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I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Jeu 16 Déc 2010 - 0:02
- Mes doigts effleuraient la table sur laquelle s’était tenue, quelques jours plus tôt, Joséphine. Cette table sur laquelle, nous avions échangé notre premier baiser. Cette table sur laquelle j’avais laissé mon passé. Enfin. Il était enfin derrière moi et j’étais fébrile à l’annonce de ce futur, futur que je voyais maintenant en compagnie de la jolie Française. Que je devais d’ailleurs retrouver dans la soirée. Pourtant, j’étais encore à l’appartement, une bière dans ma main, l’autre servant à tenir ce petit bout de tabac qui crachait sa fumée. Je n’étais pas encore parti pour une raison bien précise. Nell était en route. Cette blonde qui avait fait partie de ma vie depuis si longtemps. Cette fille que j’avais abandonnée lorsque son monde s’était mit à s’écrouler. J’apportai ce brin de fumée à mes lèvres, tira une bouffée. Nell, mon amie de longue date, ma première fois, encore aujourd’hui il planait encore cette ombre sur nous. Mon amie à la chevelure de blé, qui était devenue une constante dans ma vie. Une partie si intégrante que, même Joséphine, allait devoir apprendre à vivre avec. Alors que, lors de son anniversaire, j’étais parti avec Joséphine, complètement bourré, j’avais encore délaissé mon amie, celle que je considérais comme ma meilleure amie. Oh, ma douce amie, que j’avais abandonnée plus souvent qu’à son tour. Ses soirées ensembles, alors que nous étions naïfs et purs, me manquent. Ses soirées où nos caresses d’enfants ne voulaient rien dire de plus. Et lorsqu’il y eut Sarah, tu restas à mes côtés, m’appuya. Le soir où nous avons dérapés, dans la salle commune. Moi, après cette dispute avec Sarah, toi parce que Jack t’avais laissé. Jusqu’à cet instant, je n’avais pas cru que ses caresses naïves nous emporteraient dans cette tempête de luxure. Cette nuit-là avait été une erreur, du moins, c’était ce que je m’étais efforcé de croire. Je ne voulais pas croire que, peut-être, je ressentais plus que de l’amitié envers la jolie blonde de ma maison. Je ne voulais pas le croire parce que j’étais avec Sarah, parce que j’avais choisis d’être avec Sarah et, elle avait si peur des sentiments que je ressentais pour Nell, que j’avais mis ceux qui étaient nés, après qu’on est couché ensemble. Encore aujourd’hui, cette épée qui pend au dessus de nous, encore cette jalousie qui nous caractérise. Tu es en route, moi je t’attends, je mets de côté ma vie pour avoir une énième discussion avec toi. Et je sais que, comme à l’habitude, je serai ton échappatoire, à défaut d’être ton amant. Encore une fois, j’accepterai que tu m’en veuilles, que tu craches ton désespoir sur moi, parce que tu es Nell. Mon petit ange blond. Tu le seras toujours. Sarah m’a souvent demandé si j’avais ressentis des sentiments pour elle. Probablement. Comme beaucoup de garçons à l’époque. Alors qu’elle était avec Jack, moi je jalousais mon collègue de Poufsouffle. Je le jalousais certes, sans jamais savoir pourquoi. Je jalousais probablement le fait de les voir ensembles. J’oubliai tout cela lorsque Sarah entra dans ma vie. Pourtant, aujourd’hui, Sarah avait disparue, Joséphine semblait devenir plus que je ne pouvais le croire. Ma constante était toujours présente. Je savais que notre discussion serait dramatique, comme à chaque fois que nous nous retrouvions seuls. J’avais ouvert une bière pour elle, la mienne était déjà à moitié vide. J’écrasai ma cigarette dans le cendrier, m’en allumant instinctivement une autre. Un bruit se fit finalement entendre à la porte. Je me levai, laissant ma bière sur la table, pour aller répondre. Son regard familier se posa sur moi, ses yeux portaient une trace que je ne connaissais plus. Cette fille là, devant moi, ce n’était pas mon amie. C’était une inconnue, au visage ravagé par ses amants. Cette fille là qui arrivait à ma porte, que je laissai entrer dans mon appartement, c’était Nell, mais pas celle que j’avais connu. « Entre. » Fis-je alors, pointant vers la cuisine. « Y’a une bière sur la table. » Je suivis Nell jusqu’à la cuisine, renouant alors avec quelques souvenirs brumeux de sa fête. J’étais assez naïf pour croire que le sujet « Joséphine » ne serait pas aborder lors de notre discussion, mais alors que je toisai le regard de mon amie, je su d’or et déjà que ça serait inévitable. « Alors, tu voulais me parler de quoi? » Demandais-je en apportant ma cigarette à mes lèvres. Allez ma belle, dis moi pourquoi tu m’en veux, pourquoi l’urgence de notre discussion. Pourquoi est-ce que ton regard, rivé vers moi semble pleins de reproche. Vas-y. Vide ton sac.
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Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Ven 17 Déc 2010 - 1:41
Falling a thousand feet per second
You still take me by surprise
I just know we can't be over
I can see it in your eyes.
Muzicons.com
You still take me by surprise
I just know we can't be over
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Marche. Regardes droit devant toi et marches. Ne te préoccupe pas de la pluie qui coule sur ton doux visage, ça ne le rend pas moins beau ton visage. Il est violent ce visage, trop doux, trop angélique pour ce que tu es devenu. Tu passes la plupart de tes nuits dans les bras de tes amants ou dans des bars, tu cherches, tu plonges, tu nages mais à chaque fois tu te nois. Pathétique. Et pourtant tu refais le coup à chaque fois, comme si chaque coup de couteau, chaque abandon ne te suffisais pas. Comme si il te fallait plus. Tu n'es plus naïve depuis longtemps, tu es juste solitaire. Tu es comme un enfant perdu dans un grand magasin : tu cherches, tu cherches tes points de repères et puis tu paniques et ça se finit toujours en pleurs. Toujours. Les gouttes tombent toujours sur ton visage, sur tes vêtements. Tu bouscules les passants, tu marches vite, ceux que tu bousculent t'insultent un peu, histoire de s'enerver sur quelqu'un. Ils doivent trouver ça facile de t'insulter : toi qui est habillée comme les filles des bas quartiers. Ta jupe, tes talons, ton visage d'enfant qui trahie tout. Tu ressesmbles à une fille de peu, une fille de jeu. Mais n'est ce pas ce que tu es ? D'un coup de tête tu chasses toutes tes sombres pensées. Il t'attend. Lui.
« Entre. » Cela faisait bien longtemps que je n'étais plus venu ici, pour tout avouer : ça m'avait manqué, toutes nos discussions m'avaient manqué, nos rires qui autrefois résonnaient dans les couloirs comme des preuves de notre bonheur et même parfois, nos disputes me manquent. Les murs étaient les même, le sol était le même, les meubles. Tout était pareil. Rien n'avait changé dans cette pièce, sauf moi. Il parrait qu'il faut se rendre à un endroit où rien n'a bougé pour se rendre compte à quel point on a changé. Et c'est terriblement vrai. Mes yeux se posent sur lui, il m'observe avec appréhention comme si il ne savait pas. « Y’a une bière sur la table. » Je posais mon manteau sur la table de la cuisine dans un mouvement brusque. Je fixais la bière quelques secondes avant de répondre. « Non merci, j'ai eu la dose hier soir je crois.. » Mes yeux me brûlaient, ses yeux me faisaient mal. Pourquoi tu me juges ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ? As tu finalement compris que je ne suis plus la Nell que tu as connu ? Tu me traites comme l'enfant que j'ai été. Pourquoi es-tu si aveugle ? J'ai envi de prendre tes épaules dans mes mains et de te secouer. Te secouer pour te réveiller un peu. « Alors, tu voulais me parler de quoi ? » Naïf. Mon regard est meurtrié. Je lui en veux terriblement. Cher ami, je lui en veux de ne pas comprendre. Et cet haine me ronge, cet colère me dévore. « Ca va ? C'était sympathique cette nuit avec Joséphine ? Vous vous êtes bien amusé j'imagine. » Cette Joséphine, une française ecervélée qui ne savait pas aligner deux mots d'anglais correctes. Jalouse ? Oui je l"étais, terriblement même ! Mais comment pouvait-il imaginer que j'oublierais ? Nos caresses d'adolsecents me manquent, nos rires simples résonnent parfois comme un fantôme qui me hante. « T'es parti Liam. » Mes yeux le fixent sans le lâcher, mon coeur se serre au fur et à mesure que ma colère grandit. « T'es parti du jour au lendemain. T'as disparu de ma vie au moment où j'avais le plus besoin de toi. » Elle a les yeux revolver. Elle a le regard qui tue, elle a tiré la première. « T'étais supposé être mon ami, T'ARAIS DÛ ÊTRE LA ! » Un peu larguée, un peu seule sur la terre, les mains tendues, les cheveux en arrière. « Pourquoi ? POURQUOI T'AS PAS ESSAYER LIAM ? Pourquoi ?... » La colère était là, hystérique, folle, dansante autour des deux amis... J'étais à quelques centimètres de lui, prête à le frapper sous l'effet de la colère. Je lui en voulais.
« Entre. » Cela faisait bien longtemps que je n'étais plus venu ici, pour tout avouer : ça m'avait manqué, toutes nos discussions m'avaient manqué, nos rires qui autrefois résonnaient dans les couloirs comme des preuves de notre bonheur et même parfois, nos disputes me manquent. Les murs étaient les même, le sol était le même, les meubles. Tout était pareil. Rien n'avait changé dans cette pièce, sauf moi. Il parrait qu'il faut se rendre à un endroit où rien n'a bougé pour se rendre compte à quel point on a changé. Et c'est terriblement vrai. Mes yeux se posent sur lui, il m'observe avec appréhention comme si il ne savait pas. « Y’a une bière sur la table. » Je posais mon manteau sur la table de la cuisine dans un mouvement brusque. Je fixais la bière quelques secondes avant de répondre. « Non merci, j'ai eu la dose hier soir je crois.. » Mes yeux me brûlaient, ses yeux me faisaient mal. Pourquoi tu me juges ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ? As tu finalement compris que je ne suis plus la Nell que tu as connu ? Tu me traites comme l'enfant que j'ai été. Pourquoi es-tu si aveugle ? J'ai envi de prendre tes épaules dans mes mains et de te secouer. Te secouer pour te réveiller un peu. « Alors, tu voulais me parler de quoi ? » Naïf. Mon regard est meurtrié. Je lui en veux terriblement. Cher ami, je lui en veux de ne pas comprendre. Et cet haine me ronge, cet colère me dévore. « Ca va ? C'était sympathique cette nuit avec Joséphine ? Vous vous êtes bien amusé j'imagine. » Cette Joséphine, une française ecervélée qui ne savait pas aligner deux mots d'anglais correctes. Jalouse ? Oui je l"étais, terriblement même ! Mais comment pouvait-il imaginer que j'oublierais ? Nos caresses d'adolsecents me manquent, nos rires simples résonnent parfois comme un fantôme qui me hante. « T'es parti Liam. » Mes yeux le fixent sans le lâcher, mon coeur se serre au fur et à mesure que ma colère grandit. « T'es parti du jour au lendemain. T'as disparu de ma vie au moment où j'avais le plus besoin de toi. » Elle a les yeux revolver. Elle a le regard qui tue, elle a tiré la première. « T'étais supposé être mon ami, T'ARAIS DÛ ÊTRE LA ! » Un peu larguée, un peu seule sur la terre, les mains tendues, les cheveux en arrière. « Pourquoi ? POURQUOI T'AS PAS ESSAYER LIAM ? Pourquoi ?... » La colère était là, hystérique, folle, dansante autour des deux amis... J'étais à quelques centimètres de lui, prête à le frapper sous l'effet de la colère. Je lui en voulais.
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Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Ven 17 Déc 2010 - 2:44
Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play?"
Muzicons.com
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
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- Oui, j’étais naïf. Oui, je voulais y croire, qu’au fond de cette poupée de chiffon, il y avait encore cette adolescente, avec qui j’avais partagé des rires, des larmes et même mon corps. Oui, je voulais y croire, tellement j’étais aveugle de la retrouver. De pouvoir la serrer dans mes bras, encore une fois. Je voulais y croire, encore un peu, que ma princesse était encore quelque part sous cette enveloppe de solitude. J’ignorais ce qui lui était arrivé durant ses années où elle s’était détruite. Je m’en voulais. Et elle m’en voulait. J’attrapai instinctivement ma bière, cherchant à camoufler ma peur, la peur de devoir ouvrir les yeux sur la personne qui se tenait devant moi. J’étais supposé être son ami, mais j’avais fuis. J’avais fuis parce que j’étais convaincu que je serais mieux avec Sarah, j’avais fuis parce que j’avais peur de ta peau, de tes lèvres, j’avais peur de nous. J’ai encore peur, maintenant, alors que tu te tiens devant moi, fantôme à la robe tâchée par ses hommes. Je cherche ton regard, celui que je connaissais, celui dont j’ai besoin en ce moment. « Non merci, j'ai eu la dose hier soir je crois.. » J’acquiesçai sans dire un mot. Tu te détruis, parce que tu es seule. Tu veux le corps de ses hommes, tu ne veux plus être seule, tu t’enfonce et au final, tes nuits sont froides. « Ca va ? C'était sympathique cette nuit avec Joséphine ? Vous vous êtes bien amusé j'imagine. » L’amertume dans ta voix te trahis. Ta solitude, tu veux que quelqu’un la partage. Tu veux que je t’accompagne dans cette noirceur qu’est devenue ta vie. Tes mots salés par tes larmes, je les ais déjà entendu. « Ce n’est pas ce que tu penses. Il s’est rien passé. » Tentais-je alors, cherchant à éviter cet épineux sujet, ne me souvenant même pas dans quel état Joséphine et moi étions partis. Je lui mens. Je lui mens parce que je sais qu’elle m’en veut. Elle m’en a toujours voulue d’avoir choisis Sarah. Elle m’en veut d’avoir choisis Joséphine. Je lui mens pour ne pas lui briser le cœur. « T'es parti Liam. » Je sais. « T'es parti du jour au lendemain. T'as disparu de ma vie au moment où j'avais le plus besoin de toi. » Pardonnes moi. Pardonnes moi d’être parti. Pardonnes moi d’avoir cru que mon amour pour Sarah était plus important que toi. Et toi, tu criais à l’aide. Tu voulais que j’attrape ta main, que je sois là pour toi. Moi, j’avais peur, j’avais de tomber avec toi, de tomber en amour avec toi. Alors, j’ai fuis. Je me suis retourné dans les bras de Sarah, alors que toi, tu te détruisais. « T'étais supposé être mon ami, T'ARAIS DÛ ÊTRE LA ! » Ses mots d’acide. Ses mots qui me font mal. Ses mots qui sont trop vrai. J’aurais dû être là. J’aurais dû. J’étais un putain de lâche, voilà. J’étais un lâche parce que j’avais peur de nous. « Pourquoi ? POURQUOI T'AS PAS ESSAYER LIAM ? Pourquoi ?... » Elle est près de moi, trop près. Je reconnais ses lèvres, je reconnais ce regard. Elle tire, elle tire sur moi pour se sentir mieux, elle cherche des réponses, que je n’arrive pas à formuler. « Je… » Ma gorge se noue, je veux la prendre dans mes bras, mais encore une fois, elle m’était interdite. Je savais qu’un faux pas et j’allais me perdre dans son regard. Encore. « Nell… » Son regard me hait. Son être tout entier me déteste. J’avais essayé, j’avais essayé d’être là pour toi, mais il était trop tard. J’aurais voulu te dire que, j’étais dans une sale passe aussi, que Sarah m’a brisé le cœur, qu’elle a tué notre enfant. Mon monde s’était écroulé comme le tiens. Ma main se posa sur ton visage fatigué, sur la joue de la femme perdue que tu es devenue. Je reste là, en silence, le visage trop près du tiens. « Je t’ai abandonné parce que j’avais peur… » Bang, bang « J’suis parti parce que j’avais peur… Parce que je croyais que je faisais le bon choix en restant avec Sarah… » He didn’t even say goodbye, he didn’t take the time to lie. « Je m’en veux. Nell. Je m’en veux de ne pas avoir été là pour toi... Je m’en veux de t’avoir abandonné. Je m’en veux d’avoir fuis, comme un lâche. » Mon regard est plongé dans son regard remplis de souvenirs. « Je suis parti pour me convaincre que tout ça, c’était une erreur. » Tout ça. Cette nuit-là. Cette nuit dont je suis incapable de parler. J’attrape ses épaules, presque violemment. « Je suis désolé… » My baby shot me down.
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Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Ven 17 Déc 2010 - 19:03
And my god how did we survive the paper scars ?
Oh, bless the stars. You said you're sorry ....
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Oh, bless the stars. You said you're sorry ....
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Inspire. Expire. Lache prise. Laisse toi aller Nell, expie ta colère, expie tes doutes et tes peurs. Crie, c'est essentiel, pleure si il le faut. Mais respire. Et expire. Laisse l'air s'échapper de tes poumons, laisse toi aller pendant quelques minutes. Tes yeux le fixent encore et toujours, vos regards se blessent, vos regards se brûlent. Pourquoi ? Tu ne veux pas pleurer, douce Nell, tu veux crier. Crie lui tes doutes. Hurle tes peurs. Mais dis-lui ce que tu ressens.
« Ce n’est pas ce que tu penses. Il s’est rien passé. » Il ment, il ment. je les ai vu, mes yeux les ont vu partir ensemble, ils étaient ivres. « Alors qu'est ce qui c'est passé Liam ? Dis moi ce qui c'est vraiment passé. » Ma voie était froide, cassante, méchante. Mon être tout entier lui en voulait, ma peau qu'il avait touché, mes lèvres qu'il avait embrassé, ma tête dans laquelle il s'était glissé. Liam. Mon ami. Ce sont les meilleurs amis du monde. C'était ce que tout le monde disait quand ils nous voyaient ensemble, nous étions indissociables l'un de l'autre. Nous étions amis. Il aurait dû ne jamais me quitter, toujours m'accompagner. Mais il était....parti. Comme un lâche, il avait tout laissé, les souvenirs, les rires, les mensonges, les regrets.... Tout. Me laissant avec mon âme ef mon coeur amochée. Tu sais ce qu'ils disent maintenant ? Tu les entends toi aussi Liam ? Tu entends leurs voix et leurs murmures ? Parce que moi je n'entend plus que ça. Ah oui, ils ont couché ensemble alors qu'il était avec sa copine, c'est ça ? Moi j'entend leurs voix, leur dégout, leurs regards qui se posent sur moi et qui changent vite de direction. Il hésite. Il hésite le lâche. Les mots restent coincés dans sa gorge. Mais vas-y dis le ! Avoues que tu m'as abandonné ! « Je t’ai abandonné parce que j’avais peur… » Moi aussi j'avais peur Liam, de tout, de toi, de moi mais surtout de nous ! « J’suis parti parce que j’avais peur… Parce que je croyais que je faisais le bon choix en restant avec Sarah… » Mais c'était faux Liam ! C'était faux ! Ils disent qu'elle t'a brisé le coeur. Mais le mieux de coeur ? Ils n'en parlent pas... « Sarah est partie. » C'était une constatation. C'était plat, mais c'était affreusement réel. Sarah était partie et elle avait laissé Liam derrière elle. « Je m’en veux. Nell. Je m’en veux de ne pas avoir été là pour toi... Je m’en veux de t’avoir abandonné. Je m’en veux d’avoir fuis, comme un lâche. » Sa main chaude sur ma joue glacée, il me fixe. « Mais t'es pas revenu, t'es jamais revenu. Tu voulais pas savoir à quel point j'allais mal ? Dis, tu voulais pas affronter la vérité Liam ? » Mes paroles étaient durs, méchantes, amers. « Dis moi la vérité pour une fois, si j'étais pas venu te parler sur facebook il y a quelques temps, est ce que on se reparlerait ? Est ce que tu serais revenu me voir ? » La colère m'envahissait, tout mon corps bouillonait. Je le haissais d'être parti, je le haissais de m'avoir laissé derrire lui comme une vulgaire poussière de sa vie. « Je suis parti pour me convaincre que tout ça, c’était une erreur. » Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue. Elle a tiré la première, l'a touché, c'est foutu. Nous étions si près l'un de l'autre, nos visages se touchaient presque. Nous étions trop proches. « Je suis désolé… » Excuses moi d'être ainsi, excuses moi d'avoir besoin des gens, d'avoir besoin de toi. Excuses moi d'être aussi égoïste. Excuses moi d'avoir tué la Nell que tu chérissais. Excuses moi d'être moi.... Mes lèvres se rapprochent des tiennes et dans un énième besoin d'affection je t'embrasse. Je sais que c'est mal, je sais que ça nous fait du mal à tous les deux mais je le fais. Tes lèvres ont le même gout sucrée, celui que j'aimais tant. Je suis égoïste. « Tu l'aimes ? » murmurais je dans son oreille. « Est ce que tu aimes Joéphine ? » S'il te plait ne mens pas. Pas maintenant. « Ou alors c'est juste une fille comme ça. Une fille comme moi. Une fille que tu laisseras. Mais peut-être que c'est juste moi qui suis comme ça ! Peut-être que c'est juste moi qu'il faut abandonner. Alors dis moi, TU L'AIMES CETTE FILLE ? » Mes mots deviennent des cris, mon visage est enfantin, mon visage est desespoir.
« Ce n’est pas ce que tu penses. Il s’est rien passé. » Il ment, il ment. je les ai vu, mes yeux les ont vu partir ensemble, ils étaient ivres. « Alors qu'est ce qui c'est passé Liam ? Dis moi ce qui c'est vraiment passé. » Ma voie était froide, cassante, méchante. Mon être tout entier lui en voulait, ma peau qu'il avait touché, mes lèvres qu'il avait embrassé, ma tête dans laquelle il s'était glissé. Liam. Mon ami. Ce sont les meilleurs amis du monde. C'était ce que tout le monde disait quand ils nous voyaient ensemble, nous étions indissociables l'un de l'autre. Nous étions amis. Il aurait dû ne jamais me quitter, toujours m'accompagner. Mais il était....parti. Comme un lâche, il avait tout laissé, les souvenirs, les rires, les mensonges, les regrets.... Tout. Me laissant avec mon âme ef mon coeur amochée. Tu sais ce qu'ils disent maintenant ? Tu les entends toi aussi Liam ? Tu entends leurs voix et leurs murmures ? Parce que moi je n'entend plus que ça. Ah oui, ils ont couché ensemble alors qu'il était avec sa copine, c'est ça ? Moi j'entend leurs voix, leur dégout, leurs regards qui se posent sur moi et qui changent vite de direction. Il hésite. Il hésite le lâche. Les mots restent coincés dans sa gorge. Mais vas-y dis le ! Avoues que tu m'as abandonné ! « Je t’ai abandonné parce que j’avais peur… » Moi aussi j'avais peur Liam, de tout, de toi, de moi mais surtout de nous ! « J’suis parti parce que j’avais peur… Parce que je croyais que je faisais le bon choix en restant avec Sarah… » Mais c'était faux Liam ! C'était faux ! Ils disent qu'elle t'a brisé le coeur. Mais le mieux de coeur ? Ils n'en parlent pas... « Sarah est partie. » C'était une constatation. C'était plat, mais c'était affreusement réel. Sarah était partie et elle avait laissé Liam derrière elle. « Je m’en veux. Nell. Je m’en veux de ne pas avoir été là pour toi... Je m’en veux de t’avoir abandonné. Je m’en veux d’avoir fuis, comme un lâche. » Sa main chaude sur ma joue glacée, il me fixe. « Mais t'es pas revenu, t'es jamais revenu. Tu voulais pas savoir à quel point j'allais mal ? Dis, tu voulais pas affronter la vérité Liam ? » Mes paroles étaient durs, méchantes, amers. « Dis moi la vérité pour une fois, si j'étais pas venu te parler sur facebook il y a quelques temps, est ce que on se reparlerait ? Est ce que tu serais revenu me voir ? » La colère m'envahissait, tout mon corps bouillonait. Je le haissais d'être parti, je le haissais de m'avoir laissé derrire lui comme une vulgaire poussière de sa vie. « Je suis parti pour me convaincre que tout ça, c’était une erreur. » Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue. Elle a tiré la première, l'a touché, c'est foutu. Nous étions si près l'un de l'autre, nos visages se touchaient presque. Nous étions trop proches. « Je suis désolé… » Excuses moi d'être ainsi, excuses moi d'avoir besoin des gens, d'avoir besoin de toi. Excuses moi d'être aussi égoïste. Excuses moi d'avoir tué la Nell que tu chérissais. Excuses moi d'être moi.... Mes lèvres se rapprochent des tiennes et dans un énième besoin d'affection je t'embrasse. Je sais que c'est mal, je sais que ça nous fait du mal à tous les deux mais je le fais. Tes lèvres ont le même gout sucrée, celui que j'aimais tant. Je suis égoïste. « Tu l'aimes ? » murmurais je dans son oreille. « Est ce que tu aimes Joéphine ? » S'il te plait ne mens pas. Pas maintenant. « Ou alors c'est juste une fille comme ça. Une fille comme moi. Une fille que tu laisseras. Mais peut-être que c'est juste moi qui suis comme ça ! Peut-être que c'est juste moi qu'il faut abandonner. Alors dis moi, TU L'AIMES CETTE FILLE ? » Mes mots deviennent des cris, mon visage est enfantin, mon visage est desespoir.
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Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Ven 17 Déc 2010 - 20:55
Can't seem to hold you like I want to
So I can feel you in my arms.
Nobody's gonna come and save you,
We pulled too many false alarms.
Muzicons.com
So I can feel you in my arms.
Nobody's gonna come and save you,
We pulled too many false alarms.
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- Ah oui, ils ont couché ensemble alors qu'il était avec sa copine, c'est ça ? Je les entends, aussi, ses voix. Je les entends percer ton âme, s’y glisser pour te pourrir de l’intérieur. Ses mots meurtriers dans les couloirs de Poudlard. Ses mots qui nous détruisaient à petit feu. Ils avaient mit la faute sur toi, parce que c’était plus facile. Parce que Sarah m’avait pardonnée. Les murmures cherchaient un coupable. C’était facile. Et elle m’en veut maintenant. Elle déteste ce regard que je pose sur elle. Je reste là, à observer ses mots sortirent de ma bouche. « Alors qu'est ce qui c'est passé Liam ? Dis moi ce qui c'est vraiment passé. » Elle sait que je lui mens. Elle me connait trop bien pour que je puisse renouer avec le mensonge une seconde fois. Je dois y faire face, je dois me l’avouer, que tout ça ce n’était pas un rêve. « On s’est embrassé. C’est tout. » La vérité, tu ne veux pas l’entendre, cette vérité qui me brûle les lèvres, qui fait battre mon cœur. Tu veux y croire, tu veux croire que c’est toi que je choisirais. Il est top tard, Nell. Il a toujours été trop tard. Nous sommes condamnés. « Sarah est partie. » Je toise son regard, inévitable réalité. Elle était partie, elle m’avait abandonnée. Toi, tu étais encore là, dans cette pièce qui nous était trop familière. Tu étais encore là, elle ne l’était plus. Tu veux me l’entendre dire. Tu veux m’entendre dire que j’ai fais une erreur en choisissant Sarah. Ses mots n’arrivent pas à sortir de ma bouche. Je n’arrive qu’à formuler de vaines phrases. Des excuses qui ne lui conviennent pas. « Mais t'es pas revenu, t'es jamais revenu. Tu voulais pas savoir à quel point j'allais mal ? Dis, tu voulais pas affronter la vérité Liam ? » Non. Non je ne voulais pas l’affronter, cette putain de vérité. Je ne voulais pas voir à quel point tu te détruisais, mon cœur ne s’en remettrait pas. J’étais un lâche. Je ne voulais pas voir. J’étais aveugle. « Dis moi la vérité pour une fois, si j'étais pas venu te parler sur facebook il y a quelques temps, est ce que on se reparlerait ? Est ce que tu serais revenu me voir ? » Ma gorge se serre à nouveau. Mon cœur aussi. Elle le sait. Elle le sait que je ne serais probablement pas revenu vers elle. J’aurais gardé un œil discret sur elle, mais je ne sais pas si j’aurais eu le courage d’avoir cette discussion, celle qui me déchire l’âme en ce moment. « Je ne sais pas. » Pardonne-moi cette douloureuse franchise. Pardonne-moi d’avoir si peur de ce que tu es devenue. Nous le savions. Nous sommes toxiques. Nous sommes dangereux l’un pour l’autre. Nos visages, toujours aussi près, se crispe. Tu t’approches, ton désespoir s’accroche à mes lèvres dans un ultime baiser. Je ne te repousse pas, car tes lèvres me font trop mal, elles me paralysent. Je ferme les yeux, m’accroche à la vision de Joséphine, allongé dans le lit, car tes lèvres me font mal. Tes lèvres que j’avais cherchées, en vain. Mes mains s’imprègnent dans ta chair, sur ton dos. Ton dos que je colle contre le mur, décollant finalement mes lèvres des tiennes. Et toi, tu joues à ce jeu, tu viens déverser ton poison à mes oreilles. « Tu l'aimes ? » Mon cœur fait un bon, il se serre. « Est ce que tu aimes Joséphine ? » Tu m’en veux, tu me souffles son nom à l’oreille. Tu me souffle cette torture à l’oreille. Tu me craches au visage ce baiser qui nous est interdit. « Ou alors c'est juste une fille comme ça. Une fille comme moi. Une fille que tu laisseras. Mais peut-être que c'est juste moi qui suis comme ça ! Peut-être que c'est juste moi qu'il faut abandonner. Alors dis-moi, TU L’ AIMES CETTE FILLE ? » Mes mains s’imprègnent de sa chair interdite. Je tiens ses épaules, elle, poupée appuyé sur le mur. « Oui. » Nos armes sont ses mots qui nous blessent. Je ne veux pas te faire de mal, mais tu veux la vérité. « Oui je suis amoureux d’elle. C’est ça que tu veux entendre, hein? » Mots acides. « Tu voudrais y croire que t’étais juste une fille. Juste une baise. Tu veux leur donné raison, à tes amants? » Vocifère. « Tu peux pas me dire ça, pas à moi. Tu peux pas me dire, que tu penses que tout ça, c’était juste du sexe! » Mes mains s’ancrent dans sa chair. Mon corps trop près du sien. Mon corps trop près de la falaise. « Arrête, Nell. Arrête de te raconter ses histoires. » Nos corps interdits. J’approche mes lèvres de son oreille. « Il est trop tard… Il est toujours trop tard pour nous. » Je me tiens près de la falaise, en équilibre, de peur d’y retomber.
- InvitéInvité
Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Lun 20 Déc 2010 - 15:28
Leurs murmures, les rumeurs. Tous leurs sourires en coin, leurs airs effrayés. Tous ces chuchotements je n'en veux plus, ils me font mal, ça me tue tu sais ! Ça me tue d'avoir l'image d'une fille que je n'ai jamais voulu être. Ça me tue de passer pour la seule responsable dans l'histoire. Toi, ils t'ont pardonné, les gens te pardonnent toujours tout mais pas moi. Je t'en veux tu sais, je t'en veux tellement. Je t'en veux d'être heureux et amoureux. Je suis égoïste, je suis mauvaise. Pardon, pardon pour le mal que je te fais et que je te ferais. Oui, tu es supposé être mon ami mais ça me fera trop mal de te voir au bras de Joséphine, souriant, comme si c'était la femme de ta vie. Et si au final elle était comme Sarah ? Si au final elle te laissera brisé ? « Je ne sais pas. » Non. Non tu ne serais pas revenu, t'aurais eu trop peur. Cette vérité me fait mal. On était sensé être des meilleurs amis ? Qu'est ce qui ne va pas chez nous Liam ? Qu'est ce qui n'a jamais été ? Pourquoi on est comme ça ? Pourquoi on se fait mal ? Pourquoi je n'arrive pas à te voir heureux ? Ses lèvres collées aux miennes, il ne me repousse pas. Il m'attire mais je n'ai pas le droit, son corps m'est interdit. « Oui. » Oui, il l'aime. Mes yeux se détournent. Je la voulais cette putain de vérité mais ça fait mal ! Au fond j'aurais préféré qu'il mente. « Oui je suis amoureux d’elle. C’est ça que tu veux entendre, hein ? » Ses mots me blessent. Ses mots me tuent. « Je... » Mais il m'interrompt, il continue sur sa lancée. « Tu voudrais y croire que t’étais juste une fille. Juste une baise. Tu veux leur donné raison, à tes amants ? » Ses mots me torturent car ils sont trop vraie. « Tu peux pas me dire ça, pas à moi. Tu peux pas me dire, que tu penses que tout ça, c’était juste du sexe ! » Non, ça n'a jamais été que du sexe. Non c'était autre chose. « Arrête, Nell. Arrête de te raconter ses histoires. » Ton corps collé au mien, ton corps trop proche. Tes mains sur mon corps. Je ne peux pas te regarder en face, ça fait trop mal. « Tu l'aimes. » J'ai trop bien compris. Il l'aime et je n'y changerais rien. Je devrais être heureuse pour lui, il est mon ami, mon ami de toujours. Je refuse de le perdre, pas une nouvelle fois. Alors je m'accroche, je m'accroche à son corps. « Il est trop tard… Il est toujours trop tard pour nous. » Mes lèvres touchèrent enfin les siennes, un souvenir oublier, d’une passion lointaine. Je m'accroche une nouvelle fois à ses lèvres. sans doute pour la dernière fois. Parce que j'arrive trop tard, c'est toujours trop tard. Nos corps nous sont toujours interdits. Mon regard demande pardon, mon regard s'excuse. Mes yeux expriment tous les mots que je ne dis pas. Qu’avais-je à répondre, tout était dit. D’une main tremblante, mes doigts caressèrent son visage. Pardon pour tout ce que je ferais, pour tout ce que je vous causerais comme tort à Joséphine et à toi. « Pardon. » Pardon pour tout, mais pas pour le baiser. Dis lui à Joséphine que je suis désolé, que au fond je ne suis pas comme elle. J'ai peur, j'ai tellement peur. Peur de le perdre, celui sur qui je devrais le plus compter. Liam, je te décevrais encore. Je te montrerais à quelle point je suis dangereuse pour ton équilibre, je te montrerais à quel point la Nell que tu as connu n'existe plus. Je n’ai rien compris, car je n’ai rien à comprendre. Le monde tourne, le soleil se lève, le monde était, est, et restera le théâtre de monstruosité sans pareille, je me souvenais des murmures, des abandons, des pleures, des rires... Je me souviens de nous. « Tu m'as manqué Liam. » Je me décolle du mur, de ton corps. Je veux fuir. Je suis lâche. I'm here again. Je recule et je fais tomber la bière sur le sol. Le liquide se déverse, ce liquide qui devrait être mes larmes. mais je ne pleure pas, je suis fatiguée d'avoir trop pleurer. A broken mess. Je te tourne le dos cher ami et je fuis. Je cours parce que j'ai trop peur de la vérité que tu viens de dévoiler. Je claque la porte derrière moi et je cours encore. Les rues sont pleines de monde, je bouscule, je trébuche, je tombe, mais je cours et personne ne me voit. I try so hard.
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Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Mar 21 Déc 2010 - 2:01
- J’aurais voulu y croire. J’ai longtemps voulu y croire qu’entre nous, c’était juste de l’amitié. Juste nos moments à nous, notre petit univers d’adolescent innocent. J’ai longtemps voulu me convaincre que cette nuit là, c’était une erreur. Pourtant, à l’instant même où mes lèvres s’imposent aux tiennes comme une évidence. Une interdite véracité. Ce doute que tu sèmes dans mon âme, Nell, il me fait mal. Il me fait mal parce que j’ai longtemps voulu me convaincre que nous n’étions que des amis. Et dans le fond, je ne voulais pas être l’un de tes amants, qui pour une nuit partage ton lit, je ne voulais pas être l’un d’eux. Je n’avais pas la prétention de l’être. J’étais ton ami et ça me suffisait. « Tu l'aimes. » Elle réitère, mais veut-elle vraiment entendre ses mots sortirent de ma bouche? Pourquoi? Pourquoi, Nell, tu es incapable de me voir au bras d’une autre? Ce n’est pas l’amour qui t’en empêche. Je le sais que trop bien. Je sais à quel point il t’est difficile d’aimer, mon amie. « Oui. » Je savais que ces mots lui faisaient mal. J’avais mal aussi, de te les dire Nell. J’y avais rêvé, durant mes nuits allongés contre Sarah, de te les dires, ses mots. Il est trop tard. Il l’a toujours été. Je ne voulais pas m’enliser dans cette vieille habitude, pas avec Joséphine. Parce que j’avais la conviction qu’elle, elle était différente, qu’elle valait la peine de faire tous ses efforts. Mais je ne t’en veux pas, je n’ai pas refusé ton baiser. Mon corps n’a pas bougé, il est toujours contre le tien. Tu ne vois pas, que je ne t’en veux pas? Mes mains sont toujours ancrées sur tes hanches, mes doigts perçant le tissu de ta robe. Toi, tu passes ta main douce sur mon visage. Tu approches à nouveau tes lèvres. Ton poison se distille en moi. Je sais que je fais une erreur. Encore. Avec toi. Sommes-nous à se point condamné? On le sait, on n’y croit, on se persuade que c’est le dernier, que nos lèvres ne se toucheront plus, après celui-là. Tes lèvres me font mal. Elles me font mal, parce qu’elles ne m’ont jamais appartenues. Tu n’as jamais vraiment voulus des miennes. Cette nuit-là, où j’ai découvert les plaisirs de la chair, toi tu commençais déjà ta descente aux enfers. Moi, j’étais l’abandon de Jack, j’étais la haine que tu lui portais. Tu crois que je n’ai pas vu ça, lorsque tes mains caressaient mon corps d’adolescent? Et tu ne t’es jamais demandé pourquoi je ne m’étais pas arrêté, cette nuit-là, Nell? Pourquoi est-ce qu’encore aujourd’hui, je ne résiste pas à tes lèvres? Parce que comme tes amants, je veux croire qu’il a plus. Qu’il y avait plus. «Pardon.» Nos lèvres enfin séparées, nos corps se consumant, se détruisant de la proximité que nous avions. Ne le soit pas. Je suis fautif aussi. Fautif d’avoir couché avec toi, d’avoir cru qu’on aurait pu s’en sortir indemne. Fautif de ne pas avoir refusé tes lèvres, dans cette ultime tentative. J’appose un doigt sur ses lèvres, je ne veux pas qu’elle parle. Je ne veux pas qu’elle ne se blâme qu’elle. Ne me demande pas le pardon, je saurai trop facilement te l’accorder. Pour tes beaux yeux, au nom de l’amitié. « Tu m'as manqué Liam.» Tu m’as manqué aussi. Je voudrais tellement te le dire. Je voudrais tellement y croire à notre amitié. J’étais incapable de le dire. Et lorsque les mots veulent sortir de ma bouche, tu te glisses entre le mur et moi. Tu t’échappe. Tu ne te retourne même pas. Tu claques la porte. Et moi, j’agrippe mes souliers, les enfiles maladroitement. Je ne te laisserai pas partir comme ça. Je claque la porte à mon tour, je regarde autour à la recherche de ta chevelure de blé. Tu cours, tu veux t’échapper de nous. Mais je n’abandonne pas, je te suis. Je cours. Malgré le froid, malgré le vent, je veux te rattraper. Et une fois dans mes bras, je t’agrippe, je te serre contre moi. « Je ne vais pas t’abandonner, Nell. Je ne vais plus t’abandonner. » Je serre son petit corps contre le mien. Elle me tourne le dos, je ne vois que ses cheveux. « Je ne vais plus t’abandonner. Je te le promets. » Comme tu l’as promis à Charles, Liam? Comme toutes ses promesses que tu n’as jamais su tenir? Non. Cette fois-ci, c’était différent. Je voulais notre amitié. Je voulais y croire. J’étais assez naïf pour penser que toi aussi. Je défais mon étreinte. Pars si tu veux. Vas t’en si tu ne veux plus y croire. Je suis essoufflé, j’ai le cœur qui palpite. Dans un souffle, je finis par lui dire. « Tu m’as manqué aussi, Nell. »
- InvitéInvité
Re: I nailed my faith to the sticking pole; Nell.
Mer 22 Déc 2010 - 18:30
FIN DU RP
(oui c'était un message constructif T.T)
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