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burning war ▬ pv Morgan.
Ven 19 Nov 2010 - 21:19
burning war.
feat. Morgan & Perséphone
feat. Morgan & Perséphone
« Écoute, là je dois te dire que tu m'emmerdes. Tu peux me foutre la paix, maintenant ? » Je continuais de soutenir son regard vide, sa bouche molle s'ouvrant et se refermant à la manière d'un délicieux poisson hors de l'eau. Agacée par tant de léthargie, je rangeai mes affaires et quittai la salle sans un regard en arrière. Tant de brusquerie et de grossièreté ne me ressemblait pas mais chose rare, j'étais véritablement poussée à bout. Perséphone ici, Perséphone là, stop quoi. Fille gentille d'accord, bonne poire dénuée de la moindre étincelle de conscience, très peu pour moi. J'avais rageusement jeté mon sac sur mon épaule et la lanière vrillée me sciait les muscles. Plutôt mourir que de m'arrêter et la remettre, cela voilerait ma fierté. Je continuais ma route sombrement tout en broyant du noir. Les gens avaient le don de m'énerver follement depuis quelques jours et moi, qui incarnais toujours la sérénité et la patience, je me retrouvais à me braquer à la moindre demande. J'en venais même à envoyer au diable ceux que je considérais comme de potentiels amis. Mauvaise période féminine ? Même pas.
Je ne savais pas où aller tant mon humeur était assombrie. Je manquai d'agresser une pauvre fille qui m'avait broyé les orteils en ne marchant pas droit mais je gardai ma douleur intérieure. Cela m'évitait d'hurler et de passer pour une harpie sortie de son trou. Finalement, je me décidai à prendre l'air. Ce qui ne pourrait pas me faire de mal vu ma légère tendance à l'emportement. Sur les nerfs ? Oui, c'est le moins que l'on puisse dire. Et les autres ne faisaient rien pour m'apaiser, bien au contraire : comme si me voir énervée les faisait jouir, un truc comme ça. Je lâchai un soupir blasé et accélérai le pas en direction des serres. C'était bien le seul endroit où je me sentais libre, chez moi. Et à cette heure de la matinée il ne devrait pas y avoir grand monde, étant donné qu'il était l'heure de manger. Je séchais volontairement le repas. Pas faim, et surtout pas envie de devoir soutenir une conversation à base de mâles en rûte et de vernis à ongle écaillé. Non pas que j'étais trop coincée pour en parler -bien que certains vous diront que si-, je n'avais tout simplement pas envie de déblatérer sur des choses aussi futiles qu'absurdes. Et là, j'étais prête à égorger quiconque oserait troubler ma tranquillité.
Je pénétrai dans la serre la plus éloignée du parc en espérant y trouver une paix reposante. C'était gagné, il n'y régnait que silence et ombre. J'allumai la petite ampoule grésillante de l'entrée et inspirai à plein poumon cette odeur de terre et d'humus. Franchement, à part l'odeur des pâtes, je ne vois pas ce qui peut rivaliser avec ce doux parfum de forêt. Je posai mes affaires dans le vestibule et me promenai lentement parmi les plantes, sentant le calme me gagner. Enfin. Il n'y avait qu'au plus près de la nature que je me retrouvais et je n'aurai pu mieux choisir pour aujourd'hui. Avec un sourire de mère, j'effleurai les feuilles vertes tendues vers moi dans un léger bruissement et me laissai gagner par la délicatesse. Cela me ressemblait déjà plus. Ravie de ma solitude enfin gagnée, je continuais à déambuler dans la serre, cheveux détachés et jupe froissée. Aucune importance, même si ma mère adorée me tuerait en me voyant dans un tel état de négligence.
Concentrée sur mon passage en revue des plantes, je manquai de m'éclater par terre en trébuchant. Agacée par ma propre maladresse, je me rattrapai de justesse et tirai sur mon chemisier relevé avant de faire volte-face. Ainsi croisai-je le regard ahuri d'un ahuri, visiblement en pleine contemplation de mon décolleté outrancier et de mes bas déchirés.
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Re: burning war ▬ pv Morgan.
Ven 19 Nov 2010 - 22:17
Miracle ! Enfin j'avais réussi ! Enfin j'avais découvert le nouvel ingrédient nécessaire à la suite de mes travaux ! C'était une plante, très spéciale, et tellement rare, que jamais je n'aurais pu en trouver si je n'étais pas dans cette université géniale, où d'immenses serres conservaient en leur sein de multiples espèces végétales. C'était le paradis. Ici, pas de carottes, de poireaux ou autre légumes, non, dans ces serres, il y avait des quantités impressionnantes de plantes magiques. Dans ces lieux se pavanait de l'Achillée sternutatoire, de l'Asphodèle, du Cranson officinal, des Puffapod, bref, le rêve.
J'aurais bien été dès que je fus certain de ma découverte, mais l'un de mes professeurs se doutait de quelque chose je pense. Du moins, peut-être étais-je trop paranoïaque pour le croire, mais ses yeux semblaient me suivre partout. Cependant, comment aurait-il pu se douter qu'un garçon aussi charmant d'extérieur, puisse être aussi maléfique que je ne l'étais ? Non, sérieusement, je me faisais des idées, encore. Tout comme la fille que je tringlais tout les soirs s'en faisait. Ah cette sacré Claudine. Un corps à faire tomber tout le monde, mais alors pour le reste... Elle était aussi conne qu'elle était bonne. Bref, un coup d'un soir en somme. J'dis d'un soir, parce que j'ai jamais osé la tirer en pleine journée, sait-on jamais, le noir a au moins la sympathie de cacher les défauts...
C'est donc en patientant avidement dans la salle commune que je comptais les minutes qui me séparait de l'ultime ingrédient qui me rapprocherait encore plus de mon but final. Un première année était lui aussi dans la salle, et me faisait des petits clins d'œils qui avaient l'air de dire : "Vas-y viens me baiser, là, tout de suite, j'attends que ça". Ces jeunes de nos jours... Sauf qu'il fallait l'avouer, j'avais pas vraiment grand chose d'autre à faire. Mes lèvres fendirent mon visage, tandis que je lui fis signe d'avancer me voir.
Prestement, il se leva de son fauteuil avant de me rejoindre, marchant comme une salope en rûte. Mon regard se fit pervers tandis que j'abaissai ma fermeture éclair, celle-là même qui contenait le monstre inépuisable qui sommeillait dans mon jean. Sans surprise, il se mit à genou avant de m'infliger la pipe du siècle. Cela aurait été royale s'il ne mettait pas autant les dents, mais bon... Mes yeux se dirigèrent vers l'horloge, tandis que je gémissais pour montrer mon enthousiasme. Il fallait juste que je sois prudent, puisque personne ne devait savoir que j'étais bi. Les douze coups de 9 heures sonnèrent alors, et je sursautai, enfonçant d'avantage mon membre dans la gorge du jeune homme.
Désolé. Rapide coup d'œil à l'horloge. Tu m'excuse, je dois y aller. Tu finiras ça ce soir mon beau ok ? Rapidement, je courus vers la porte me permettant d'accéder à l'extérieur de notre salle commune, et m'arrêta d'un coup, plongeant mes yeux dans les siens. Et ferme ta gueule, ou je te jure que je j'explose tes couilles !
Il valait mieux qu'il ne dise rien s'il tenait à sa survie... Bref, je n'avais pas le temps de lui porter trop d'attention, j'avais un ingrédient à trouver bordel ! Ma cadence de marche était si rapide, que je fus bien vite au dehors, me déplaçant avec rapidité vers l'une des dernières serres, celles-là même qui contenait mon précieux pont pour accéder à l'immortalité.
Une fois devant celle qui m'intéressait, je l'ouvris, sans l'allumer, puisque je ne voulais absolument pas être découvert... Mes pas se firent lestes et silencieux, désirant plus que tout de ne pas me faire choper, cela aurait vraiment été trop ballot. De stupides plants de Plante à Pipaillon se mouvait dans les airs, et très franchement, je ne comprenais pas ceux qui adoraient passer du temps les mains crades, pleines de terres, juste pour le plaisir de converser avec des trucs qui étaient tout, sauf intéressants... C'est alors qu'un bruit attira mon attention, une fille, vu le parfum qu'elle dégageai. Et merde, on pouvait vraiment pas être tranquille ici ! Alors qu'elle arrivai à ma hauteur, je tendis la jambe, et cette conne se la prit en plein tibia, s'écrasant délicieusement sur le sol. *Oups*. Je la surplombait alors de toute ma taille, lui souriant avec sadisme, mon instant d'ahurissement passé.
Ouais c'est bien, prosterne toi devant le roi du lycée. Tu fous quoi là ? C'est interdit d'être dans les serres sans prof. Mes yeux s'attardèrent sur son décolleté, plutôt canon la fille. Écoute, ma pipe matinale à été gâchée parce que je devais me rendre ici, alors, soit tu finis le boulot, soit tu te barre, compris ? Mes mains caressaient doucement ma braguette, prête à l'ouvrir au moindre signe positif de cette fille. J'avais le temps, et ma plante n'allait pas s'enfuir de sitôt. Autant profiter de l'occasion n'est-ce pas ? Alors ?
J'aurais bien été dès que je fus certain de ma découverte, mais l'un de mes professeurs se doutait de quelque chose je pense. Du moins, peut-être étais-je trop paranoïaque pour le croire, mais ses yeux semblaient me suivre partout. Cependant, comment aurait-il pu se douter qu'un garçon aussi charmant d'extérieur, puisse être aussi maléfique que je ne l'étais ? Non, sérieusement, je me faisais des idées, encore. Tout comme la fille que je tringlais tout les soirs s'en faisait. Ah cette sacré Claudine. Un corps à faire tomber tout le monde, mais alors pour le reste... Elle était aussi conne qu'elle était bonne. Bref, un coup d'un soir en somme. J'dis d'un soir, parce que j'ai jamais osé la tirer en pleine journée, sait-on jamais, le noir a au moins la sympathie de cacher les défauts...
C'est donc en patientant avidement dans la salle commune que je comptais les minutes qui me séparait de l'ultime ingrédient qui me rapprocherait encore plus de mon but final. Un première année était lui aussi dans la salle, et me faisait des petits clins d'œils qui avaient l'air de dire : "Vas-y viens me baiser, là, tout de suite, j'attends que ça". Ces jeunes de nos jours... Sauf qu'il fallait l'avouer, j'avais pas vraiment grand chose d'autre à faire. Mes lèvres fendirent mon visage, tandis que je lui fis signe d'avancer me voir.
Prestement, il se leva de son fauteuil avant de me rejoindre, marchant comme une salope en rûte. Mon regard se fit pervers tandis que j'abaissai ma fermeture éclair, celle-là même qui contenait le monstre inépuisable qui sommeillait dans mon jean. Sans surprise, il se mit à genou avant de m'infliger la pipe du siècle. Cela aurait été royale s'il ne mettait pas autant les dents, mais bon... Mes yeux se dirigèrent vers l'horloge, tandis que je gémissais pour montrer mon enthousiasme. Il fallait juste que je sois prudent, puisque personne ne devait savoir que j'étais bi. Les douze coups de 9 heures sonnèrent alors, et je sursautai, enfonçant d'avantage mon membre dans la gorge du jeune homme.
Désolé. Rapide coup d'œil à l'horloge. Tu m'excuse, je dois y aller. Tu finiras ça ce soir mon beau ok ? Rapidement, je courus vers la porte me permettant d'accéder à l'extérieur de notre salle commune, et m'arrêta d'un coup, plongeant mes yeux dans les siens. Et ferme ta gueule, ou je te jure que je j'explose tes couilles !
Il valait mieux qu'il ne dise rien s'il tenait à sa survie... Bref, je n'avais pas le temps de lui porter trop d'attention, j'avais un ingrédient à trouver bordel ! Ma cadence de marche était si rapide, que je fus bien vite au dehors, me déplaçant avec rapidité vers l'une des dernières serres, celles-là même qui contenait mon précieux pont pour accéder à l'immortalité.
Une fois devant celle qui m'intéressait, je l'ouvris, sans l'allumer, puisque je ne voulais absolument pas être découvert... Mes pas se firent lestes et silencieux, désirant plus que tout de ne pas me faire choper, cela aurait vraiment été trop ballot. De stupides plants de Plante à Pipaillon se mouvait dans les airs, et très franchement, je ne comprenais pas ceux qui adoraient passer du temps les mains crades, pleines de terres, juste pour le plaisir de converser avec des trucs qui étaient tout, sauf intéressants... C'est alors qu'un bruit attira mon attention, une fille, vu le parfum qu'elle dégageai. Et merde, on pouvait vraiment pas être tranquille ici ! Alors qu'elle arrivai à ma hauteur, je tendis la jambe, et cette conne se la prit en plein tibia, s'écrasant délicieusement sur le sol. *Oups*. Je la surplombait alors de toute ma taille, lui souriant avec sadisme, mon instant d'ahurissement passé.
Ouais c'est bien, prosterne toi devant le roi du lycée. Tu fous quoi là ? C'est interdit d'être dans les serres sans prof. Mes yeux s'attardèrent sur son décolleté, plutôt canon la fille. Écoute, ma pipe matinale à été gâchée parce que je devais me rendre ici, alors, soit tu finis le boulot, soit tu te barre, compris ? Mes mains caressaient doucement ma braguette, prête à l'ouvrir au moindre signe positif de cette fille. J'avais le temps, et ma plante n'allait pas s'enfuir de sitôt. Autant profiter de l'occasion n'est-ce pas ? Alors ?
- InvitéInvité
Re: burning war ▬ pv Morgan.
Ven 19 Nov 2010 - 22:40
Il faut dire ce qui est, j'étais plutôt gênée de m'être laissée avoir de la sorte. Même si je n'étais pas expressément douée de mes jambes -bien que je battais le record en vitesse sur trois mètres-, j'avais honte d'avoir ainsi trébuché. Surtout devant un mec qui me surplombait et qui ne cachait pas son sourire limite sadique. Un maniaque sexuel, génial. il devait y en avoir un sur le campus mais bien sûr, il était pour ma gueule. Il ouvrit la bouche, déversant un flot de paroles sur un ton très cassant et limite condescendant. Il n'en fallut guère plus pour exciter ma colère qui pointait le bout de son nez. Je me relevais lentement sans manifester la moindre émotion, souriant comme une bonne enfant à qui l'on tend une sucrerie. Pauvre type. Il se pensait peut-être malin, avec ses remarques sans fond ? Je soupirai, ne prenant même pas la peine de lui répondre. J'étais peut-être sans professeur, mais lui n'était pas non plus accompagné. Quant à son statut de roi, je ne me permettait même pas de le démentir : mieux valait le garder dans un rêve, ça lui ferait plaisir. Ouais, je suis sympa. Je fais plaisir aux gens, ça ne me coûte rien.
Je n'étais pas tombée de très haut et je n'avais pas chuté lourdement mais ma classe en avait pris un coup. Je dardai un œil méfiant sur ce saltimbanque et croisai les bras, adossée à une vieille armoire. Il me fixait toujours autant, lubrique et profondément sale. J'en avais la gerbe, mais peut-être que le couvrir de mes rejets serait encore trop délicat pour lui. Je ne le connaissais pas mais déjà, je le détestais. Tout chez lui m'inspirait le dégoût, à commencer par ses petits yeux porcins, son allure de je-me-prends-pour-un-beau-gosse et son petit cul bien trop beau pour être celui d'un mec. Il devait être transsexuel, enfin que du bas. J'avisai alors sa main qui triturai sa braguette et ses paroles me heurtèrent comme un mur gelé. Il venait clairement de me demander... Choquée par tant de concupiscence, je restais bouche bée avant de comprendre que cela l'inciterait probablement à s'avancer. Je la refermai très vite et resserrai un peu plus mes bras autour de moi, révulsée. Il représentait le type de mecs que je ne peux pas blairer, et il ne faisait que confirmer mes premières impressions.
Je ne bougeais pas tout de fois, prouvant que je n'avais pas peur de lui -même si intérieurement je n'en menais pas large, il ne pouvait pas le voir, j'étais bien trop douée à ce jeu-là. Je haussais un sourcil fin et soutins son regard dur sans paraître le moins du monde gênée. Vous vous doutez bien que la réalité était toute autre. « Mais bien sûr, allons-y. J'avais très envie d'un bon chewing-gum mais je n'en ai pas, alors je suppose que tu devrais faire l'affaire. Ne m'en veux pas si tu as mal, je ne suis pas très douée. C'est sûrement pour ça que j'erre seule dans une serre, tu ne crois pas ? Si je brillais pour mes talents extatiques, je serai sans doute déjà occupée à cette heure-ci. » J'avançai lentement vers lui, sentant que je l'avais un minimum abasourdi. Bien entendu, je n'avais pas du tout pour intention de le toucher. Pas un centimètre de sa peau, plutôt crever. Je soupirai et levai les yeux au ciel. « Tu peux traîner où tu veux mais qu'une chose soit claire, espèce de gros dégueulasse, ce ne sera jamais dans ma bouche. » Aussitôt, je dégainai ma baguette et avant qu'il n'ait eu le temps d'esquisser un geste, le sort fusa. « STUPEFIX ! » Je vis le rai de lumière le heurter de plein fouet et il tomba comme une masse, paralysé. Voilà, une bonne chose de faite. Je le laissai mariner un moment puis m'approchai de lui, sourcils froncés. Il n'allait pas l'avoir comme ça, il m'avait grandement sous-estimée. « Si tu veux que je te libère, cligne deux fois des yeux. Mais je te préviens. Si tu fais un seul geste déplacé à mon égard, je te bouffe les couilles et tu le sentiras passer. Je ne suis pas à ta disposition, il n'y a pas écrit "traînée" sur mon front, c'est compris ? Je ne sais pas qui tu es mais tu ne sais pas non plus qui je suis. Tiens-toi à carreau si tu ne veux pas que je te laisse croupir ici. Et je m'arrangerai pour qu'un surveillant te découvre. »
Je fixai toujours l'inconnu, toute peur m'ayant quittée. Seule restait la rage pure et profonde d'avoir été traitée telle une moins que rien, avec autant de mépris et de crasse. Il allait me payer ça.
Je n'étais pas tombée de très haut et je n'avais pas chuté lourdement mais ma classe en avait pris un coup. Je dardai un œil méfiant sur ce saltimbanque et croisai les bras, adossée à une vieille armoire. Il me fixait toujours autant, lubrique et profondément sale. J'en avais la gerbe, mais peut-être que le couvrir de mes rejets serait encore trop délicat pour lui. Je ne le connaissais pas mais déjà, je le détestais. Tout chez lui m'inspirait le dégoût, à commencer par ses petits yeux porcins, son allure de je-me-prends-pour-un-beau-gosse et son petit cul bien trop beau pour être celui d'un mec. Il devait être transsexuel, enfin que du bas. J'avisai alors sa main qui triturai sa braguette et ses paroles me heurtèrent comme un mur gelé. Il venait clairement de me demander... Choquée par tant de concupiscence, je restais bouche bée avant de comprendre que cela l'inciterait probablement à s'avancer. Je la refermai très vite et resserrai un peu plus mes bras autour de moi, révulsée. Il représentait le type de mecs que je ne peux pas blairer, et il ne faisait que confirmer mes premières impressions.
Je ne bougeais pas tout de fois, prouvant que je n'avais pas peur de lui -même si intérieurement je n'en menais pas large, il ne pouvait pas le voir, j'étais bien trop douée à ce jeu-là. Je haussais un sourcil fin et soutins son regard dur sans paraître le moins du monde gênée. Vous vous doutez bien que la réalité était toute autre. « Mais bien sûr, allons-y. J'avais très envie d'un bon chewing-gum mais je n'en ai pas, alors je suppose que tu devrais faire l'affaire. Ne m'en veux pas si tu as mal, je ne suis pas très douée. C'est sûrement pour ça que j'erre seule dans une serre, tu ne crois pas ? Si je brillais pour mes talents extatiques, je serai sans doute déjà occupée à cette heure-ci. » J'avançai lentement vers lui, sentant que je l'avais un minimum abasourdi. Bien entendu, je n'avais pas du tout pour intention de le toucher. Pas un centimètre de sa peau, plutôt crever. Je soupirai et levai les yeux au ciel. « Tu peux traîner où tu veux mais qu'une chose soit claire, espèce de gros dégueulasse, ce ne sera jamais dans ma bouche. » Aussitôt, je dégainai ma baguette et avant qu'il n'ait eu le temps d'esquisser un geste, le sort fusa. « STUPEFIX ! » Je vis le rai de lumière le heurter de plein fouet et il tomba comme une masse, paralysé. Voilà, une bonne chose de faite. Je le laissai mariner un moment puis m'approchai de lui, sourcils froncés. Il n'allait pas l'avoir comme ça, il m'avait grandement sous-estimée. « Si tu veux que je te libère, cligne deux fois des yeux. Mais je te préviens. Si tu fais un seul geste déplacé à mon égard, je te bouffe les couilles et tu le sentiras passer. Je ne suis pas à ta disposition, il n'y a pas écrit "traînée" sur mon front, c'est compris ? Je ne sais pas qui tu es mais tu ne sais pas non plus qui je suis. Tiens-toi à carreau si tu ne veux pas que je te laisse croupir ici. Et je m'arrangerai pour qu'un surveillant te découvre. »
Je fixai toujours l'inconnu, toute peur m'ayant quittée. Seule restait la rage pure et profonde d'avoir été traitée telle une moins que rien, avec autant de mépris et de crasse. Il allait me payer ça.
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Re: burning war ▬ pv Morgan.
Sam 20 Nov 2010 - 16:15
Bien sûr que je faisais l'affaire. Quelle grosse dinde, quand je mettais ma queue dans la bouche d'une fille, elle suppliait pour la garder en elle tout le temps. J'vois vraiment pas pourquoi elle aurait refusé... C'était aussi certain qu'elle ne sache pas comment s'y prendre, à vrai dire, ça se voyait à sa tête que cette petite conne ne savait rien manier. Sa baguette magique, et ma baguette magique y compris... Mais elle était vraiment jolie, et il fallait à tout prix que je l'ajoute à mon tableau de chasse. La suite fut intéressante. Elle dégaina son petit bâton, me balançant un Stupéfix en pleine poire.
A ce moment même, j'émis un Protego informulé, qui atténua la puissance de son sortilège, me rendant certes légèrement immobile, mais pas aussi impuissant qu'elle le pensait. J'étais très bon comédien, et je faisais le mec stupéfixié comme personne... Non, sérieusement, elle pensait vraiment m'avoir avec un sortilège aussi débile ? Elle me fixa alors, et je pouvais voir précisément la colère s'y développer. Après tout, qu'est ce que j'en avais à foutre de cette greluche ? Rien, mais pourtant, elle avait porté la main sur moi, et ce n'était pas vraiment à mon goût... Son coup de cligne des yeux deux fois me fit excessivement rire, je ne pouvais cependant pas rigoler, au risque qu'elle ne découvre ma supercherie. Puis, d'un seul coup, mon pied frappa ses genoux, tandis que je me relevais précipitamment, déployant mon bras pour balancer le premier sort qui me passait par la tête.
" Endoloris ! "
Oui bon, s'afficher comme un potentiel délinquant et mage noir n'était pas foncièrement intelligent, mais étant le sort que je lançais le plus, c'est toujours lui que j'utilisais... En espérant seulement que le sortilège ne la touche pas, bien sûr.
Vas- bouffe moi les couilles salope, j'attends que ça ! Non je sais ce qui est écrit sur ton front, mais comme " je fais semblant d'être prude et chaste alors que je demande que ça " tenait pas sur ta sale tête, j'ai tronqué le bordel en lisant " trainée ".
Elle m'avait relativement énervé cette conne. Non ,sérieusement, j'y allais un peu fort, et je la connaissait pas, mais elle devait avoir le don de souler tout le monde... Moi en particulier. Mes espoirs de récupérer ma plante avant que quelqu'un ne soit attiré par le bruit que nous faisions, s'évanouissaient de plus en plus. Pour autant, ce petit combat m'excitait grandement, puisque peu de gens avaient l'audace de me défier. Elle, elle l'avait fait sans se poser de questions, mais c'était tout ce que j'aimais. Une opposition. J'avais besoin qu'on s'oppose à moi, qu'on me montre que j'étais encore humain. Tout ça pour me motiver à développer d'avantage ma puissance magique.
Mais, il valait mieux prévenir que guérir, je jetai un sort aux plantes situées à mes côtés, les faisant grandir grâce à un Amplificatum, pour qu'elles s'enroulent autour de la fille, et surtout, qu'elles fassent un rempart entre cette furie et moi-même. Le mur vert nous séparait à présent, et je la lorgnais d'un sourire malsain.
Tu oserais brûler toute s ces petites plantes sans défense ? Crois bien que le directeur saura bien vite qui a eu l'extrême désobligeance de faire ça. Oh, bien sûr, je serais collé pour m'être introduit dans la serre, mais toi, tu subiras bien pire ! Petite pause. On en reste là, ou tu veux vraiment faire la conne ?
A ce moment même, j'émis un Protego informulé, qui atténua la puissance de son sortilège, me rendant certes légèrement immobile, mais pas aussi impuissant qu'elle le pensait. J'étais très bon comédien, et je faisais le mec stupéfixié comme personne... Non, sérieusement, elle pensait vraiment m'avoir avec un sortilège aussi débile ? Elle me fixa alors, et je pouvais voir précisément la colère s'y développer. Après tout, qu'est ce que j'en avais à foutre de cette greluche ? Rien, mais pourtant, elle avait porté la main sur moi, et ce n'était pas vraiment à mon goût... Son coup de cligne des yeux deux fois me fit excessivement rire, je ne pouvais cependant pas rigoler, au risque qu'elle ne découvre ma supercherie. Puis, d'un seul coup, mon pied frappa ses genoux, tandis que je me relevais précipitamment, déployant mon bras pour balancer le premier sort qui me passait par la tête.
" Endoloris ! "
Oui bon, s'afficher comme un potentiel délinquant et mage noir n'était pas foncièrement intelligent, mais étant le sort que je lançais le plus, c'est toujours lui que j'utilisais... En espérant seulement que le sortilège ne la touche pas, bien sûr.
Vas- bouffe moi les couilles salope, j'attends que ça ! Non je sais ce qui est écrit sur ton front, mais comme " je fais semblant d'être prude et chaste alors que je demande que ça " tenait pas sur ta sale tête, j'ai tronqué le bordel en lisant " trainée ".
Elle m'avait relativement énervé cette conne. Non ,sérieusement, j'y allais un peu fort, et je la connaissait pas, mais elle devait avoir le don de souler tout le monde... Moi en particulier. Mes espoirs de récupérer ma plante avant que quelqu'un ne soit attiré par le bruit que nous faisions, s'évanouissaient de plus en plus. Pour autant, ce petit combat m'excitait grandement, puisque peu de gens avaient l'audace de me défier. Elle, elle l'avait fait sans se poser de questions, mais c'était tout ce que j'aimais. Une opposition. J'avais besoin qu'on s'oppose à moi, qu'on me montre que j'étais encore humain. Tout ça pour me motiver à développer d'avantage ma puissance magique.
Mais, il valait mieux prévenir que guérir, je jetai un sort aux plantes situées à mes côtés, les faisant grandir grâce à un Amplificatum, pour qu'elles s'enroulent autour de la fille, et surtout, qu'elles fassent un rempart entre cette furie et moi-même. Le mur vert nous séparait à présent, et je la lorgnais d'un sourire malsain.
Tu oserais brûler toute s ces petites plantes sans défense ? Crois bien que le directeur saura bien vite qui a eu l'extrême désobligeance de faire ça. Oh, bien sûr, je serais collé pour m'être introduit dans la serre, mais toi, tu subiras bien pire ! Petite pause. On en reste là, ou tu veux vraiment faire la conne ?
- InvitéInvité
Re: burning war ▬ pv Morgan.
Dim 21 Nov 2010 - 16:17
Je savais que je devais me méfier de ce type. Non seulement je le sentais physiquement -ma nuque se hérissait rien que de le regarder-, mais en plus ma conscience m'invitait cordialement à lui fausser compagnie en m'enfuyant sans demander mon reste. Je l'aurai fait si je n'avais pas eu tant de fierté et de volonté de relever des défis improbables. J'étais timide oui, mais très déterminée aussi. La hargne prenait parfois le dessus sur mes premiers sentiments de retrait et de silence. La situation actuelle ne faisait qu'exacerber cette rage en moi, dormante depuis bien trop de temps. Je n'étais pas capable de détester quelqu'un ni de me mettre en colère à proprement parler. Mais cette présence immonde et vulgaire semblait déployer en moi des trésors de violence. Le premier choc passé, je trouvais cela plutôt cool. Comme quoi, on n'a jamais fini d'en apprendre sur soi-même, il y a toujours moyen de se découvrir des nouveaux côtés -pas forcément bons dans mon cas. J'avais lancé mon sort et il avait fait mouche, mais quelque chose clochait. J'attendais qu'il cligne des eux mais soudain, sa jambe me percuta et me chassa les genoux. Je tombais au sol dans un craquement dégueulasse et sentit la bile me monter dans la gorge. Ce porc m'avait sans aucun doute démis le genou droit. La douleur m'aveuglant, je n'eus que le temps de laisser échapper un cri de terreur en voyant le jet de lumière rouge me manquer de peu. Cet enflure osait se servir de sortilèges impardonnables, il pouvait compter sur moi pour le dénoncer.
Sa vulgarité omniprésente me donnait envie de me cacher. J'avais sincèrement honte pour lui, sans doute parce que le pauvre garçon n'avait que ça, dans la vie. La haine des autres, le besoin de se faire respecter pour se sentir bien. Connaissait-il simplement le sens du mot altruisme ? Avait-il jamais éprouvé de la compassion ? Malgré le dégoût qu'il suscitait en moi, je ne pouvais m'empêcher de le prendre en pitié. D'autant plus qu'il ne tarissait pas d'insultes à mon égard. Je restais muette, soutenant son regard de braise. Il pouvait bien chercher à me piquer au vif, il n'y arriverait pas. J'étais capable de me retirer dans mon monde en cas de besoin, je n'entendais plus rien. Je réfléchissais. Il avait feint d'être pris par mon sort. Donc il n'avait pas été touché. Donc il s'était protégé. Donc il était capable de formuler des sorts sans parler, ce qui était sacrément problématique dans un tel duel. Je n'avais aucun talent inné, mais j'étais cependant douée d'une chose qui semblait lui faire défaut : la réflexion.
Le jeune homme s'empressa de monter un mur de plantes autour de moi. Je les sentais s'accrocher à mes cuisses, se prendre dans mes cheveux et me chatouiller la nuque. Mais je ne bougeais pas. Il fallait respirer lentement, trouver le calme intérieur. Pas évident, vu mon état de peur panique et de colère refoulée. Il menaça alors de faire cramer la serre et je ne cillais pas. Quel drôle. J'esquissais un lent sourire, consciente de ma folie. Je jouais avec le feu. Mais le pire était que j'aimais ça, cette sensation de danger permanent, cette violence qui émanait de nous. Il y avait quelque chose dans l'air, une électricité dévorante qui me faisait presque trembler. Son regard avait perdu de sa perversité et ne contenait plus que défi et mépris. Je ne pouvais pas rivaliser sur ce terrain et tenter de le raisonner serait vain. Alors je fis la seule chose en mon pouvoir. Je parlais, sans chercher à mâcher mes mots. Je disais ce que je voyais et ce que je ressentais. Et tant pis si cela devait me mener chez le directeur, parce que je pouvais fort bien aller le balancer maintenant que je savais à quoi il ressemblait.
« Fais-le, vas-y. Butte-moi avec elles, qu'attends-tu ? Cela ne te ferait pas du bien de me voir hurler à la mort ? Peut-être que j'ai pas le droit d'être là mais moi, je n'ai rien fait de mal. Tu me menaces, tu me violentes et tu veux me faire porter le chapeau. Réfléchis un peu. Ne crois-tu pas que le directeur me connaisse ? J'ai un comportement irréprochable ici. Il n'avalera jamais ton histoire pour la simple et bonne raison que toi, tout le monde te connaît comme étant le petit gars sadique. Tu n'as donc que ça dans la vie ? Est-ce que tu es heureux en voyant les autres à ta merci ? Si oui, alors vas-y, prends ton pied avec moi, fais-moi brûler. Mais très franchement, aussi horrible puisses-tu être, je pense que tu ne fais que jouer un putain de rôle pour assurer ta putain de réputation. Tu n'es pas un enfoiré fini et tu sais pourquoi ? Parce que si c'était le cas, tu ne m'aurais pas demandé mon avis. Tu aurais mis le feu sans état d'âme. Mais tu ne l'as pas fait. » Je soutenais son regard sans me cacher. Oui, j'avais peur. Il me terrifiait. Mais crier et me débattre comme une enfant ne m'aiderai pas. J'inspirai calmement, attendant qu'il fasse quelque chose. S'il voulait me mettre le feu, qu'il le fasse. Je m'en sortirai, j'étais débrouillarde Mais malgré moi, je gardais le mince espoir de trouver en chaque être humain une part de bonté. Visiblement, il ne semblait pas m'en faire grâce.
Sa vulgarité omniprésente me donnait envie de me cacher. J'avais sincèrement honte pour lui, sans doute parce que le pauvre garçon n'avait que ça, dans la vie. La haine des autres, le besoin de se faire respecter pour se sentir bien. Connaissait-il simplement le sens du mot altruisme ? Avait-il jamais éprouvé de la compassion ? Malgré le dégoût qu'il suscitait en moi, je ne pouvais m'empêcher de le prendre en pitié. D'autant plus qu'il ne tarissait pas d'insultes à mon égard. Je restais muette, soutenant son regard de braise. Il pouvait bien chercher à me piquer au vif, il n'y arriverait pas. J'étais capable de me retirer dans mon monde en cas de besoin, je n'entendais plus rien. Je réfléchissais. Il avait feint d'être pris par mon sort. Donc il n'avait pas été touché. Donc il s'était protégé. Donc il était capable de formuler des sorts sans parler, ce qui était sacrément problématique dans un tel duel. Je n'avais aucun talent inné, mais j'étais cependant douée d'une chose qui semblait lui faire défaut : la réflexion.
Le jeune homme s'empressa de monter un mur de plantes autour de moi. Je les sentais s'accrocher à mes cuisses, se prendre dans mes cheveux et me chatouiller la nuque. Mais je ne bougeais pas. Il fallait respirer lentement, trouver le calme intérieur. Pas évident, vu mon état de peur panique et de colère refoulée. Il menaça alors de faire cramer la serre et je ne cillais pas. Quel drôle. J'esquissais un lent sourire, consciente de ma folie. Je jouais avec le feu. Mais le pire était que j'aimais ça, cette sensation de danger permanent, cette violence qui émanait de nous. Il y avait quelque chose dans l'air, une électricité dévorante qui me faisait presque trembler. Son regard avait perdu de sa perversité et ne contenait plus que défi et mépris. Je ne pouvais pas rivaliser sur ce terrain et tenter de le raisonner serait vain. Alors je fis la seule chose en mon pouvoir. Je parlais, sans chercher à mâcher mes mots. Je disais ce que je voyais et ce que je ressentais. Et tant pis si cela devait me mener chez le directeur, parce que je pouvais fort bien aller le balancer maintenant que je savais à quoi il ressemblait.
« Fais-le, vas-y. Butte-moi avec elles, qu'attends-tu ? Cela ne te ferait pas du bien de me voir hurler à la mort ? Peut-être que j'ai pas le droit d'être là mais moi, je n'ai rien fait de mal. Tu me menaces, tu me violentes et tu veux me faire porter le chapeau. Réfléchis un peu. Ne crois-tu pas que le directeur me connaisse ? J'ai un comportement irréprochable ici. Il n'avalera jamais ton histoire pour la simple et bonne raison que toi, tout le monde te connaît comme étant le petit gars sadique. Tu n'as donc que ça dans la vie ? Est-ce que tu es heureux en voyant les autres à ta merci ? Si oui, alors vas-y, prends ton pied avec moi, fais-moi brûler. Mais très franchement, aussi horrible puisses-tu être, je pense que tu ne fais que jouer un putain de rôle pour assurer ta putain de réputation. Tu n'es pas un enfoiré fini et tu sais pourquoi ? Parce que si c'était le cas, tu ne m'aurais pas demandé mon avis. Tu aurais mis le feu sans état d'âme. Mais tu ne l'as pas fait. » Je soutenais son regard sans me cacher. Oui, j'avais peur. Il me terrifiait. Mais crier et me débattre comme une enfant ne m'aiderai pas. J'inspirai calmement, attendant qu'il fasse quelque chose. S'il voulait me mettre le feu, qu'il le fasse. Je m'en sortirai, j'étais débrouillarde Mais malgré moi, je gardais le mince espoir de trouver en chaque être humain une part de bonté. Visiblement, il ne semblait pas m'en faire grâce.
- InvitéInvité
Re: burning war ▬ pv Morgan.
Mer 24 Nov 2010 - 3:20
Sa réaction était extrême. Dans le genre un peu trop grande dame. Mes plantes la contrôlait, mais, et c'était étrange, elle ne voulait même pas se battre. Non, elle se plaignait, elle voulait me dénoncer, mais pas se battre. Je n'avais rien fait de mal non plus avant qu'elle n'arrive. Je voulais bien assumer mes torts, l'Endoloris était décidément de trop, mais c'était un pur réflexe. Pas de quoi fouetter un chat, en plus mon sort l'avait loupé...
_ Tuer avec des plantes ça fait un peu gay. Et je ne suis pas sadomaso, je n'aime pas faire souffrir pour rien. Excuse moi, mais je pensais pas lancer ce sort ok ? Les erreurs ça arrive...
Je ferais juste plus attention la prochaine fois, voilà tout. Et au pire, même si elle le disait au dirlo, il n'y avait aucune preuves. Rien qui me confondait. Bref, j'étais intouchable. Et je connaissais tant de choses sur lui, que si j'en balançais la moitié, il serait viré de suite. Alors non, je ne craignais absolument rien.
_ Le petit gars sadique ? Hum, je trouve pas. Manipulateur oui, sadique, c'est parce que je me suis laissé emporter. Je suis pas tout le temps comme ça. Enfin je crois pas. Bon, ok, j'aime m'amuser avec les grenouilles de métamorphose, j'aime les torturer, mais c'est tout... Petite pause. _ Tu veux savoir ? Et bien oui j'ai que ça ! Pauvre petit Morgan sadique qui aime prendre son pied à voir les autres souffrir. Oui, j'adore ça, c'est mon but ultime. Tu viens de résumer ma vie en quelques secondes, félicitations, tu gagne une boîte de chocogrenouilles !
Je m'emportais, j'en avais marre de tout ces gens qui me jugeait, sans même essayer deux secondes de me comprendre...
_ Je ne veux pas te faire du mal. Mais je déteste que l'on m'envoie des sorts sans raisons. Oui, j'ai fais le con, j'aurais pas du. Je m'excuse une deuxième fois. Mais m'envoyer un Stupéfix au lieu de me dire non...
Puis, je compris qu'elle était terorisé. Je lui avais fait peur. Vraiment. Mais j'étais con ou quoi ? Il fallait toujours que je me mette tout le monde à dos...
_ Non mais arrête ! Je ferais jamais ça.
Aussitôt, les plantes cessèrent leurs actions, reprenant calmement leurs forme d'origine. J'avais abusé, et je m'étais comporté comme un connard de première. Encore.
_ Laisse tomber.
Je rangeai ma baguette dans ma ceinture, me dirigeant vers elle. Je ne m'arrêtais pas, je ne voulais pas qu'elle me voie. Car oui, j'étais plus sensible que je ne le paraissais. Elle venait de me faire prendre conscience que je n'étais pas tant aimé que cela. Que tout le monde semblait m'apprécier, mais que seul ce que je leur donnait les intéressait. Une larme coula sur ma joue. Une unique larme. J'étais dehors, seul, comme je l'avais toujours été. Et d'un seul coup, je comprenais ce qu'était la solitude. Je le comprenais, et cela faisait mal. Las, je me pose sur le sol humide, fermant les yeux. Je n'était plus qu'un gosse prit en faute. Et j'étais incapable de comprendre pourquoi.
_ Tuer avec des plantes ça fait un peu gay. Et je ne suis pas sadomaso, je n'aime pas faire souffrir pour rien. Excuse moi, mais je pensais pas lancer ce sort ok ? Les erreurs ça arrive...
Je ferais juste plus attention la prochaine fois, voilà tout. Et au pire, même si elle le disait au dirlo, il n'y avait aucune preuves. Rien qui me confondait. Bref, j'étais intouchable. Et je connaissais tant de choses sur lui, que si j'en balançais la moitié, il serait viré de suite. Alors non, je ne craignais absolument rien.
_ Le petit gars sadique ? Hum, je trouve pas. Manipulateur oui, sadique, c'est parce que je me suis laissé emporter. Je suis pas tout le temps comme ça. Enfin je crois pas. Bon, ok, j'aime m'amuser avec les grenouilles de métamorphose, j'aime les torturer, mais c'est tout... Petite pause. _ Tu veux savoir ? Et bien oui j'ai que ça ! Pauvre petit Morgan sadique qui aime prendre son pied à voir les autres souffrir. Oui, j'adore ça, c'est mon but ultime. Tu viens de résumer ma vie en quelques secondes, félicitations, tu gagne une boîte de chocogrenouilles !
Je m'emportais, j'en avais marre de tout ces gens qui me jugeait, sans même essayer deux secondes de me comprendre...
_ Je ne veux pas te faire du mal. Mais je déteste que l'on m'envoie des sorts sans raisons. Oui, j'ai fais le con, j'aurais pas du. Je m'excuse une deuxième fois. Mais m'envoyer un Stupéfix au lieu de me dire non...
Puis, je compris qu'elle était terorisé. Je lui avais fait peur. Vraiment. Mais j'étais con ou quoi ? Il fallait toujours que je me mette tout le monde à dos...
_ Non mais arrête ! Je ferais jamais ça.
Aussitôt, les plantes cessèrent leurs actions, reprenant calmement leurs forme d'origine. J'avais abusé, et je m'étais comporté comme un connard de première. Encore.
_ Laisse tomber.
Je rangeai ma baguette dans ma ceinture, me dirigeant vers elle. Je ne m'arrêtais pas, je ne voulais pas qu'elle me voie. Car oui, j'étais plus sensible que je ne le paraissais. Elle venait de me faire prendre conscience que je n'étais pas tant aimé que cela. Que tout le monde semblait m'apprécier, mais que seul ce que je leur donnait les intéressait. Une larme coula sur ma joue. Une unique larme. J'étais dehors, seul, comme je l'avais toujours été. Et d'un seul coup, je comprenais ce qu'était la solitude. Je le comprenais, et cela faisait mal. Las, je me pose sur le sol humide, fermant les yeux. Je n'était plus qu'un gosse prit en faute. Et j'étais incapable de comprendre pourquoi.
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