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Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 13:46
✤ SUMMERBEE Salut !!! Moi c'est Noah Midnight Woodman , j'ai 19 ans , et je suis d'origine anglaise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétero , mais aussi célibataire et issu d'une famille , 50/50 . A Hungcalf, j'ai choisi SACM, DFCM, Etude des moldus & Astronomie , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de chêne, 26 cm, crin de licorne et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de tortue . avatar Rukko || icônes .livejournal |
this is my story
Agenouillé dans les hautes herbes de la demeure familiale, Noah scrutait le creux de sa main. Une coccinelle, belle demoiselle se baladait, suivant les courbes corporelles du petit garçon. Ses yeux brillaient comme s’il assistait à la plus belle chose qu’il lui était donné de voir. Il pourrait rester des heures entières à zyeuter ce petit être. Mais la belle s’envola vers les cieux. Le garçonnet s’époumonait voulant qu’elle lui revienne or la voilà partie vers des contrées lointaines. Une larme coula sur sa joue rosée. Il ne restait en aucun cas abattu. Il en verrait d’autres des bêtes à Bon-Dieu. Il reporta son attention sur une petite abeille qui butinait une rose rouge. Fasciné par l’ouvrière, il tendit sa petite main fine vers elle. Yeux écarquillés, sourire aux lèvres, il tenta de se saisir de la bestiole. Elle n’obtempéra pas, plantant son dard sur le dos de sa main. Douleur, brûlure. Il poussa un cri. Il courut en piaillant.
‘M’man ! M’man ! Au secours ! Ca brûle ! Ca brûle !’
‘Qu’y a-t-il mon ange ?’
‘Je jouais avec une belle abeille quand celle-ci me piqua ! Ca fait mal !’
‘Fais voir moi ça ? Heureusement, elle ne fera plus de mal à personne !’
‘Comment ça ?’
'Eh bien ! Vois-tu, quand une abeille plante son dard dans ta peau, elle meurt, car ce dernier étant recouvert de plusieurs petits crochets, il reste planté. Et sans son dard, elle meurt !’
‘Non ! M’man ! C’est mon amie ! Je ne peux pas la laisser mourir. Elle a besoin de quelqu’un à ses côtés avant de rendre son dernier souffle !’
Sans même attendre que sa mère ne le soigne, il était déjà parti vers le jardin, vers l’endroit où son amie était tombée. Il la trouva agonisante. Il la vit morte. Délicatement, il la lova dans sa main. De nouveau, une larme coula. Il observait l’inertie de cette petite chose. Il la déposa délicatement sur un lit de fleurs. Puis, de sa main valide, il creusa un petit trou. Sa main terreuse s’empara de la défunte et la déposa au fond de la minuscule fosse. Il instaura une minute de silence à l’honneur de cette dernière, pour l’enterrer par la suite. Dépité, il revint près de sa mère qui put, enfin, soigner son fiston.
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`Noah ! Tes cousins arrivent ! Descends ! Viens les accueillir !’
Le jeune garçon entendit l’appel de sa mère, mais n’y répondit pas. Il ne désirait pas voir ses grumeaux de cousins. Les plaies, toujours là pour l’emmerder, lui faire mordre la poussière. Il faisait bonne figure, ne voulant pas attrister sa mère. Elle, elle était si heureuse d’accueillir cette marmaille qu’il ne pouvait la décevoir. Finalement, il descendit, en marche arrière. Quand, il arriva dans le living room, tout le monde était confortablement installé. Sa tante Greta était là avec ses deux énergumènes. Il ne l’aimait pas. Elle était grosse, conne, moche et n’avait aucune culture générale. Cependant, il faisait un magnifique sourire de façade, car chaque fois qu’elle venait, elle emportait son chéquier, et lui donnait de l’argent, bien qu’elle ne le porte pas dans son cœur. Autant en profiter. Et là, il fut une nouvelle fois troublé par sa voix de crécerelle.
‘Alors mon petit, comme ça une vilaine guê-guêpe t’a piqué. J’espère que tu n’as pas trop mal ?’
Sommes-nous retournés au stade annal que cette femme lui parle comme cela. Il n’était plus un enfant de trois ans. Désormais, il avait sept ans, presque huit. Alors qu’elle se taise avec son langage sous développé pour bébé Cadum. Il resta maître de ses gestes et se dirigea vers le sofa, où, il s’assit nonchalamment. Il écouta la conversation, d’une oreille seulement. Les problèmes d’adultes ne l’intéressaient pas plus que cela. Il préféra reportait son attention sur le lustre de cristal qui brillait de mille feux. A travers le reflet pur, il vit ses cousins lui faire des gestes obscènes. Il méritait une paire de claques. Mais bien entendu, c’était les fils pourris gâtés, autorisés à tout sans aucune réprimande. Détournant son regard, il voyait les nuages. Il s’amusa à entrapercevoir des formes diverses et variées. En l’espace d’une paire de minutes il avait vu une girafe, un gnou et un suricate. Il aimait fortement les suricates. Ils étaient fascinants et tellement attachants. Il ne disait pas cela parce qu’il avait vu à maintes reprises le Roi Lion, mais simplement qu’ils l’enchantaient. Soudain ses pensées se matérialisèrent à haute voix.
‘Oh ! On dirait une vache avec un chapeau de mousquetaire. Que c’est drôle !’
Tout le monde le dévisagea. Un silence pesant s’installa. Un ange passe comme disent les adultes. Sa tante et ses cousins le dénigraient du regard. Il ne répondit rien, resta dans un mutisme complet. Heureusement que sa mère brisa le silence et reprit sur un nouveau sujet de conversation. L’école ! Magnifique. En catimini, Noah préféra s’éclipser. Il monta quatre à quatre les marches, et s’enferma dans sa chambre. Il extirpa dans sa bibliothèque improvisée les Trois Petits Cochons. Il aimait ce conte et le courage sans borne des héros qui défient le loup jusqu’à l’ébouillanter. Il s’allongea aisément sur son lit. Il commença sa lecture. Toutefois, elle ne dura pas. Ses odieux cousins firent irruption dans sa chambre.
‘Alors Noah ! Tu t’amuses bien ? Pouvons-nous te tenir compagnie ?’
‘Mais avec joie !’
Quelle belle ironie. Pourquoi ils ne le laissaient pas tranquille. Dehors, ils ont les vélos, la balançoire, pourquoi venir emmerder Noah. Il se replongea – comme il le pouvait – dans sa lecture. Mais avec les deux cas sociaux présents dans son antre, il ne put la continuer. Les deux bouffons le reluquaient comme un enfant collé à la vitrine d’une pâtisserie à lorgner les éclairs au chocolat. Ils préparaient une mauvaise blague. Il en était certain. Pourquoi était-il leur souffre-douleur ? Certes, il n’avait qu’un an de moins qu’eux, mais ce n’était pas une raison pour se servir de lui comme d’un punching-ball. Il scruta les images qui accompagnaient le texte, ne souhaitant qu’une chose : Plonger à l’intérieur et rejoindre les mignons petits cochons. Désir utopique, enfantin. Il ne pourrait en réchapper.
‘Tu nous laisses lire ?’
‘Nous aussi, nous aimons les contes ?’
‘Surtout ceux de Charles Perrault !’
‘Crétins !’
Il aurait du s’abstenir. Ils se jetèrent sur lui, le faisant dégringoler du lit. Puis, ils le prirent par les pieds, et le suspendirent à la fenêtre, veillant néanmoins qu’il ne choit pas. La tête en bas, il ne put pousser le moindre bruit trop choqué par ce qu’il vivait. Il était pétrifié. Ses cousins l’horrifiaient. Ils mériteraient une bonne réprimande, réprimande qui n’aurait aucun effet. Tata Greta passerait par là et accuserait Noah d’être le fauteur de troubles, comme le responsable de la mort de son frère – père de Noah – Il se concentra. Il souhaitait, comme Icare, pouvoir s’envoler, échapper à ses tortionnaires de cousins, sans succès. Il demeura pendu à la fenêtre. Finalement dans leur infinie bonté, ils décrétèrent qu’il était maintenant le temps de le libérer de cet enfer. Ils le remontèrent. Dès qu’il fut en sécurité sur ses deux pieds, il leva le regard et ne put étouffer son rire enfantin. Les deux zigotos se regardèrent ahuris. Le premier dit au second.
‘Hans, tu as deux oreilles de cochon’
‘Toi de même !’
Ils se retournèrent vers leur jeune cousin. Ce dernier avait déjà pris la poudre d’escampette, dévalant les marches, toujours hilare. Il se retrouva dans le living room. Et il chanta à tue-tête.
‘Tout est bon dans le cochon ! Tout est bon dans le cochon ! Tout est bon dans le cochon !’
‘Que se passe-t-il Noah ?’
‘Sais pas ! C’est magique !’
‘Qu’est ce qui est magique malpoli ?’
Il n’eut pas à répondre à la dernière question – celle de sa tante – car les spécimens porcins arrivèrent. Sa tante fut offusquée. Sa mère, elle, étouffa un petit rire discret. Noah, lui, courait autour du sofa…
‘Cornes de bouc et couilles de loup, et oreilles de cochon ! Cornes de bouc et couilles de loup, et oreilles de cochon.’
‘Cesses de faire le guignol ! Qu’as-tu fais à mes fils ? Après avoir causé la perte de mon frère, tu te sens obligé de pourrir la vie de mes fils ?’
Noah, innocent qu’il était, préféra se taire. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Sa mère le dévisagea, sachant, au fond de son cœur, que son fils ne pouvait être la cause de tout cela. Un être surnaturel ? Probablement. Alors, que sa tante crachait tout son venin, sa mère prit son courage à deux mains et défendit enfin son fils.
‘Greta ! Ce n’est pas mon fils le responsable ! Si tu n’en es pas convaincue, ta place n’est plus ici !’
‘Comment peux-tu défendre pareil délinquant ? C’est une bombe à retardement !’
‘DEHORS’
Ils s’en allèrent, sans même un signe, un mot, un au revoir. Sa mère ferma la porte, se tourna vers la chair de sa chair, l’interrogeant du regard.
‘M’man ! Je te promets, je n’ai rien fait. Ils avaient des oreilles normales, et trente secondes plus tard, elles avaient changé’
‘Je te crois !’
Le phénomène inexplicable vécut, alors qu’il n’était âgé que de sept ans, trouva sa réponse quelques années plus tard. Il était alors âgé de onze. Une lettre en parchemin lui expliqua qu’il était un sorcier, qu’il devait se rendre le premier septembre de la même année, à la voie 9 ¾ de la gare de King Cross. Après s’être assuré que ce n’était pas une mascarade, il se prépara. Sa mère le déposa à la gare. Ils virent – semble-t-il – comment se rendre sur le fameux quai car ils foncèrent vers la barrière et soudain virent une magnifique locomotive rouge vif. L’embrassant une dernière fois, sa mère le laissa partir, à contre cœur. Il grimpa dans le train avec tout son attirail. Il tenta de trouver un compartiment vide. Cause perdue. Il arriva au bout du train. Dernier compartiment. Un seul enfant, de son âge de surcroît. Il fit glissait la porte du compartiment et demanda s’il pouvait se joindre à elle. Aucune réponse. Dans ce genre de situation, il prit l’absence de réponse pour une approbation. Il s’installa tout en regardant sa jeune camarade. Son visage était inexpressif. Après avoir pris ses aises, il sortit un bouquin scolaire. Celui de potion. Il l’ouvrit et commença à le dévorer. Le train démarra, son voyage vers un nouveau monde venait de débuter. Les minutes passaient, aucun mot ne sortait de la bouche des enfants. Finalement, Noah brisa ce silence de marbre.
‘Je m’appelle Noah et toi ?’
Aucune réponse.
‘Je suis en train de lire le bouquin de potion. Je suis étonné qu’il y ait autant d’ingrédients. Selon toi, comment ils récupèrent les bézoards dans l’estomac des chèvres ? Ils les tuent et les éventrent ?’
Aucune réaction. Il se replongea dans sa lecture. Pas pour longtemps. Le mutisme de sa colocataire de compartiment l’obnubilait.
‘Tu parles pas ! Tu es sourde et muette ? Attends ! Attends, ma mère m’a appris quelques signes du langage des signes ! Tu veux voir ?’
Il ne prit même pas la peine d’attendre une quelconque réponse sachant pertinemment qu’il n’y en aurait pas. Alors, il commença à gesticuler connement, faisant des semblants de signes incompréhensibles. Ses mouvements brouillons étaient hilarants. Pourtant sa compagnon resta de marbre. Elle devait certainement rire intérieurement se demandant comment elle avait pu tomber sur un cas social pareil. Il sentit que c’était une cause perdue, il détourna la conversation vers un autre sujet.
‘Je trouve les vers de terre fascinants.’
Rien.
‘Je suis une fougère en string panthère droguée à l’ananas confite’
Toujours rien.
‘Grâce à mon apprentissage ici, je compte dresser mes cousins et ma tante, pour me venger de ce qu’ils m’ont fait subir’
Il reprit sa respiration.
‘Figures-toi, qu’un jour, je devais avoir sept, huit ans, et ben, mes cousins, ses crétins, se retrouvèrent affublés de belles oreilles de cochon. Il paraîtrait que c’est à cause de moi. En même temps, c’est bien fait pour eux !’
Il daigna enfin lever les yeux. C’est alors que Noah le vit. Un magnifique rat.
‘Oh ! Tu as un magnifique rat. Fut un temps, j’en avais un également…’
Silence.
‘Je l’ai empoisonné ! Il crottait partout’
Aucune parole.
‘A peine j’ai eu tous les grimoires que je les ai dévoré. C’est vraiment fascinant ! Wahou ! C’est tellement… fantastique. J’ai hâte d’apprendre, de faire mes preuves…’
Silence.
‘… et de me venger.’
Il regarda par la fenêtre, puis le cadran de sa montre.
‘Tu n’es pas vraiment bavarde ! Mais c’est fou, comme le temps passe vite quand l’on s’amuse’
Silence.
‘Un jour, je devais avoir neuf ans. J’ai bu tout une bouteille de vodka. J’étais pompette ! Heureusement personne ne l’a jamais su !’
Monologue.
‘Sinon, tu n’as jamais rêvé d’aller sur la Lune ? J’adorerais être en apesanteur ! Planer à trois mille !’
La conversation resta stérile pendant tout le long du trajet. Noah parla de tout et de rien, mais surtout de rien. Les sujets passèrent de léger à sérieux. Au milieu se glissèrent quelques paroles lunaires, décalées. Certaines de ses phrases n’avaient ni queue ni tête, sorties de son imagination débordantes, de ses lectures farfelues. Néanmoins même les paroles les plus loufoques n’attinrent pas le mutisme de son camarade de compartiment, à son grand désarroi. Il oublia vite, arrivant au château, découvrant sa magnifique demeure. Il assista au plus beau repas de toute sa vie. Il mangea comme un glouton toutes les bonnes choses qui lui passaient sous la main. Mais le plus important fut bien entendu sa répartition. Désormais, il allait être dans cette maison toute sa scolarité.
Les vacances entre sa troisième et quatrième année étaient bien entamées quand il fit ce rêve bouleversant. Il était chez lui et lisait à la lueur de sa lampe de chevet. Par la fenêtre la Lune bienveillante prenait soin de lui. Finalement, il en vint à s’endormir.
[…]
Il n’avait pas changé d’endroit. Toujours dans sa chambre, sauf que le jour était levé. Mais une lumière étrange émanait de sa fenêtre. Une lumière gaie, vive, irréelle. Il se regardait dans le miroir, et commença à s’habiller. Quand il ouvrit le placard, vit un amoncellement de vêtements. Il n’avait jamais eu autant de vêtements, et de marques de surcroît. Il prit la première tenue qui lui passa sous la main. Habillé décemment, il descendit prendre son petit déjeuner. Il eut droit à un festin. Bacon, toasts, œufs brouillés et tout le toutim. Sa mère lui sourit.
‘Je ne savais pas trop quoi faire, je me suis donc mise aux fourneaux. J’espère que tu te régaleras !’. Elle lui fit un sourire dévoilant ainsi, toutes ses dents blanches. Soudain, elle fit une moue désespérée.
‘Tes cousins viennent aujourd’hui’
Génial ! Super. Sa journée avait pourtant bien commencé. Un frugal petit déjeuner. Et Vlam ! Mauvaise nouvelle. Néanmoins, il lui fit un sourire. Puis, il remonta, se préparant psychologiquement à cette venue intempestive. Il lut, relut ses livres de cours, s’imprégnant de chaque formule magique apprise durant ses années passées à Poudlard. Il essaya d’en apprendre d’autres pour s’avancer sur les cours prochains. Sa mère l’appela pour manger. Il ingurgita sans pitié tous les mets proposés, débarrassa en quatrième vitesse et grimpa se cloîtrer dans sa chambre. Le moment fatidique approchait à grand pas. Les minutes défilaient une à une. Pour s’occuper, il lisait encore et toujours, jusqu’à ce qu’une sonnette interrompe sa lecture. Ils étaient là, sur le perron de la maison. Il entendit sa mère ouvrir la porte et les accueillir avec le plus grand sourire tout en leurs indiquant que Noah était dans sa chambre. Il y eut un chahut incommensurable. Ils montèrent les marches et tambourinèrent à la porte. D’une voix détachée il les autorisa à entrer.
‘Alors cousin ! Comment tu vas ?’
Le premier vint lui faire l’accolade. Il le serra tellement fort contre lui que Noah crut que ses os allaient se briser en des milliers de débris. Cependant il desserra son étreinte et le libéra avant que cela arrive. Ce fut le tour du deuxième.
‘Tu nous as tellement manqué, vieille fripouille !’
Belle ironie. Si Noah ne connaissait pas la haine que lui portait son cousin, il aurait pu le croire. Mais c’était trop beau pour être vrai. Lui aussi lui fit un câlin, lui coupant presque la respiration.
‘Lâ… Lâ… Lâches-moi… Grosse brute !’
Ni une, ni deux. Ses mots mirent en colère ses cousins qui se jetèrent sur lui, et l’écrasèrent sur son lit. D’habitude, il se faisait laminer. Mais là, il ne se laissa pas faire. Il donna des coups de poings où il pouvait, bien qu’il en reçoive le double. Finalement, il déposa les armes, et se laissa faire. Dès qu’ils eurent fini avec lui, ils le laissèrent tranquille. Quand, il se vit dans le miroir, il était rougi par les coups, son tee-shirt était déchiré. Il n’était pas beau à voir. Alors que ces ‘chers’ cousins le dévisageaient, prêts à repartir dans une baston monumentale, difficilement, il alla se vautrer sur son lit. Tournant sa tête vers sa table de chevet, il ouvrit avec la plus grande peine du monde le tiroir. Avec le courage dont il était affublé et malgré la douleur, il y arriva. De l’intérieur il en sortit sa baguette. En voyant cela, l’un de ses cousins lui demanda :
‘Qu’est ce que c’est cela ?’
‘Ca ? C’est ma baguette magique !’
‘Mais bien sûr ! Et nous nous sommes les rois du monde !’
Comme ils ne semblaient pas réceptifs à la menace, et qu’il avait une haine grandissante à laisser sortir de son être, il les immobilisa. Un large sourire fit son apparition sur son visage angélique. Un sourire qui devint machiavélique, voire sadique. Il s’approcha d’eux. Il commença à se servir de chacun d’un de punching-ball. Il avait utilisé la magie alors que cela était prohibé pour un étudiant du premier cycle. Il s’en contrefichait. Il avait ses tortionnaires de cousins à sa merci. Un coup de poing par ci, un coup de poing par là. Aucune réaction. Une paire de claque à chacun, et un coup de pied, là où c’est bien douloureux eurent raison d’eux. Cependant, il n’était pas satisfait. Il voulait finir sa besogne. Ils n’allaient pas repartir indemnes. Ils n’allaient pas repartir du tout. S’approchant du premier, il lui sourit tout en lui passant ses mains autour du cou. Il le lui brisa. Il tomba à la renverse. Du sang suinta de son nez et de sa bouche, Noah n’en prit pas garde. Il s’occupait déjà de son deuxième cousin. Il fit les gestes à l’identique. Lui aussi tomba lourdement sur le sol. Du sang s’échappait de ses cavités nasales et buccales. Enfin Noah eut un sourire satisfait.
‘Vous n’aviez qu’à pas m’emmerder ! Pauvres cons !’
Il prit ses cousins, l’un après l’autre et les jeta par la fenêtre de sa chambre, la benne à ordures étant juste en dessous. Le contact entre les deux corps inertes et le contenant métallique fit un vacarme énorme…
[…]
Noah se réveilla. Il était en sueur. La nuit était bien avancée. Il alluma la lumière, but un coup d’eau, et respira à fond. Il avait fait un horrible cauchemar. Si seulement, il avait pu être vrai, il aurait été définitivement débarrassé de ses cousins de malheur. L’espoir fait vivre.
Une, deux, trois, quatre années passèrent. Le voici en cinquième année. Il marchait paisiblement sur l’herbe verdoyante du parc, pieds nus. Personne à l’horizon. Il pouvait pleinement laisser aller sa douce folie. Il déposa ses baskets à même le sol, ainsi que son sac. Il respira deux fois. Il s’élança et exécuta deux roues à la suite parfaites tout en criant :
‘Je suis un paon ! Je fais la roue !’
Il s’étala au sol, comme un vulgaire chiffon, les yeux perdus dans les nuages. Il rêvassait, scrutant les cumulus et leurs formes uniques. Il s’amusa à les comptabiliser. Certains comptaient les moutons, lui comptait les nuages. En soi, un nuage est un mouton pour le déluré jeune homme. Sauf qu’il n’a pas de pattes ! Pas de tête ! Et qu’il ne fait pas « Bêêêêêêêêêêêê »
‘Moi, j’ai des poules, des cochons, des moutons qui font Bêêêêêê, Bêêêêêê !’
‘Tu es givré. Tu es toujours dans les nuages !?’
‘Et toi ? Tu es toujours aussi con !?’
‘Toujours !’
Et il s’allongea à ses côtés, leurs mains respectives se frôla, et une sensation électrique traversa leurs corps. Noah reporta son attention sur les nuages difformes. Absorbé par sa contemplation, il s’endormit dans l’herbe. Il rêva de ciel rose, de vaches bleues et de cochons verts. Un monde digne d’Alice aux pays des Merveilles avec le chat violet. Soudain une voix d’ange l’extirpa de son rêve coloré.
‘Tu ne trouves pas que ce nuage ressemble à un poney qui est passé sous le Magicobus ?’
‘Non ! Je dirais plutôt une autruche unijambiste avec un nez de clown et une queue de diplodocus !’
‘Mon pauvre ami ! Tu es irrécupérable !’
‘Je sais !’
‘Et tu ne te soignes pas ?’
‘Non ! Je ne rentre pas dans le conformisme ! Je suis unique !’
‘Je crois, me semble-t-il, que je m’en étais rendu compte. Il n’y a qu’un abruti pour gueuler comme un débile profond : je suis un paon, je fais la roue !’
'C’est beau les paons.’
‘Je crois que c’est l’heure d’aller en cours !’
‘C’est bleu !’
‘Viens !’
‘Je suis sûr que j’étais un paon dans une vie antérieure !’
‘Et moi un macaque ! Allez ! Viens !’
‘C’est moins beau les macaques ! En plus, ils ont le cul rouge. Tu crois que c’est une cible pour jouer aux fléchettes ?’
‘C’est toi qui va servir de cible si tu ne lèves pas ton gros cul de cette pelouse !’
Finalement, il se releva et suivit son amie tout en continuant sa discussion.
‘Quelle étroitesse d’esprit. C’est pour cela que tu n’es pas sur la même longueur d’ondes que moi !’
‘C’est ça !’
‘J’ai une envie folle de fraises avec un coulis de framboises accompagnés d’une salade !’
‘Tu fumes quoi le matin ?’
‘Rien !’
‘Si tu dis autant de conneries, et que tu planes à trois mille sans ingurgiter de produits illicites. Je n’ose imaginer lorsque c’est le cas.’
‘Tu es jalouse, voilà tout ! Tu envies simplement ma douce folie !’
‘C’est ça grand con !’
‘Et oui ! P’tit nain !’
Ils entrèrent dans le hall et se dirigèrent vers leur salle de classe.
*
A présent, il débute sa vie d'étudiant. Ssûrement riche en rebondissements et en moments de folie, comme les années antérieures. Appuyé sur l'épaule de son amie, il leva la tête et commença à sauter dans le parc.
'Je suis le roi du monde'
'Je croyais que tu aurais muri !'
'et toi moins coincée du cul cul !'
Noah lui donna une claque sur les fesses, devant les étudiants ahuri par le comportement de cet energumène.
' Arette tout le monde nous regarde abruti ! '
c'est pas parce que t'as les seins qu'on poussé, que tu dois être frigide !
'pff, heuresement qu'on est pas dans la même maison, sinon je t'aurai déjà mis la tête sous terre.'
'comme une autruche!'
'viens sa sonne'
& c'est pas encore fini...
✎...Spécial K
Dans la vraie vie, j'ai 19 ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à PRD et je ferais de mon mieux pour être là 4 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? oui . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à Alexandra Wang, code règlement : Ke11 |
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- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 14:05
HAAAAAAAAN VICTOR :lovers: :baveuh: Magnifique choix d'avatar :inlove:
Bienvenue dude (l)
Bonne chance pour ta fiche :brille:
PS :: J'exige un lien :baveuh:
Bienvenue dude (l)
Bonne chance pour ta fiche :brille:
PS :: J'exige un lien :baveuh:
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Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 14:06
Haaaaa mon futur époux !! :hysteric:
Bon courage pour ta fiche le plus beau (l)
Bon courage pour ta fiche le plus beau (l)
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 15:34
Un Summerbee :hysteric: :014: le futur époux de la femme de mes enfants ? :blunt: je vous surveille *zbaff*
Bonne chance pour ta fiche en tout cas & bienvenue (l) (ou re bienvenue il me semble )
Bonne chance pour ta fiche en tout cas & bienvenue (l) (ou re bienvenue il me semble )
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 15:44
rebienvenue :brille: (l)
Un Summerbee :hysteric: c'est cool, j'ai remarqué tout à l'heure qu'ils étaient bien moins nombreux :grandsyeux:
Un Summerbee :hysteric: c'est cool, j'ai remarqué tout à l'heure qu'ils étaient bien moins nombreux :grandsyeux:
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 17:08
Victor est si beau :brille:
Bienvenue parmi nous (l)
Bienvenue parmi nous (l)
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 20:43
Re bienvenuuuue *o* OHOHHHH et tu as pris étude des moldus ♥
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 20:58
& oui il faut sauver la race des summerbee :ego:
merci à tous, je vous aime très fort :freehugs:
étude des moldus sa va etre funny :015: je te reserve beaucoup de surprise
merci à tous, je vous aime très fort :freehugs:
étude des moldus sa va etre funny :015:
terminée
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Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 21:26
Fiche super intéressante ! :brille:
Voilà un personnage qui promet ! XDDD (un peu barré, mais j'adore) (l)
Bon bah ... rien à dire de plus. Je te validemon futur mari
Voilà un personnage qui promet ! XDDD (un peu barré, mais j'adore) (l)
Bon bah ... rien à dire de plus. Je te valide
- InvitéInvité
Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 21:29
il faut bien qu'il soit taré pour te supporter
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Re: Noah Midnight Woodman
Dim 28 Nov 2010 - 21:31
Et moi donc ! heureusement que je le suis autant que toi !Noah M. Woodman a écrit:il faut bien qu'il soit taré pour te supporter
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