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« Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Jeu 2 Déc 2010 - 17:12
✤ Lufkin Salut !!! Moi c'est James Badgley ! , j'ai vingt-trois ans , et je suis d'origine anglaises et suédoises par ma mère . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuel , mais aussi célibataire -non ?- et issu d'une famille de sorciers, évidemment ! . A Hungcalf, j'ai choisi Métamorphoses et Sortilèges. , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en ébène de trente-et-un centimètres, avec une plume de griffon incluse et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de dingo, mais ça dépend . avatar © jackspirit || icônes © white rabbit |
✎...♥
Dans la vraie vie, j'ai des années . J'ai connu ce magnifique forum grâce à mon ancienne fiche et je ferais de mon mieux pour être là 7 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un personnage inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que J'AVAIS BESOIN DE CETTE FICHE *sbaf* . code règlement : ok by Cole |
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Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Jeu 2 Déc 2010 - 17:12
this is my story
« Tu te demandes encore pour quoi ton père t'a amené ici.
Il a dit que c'était pour le " au cas où " mais toi, tu t'en fiches. Ce n'est pas comme si tu avais déjà combattu ton père sur tes opinions. Tu ne l'as jamais osé, d'ailleurs. Après tout, tu n'as pas de courage. Alors tu attends, sur la chaise, en te frottant comme tu peux les tempes. Tu as toujours ton plâtre, bien qu'il ne serve plus à rien ; tu n'as pas eu le courage de l'enlever. Puis, ça ne gratte plus beaucoup. Ton père a réparé ta désartibulation et t'a empêché de reprendre une goutte d'alcool ou de retomber amoureux. Sauf que ton père n'a pas compris que jamais tu ne pourrais arrêter de l'aimer. Ton père ne connaît pas l'amour et, en parlant de ça, tu commences à rêvasser sur une vie meilleure. Si ta mère était restée, parmi nous. Si ton père l'avait aimée, s'il t'avait aimé. Car oui, tu en est intimement convaincu : ton père n'a jamais aimé personne. Ton père est un connard, ton père est un connard, tu le sais. Dimanche dix-neuf décembre deux-mille dix, c'est la bonne semaine pour faire cela. C'est bête, tu trouves. On rigole pas avec ça, à Hungcalf, et tu fais encore une fois le tour. Pas elle, pas elle, pas elle... peut-être lui ? Non, de toutes manières, cela ne peut pas t'arriver, à toi. Tu es déjà servi, niveau problème. Tu refais ta vie à coups de " Et si ? " mais tu sais que ça n'y changera rien. Tu es si bête. Tu te grattes l'épaule, là où une seringue s'est introduite, il y a quinze jours. Pile au bon moment. Tu as peur, même si tu n'oses pas te l'avouer. Alors tu penses à autre chose, ton enfance dorée jusqu'à tes douze ans... Tu te rappelles très bien, tu avais très exactement sept ans. Le monde était rose, tu savais ta mère malade, ton père semblait normal et ton chien heureux. Tu étais tout mignon, avec ces beaux cheveux bruns et ces yeux noirs que tu as gardés. Ton chien jouait, comme toujours, et suait sangs et eaux sur le petit jardin. Campagne anglaise, tu as toujours adoré cette maison. Elle était belle, avec des belles fenêtres et des rideaux en velours. C'était tellement... simple et raffiné. Tu adorais l'odeur du feu dans l'âtre de la cheminée, tu adorais l'odeur des cheveux de ta mère. Tu adorais ta sœur. Tu adorais tout dans ta vie. A sept ans, du moins. Tu aimais beaucoup cette sorte de vie de bohème. Ta mère était souvent absente, à l'hôpital, et tu ne cherchais pas à comprendre, préférant plutôt aller la voir et lui offrir des cadeaux. Tu attendais d'entrer à Hogwarts avec impatience. Malheureusement, quand tu eus onze ans et que tu y fis tes premiers pas, ta mère restait à l'hôpital et c'est durant le novembre de ta deuxième année qu'elle mourut. Tu te souviens très bien de ces quelques mots pas drôles qu'elle t'avait glissé, tu te souviens encore plus de ses cheveux blonds et ses yeux bleus si différents des tiens. Elle était heureuse, et toi, c'est bien vite que tu as ouvert les yeux. Tu n'avais jamais remarqué que ton père abusait de ta mère plus que de raisons, qu'il rentrait tard et que les disputes se multipliaient. Mais ta mère aimait ton père et tu ne pouvais t'empêcher d'être d'accord avec elle. Car tu l'aimais plus que tout, ta mère. Pas comme avec un syndrome d'Oedipe, non, juste que tu l'aimais plus que tout, car ta mère était une sorte de point d'attaches pour ne pas voir la réalité. Car après tu as ouvert les yeux. Ta première cuite, ton premier coma éthylique, ton premier trip, de tes douze à quinze ans, même s'il faut dire que c'était plus vers les quinze ans qu'autre chose. Tu as toujours eu un problème avec l'alcool. Tu détestes ce goût, pourtant, acariâtre et amer, mais tu ne peux pas t'en empêcher ; tu espères que cela te fera oublier. Il y a eu une période où, à la place de boire un café le matin, tu prenais un verre de vin rouge. C'était ça ou les tremblements sur tous les membres toute la journée. Les matins où tu faisais cela, ta conquête te regardait toujours bizarrement, la poitrine cachée par la couverture de ta chambre. Tu avais seize ans. Qu'est-ce que t'étais con, à seize ans.. Mille fois tu aurais pu t'en sortir, en t'accrochant à tes amis. Brave, Owen, Aldéric ou même Spencer et Eurydice. Tu aimais beaucoup Eurydice, plus que de raisons, et encore aujourd'hui, rien que d'y penser, tu souris un petit peu en continuant les rotations sur tes tempes. Tu ne devrais pas t'inquiéter. Pourtant, c'est plus fort que toi. Et si ? Tu n'as pas envie de sourire, pourtant tu courbes tes lèvres en quelque chose qui doit y ressembler de loin. Tu n'aimes pas sourire. Pour toi, faire sourire est infiniment meilleur... Tu es un peu bête, c'est vrai, de croire ça. Tu ne ris jamais sincèrement, mais tu arrives parfaitement à l'imiter. Ton père aimait beaucoup le théâtre, et tu étais fasciné par ces êtres sans gêne qui étaient très... naturels pour toi. Tu aurais bien aimé être comédien. Sauf que tu n'as pas le choix. Tu seras auror, ou ce qu'il s'en approche le plus. Après tout, c'est ce que veux ton père. Et tu ne peux rien y faire. Tu essaies de te gratter le bras, mais tu ne peux toujours pas. Tu pestes à mi-voix, alors que deux-trois moldus te jettent un regard noir. Tu détestes le plâtre, mais tu n'as pas le choix. Tu n'as jamais le choix, après tout. Sinon, tu aurais choisi une vie meilleure. Avec du chocolat dedans. Tu aimes beaucoup le chocolat, surtout quand tu le manges en poudre.. Tu réfléchis, encore. Tu as définitivement peur, maintenant. Peur de mourir. Tu as déjà effleuré la mort, du bout des lèvres, et cela n'a pas été super, d'après toi. Tu caresses pensivement son poignet vierge de cicatrices. Ton père a payé si cher pour tout effacer.. Tu es prêt à dire que la vie vaut dix mille Gallions, la tienne du moins. Depuis cet accident plus que grave, tu t'es juré de ne plus jamais toucher à la drogue. Tu en as une peur constante et, quand tu vois les junkies qui te servent d'amis se faire un rail de coke et t'en proposer, tu te sens déchiré. Et si tu réessayais ? Tu as peur des mauvais trips comme tu as peur d'échouer. Tu sais que tu vas échouer, en fait, ce n'est pas vraiment la même chose. Tu aimerais tant disparaître. Et si ?
Tu rouvres tes yeux clos et balaye la salle du regard, avec un air indifférent bien que tes tripes jouent la salsa. Une femme, d'environ quarante ans, semble effondrée et est portée par des infirmiers pour entrer. Tu as peur pour toi. Tu as peur pour tes enfoirés d'amis. Tu as peur d'échouer. Tu as peur qu'elle dise oui. Tu as peur d'un mauvais trip. Tu as peur de la coke. Tu croyais qu'Hungcalf serait plus reposant. Tu ne voulais pas y aller, car tu n'y voyais pas vraiment l'utilité. Mais ton père t'y a forcé, car sinon, tu allais encore plus échouer, petite merde que tu es. Voilà ce qu'il a dit. Ça t'a blessé plus que de raisons. Mais il avait raison. Tu n'est qu'un merde, petite, en plus. Tu aimerais tant tirer un coup, mais tu te sens comme... refroidi. C'est elle ? Non, tu crois pas, plutôt elle. Oui, elle. Elle semble... comme une femme fatale. Tu connais que des femmes fatales, après tout. Et généralement, elles te sont fatales, à toi. Tu te sens toujours victimisé, mais tu restes toujours optimiste alors qu'à l'intérieur, tu cries à la damnation. Tu ne dois pas montrer ce qu'il y a à l'intérieur. Si on aurait demandé à l'une de tes connaissances sur toi et ton caractère de chien, elle aurait répondu que t'étais diablement pervers et totalement hilarant. Ou pas. On aurait presque pu te confondre avec une pile électrique. Mais non, toi, tu restes comme ça pour pas qu'on s'inquiète pour toi. Tu détestais cela, que l'on s'inquiète pour toi. Tu voulais que l'on se désintéresse de ta personne car tu n'étais pas intéressant. T'es rien qu'un beau connard. T'es juste un mec en rut qui cherche désespérément un point d'ancrage rassurant où enfin fermer les yeux sur la vie débauché que tout le monde mène à ton université. Tu aimes beaucoup ta chambre là-bas car tu ne veux pas retourner à Londres où tu as emménagé après la mort de ta mère. Tu te sens mal, vidé, mais tu ne montres rien, regardant de tes yeux d'obsidiennes l'humanité de la salle. Tu ne devrais pas être là. Tu aimerais bien t'envoler, mais ça ne sert à rien. Tu aimerais bien transplaner et aller coucher avec une fille inconnue, mais tu ne veux pas, au fond. Tu as besoin de savoir. « Monsieur James Badgley. » James Melchior Dragan Badgley, c'est toi. Tu as failli oublié, tant plongé dans ta réflexion. Tu relèves la tête, dépliant tes longues jambes devant toi pour les dégourdir. Il y a plein de jeunes ici mais tu dois être le plus vieux, à part le petit vieux d'une soixantaine d'années. Vingt-trois ans... t'as retapé ta seconde année, à Hogwarts, à cause de la mort de ta mère. Tu te souviens très bien de l'enterrement. Tout le monde te disait que tu étais très beau, dans ton costume tout noir. Tu t'en fichais pas mal. Tu avais coiffé tes cheveux en arrière pour l'occasion, afin que des mèches noires ne retombent pas sur ton visage quand tu verrais la dernière image de ta mère. Tu la regardais s'envoler vers le ciel et, longtemps, tu en as voulu à ton père de ne pas avoir pleuré. Toi, tu l'as fait, des légères gouttes aux coins de tes yeux. Tu t'es promis de ne plus jamais pleurer. Et tu n'as plus jamais pleuré. « Monsieur Badgley ? » Tu hoches la tête, avec un sourire caractérisant. C'est bien toi, ça, sourire toujours, même quand tu as envie de pleurer. Ne plus pleurer. Tu te lèves et va dans la salle où on l'y invite. Tu as peur. Tu attends un peu et l'homme te regarde avec un air indécis. « Je suis absolument désolé » te dit-il. Toi, tu vois à son regard fuyant et à ses mains fébriles qu'il l'est. Toi, tu es vidé. Tu ne sens même pas le téléphone s'échapper d'entre tes doigts, ni tes jambes se dérober. A la place, tu le foudroies du regard et le couvre d'insultes dont tu ne te rappelleras jamais. Tu ne te souviens que de ça, et de la douleur fulgurant qui t'avais pris. Amen. » ♣ Train de pensées de James Melchior Dragan Badgley, 23 ans, récemment dépisté comme étant séropositif au VIH.
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Ven 3 Déc 2010 - 9:03
OMG :brille: tu m'as fait pleurer, le con, je veux pas qu'il ait le VIH moi :snif:
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Ven 3 Déc 2010 - 9:28
Re bienvenue
Tu es déja inscrit et tu te souviens même plus du code règlement? =o xDDD
(faut aller le relire un p'tit coup :D )
Tu es déja inscrit et tu te souviens même plus du code règlement? =o xDDD
(faut aller le relire un p'tit coup :D )
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Ven 3 Déc 2010 - 11:39
- C'était pas le même, si ? *sbaf*
Eurydice ♣ On choisit pas *out*
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Ven 3 Déc 2010 - 13:29
très belle fiche :brille: :inlove:
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Ven 3 Déc 2010 - 13:32
- Merci :cracrac:
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Mer 8 Déc 2010 - 16:25
Bon, tu semble avoir été validé puisque tu as ta couleur. Je déplace donc ta fiche =)
- InvitéInvité
Re: « Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! » ♣ James
Mer 8 Déc 2010 - 16:26
- Version deux (a)
Et merci (l)
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