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All fall down.
Mer 22 Déc 2010 - 0:15
(c) havingagoodtime lj & kissheartkiss-x lj
Let me feel, I don't care if I breakdown
Let me fall, even if I hit the ground
And if I...
Cry a little
Die a little
At least I know I lived, just a little...
Let me fall, even if I hit the ground
And if I...
Cry a little
Die a little
At least I know I lived, just a little...
Comme un poignard planté en plein cœur. Et puis après, plus rien du tout. Comme si le cœur qui avait bat il y a quelques secondes n'avait jamais existé. Comme si...comme si on me l'avait arraché de mon corps. Je semblais anesthésiée. Presque sereine face à tout ce qu'il s'était passé. Oui, j'étais calme. Tellement...trop calme. Pour être honnête, je n'avais rien à dire, à personne. Sawyer harcelait. Il voulait que je lui parle, il voulait alléger mes peines...mais je n'étais pas capable. Ni de le faire, et encore moins de le vouloir. Je n'étais plus capable d'avancer, de faire face à nouveau. Dans ma tête tout était très clair. Je méritais tout ça. Oui, ils avaient tous raison. Noah n'aurait jamais supporté que je sois avec un autre que lui aussi rapidement. Je n'aurais pas du. Je n'aurais pas du l'abandonner, je n'aurais pas du l'oublier...je méritais ce qu'il m'arrivait.
Oui, ca devait sûrement être ça. D'abord mon père, ensuite Noah, Aaron, Eden, et puis Sean...Je n'étais pas destinée à être aimé. Je n'étais pas destinée à vivre avec quelqu'un d'autre que Noah. Je n'aurais pas du tourner la page si vite. Depuis l'histoire avec Sean, depuis notre séparation, j'avais l'impression que tout le chagrin que j'aurais du ressentir à la mort de Noah me frappait en plein visage tel un boomrang. Tout ce que j'ai foutu dans mon Inconscient, tout ce que je ne voulais pas ressentir...c'est venu, malgré moi. J'ai l'impression de faire face à deux chagrins en même temps. Un côté Noah, et de l'autre Sean.
Sean ou le meilleur et sexy joueur de Quidditch de mes rêves. J'étais certaine qu'il était mon avenir. Après Noah...vous savez, être dans les bras de Sean me semblait si, facile, si tranquille. Ne vous méprenez pas, je l'aimais. Énormément. Après tout ce que nous avions traversé...les malentendus, nos egos surdimensionnés. Oui, depuis que nous étions réunis, j'étais certaine, vraiment, que lui et moi c'était pour toute la vie. Nous n'avions pas pu vivre tout ça, pour que ça se termine...oui, j'en étais persuadée. Et puis le temps est passé et les doutes se sont installés. Sean n'était pas capable de me faire confiance dans ma relation avec Isaac. Oui, j'ai peut être un léger syndrome du " je défends cet empoté de Wright contre tout le monde " et oui, peut être qu'Isaac et moi nous nous étions embrassés, mais ca ne voulait rien dire. Rien du tout. Quant à moi, je ne voyais pas la relation Nell/Sean comme une réelle amitié. J'avais l'impression qu'il se cachait quelque chose dans le fond. Je n'étais pas capable de savoir quoi. Je n'étais pas non plus capable de savoir si je sabotais ma propre relation pour me rendre plus malheureuse. Et puis Léonie m'a montré les photos...elle avait eu l'idée de me les montrer avant que la presse le fasse. J'avais, avant qu'elle me les montre - toujours voulu avoir des preuves qui prouveraient que leur relation n'était pas claire. Cependant quand les preuves sont apparues sous mes yeux, j'eus l'impression que le monde s'effondrait sous mes pieds. Comme si je tombais, si vite, et que j'étais certaine que je n'arriverais jamais à remonter. Oui, j'étais perdue, seule dans le noir et sans intention de me relever. Relever signifier tomber à nouveau...Et ça faisait trop mal.
Je n'en pouvais plus. J'avais l'impression de toucher le fond, comme jamais auparavant. Et puis j'ai repensé à Noah. Et je suis tombée à nouveau. Là aussi, ca a fait mal. Encore plus mal. Tout simplement parce que jamais je ne serais capable d'enterrer officiellement Noah. Il sera toujours là, tout près contre moi. Tout me le rappelait. Nous avions vécu tellement de choses. J'avais récupéré sa montre - la montre qu'il portait toujours depuis que je le lui avais offert - et je la gardais précieusement autour de mon poignée comme une relique de notre amour. Je ne peux pas dire que notre amour est passé. Je vivrais toujours grâce à lui. Parfois, j'avais même l'impression que Noah était tout près de moi...j'offrirais tout pour le voir à nouveau. Alors j'ai pris les pilules colorés que me tendait mon Isaac. Je les ai prise, d'une gorgée et je suis retournée dans ma chambre étudiante si vide. Et puis je l'ai vu. Noah. Oui, j'étais sans aucun doute en pleine hallucinations mais d'un coup, je me suis sentie vivante, apaisée...heureuse comme je ne l'avais plus été depuis un long moment. L'amour de ma vie se tenait tout contre moi. Il me parlait. Me touchait. Me serrait contre lui. Je pleurais...oui, je pleurais tellement. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien. Comme si le ciel avait répondu à mes prières les plus inavouables. Et puis il est parti...le produit s'est dissipé et mon Noah est parti à nouveau. Alors j'ai pleuré. J'ai pleuré si fort. J'ai tout envoyé bouler. J'ai tapé contre le mur, et puis je me suis recroquevillée dans un coin, et j'ai attendu que ça passe.
J'ai dormi, tellement d'heures. J'espérais que ça me permettrait de me sentir mieux. J'eus tort. Encore. Je n'étais qu'une moins que rien. Trop conne. Trop naïve. Trop blonde. Trop grosse. Trop stupide. C'est normal si personne n'était là pour m'aider. C'est normal si je souffre autant. La douleur ne doit pas s'arrêter, parce que je la mérite...tout ça, c'est de ma faute. Alors je mange. J'engouffre n'importe quoi, tout ce qui se passe dans mes mains. Mon frigo est tout le temps vide. Et le temps que je mange, pendant ces misérables petites minutes, je me sens mieux, comme apaisée. Et puis après, je me rends compte que je suis pire qu'avant. Je me dégoute. Je ne veux pas de cette nourriture. J'ai honte. Alors je cours, si vite, et je finis par me faire vomir, assise contre mes toilettes froides. Je pleure en même temps, je me dégoute...mais c'est plus fort que moi.
Je sèche mes joues et sors des toilettes d'Hungcalf. Il est dix heures du matin et je ressemble déjà au zombie que je suis devenue. Le maquillage est de plus en plus insuffisant. Les toilettes sont désertes à cette heure-ci et je m'en félicite. Je suis incapable de croiser quelqu'un maintenant. Je me permets de zieuter dans le miroir histoire de vérifier que mes smoky eyes sont toujours en place. Je passe la main dans mes cheveux, et je soupire un grand coup. Oui, j'ai besoin de beaucoup de courage pour affronter le monde aujourd'hui...comme tous les autres jours. A ce moment là, la porte des toilettes s'ouvre, et je ne suis pas capable de regarder la personne qui se tient devant moi. Par surprise, je claque la montre de Noah contre le lavabo et les larmes me montent aussi facilement aux yeux. Je la vérifie, les mains tremblantes pour voir si elle est toujours aussi intactes. Après cette vérification je ferme alors les yeux, respirant lentement et reprenant ainsi mon calme. Oui, la journée sera longue.
Oui, ca devait sûrement être ça. D'abord mon père, ensuite Noah, Aaron, Eden, et puis Sean...Je n'étais pas destinée à être aimé. Je n'étais pas destinée à vivre avec quelqu'un d'autre que Noah. Je n'aurais pas du tourner la page si vite. Depuis l'histoire avec Sean, depuis notre séparation, j'avais l'impression que tout le chagrin que j'aurais du ressentir à la mort de Noah me frappait en plein visage tel un boomrang. Tout ce que j'ai foutu dans mon Inconscient, tout ce que je ne voulais pas ressentir...c'est venu, malgré moi. J'ai l'impression de faire face à deux chagrins en même temps. Un côté Noah, et de l'autre Sean.
Sean ou le meilleur et sexy joueur de Quidditch de mes rêves. J'étais certaine qu'il était mon avenir. Après Noah...vous savez, être dans les bras de Sean me semblait si, facile, si tranquille. Ne vous méprenez pas, je l'aimais. Énormément. Après tout ce que nous avions traversé...les malentendus, nos egos surdimensionnés. Oui, depuis que nous étions réunis, j'étais certaine, vraiment, que lui et moi c'était pour toute la vie. Nous n'avions pas pu vivre tout ça, pour que ça se termine...oui, j'en étais persuadée. Et puis le temps est passé et les doutes se sont installés. Sean n'était pas capable de me faire confiance dans ma relation avec Isaac. Oui, j'ai peut être un léger syndrome du " je défends cet empoté de Wright contre tout le monde " et oui, peut être qu'Isaac et moi nous nous étions embrassés, mais ca ne voulait rien dire. Rien du tout. Quant à moi, je ne voyais pas la relation Nell/Sean comme une réelle amitié. J'avais l'impression qu'il se cachait quelque chose dans le fond. Je n'étais pas capable de savoir quoi. Je n'étais pas non plus capable de savoir si je sabotais ma propre relation pour me rendre plus malheureuse. Et puis Léonie m'a montré les photos...elle avait eu l'idée de me les montrer avant que la presse le fasse. J'avais, avant qu'elle me les montre - toujours voulu avoir des preuves qui prouveraient que leur relation n'était pas claire. Cependant quand les preuves sont apparues sous mes yeux, j'eus l'impression que le monde s'effondrait sous mes pieds. Comme si je tombais, si vite, et que j'étais certaine que je n'arriverais jamais à remonter. Oui, j'étais perdue, seule dans le noir et sans intention de me relever. Relever signifier tomber à nouveau...Et ça faisait trop mal.
Je n'en pouvais plus. J'avais l'impression de toucher le fond, comme jamais auparavant. Et puis j'ai repensé à Noah. Et je suis tombée à nouveau. Là aussi, ca a fait mal. Encore plus mal. Tout simplement parce que jamais je ne serais capable d'enterrer officiellement Noah. Il sera toujours là, tout près contre moi. Tout me le rappelait. Nous avions vécu tellement de choses. J'avais récupéré sa montre - la montre qu'il portait toujours depuis que je le lui avais offert - et je la gardais précieusement autour de mon poignée comme une relique de notre amour. Je ne peux pas dire que notre amour est passé. Je vivrais toujours grâce à lui. Parfois, j'avais même l'impression que Noah était tout près de moi...j'offrirais tout pour le voir à nouveau. Alors j'ai pris les pilules colorés que me tendait mon Isaac. Je les ai prise, d'une gorgée et je suis retournée dans ma chambre étudiante si vide. Et puis je l'ai vu. Noah. Oui, j'étais sans aucun doute en pleine hallucinations mais d'un coup, je me suis sentie vivante, apaisée...heureuse comme je ne l'avais plus été depuis un long moment. L'amour de ma vie se tenait tout contre moi. Il me parlait. Me touchait. Me serrait contre lui. Je pleurais...oui, je pleurais tellement. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien. Comme si le ciel avait répondu à mes prières les plus inavouables. Et puis il est parti...le produit s'est dissipé et mon Noah est parti à nouveau. Alors j'ai pleuré. J'ai pleuré si fort. J'ai tout envoyé bouler. J'ai tapé contre le mur, et puis je me suis recroquevillée dans un coin, et j'ai attendu que ça passe.
J'ai dormi, tellement d'heures. J'espérais que ça me permettrait de me sentir mieux. J'eus tort. Encore. Je n'étais qu'une moins que rien. Trop conne. Trop naïve. Trop blonde. Trop grosse. Trop stupide. C'est normal si personne n'était là pour m'aider. C'est normal si je souffre autant. La douleur ne doit pas s'arrêter, parce que je la mérite...tout ça, c'est de ma faute. Alors je mange. J'engouffre n'importe quoi, tout ce qui se passe dans mes mains. Mon frigo est tout le temps vide. Et le temps que je mange, pendant ces misérables petites minutes, je me sens mieux, comme apaisée. Et puis après, je me rends compte que je suis pire qu'avant. Je me dégoute. Je ne veux pas de cette nourriture. J'ai honte. Alors je cours, si vite, et je finis par me faire vomir, assise contre mes toilettes froides. Je pleure en même temps, je me dégoute...mais c'est plus fort que moi.
Je sèche mes joues et sors des toilettes d'Hungcalf. Il est dix heures du matin et je ressemble déjà au zombie que je suis devenue. Le maquillage est de plus en plus insuffisant. Les toilettes sont désertes à cette heure-ci et je m'en félicite. Je suis incapable de croiser quelqu'un maintenant. Je me permets de zieuter dans le miroir histoire de vérifier que mes smoky eyes sont toujours en place. Je passe la main dans mes cheveux, et je soupire un grand coup. Oui, j'ai besoin de beaucoup de courage pour affronter le monde aujourd'hui...comme tous les autres jours. A ce moment là, la porte des toilettes s'ouvre, et je ne suis pas capable de regarder la personne qui se tient devant moi. Par surprise, je claque la montre de Noah contre le lavabo et les larmes me montent aussi facilement aux yeux. Je la vérifie, les mains tremblantes pour voir si elle est toujours aussi intactes. Après cette vérification je ferme alors les yeux, respirant lentement et reprenant ainsi mon calme. Oui, la journée sera longue.
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Re: All fall down.
Mer 22 Déc 2010 - 11:22
This one's for the lonely, the ones that seek and find
Only to be let down time after time
This one's for the torn down, the experts at the fall
Come on friends get up now !
You're not alone at all....
Mes yeux fixaient le mur avec une étrange intensité. Je haïssais cet étrange sentiment qui me ronge à ce moment même. Je le hais parce que c'est horrible, ça vous prend au plus profond de votre ventre, ça dévore votre coeur, c'est une douleur lancinante, une douleur qui dure et qui vous torture. Je ne peux rien faire contre cette douleur là, je dois la surmonter, faire comme si elle ne me détruisait pas à petit feu. Faire comme si... Dans un accès de rage incontrôlée je balance le journal qui se trouvait en face de moi sur la table, le journal traverse la pièce et atterri sur le sol de l'appartement. La vaisselle s'étalait dans l'appartement, je crois bien que ni Charlie, ni Leonela, ni moi n'avait envie de nettoyer. Alors tout s'entassait, la vaisselle et la saleté s'entassaient, s'imposant dans la cuisine. Comme les souvenirs, ça s'entasse, on croit devoir les laisser de côté mais au final ça finit toujours par avoir le dessus sur nous. C'est comme ça la vaisselle, il faut la faire, il faut la nettoyer, la rincer, la ranger. Comme nos vies.... Mes pas sont lourds, je ne serais dire quelle heure il est, je n'ai pas envie de regarder l'horloge, je n'ai pas envie de m'accrocher à cette réalité qui est l'heure qui passe. Lentement. Doucement. L'obscurité avait mangé la pièce petit à petit à mesure que l'aiguille de l'horloge effectuait son inlassable parcourt. J'étais debout devant l'évier, mes doigts frêles touchaient la vaisselle sale. Et sans réfléchir je commençai à nettoyer les assiettes. Une par une. Je nettoyais parce que je n'avais rien à faire, parce que ça me permettait de ne pas penser à toute cette culpabilité qui me rongeait. Je ne me rendais pas compte du temps qui passait, je n'avais plus la notion de l'heure. De ma main droite je ramassais le journal que j'avais envoyé à l'autre bout de la pièce. Une boule se forma au coin de mon ventre. L'image qui bougeait sur le papier me brûlait les yeux, je ne pouvais plus la supporter. C'était horrible, c'était atroce. Parce que ce n'était pas nous. Ce n'était pas Sean et moi cette photo, ça n'a jamais été ce que nous sommes. Ce baiser a tout déformé, et personne, non personne, ne voudra entendre notre version à nous : la vérité. Parce que la version des journaux les arrange, parce qu'il préfère cette version là. Moi ? Je n'en voulais pas de ce baiser, je voulais que ça s'arrange mais c'est parti en vrille. Putain de baiser, putain de photos. Je hais leurs regards, à tous. Je hais leurs murmures. Ils ne savent rien. RIEN. Mes yeux ont mal de voir cette photo. Mes yeux sont pleins de rages. Je déchire le journal, le papier vole en morceaux devant mes yeux. « Ils ont tord. N'est ce pas ? » Le papier déchiré vole autour de moi. Douce agonie. Tu es folle ? Tu parles seule. Tu veux te convaincre encore une fois que tu vaux mieux que ça, que tu es plus que tout ce qu'ils disent, que tout ce qu'ils prétendent que tu es. Tu dis tout bas ce que tu devrais leur crier à tous ceux qui te regardent de travers. Je secoue ma tête pour reprendre mes esprits. Non je n'avais pas le droit de me laisser allé, je n'étais pas la plus à plaindre. Je n'avais pas le droit de m'attrister sur mon sort. J'avais besoin de sortir d'ici, besoin d'air, besoin de m'éloigner de tous ces morceaux au sol, besoin de penser calmement. Je ferme la porte derrière moi et je me met à marcher. Je ne sais pourquoi mais mes pas me guidèrent vers Hungcalf, je n'avais rien à y faire. Rien. Dieu sait combien je ne voulais pas croiser le regard des gens, leurs regards qui me jugent si facilement. Ils ne savent pas, ils ne seront jamais la vérité. Au fond, ils préfèrent cette version des faits. Je marche, les flocons de neige tombe sur le sol, sur mes cheveux. C'est magnifique. La neige recouvre le sol et forme une large couche blanche. Je marche et je me retrouve devant les toilettes. Et là, quand j'entre, juste devant moi :Emy. Mes yeux se baissent. J'ai honte. Je suis lâche. Elle a l'air fatigué, elle qui d'habitude respire la joie de vivre. Je m'en veux. Pardon Emy, je sais que ça t'a fait du mal de voir cette foutu photo. Pardon de ne pas assumer. Pardonnes moi d'être lâche. Tu sais, ça n'aurait pas dû être ainsi. Au fond c'est de ma faute, si seulement je n'avais pas revu Nathan, si je n'avais pas couché avec lui à nouveau. Je ne serrais pas tombé enceinte, Sean ne m'aurait pas embrassé.... Et tout ça n'aurait pas eu lieu. « Oh... Salut Emy. » C'est pathétique. Je suis clouée sur place et je suis lâche. Tu sais Emy, je t'ai toujours admiré, ta façon de voir la vie, ta façon de sourire, ta gentillesse. Je crois qu'au fond tu me rappelles trop celle que j'ai été. Mes yeux se posent enfin sur la jeune rouge. Son visage est fatiguée, elle a l'air d'avoir pleuré. Je suis lâche.
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Re: All fall down.
Sam 15 Jan 2011 - 22:23
Nell. Vraiment ?! Est ce qu'on se moquait de moi ? Vous pensez sincèrement que j'avais envie de voir cette summerbee...maintenant ? Ou même tous les autres jours de ma putain de vie ? Qu'est ce qu'elle avait à baisser les yeux ? Je n'étais pas assez bien pour qu'elle me regarde moi et pas le miteux carrelage des toilettes ? Qu'est ce qu'elle croyait ? Que de ce fait je ne m'apercevrais pas de sa présence ? Que je ferais comme s'il n'y avait rien eu du tout ? Ces poussins vraiment, je ne sais pas ce qu'ils foutent à Hungcalf. Bon d'accord, il y a peut être quelques exceptions à la règle...mais merde ! J'ai décidé de les haïr aujourd'hui. Enfin surtout Nell Barbie parfaite qui couche avec tout le monde, qui drague MON copain, qui l'embrasse ! Lui, et pas un autre ! Il y a tellement de garçons à Hungcalf...et elle a du le choisir lui ! Mon Sean ! Le gars qui m'a fait tellement de mal que j'aurais du laisser tomber dès le départ ! Elle avait tout gâché ! Le pire, c'est que ça n'est même pas étonnant. Nell ou la fille qui gâche sa vie, et aussi celle des autres ! C'est vrai quoi ! Sean devrait être l'un des derniers à ne pas être passé dans ses filets...fallait forcément qu'elle y mette son grain de sel celle la !
C'est fou. Un simple baiser et tout avait pris une si grande ampleur...Peut être que si Sean n'avait jamais été connu, je n'aurais jamais rien su de ce baiser...et à ce moment là...j'aurais sûrement continué d'être avec lui..d'être heureuse, d'être moi tout simplement. Maintenant...et bien maintenant j'étais la pâle copie de ce que j'avais pu être. Je souris toujours bien évidemment, mais ce sourire est beaucoup moins franc...et...je ne sais pas...j'ai perdu toute envie d'être heureuse. Je ne le mérite pas de toute façon. Si chacune de mes relations amoureuses s'est mal terminées ça n'est pas pour rien. Je devais sûrement le mériter. Une histoire de karma...je ne sais pas, mais en tout cas le destin a prouvé à plusieurs moments que je n'étais pas faite pour être heureuse. Alors je fais tout pour ne pas l'être à nouveau...parce que ça fait tellement mal de passer du bonheur complet au cœur brisé, que je préfère avoir le cœur brisé tout le temps. Pas que ça fasse moins mal, mais en tout cas dans cette situation, je n'ai aucune surprise.
Mes seuls moments de réconfort se trouvaient dans les bras de mon Noah. Je savais qu'il était toujours là près de moi. D'accord, peut être que ses bras ne sont que dans ma tête et que dans la réalité des choses il ne me prend pas dans ses bras, parce qu'il est MORT...mais...tant pis. Qui ne reverrait pas d'avoir son amour de petit ami de nouveau là ? Peut être que c'est juste l'héroïne qui me fait voir des conneries pareilles, mais dans ces moments là...je suis simplement apaisée...et ça sur-vaut tous les malheurs qui m'arrivent. Oui, les hallucinations de Noah c'est tout ce qu'il me reste.
Je ne la détestais pas vraiment. Vous savez, Nell. Elle n'est pas si méchante...juste un peu perdue...et elle répercute son mal de vivre sur les gens comme moi. Après tout, pour s'embrasser, il faut être deux. Je n'avais pas dit non à Isaac. Elle n'avait pas dit non à Sean. J'avais été dans la même situation qu'elle. Peut être qu'elle, c'était pire. Nell était enceinte, prête à effectuer un IVG. Elle avait peur. Et moi...moi je n'ai jamais peur quand Isaac est là. " Nell. " dis je froidement. Oui, je ne la détestais pas vraiment...mais Sean était parti, elle non...fallait bien que quelqu'un se tape ma mauvaise humeur. " Nell Von Bolken encore ? Ou dois-je t'appeler Nell Roberts maintenant ?! " Je me passais de l'eau sur le visage, cherchant un moyen quelconque d'éviter mon regard dans la glace. J'avais vraiment une tête de cadavre. " Non je préfère demander pour ne pas faire de boulettes hein. Mais c'est bizarre que tu côtoies encore ces toilettes...c'est vrai quoi, c'est pas très select comme endroit...et vois qui tu rencontres ! Ton Sean ne serait sûrement pas heureux. " Je serrai mes deux mains l'une dans l'autre, cherchant un moyen de cacher mon tremblement. Tremblement du à quoi ? A parler de Sean, à voir Nell, ou à mon manque de drogue et à l'envie de repartir illico vers les toilettes pour y vomir tout ce qu'il peut rester dans mon estomac ? Peut être un peu tout en fait..
C'est fou. Un simple baiser et tout avait pris une si grande ampleur...Peut être que si Sean n'avait jamais été connu, je n'aurais jamais rien su de ce baiser...et à ce moment là...j'aurais sûrement continué d'être avec lui..d'être heureuse, d'être moi tout simplement. Maintenant...et bien maintenant j'étais la pâle copie de ce que j'avais pu être. Je souris toujours bien évidemment, mais ce sourire est beaucoup moins franc...et...je ne sais pas...j'ai perdu toute envie d'être heureuse. Je ne le mérite pas de toute façon. Si chacune de mes relations amoureuses s'est mal terminées ça n'est pas pour rien. Je devais sûrement le mériter. Une histoire de karma...je ne sais pas, mais en tout cas le destin a prouvé à plusieurs moments que je n'étais pas faite pour être heureuse. Alors je fais tout pour ne pas l'être à nouveau...parce que ça fait tellement mal de passer du bonheur complet au cœur brisé, que je préfère avoir le cœur brisé tout le temps. Pas que ça fasse moins mal, mais en tout cas dans cette situation, je n'ai aucune surprise.
Mes seuls moments de réconfort se trouvaient dans les bras de mon Noah. Je savais qu'il était toujours là près de moi. D'accord, peut être que ses bras ne sont que dans ma tête et que dans la réalité des choses il ne me prend pas dans ses bras, parce qu'il est MORT...mais...tant pis. Qui ne reverrait pas d'avoir son amour de petit ami de nouveau là ? Peut être que c'est juste l'héroïne qui me fait voir des conneries pareilles, mais dans ces moments là...je suis simplement apaisée...et ça sur-vaut tous les malheurs qui m'arrivent. Oui, les hallucinations de Noah c'est tout ce qu'il me reste.
Je ne la détestais pas vraiment. Vous savez, Nell. Elle n'est pas si méchante...juste un peu perdue...et elle répercute son mal de vivre sur les gens comme moi. Après tout, pour s'embrasser, il faut être deux. Je n'avais pas dit non à Isaac. Elle n'avait pas dit non à Sean. J'avais été dans la même situation qu'elle. Peut être qu'elle, c'était pire. Nell était enceinte, prête à effectuer un IVG. Elle avait peur. Et moi...moi je n'ai jamais peur quand Isaac est là. " Nell. " dis je froidement. Oui, je ne la détestais pas vraiment...mais Sean était parti, elle non...fallait bien que quelqu'un se tape ma mauvaise humeur. " Nell Von Bolken encore ? Ou dois-je t'appeler Nell Roberts maintenant ?! " Je me passais de l'eau sur le visage, cherchant un moyen quelconque d'éviter mon regard dans la glace. J'avais vraiment une tête de cadavre. " Non je préfère demander pour ne pas faire de boulettes hein. Mais c'est bizarre que tu côtoies encore ces toilettes...c'est vrai quoi, c'est pas très select comme endroit...et vois qui tu rencontres ! Ton Sean ne serait sûrement pas heureux. " Je serrai mes deux mains l'une dans l'autre, cherchant un moyen de cacher mon tremblement. Tremblement du à quoi ? A parler de Sean, à voir Nell, ou à mon manque de drogue et à l'envie de repartir illico vers les toilettes pour y vomir tout ce qu'il peut rester dans mon estomac ? Peut être un peu tout en fait..
- InvitéInvité
Re: All fall down.
Ven 21 Jan 2011 - 18:40
J'avais toujours apprécié Emy, elle avait cette joie de vivre et ce sourire qui obligerait n'importe qui à être heureux. Je ne l'avais jamais connu personnellement, juste de vue ou pendant les cours que nous partagions. Notre relation n'avait jamais vraiment rien eu d'extraordinaire, c'était à peine une amitié et je crois que, au fond, c'était ça qui me plaisait dans notre relation ! Il n'y avait rien de compliqué entre nous, pas de prises de tête ni quoi que ce soit d'autre. Enfin, jusqu'à aujourd'hui... Elle avait été avec Sean. Je crois que j'ai été jalouse de leur bonheur, que j'ai envié leur amour qui me semblait tellement parfait, tellement bien rangé. Ils ne pouvaient pas s'avoir combien j'en avais rêvé d'un tel amour, un amour qui nous rend tellement heureux qu'on a l'impression que tout le reste autour de nous ne compte plus, comme si rien ne peux plus nous atteindre. Je l'avais vécu cette amour : une fois. Avec Jack. Je relève subitement les yeux sur Emy, elle semblait excédée de me voir ici. Et croyez moi, j'aurais largement préféré être partout plutôt qu'ici.
Je crois que maintenant que Sean est parti, Emy préfère reporter la faute sur moi. C'est vrai c'est plus facile. On pouvait apercevoir la fatigue et la lassitude sur son visage comme on pouvait voir aussi clairement sur son visage auparavant. Tu as l'air triste Emy. Trop triste. Pourquoi laisses-tu tout le contrôle t'échapper si soudainement ? Mais je ne peux te blâmer après tout, tu es celle qui a droit de souffrir, tu es la seule de nous trois que l'on plaint, tu es la douce Emy, la jolie rouge, celle qui rit et qui sourit. Moi et Sean, on ne nous plaint pas. Nous sommes ton malheur, la raison de ta tristesse... Mensonges ! Mensonges ! C'est eux, ils ont tout foutu en l'air avec leur putain de photo en première page ! Pourquoi ? Pourquoi ressentait-il le besoin de détruire notre bonheur à tous les trois ? Je n'avais plus rien, j'étais au sol mais ils ont réussi à m'enlever même les grains de bonheur qui me restaient. Les salauds ! Les jaloux ! " Nell. " Son ton était d'une extrème froideur. Je savais bien qu'elle serrait comme ça avec moi, je ne pouvais pas lui en vouloir. " Nell Von Bolken encore ? Ou dois-je t'appeler Nell Roberts maintenant ?! " Je fronçais les sourcils tandis que la demoiselle se passait de l'eau sur le visage. Mais elle cherchait vraiment les problèmes là ! Je ne lui avais rien demandé, rien ! J'en avais vraiment assez de me prendre toute la colère des autres sur le dos. Ce n'était pas elle qui c'était fait avorter, ce n'était pas elle qui avait vu cette histoire qui devait rester discrète s'étaler dans la presse. Je n'avais jamais voulu ça, même si il m'était arrivé de me dire que j'aurais préféré voir Sean sans Emy, je n'avais rien fait pour les faire se séparer. Les emmerdes étaient arrivées d'elle même. " Tu racontes n'importe quoi Emy ! " Toute cette histoire n'était parti de rien, juste d'un truc débile. Mais même si je ne l'avoue pas à haute voix : Sean me manque. Tous les jours, chaque nuit lorsque je pose ma tête sur l'oreiller, à chaque bouteille d'alcool que j'ouvre, tous les matins quand je me lève.... Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. Ca ne s'arrête pas et ça fait terriblement mal.
" Non je préfère demander pour ne pas faire de boulettes hein. Mais c'est bizarre que tu côtoies encore ces toilettes...c'est vrai quoi, c'est pas très select comme endroit...et vois qui tu rencontres ! Ton Sean ne serait sûrement pas heureux. " Elle exagérait vraiment ! Ce n'était pas MON Sean, ça ne l'avait jamais été... Je la regardais en essayant de garder mon calme. " Ce n'est pas mon Sean comme tu dis ! " Non, il t'aimait Emy, tu ne peux pas savoir comment il t'aimait... " Sean est parti. Autant pour moi que pour toi. Pour tout le monde. " Il a écrit des lettres, oui. Auxquelles je n'ai pas répondu. J'étais trop fâchée, trop triste, trop détruite pour lui mentir en lui disant combien ma vie est géniale ! " On devrait pas s'éviter comme ça. On était amies, non ? " Naïve. Je suis trop naïve en ce moment même pour comprendre que Emy m'enverra sûrement bouler. Mais je ne veux pas parler de Sean, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas partager ma douleur. Je ne peux pas en parler parce que si je le faisais, si je disais que Sean est partie... si je te disais que je ne dors plus, que je bois trop, si je te disais que la douleur est si forte que j'ai envie d'arracher mon coeur de ma poitrine.... alors je m'effondrerais. Et ça serait trop dur. Je ne pourrais plus me relever.
Je crois que maintenant que Sean est parti, Emy préfère reporter la faute sur moi. C'est vrai c'est plus facile. On pouvait apercevoir la fatigue et la lassitude sur son visage comme on pouvait voir aussi clairement sur son visage auparavant. Tu as l'air triste Emy. Trop triste. Pourquoi laisses-tu tout le contrôle t'échapper si soudainement ? Mais je ne peux te blâmer après tout, tu es celle qui a droit de souffrir, tu es la seule de nous trois que l'on plaint, tu es la douce Emy, la jolie rouge, celle qui rit et qui sourit. Moi et Sean, on ne nous plaint pas. Nous sommes ton malheur, la raison de ta tristesse... Mensonges ! Mensonges ! C'est eux, ils ont tout foutu en l'air avec leur putain de photo en première page ! Pourquoi ? Pourquoi ressentait-il le besoin de détruire notre bonheur à tous les trois ? Je n'avais plus rien, j'étais au sol mais ils ont réussi à m'enlever même les grains de bonheur qui me restaient. Les salauds ! Les jaloux ! " Nell. " Son ton était d'une extrème froideur. Je savais bien qu'elle serrait comme ça avec moi, je ne pouvais pas lui en vouloir. " Nell Von Bolken encore ? Ou dois-je t'appeler Nell Roberts maintenant ?! " Je fronçais les sourcils tandis que la demoiselle se passait de l'eau sur le visage. Mais elle cherchait vraiment les problèmes là ! Je ne lui avais rien demandé, rien ! J'en avais vraiment assez de me prendre toute la colère des autres sur le dos. Ce n'était pas elle qui c'était fait avorter, ce n'était pas elle qui avait vu cette histoire qui devait rester discrète s'étaler dans la presse. Je n'avais jamais voulu ça, même si il m'était arrivé de me dire que j'aurais préféré voir Sean sans Emy, je n'avais rien fait pour les faire se séparer. Les emmerdes étaient arrivées d'elle même. " Tu racontes n'importe quoi Emy ! " Toute cette histoire n'était parti de rien, juste d'un truc débile. Mais même si je ne l'avoue pas à haute voix : Sean me manque. Tous les jours, chaque nuit lorsque je pose ma tête sur l'oreiller, à chaque bouteille d'alcool que j'ouvre, tous les matins quand je me lève.... Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. Ca ne s'arrête pas et ça fait terriblement mal.
" Non je préfère demander pour ne pas faire de boulettes hein. Mais c'est bizarre que tu côtoies encore ces toilettes...c'est vrai quoi, c'est pas très select comme endroit...et vois qui tu rencontres ! Ton Sean ne serait sûrement pas heureux. " Elle exagérait vraiment ! Ce n'était pas MON Sean, ça ne l'avait jamais été... Je la regardais en essayant de garder mon calme. " Ce n'est pas mon Sean comme tu dis ! " Non, il t'aimait Emy, tu ne peux pas savoir comment il t'aimait... " Sean est parti. Autant pour moi que pour toi. Pour tout le monde. " Il a écrit des lettres, oui. Auxquelles je n'ai pas répondu. J'étais trop fâchée, trop triste, trop détruite pour lui mentir en lui disant combien ma vie est géniale ! " On devrait pas s'éviter comme ça. On était amies, non ? " Naïve. Je suis trop naïve en ce moment même pour comprendre que Emy m'enverra sûrement bouler. Mais je ne veux pas parler de Sean, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas partager ma douleur. Je ne peux pas en parler parce que si je le faisais, si je disais que Sean est partie... si je te disais que je ne dors plus, que je bois trop, si je te disais que la douleur est si forte que j'ai envie d'arracher mon coeur de ma poitrine.... alors je m'effondrerais. Et ça serait trop dur. Je ne pourrais plus me relever.
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