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◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Lun 2 Mai 2011 - 22:50
✤ lufkin Salut !!! Moi c'est Midnight Blackwell, j'ai vingt-quatre ans, et je suis d'origine anglaise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuelle, mais aussi célibataire et issu d'une famille de sorciers. A Hungcalf, j'ai choisi les sciences occultes, et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de charme, de 20 cm, particulièrement puissante, contenant de la poudre de diamant et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de licorne. avatar © crusty reek. || icônes © tumblr. |
✎
Dans la vraie vie, j'ai dix-sept ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à une amie et je ferais de mon mieux pour être là tout les jours. Si j'ai un double compte? non. Mon personnage est un perso' totalement inventé. Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que je suis impatiente. code règlement : Ok by Dacey. |
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Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Lun 2 Mai 2011 - 22:51
« I know a game that will please you; destroy me. The winner is the one of us who shoots himself in head first after much pain and suffering. The loser, one who remains alive. So you agreed to play with me? »MIDNIGHT TO A FRIEND.⊿ PREMIER CONTACT.
'My name is Midnight. Nice to meet you.' Voilà une phrase plutôt anodine vous ne trouvez pas ? Plongeons néanmoins plus profondément dans la signification de celle-ci et décomposons le tout. Midnight, vous voilà d'entrée de jeu prévenu, la propriétaire de ce patronyme original est associée à la période la plus chimérique composant la nuit. Car n'est-il pas vrai que dès lors que minuit sonne, vampires, loups-garous et autres êtres maléfiques s'activent ? Les rues deviennent alors plus dangereuses et à cette heure morte, il ne fait plus bon se promener seul. Même les plus corrompus d'entre nous fuient cette période comme la peste, craignant là d'autres personnes plus malhonnêtes encore. Ils n'ont certainement pas conscience que leurs craintes sont fondées.
Quelque part dans les rues obscures de Londres existe un être encore plus terrible que les monstres décrit dans les contes. Cet être, à la peau pâle rappelant alors ô combien son sang est pur, et aux prunelles glacés telles les beautés nordiques portant un parfum caramel/vanille qui la suis partout - comme semant là les graines de la vicissitude, se nomme Blackwell est possède des cheveux qu'on ne dit plus blonds comme les blés mais presque ivoire. On la reconnaît de par divers objets matériels tels que : son Aston Martin noire et son veston haute-couture toujours - ou presque, agrémenter de quelques couleurs sombres. Mais le propre de ce spécimen est sa capacité étonnante à détruire tout ce qu'elle touche, tel un poison s'insinuant dans les veines. Elle a pour habitude de séduire puis de manipuler par la suite pour obtenir ce qu'elle désire, et il semble d'ailleurs que les deux aillent de pair puisqu'elle se sert de l'un pour réaliser l'autre. Perfide dite vous ? Là n'est pas le seul adjectif s'accordant à la personnalité sombre de la belle. Par ailleurs, si Midnight Blackwell devait figurée dans le dictionnaire, on noterait comme synonyme les mots ; décadence, froideur, cynisme, cruauté, vice, sadisme et encore bien d'autres...
Sans doute, Blackwell aurait-elle l'étoffe d'une Grymm, mais son visage d'ange, son appétit pour les vieux ouvrages ainsi que la rigueur dont elle fait preuve au niveau des cours la place directement dans la catégorie Lufkin de Hungcalf, à votre plus grand désarroi, vous qui ne comprenez guère pourquoi la personnalité si malsaine de la jeune femme la conduite dans les rangs des personnes qui sont généralement perçues comme étant 'gentilles et sympathique'. On pourrait penser qu'il se cache une personne beaucoup plus sage, vertueuse et chaste sous le masque d'inconvenance, de dépravation et de perversité qu'affiche constamment Midnight, hélas - malheureusement pour vous, il n'existe sous cette personnalité perverse que plus pire encore que ce que vous ne semblez penser.« Yes, I slept with your sister Callum and...with your cousin too. But don't worry, I have no STD. »MIDNIGHT TO CALLUM PETTIGREW.⊿ CHAPITRE PREMIER.
« Callum Pettigrew est un excellent parti. Il est riche, beau, raffiné et studieux. Il fera un parfait mari pour toi ma Rose. » couina ma mère, l'excellence de mon futur époux comme provoquant chez elle une diarrhée verbale qui m'écœura et me fit froncé le nez de mépris. Je ne relevai même pas l'affront qu'elle me fit en s'adressant à moi par mon second - et non moins révoltant, prénom qui fut un jour celui d'une aïeule aigrie qu'on avait jugé bon d'honorer ainsi, me déshonorant moi. Je n'avais pas envie de lui accorder de l'importance, ni à elle, ni à ses paroles beaucoup trop hasardeuse au vu de mon jeune âge. Néanmoins je fus certaine d'appartenir à ce Callum dès lors que mon père approuva ces mots d'un hochement de tête positif. La vie des riches bourges anglais se résumait à ça ; marier leurs progénitures avec les plus beaux partis sorciers ou comment dégouter une gamine de seize ans de l'amour à tout jamais. Car, ce sentiment que l'on prétendait noble m'apparu toujours comme étant artificiel, aujourd'hui encore, c'est une chose en laquelle je refuse de croire. Tout simplement parce qu'on ne m'a jamais dit ou montré qu'il était vrai. [color=indianred]« Tu entends ce que je te dis chérie ? »[/color ] Oui je l'entends. Je pourrais prétendre le contraire mais elle se mettrait à me hurler combien mon futur époux pouvait être brillant et mes tympans en seraient que trop secoués. Aussi hochais-je la tête, non sans lui adresser un regard sombre afin de lui faire comprendre qu'elle était en train de m'exaspérer. Première mise en garde. Ce que bien sûr, elle ignora poliment, enchaînant sur un ton qui se voulait encore beaucoup trop niais à mon goût : « Pettigrew, ça sonne bien tu ne trouve pas ma Rose ? » Nouveau regard noir suivi d'un claquement de langue sur le palais. Deuxième mise en garde. La troisième sera t-elle la bonne ? Faite vos jeux. « Il est irlandais, tout comme nous. Imagine, tes enfants seront d'une lignée si noble que toutes les portes leur seront ouvertes. » Assez de blabla. Ma main se crispa brusquement sur le stylo que je tenais, lequel cassa en même temps que mon père vint élever la voix. « Esther ! Cesse donc tes jérémiades ! Elle n'a que seize ans, tu l'indispose avec tes sornettes. Quant à moi, tu me vrille les tympans que depuis trop longtemps. Ne me fais pas regretter d'être revenu. » Et de continuer sur sa lancée tandis qu'il se levait de sa chaise, les traits figés par la rigidité dont-il fit preuve. « Elle se mariera en temps voulu. » J'aurais été tenté de lui exprimer toute ma gratitude à haute voix, mais ne s'afficha sur mon visage poupin qu'un mince sourire en guise de remerciement.***D'une caresse délicate sur la peau pâle de l'impétueuse jeune fille, je fis glissé les bretelles de sa robe de soie sur ses épaules qu'ainsi dénudées je viens couvrir de baiser fiévreux. Elle se meurs alors entre mes bras, quémandent un baiser timide de ses lèvres cerises qu'elle rendit plus intense et langoureux en me chatouillant les lèvres de sa langue sucrée. Et comme coupable du désir ardent qui l'habitait, elle se retira soudain et se cachant le visage de ses mains, couvris la honte qui fit rosir ses joues. « Ne crains rien, je suis loin d'être le grand méchant loup qui te dépucèlera. » Et pour cause. Tentant le tout pour le tout, d'une douceur que je me découvrais je laissais glissé mes doigts oblongs sur le pant de dentelle de son habit, doucement mais sûrement. Se faisant, ma main traça son chemin jusqu'à ce que je puisse touché du bout du doigt le tissu d'un sous-vêtement que je devinais encore de trop lorsque je la senti frémir sous mes caresses permissives. Dieu que le goût de l'interdit pouvait être tentant... Mauvaises pensées, pour un acte tout aussi mauvais. Soit.
Prétention : revendication, exigence ; c'est ce qu'indique le dictionnaire. Celle-ci ne m'avais jamais étouffée, ainsi lorsque l'on m'ordonna promptement de me présenter dans la salle à manger pour accueillir nos invités je refusais catégoriquement l'offre, regard sombre à l'appui. Non je ne voulais pas les voir, oui je voulais qu'on me laissa seule avec ma peine. Ma peine si atroce qu'elle n'en fut pas atténuée lorsque le majordome au nom de James, fini par consentir à me laisser là, dans ma chambre à l'abri des regards comme beaucoup d'autrefois auparavant. En effet, déjà enfant, à l'âge de huit ans mes parents pensaient qu'il était bon que je reste cloitrée entre quatre murs tant qu'il y avait du monde en bas. Plus tard, il suffisait que l'un des pans de ma robe soit froissés pour qu'on m'ordonne d'aller me changer et de ne revenir : 'qu'une fois que ta tenue sera parfaite'. Mais je m'égare. Vous vous demandez sûrement ce qui vint me chagriné autant n'est-ce-pas ? Au risque de vous décevoir, il ne s'agit pas de quelconque remords envers l'acte accompli avec la sœur de mon futur mari. Non, le mal découlait tout simplement de l'annonce que l'on m'avais faite quelques heures auparavant. « Nous avons pris une décision très importante ce matin Rose. Tu n'est pas sans ignoré que nous voulons que tu pousse tes études un peu plus loin encore, aussi pour l'instant tu ne retournera pas à Poudlard. Non, tu ira chez ton oncle qui t'apprendra comment maîtriser la magie d'une façon plus poussée. » La nouvelle était tombée comme un couperet. Mon oncle ou l'être le plus infâme qui soit, encore pire que moi à cet âge où j'avais pourtant déjà développé une personnalité...sombre et le plus souvent destructrice. Cet homme bourru, en quête constante de la perfection avais déjà plus d'une fois levé la main sur moi. Pire encore, mais ça bien sûr, personne n'arrivait à le croire puisque de toute manière j'étais une 'menteuse née' selon les propres dires de mes parents. Ils prétendaient vouloir mon bien, ils ne se doutait pas des sévices que m'infligeait cet homme lorsqu'il avait un peu trop bu. J'aurais pu protesté que cela n'aurais servi à rien. Pour qu'on ne m'envoie pas à Dublin il aurait fallu que ma santé physique m'en empêche, et je n'étais pas encore assez 'folle' pour m'infliger une blessure qui m'aurais valu un séjour à Sainte-Mangouste. Il ne me restait plus qu'une seule solution : disparaître.
Quand ce fut ma mère qui monta les marches menant à l'étage il était déjà trop tard, ma décision - tacite, était prise : je n'allais pas attendre qu'on me batte jusqu'à ce que mort s'en suive puis qu'on me marie ensuite à un garçon dont je n'avais aperçu que la chevelure brune et les yeux pâles par le biais de sa cadette. C'était mal me connaître que de penser que je plierais sous l'autorité parentale.« I'm ruthless, unscrupulous, without compassion, without mercy but not without intelligence. »MIDNIGHT TO A PROFESSOR.⊿ CHAPITRE SECOND.
« Tu n'est pas bien bavarde aujourd'hui Blackwell, que ce passe t-il ? C'est le sinistros qui ta mangé la langue ? » Levant les yeux vers la personne qui avait osé m'interrompre dans ma rédaction, je lui intimais de se taire immédiatement d'un regard noir, trahissant sans doute les quelques pensées peu louables qui me vinrent brutalement à l'esprit. En effet, j'aurais bien vu la tête de ce garçon au dessus de mon lit tel un trophée de chasse, hélas, ma bonté d'âme m'intima de me retenir de lui arracher un quelconque membre à cet instant - quoique le regard insistant de la professeur fut parfaitement dissuasif. Renouant avec les écrits sur ma feuille lorsque l'importunant décida de replonger son nez de fouine dans ses travaux - probablement peu enclin a essuyer de violentes représailles une fois le cour terminer, j'esquissais quelques notes de ma plume sèche, ma main avalant avec appétit les dernières lignes blanches de ma copie. Ce n'était désormais plus un secret pour personne ; mon frère (ou demi frère) venait de trouver la mort et ce par ma faute. Moi, qui quelques semaines auparavant avait refusé de voir les signes avant coureurs d'une mort 'imminente'. Tous s'accordaient à dire que j'aurais dû veiller sur mon cadet avec plus d'attention, moi-même je reconnaissait là volontiers mon erreur du moins en privé. Car en publique il allait de soit que je préférais passer pour une meurtrière - que de toute façon tous pensaient que j'étais malgré la noblesse de mon nom et la pureté de mon sang, puis de toute façon ; ne subsistait étrangement en moi, pas même une once de remords. Ignoble n'est-ce-pas ? Que de penser que la mort de mon demi-frère ne me secouais pas autant qu'elle aurait du le faire. Sans doute était-ce parce que je ne l'avais jamais réellement connu, ni même apprécier (noter que je n'ai pas dit aimer).
Et la sonnerie retenti, coupant dans son élan ma prof - figure autoritaire, qui était sur le point de me réprimander alors que je n'avais pas même haussé la voix. « Je connais ce regard, tu mijote quelque chose. » vint souffler d'une voix blanche l'une de mes camarades (et amie ?) en se pressant près de moi tandis que nous fendions la foule agglutinée dans le couloir menant à la sortie. J'aperçus du coin de l'oeil le frisson d'angoisse qui la fit frémir à l'idée que je puisse une fois encore concocté un plan machiavélique qui serait voué à l'échec - selon ses dires, et qui inévitablement ferait souffrir l'un de nos camarades. Un sourire étira ainsi mes lèvres désirables quand confiante je vins lui glisser à l'oreille quelques paroles révélatrices : « Ce soir l'un de nous va se retrouver dans une très mauvaise position en effet. Mais soit, si tu a peur, rien ne t'empéche d'aller passer quelques heures dans la forêt afin de comprendre ce qu'est réellement la peur et ce qu'il en coute de faiblir devant autrui. » Ou comment lui faire comprendre que s'il lui venait à l'esprit de se dégonfler, elle finirait - comme beaucoup, seule à errer dans la forêt la plus sombre qui soit à la merci de toutes sortes de créatures plus malveillantes encore que moi-même.***
On pourrait penser que mon plan fut mis à exécution par vengeance pure et simple, mais, comme dit auparavant la mort de mon frère ne m'atteignais guère. Ma seule motivation fut l'envie viscérale de détruire quelque chose (ou quelqu'un) qui me tiraillais déjà depuis un moment. Les psychanalystes se hasarderaient à dire qu'il s'agit d'une façon d'extérioriser sa peine, hélas il ne s'agissait pour moi que d'un jeu. Un jeu terriblement sadique. Un jeu que j'appréciais d'autant plus que je savais ma victime particulièrement mal à l'aise dans cette forêt réputée hantée ou maudite selon les versions. La partie promettait d'être intéressante, il fallait qu'elle le soit pour que le petit Grymm demeure entier, sans aucunes blessures - hormis morales en plus de quoi de toute manière je ne revendiquerais aucun dommages collatéraux quels qu'il soit. Ce soir-là, l'horreur s'offrit pourtant à moi lorsque je constatais avec amertume que quelqu'un (ou quelque chose) était déjà passé avant moi et avait donc par conséquent abattu ma proie avant moi.
« I promise... I'll pray for your salvation. »MIDNIGHT TO A ENEMY.⊿ CHAPITRE TROISIÈME.
C'était comme si les mois qui s'étaient écoulés se résorbaient d'eux-mêmes pour ne sembler qu'il ne s'était passé qu'une fraction de seconde depuis notre dernière rencontre au Manoir de son père. Retrouvant cette odeur familière, ce goût adoré, cette addiction à peine voilée, je me cramponnais aux bras puissants de Naïm qui me tenais près de lui, comme pour m'empêcher de tomber. Que nous était-il arrivé ? Pourquoi les malheurs semblaient-ils tous tombés sur nous un à un ? Ce devait être une malédiction. Ma malédiction. Moi qui arborait dignement et fièrement ces quelques lettres qui faisait mon nom, faisant frémir les plus faibles et les Sang-de-Bourbe, voilà que je maudissait se patronyme - trop diffèrent du sien, autant que les autres avaient pu le haïr. Tout ça pourquoi ? Parce qu'il m'éloignait indéniablement de mon amant, le seul qui pu se vanter - ou pas, de m'avoir supporter et soutenu durant tout ce temps qu'avais duré mon apprentissage. La douleur que m'infligeais cette proximité valait toutes les plaies purulentes sur ma peau - traces d'un combat rudement mené et gagner, car elle était bien trop intense. Indescriptible.
J'avais abandonnais toute volonté de résister pour me laisser guider par mes instincts. C'était moi qui me faufilait hors de ma chambre, la nuit, lorsque nous vivions au Manoir. Moi qui traversait le couloir plongé dans la pénombre pour rejoindre la pièce où il sommeillait. Moi qui me blottissait contre lui dans le seul but d'écouter son cœur battre paisiblement dans sa cage thoracique. Un son si doux qu'il était devenu ma berceuse et je m'endormait toujours plus facilement s'il passait son bras autour de mon corps et que je pressait mon oreille contre son pectoral. Moi qui avait bien failli trahir notre secret à cause d'un regard trop appuyé, une caresse qui en disait long, un souffle qui dissimulait mal ce qui me consumait. Moi seule qui pouvait me targuer d'avoir dormi avec lui, d'avoir embrassé chaque parcelle de sa peau délicieusement chaude, d'avoir caressé les cicatrices qui zébraient son épiderme, en certains endroits, vestiges des maltraitances dont il avait fait l'objet, lui aussi. J'aurais survécu à tout, si on me promettait un souffle de Naïm sur ma peau. Un véritable moteur qui me protégeais des méfaits du Ministère. Une essence qui m'empêcherais de sombrer à jamais dans la folie qui égrenait mon esprit malfaisant et torturé.
S'il ne répondait pas à mes avances électrisées, il ne me repoussait pas non plus et cette simple constatation me fit redoubler de persévérance, tandis qu'il fermait les paupières, comme s'il attendait que le déluge ne passe. Ne voyait-il pas qu'il ne passerait pas ? Que cette inaction était tout simplement inutile ? Je n'avais pas pris ce risque spontané pour me voir éconduite comme bien souvent par le passé. Lorsque mes lèvres frôlèrent une nouvelle fois les siennes, il sembla enfin se réveiller et réagit, répondant au baiser fiévreux que je cherchait depuis quelques longues minutes à lui soutirer. Il répondit mais, presque aussitôt, comme par sadisme ou pour recouvrer la raison, il écarta mon visage du sien et je suivis son mouvement, captant toutefois son regard voilé. Je dardais d'abord mon regard dans l'œil valide de Naïm puis glissais vers celui qui me fixait, morne, sans vie, traversé par une cicatrice profonde. Une séquelle d'un sort mal utilisé.
Il ouvrit la bouche et mon index traça une ligne invisible sur la tempe qu'il venait d'offrir à mes lèvres, comme il détournait le visage. Je laissais le silence planer, apaisant, et pressais délicatement un baiser sous l'œil abîmé de mon ami. Mon cœur bondit lorsqu'il m'étreignit avant de relâcher doucement la pression, comme il continua sur un baiser brûlant tout près de mes lèvres désirables. Je fermais les yeux un instant, appréciant cette sensation qui m'avait été arrachée, comme si on avait dépecé ma peau pour m'ôter le cœur. « Naïm, móid dom go mbeidh tú ag fanacht liom an am seo. Gheobhaidh tú gach rud fíor riamh go bhfuil muid ag scartha. Geall a fhios dom le do thoil. » dis-je sur un ton qui se voulais inhabituel et pourtant sincère. Me repoussant encore il vint néanmoins déposer un baiser douloureux sur mon front avant de me répondre enfin : « Ní féidir liom gealltanas tú rud éigin nach mbeidh a tharlaíonn. Tá mé coiriúil i súile na daoine eile, Rose, ba mhaith liom bás duit, más gá, ach ní, aon ní dhéanfaidh mé seal tú i mo titim. Tuillte agat sin i bhfad níos fearr ná mise ... » Il s'étais déjà volatilisé lorsque enfin je daigniais lever mes les yeux vers sa silhouette fantomatique.
___________________________________________________________________________
* irlandais : #1 = Naïm, promets moi que tu restera près de moi cette fois ci. Que tu fera tout, absolument tout pour que nous ne soyons jamais séparés. Promets le moi je t'en prie.
#2 = Je ne peux pas te promettre quelque chose qui n'arrivera pas. Je suis un criminel aux yeux des autres Rose, je mourrais pour toi s'il le fallait mais jamais, non jamais je ne t'entrainerais dans ma chute. Tu mérite tellement mieux que moi...
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Lun 2 Mai 2011 - 23:15
Bienvenue sur Hung', avec Heard :baveuh:
Bonne chance pour ta fiche! (l)
Bonne chance pour ta fiche! (l)
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Lun 2 Mai 2011 - 23:54
Amber :baveuh: Bienvenue parmi nous bonne chance pour la suite (l)
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 1:32
MMmm ma douce (l)
En plus, tu as choisis la meilleure des chansons de l'univers
En plus, tu as choisis la meilleure des chansons de l'univers
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 6:58
Amber so fucking hot Heard :baveuh:
bienvenue ma toute belle et bonne chance pour ta fiche (l) encore une lufkin :snif:
bienvenue ma toute belle et bonne chance pour ta fiche (l) encore une lufkin :snif:
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 10:55
Bienvenue (l)
je te réserve Amber pour 7 jours ;)
je te réserve Amber pour 7 jours ;)
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 14:21
Bienvenue ! :D
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 15:40
Merci beaucoup. Vous êtes adorables.
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mar 3 Mai 2011 - 15:44
Amber :baveuh: :baveuh: :baveuh:
Et une Lufkin :brille: .
Bienvenue (l).
Et une Lufkin :brille: .
Bienvenue (l).
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 0:02
OMFG AMBERRRR :baveuh: :baveuh: :hysteric:
Bienvenue honey (l)
Bienvenue honey (l)
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 10:24
Damned, très bon choix d'avatar :brille: Amber est juste subliime (:
Bienvenue sur le forum ma belle (l)
Bienvenue sur le forum ma belle (l)
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 18:31
Les lufkins dominent le monde! :yata!:
Bienvenue et ambre = excellent choix :hysteric: :baveuh:
Bienvenue et ambre = excellent choix :hysteric: :baveuh:
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 20:23
encore un schtroumpf
Bienvenue :pleure: ( (l) )
Bienvenue :pleure: ( (l) )
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 21:26
Bienvenue :inlove:
Amber + un icon Tyler/Caroline...je t'aime :hysteric:
Bon courage pour ta fiche ! :brille:
Amber + un icon Tyler/Caroline...je t'aime :hysteric:
Bon courage pour ta fiche ! :brille:
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Mer 4 Mai 2011 - 22:28
Vive les petits bleu effectivement. x')
Comment ça un strounchf, namého :grandsyeux:
Et merci :hysteric:
Comment ça un strounchf, namého :grandsyeux:
Et merci :hysteric:
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Sam 7 Mai 2011 - 14:24
Bonjour et bienvenue sur Hungcalf ! (l)
Avant de pouvoir te valider, il faudrait que tu ajoutes le code du règlement ! (a) Et que tu relises ta fiche également, il y a quelques petites fautes (d'inattention sans doute, ou dues à l'heure tardive comme tu l'as précisé) mais la lecture sera beaucoup plus agréable quand tu les auras corrigées (l)
Désolé d'être tatillon, je te validerai dès que ce sera fait ! ;)
Avant de pouvoir te valider, il faudrait que tu ajoutes le code du règlement ! (a) Et que tu relises ta fiche également, il y a quelques petites fautes (d'inattention sans doute, ou dues à l'heure tardive comme tu l'as précisé) mais la lecture sera beaucoup plus agréable quand tu les auras corrigées (l)
Désolé d'être tatillon, je te validerai dès que ce sera fait ! ;)
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Sam 7 Mai 2011 - 15:46
Voilà. J'ai vérifier pas mal, mais je suis sûre qu'il en reste probablement. :gogolle:
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Sam 7 Mai 2011 - 16:22
En fait j'avais surtout profité du fait qu'il n'y ait pas le code pour me montrer un peu tatillon, vu que tu as une très jolie plume (l) Le souci, c'est qu'à partir du second chapitre, je dois t'avouer que je suis complètement perdu x) Si j'ai bien compris son histoire, Midnight a quitté son domicile familial pour ne pas se retrouver chez son oncle et épouser un inconnu, et là, au second chapitre, elle se retrouve en cours (à Hungcalf j'imagine vu que tu parles de Grymm) mais on ne sait pas comment elle s'y est retrouvée, d'autant plus qu'on apprend qu'elle a un frère qui est mort, qu'elle mijote quelque chose, mais je n'ai pas compris quoi, et ensuite le troisième chapitre m'a encore plus perdu
Si tu pouvais éclairer ma lanterne que je puisse suivre le fil de son histoire, après ça je te validerai sans problème (l) (d'ailleurs, petit détail, tu parles de l'ambition comme étant un trait des Serdaigle/Lufkin mais ce n'est pas le cas, l'ambition est un pur trait des Serpentard/Grymm (a) )
Si tu pouvais éclairer ma lanterne que je puisse suivre le fil de son histoire, après ça je te validerai sans problème (l) (d'ailleurs, petit détail, tu parles de l'ambition comme étant un trait des Serdaigle/Lufkin mais ce n'est pas le cas, l'ambition est un pur trait des Serpentard/Grymm (a) )
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Sam 7 Mai 2011 - 20:32
Je me suis rendue compte après coup que j'avais oublié des phrases. Boulet que je suis. Donc, elle se retrouve en cours grâce au père de ce fameux Naïm - devenu un criminel plus tard, (qui on le comprends plus tard la en quelque sorte adoptée), et son demi-frère (fils de son père et une autre femme) est mort par sa faute en se suicidant. Quant à son 'plan', il consistait à faire peur à l'élève croisé en cours juste par plaisir, hélas une créature la tuer avant qu'elle ne puisse le faire et elle le trouve mort. Ensuite, la dernière anecdote est plus compréhensibles lorsque ces points sont éclaircis. J'espère que ce n'est pas trop compliqué. Soit, merci de faire preuve de patience avec moi.
- InvitéInvité
Re: ◢ BODIES MAKING CHEMISTRY.
Sam 7 Mai 2011 - 20:44
Merci pour les précisions, tout est beaucoup plus clair (l)
Chère étudiante
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Comme dit précédemment, je trouve que tu as un très bon style d'écriture, très agréable, j'ai beaucoup aimé lire ta fiche (même si je ne comprenais pas tout au début x) ) (l) Je te conseillerais juste de faire attention aux fautes du style -é/-er et -ais/-ait, c'est le seul reproche que j'ai à faire. Je t'envoie donc chez les schtroumpfs ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas (l) Have fun !
Chère étudiante
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Comme dit précédemment, je trouve que tu as un très bon style d'écriture, très agréable, j'ai beaucoup aimé lire ta fiche (même si je ne comprenais pas tout au début x) ) (l) Je te conseillerais juste de faire attention aux fautes du style -é/-er et -ais/-ait, c'est le seul reproche que j'ai à faire. Je t'envoie donc chez les schtroumpfs ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas (l) Have fun !
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