pins aux nouveaux inscrits, et je fais les photocopies. Le sourire s'étire en coin, dévoilant une canine singulièrement longue. Je suis gestionnaire administratif et formateur pour la brigade de capture.
D'un mouvement de menton il désigne les piles de dossier qui s'accumulent ci et là, comme pour faire comprendre à Charlie que c'est lui qui traite les dossiers que compose, par exemple, Ivan durant ses interrogatoires. Son index se porte pourtant tout doucement devant sa bouche, près du nez, et d'un geste il indique au jeune Keir qu'il s'est fait une moustache de lait.
-“Les changements de mentalités sont longs a arriver, mais cela ne veut pas dire qu’ils n'arriveront jamais ou que se battre n’a aucun sens. 1918. C’est l’année où le parlement du royaume-uni a accordé le droit de vote aux femmes. Ca fait à peine cent ans et pourtant, aujourd’hui, il serait impensable de refuser ce droit à qui que ce soit. Le Parlement d’Écosse n’a autorisé le mariage homosexuel qu’en 2014. Dix ans. De eux aussi, on avait peur. D'aucuns parlaient même d'une maladie. On les "soignait" à coup d'électrochoc et lobotomie fut un temps et regarde aujourd'hui.” Il existait encore des "thérapies" de conversion et des cons, mais la persécution n'était aujourd'hui tout de même atténué dans nombreuse région du monde. Ca ne voulait pourtant pas dire qu'elle n'existait plus. D'où l'importance de se battre constamment. “Crois le où non, mais les droits des Êtres sont en perpétuels évolution. Un jour, nous aussi, nous aurons notre reconnaissance. ”
L'inspiration est pourtant emprunt d'une certaine lassitude, comme si lui aussi avait conscience que c'était là un travail titanesque et que, peut être de son vivant, il ne verrait pas les fruits de ce pourquoi il se battait si ardemment. Qu'importe. Il planterait des graines pour le futur. S'étirant de tout son long en penchant dangereusement sur les deux pieds de sa chaise, le loup blanc pouffe subitement avant de se laisser aller à un rire sincère et sans filtre.
- Tu ne connais donc pas le concept d'emploi fictif ? Il faut justifier ma paie à la fin du mois donc je jette des pins aux nouveaux inscrits, et je fais les photocopies. Le sourire s'étire en coin, dévoilant une canine singulièrement longue. Je suis gestionnaire administratif et formateur pour la brigade de capture.
D'un mouvement de menton il désigne les piles de dossier qui s'accumulent ci et là, comme pour faire comprendre à Charlie que c'est lui qui traite les dossiers que compose, par exemple, Ivan durant ses interrogatoires. Son index se porte pourtant tout doucement devant sa bouche, près du nez, et d'un geste il indique au jeune Keir qu'il s'est fait une moustache de lait.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Ven 22 Mar 2024 - 11:54
Charlie n’est pas certain de cette affirmation. Y a-t-il forcément besoin de peine et de pleurs pour apprécier la vie à sa juste valeur ? Le louveteau sait qu’il aimerait la sienne bien plus s’il n’avait pas tous ces problèmes. Il lui suffirait de passer un peu de temps avec Lewis pour réaliser tout le sens qu’a sa vie. Son opinion, comme toutes celles qui l’ont procédé, s’affiche sur son visage mais rien ne dépasse ses lèvres. Il y a beaucoup d’affirmations venant de Vasile qui le rendent perplexes. Celles concernant les loup-garous sont les plus difficiles à croire, surtout parce qu’il a un regard bien trop pessimiste sur le futur pour se permettre de tels espoirs. Il y a toujours le risque d’être déçu. Charlie en a marre de ce sentiment. Mieux vaut ne s’attendre à rien. Ou au pire. Au moins, ainsi, on ne peut avoir que de belles surprises…
« C’est vrai qu’aujourd’hui, on se contente simplement de les humilier et les pousser au suicide à l’école. Une amélioration, ça fait peur. »
Vasile comprendra très vite qu’il est dans un mauvais mood, trop cynique pour espérer voir les choses de la même façon que lui. Charlie sait pourtant qu’il n’a pas tort. Que le monde évolue, parfois dans le bon sens. Que la régression n’est pas systématique s’il y a toujours quelques personnes pour se battre en ce qu’elles croient. Charlie aussi aimerait se battre, même s’il a à peine la force de garder la tête hors de l’eau. Quel combattant ferait-il ? Sûrement pas un bon. Incapable de se dresser pour ses propres droits, alors ceux des autres… Quoiqu’au contraire, il trouverait sûrement plus facilement la force pour eux que pour lui. C’est beau, la reconnaissance. Bien sûr que ça lui fait envie. Il y pense souvent, effrayé, anxieux. Ce moment où tout le monde à Hungcalf le saura… lui offriront-ils cette reconnaissance ? Un peu de bienveillance ? Ou décideront-ils qu’il ne vaut mieux pas s’asseoir à côté de lui « au cas où » ? La boule dans sa gorge se reforme. Ou n’est-elle jamais partie… Trouver quelque chose pour se déconcentrer de cette horrible éventualité. Se moquer un peu. La raillerie fait oublier les interrogations difficiles.
Il répond par un sourire, au début. Vasile vit dans cet environnement clairement hostile tout en maintenant son sourire et sa joie. Comment y parvient-il ? Charlie est bien curieux de connaître son secret. À sa place, il aurait tout bonnement lâché l’affaire mais c’est sûrement là la différence entre eux deux. Le courageux et le lâche. L’optimisme et le pessimisme.
« De biens beaux titres » admet-il en regardant autour de lui, ses yeux suivant le mouvement de menton du Velkan.
Il voit ensuite son geste d’index et met un peu de temps avant de comprendre ce qu’il implique. Rouge de honte, avec cette désagréable impression d’être un enfant de cinq ans et jugé comme tel, Charlie essuie ses lèvres du revers de sa manche. La frotte contre son pantalon comme si cela pouvait effacer cette humiliation. Son regard fixe le bout de tissu tâché. N’ose même plus reprendre une gorgée de peur de s’afficher à nouveau.
« Je ne veux pas vous déranger dans votre travail » dit-il enfin d’une toute petite voix.
C’est qu’il accapare son temps sans même un retour d’ascenseur. Vasile doit clairement s’ennuyer dans ses tâches pour souhaiter discuter avec un enfant perdu comme lui… Il guette le couloir, toujours vide.
@Vasile Velkan
« C’est vrai qu’aujourd’hui, on se contente simplement de les humilier et les pousser au suicide à l’école. Une amélioration, ça fait peur. »
Vasile comprendra très vite qu’il est dans un mauvais mood, trop cynique pour espérer voir les choses de la même façon que lui. Charlie sait pourtant qu’il n’a pas tort. Que le monde évolue, parfois dans le bon sens. Que la régression n’est pas systématique s’il y a toujours quelques personnes pour se battre en ce qu’elles croient. Charlie aussi aimerait se battre, même s’il a à peine la force de garder la tête hors de l’eau. Quel combattant ferait-il ? Sûrement pas un bon. Incapable de se dresser pour ses propres droits, alors ceux des autres… Quoiqu’au contraire, il trouverait sûrement plus facilement la force pour eux que pour lui. C’est beau, la reconnaissance. Bien sûr que ça lui fait envie. Il y pense souvent, effrayé, anxieux. Ce moment où tout le monde à Hungcalf le saura… lui offriront-ils cette reconnaissance ? Un peu de bienveillance ? Ou décideront-ils qu’il ne vaut mieux pas s’asseoir à côté de lui « au cas où » ? La boule dans sa gorge se reforme. Ou n’est-elle jamais partie… Trouver quelque chose pour se déconcentrer de cette horrible éventualité. Se moquer un peu. La raillerie fait oublier les interrogations difficiles.
Il répond par un sourire, au début. Vasile vit dans cet environnement clairement hostile tout en maintenant son sourire et sa joie. Comment y parvient-il ? Charlie est bien curieux de connaître son secret. À sa place, il aurait tout bonnement lâché l’affaire mais c’est sûrement là la différence entre eux deux. Le courageux et le lâche. L’optimisme et le pessimisme.
« De biens beaux titres » admet-il en regardant autour de lui, ses yeux suivant le mouvement de menton du Velkan.
Il voit ensuite son geste d’index et met un peu de temps avant de comprendre ce qu’il implique. Rouge de honte, avec cette désagréable impression d’être un enfant de cinq ans et jugé comme tel, Charlie essuie ses lèvres du revers de sa manche. La frotte contre son pantalon comme si cela pouvait effacer cette humiliation. Son regard fixe le bout de tissu tâché. N’ose même plus reprendre une gorgée de peur de s’afficher à nouveau.
« Je ne veux pas vous déranger dans votre travail » dit-il enfin d’une toute petite voix.
C’est qu’il accapare son temps sans même un retour d’ascenseur. Vasile doit clairement s’ennuyer dans ses tâches pour souhaiter discuter avec un enfant perdu comme lui… Il guette le couloir, toujours vide.
@Vasile Velkan
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» profession : Brigadier à l'unité de capture des loups-garou du ministère.
» particularité : Lycantrope.
» nature du sang : Pur
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 25 Mar 2024 - 1:45
Cynique et pessimiste. L’état d’esprit du jeune n’avait rien de bien étonnant, autant après un face à face musclé que devant le poids d’une malédiction trop lourde à porter pour un seul homme. Mais pas pour une meute, songe doucement le roumain. Il tait cependant le frémissement de sa zygomatique droite à cette simple hypothèse et se contente de plonger ses lèvres dans son café. L’empressement qu’à Charlie à effacer la mousse de lait le fait bien marrer, soyons honnête, mais il a la descence de ne pas éclater de rire en voyant la couleur des pivoines fleurir sur ses joues.
-Tu es mon travail, jeune loup. Annonce t’il avec un aplomb qui n’invitait à aucune contestation, puisque mue par une confiance t'elle qu'elle se fit, pour la première fois sans doute depuis le début de l'échange, quelque peu écrasante. Les pieds retombent souplement au sol et le café se pose un peu plus loin pour permettre au Brigadier de joindre les mains, les coudes largement effondré sur la table. Ses deux index noués finissent pourtant par pointer Charlie.
-Il tient de ma responsabilité de te rassurer, puisque je doute que mon chère Ivan ait été en mesure de le faire : Tu es une victime, et si le mot peut faire mal, il n’est en rien une honte. C’est un statut qui invoque la protection du Ministère. Sache donc que si on att- Non. Quand on aura attrapé ton agresseur, il y aura un procès qui ouvrira droit à des dommages et intérêt. J'ai conscience que rien ne te permettra de retrouver ta vie d'avant, mais ton témoignage permettra certainement d'épargner bon nombre de citoyen de la menace de ce criminel. Un loup qui a mordu recommencera certainement.
Le regard lourdement fiché dans l'âme du journaliste, Vasile inspire profondément. Il l'observe longuement, comme s'il tentait de le percer à jour lui et l'échange qui l'avait plus tôt cueillit, mais abaisse la pression puisque conscient que pareil intensité dans le regard pourrait être contre-productif. Il n'était pas là pour l'effrayer.
-Tu es mon travail, Charlie Keir. Et il m'importe au plus haut point parce que je sais que, jusqu’à présent, on t'a traité comme un meurtrier dans l'enceinte de ces murs. Et il est impensable de mettre la faute sur une victime, ou d'inverser les rôle. Et après ça, le ministère s'étonnaient que personne ne se recensait. Passé le post-it géant qu'une inscription dans les fichiers vous placardait sur le front, il y avait l'absence de reconnaissance, et les mines désagréables des brigadiers du service. Tout ceci était impensable : Personne n'oserait pareil traitement face à un grand brulé au feu de dragon.
Cependant conscient que la connaissance de son prénom pourrait surprendre le gris, Vasile se perche de nouveau sur les deux pattes de sa chaise, basculant largement en arrière pour guetter le retour de @Andrew Hill :
- On a peu de recensés, et c'est moi qui ais réceptionné la demande de convocation de ton professeur. Et plus encore, c'est moi qui traitera ton dossier. Tu es entre de bonnes mains, je t'en fais la promesse.
-Tu es mon travail, jeune loup. Annonce t’il avec un aplomb qui n’invitait à aucune contestation, puisque mue par une confiance t'elle qu'elle se fit, pour la première fois sans doute depuis le début de l'échange, quelque peu écrasante. Les pieds retombent souplement au sol et le café se pose un peu plus loin pour permettre au Brigadier de joindre les mains, les coudes largement effondré sur la table. Ses deux index noués finissent pourtant par pointer Charlie.
-Il tient de ma responsabilité de te rassurer, puisque je doute que mon chère Ivan ait été en mesure de le faire : Tu es une victime, et si le mot peut faire mal, il n’est en rien une honte. C’est un statut qui invoque la protection du Ministère. Sache donc que si on att- Non. Quand on aura attrapé ton agresseur, il y aura un procès qui ouvrira droit à des dommages et intérêt. J'ai conscience que rien ne te permettra de retrouver ta vie d'avant, mais ton témoignage permettra certainement d'épargner bon nombre de citoyen de la menace de ce criminel. Un loup qui a mordu recommencera certainement.
Le regard lourdement fiché dans l'âme du journaliste, Vasile inspire profondément. Il l'observe longuement, comme s'il tentait de le percer à jour lui et l'échange qui l'avait plus tôt cueillit, mais abaisse la pression puisque conscient que pareil intensité dans le regard pourrait être contre-productif. Il n'était pas là pour l'effrayer.
-Tu es mon travail, Charlie Keir. Et il m'importe au plus haut point parce que je sais que, jusqu’à présent, on t'a traité comme un meurtrier dans l'enceinte de ces murs. Et il est impensable de mettre la faute sur une victime, ou d'inverser les rôle. Et après ça, le ministère s'étonnaient que personne ne se recensait. Passé le post-it géant qu'une inscription dans les fichiers vous placardait sur le front, il y avait l'absence de reconnaissance, et les mines désagréables des brigadiers du service. Tout ceci était impensable : Personne n'oserait pareil traitement face à un grand brulé au feu de dragon.
Cependant conscient que la connaissance de son prénom pourrait surprendre le gris, Vasile se perche de nouveau sur les deux pattes de sa chaise, basculant largement en arrière pour guetter le retour de @Andrew Hill :
- On a peu de recensés, et c'est moi qui ais réceptionné la demande de convocation de ton professeur. Et plus encore, c'est moi qui traitera ton dossier. Tu es entre de bonnes mains, je t'en fais la promesse.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Inventaire Sorcier
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Lun 25 Mar 2024 - 16:53
Lui, son travail ? Possible qu’il grimace sans le vouloir. C’est que la formulation est étrange, non ? Pas plus que ce qui suit. Victime. Le mot reste bloqué à l’entrée de ses oreilles. C’est pourtant ainsi que les Chauffe-Plats le considèrent, le statut que Malkov lui refuse. Celui qu’il est en droit de réclamer. Chose qu’il ne savait pas, peut-on souligner. Il pensait qu’en venant ici, on le placarderait dans un coin comme un potentiel criminel et qu’il aurait ce post-it collé sur le front pour le reste de sa vie. Lui, protégé ? Il ne parvient pas à y croire. Si ça vient à se savoir, personne ne le considérera de cette façon : comme quelqu’un qu’il faut protéger. Charlie déglutit difficilement. La promesse d’attraper le loup-garou qui l’a mordu n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd ; c’est pourtant un vœu qu’il doute de voir se réaliser un jour. Et surtout, il se demande ce qu’il pourra bien dire ou faire une fois qu’il l’aura devant lui. Sauver d’autres personnes de ses crocs ? Oui, pour ça il est prêt à tout.
La question se fraye un chemin dans son esprit. Qu’est-ce que ça fait, de mordre ? Est-ce qu’on le sait ? Est-ce qu’on s’en rend compte, le lendemain ? Peut-on vivre avec ces remords-là ? Charlie, lui, sait que non. Et il est possible que ce lycanthrope ait eu la même pensée que lui. Il faudrait qu’il fouille les cas de suicide à Inverness dans cette période. Peut-être a-t-il provoqué la déchéance de cette personne… Merde, pourquoi se sent-il coupable ??? Il se dit que s’ils n’étaient pas sortis cette nuit-là… s’ils avaient mieux géré l’attaque… s’il avait su sortir sa baguette comme n’importe quel autre sorcier l’aurait fait à sa place, les choses seraient très différentes aujourd’hui. Il n’aurait pas dans l’esprit la mort funeste de cet hypothétique loup-garou.
Froncement de sourcils. Comment connaît-il son nom ? Il ne se souvient pas l’avoir donné. Aussitôt, un long frisson parcoure sa colonne vertébrale. Il ne sait pas si cela est dû au fait que son nom ne soit un secret pour personne dans cette structure, ou à l’étiquette de meurtrier qu’on tente de lui coller à la peau. Cet être qu’il ne veut pas devenir mais qu’à la moindre petite incartade, il sera. Il se rend compte que, tout ce temps, il a gardé le silence. Pourtant, de nombreuses réponses ont traversé son esprit mais aucune n’a été prononcée ni entendue par Velkan. Il n’a pas non plus besoin de connaître toutes ses angoisses…
« C’est quoi la suite, alors ? Qu’est-ce que vous êtes supposé faire avec mon dossier ? »
Charlie ne cache pas son soulagement. L’explication la plus simple est souvent la bonne, il aurait dû y penser tout de suite. En tant que gestionnaire administratif, il est évident que Vasile ait accès à ce type d’information. La panique a été plus forte, comme elle l’est toujours depuis quelques mois. À croire qu’il se méfie de tout, même de ceux qui souhaitent réellement l’aider sans attendre de contrepartie. Est-ce le cas du loup-garou devant lui ? N’est-il vraiment là que pour lui permettre d’échapper à ce qu’on lui a forcé à vivre ?
« Désolé si je ne suis pas très bavard, j’essaye de comprendre ce que tout ça implique. Comment savoir si ce loup est encore en vie aujourd’hui ? Je ne suis même pas sûr de savoir le reconnaître. Mes souvenirs sont flous, on-j’ai essayé de les revoir. Ce n’est qu’une forme énorme et grise. Tout ce que ça me rappelle, c’est la douleur… C’est la Mort. »
Son regard ne quitte pas le sien. Vasile sait sûrement de quoi il parle. Ces odeurs, ces sensations, ces impressions qui accompagnent la morsure. Lui aussi a dû la voir. Il déglutit difficilement avant de poser sa prochaine question ; très personnelle.
« Vous n’auriez pas préféré mourir ? »
C’est ce qu’il a exigé des autres. C’est ce qu’ils lui ont refusé.
@Vasile Velkan
La question se fraye un chemin dans son esprit. Qu’est-ce que ça fait, de mordre ? Est-ce qu’on le sait ? Est-ce qu’on s’en rend compte, le lendemain ? Peut-on vivre avec ces remords-là ? Charlie, lui, sait que non. Et il est possible que ce lycanthrope ait eu la même pensée que lui. Il faudrait qu’il fouille les cas de suicide à Inverness dans cette période. Peut-être a-t-il provoqué la déchéance de cette personne… Merde, pourquoi se sent-il coupable ??? Il se dit que s’ils n’étaient pas sortis cette nuit-là… s’ils avaient mieux géré l’attaque… s’il avait su sortir sa baguette comme n’importe quel autre sorcier l’aurait fait à sa place, les choses seraient très différentes aujourd’hui. Il n’aurait pas dans l’esprit la mort funeste de cet hypothétique loup-garou.
Froncement de sourcils. Comment connaît-il son nom ? Il ne se souvient pas l’avoir donné. Aussitôt, un long frisson parcoure sa colonne vertébrale. Il ne sait pas si cela est dû au fait que son nom ne soit un secret pour personne dans cette structure, ou à l’étiquette de meurtrier qu’on tente de lui coller à la peau. Cet être qu’il ne veut pas devenir mais qu’à la moindre petite incartade, il sera. Il se rend compte que, tout ce temps, il a gardé le silence. Pourtant, de nombreuses réponses ont traversé son esprit mais aucune n’a été prononcée ni entendue par Velkan. Il n’a pas non plus besoin de connaître toutes ses angoisses…
« C’est quoi la suite, alors ? Qu’est-ce que vous êtes supposé faire avec mon dossier ? »
Charlie ne cache pas son soulagement. L’explication la plus simple est souvent la bonne, il aurait dû y penser tout de suite. En tant que gestionnaire administratif, il est évident que Vasile ait accès à ce type d’information. La panique a été plus forte, comme elle l’est toujours depuis quelques mois. À croire qu’il se méfie de tout, même de ceux qui souhaitent réellement l’aider sans attendre de contrepartie. Est-ce le cas du loup-garou devant lui ? N’est-il vraiment là que pour lui permettre d’échapper à ce qu’on lui a forcé à vivre ?
« Désolé si je ne suis pas très bavard, j’essaye de comprendre ce que tout ça implique. Comment savoir si ce loup est encore en vie aujourd’hui ? Je ne suis même pas sûr de savoir le reconnaître. Mes souvenirs sont flous, on-j’ai essayé de les revoir. Ce n’est qu’une forme énorme et grise. Tout ce que ça me rappelle, c’est la douleur… C’est la Mort. »
Son regard ne quitte pas le sien. Vasile sait sûrement de quoi il parle. Ces odeurs, ces sensations, ces impressions qui accompagnent la morsure. Lui aussi a dû la voir. Il déglutit difficilement avant de poser sa prochaine question ; très personnelle.
« Vous n’auriez pas préféré mourir ? »
C’est ce qu’il a exigé des autres. C’est ce qu’ils lui ont refusé.
@Vasile Velkan
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DFCM, Sortilèges, Droit magique.ㅡ options facultatives :▣ Métamorphose.
» profession : Brigadier à l'unité de capture des loups-garou du ministère.
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Mar 23 Avr 2024 - 9:24
Calant son pied sur l’un des coins de son bureau pour demeurer dans le vide sans craindre de tomber, le brigadier observe le couloir sans pourtant se défaire une seconde de l’attention tourné vers Charlie. Il explique d’une voix douce mais emprunt de fermeté les procédures durant un long moment, mais se rend bien compte que la première question de Charlie pourrait trouver réponse en un triste “Attendre.” Beaucoup s’engageait dans la Brigade pour répondre à l’adrénaline, mais peu se souciait vraiment des “après pleine lune” et des victimes engendrées. On se contenter d’abattre la main sur le col des méchants et lever la main vers la nuit quand pourtant gémissait derrière des Hommes en état de choc et plein de questionnement. Pas les mieux lotis financièrement, et encore moins en terme de sécurité, les effectifs étaient réduits et ne comptait que peu de place pour ceux qui, comme lui, s’occupait de l’administratif. Il n’y avait qu’à voir le peu de respect qu’accordait ses collègues aux rapports ou interrogatoires pour le comprendre. On devenait rarement brigadier pour épauler les victimes ; souvent pour laisser parler sa violence ou répondre à l’appel du danger. C’était bien pour ça que, lui aussi, avait enfilé son uniforme.
Se balançant lentement sous l’excuse du louveteau en face de lui, Vasile réprime un bâillement causé par les heures supplémentaires qu’il offrait au ministère, mais se fige devant ce qui suit. Arraché des lèvres de Charlie Keir. “Gris ?” Il se fait violence pour ne pas éclater de rire, conscient que la nuit, le traumatisme, et la panique altérait la mémoire des victimes. Certains n’en gardaient même aucun souvenir. Pourtant, il ne peut s’empêcher de répéter que, quand même, Charlie l’avait bien perçu lorsque ses effroyables canines l'avaient traîné sur des mètres en lacérant sa chaire. Un loup blanc, pourtant, ce n’était pas bien commun. Penchant la tête en arrière pour observer l’étagère qui se cassait la gueule derrière lui, à peine soutenu par le casier en métal qui contenait les dossier, Vasile désigne un moulage en plâtre qui représente une gueule énorme.
- Il est rare que l’on puisse compter sur les témoignages exclusivement. Ce qu’on va faire, c’est t’envoyer passer une visite médicale pour observer les traces de morsure, et en faire un moulage si on le peut. Ainsi, on pourra comparer la mâchoire et ses défauts à notre base de donnée. Ca, c’est le moulage de la mienne.
C’est faux. Il avait échangé les données qu’on lui avait arraché lorsqu’il avait du se recenser avec un mec mort et enterré. Conservant le moulage de ses crocs comme trophée, puisque ce type avait été un sacré petit con, quand même. Observant longuement l’objet, le Velkan laisse échapper un soupire ; ce moulage ne rendait définitivement pas hommage à sa propre gueule qui était plus large et effroyable encore. Il en avait prit conscience, quand il avait vu les photographie de ses propres victimes. « Vous n’auriez pas préféré mourir ? » Ca tombe, pris entre leur deux regards. L’un usé, l’autre trop vif. Rappelant une époque où Vasile n’était que l’ombre de lui-même.
-Mes collègues ont retardé l’appel des secours pour cette raison. Le ton est exempt de reproche puisqu’il comprenait leur choix, l’avait même salué lorsqu’il se tordait encore sous les affres de ses premières lunes, pourtant l’instinct de survie les avait hais cette nuit-là. Hurlant au secours. “Ce n’est qu’après, que j’ai supplié la mort. A ma première pleine lune.” Pourtant rendu solide par l’éducation maternelle et celle de durmstrang, c’était le plus pitoyablement du monde qu’il s’était recroquevillé lorsque les os se brisait en grand fracas. Que la peau se déchirait pour exposer des chaires mis à vif, encore une fois. Personne n’avait été en mesure de le rassurer, mais comment aurait-il pu devant cette expérience toute personnelle qui verser dans l’horreur corporelle ? Stoppant le balancement léger de son corps et les mouvements incessant de la sucette qui roulait entre ses doigts, le Velkan la porte à sa bouche pour croiser les bras derrière sa tête. Il semble un instant songeur, déconnecté de la scène, mais y revient rapidement.
-J’ai essayé plus d’une chose, mes collègues et patron auraient préféré que je ne me rate pas, mais il faut croire que je tiens à ma survie. Du coup j’ai appris à vivre avec. Penchant le visage sur le côté pour apercevoir la guitare sèche planqué non loin de Charlie, le roumain reprend. J'aime le sport. Passé l'effet cathartique pour me décharger des frustrations et de la colère, ça m'a surtout permit d'appréhender ce nouveau corps. Autant lupin qu'humain. Ca m'aide encore aujourd'hui à garder le cap lors de mes transformations puisque j'ai l'esprit discipliné par l'effort. Il semble un peu marmonner, la sucette coincé tout près des crocs, pourtant l'air est étonnamment enjoué lorsqu'il pointe de l'index sa guitare. Et je chante à l'approche de la pleine lune pour me rappeler qu'elle n'est pas une ennemie. Ton état d'esprit, à l'approche d'une transformation, est vital. On appréhende tous et on se répétè que ça se passera mal, du coup on se prépare à faire de nos nuits un calvaire. Pourtant, avec une Tue-loup adapté à tes besoins et un bon état d'esprit il est possible de garder le contrôle. Même si je conviens que c'est clairement un sale moment à passer.
Pourtant, toujours il se hissait sur la rambarde de son balcon. Égrainant sous l'oeil unique de Séléné la belle des chants au contours plein d'aspérité. Sa voix grave et lente lui donnait des airs arraché aux vieux sud des États-Unis. Il jouait inlassablement pour apaiser les nerfs et une ouïe aux frontières du supportable, domptait le Mal sans pour autant le repousser puisque, à la manière du roseau sous la tempête, il suivait le mouvement sans jamais céder. Il fallait accepter sa lycantropie, pour pouvoir vivre avec.
Se balançant lentement sous l’excuse du louveteau en face de lui, Vasile réprime un bâillement causé par les heures supplémentaires qu’il offrait au ministère, mais se fige devant ce qui suit. Arraché des lèvres de Charlie Keir. “Gris ?” Il se fait violence pour ne pas éclater de rire, conscient que la nuit, le traumatisme, et la panique altérait la mémoire des victimes. Certains n’en gardaient même aucun souvenir. Pourtant, il ne peut s’empêcher de répéter que, quand même, Charlie l’avait bien perçu lorsque ses effroyables canines l'avaient traîné sur des mètres en lacérant sa chaire. Un loup blanc, pourtant, ce n’était pas bien commun. Penchant la tête en arrière pour observer l’étagère qui se cassait la gueule derrière lui, à peine soutenu par le casier en métal qui contenait les dossier, Vasile désigne un moulage en plâtre qui représente une gueule énorme.
- Il est rare que l’on puisse compter sur les témoignages exclusivement. Ce qu’on va faire, c’est t’envoyer passer une visite médicale pour observer les traces de morsure, et en faire un moulage si on le peut. Ainsi, on pourra comparer la mâchoire et ses défauts à notre base de donnée. Ca, c’est le moulage de la mienne.
C’est faux. Il avait échangé les données qu’on lui avait arraché lorsqu’il avait du se recenser avec un mec mort et enterré. Conservant le moulage de ses crocs comme trophée, puisque ce type avait été un sacré petit con, quand même. Observant longuement l’objet, le Velkan laisse échapper un soupire ; ce moulage ne rendait définitivement pas hommage à sa propre gueule qui était plus large et effroyable encore. Il en avait prit conscience, quand il avait vu les photographie de ses propres victimes. « Vous n’auriez pas préféré mourir ? » Ca tombe, pris entre leur deux regards. L’un usé, l’autre trop vif. Rappelant une époque où Vasile n’était que l’ombre de lui-même.
-Mes collègues ont retardé l’appel des secours pour cette raison. Le ton est exempt de reproche puisqu’il comprenait leur choix, l’avait même salué lorsqu’il se tordait encore sous les affres de ses premières lunes, pourtant l’instinct de survie les avait hais cette nuit-là. Hurlant au secours. “Ce n’est qu’après, que j’ai supplié la mort. A ma première pleine lune.” Pourtant rendu solide par l’éducation maternelle et celle de durmstrang, c’était le plus pitoyablement du monde qu’il s’était recroquevillé lorsque les os se brisait en grand fracas. Que la peau se déchirait pour exposer des chaires mis à vif, encore une fois. Personne n’avait été en mesure de le rassurer, mais comment aurait-il pu devant cette expérience toute personnelle qui verser dans l’horreur corporelle ? Stoppant le balancement léger de son corps et les mouvements incessant de la sucette qui roulait entre ses doigts, le Velkan la porte à sa bouche pour croiser les bras derrière sa tête. Il semble un instant songeur, déconnecté de la scène, mais y revient rapidement.
-J’ai essayé plus d’une chose, mes collègues et patron auraient préféré que je ne me rate pas, mais il faut croire que je tiens à ma survie. Du coup j’ai appris à vivre avec. Penchant le visage sur le côté pour apercevoir la guitare sèche planqué non loin de Charlie, le roumain reprend. J'aime le sport. Passé l'effet cathartique pour me décharger des frustrations et de la colère, ça m'a surtout permit d'appréhender ce nouveau corps. Autant lupin qu'humain. Ca m'aide encore aujourd'hui à garder le cap lors de mes transformations puisque j'ai l'esprit discipliné par l'effort. Il semble un peu marmonner, la sucette coincé tout près des crocs, pourtant l'air est étonnamment enjoué lorsqu'il pointe de l'index sa guitare. Et je chante à l'approche de la pleine lune pour me rappeler qu'elle n'est pas une ennemie. Ton état d'esprit, à l'approche d'une transformation, est vital. On appréhende tous et on se répétè que ça se passera mal, du coup on se prépare à faire de nos nuits un calvaire. Pourtant, avec une Tue-loup adapté à tes besoins et un bon état d'esprit il est possible de garder le contrôle. Même si je conviens que c'est clairement un sale moment à passer.
Pourtant, toujours il se hissait sur la rambarde de son balcon. Égrainant sous l'oeil unique de Séléné la belle des chants au contours plein d'aspérité. Sa voix grave et lente lui donnait des airs arraché aux vieux sud des États-Unis. Il jouait inlassablement pour apaiser les nerfs et une ouïe aux frontières du supportable, domptait le Mal sans pour autant le repousser puisque, à la manière du roseau sous la tempête, il suivait le mouvement sans jamais céder. Il fallait accepter sa lycantropie, pour pouvoir vivre avec.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Mer 24 Avr 2024 - 16:16
Voir la gueule si proche de lui lui colle des frissons. A la fixer trop longtemps, il croit entendre les grognements qui l’accompagnent. Il ne veut pas qu’on touche à sa cicatrice, qu’on l’examine et qu’on la compare. C’est si... personnel ! Mais il le faudra bien s’il veut obtenir justice. Lui qui ne croit même pas cela possible... Charlie a surtout peur de se lancer dans un processus qui ne servira à rien, sinon à l’accabler un peu plus.
Il parvient, il ne sait comment, à regarder Vasile dans les yeux. Sûrement espère-t-il y voir une lueur similaire à la sienne qui puisse le rassurer. Lui faire comprendre que c’est normal d’avoir ce sentiment-là, que ça passera. Qu’il ne vivra pas éternellement avec l’envie d’arracher sa propre peau tant elle est inconfortable.
Si l’on n’est pas seul après une morsure, la décision ne relève pas de nous. Charlie l’avait compris bien vite. Si la décision n’avait tenue qu’à lui, il ne serait plus de ce monde. Tout plutôt que de vivre cette condition qui l’effrayait. Sauf que les Chauffe-Plats s’étaient tenus dans la balance, un chiffre impair dont la majorité avait parlé : il vivrait. Même si ça voulait dire survivre. Plutôt que d’écouter sa volonté, ils avaient opté pour la voix de leurs sentiments. Il serait injuste de dire qu’il leur en veut ; incorrect de penser qu’il n’a pas un reste de ressentiment. Après tout, s’il veut arrêter ce calvaire, la décision ne revient qu’à lui non ? Contrairement à Vasile, on ne peut même pas dire qu’il se soit “raté” ; il n’a même jamais essayé. Les attaches qui le relient aux Chauffe-Plats sont solides, beaucoup trop pour qu’il ne parvienne à couper le lien seul. C’est plus fort que lui. Il reste même quand il a envie de partir.
Charlie suit naturellement son regard jusqu’à l’instrument dissimulé dans son coin, bien à l’abri des regards. Il comprend que plus d’une chose fait écho en lui chez Vasile. Des similarités qu’il n’explique pas. Bien sûr, le sport n’en fait pas partie. Il ne peut même empêcher une grimace d’éclore sur ses lippes. Ce n’est pas un effort qu’il aime particulièrement faire, bien qu’Andrew lui ait fait comprendre que cela pouvait l’aider à maîtriser son nouveau corps. Il l’entend. Tout comme il entend la logique de Vasile. Sauf qu’il n’en veut pas. Il n’est pas un homme d’exercice mais un homme de pensée. A la limite, il ne s’autorise que la marche et uniquement pour aller ramasser des échantillons à même le terrain. Sa colère et sa frustration, il ne les décharge pas : il les range dans un coin, loin de sa concentration. S’il travaille sur autre chose, alors il n’y pense plus. Un temps.
« J’aime pas le sport » lâche-t-il brusquement en conclusion. « Enfin... les sports intellectuels, ouai. Mais l’effort physique, j’aime pas. Est-ce que ça veut dire qu’à moins que je ne me force à en faire, je ne parviendrai jamais à une bonne appropriation de mon corps ? »
Ils sont déjà deux loup-garou à lui avoir fait l’apologie de “l’esprit sain dans un corps sain”. Sauf que la vie de Charlie n’a rien de saine. Il saute plus de repas qu’il n’en consomme, se dépense peu - sûrement en conséquence - et peu rester de longues heures assis dans la même position à bidouiller ses engins sans boire une goutte d’eau, jusqu’à tard dans la nuit. Sommeil erratique, angoisses à répétition... S’il devait avoir une vie “saine”, il ne saurait même pas par où commencer !
« Qu’est-ce que vous chantez, exactement ? »
Le voilà intrigué. Il n’a jamais pensé que sa guitare et sa voix puissent être une arme contre son appréhension et ses craintes des pleines lunes. Est-ce que la musique saurait l’apaiser là où tous les autres ont échoué ?
@Vasile Velkan
Il parvient, il ne sait comment, à regarder Vasile dans les yeux. Sûrement espère-t-il y voir une lueur similaire à la sienne qui puisse le rassurer. Lui faire comprendre que c’est normal d’avoir ce sentiment-là, que ça passera. Qu’il ne vivra pas éternellement avec l’envie d’arracher sa propre peau tant elle est inconfortable.
Si l’on n’est pas seul après une morsure, la décision ne relève pas de nous. Charlie l’avait compris bien vite. Si la décision n’avait tenue qu’à lui, il ne serait plus de ce monde. Tout plutôt que de vivre cette condition qui l’effrayait. Sauf que les Chauffe-Plats s’étaient tenus dans la balance, un chiffre impair dont la majorité avait parlé : il vivrait. Même si ça voulait dire survivre. Plutôt que d’écouter sa volonté, ils avaient opté pour la voix de leurs sentiments. Il serait injuste de dire qu’il leur en veut ; incorrect de penser qu’il n’a pas un reste de ressentiment. Après tout, s’il veut arrêter ce calvaire, la décision ne revient qu’à lui non ? Contrairement à Vasile, on ne peut même pas dire qu’il se soit “raté” ; il n’a même jamais essayé. Les attaches qui le relient aux Chauffe-Plats sont solides, beaucoup trop pour qu’il ne parvienne à couper le lien seul. C’est plus fort que lui. Il reste même quand il a envie de partir.
Charlie suit naturellement son regard jusqu’à l’instrument dissimulé dans son coin, bien à l’abri des regards. Il comprend que plus d’une chose fait écho en lui chez Vasile. Des similarités qu’il n’explique pas. Bien sûr, le sport n’en fait pas partie. Il ne peut même empêcher une grimace d’éclore sur ses lippes. Ce n’est pas un effort qu’il aime particulièrement faire, bien qu’Andrew lui ait fait comprendre que cela pouvait l’aider à maîtriser son nouveau corps. Il l’entend. Tout comme il entend la logique de Vasile. Sauf qu’il n’en veut pas. Il n’est pas un homme d’exercice mais un homme de pensée. A la limite, il ne s’autorise que la marche et uniquement pour aller ramasser des échantillons à même le terrain. Sa colère et sa frustration, il ne les décharge pas : il les range dans un coin, loin de sa concentration. S’il travaille sur autre chose, alors il n’y pense plus. Un temps.
« J’aime pas le sport » lâche-t-il brusquement en conclusion. « Enfin... les sports intellectuels, ouai. Mais l’effort physique, j’aime pas. Est-ce que ça veut dire qu’à moins que je ne me force à en faire, je ne parviendrai jamais à une bonne appropriation de mon corps ? »
Ils sont déjà deux loup-garou à lui avoir fait l’apologie de “l’esprit sain dans un corps sain”. Sauf que la vie de Charlie n’a rien de saine. Il saute plus de repas qu’il n’en consomme, se dépense peu - sûrement en conséquence - et peu rester de longues heures assis dans la même position à bidouiller ses engins sans boire une goutte d’eau, jusqu’à tard dans la nuit. Sommeil erratique, angoisses à répétition... S’il devait avoir une vie “saine”, il ne saurait même pas par où commencer !
« Qu’est-ce que vous chantez, exactement ? »
Le voilà intrigué. Il n’a jamais pensé que sa guitare et sa voix puissent être une arme contre son appréhension et ses craintes des pleines lunes. Est-ce que la musique saurait l’apaiser là où tous les autres ont échoué ?
@Vasile Velkan
- Vasile VelkanNew ㄨ sorcerer's apprentice
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Ven 26 Avr 2024 - 9:52
« J’aime pas le sport » La spontanéité de cette déclaration aiguise sur les lèvres du Velkan un franc sourire, faute de lui tirer un rire puisqu’il le réprime après avoir pouffé de manière infime. Accrocs à l’adrénaline et au besoin de pousser son corps au plus loin de ses limites, Vasile était un passionné de sport de combat. Il avait longtemps pratiqué le Jujitsu à côté de ses courses quotidiennes, et d’une routine qui le conduisait à la salle quatre fois par semaine faute de temps. Le tout couplé à une profession hautement stimulante. Depuis sa morsure, il avait augmenté il s’était offert à l’aïkido pour palier à son enfermement dans ce misérable placard à balais qui lui servait de bureau sans quoi il virerait tout bonnement fou. Endorphine pour taire le stress, sérotonine pour l'humeur, dopamine pour se griser un peu, et de l'adrénaline à foison ; c'était là le cocktail qui lui avait permit de tenir le coup et ne pas se noyer dans d'autres. Plus dangereux pour le foie.
- Il y a bien des moyens d’appréhender ton corps et te contraindre à te plier à un sport que tu n’aimes pas serait la chose la plus contre-productive que tu pourras faire. Ce n'est pas parce que ça marche pour moi que tu dois prendre la même voie. Désignant de son index les brochures qui débordait près de ses dossier, le loup blanc reprend sans peine : Dans ton tote bag tu as des conseils sur ça. Souvent les autorités médicales préconisent la méditation ou le yoga.
Mais la vérité résidait en le fait que le processus de transformation demeurait une approche très personnelle. Un chemin initiatique qu'il ne pourrait entreprendre que seul, qu'importe les mains tendue à chaque étape de cette quête. Personne n'était plus apte que lui à connaître les limites de son corps et sa psychés.
- Si je reste convaincu que t'étirer avant une transformation demeure le minimum syndical, sache que ton corps apprendra à se faire plus souple avec l'expérience. A la rigueur, la préparation physique pourrait être optionnelle mais tu souffrirais un peu moins avec. Dégainant de nouveau sa plume et un morceau de parchemin, Vasile retombe souplement sur ses pieds après un dernier balancement pour noter une adresse, suivi de son propre nom et prénom puisqu'il notait soigneusement d'indiquer que le tout jeune loup pouvait venir de sa part. Tony est un ami. C'est un coach sportif et, avant de paniquer, non, il ne te mettra pas à la muscu de force. Mais c'est un homme qui saura certainement te prodiguer de meilleur conseil que moi sur l'appréhension de ton corps et comment trouver une hygiène de vie salutaire puisque, si on devrait tout faire attention à ça, c'est d'autant plus nécessaire pour nous. Par contre il a un humour merdique, prépare toi à bouffer des dad-joke.
Un sourire étiré en coin, le roumain se laisse aller à un ricanement bref, à peine perceptible, comme incapable de verser dans l'esclaffement franc et s'en tordre les cottes. Pourtant, son regard clair se laisse surprendre une fraction de seconde pas la question du louveteau sagement tenu devant ses sourires, et une lueur vive s'y glisse aussitôt.
-Du Blues, Jazz, et un peu de country ! Répond t'il aussitôt, affectionnant au plus haut point les trois pilier fondateur du rock. Ma mère m'a contrainte au piano puisque son digne héritier se devait d'être présentable en soirée, mais je me suis mis au saxo' à l'adolescence après avoir assisté à un concert de Jazz. Puis seulement à la guitare pour draguer autour des feus de camp ; ça me permettait de chanter.
- Il y a bien des moyens d’appréhender ton corps et te contraindre à te plier à un sport que tu n’aimes pas serait la chose la plus contre-productive que tu pourras faire. Ce n'est pas parce que ça marche pour moi que tu dois prendre la même voie. Désignant de son index les brochures qui débordait près de ses dossier, le loup blanc reprend sans peine : Dans ton tote bag tu as des conseils sur ça. Souvent les autorités médicales préconisent la méditation ou le yoga.
Mais la vérité résidait en le fait que le processus de transformation demeurait une approche très personnelle. Un chemin initiatique qu'il ne pourrait entreprendre que seul, qu'importe les mains tendue à chaque étape de cette quête. Personne n'était plus apte que lui à connaître les limites de son corps et sa psychés.
- Si je reste convaincu que t'étirer avant une transformation demeure le minimum syndical, sache que ton corps apprendra à se faire plus souple avec l'expérience. A la rigueur, la préparation physique pourrait être optionnelle mais tu souffrirais un peu moins avec. Dégainant de nouveau sa plume et un morceau de parchemin, Vasile retombe souplement sur ses pieds après un dernier balancement pour noter une adresse, suivi de son propre nom et prénom puisqu'il notait soigneusement d'indiquer que le tout jeune loup pouvait venir de sa part. Tony est un ami. C'est un coach sportif et, avant de paniquer, non, il ne te mettra pas à la muscu de force. Mais c'est un homme qui saura certainement te prodiguer de meilleur conseil que moi sur l'appréhension de ton corps et comment trouver une hygiène de vie salutaire puisque, si on devrait tout faire attention à ça, c'est d'autant plus nécessaire pour nous. Par contre il a un humour merdique, prépare toi à bouffer des dad-joke.
Un sourire étiré en coin, le roumain se laisse aller à un ricanement bref, à peine perceptible, comme incapable de verser dans l'esclaffement franc et s'en tordre les cottes. Pourtant, son regard clair se laisse surprendre une fraction de seconde pas la question du louveteau sagement tenu devant ses sourires, et une lueur vive s'y glisse aussitôt.
-Du Blues, Jazz, et un peu de country ! Répond t'il aussitôt, affectionnant au plus haut point les trois pilier fondateur du rock. Ma mère m'a contrainte au piano puisque son digne héritier se devait d'être présentable en soirée, mais je me suis mis au saxo' à l'adolescence après avoir assisté à un concert de Jazz. Puis seulement à la guitare pour draguer autour des feus de camp ; ça me permettait de chanter.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Sweet cherry lollipop (ft. Vasile)
Mer 1 Mai 2024 - 18:17
Charlie ne cache pas son soulagement à l’idée de ne pas être obligé de faire du sport pour être qualifié de “bon loup-garou”. Il déteste ça et n’est pas certain de pouvoir l’aimer un jour. Dans tous les cas, il reste coincé avec la question “que dois-je faire pour bénéficier d’une meilleure vie malgré cette condition” ? Et sans se renier, ce n’est pas partie facile. Il jette un oeil sur le tote bag sans pour autant avouer que la méditation et le yoga... eh bien, ils ne font pas partie de ses activités favorites non plus. Peut-être devrait-il essayer au moins, qui sait... Charlie fait une légère moue en réfléchissant puis reporte son attention sur Vasile.
« J’ai déjà plus ou moins une préparation avant transformation mais... ça n’empêche qu’elle reste terriblement longue et douloureuse. »
Il s’arrête là dans ses explications. S’il n’a pas voulu mentionner Cataleya à Ivan, il ne le fera pas avec Vasile et ce, malgré le caractère patient et à l’écoute qu’il démontre. Ce serait trop risqué. Il peut dire qu’il s’auto-masse ou se passe de l’onguent, mais y croira-t-il ? Sa main se tend pour attraper le bout de parchemin où figurent les coordonnées du fameux Tony. Il les lit quelques secondes, écoute le loup senior avec attention mais rien en lui ne le précipite vers ce Tony. Au contraire, ça lui fait peur. Il ne veut pas entendre qu’il s’y prend mal étant donné qu’il le sait déjà. Confirmer qu’il n’a pas une bonne hygiène de vie ne l’aidera pas à se sentir mieux. Au fond, peut-être se complait-il dans sa situation difficile...
« J’devrais pouvoir supporter ! »
Ce ne sera jamais pire que les blagues merdiques des Chauffe-Plats. Son attention se reporte sur autre chose désormais que les blagues vaseuses du coach sportif et la façon dont leur mention fait ricaner Vasile. La mention du chant l’intrigue. Il n’a jamais réellement osé se montrer au grand jour en tant que chanteur, à part cette unique fois au karaoke à la soirée de Zhiwei. Et il était mort de peur d’un bout à l’autre, malgré la présence rassurante de Cameron à ses côtés.
Blues, jazz et country ? Voilà trois mots qu’il ne pensait pas entendre dans la même phrase. Ou venant de cet homme. Il s’attendait à... autre chose. Mais est-ce vraiment surprenant ? Charlie n’arrive pas à le dire. Cet homme reste une énigme malgré son apparente décontraction. Il glane ici et là quelques informations sur ce personnage étrange. Mère stricte ? Premier fils ? Unique fils ? Dragueur de feu de camp. Un drôle de tableau qui lui est dépeint. Il est pourtant suspendu à ses lèvres et veut en savoir plus.
« Vous avez un groupe ? Ou vous êtes solo ? Vous faites ça en professionnel ou pas ? »
D’autres questions lui viennent mais il se contraint à ne pas les poser. Il y en a déjà trop ! C’est que ça l’intéresse. Il regarde Vasile et malgré les différences dans leur passé, leurs similitudes quant à son futur sont évidentes. C’est comme voir une version future de soi-même. Et si vraiment Vasile est sa version future, qui est-il ? Que deviendra-t-il ?
« J’demande ça parce que... j’fais un peu de guitare aussi. »
@Vasile Velkan
« J’ai déjà plus ou moins une préparation avant transformation mais... ça n’empêche qu’elle reste terriblement longue et douloureuse. »
Il s’arrête là dans ses explications. S’il n’a pas voulu mentionner Cataleya à Ivan, il ne le fera pas avec Vasile et ce, malgré le caractère patient et à l’écoute qu’il démontre. Ce serait trop risqué. Il peut dire qu’il s’auto-masse ou se passe de l’onguent, mais y croira-t-il ? Sa main se tend pour attraper le bout de parchemin où figurent les coordonnées du fameux Tony. Il les lit quelques secondes, écoute le loup senior avec attention mais rien en lui ne le précipite vers ce Tony. Au contraire, ça lui fait peur. Il ne veut pas entendre qu’il s’y prend mal étant donné qu’il le sait déjà. Confirmer qu’il n’a pas une bonne hygiène de vie ne l’aidera pas à se sentir mieux. Au fond, peut-être se complait-il dans sa situation difficile...
« J’devrais pouvoir supporter ! »
Ce ne sera jamais pire que les blagues merdiques des Chauffe-Plats. Son attention se reporte sur autre chose désormais que les blagues vaseuses du coach sportif et la façon dont leur mention fait ricaner Vasile. La mention du chant l’intrigue. Il n’a jamais réellement osé se montrer au grand jour en tant que chanteur, à part cette unique fois au karaoke à la soirée de Zhiwei. Et il était mort de peur d’un bout à l’autre, malgré la présence rassurante de Cameron à ses côtés.
Blues, jazz et country ? Voilà trois mots qu’il ne pensait pas entendre dans la même phrase. Ou venant de cet homme. Il s’attendait à... autre chose. Mais est-ce vraiment surprenant ? Charlie n’arrive pas à le dire. Cet homme reste une énigme malgré son apparente décontraction. Il glane ici et là quelques informations sur ce personnage étrange. Mère stricte ? Premier fils ? Unique fils ? Dragueur de feu de camp. Un drôle de tableau qui lui est dépeint. Il est pourtant suspendu à ses lèvres et veut en savoir plus.
« Vous avez un groupe ? Ou vous êtes solo ? Vous faites ça en professionnel ou pas ? »
D’autres questions lui viennent mais il se contraint à ne pas les poser. Il y en a déjà trop ! C’est que ça l’intéresse. Il regarde Vasile et malgré les différences dans leur passé, leurs similitudes quant à son futur sont évidentes. C’est comme voir une version future de soi-même. Et si vraiment Vasile est sa version future, qui est-il ? Que deviendra-t-il ?
« J’demande ça parce que... j’fais un peu de guitare aussi. »
@Vasile Velkan
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