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Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Jeu 16 Déc 2010 - 22:17
✤ Grymm Salut !!! Moi c'est Luke Hayden Bolen, j'ai 19 ans , et je suis d'origine Russe et Anglo-Irlandaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuel , mais aussi célibataire et issu d'une famille de sorciers . A Hungcalf, j'ai choisi Potions, sortilèges, DCFM , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en Frêne, 26cm, poudre de diamant et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme Léopard des neiges. avatar © ... ? || icônes © ... ? |
✎ Stella
Dans la vraie vie, j'ai 21ans IRL . J'ai connu ce magnifique forum grâce à AE et je ferais de mon mieux pour être là 4 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? oui . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à Lust Mon personnage est un scenar . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que Love Hung, Love Life, Enjoy . code règlement : ok by Cole |
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Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Jeu 16 Déc 2010 - 22:17
this is my story
01. “ I'm just a poor boy, I need no sympathy, Because I'm easy come, easy go, Little high, little low, Any way the wind blows doesn't really matter to me, to me.”
Pour les uns je suis celui qu’on aperçoit dans la brume, celui qui disparait dès qu’on croit le voir, celui qui peut vous laisser espérer sans certitudes. Pour d’autres je suis l’indispensable, l’indissociable, celui avec qui on va faire la fête, celui qui ne jugera pas si l’on prend du bon temps ou si l'on fume un peu d'herbe. Je suis celui avec qui tu vas noyer ton chagrin, arroser des déboires, enfouir tes peines dans quelques grammes d’un poison divin. Derrière tout ça il y a juste moi. Celui qui a un trou béant dans la poitrine et qui recherche un moyen de le combler grâce à tout ce qui peut le déconnecter de la réalité et du mal-être qui s’installe en lui chaque jour un peu plus. Je suis comme un miroir aux mille facettes, on peut projeter sur moi n’importe quelle image, je renverrais toujours ce que l’on veut y voir. Chacun trouve en moi ce qu’il y recherche, je ne suis pas lisse, j’ai des aspérités mais elle s’efface pour agripper ce que l’on veut de moi. Sachez juste une chose, peu m’importe ce que l’on dit de moi, vos cris, vos remontrances, vos avis glissent sur moi comme de l’eau. Je n’ai que faire de ce que la société pense de moi le junkie, le fêtard. Je brûle ma vie par les deux bouts c’est mon problème pas le votre ! N’essayez pas de savoir pourquoi je suis comme ça où si vous le faites c’est à vos risques et périls. Je décline toutes responsabilités si vos yeux sensibles sont choqués, si vos oreilles chastes sont heurtées par mes propos.
02."You took me for everything that I had, and kicked me out on my own. Are you happy, are you satisfied? How long can you stand the heat out of the doorway the bullets rip to the sound of the beat.”
Je n’ai aucun souvenir de mon père et pour cause je ne l’ai jamais connu. Je n’ai hérité de lui que mon deuxième prénom, la couleur de mes yeux et de mes cheveux. Alekseï Hayden Strowtofsky n’a fait parti de ma vie quand tant que fantôme comme une ombre malsaine planant au-dessus de ma tête. Ma mère, Seanna Pearl Bolen, avait toujours mis un point d’honneur à éviter le sujet de mon père si bien que de temps à autres les conversations s’arrêtaient lorsque j’entrais dans une pièce. Jusqu’à l’âge de 14-15 ans je me posais mille et une questions à son propos. J’avais besoin de réponses, pas d’un modèle masculin puisqu’avec 3 oncles et un grand-père j’avais plus de figures paternels qu’il m’en fallait. C’est de façon assez explosive que j’avais forcé la main de ma mère à ce sujet. Jusqu'ici je n'avais jamais montré à ma mère mon côté sombre, elle n'avait pas besoin de savoir à quel point j'étais tourmenté aussi j'utilisais une forme de chantage mère-fils pour obtenir la vérité. Est-ce que je suis fier aujourd’hui d’avoir agit de la sorte ? Pas vraiment mais si je ne l’avais pas fait, je n’aurais jamais rien su de mon identité, de mon histoire, de ce qu’elle me cachait et qui la rendait si triste chaque jour un peu plus.
J’avais peu dormi et plutôt mal me tournant et me retournant comme perturbé par l’absence de ce je ne sais quoi qui s’amplifiait avec les années. Après un petit tour dans la salle de bain je m’étais habillé à la façon moldu que j’affectionnais, un jean baggy, un t-shirt blanc à l’effigie de Jim Morrison, une paire de basket noirs et un sweat noir. C’était un peu mon uniforme pour sortir dans les rues de Galway avec mes potes. Et puis comme pour tous mes anniversaires ma mère et toute la famille se retrouverait le soir-même donc je n’étais pas obligé de respecter un code vestimentaire la journée. Je descendais tranquillement l’escalier lorsque ma mère m’interpella depuis la cuisine. "Luke, Darling !! " Yes Mom ! I’m here" J’entrais en humant l’odeur alléchante du pain frais croustillant, des pancakes maison et du café fumant. "Happy Birthday Baby Boy" "Mom, I’m fifteen" "I know, you’re not a little boy but not yet a man" "Whatever" Je me posais sur l’un des tabourets de bistrot que ma mère avait récupéré dans une brocante pour mettre devant le bar séparant la salle et la cuisine. Mon café fumant m’attendait, aussi j’en avalais une bonne gorgée retrouvant mes pensées ignorant le bavardage maternelle. Depuis quelques semaines je repensais à mon père, à tout ce que j’aurais voulu apprendre de lui et puis j’avais surpris une conversation entre mes oncles ce qui avait ravivé mon envie de découvrir mes origines.
"Lucky ! Can i have your attention please !" Mon regard se posa sur elle avec une certaine irritation et je lui répondis du tac au tac "Seanna don’t be so b…" "Don’t call me Seanna !" "It’s your name ! If you have a problem with it it’s not my business" “Luke! Don’t speak like that.” “I do what I want! Who are you to forbid me to do something?” “I’m your mother!” “Oh you’re my mother! So what! That justifies all the things you want me to do like a kind little boy? I never said a word higher than another! It’s enough! Fuck!" "Great ! The insults now! Finally you look like your father more than I thought.” Là je sentis toute ma colère, toutes les fois où j’avais dû me taire quand je parlais de lui, remonter à la surface ! "Gosh ! It’s Christmas !" mon rire sonnait faux, plein de rancœur et ma mère me regarda déstabilisée "What ?" "I believe it’s Christmas or a miracle ! Cause it’s the seventh time you talk about my father in front of me in fifteen years ! What a surprise !" "Stop saying anything Luke, I speak about him…" "Nop Mom… When you speak about him it’s only with Sean, or Paddy not with me ! It’s enough! I want to know things about him ! I never asked for something like that !" Elle s’approcha de moi, posa sa main sur ma joue comme elle le faisait toujours pour m’attendrir, pour que je me calme, que je lâche prise mais là je tenais bon !
"Mom... I need to know. If you say nothing i would search by myself." Je la repoussais doucement tout en commençant à m’en aller. “Oh and for tonight the party is over! Tell everybody i’m sick or what you want" “Luke don’t do that!" "I don’t care mom ! I wait for years to ear something about him, to know why he abandoned us ! But nothing !" "Luke it’s not easy for me… I… I left him ! I was pregnant, I was afraid for my babies.” Quand je l’entendis dire "mes bébés" j'avais cru avoir une hallucination auditive pourtant son visage me rappelait les nombreuses fois où elle me regardait avec beaucoup de mélancolie. “He was violent, he frightened me. And… then the day of your birth, he came, he wanted me to suffer. Then he kidnapped your sister, your twin sister, my small pearl." Si le monde ne venait pas de s’écrouler sous un tremblement de terre d’une force inoui moi je venais d’être assommé pour de bon. Mon père que je soupçonnais de ne pas être quelqu’un de bien se révélait être une ordure, un homme violent et un kidnappeur mais pour couronner le tout j’avais une sœur jumelle. " Wait a minute… i have a sister ? A twin sister ? Are you kidding me ?" Les larmes dans ses yeux m’apprirent que tout était vrai. “Mom… why?” “Because, think of her hurts me so much. I never saw her since her birth… my little girl. Every day I think of her but fortunately I have my boy, my little angel.” Je la voyais fragile, comme si elle allait se briser comme du verre.
Dans ses yeux il y avait toute la douleur, la peine, le vide que j’apercevais tous les jours quand elle venait me réveiller, quand elle me serrait contre elle, quand elle me regardait. Quinze années à attendre sa fille, à ne pas la voir. Je n’arrivais pas à imaginer ce qu’elle avait ressenti, ce qu’elle avait pu vivre car je ne pensais qu’à moi. Je pensais à tout ce qu’on m’avait caché, à ce que je n’avais pas su, à tous les mensonges qu’on m’avait raconté, à ce sentiment de vide intense qui me rongeait depuis toujours. Mon père ce fils de.. m’avait volé ma vie, il m’avait volé ma sœur, il m’avait volé ma mère d’une certaine manière. Alors que je ne pensais pas grand-chose de lui désormais je le détestais de toutes mes forces, j’avais envie de le retrouver pour lui faire mal comme il avait brisé ma mère et comme il me brisait intérieurement à présent. Hurler ma râge, ma peine, ma fureur voilà ce dont j’avais envie à présent et non pas ce calin maternelle que ma petite maman me donnait à présent. Toute ma fureur contre elle s’était évanouie. A présent je l’admirais pour son courage, pour sa force, pour tout ce qu’elle était même si au fond de moi subsistait tout de même l’incompréhension de son silence et un mal que je ne connaissais pas.
03.So let them know when they stare, it's just a private affair. They'll have us hung in the air and tell me what do they care. It's only a life to be twisted and broken.
Aujourd’hui si je ferme les yeux, je me rappelle encore comment je me suis retrouvé la première fois totalement défoncé. C’était à Poudlard, je venais d’apprendre la vérité sur mon père, sur ma sœur, je mettais en doute tout ce que ma mère pouvait bien me dire désormais. Jusqu’à ce moment là je n’avais jamais trouvé de l’intérêt dans les fêtes, boire, se retrouver totalement hors de contrôle. Fumer, se droguer ne m’attirait pas, c’était pour moi l’échappatoire de gosses de riches qui avaient besoin de se prouver quelque chose. Et puis il y avait eu cette fête dans la tour des Gryffondors. Je ne dirais que deux mots « Fucking Good ».
« Allez laisse-toi tenter Luke ! » « Insiste pas Algy, j’ai pas envie » je regardais mon ami Algernon McBride me tendre un petit cachet blanc en forme d’étoile, il avait le regard totalement vrillé, les paupières tombantes et un sourire de camé heureux. « Arrête de broyer du noir ! T’as besoin d’oublier tout ça et je peux te dire que ce petit cachou te fera tout oublier ! » Nous nous connaissions depuis la première année de Poudlard, et non nous n’avons pas été les meilleurs amis du monde dès ce moment là ! C’est même l’inverse ! Nous n’arrêtions pas de nous tirer dans les pattes, de nous prendre la tête, de nous défier pour savoir lequel de nous deux avait le tempérament le plus aventureux et les idées les plus dingues ! Ce n’est qu’en 3ème année que nous avons renforcé nos liens. Les parents d’Algernon ne s’occupaient pas de lui, l’ignoraient et une fois de plus il allait passer Noël à Poudlard sans personne. Avec son orgueil habituel il refusa mon invitation deux fois mais lorsqu’il reçut un hibou de ma mère lui demandant de venir passer les vacances chez nous, il accepta en râlant ! A partir de ce moment là oui, nous sommes devenus de vrais amis. Nous avons, avec toute la pudeur masculine, partagé nos doutes, nos secrets enfouis et nos rêves d’ailleurs.
« Luke arrête de réfléchir et avale ça. » « T’es vraiment têtu ! » « ouais mais tu sais que j’ai raison » Sans protester plus je pris le cachet et l’avalai avec une bonne rasade de whisky pur feu ! Après une petite demi-heure je ressentis les premiers effets sur moi, j’étais excité comme pas possible, je sentais mon cœur battre à tout rompre, j’avais envie de sauter partout et l’alcool aidant j’étais totalement fait ! Tout le monde autour de nous était dans le même état, la température montait, les corps se serraient, se collaient, se touchaient. L’ambiance était électrique, j’avais envie d’être pris dans des bras, d’être serrer, de me perdre avec quelqu’un. A tel point que je ne repoussais pas Algy lorsqu’il commença à devenir plus entreprenant, à se coller contre moi et encore moins lorsqu’il m’embrassa à pleine bouche. Je savais qu’Algernon était homo et ça ne me posait pas de problèmes tout comme lui n’avait pas de problèmes avec le fait que j’étais hétéro ! Chacun fait ce qu’il veut de son corps après tout ! C'était nouveau, une de ses premières fois qu'on apprécie, je me sentais bien, c’était différent de tout ce que j’avais connu jusque là. En cent mots comme en un, Algy et moi nous avions passé la nuit ensemble. Drogue, sexe et alcool, je garde de cette nuit là un souvenir toujours très fort et vivant.
Après ça, nous sommes restés amis et je dirais même que nous avons construit ensemble une amitié améliorée, nous retrouvant lorsque nous n’avions personne dans nos vies, lorsque nous avions besoin de réconfort et même encore maintenant ils nous arrivent de passer la nuit ensemble. Si je suis Gay ? Non, je suis Bi, j’aime autant les hommes que les femmes. En fait je dirais que ce n’est pas le corps qui m’importe c’est la personne qui se trouve à l’intérieur. Cette nuit là j’ai compris que je ne voulais pas de contraintes, je voulais aimer et coucher avec qui je voulais sans avoir à choisir une préférence sexuelle plutôt qu’une autre. C’est aussi à partir de cette nuit là que j’ai commencé à rejoindre un petit groupe de fêtard de Poudlard. Avec eux je m’adonnais à la débauche facile en fumant de la marijuana, en prenant quelques petits champis hallucinogènes, parfois un peu d’ecstasy et quelques grammes de coke mais c’était juste pour le fun, pour l’excitation, pour ne plus penser à mes soucis.
Le problème survint quand après une année à ce rythme je devins totalement accro. Comble de tout j’étais devenu un de ses junkies que je méprisais plus tôt, ne trouvant plus de satisfaction dans ces produits illicites car ils ne me donnaient plus d’échappatoire, il ne me soulageait plus, il ne me faisait plus rien oublier ou à peine. C’est là qu’elle est entrée dans ma vie. Pure, blanche, cristalline et me faisant planer comme jamais, elle avait pour nom « Héroïne » et depuis elle ne me quitte plus. Je suis un addict à la neige comme on le dit, un fucking junkie mais ça peu de gens le savent parce que je mets un point d’honneur à ne pas me vanter de mon addiction à l’héroïne. Pourquoi ? Parce que cela ne concerne personne, parce j’aime me shooter sans avoir de compte à rendre. Pour tout le monde je suis juste un gars qui aime se démonter la tête en fumant de l'herbe, en sniffant à l'occasion et en buvant en soirée et le week-end rien d’autre et je fais tout pour que ça reste comme ça.
[color=indianred]04. All Dead all Dead, all the dreams we had. And I wonder why I still live on, all Dead All Dead. And alone I'm spared. In time it comes to everyone, all Dead All Dead. But in hope I breathe. Of course I don't believe you're dead and gone. All Dead and gone.[/color]
Venir à Hung, ça me semblait être une bonne idée quand j’ai obtenu mes Aspics, ma mère y avait fait ses études tout comme mes oncles et tantes. J’avais même une sacrée hâte de pouvoir enfin goûter aux joies de la vie d’étudiant sans les contraintes de Poudlard ou presque. J’avais surtout hâte de m’échapper un peu plus de l’emprise étouffante de ma mère sur mes faits et gestes. Elle n’avait que moi puisque ma sœur jumelle semblait être introuvable encore maintenant. Indépendance, liberté voilà les mots qui résonnaient à mes oreilles alors que l’été commençait tout juste, que mon entrée à Hung se profilait et puis tout est tombé à l’eau. Toutes mes envies, mes espoirs se sont envolés quand ma mère m’annonça qu’elle était malade, qu’elle n’avait plus qu’une année à vivre. Dire que la pilule a été difficile à avaler est une litote ! Je suis passé par toute la palette des sentiments. Tout d’abord la colère : je lui en fis voir de toute les couleurs pendant les deux premières semaines, lui parlant durement, l’apostrophant et lui rejetant la faute. Comme si elle avait choisi d’avoir ce cancer qui la rongeait. Ensuite vint le déni : je ne supportais pas ne serait-ce que l’idée même que ma mère puisse mourir, qu’elle n’était pas immortelle, qu’elle disparaitrait. Toute conversation à ce sujet m’était impossible et je coupais court lorsqu’elle ou un membre de la famille osait prononcer un mot là-dessus. Vint l’incompréhension : je rejetais la faute sur toute personne liée à la médecine de près ou de loin. Je ne comprenais pas que nos médicomages ne puissent pas la sauver, n’essayent pas de trouver un remède, un traitement et qu’ils la laissent mourir. Finalement au bout de deux mois la résignation et l’acceptation m’assaillirent car je ne pouvais plus gaspiller le temps imparti qu’il me restait à vivre avec celle qui m’avait mis au monde, élevé et aimé chaque jour un peu plus. Sans attendre l’accord de qui que ce soit, j’envoyais un hibou à Hungcalf expliquant que je repoussais mon inscription pour raison familiale. Ma mère devint le centre de mon univers durant les 8 mois qui suivirent. Je prenais soin d’elle, l’emmenant à ses rendez-vous chez le médicomage, discutant de tout et de rien, lui faisant la cuisine et parfois lorsqu’elle se sentait mieux nous faisions de petits voyages pour qu’elle puisse découvrir les destinations de ses rêves, là où elle avait toujours voulu se rendre sans oser le faire.
“baby boy… come next to me” “yes momy” doucement je m’allongeais sur le grand lit à côté d’elle, je posais ma tête près de la sienne prêt à discuter avec elle comme nous le faisions si souvent maintenant. J’avais appris à aimer ces moments de complicité et de tendresse alors qu’au tout début je redoutais de me retrouver seul avec elle et de ne plus voir qu’une femme malade et non plus ma chère maman. Là pourtant elle me semblait plus pale que d’habitude, ses lèvres étaient d’un rose presque blanc, ses pupilles étaient dilatées et ses paupières se fermaient sans qu’elle le veuille. "Darling, i’m so tired, give me a hug, hold me in your arms." Doucement je la pris dans mes bras essayant de ne pas lui faire mal, posant ma tête contre son cœur dont le rythme était irrégulier. "Mom, please try to sleep a little." Je sentais sa respiration difficile contre mon oreille, j’essayais de me séparer d’elle mais elle me tint contre elle avec une force insoupçonnée vue sa faiblesse. " Luke, do you know how much i love you ? How much i care about you ?" “Don’t say that, you talk like… like you gonna leave me…” “I love you my baby boy, I love you so” Je sentais mes cheveux devenir humide, je relevais la tête pour croiser le regard emplit de larmes qu’elle posait sur moi. Mon cœur se serra jusqu’à ce qu’il rate un battement. Non… pas maintenant, elle ne pouvait pas partir maintenant, pas là alors que je commençais à espérer de nouveau, à me dire que les médecins s’étaient trompés. Ne dit-on pas que souvent lorsque la mort vous emporte une énergie nouvelle coule dans vos veines, comme un dernier souffle de vie essayant de combattre la mortelle ennemie ? Devant j’avais l’exemple douloureux de cet espoir qui m’avait tenu dans un rêve fou alors qu’en fait elle se mourrait à présent. "I love you mom… Please mom, no... you cannot leave me… it’s to soon…" j’étais redevenu un petit garçon, des larmes perlaient aux coins de mes yeux, je la voyais s’épuiser et lutter pour moi qui était impuissant et inutile. « Oh lucky. I’ll be there forever with you. I know it’s cruel to ask you that, but be strong my son. Be strong for Paddy and Granny, be strong for the entire family, I know you can handle it. I’m so proud of you.” “No I can’t, I’m not strong, I’m scared, I’m totally freak out… I don’t want you to die…Mom.” Pour la première fois en presque onze mois je me laissais aller à pleurer, à exprimer ma peine de façon aussi impudique. “I know, I know but I need you, I’m scared too. We have to face the truth...” Je reniflais essuyant mes larmes d’un revers de la manche puis je plongeais mon regard dans le sien. Oui elle avait peur mais elle me renvoyait surtout son amour inconditionnel. "Ok… i promise to try" « Thanks my lucky. Can you promise me another thing? Please try to find your sister, my baby pearl and tell her I loved her...” “I… I promise.” Ses yeux se fermèrent quelques seconds, juste le temps que mon coeur vrille une fois de plus le sang qui coulait dans mes veines. " Pearl… Luke… I… love you." cette fois ses yeux se fermèrent pour toujours, ses derniers mots elle les avait adressé à ses deux enfants, à ce qu’elle avait toujours eu de plus cher au monde. Dans un élan, que certains qualifièrent de morbide, je me couchais contre elle essayant de garder la chaleur de sa peau contre la mienne aussi longtemps que je le pouvais. Autour de moi je sentai la présence de la famille de ma mère, repoussant avec violence les bras, les mains, les mots et tout autre tentative pour que je l’abandonne là. Mon oncle Sean, le frère jumeau de ma mère, me découvrit ainsi, couché sur le lit la tête posée contre la poitrine de ma mère là où autrefois son cœur battait. "Oh boy… she passed away…" Les larmes coulant sur ses joues, il m’aida à quitter ma mère, à me relever. Là il me prit dans ses bras et m’offrit non pas le réconfort mais la présence dont j’avais besoin. Il était le seul que j’avais laissé s’approcher de moi parce qu’en lui il y avait une part de ma mère, quelque chose que seuls les jumeaux peuvent reconnaître, ce lien intense et unique qui vous relit à l’univers et à l’autre comme si votre vie en dépendait.
05."I guess I'm learning, I must be warmer now, I'll soon be turning, round the corner now. Outside the dawn is breaking, but inside in the dark I'm aching to be free. The show must go on, The show must go on. Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking but my smile still stays on."
Et me voilà finalement à Hungcalf alors que je viens tout juste de perdre ma mère… J’ai tellement voulu y aller et maintenant que j'y suis, la seule chose dont j’ai envie c’est partir loin, donner à ma peine toute sa dimension et surtout retrouver ma sœur jumelle, Pearl. Pearl, ce prénom m’obsède, je dois la retrouver coûte que coûte ! Néanmoins je ne peux pas, pour le moment je dois faire mes études comme je l'ai promis à ma mère. Aussi je joue au petit étudiant souriant avec tout le monde, participant aux fêtes, allant en cours, m’amusant avec tout le monde mais mon cœur n’y est pas et je me demande si un jour il sera de retour. Mais je resterais là car j’ai promis à ma mère d’être fort pour ma famille, d’être fort pour elle et je ne la trahirais pas. Qui sait Hungcalf apportera peut-être plus que ce que j’imagine…
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Jeu 16 Déc 2010 - 23:18
YEAHHHH bah re bienvenue, encore désolé du désordre qu'a foutu le recensement =s
Je te valide de suite *,*
Je te valide de suite *,*
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Sam 18 Déc 2010 - 10:08
Merci Cole (l) (l) (l)
Ce serait trop demandé que d'être ajouté au groupe des Grymm :brille: :snif:
(j'ai trop l'impression d'emmerder le monde... )
Ce serait trop demandé que d'être ajouté au groupe des Grymm :brille: :snif:
(j'ai trop l'impression d'emmerder le monde... )
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Sam 18 Déc 2010 - 11:52
désolée honey, c'est fait (l)
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Sam 18 Déc 2010 - 11:54
:brille: Merci Emy de mon coeur (l)
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Sam 18 Déc 2010 - 14:34
Bah mince O,o j'étais sur de l'avoir fait O,o
mille excuses! :sad:
mille excuses! :sad:
- InvitéInvité
Re: Nothing really matters, Anyone can see - Luke Hayden Bolen V2
Sam 18 Déc 2010 - 14:52
:hug: :brille: Je t'aime quand même Cole mon p"tit chat (l) (l) (l) T'inquiètes pas.
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