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Inventaire Sorcier
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Untouchable (ft. Vasile)
Mar 19 Mar 2024 - 22:24
19 mars 2023 - 23h30
Elle ne se sent jamais la même lorsqu’elle est sur scène. Tout est plus… simple. Plus évident. Elle sait ce qu’elle doit faire et pourquoi. Les questions n’ont pas leur place. Elle danse, c’est tout. On ne lui demande pas d’être plus intelligente qu’une autre, de chanter plus fort ou de savoir parler coréen à la perfection, ainsi que deux autres langues. On attend juste d’elle qu’elle épate, qu’elle produise quelque chose de beau ou, parfois, de sensuel. Joeïa aime la sensualité. Elle se trouve bonne à cet exercice, mais pas compliqué en même temps. On lui a appris à maîtriser son corps pour en tirer les meilleurs mouvements. Dire qu’elle a failli abandonner… Quand elle y pense, un frisson lui parcoure l’échine. Oh non, elle n’a rien oublié de ce qu’elle a ressenti pendant tous ces mois, à se demander si elle valait vraiment quelque chose. En tant que personne, en tant que danseuse, en tant… qu’être humain ? L’industrie vous broie, tire le meilleur jus de vous avant de vous jeter à la corbeille. Peut-être était-elle déjà pourrie mais que ça ne se voyait pas à l’extérieur ? Elle se pense encore beaucoup de questions qui n’auront jamais de réponses, malheureusement. Elles sont juste là pour la hanter. Indéfiniment. À elle de composer son quotidien avec.
Au Styx, justement, elle peut laisser Joeïa de côté pour être Leucosie. Leucosie n’a pas ses problèmes-là puisque Leucosie ne fait que danser, sans rien attendre des autres. Elle offre. Récupère ici et là des regards, des sourires ; d’autres airs parfois moins engageants mais ne s’en offusque pas. Son énergie est toujours au rendez-vous, elle sort de là éreintée. Fatiguant suffisamment Joeïa pour qu’elle aille se coucher sans avoir le temps de penser. Parce que penser, c’est un piège. C’est ce qui conduit aux nuits d’insomnie et à l’auto-apitoiement. Sur scène, il n’y a pas de place pour ces choses-là et elle soupçonne Jo d’y être confortable pour les mêmes raisons qu’elle. Pour la liberté qu’elle offre. S’exprimer sans mot, se dévoiler sans peur du jugement.
Elle descend le regard sur sa tenue jusqu’à ses talons étrangement petits, vu ce qu’on lui fait parfois porter. Ils ne la dérangent pas. Au contraire, ils sont là pour donner à sa silhouette un petit « quelque chose » supplémentaire, une cambrure qu’elle doit aller chercher quand ses pieds sont à plat. Avec ces talons, la forme est presque innée. Elle s’y sent à l’aise pour avoir répété avec quelques fois. Enfin, répété… Dans ce genre de scène solo, Joe y va souvent à l’improvisation, faisant entièrement confiance à ses capacités et son imagination pour créer le reste. Il est rare qu’elle bloque sur scène, ne sachant pas quoi faire par la suite. Elle connaît chaque particularité de la musique, quand elle prend de la force ou quand elle s’adoucit – sait exactement quels mouvements elle peut faire pendant ces parties-là. Sa palette est large.
Lumière. Silence. Premières notes. Leucosie n’a pas peur de regarder les buveurs de whisky et autres boissons qui font perdre les sens. Petit sourire pour accompagner un regard de braise. Emoustiller, elle sait faire. Ils sont là pour voir du spectacle, elle compte bien leur en donner ! Et c’est telle une sirène se laissant porter par les vagues qu’elle évolue sur scène avec une fluidité et une souplesse plus étonnante l’une que l’autre.
@Vasile Velkan
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Re: Untouchable (ft. Vasile)
Mar 26 Mar 2024 - 22:14
Un grondement à peine perceptible posé sur son verre, Vasile s’effondre sur le siège mit à disposition par le styx. Les jambes claquant sur celui d’à côté à défaut de viser la table. Une goutte échappe à son récipient mais la langue vient aussitôt à la laper, autant parce que la dissidence, ce soir, lui déplait, que pour ne pas émietter plus encore son salaire. C’est que l'alcool, dans ce genre d'endroit, pesait son poids en or. J-6 comme il aimait le dire, l’agacement n’aurait pourtant pas du poindre par delà le sourire mais ce mois-ci semblait plus compliqué que les autres. Douloureux, contradictoire et frustrant. Alors, trainant dans son sillage un caractère de chien, le brigadier claque sa tue-loup sur la table pour perdre ses gouttes dans l’alcool. Quand bien même potion et plaisir récréatif ne faisait pas toujours bon ménage. Le roumain marmonne pour lui même qu’il s’en fout dans une langue qui dissone au contact des discussions voisine, mais là encore, il aimerait souffler qu’il s’en fout. Il se moque des regards en biais, de ceux qui s’attardent tout d’abord sur un uniforme pas même enlevé, sa posture désinvolte, et la potion posé à côté de son verre qui n'avait pas même la décence de cacher sa nature. Il s'en fout, oui, parce que clairement, il avait passé une bien sale journée.
C'était certainement pour cette raison qu'il avait préféré le discret couvert du styx au Vampire ou à la taverne, tentant de chasser ses incessants raisonnements sur les contours de danseuses qui, à la manière de sirène, tentait de l'engloutir au plus profond de leur regard. Il avait bien besoin de ça, d'être trainé dans l'eau et y disparaitre. Se noyer un peu, jusqu'à ce que l'instinct de survie reprenne une puissante inspiration et ne traine sa carcasse sur son bateau. Loin des abysses, et loin de ces chants qui attendait qu'il se fracasse sur ses écueils.
Alors, comme pour se noyer, il observe le corps de Leucosie jouer de poésie. S'offrir tout entière aux douces lueurs de la scène et s'écorcher sur des regards qui, comme le siens, se font sans doute trop tranchant. Il l'observe sans craindre que ses griffes ne rampe jusqu'à sa gorge pour le perdre sous l'eau puisque, tenu sur son siège, et quand bien même l'âme s'offre en appât, le Velkan se sait insensible. Il aimait certainement trop ce jeu pour ne plus en voir les ficelles, réalisant qu'il n'y avait dans cet enchantement visuel qu'une répétition acharnée, certainement aux frontières de la déraison. Quelque chose d'étudié. Et l'instinct se mettait en alerte dès lors que le loup se savait à l'approche d'un danger. La main se porte alors sur son verre, fait doucement tourner sa robe ambrée du bout de ses doigts, et le soulève légèrement pour tout de même saluer le ravissement que procurait cette petite brune à leur triste assemblée. Seule les âmes perdues ou crevée sombrait dans les eaux sombres du styx.
C'était certainement pour cette raison qu'il avait préféré le discret couvert du styx au Vampire ou à la taverne, tentant de chasser ses incessants raisonnements sur les contours de danseuses qui, à la manière de sirène, tentait de l'engloutir au plus profond de leur regard. Il avait bien besoin de ça, d'être trainé dans l'eau et y disparaitre. Se noyer un peu, jusqu'à ce que l'instinct de survie reprenne une puissante inspiration et ne traine sa carcasse sur son bateau. Loin des abysses, et loin de ces chants qui attendait qu'il se fracasse sur ses écueils.
Alors, comme pour se noyer, il observe le corps de Leucosie jouer de poésie. S'offrir tout entière aux douces lueurs de la scène et s'écorcher sur des regards qui, comme le siens, se font sans doute trop tranchant. Il l'observe sans craindre que ses griffes ne rampe jusqu'à sa gorge pour le perdre sous l'eau puisque, tenu sur son siège, et quand bien même l'âme s'offre en appât, le Velkan se sait insensible. Il aimait certainement trop ce jeu pour ne plus en voir les ficelles, réalisant qu'il n'y avait dans cet enchantement visuel qu'une répétition acharnée, certainement aux frontières de la déraison. Quelque chose d'étudié. Et l'instinct se mettait en alerte dès lors que le loup se savait à l'approche d'un danger. La main se porte alors sur son verre, fait doucement tourner sa robe ambrée du bout de ses doigts, et le soulève légèrement pour tout de même saluer le ravissement que procurait cette petite brune à leur triste assemblée. Seule les âmes perdues ou crevée sombrait dans les eaux sombres du styx.
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Re: Untouchable (ft. Vasile)
Dim 31 Mar 2024 - 16:52
Elle tourne, gracieuse. Vent dans les nuages. Onde sous la surface de la mer. Afin de garder le contact, elle cherche leurs regards, ne s’y arrête pas longtemps. Leur donner un peu d’importance mais pas trop. Ils risquent de croire qu’elle veut plus alors qu’il n’en est rien. Leur désir n’est là que pour combler son ego de danseuse, pas celui de la femme qui se cache derrière, bien au chaud.
Puis là, perdu dans la masse obscure, elle le remarque. Impossible de savoir quand exactement l’uniforme s’est-il posé dans la pièce, l’air vraisemblablement bougon. Il tranche. Réagit à peine. Joeïa ressent une certaine frustration. Il est rare que ses mouvements aient si peu d’effet sur cette gente-là, elle se demande bien pourquoi. Redouble d’effort. Une petite goutte de sueur vient se perdre dans sa nuque. Il est rare qu’elle se fatigue si vite. Brusquement, elle se rend compte de ce qu’elle est en train de faire : donner de l’importance à un inconnu. Réaction débile. Tandis qu’elle s’accorde une légère pause le long de la barre de pole dance, elle voit le verre levé dans sa direction, l’air un peu trop sûr de lui.
Elle choisit de l’ignorer. Pas par vexation, même s’il y a sûrement un peu de cela. Le temps d’aller récupérer sa bouteille d’eau et de s’enfiler quelques centaines de millilitres. Son corps revit, ses muscles se détendent. Son regard se porte vers la régie où, dans l’ombre, elle leur fait un signe. À l’abri, elle peut les observer tous à nouveau. Lui, dans son uniforme sombre, la mine patibulaire avec une fiole à côté de son verre. De là où elle est, impossible d’en lire une quelconque étiquette. Pauvre homme. Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de venir se morfondre au Styx, noyer ses petits problèmes dans l’alcool et refuser l’enchantement compris dans le package. Et ça, messieurs dames, ça ne se fait pas.
Joeïa y retourne donc, la confiance rechargée. Elle sait et voit bien qu’il est imperméable, que danser ne suffira pas. Elle se voit dans ses yeux clairs jouer à un jeu dont il ne connaît que trop bien les règles. Les autres se font berner. Par défi sûrement, elle décide de se concentrer sur lui. Ne cherche ni reddition ni aveu de faiblesse, mais une simple reconnaissance de son pouvoir de sirène. Elle détesterait repartir d’ici avec en tête le fait qu’elle a été mauvaise dans son travail.
Elle ne le regarde pas tant que ça, malgré tout. Voire pas du tout. Assez pour s’assurer qu’il est toujours là mais pas au point qu’il puisse penser être visé. Puis, la magie opère. Elle disparaît de la scène. Réapparaît dans son dos sans crier gare. Ses doigts glissent sur le costume, cherchent une faille et s’éloignent, propulsés par quelques successions de pas cadencés. Elle passe devant chacun d’entre eux, écoute leurs louanges vulgaires et n’a pour seule réponse qu’un sourire.
La magie la ramène sur scène. Elle s’empare de la barre et, oubliant ceux qui se trouvent derrière ou devant elle, entame quelques petites acrobaties, laissant libre cours à son imagination créatrice.
@Vasile Velkan
Puis là, perdu dans la masse obscure, elle le remarque. Impossible de savoir quand exactement l’uniforme s’est-il posé dans la pièce, l’air vraisemblablement bougon. Il tranche. Réagit à peine. Joeïa ressent une certaine frustration. Il est rare que ses mouvements aient si peu d’effet sur cette gente-là, elle se demande bien pourquoi. Redouble d’effort. Une petite goutte de sueur vient se perdre dans sa nuque. Il est rare qu’elle se fatigue si vite. Brusquement, elle se rend compte de ce qu’elle est en train de faire : donner de l’importance à un inconnu. Réaction débile. Tandis qu’elle s’accorde une légère pause le long de la barre de pole dance, elle voit le verre levé dans sa direction, l’air un peu trop sûr de lui.
Elle choisit de l’ignorer. Pas par vexation, même s’il y a sûrement un peu de cela. Le temps d’aller récupérer sa bouteille d’eau et de s’enfiler quelques centaines de millilitres. Son corps revit, ses muscles se détendent. Son regard se porte vers la régie où, dans l’ombre, elle leur fait un signe. À l’abri, elle peut les observer tous à nouveau. Lui, dans son uniforme sombre, la mine patibulaire avec une fiole à côté de son verre. De là où elle est, impossible d’en lire une quelconque étiquette. Pauvre homme. Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de venir se morfondre au Styx, noyer ses petits problèmes dans l’alcool et refuser l’enchantement compris dans le package. Et ça, messieurs dames, ça ne se fait pas.
Joeïa y retourne donc, la confiance rechargée. Elle sait et voit bien qu’il est imperméable, que danser ne suffira pas. Elle se voit dans ses yeux clairs jouer à un jeu dont il ne connaît que trop bien les règles. Les autres se font berner. Par défi sûrement, elle décide de se concentrer sur lui. Ne cherche ni reddition ni aveu de faiblesse, mais une simple reconnaissance de son pouvoir de sirène. Elle détesterait repartir d’ici avec en tête le fait qu’elle a été mauvaise dans son travail.
Elle ne le regarde pas tant que ça, malgré tout. Voire pas du tout. Assez pour s’assurer qu’il est toujours là mais pas au point qu’il puisse penser être visé. Puis, la magie opère. Elle disparaît de la scène. Réapparaît dans son dos sans crier gare. Ses doigts glissent sur le costume, cherchent une faille et s’éloignent, propulsés par quelques successions de pas cadencés. Elle passe devant chacun d’entre eux, écoute leurs louanges vulgaires et n’a pour seule réponse qu’un sourire.
La magie la ramène sur scène. Elle s’empare de la barre et, oubliant ceux qui se trouvent derrière ou devant elle, entame quelques petites acrobaties, laissant libre cours à son imagination créatrice.
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Re: Untouchable (ft. Vasile)
Jeu 25 Avr 2024 - 9:53
Si l’âme semble de prime abord engourdie, là, tapis au fond de son verre, le relâchement du duelliste n’est qu’à peine puisque les sens s’écorchent sur la venue d’une lune au ventre rond. Abimé par son mal, le Velkan fait valser entre les doigts l’ambre de son verre pour offrir à son esprit de quoi s’ancrer loin de cette douleur qui lui lacérait les muscles. Comme courbaturé et aux prémisses de la grippe, il sent bien que sa majesté se verra éprouvée dans une poignée de jour, mais ce constat n’aiguise que le carnassier de son sourire. A moins que ce ne soit cet entêtant parfum qui n’excite les crocs, ou ces mains habilement passées dans son dos. Il serait aisé de les retenir ou de les basculer sur la table, mais les regards sont nombreux et le brigadier apprécie d'échouer sur les rives de cet enfer lorsque les jours se font mauvais. Il serait triste d’en être banni pour avoir attraper dans sa gueule ce chat qui se jouait du chien, frottant désinvoltement contre sa mâchoire.. “Ce en sera pas suffisant.” souffle t’il sans même croiser le regard de cette muse auquel se pendait pourtant toute les âmes en peine échouées autour. Ca ne serait pas suffisant, non, pour charmer ses sens ou apaiser le mal qui lui tordait les entrailles. Et si elle pouvait se frustrer de cet état de fait comme l’était le roumain, alors c’était là des points bonus qu’il prendrait avec plaisir. Terminant son verre d’une traite, sans même ciller devant ce feu qui lui ravageait la gorge, le brigadier fourre au fond de sa poche sa tue-loup et ramène le contenant au bar. D’un geste lest il pose quelques galions devant lui pour une commande qui ne lui sera définitivement pas destiné. Un jus d’abricot, simple.
-Ca rafraichira votre apprentie. Marque t’il enfin, en désignant du menton Joeïa la belle, celle qui accrochait pourtant les âmes de ces hommes à ses hanches. D’ici quelques années, elle fera une bonne danseuse.
Injuste et un poil méchant, il avait prit le soin de soigneusement prononcer ses mots pour que les œillades discrètes de la rousse puisse en saisir le sens si elle était prise d’une curiosité-défaut, et s’attardait sur ses lèvres. Et puis, il y aurait bien une âme suffisamment déplacé dans cet enfer pour le lui soufflé à l’oreille. Se défaisant d’une veste qu’il jette négligemment sur son épaule, le roumain passe tout près de la scène en prenant le chemin de la sortie.
- “Pas assez de niaque, Miss Leucosie. Pour réussir dans la vie il faut prendre des risques et ne pas camper sur ses acquis. Sans quoi tout ceci lassera aussi les autres. ” Le bâillement qu’il ne s’essaie pas même à réprimer trouve de quoi se combler lorsqu’il en vient à sortir une sucette de sa poche et la faire effroyablement craqueler sous ses canines. “M’enfin, ça méritait au moins un jus de fruit pour l'effort.”
-Ca rafraichira votre apprentie. Marque t’il enfin, en désignant du menton Joeïa la belle, celle qui accrochait pourtant les âmes de ces hommes à ses hanches. D’ici quelques années, elle fera une bonne danseuse.
Injuste et un poil méchant, il avait prit le soin de soigneusement prononcer ses mots pour que les œillades discrètes de la rousse puisse en saisir le sens si elle était prise d’une curiosité-défaut, et s’attardait sur ses lèvres. Et puis, il y aurait bien une âme suffisamment déplacé dans cet enfer pour le lui soufflé à l’oreille. Se défaisant d’une veste qu’il jette négligemment sur son épaule, le roumain passe tout près de la scène en prenant le chemin de la sortie.
- “Pas assez de niaque, Miss Leucosie. Pour réussir dans la vie il faut prendre des risques et ne pas camper sur ses acquis. Sans quoi tout ceci lassera aussi les autres. ” Le bâillement qu’il ne s’essaie pas même à réprimer trouve de quoi se combler lorsqu’il en vient à sortir une sucette de sa poche et la faire effroyablement craqueler sous ses canines. “M’enfin, ça méritait au moins un jus de fruit pour l'effort.”
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Re: Untouchable (ft. Vasile)
Mer 1 Mai 2024 - 18:38
Les regards ne lui échappent pas. Les mots non plus. Leucosie déteste être mauvaise. Joeïa également. Ce serait une réminiscence de sa carrière passée, elle ne peut pas se permettre une telle faiblesse. Ouvrir la porte aux blessures, aux questions et aux doutes. Vasile y parvient pourtant en quelques mots. Apprentie. Elle en serait tombée de sa barre si ses jambes n’y étaient pas bien accrochées. La fracture laisse vite place à la colère d’être considérée comme une moins que rien. Objectivée, elle l’entend. Après tout, les hommes qui traînent par là et la regardent ne sont pas les couteaux les plus afutés du tiroir. Leur façon de penser ne la surprend pas. Mais considérer qu’elle n’est pas une bonne danseuse ? Elle a envie de poser ses pieds au sol, attraper le jus de fruit et le lui balancer au visage.
Sauf qu’elle ne peut pas. Il y a des regards. Il y a des patrons. Il y a son envie de rester ici, au Styx, parce qu’elle s’y sent bien et qu’il n’y a que sur cette scène qu’elle est réellement libre. D’une certaine façon, et elle ne sait comment, cet homme l’a compris et s’en sert contre elle. Elle doit continuer, elle n’a pas le choix. Ne pas le suivre du regard, ne pas accorder la moindre importance aux mots qui lui empoisonnent le cerveau et le coeur. Elle fera une bonne danseuse. Bonne, mais pas exceptionnelle non plus, est-ce là ce que tu veux dire ?
Lasser. Elle le lasse. Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait déjà en train de lui fourrer la tête dans la machine à faire des glaçons tiens... Comment peut-on être aussi beau et aussi... con ? C’est l’histoire qui se répète. Elle n’est attirée que par les idiots, ceux qui ne peuvent apprécier leur propre personnalité qu’en démolissant celle des autres. Elle aurait dû s’en douter. Aucun homme bon ne traîne dans le coin. Les pourritures, par contre, ça pullule de tous les côtés. Grand bien lui fasse. Elle continue sa routine, ne lui accorde pas la moindre attention en surface. Au fond, elle sait qu’il sait. Qu’elle écoute. Qu’elle s’imprègne de cette méchanceté, que ça la touche en plein coeur. Ces gens-là savent ce qu’ils font, toujours. Ils n’ignorent pas la douleur, ils la façonnent pour la redistribuer autour d’eux.
C’est dans un état d’esprit beaucoup plus sombre qu’à l’arrivée qu’elle termine son service.
« Soirée de merde » bougonne-t-elle en se démaquillant.
Elle retire le mascara, le liner, les petites paillettes autour de ses yeux. Sous cette façade, elle se trouve laide. Il l’a trouvé laide. Peut-être est-ce le cas de tous ceux qui sont déjà passés. C’est l’illusion qui a fonctionné. Derrière, il n’y a rien. Il n’y a qu’elle. Fort heureusement, Joshua n’est pas là pour constater les dégâts. Elle ne saurait lui expliquer pourquoi un seul individu aura su ouvrir une porte qu’elle maintient difficilement fermée depuis des mois. Celle de ses insécurités. Pour une fois, Joe est bien contente de rentrer chez elle. Ce soir, elle ne veut plus danser. Jean taille haute, crop-top et par-dessus, sweat XXL qui lui permet de se fondre dans la masse et de la réchauffer en pleine nuit, elle attache ses cheveux en queue de cheval et sort sans délicatesse par la porte de service.
Il est là. Avec son air arrogant et le sentiment d’insécurité qu’il propage autour de lui. Auprès d’elle. Joeïa se rend compte en le voyant qu’elle n’a pas arrêté d’être furieuse. Elle s’est juste accommodée au sentiment. Café à la main, elle envisage de lui jeter dessus, c’est vrai. Sauf qu’il est trois heures du matin, qu’ils sont seuls et qu’il fait probablement le double de son poids. Ce n’est pas comme se chamailler dans la paille avec Lewis - ses chances de gagner à la lutte contre un homme de cette taille sont faibles. La façade se recompose malgré elle.
« Le refuge pour chiens galeux c’est dans la rue d’à côté. »
@Vasile Velkan
Sauf qu’elle ne peut pas. Il y a des regards. Il y a des patrons. Il y a son envie de rester ici, au Styx, parce qu’elle s’y sent bien et qu’il n’y a que sur cette scène qu’elle est réellement libre. D’une certaine façon, et elle ne sait comment, cet homme l’a compris et s’en sert contre elle. Elle doit continuer, elle n’a pas le choix. Ne pas le suivre du regard, ne pas accorder la moindre importance aux mots qui lui empoisonnent le cerveau et le coeur. Elle fera une bonne danseuse. Bonne, mais pas exceptionnelle non plus, est-ce là ce que tu veux dire ?
Lasser. Elle le lasse. Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait déjà en train de lui fourrer la tête dans la machine à faire des glaçons tiens... Comment peut-on être aussi beau et aussi... con ? C’est l’histoire qui se répète. Elle n’est attirée que par les idiots, ceux qui ne peuvent apprécier leur propre personnalité qu’en démolissant celle des autres. Elle aurait dû s’en douter. Aucun homme bon ne traîne dans le coin. Les pourritures, par contre, ça pullule de tous les côtés. Grand bien lui fasse. Elle continue sa routine, ne lui accorde pas la moindre attention en surface. Au fond, elle sait qu’il sait. Qu’elle écoute. Qu’elle s’imprègne de cette méchanceté, que ça la touche en plein coeur. Ces gens-là savent ce qu’ils font, toujours. Ils n’ignorent pas la douleur, ils la façonnent pour la redistribuer autour d’eux.
C’est dans un état d’esprit beaucoup plus sombre qu’à l’arrivée qu’elle termine son service.
« Soirée de merde » bougonne-t-elle en se démaquillant.
Elle retire le mascara, le liner, les petites paillettes autour de ses yeux. Sous cette façade, elle se trouve laide. Il l’a trouvé laide. Peut-être est-ce le cas de tous ceux qui sont déjà passés. C’est l’illusion qui a fonctionné. Derrière, il n’y a rien. Il n’y a qu’elle. Fort heureusement, Joshua n’est pas là pour constater les dégâts. Elle ne saurait lui expliquer pourquoi un seul individu aura su ouvrir une porte qu’elle maintient difficilement fermée depuis des mois. Celle de ses insécurités. Pour une fois, Joe est bien contente de rentrer chez elle. Ce soir, elle ne veut plus danser. Jean taille haute, crop-top et par-dessus, sweat XXL qui lui permet de se fondre dans la masse et de la réchauffer en pleine nuit, elle attache ses cheveux en queue de cheval et sort sans délicatesse par la porte de service.
Il est là. Avec son air arrogant et le sentiment d’insécurité qu’il propage autour de lui. Auprès d’elle. Joeïa se rend compte en le voyant qu’elle n’a pas arrêté d’être furieuse. Elle s’est juste accommodée au sentiment. Café à la main, elle envisage de lui jeter dessus, c’est vrai. Sauf qu’il est trois heures du matin, qu’ils sont seuls et qu’il fait probablement le double de son poids. Ce n’est pas comme se chamailler dans la paille avec Lewis - ses chances de gagner à la lutte contre un homme de cette taille sont faibles. La façade se recompose malgré elle.
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