- InvitéInvité
right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 2:41
✤ grymm Tybalt Walterson, dit Casper , je sais, tu me connais déjà, pas moi, pas grave, c'est toujours comme ça. J'ai vingt-deux ans bientôt vingt-trois , et je suis d'origine anglaise, anglaise, et anglaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je ne serai certainement pas ton petit ami (à moins que tu vailles vraiment, vraiment le coup), mais aussi indépendant et issu d'une famille de sorciers . A Hungcalf, j'ai choisi les sciences occultes (crois moi, c'est pas si noir que ça chez nous), et tout se passe bien pour moi, tu t'en doutes. Ma baguette? Infaillible, immense, puissante, plus grosse que les autres, hm. bois de teck (Birmanie), plume d'occamy, 26,5 cm. Mon patronus prend la forme d'un éthonan . |
goddamned !
you're the worst mothefucker I've ever seen.
you're the worst mothefucker I've ever seen.
« Walterson ! Sortez. Dégagez de ce cours, prenez vos affaires et barrez-vous »
De toute façon, il aura encore dix-sept à l'examen, parce qu'il aura chopé les cours quelque part, et il fera comme si de rien n'était lorsqu'on guettera son sourire insolent – qui ne viendra d'ailleurs jamais. Walterson va balancer son sac en cuir sur une épaule, sortir de la salle avec un sourire sous les rires complices de ses camarades, et les retrouver à la sortie, ou plutôt: ses camarades iront le retrouver après les cours. Si vous avez déjà mis les pieds à Poudlard ou Hungcalf, vous savez de qui je parle. Casper – les intimes l'appellent Casper, en rapport avec sa réputation de jeteur de filles: il n'est pas vraiment galant, mais il est séduisant, c'est là tout le problème – est un type de cinquième année, de bonne famille sorcière-bourgeoise, grand brun aux yeux verts, la tête de celui qui ne vous adressera jamais la parole pas même en rêve. Il traine toujours avec les mêmes, peu importe leur classe. Il n'est pas très attaché aux couleurs et aux noms, plus aux tripes, à l'esprit, au feeling. Casper Walterson, c'est aussi un joueur de Quidditch hors pair. Il est gardien, il ne laisse pas passer le souaffle, et il déconne beaucoup sur ce sujet. Casper, il rit très souvent, mais tu sais jamais pourquoi – sûrement que t'étais pas dans le truc au moment où ça s'est passé, ouais, ça doit être ça. Tout le monde l'aime bien parce qu'il a beau être insupportable, c'est un intello de première. Il étudie les sciences occultes, c'est un professionnel des potions et des sortilèges. Il ne se la raconte jamais. La plupart des gens ne l'ont jamais vraiment entendu parler. En groupe, au hasard dans un couloir, il se contente de plaisanter. Il plaisante toujours. Mais alors, quel est l'avis de Casper Walterson à propos du décret Toulson sur l'autonomie relative des elfes de maison ? Voilà une question inscrite sur Le Grand Livre des Questions. Casper n'a pas de petite amie. Il fait croire qu'il préfère les moldues – et ça rend dingue tout le monde, surtout ceux de sa maison, Grymm. Il paraît qu'il donne des cours particuliers le vendredi soir. On n'a jamais su à qui, ni où, ni comment, et Dieu sait qu'on a cherché. Casper Walterson paraît inabordable, inaccessible. Idée reçue qu'il s'amuse à entretenir, mais si tu vas lui parler sans le connaître, même pour lui dire quelque chose de pas vraiment drôle, d'un peu ringard, Casper fera comme si de rien n'était et te répondra comme à un ami. Sauf, bien sûr, si tu es une jolie fille. Là, dommage pour toi, tu risques de te faire méchamment chambrer. Quand Casper ouvre la bouche pour parler, tout le monde l'écoute. Par contre, Casper dit que quand c'est moi qui écris, tout le monde se fait chier.
De toute façon, il aura encore dix-sept à l'examen, parce qu'il aura chopé les cours quelque part, et il fera comme si de rien n'était lorsqu'on guettera son sourire insolent – qui ne viendra d'ailleurs jamais. Walterson va balancer son sac en cuir sur une épaule, sortir de la salle avec un sourire sous les rires complices de ses camarades, et les retrouver à la sortie, ou plutôt: ses camarades iront le retrouver après les cours. Si vous avez déjà mis les pieds à Poudlard ou Hungcalf, vous savez de qui je parle. Casper – les intimes l'appellent Casper, en rapport avec sa réputation de jeteur de filles: il n'est pas vraiment galant, mais il est séduisant, c'est là tout le problème – est un type de cinquième année, de bonne famille sorcière-bourgeoise, grand brun aux yeux verts, la tête de celui qui ne vous adressera jamais la parole pas même en rêve. Il traine toujours avec les mêmes, peu importe leur classe. Il n'est pas très attaché aux couleurs et aux noms, plus aux tripes, à l'esprit, au feeling. Casper Walterson, c'est aussi un joueur de Quidditch hors pair. Il est gardien, il ne laisse pas passer le souaffle, et il déconne beaucoup sur ce sujet. Casper, il rit très souvent, mais tu sais jamais pourquoi – sûrement que t'étais pas dans le truc au moment où ça s'est passé, ouais, ça doit être ça. Tout le monde l'aime bien parce qu'il a beau être insupportable, c'est un intello de première. Il étudie les sciences occultes, c'est un professionnel des potions et des sortilèges. Il ne se la raconte jamais. La plupart des gens ne l'ont jamais vraiment entendu parler. En groupe, au hasard dans un couloir, il se contente de plaisanter. Il plaisante toujours. Mais alors, quel est l'avis de Casper Walterson à propos du décret Toulson sur l'autonomie relative des elfes de maison ? Voilà une question inscrite sur Le Grand Livre des Questions. Casper n'a pas de petite amie. Il fait croire qu'il préfère les moldues – et ça rend dingue tout le monde, surtout ceux de sa maison, Grymm. Il paraît qu'il donne des cours particuliers le vendredi soir. On n'a jamais su à qui, ni où, ni comment, et Dieu sait qu'on a cherché. Casper Walterson paraît inabordable, inaccessible. Idée reçue qu'il s'amuse à entretenir, mais si tu vas lui parler sans le connaître, même pour lui dire quelque chose de pas vraiment drôle, d'un peu ringard, Casper fera comme si de rien n'était et te répondra comme à un ami. Sauf, bien sûr, si tu es une jolie fille. Là, dommage pour toi, tu risques de te faire méchamment chambrer. Quand Casper ouvre la bouche pour parler, tout le monde l'écoute. Par contre, Casper dit que quand c'est moi qui écris, tout le monde se fait chier.
✎JEEZAS LE BIENVEILLANT
Dans la vraie vie, j'ai 21 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à celle qui a lara stone là... (a) et je ferais de mon mieux pour être là 365 jours / 7 Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un perso inventé. Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que ce n'est plus la peine de paniquer; je suis là . code règlement : Okay by Erhy |
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 2:41
this is my story
Gaël Tulius Walterson: sang pur, guérisseur à Sainte Mangouste, section pathologie des sortilèges
Elvire Walterson: sang mêlé (arrière-arrière grand-mère moldue), enseignant-chercheur en magie du mouvement
Obsession: la réussite.
Relevé de notes TYBALT WALTERSON
Sortilèges: O
« Une maitrise des sortilèges qui s'est améliorée dans l'excellence au fur et à mesure des années, et à laquelle il n'y a rien à redire, si ce n'est: dans quoi comptez-vous vous diriger d'ici la fin de l'année prochaine ? Vous n'avez toujours pas répondu à mon hibou, Watlerson »
Potions: O
« Une excellence dans ce domaine qui vous correspond parfaitement, vous êtes sans aucun doute fait pour l'art des potions. Vous êtes-vous décidé quant à votre orientation future ? »
Histoire de la magie: E
« Une connaissance irréprochable de l'Histoire du monde magique, à laquelle vous ajoutez une touche personnelle qui ne fait que vous porter à l'excellence. Pourquoi ne pas en faire une partie majoritaire de votre orientation ? »
Métamorphose: O
« La métamorphose est sans aucun doute votre matière de prédilection. Le « sans faute » étant devenu votre marque de fabrique, Walterson, j'aimerais que nous parlions plus sérieusement de votre orientation que la fois dernière. Tâchez de m'envoyer un hibou afin que nous prenions un rendez-vous. »
Astronomie: E
« Nos lectures du ciel trouvent leur fondement dans notre passion et notre fascination pour celui-ci. Vous êtes sans aucun doute mon élève le plus doué, aussi j'aimerais que vous me fassiez enfin part de vos désirs d'orientation, cela même s'ils ne sont qu'à l'état d'embryons ! »
Étude des runes: E
« Votre assiduité est louable et votre finesse d'esprit tout autant, mais vous devez persévérer dans l'in-ter-pré-ta-tion. »
Aritmancie: O
« Votre esprit est celui du chercheur, et la finesse du travail que vous fournissez m'engage à vous décerner mes félicitations. »
I.
Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige toi à tournoyer.
Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige toi à tournoyer.
J'ai toujours pensé que le véritable talent n'existe qu'à condition d'être, en partie, ignoré. Un peu comme ces chefs respectés et aimés sur qui le pouvoir a fondu sans qu'ils l'aient demandé, et qui se rendent comptent au bout d'un certain temps qu'il leur sied plutôt bien. C'est sûrement pour cette raison que la contemplation de ma propre réussite, de mes capacités scolaires et du niveau de ma réflexion ne m'intéressent pas plus que ça. La plupart des gens souhaitent se spécialiser dans un domaine qu'ils maitrisent, si possible celui qu'ils maitrisent le mieux. Alors qu'il serait bien plus judicieux de se manifester dans le domaine qu'on maitrise le moins. Ce qu'il y a, c'est que la plupart gens ne cherche pas à s'améliorer. On accentue nos domaines de pointe, on passe nos vies à forger nos certitudes. Le chercheur cherche ce qu'il a déjà deviné, l'expérience vérifie nos présuppositions. Faire plaisir, être « bon », voire « excellent », n'est pas aussi compliqué que vous, êtres trop gâtés qui ne savez jamais vous forcer, l'imaginez. Vous me prenez pour un pédant, mais lorsque je me trouve en face de vous, vous n'osez plus rien dire que l'éloge. Je vous surprends par mon naturel et mon manque de sérieux, je ne suis jamais l'intello snobinard que vous pensiez que j'étais, jamais le séducteur à deux mornilles que vous imaginiez. Je déroute sans arrêt chacun de vos préjugés, si bien qu'à la fin, vous ne pouvez plus me quitter. Mais n'allez pas imaginer que je ne suis pas un gentil. J'ai besoin de contrôler, maîtriser mes idéaux, d'oeuvrer pour quelque chose. J'aime les hommes parce qu'ils sont aussi changeants que le ciel, parce qu'ils disent, pensent, une chose et son contraire. Parce que souvent, ils ignorent qu'ils sont seuls en leur esprit. J'aime les hommes parce que leur peur de la solitude et de l'inconnu les rend violents, les rend croyants. Je suis Caliban, l'esprit monstrueux des ténèbres, esclave de la magie des hommes, à genoux devant l'impétuosité de leur miséricorde.
Il en est ainsi depuis les débuts de l'écriture, les histoires qui n'ont rien de tragique et où personne n'est en danger de mort ou ne meurt ne méritent pas l'attribut du sérieux. La narration dite « longue, poétique, touchante » ne s'occupe pas des récits de vies où tout se passe pour le mieux, en clair, le bonheur n'a jamais et ne pourra jamais susciter la purgation des passions, la fusion en un orgasme lacrymal des nobles sentiments que sont la terreur et la pitié, la catharsis totale. La normale où rien ne se passe qui puisse susciter la terreur et / ou la pitié n'intéresse pas le lecteur. En quête d'action, d'armes, de sang, de pleurs, de guerres, de poésie, que diable ! celui-ci n'a que faire des récits joyeux, qu'il classe immédiatement dans la catégorie « vaudeville » ou encore « comique », si l'on a la chance de narrer une vie avec un tant soit peu de talent. Qu'est-ce qui vous excite, à vous spectateur ? Quelles sont vos attentes les plus intimes, celles que vous n'osez exprimer en présence des autres ? La transgression, évidemment. La transgression des règles et de la morale, la perte de l'espoir et la subsistance des idéaux, la guerre et le sang mêlés à la chair et l'amour. La trahison et l'abandon. La perte de l'innocence et les mains sales. Vous aimez que l'on vous montre et que l'on vous lise, que se jouent sous vos yeux et vos sens les spectacles de la cruauté, ceux qui ignorent la morale autant qu'une vache ignore le cogito ergo sum, vous aimeriez que l'on vous montre ce que vous n'avez jamais osé observer les yeux fermés. Vous faire peur, mais sans oublier de vous exciter. Amateurs de spectacles et de sensations fortes, vous n'êtes pas les bienvenus ici. Afin de vous repaitre jusqu'à plus soif et bien plus encore de tous les spectacles dont vous n'osez rêver, encore eut-il fallut que vous logiez dans mon esprit. J'ai dans ma tête des scènes et des images à me mettre l'humanité dans la poche, j'ai des paroles à faire éternuer les anges et diriger les âmes, je suis un magicien comme il n'en existe plus, et comme vous n'en avez jamais connu. Je possède tous les atouts de la « perfection » telle qu'elle se définit à notre époque, dans nos consciences et nos désirs qui débordent à peine de nos cerveaux étroits. Mes défauts énormes et amoraux y passent inaperçus, se faufilent dans l'énormité de ma fausse perfection – à laquelle vous croyez totalement – et se glissent en votre perception, afin de mieux en diriger les décisions. J'erre comme un fantôme trop plein de vie dans un brouillard gelé qui m’emmène à des kilomètres de là, je me fonds au milieu des pavés ensanglantés, martelés des pas pressés des badauds, les yeux dans le gris éternel du ciel, je peins mon rêve comme la vie se dessine sous mes yeux gris. Parfois, je me prends des chocs, j’ouvre subitement les yeux sur une réalité à laquelle je ne m’attendais pas. J’en ris, rire d’effroi et de surprise, éclat de peur aux nuages, je fais fuir l’inconnu, je l’assimile en moi. Je suis la clé de la porte au changement, à la perception, aux difficultés, je suis moi-même en difficulté, mais je ne suis que le reflet d’une humanité sans âge, et pourtant, ancrée dans le temps.
Vous n'avez pas peur de moi. Je me donne l'allure de celui qu'on a envie de défier, auquel on a envie de se prouver, celui devant lequel on a envie de briller. J'applaudis chacune de vos pirouettes, la noblesse coule dans mes veines, je suis celui qu'il faut séduire.
Non, mon histoire ne vous plaira pas, elle n'a pas la teneur poétique de l'histoire du malheur et de la torture, mon histoire est celle de la perfection énorme, glacée, vernie, imperçable. Mon histoire est mélangée, modelée, repassée, réécrite par mes soins attentionnés afin que vous vous y trompiez, perdiez. Au jeu de la découverte, c'est moi qui vais gagner. Pourquoi? Parce que je ne peux pas perdre. Rentrez-vous ça dans le crâne, tout ici jusqu'à la moindre virgule est contrôlé par les soins de mon esprit et de ma magie, ce que vous attendez n'est pas ici. Rien de ce que vous espérez ne vous sera révélé. Á moins qu'un narrateur digne d'être mon égal ne vienne surtitrer ce récit des paroles de la vérité. Ce qui, pour ne pas vous mentir, m'étonnerait.
II.
J'ai tendu des cordes de clocher à clocher; des guirlandes de fenêtre à fenêtre; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse.
J'ai tendu des cordes de clocher à clocher; des guirlandes de fenêtre à fenêtre; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse.
« Monsieur, j'ai deux mots à te dire... »
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...
Le rire, cristallin comme une source claire, éventra l'atmosphère et grimpa vers le ciel, accompagné de cette unique mélodie: « Attrape-moi si tu peux ! ». Les cheveux blonds s'élancèrent en avant et ne furent bientôt plus qu'une trainée d'or se découpant sur le bleu du ciel. Le rire, celui du garçon, bien plus sonore et craquelé, suivit sans se faire attendre celui de la jeune fille tandis que son propriétaire grimpait à son tour sur le balai d'or et de bois étincelants. Sa main masculine vint caresser la rainure sombre et polie de la monture à laquelle il adressa une parole douce et ferme. Ses pieds cessèrent d'un seul coup de toucher terre, la magie électrisant chacun des atomes composant l'atmosphère, l'air s'engouffrant dans les cheveux bruns du garçon qui souriait. Entre les étincelles de la magie du balai et celles qui se dégageaient du corps du garçon se frôlaient les bras et les jambes des deux êtres, elle et lui, alors qu'il essayait de l'attraper par la taille, les deux mains dans l'air sans se soucier de se tenir au manche de la monture. Souple et rapide comme un petit diable, la blonde évitait à chaque fois de se laisser emprisonner.
- Tu te débrouilles très bien, Casper Walterson, mais je ne veux toujours pas sortir avec toi.
Son sourire de presque-femme manqua de déstabiliser le garçon, qui, d'un coup de talon léger, vint frôler la robe bleue claire de la jeune fille.
- Je t'ai déjà demandé d'enlever ce particule stupide lorsque tu prononces mon nom, Nina.
- Oh, mais avec plaisir, je peux aussi t'appeler par ton prénom ?
L'ironie gifla sa joue avec la puissance d'un éclair, et ils accélérèrent en même temps le vol, les pointes de leurs cheveux battant l'air avec fureur. Nina devait être la meilleure en vol. Mais il était encore meilleur. Il baissa d'altitude jusqu'à se retrouver volant au dessous d'elle, sa robe ne dévoilant de son corps que sa cheville et la moitié de son mollet blanc et léger. Inquiète, Nina accéléra le vol tandis que lui la suivait comme sans se fatiguer, on eût dit que le balai lui obéissait par la pensée. Les yeux verts de Nina s'ouvrirent un peu plus grand alors qu'elle suivait le garçon sous son balai. Elle monta en flèche, ses cheveux blonds emmêlés comme une crinière d'or d'animal céleste, et le garçon l'imita. Il montait plus vite, plus vite encore, se rapprochait, la dépassait! Leurs balais allaient se percuter, inévitablement. Le garçon n'avait-il donc aucune considération pour la bête de bois splendide sur laquelle il avait posé séant? Sourcils froncés, Nina continua la course, tout en sentant parfaitement venir l'accident.
- Tu m'y pousses, Walterson, et je vais te montrer les effets de ta cruauté et de ta médiocrité.
Elle ne dévia pas sa course, continuant de foncer droit devant où le balai du garçon lui barrait la route; de toute façon, le sien était engagé au maximum, tout ça était la faute du garçon, uniquement sa faute. Les montures allaient se percuter violemment, se blesser toutes deux, faire faire à leurs cavaliers une chute peut-être mortelle, mais enfin, Walterson la poussait à bout. Alors que le choc était sur le point de se produire, elle fixa ses prunelles étincelantes dans celles du garçon. Elles riaient, leur lueur hautaine se mirant dans les siennes, comme s'il savait déjà d'avance ce qui allait se produire. Le balai de Nina cabra, sentant que la collision était maintenant si proche, et Nina glissa la première en arrière, se heurtant aux poils dorés de son balai, ne pouvant s'y retenir, tomba dans le vide. Cabré ainsi, le balai avait évité de s'écraser contre celui du garçon, auquel ce dernier fit faire une plongée en piqué vers le sol. La puissance des capacités de la monture eut vite fait de rattraper le poids de Nina dans sa chute, et, la dépassant et se plaçant en-dessous d'elle qui tombait la bouche entrouverte sans un cri, les yeux écarquillés de peur, le garçon la rattrapa avec le plus de douceur qu'il put entre ses bras. Les cheveux d'or s'effondrèrent sur leurs deux visages, et il les laissa un moment avant de les retirer d'une main gracieuse et de les coiffer sur le crâne de leur propriétaire. Le balai filait dans le ciel comme bon lui semblait, ravi de n'être plus retenu, mais toujours comme sous contrôle de son conducteur, et passait au-dessus des jardins d'un vert éclatant et des fontaines blanches. Les yeux gris perle du garçon s'étaient posés sur le vert alarmé de la jeune femme.
- J'insiste.
Il lui adressa un sourire en coin, rajustant d'une main la cuisse de Nina contre lui. Comme si la force de hausser un sourcil ne lui était pas venue, cette dernière soupira, un sourire se posant sur le même coin de ses lèvres à elle, et, déposant sa tête blonde sur la poitrine du garçon, elle se laissa transporter contre lui. Le garçon ordonna silencieusement à sa monture de perdre de l'altitude afin de presque frôler les jardins et l'odeur des fleurs. En dessous d'eux, sur les escaliers de marbre, des groupes d'élèves les montraient du doigt, et Nina ferma les yeux, un fin sourire toujours sur les lèvres. Le balai remonta lentement dans le ciel, jusqu'à se poser sur le toit du bâtiment principal, là où le sol était le plus solide. Il frémit un instant de plaisir avant de s'immobiliser dans l'air tandis que le garçon descendait de sa selle en portant la jeune fille dans ses bras. Il s'appuya contre le bois de sa monture comme s'il s'était s'agit d'un tronc d'arbre – ce qui, étrangement, n'avait pas l'air de déranger le moins du monde le balai pourtant capricieux – et caressa de l'index la joue rouge de celle qui l'observait de façon indéfinissable.
- Tu m'as compris ?
Sa question était douce et pleine d'une attente contenue, d'une excitation réservée. Avec un sourire qui découvrit ses dents blanches et bien alignées, Nina s'approcha et passa sa main dans ses cheveux châtains tout en se pressant timidement contre lui.
- Oui, Tybalt, je crois que c'est bon.
Lentement, elle déposa ses lèvres contre les siennes, cédant à la pression qu'il venait d'y ajouter et à sa main enserrant sa taille avec tendresse.
La séduction est une forme de persuasion que j'expérimentai dès mon plus jeune âge. Il n'y a pas de diplomatie, pas d'ententes, pas de compromis sans séduction, ceux qui ne possèdent pas cet atout se battent pour gagner. Lorsqu'il s'agit de Course, je ne monte que des chevaux ailés de race féminine, bien plus sensibles et dociles aux voix masculines que les étalons. Je pourrais être laid, vous savez, ce serait bien moins compliqué que d'être « beau », je pourrais être aussi laid que Caliban. Mais Caliban n'est qu'un esprit, vous le savez, et non un être de chair et d'os. La chair, bien plus encore que les habits, est le premier atout au monde en matière de séduction. On s'étonne, on se charme de voir un si beau et élégant jeune homme capable d'être aussi poli et distingué qu'il y a des siècles, on veut me glisser dans ses petits papiers, me présenter autour de soi comme un garçon brillant. Cas de figure qui vous fait penser à quelqu'un d'autre, je me trompe ? Je suis loin d'être l'original que je parais aux yeux des plus simples d'esprit. La grandeur est quelque chose qui se ménage par devers soi, et les célébrités qui parlent trop fort ne sont que des elfes de maisons montés sur des échasses. La grandeur qui peuple mes rêves glorieux est loin, bien loin de ressembler à ce que vous appelez « grandeur ». Je ne cherche pas à faire des hommes mes esclaves, ni à posséder un pouvoir sur eux. Azkaban est peuplée d'innocents et de rêves de grandeurs avortés parce qu'ils ne sont plus d'actualité. Vivre, cesser de vivre, j'obtempère et me prépare comme il se doit. Mais l'existence est ailleurs. Gravée au coeur des idéaux que nous transformons, au prix de dures souffrances, en actes. Une existence réussie n'est pas « grande », au sens où vous pouvez l'imaginer. Elle est imperceptible, muette et transparente, elle est le Destin.
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 3:04
Allez, inutile de perdre ton temps à faire croire que tu me dédaignes là.
- note l'effort que je fais à poster sur ta fiche malgré un ton insultant (...).
Bienvenue chou (l)
- note l'effort que je fais à poster sur ta fiche malgré un ton insultant (...).
Bienvenue chou (l)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 7:51
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 10:25
Bienvenue à toi && bon courage pour ta fiche !
Je te réserve Alex pour 7 jours !
Je te réserve Alex pour 7 jours !
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 10:40
Bienvenue (l) et courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 14:32
Welcome guy ! :D
(ca me fait toujours plaisir de voir des mecs s'inscrire ! haha :oh: )
Par contre tu feras attention, ton pseudo n'est pas conforme au règlement ! ;)
(ca me fait toujours plaisir de voir des mecs s'inscrire ! haha :oh: )
Par contre tu feras attention, ton pseudo n'est pas conforme au règlement ! ;)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 17:50
Bienvenue !
Jolie coupe de cheveux (l)
Jolie coupe de cheveux (l)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 18:22
et un sexy grymm, un :baveuh:
Bienvenue (l)
Bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 18:24
Tybalt, Tybalt tu vas mourir, Tybalt, fini de rire, tu n'est qu'un... Ouai je me tais
Bienvenue (l) J'adore ton prénom :brille:
Bienvenue (l) J'adore ton prénom :brille:
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 23:01
Walterson, ça me rappelle quelque chose, mais j'suis sûre que y a trente-six mille RPGistes qui jouent des mecs appelés Walterson.
Serait-ce une coïncidence ?
dans tous les cas, coïncidence ou logique imparable, Bienvenue chez nous
ps : Callie… j'aime tes références :brille:
Serait-ce une coïncidence ?
dans tous les cas, coïncidence ou logique imparable, Bienvenue chez nous
ps : Callie… j'aime tes références :brille:
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 23:30
merci tous (l)
(Monou; tu ne rêves pas, c'est bien moi, l'unique :grandsyeux: )
Pour mon pseudo, si ça ne va pas, je change sans aucun problème.
Casper est un surnom, mais qui est tellement employé pour désigner Tybalt que c'est devenu son second prénom. Du coup, c'est un problème avec mes deux guillemets, c'est ça ? Pas le droit aux caractères ?
(Monou; tu ne rêves pas, c'est bien moi, l'unique :grandsyeux: )
Pour mon pseudo, si ça ne va pas, je change sans aucun problème.
Casper est un surnom, mais qui est tellement employé pour désigner Tybalt que c'est devenu son second prénom. Du coup, c'est un problème avec mes deux guillemets, c'est ça ? Pas le droit aux caractères ?
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 23:33
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH :snif:
*petit cœur qui fait tagaclop tagaclop*
:hysteric:
RAWR (l)
*petit cœur qui fait tagaclop tagaclop*
:hysteric:
RAWR (l)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Lun 30 Mai 2011 - 23:39
Tybalt 'Casper' Walterson a écrit:merci tous (l)
(Monou; tu ne rêves pas, c'est bien moi, l'unique :grandsyeux: )
Pour mon pseudo, si ça ne va pas, je change sans aucun problème.
Casper est un surnom, mais qui est tellement employé pour désigner Tybalt que c'est devenu son second prénom. Du coup, c'est un problème avec mes deux guillemets, c'est ça ? Pas le droit aux caractères ?
Il faudrait que ton pseudo soit sous l'une de ces formes :
Tybalt C. Walterson ou Casper T. Walterson ou Tybalt Walterson ... ;)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Mar 31 Mai 2011 - 0:07
:Huuum:
Casper n'étant ni un prénom, ni un second prénom, je ne peux donc ni le mettre en prénom, ni en initiale, ça n'aurait aucun intérêt x)
J'vais donc l'enlever du pseudo, et je le mettrai en signature. En espérant que ça te convienne ainsi (:
Monou; le lien le lien le lien :lechouille:
Casper n'étant ni un prénom, ni un second prénom, je ne peux donc ni le mettre en prénom, ni en initiale, ça n'aurait aucun intérêt x)
J'vais donc l'enlever du pseudo, et je le mettrai en signature. En espérant que ça te convienne ainsi (:
Monou; le lien le lien le lien :lechouille:
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Mar 31 Mai 2011 - 0:24
Bienvenue =).
Tu pourras également le mettre en rang sinon =). Quoiqu'il en soit, un admi' va se charger de modifier ton pseudo. Bonne chance pour ta fiche !
Tu pourras également le mettre en rang sinon =). Quoiqu'il en soit, un admi' va se charger de modifier ton pseudo. Bonne chance pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Mar 31 Mai 2011 - 0:30
Oui, c'était à rang de que je pensais, en fait
& merci Capri (l) j'avance la fiche dès que cette semaine de partiels se calme --'
& merci Capri (l) j'avance la fiche dès que cette semaine de partiels se calme --'
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Mar 31 Mai 2011 - 19:09
Merci Swann (roh, ça me fait penser à Proust, merveilleux personnage en plus (l) )
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Jeu 2 Juin 2011 - 22:37
OMFG ! :hysteric:
J'te voue un culte & je me met à genoux.
Bienvenue :brille:
J'te voue un culte & je me met à genoux.
Bienvenue :brille:
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Jeu 2 Juin 2011 - 23:39
Isabeau/belle, si tu flattes trop mon égo, il va finir par s'emballer et acquérir une autonomie complète, et ça va être moche. :huu:
Merci pour la bienvenue (l)
Merci pour la bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: right, blow that bastard away.
Ven 3 Juin 2011 - 0:09
Cher étudiant
Félicitations, tu es admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : OHMYFUCKINGGOD ! *meurt et ressuscite pour donner son avis* :baveuh: . #SBAFF# Bon, par où commencer ? Je n'en ai aucune foutue idée, mais je vais au moins te dire ceci : c'était une fiche délicieuse, magique. Je suis pas souvent fan des présentations, mais là whaou ! xD mes yeux te remercient. Bref, tu l'auras compris : je te valide sur le champs cher Casper ! *o* bon jeu (et au plaisir de te voir rp !).
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