- InvitéInvité
NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:19
✤ summerbee Salut ! Moi c'est Nell Disturbia Von Bolken , j'ai 20 ans , et je suis d'origine anglaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuelle et je l'assume très bien, mais aussi célibataire et issue d'une famille de moldus . A Hungcalf, j'ai choisi sciences politiques et magiques, potions, histoire de la magie et médias moldus et sorciers , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette ? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bouleau de 18 cm avec un crin de sombral et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de tortue[/url]. avatar money honey || icônes castellans |
✎ FAIRY TALES / CLEMENTINE
Dans la vraie vie, j'ai [i]16 ans et toutes mes dents *.* J'ai connu ce magnifique forum grâce à bazzart il y a super longtemps :grandsyeux: et je ferais de mon mieux pour être là 7 jours / 7 ! Si j'ai un double compte ? non . Mon personnage est un perso inventé et j'en suis fière (l). Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que JE SUIS TELLEMENT CONTENTE QUE HUNGCALF SOIT OUVERT :cracrac: (l) . code règlement : Cl16 |
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- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:20
hey, i don't think we've met : i'm a stripper !
Tu étais là. Beauté simple, beauté oubliée, tu es belle petite fille, tout le portrait de ta mère, des grand yeux bleus, un sourire illuminant. Enfant on ne voyait que toi, tu étais simple tu étais fraiche, douce comme une rose, mais parsemée d’épine. Ses épines étaient ton mal être, invisibles et piquantes. Puis le temps à passé, tu n’étais plus si fraiche que ça, tu étais toujours aussi belle, mais plus unique, juste noyée dans la masse. Tes magnifique cheveux blonds sont devenu négligés, tu ne voulais plus qu’on te voit, tu voulais qu’on t’oublie, et c’est ce qu’on a fait. On a oublié ce sourire qui rayonnait dans toute la pièce et qui est devenu plus terne. On a juste oublié que tu avais mal, que tu ressentais quelque chose. Tu t'es effacée comme un dessin sur le sable. Tu étais seule, terriblement seule, présente, mais présente pour qui ? Personne ne te voyait, et qui aurait pu dire que tu voyais quelqu'un à travers ton regard hagard ? Mais ta main griffant machinalement ton bras était le seul mouvement que faisait ton corps, tes yeux étaient vides, effroyablement vides. Tout d'un coup tu te levas. Je suis bien placée pour savoir qu'aucune pensée sensée ne traversait ton pauvre esprit à ce moment là, cette fille c'est moi. Tu es moi. On m'appelle Nell. Pourquoi pas ? Je ne sais pas quelle idée est passé dans la tête de mes parents pour m'appeler ainsi ? Ils ne se doutaient donc pas ? Ils ignoraient que je serais remplie de haine, de douleur, contre tous et surtout contre moi même ? Si l'on m'a créé avec l'âme amochée ce fut bien la seule chose de loupée en moi: les hommes se retournent sur mon passage, et je ne suis pas plus bête qu'une autre, je dirais même que je suis peut être - et sans aucune vantardise - légèrement au dessus. Ma vie est réussie. Certes. Mais putain qu'est ce que je m'ennuie. Et puis, je ne sais pas, la mélancolie se glisse insinuesement en moi. Allez savoir pourquoi. C'est l'après midi du jour où je me suis retrouvée assise le regard vide, en haut des escaliers du musé qui mènent à la maison de mes parents, d'un des plus pauvres quartier de Londres, que tout à commencer. L'ennui enfonçait toujours plus insinuesement sa lame en moi, quand je reçue le détonateur de ma déchéance. Mon père en première page, mon père au tribunal, mon père arrêté. Notre nom était montré du doigt, sali.
Ils les avaient tué, toutes, une par une. Vingt-deux femmes, blondes, sorcières. Comme moi. Ils les avaient tué de sang froid, balle dans le coeur, couteau à la main. Mon père, mon héros. Celui qui m'achetait mes cadeaux de Noël, celui qui n'avait jamais accepté que je sois une sorcière. Il ne disait rien, ou alors, quand il parlait c'était avec dédain. Le mot sorciers sortait de sa bouche avec haine, il disait que les gens de mon espèce étaient des monstres. Mais c'était mon père. Il l'est toujours... Personne n'aurait pu se douter, surtout pas moi. Je fixais cette photo de lui en première page et soudain tout me paraissait futile. Mon père était devenu un monstre, bouché, éventreur. Mon père était devenu un tueur, dangereux, effroyable ! Et maintenant, non seulement j'avais de la haine contre ma vie, contre mon père, mais j'en avais contre tous. Et j'en avais contre moi. Contre la vie en général. Mon père est un tueur en série, chaque je le regardais essayer d'être un bon père, chaque jour dans notre petit appartement je le regardais se battre contre lui même, sans rien voir... Mais à la fin ça revient au même !
Mon père était la seule chose, le seul espoir qui m'avait permis de contenir toute la rage qui m'habitait. Je décidais de la laisser s'écouler. Toujours installée sur la table, je commandais, recommandais, encore et encore, de quoi boire. Toutes émotions avaient quittées mon corps. La seule chose que je ressentais, c'était un besoin immense de me salir, de me faire du mal. Je sortis passablement émméchée du club. Les gens se retournaient sur mon passage, mais leur regard exprimaient de la pitié. Je n'en voulait pas de leur putain de pitié. Je voulais voir de la honte, de l'horreur, de la rage, du dégout lorsqu'ils me regardaient. Je continuais à me faufiler à travers les rues des quartiers riches. J'entrais dans une boutique et achetais des fringues. Des fringues de pute, mais de pute moche, des fringues beaucoup trop courtes, déchiquettées, du plus mauvais goût. J'entrais dans un institut. " Vous avez rendez vous? " "Non, mais j'ai du fric et besoin de me faire refaire la gueule, alors dépêche". La petite jeune de l'accueil me regarde avec des yeux oscillants entre la colère et la pitié, et me dit qu'il reste une place, mais tout de suite. J'entre en trombe. Une femme aux longs cheveux bruns rentre dans la pièce " Bonsoir, je suis Caroline, c'est moi qui vais m'occuper de vous. Alors que souhaitez vous? " " Je veux ressembler à une pute. Je veux être trop maquillée, je veux que ce soit outrancier, je veux que ce soit écoeurant, et terriblement excitant. Je veux ressembler à une salope finie. " Elle a l'air choquée, mais après quelques échanges verbaux, elle se met au travail. Lorsque c'est fini, elle me montre mon visage dans un miroir, et j'ai juste envie de la tuer " Vous trouvez vraiment que je ressemble à une pute ? Mais vous en avez déjà vue bordel ? Vendez moi de quoi me débrouiller toute seule ça ira mieux ". Les larmes aux yeux elle s'exécute et je pars en laissant un gros billet sur la table. Ce qu'elle ne sait pas la brave Caroline, c'est que quand je l'insulte c'est à moi que je parle, c'est à moi que je fais mal. C'est moi qui souffre. Oui, je veux crever, mais pas tout de suite. Je veux d'abord avoir mal avant. J'attends quelques instants et je sens doucement les effets dans mon corps. En pleine crise d'hystérie je commence à appliquer dans tous les sens le maquillage acheté quelques temps plus tôt. Puis je me mets à réfléchir. Quels sont les choses auxquelles je tiens le plus au monde ? Me vient à l'esprit mon boulot, quelques amis, mon corps, mon âme. Je commence par mon âme. Et soudain je me dis que tout ça c'est vain, que je n'ai besoin aucunement de chacune de ses choses. Je sais très bien que si. Mais je n'en veux plus. J'appelle ma meilleure amie. Lui balance n'importe quoi à la gueule. Ce que je veux, c'est qu'elle me déteste. Et j'y arrive très bien. Elle finit par m'insulter, me dire qu'elle avait toujours su que j'étais une petite pute Je sais qu'elle ment mais je veux la croire autant qu'elle veut que je la croies. C'est dire. Et tour à tour, j'appelle mes amis. Ma mère. Tous. Au bout de deux heures, je sais que j'ai réduit ma vie sociale à zéro. Et jamais je n'ai autant aimé souffrir. Je veux n'avoir rien auprès de quoi me raccrocher. S'il faut que je tombe, alors ce sera vraiment bas. Pas juste une perte de quelques mètres. Non, je tombe mais je veux m'écraser.
Et cette violence morale que je m'inflige ne me suffit plus. Je veux de la violence. De la vraie. Je me traine jusque les quartiers mal famés, le quartier où j'habite. J'insulte une pute, qui vient, me frappe, ramène ses copines et son mec. Je me prends des coups de talons dans la gueule et je ris. Je ris. Qu'est ce que ça fait du bien d'être mal ! Les quelques jours qui suivent, je les passe dans la rue, voyant joyeusement la crasse s'accumuler sur moi, les vieux dégueulasses venir me voir. Je ne vis plus que pour souffrir, et je fais ça très bien. Cela fait une semaine, une semaine que je me traine, je suis couverte de bleus, de sang, de sperme. Mais ce n'est rien. Non ce n'est rien par rapport à l'intérieur. Car c'est l'intérieur qui est souillé et qui est sale, c'est l'intérieur qui me fait mal. J'avais réussi ma vie. J'ai réussi à la détruire en une demi journée. C'est beau non ? Et ce soir sera l'apothéose. Le pont des souvenirs. Je n'ai plus aucune notion de l'heure. Je me penche, et vois en bas des rochers pointus sur lesquels l'eau coule tranquillement. Parfait. Mieux encore que ce que j'esperais. J'enjambe la balustrade. Je regarde en bas, à une vingtaine de mètre sous moi. Mais je n'ai pas le courage, je tremble, je descend. Mon corps tout entier est secoué par mes larmes.
Je m'appelle Nell Disturbia Von Bolken. Que suis je devenu ? Hier j'avais réussi ma vie, j'avais un bon job, des gens qui m'aimaient, un appartement, des parents et des amis. Aujourd'hui je n'ai plus rien, j'ai tout gâché, la faute à qui ? A moi. A ma connerie. Il faut que je recommence tout, que je parte, que je parte loin d'ici. Parce que le pire dans tout ça ce n'est pas la douleur, c'est la solitude. Ce sentiment qui nous taraude, qui nous détruit de l'intérieur, comme un virus, un microbe. C'est malsain la solitude, ça se répand dans vos veines et ça vous attaque. Et là, quand vous pensez avoir toucher le fond : là, vous devenez fou. Fou. Je ne veux pas être folle.
Ils les avaient tué, toutes, une par une. Vingt-deux femmes, blondes, sorcières. Comme moi. Ils les avaient tué de sang froid, balle dans le coeur, couteau à la main. Mon père, mon héros. Celui qui m'achetait mes cadeaux de Noël, celui qui n'avait jamais accepté que je sois une sorcière. Il ne disait rien, ou alors, quand il parlait c'était avec dédain. Le mot sorciers sortait de sa bouche avec haine, il disait que les gens de mon espèce étaient des monstres. Mais c'était mon père. Il l'est toujours... Personne n'aurait pu se douter, surtout pas moi. Je fixais cette photo de lui en première page et soudain tout me paraissait futile. Mon père était devenu un monstre, bouché, éventreur. Mon père était devenu un tueur, dangereux, effroyable ! Et maintenant, non seulement j'avais de la haine contre ma vie, contre mon père, mais j'en avais contre tous. Et j'en avais contre moi. Contre la vie en général. Mon père est un tueur en série, chaque je le regardais essayer d'être un bon père, chaque jour dans notre petit appartement je le regardais se battre contre lui même, sans rien voir... Mais à la fin ça revient au même !
Mon père était la seule chose, le seul espoir qui m'avait permis de contenir toute la rage qui m'habitait. Je décidais de la laisser s'écouler. Toujours installée sur la table, je commandais, recommandais, encore et encore, de quoi boire. Toutes émotions avaient quittées mon corps. La seule chose que je ressentais, c'était un besoin immense de me salir, de me faire du mal. Je sortis passablement émméchée du club. Les gens se retournaient sur mon passage, mais leur regard exprimaient de la pitié. Je n'en voulait pas de leur putain de pitié. Je voulais voir de la honte, de l'horreur, de la rage, du dégout lorsqu'ils me regardaient. Je continuais à me faufiler à travers les rues des quartiers riches. J'entrais dans une boutique et achetais des fringues. Des fringues de pute, mais de pute moche, des fringues beaucoup trop courtes, déchiquettées, du plus mauvais goût. J'entrais dans un institut. " Vous avez rendez vous? " "Non, mais j'ai du fric et besoin de me faire refaire la gueule, alors dépêche". La petite jeune de l'accueil me regarde avec des yeux oscillants entre la colère et la pitié, et me dit qu'il reste une place, mais tout de suite. J'entre en trombe. Une femme aux longs cheveux bruns rentre dans la pièce " Bonsoir, je suis Caroline, c'est moi qui vais m'occuper de vous. Alors que souhaitez vous? " " Je veux ressembler à une pute. Je veux être trop maquillée, je veux que ce soit outrancier, je veux que ce soit écoeurant, et terriblement excitant. Je veux ressembler à une salope finie. " Elle a l'air choquée, mais après quelques échanges verbaux, elle se met au travail. Lorsque c'est fini, elle me montre mon visage dans un miroir, et j'ai juste envie de la tuer " Vous trouvez vraiment que je ressemble à une pute ? Mais vous en avez déjà vue bordel ? Vendez moi de quoi me débrouiller toute seule ça ira mieux ". Les larmes aux yeux elle s'exécute et je pars en laissant un gros billet sur la table. Ce qu'elle ne sait pas la brave Caroline, c'est que quand je l'insulte c'est à moi que je parle, c'est à moi que je fais mal. C'est moi qui souffre. Oui, je veux crever, mais pas tout de suite. Je veux d'abord avoir mal avant. J'attends quelques instants et je sens doucement les effets dans mon corps. En pleine crise d'hystérie je commence à appliquer dans tous les sens le maquillage acheté quelques temps plus tôt. Puis je me mets à réfléchir. Quels sont les choses auxquelles je tiens le plus au monde ? Me vient à l'esprit mon boulot, quelques amis, mon corps, mon âme. Je commence par mon âme. Et soudain je me dis que tout ça c'est vain, que je n'ai besoin aucunement de chacune de ses choses. Je sais très bien que si. Mais je n'en veux plus. J'appelle ma meilleure amie. Lui balance n'importe quoi à la gueule. Ce que je veux, c'est qu'elle me déteste. Et j'y arrive très bien. Elle finit par m'insulter, me dire qu'elle avait toujours su que j'étais une petite pute Je sais qu'elle ment mais je veux la croire autant qu'elle veut que je la croies. C'est dire. Et tour à tour, j'appelle mes amis. Ma mère. Tous. Au bout de deux heures, je sais que j'ai réduit ma vie sociale à zéro. Et jamais je n'ai autant aimé souffrir. Je veux n'avoir rien auprès de quoi me raccrocher. S'il faut que je tombe, alors ce sera vraiment bas. Pas juste une perte de quelques mètres. Non, je tombe mais je veux m'écraser.
Et cette violence morale que je m'inflige ne me suffit plus. Je veux de la violence. De la vraie. Je me traine jusque les quartiers mal famés, le quartier où j'habite. J'insulte une pute, qui vient, me frappe, ramène ses copines et son mec. Je me prends des coups de talons dans la gueule et je ris. Je ris. Qu'est ce que ça fait du bien d'être mal ! Les quelques jours qui suivent, je les passe dans la rue, voyant joyeusement la crasse s'accumuler sur moi, les vieux dégueulasses venir me voir. Je ne vis plus que pour souffrir, et je fais ça très bien. Cela fait une semaine, une semaine que je me traine, je suis couverte de bleus, de sang, de sperme. Mais ce n'est rien. Non ce n'est rien par rapport à l'intérieur. Car c'est l'intérieur qui est souillé et qui est sale, c'est l'intérieur qui me fait mal. J'avais réussi ma vie. J'ai réussi à la détruire en une demi journée. C'est beau non ? Et ce soir sera l'apothéose. Le pont des souvenirs. Je n'ai plus aucune notion de l'heure. Je me penche, et vois en bas des rochers pointus sur lesquels l'eau coule tranquillement. Parfait. Mieux encore que ce que j'esperais. J'enjambe la balustrade. Je regarde en bas, à une vingtaine de mètre sous moi. Mais je n'ai pas le courage, je tremble, je descend. Mon corps tout entier est secoué par mes larmes.
Je m'appelle Nell Disturbia Von Bolken. Que suis je devenu ? Hier j'avais réussi ma vie, j'avais un bon job, des gens qui m'aimaient, un appartement, des parents et des amis. Aujourd'hui je n'ai plus rien, j'ai tout gâché, la faute à qui ? A moi. A ma connerie. Il faut que je recommence tout, que je parte, que je parte loin d'ici. Parce que le pire dans tout ça ce n'est pas la douleur, c'est la solitude. Ce sentiment qui nous taraude, qui nous détruit de l'intérieur, comme un virus, un microbe. C'est malsain la solitude, ça se répand dans vos veines et ça vous attaque. Et là, quand vous pensez avoir toucher le fond : là, vous devenez fou. Fou. Je ne veux pas être folle.
they're calling me home
Cher Journal,
J'ai décidé aujourd'hui de noircir la blancheur de tes pages afin de me délivrer de mes démons, ce sont eux qui ont faits de moi le rêve masculin. Tu seras le seul à tout savoir, il n'y a que toi sur qui je puisse compter, les autres m'ont oublié. Eux qui pensaient que ma vie était remplie d'une trop grande allégresse, eux qui pensaient que mon bonheur était le plus important à mes yeux, s'ils savaient à quel point ils se trompaient. Je passe mes journées d'une voiture à une autre, d'une chambre d'hôtel miteuse à une autre, d'une main d'homme marié à celle d'un célibataire endurci. Certains matin, j'attends seule au bord d'un trottoir vêtue d'une robe bien trop courte et d'un châle couvrant mes épaules, une cigarette à la main tentant de réchauffer vainement mon âme glaciale. Et d'autres soirs, en sortant du club de strip-tease où je travaille, j'èrre dans les rues sombres jusqu'à ce que l'on daigne vouloir de moi et la nuit se transforme en une aliénation érotique. Chacun de mes gestes semblent mécaniques, je ne réfléchis plus, je connais tout cela par coeur. Je me dégoute. Tu sais, lorsque je croise un miroir je ne peux m'y regarder. Voir ce que je suis devenue : une femme au teint terne, les yeux cernés de noir et affectée au plus profond de sa chair d'insanités, y voir ma déchéance porterait un dernier coup fatale au restant de mon être. Je ne représente plus qu'un objet, un morceau de viande que l'on se partage afin de profiter des ultimes délices qu'il nous offre. Maintenant tu sais avec qui tu converses, tu sais qui remplie tes pages de détails insignifiants, tu sais qui je suis : une catin médiocre.
Nell.
Cher Journal,
Aujourd'hui je suis revenue à Hungcalf, mon voyage en américaine m'a fait du bien, j'ai eu le temps de remettre mes idées en place. J'ai hâte de revoir tout le monde. L'Angleterre n'a pas changé, les gens n'ont pas changé, juste moi. J'ai tellement hâte de revoir Mya, Liam, Eurydice, Charlie et tous mes amis... Je suis allé voir papa en prison il y a quelques jours. Il avait l'air d'avoir tellement veillit pendant ses quelques années ! J'ai essayé de le haïr de toute mes forces, de l'oublier, mais au fond il reste mon père. Mon père tueur, celui qui a fini par rendre ma mère folle, celui qui me traite de monstre. Mon père que j'aime. Je dois y aller Mya m'attend en bas.
Nell.
J'ai décidé aujourd'hui de noircir la blancheur de tes pages afin de me délivrer de mes démons, ce sont eux qui ont faits de moi le rêve masculin. Tu seras le seul à tout savoir, il n'y a que toi sur qui je puisse compter, les autres m'ont oublié. Eux qui pensaient que ma vie était remplie d'une trop grande allégresse, eux qui pensaient que mon bonheur était le plus important à mes yeux, s'ils savaient à quel point ils se trompaient. Je passe mes journées d'une voiture à une autre, d'une chambre d'hôtel miteuse à une autre, d'une main d'homme marié à celle d'un célibataire endurci. Certains matin, j'attends seule au bord d'un trottoir vêtue d'une robe bien trop courte et d'un châle couvrant mes épaules, une cigarette à la main tentant de réchauffer vainement mon âme glaciale. Et d'autres soirs, en sortant du club de strip-tease où je travaille, j'èrre dans les rues sombres jusqu'à ce que l'on daigne vouloir de moi et la nuit se transforme en une aliénation érotique. Chacun de mes gestes semblent mécaniques, je ne réfléchis plus, je connais tout cela par coeur. Je me dégoute. Tu sais, lorsque je croise un miroir je ne peux m'y regarder. Voir ce que je suis devenue : une femme au teint terne, les yeux cernés de noir et affectée au plus profond de sa chair d'insanités, y voir ma déchéance porterait un dernier coup fatale au restant de mon être. Je ne représente plus qu'un objet, un morceau de viande que l'on se partage afin de profiter des ultimes délices qu'il nous offre. Maintenant tu sais avec qui tu converses, tu sais qui remplie tes pages de détails insignifiants, tu sais qui je suis : une catin médiocre.
Nell.
Cher Journal,
Aujourd'hui je suis revenue à Hungcalf, mon voyage en américaine m'a fait du bien, j'ai eu le temps de remettre mes idées en place. J'ai hâte de revoir tout le monde. L'Angleterre n'a pas changé, les gens n'ont pas changé, juste moi. J'ai tellement hâte de revoir Mya, Liam, Eurydice, Charlie et tous mes amis... Je suis allé voir papa en prison il y a quelques jours. Il avait l'air d'avoir tellement veillit pendant ses quelques années ! J'ai essayé de le haïr de toute mes forces, de l'oublier, mais au fond il reste mon père. Mon père tueur, celui qui a fini par rendre ma mère folle, celui qui me traite de monstre. Mon père que j'aime. Je dois y aller Mya m'attend en bas.
Nell.
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:26
- homonyme :brille:
Re-re-re-rebienvenue :D :inlove:
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:34
Contente que tu sois de retour !! :lovers:
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:35
:crocroc:
C'est tout ce que j'ai à dire.
:hug:
C'est tout ce que j'ai à dire.
:hug:
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:42
Moi j'veux bien que tu me fasses des crêpes et que tu me sautes :huhu:
reee (l)
reee (l)
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:43
MN CARAMEEEEEEEL (l) (l) (l) re-bienvenue ma belle :baveuh:
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:46
homonyme :inlove: comment t'es sexy en Troian quoi :hysteric:
merci my baby love (l) :brille:
han Liam, toi avec ce vava :cracrac: :cracrac: (l)
Rose t'en profites :seduction: merci my love (l)
MON CHOCOLAT :baveuh: (l) (l) merci et puis le prénom gères *.*
merci my baby love (l) :brille:
han Liam, toi avec ce vava :cracrac: :cracrac: (l)
Rose t'en profites :seduction: merci my love (l)
MON CHOCOLAT :baveuh: (l) (l) merci et puis le prénom gères *.*
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 17:46
Yeaaaah thx
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 18:04
On va faire pleins de bébé !!! :brille:
Les jaunes c'est les pluuuuuuuus beaux
Les jaunes c'est les pluuuuuuuus beaux
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 18:22
Contente de te revoir ma Nell :brille: (l)(l)(l)
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 19:30
HELL YEAH tous pleins de bébés aussi beaux que nous :seduction: :brille:
merci ma Drew :brille: (l) (l) et puis tu gères en Portman :inlove:
EDIT : j'ai fini ma fiche :hysteric: bon j'ai repris mon ancienne fiche en la changeant quelque peu
merci ma Drew :brille: (l) (l) et puis tu gères en Portman :inlove:
EDIT : j'ai fini ma fiche :hysteric: bon j'ai repris mon ancienne fiche en la changeant quelque peu
- InvitéInvité
Re: NELL ✿ hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute.
Mar 22 Mar 2011 - 19:56
Chère étudiante
Félicitations, tu es admis(e) à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : superbe fiche ma belle ! bon vent chez les jaunes ♥
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