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Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 22:43
✤ les correspondants Salut !!! Moi c'est Orion Dakota Blackwood, j'ai 21 ans, et je suis d'origine Grec. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis Bisexuel, mais aussi célibataire et issu d'une famille de sorciers . A Hungcalf, j'ai choisi Métamorphose et Sortilèges , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en vigne, 20 cm et plume de phénix et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de d'un loup d'abyssinie. avatar © Hiden Passion ? || icônes © YPT ? |
✎...TON PSEUDO
Dans la vraie vie, j'ai 20 ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à PDR et je ferais de mon mieux pour être là 6 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à // Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que j'aime les bananes.. code règlement : Okay by Capri |
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- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 22:43
this is my story
Chapitre I : J'ai vu des alizés déployer. Des nuages de paysage en gouttelettes.« Je suis la princesse et toi tu es mon prince, pas vrai? Orion, tu m'écoutes? » Je jouais avec mon chien, n'écoutant pas les bêtises de Cathleen. Elle m'énervait à dire des bêtises, comme si je pouvais être un prince, n'importe quoi. Black sautillait dans tout les sens, attendant avec impatience que je lui lance sa balle. Il était beau mon chien...Sa fourrure était noire comme l'ébène, ses yeux aussi bleus que la mer de Grèce, il était aussi doux que les feuilles qui tombent doucement des arbres lors des temps difficiles. Il me regardait, il attendait et je souriais. J'étais perdu dans mes pensées, j'aimais le contempler, il était mon seul ami avec Cathleen. « Orion? Youhou! » Une main fit des allés-retours devant mes yeux, troublant ainsi ma parfaite vision. Tournant la tête vers elle, je soupire en lui tapant sur la main. « Je t'écoute seulement quand tu dis des choses intéressantes, chose qui n'est pas le cas pour l'instant. ». Outrée, mon amie se leva et couru vers ses parents, allait-elle me dénoncer? Dire qu'une fois de plus j'avais été brutal avec elle, quelque peut sévère malgré mon jeune âge? Qu'importe, elle n'avait cas pas m'ennuyer.***
« Monsieur, réveillez-vous, il est l'heure. ». Quoi, était-il déjà l'heure d'ouvrir les yeux et de se plonger dans cette triste réalité qu'était la mienne? Ma nourrice semblait le penser, sinon, elle m'aurait laissé reposer en paix durant encore quelques heures. Ouvrant mes yeux d'enfant, son image me parvient au début floue, devenant de plus en plus net au fur et à mesure que les secondes passaient. Je ne dis rien, j'avais crus durant quelques instants qu'en ce jour spéciale ma mère aurait daigné jouer son rôle en venant m'éveiller...Une fois de plus je m'étais trompé, j'avais espéré pour être déçu une fois de plus dans ma vie. « Bon anniversaire monsieur, onze ans, cela se fête. ». Je sourie fébrilement, mon coeur n'était pas à la fête et elle le vit tout de duite. Comme je l'aimais ma nourrice, ma véritable amie, ma confidente, ma meilleure amie. Elle m'apporta mon peignoir avec un grand sourire, ce qui eu comme effet de me faire lever sans rouspéter. « Vos parents vous attendent en bas Monsieur, le petit déjeuner est servit depuis vingt minutes et votre lettre est arrivée. ». Ma lettre...cette fameuse lettre que mes géniteurs attendaient avec un enthousiaste étrange. Cette lettre qui allait faire de moi un homme, un élève, un étudiant de Dumstrang. « Certes, je vais aller les rejoindre de ce pas ». Sans plus d'entrain, je descend les escaliers pour y retrouver mes parents en pleine discution. Le regard sévère de mon père se tourna vers moi, le visage passionné de ma mère me sourit. Il était de coutume chez nous de ne pas parler en présence de nos parents, surtout pas au petit déjeuner, allez savoir pourquoi. C'est pour cela que je salue d'un simple signe de tête ceux-ci, pour ensuite aller m'assoir à ma place habituelle. La lettre était devant mon nez, je pris la peine de l'ouvrir, ma nouvelle vie commençait.***
« Et, bon anniversaire mon prince. ». Elle venait d'arriver, ses longs cheveux blonds bondissant avec joie sur ses épaules, ses yeux bleus comme l'océan du Sud brillant de milles feux. Elle devenait de plus en plus belle ma princesse, son sourire me manquait chaque jour, sa voix enchantait mes lendemains. « Merci princesse, heureux que tu ais pu te libérer. ». Elle posa un baiser sur ma joue, alors que mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Je n'avais que onze ans, mais déjà je savais qu'elle jouerait un rôle important dans ma vie. Cathleen et moi avions passés notre enfance ensemble, nos parents étaient de proches amis depuis l'école, nos vies étaient liées, celées l'une à l'autre. « Je n'aurais raté cela pour rien au monde. As-tu reçu ta lettre? Moi je l'ai eu, je suis acceptée à Beauxbâton... ». Je crus mourir, nous allions être séparés pour la première fois de notre vie, enfin, plus d'une semaine en tout cas. Je ne laisse rien paraître, car ce jour-là, je ne compris pas réellement le sens de ce sentiment qui s'empara de mon coeur. « Oui, j'irais à Dumstrang. ». Une phrase simple qui fit déchanter ma princesse, son sourire disparu et je vis ses yeux s'embrumer. Allait-elle pleurer? Non, elle était bien trop fière pour l'avouer.
Chapitre II : La mort ne vous concerne ni mort ni vif : vif parce que vous êtes ; mort parce que vous n'êtes plus.Une larme qui coule sur ma joue, dans un coin sombre d'une salle de classe je lisais sa lettre tellement inattendue. Je n'étais pas là pour elle, elle avait besoin de moi comme j'avais besoin d'elle. Pourquoi la vie était-elle si injuste? Si dure? J'avais envie d'hurler, de tout détruire autour de moi alors que mon âme se déchirait avec les lignes parcourues.
- « Cher Orion,
je t'apporte en ce jour une triste nouvelle, nouvelle que je me dois de partager avec toi. Mes parents ont trouvés la mort lors d'un tragique accident, un sortilège qui a mal fini au ministère de la magie. Je t'avouerais que mon coeur saigne, que ta présence me manque. J'aurais eu besoin de toi en cette période difficile, ton absence est lourde en conséquences. Bien sûr, j'ai des amis, mais pas aussi fidèle que toi. Je n'ose pas le dire aux autres, pas encore, je n'en ai pas le courage. Mon prince, mon ami, mon amant, j'aimerais tellement sentir tes bras autour de moi en signe de réconfort. La loi veut que j'aille chez mes grands-parents en Italie, je ne le désire pas, car cela reviendrait à dire que je ne pourrais plus jamais apercevoir ton visage au coin d'une rue. Orion, reviens moi vite je t'en supplie, car sans toi je suis perdue, le souffle court je clôture cette lettre en imaginant ton parfum porté par le vent.
Cathleen, ta princesse, ta confidente, ton ange. »
Caressant les mots du bout des doigts, je sens cette douleur au fond de moi s'emparer de mon coeur. Je ne voulais pas la perdre, elle était tout à mes yeux. Malgré cette distance qui nous sépares, nous ne pouvions vivre l'un sans l'autre.***
Une semaine c'était écoulée après ma dernière lettre, seule chose que je pouvais faire en ce moment désastreux que vivait ma tendre princesse. Je grandissais, je devenais un homme, mais quelque chose me manquait. Assis sur mon lit, j'observais les étoiles, essayant d'imaginer son doux visage sans y parvenir. Je la savais triste et anéantie, elle avait rejoint l'Italie, m'abandonnant à mon triste sort. Il ne me restait plus que ses lettres, de plus en plus triste, ses mots écris d'une fine écriture quelque peut arrondie. Je me redresse sur ma feuille blanche, je n'avais plus eu de nouvelle...J'avais peur pour elle.
- « Ma princesse,
en cette nuit ou les étoiles brillent de milles feux, je tente d'oublier cette absence que tu fais ressentir à mon coeur. Ou es-tu? Que fais-tu? Avec qui es-tu? Aurais-tu trouvé un prince plus accessible, plus présent pour t'aider dans tes moments difficiles? J'aimerais tellement lire une de tes lettres, aussi mélancoliques soient-elles, elles me manquent c'est évident. Tu me manque encore plus, depuis ton déménagement, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. La vie m'a enlevée un bout de mon âme, car un prince ne peut vivre sans sa princesse, sans sa confidente, sans son ange. Je pense à toi jour et nuit, je m'inquiète, je tremble, je me réveille la nuit. Je t'en supplie Cathleen, réponds moi, car ceci sera ma dernière lettre...Je t'aime ma princesse.
Ton prince, ton confident, ton amant. »
Pliant soigneusement la lettre, le coeur serré, le coeur battant, je me tourne vers cette seule photo que j'avais de nous. Nous étions enfants, nous jouons dans le jardin avec mon chien Blake. Ce jour-là, je l'avais envoyé promené, disant que ses paroles n'étaient pas intéressantes...Maintenant, sa voix me manquait, j'aurais payé chère pour revenir en arrière.***
Elle avait enfin daignée me répondre, trois longues semaines c'étaient écoulées, mais je n'avais pas baissé les bras. Mon coeur semblait vouloir s'échapper de ma poitrine, je transpirais, j'avais hâte de la lire. Je me pose contre un arbre, le vent caressant mon visage comme une douce caresse, murmurant à mon oreille une triste mélodie. Ma joie parti avec lui, car ma princesse venait de m'anéantir....
- « Cher Orion,
je suis désolé de mon absence, mais mon coeur est bien trop douloureux en ce moment. Recevoir tes lettres me fais mal, me fais souffrir plus que je ne peux le supporter. Je t'en supplie cesse cette torture et oublie moi, oublie nous. Notre amour est impossible, nous sommes trop loin de l'autre. Je t'aime n'en doute pas, mais aimer une simple image ne me suffis pas et à toi non plus, j'en suis sûr. Mon coeur ne battra jamais pour un autre, comme il bat aujourd'hui pour toi, mais ces battements se font intenables. Avec une peine sans limite, je clôture cette lettre, en espérant qu'un jour tu me pardonne et que tu pardonnes à cette vie qui nous a brisée. »
Je tremblais, je suffoquais, elle venait de me tuer...
Chapitre III : Elle avait le coeur aussi pur que son âme.J'étais là, devant sa porte, je n'osais approcher. Les vacances d'été étaient enfin arrivées, j'avais attendu ce moment depuis plus de six mois. Allait-elle me laisser entrer? Allait-elle m'ignorer ou m'effacer? Je n'en avais pas la moindre idée, mais j'avais besoin de la voir, même une seule fraction de seconde, mais mon coeur la réclamait sans relâche. Elle me torturait chaque jour un peut plus, elle hantait mes nuits, mes rêves et mes cauchemars. J'approche en silence, le soleil brûlant ma peau, guidant mes pas vers cette fille que je n'avais cessé d'aimer. Je toque, un long silence interminable s'imposa à moi. J'avais mal à la poitrine, mon coeur s'emballait, mes mains étaient moites. Je priais le ciel pour qu'elle vienne m'ouvrir, mais rien ne ce passa. J'allais faire demi-tour, résigné, brisé, je ne m'attendais pas à ce que la porte s'ouvre au dernier moment. « Orion? ». Sa voix était toujours aussi mélodieuse, son visage aussi beau, elle était devenue bien plus belle que dans mes souvenirs. « Cathleen... ». Nous nous observions, sans broncher, le silence s'imposa mais pas un silence gênant, non, nous avions l'impression de voir un fantôme. Elle approcha de moi, elle pleurait, elle souriait...Je la laissait faire, j'avais tellement envie de l'avoir dans mes bras. « Tu m'es revenu. ». Cette phrase me fit sourire, c'est comme si toutes ses années elle m'avait attendue, comme moi je l'avais fais durant six ans. « Je ne suis jamais parti. ». Notre premier baiser, une douce caresse que peuvent faire nos lèvres avec un amour infini.***
Le mois qui s'écoula fut le plus beau de toute ma vie, je l'avais retrouvé, nous étions de nouveau réunis. Je ne me posais pas de questions sur le futur, je ne voulais pas y penser, le présent était trop beau pour prendre fin. Caressant les cheveux de ma princesse, j'observais le ciel bleu, imaginant des formes plus étranges les unes que les autres. « Celui-ci, on dirait un gnome. ». Posant mon regard sur Cathleen, je souris avec amusement, elle avait une imagination débordante. Je ne voyais rien d'autre que des nuages, ou encore, son visage qui m'obsédait jour et nuit. Je l'aimais, j'en étais sûr et certain, c'était devenu claire comme de l'eau de roche. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes, alors que son sourire illuminait ma journée. Pourtant, son regard en disait long sur son état mental, elle semblait inquiète et préoccupée, mais je n'en connaissais pas les raisons. « A quoi penses-tu? ». Elle se redressa en silence, le regard triste. Qu'avais-je dis de mal? Je la suie, elle me prend la main et se pose devant moi. « Les vacances sont bientôt finies Orion...Passer un an sans toi m'es devenu insupportable... »L'entourant de mes bras, je tentais de trouver une phrase à lui murmurer à l'oreille, mais ma gorge serrée me l'empêchais. Que pouvais-je bien dire pour la rassurer? « Et moi, passer mon existence sans toi m'es irréalisable. ». Ces paroles furent gravés en moi, à jamais.***
Assis sur mon lit, je regardais mes valises sans vraiment les voir. J'allais devoir rentrer à Frumstrom, l'université dans quelques jours. Mon coeur semblait se noyer sous la peine de devoir la quitter, cette petite voix en moi hurlait de ne pas la laisser. Mais que pouvais-je bien faire? Je devais finir mes études, je devais avancer dans la vie et ainsi pouvoir lui offrir bien plus que je ne le pouvais à présent. On toqua à ma porte, elle entra les yeux rouges. Elle avait encore pleuré, elle ne cessait de verser ses larmes depuis une semaine...Je me sentais tellement coupable, j'étais la cause de sa souffrance, mais je savais que sa visite n'était pas amicale. « Orion, il faut que je te parle. » Je crus recevoir un coup de poing dans l'estomac, je le savais, elle allait me quitter. Je ne pouvais rien lui dire, un simple signe de tête l'invita à entrer dans la chambre ou nous avions passés nos nuits. « Une fois que tu seras partis, entre nous, ca ne sera plus possible. Je ne veux plus souffrir, je n'en suis plus capable. » Elle pleura de nouveau, une main sur sa bouche, ses yeux brillants de douleurs. Je caresse sa joue, elle se dégage. « Non, s'il te plait... ». Je ne trouvais pas les mots, mais déjà, elle disparue de la chambre alors que je m'effondrais en silence.
Chapitre IV :Elle a brisé l'homme que j'étais d'un simple baiser.Je disais au revoir à ses grands-parents, je tentais de dissimuler mes yeux rouges derrière des lunettes de soleil. J'avais mal, tellement mal...Je ne souriais pas, elle n'était pas là pour mon départ. Elle semblait s'être enfermée dans sa chambre, j'avais tenté de lui parler, mes seuls ses sanglots m'étaient parvenus. J'allais transplaner, j'étais à présent en âge de le faire, mais une voix m'arrêta brusquement dans ma manœuvre. « Orion, attend! ». Elle était là, en larme, elle couru dans mes bras en laissant aller son chagrin et moi le mien. Elle me serrait fort, comme si me lâcher était la preuve qu'elle me perdait à jamais, ce qui n'était pas tout à fait faux. Je plonge mes yeux dans les siens, elle m'embrasse et souris tristement. « Adieu mon prince... ». C'était trop pour cette fois, je laisse mes larmes rouler sur ma joue devant elle, je n'avais pas honte, je pleurais pour elle. « Je t'aime. » Dis-je la voix brisée, alors que déjà elle reculait pour me laisser disparaître. Quelques secondes après, je me retrouve dans une vaste forêt, forêt de mon enfance ou je pus hurler ma peine sans risque d'être entendu. J'étais effondré, je 'lavais perdu à jamais, ce fut la dernière fois que j'entendis parler de ma princesse, ma confidente, mon ange déchu.***
« Orion, tu devrais sortir un peux... ». Je regarde le jeune homme se rhabiller en silence, alors que je restais sous les draps sans bouger. Voilà deux ans que je n'avais plus eu de nouvelle de Cathleen, mais je ne cessais de penser à elle. « Lâche-moi... ». Il me sourie avec amusement, mon amant d'un soir approcha de moi et posa un baiser sur mes lèvres. Je ne souris pas, je le laisse sortir sans un mot. Depuis ce dernier baiser avec ma princesse, j'étais devenu un autre, un homme totalement différent. Elle m'avait brisée, elle avait fait de moi un garçon avide de passion, de tendresse et d'interdit. La porte s'ouvrit, une jeune fille brune entra et sauta dans mon lit. « C'est qui que je viens de voir sortir? ». Je lui sourie avec un air taquin sur le visage, elle ne remplacera jamais ma Cathleen, mais elle fera l'affaire pour me distraire. « Un ami, pourquoi? ». Elle haussa les épaules et se blotti dans mes bras. Elle n'avait pas son odeur, elle n'avait pas sa peau, elle n'avait pas sa voix et encore moins ses yeux...Mais c'était une femme qui s'accrochait à moi, comme je m'accrochais à elle.***
Je vivais ma vie sans accrocs, essayant de penser cette blessure qui brûlais mon coeur chaque jour, chaque heure. J'essayais de combler le vide par des corps chauds, parfois féminin, parfois masculin, me laissant aller aux plaisirs pervers de ces relations d'infortunes. Je pensais en avoir fini avec elle, elle m'avait fait tellement souffrir, elle le faisait encore pour le moment. La vie battait son plein, je réussissais mes études, je me plongeais parfois dans mes souvenirs douloureux...Qu'importe, elle était toujours bien présente dans mon esprit. Puis un jour, sans que je l'ai vu arriver, une lettre me fut adressée. Elle l'avait signée, elle l'avait écrite, elle avait pleurée dessus et comme un bleu je me mis à souffrir d'avantage de sa peine.
- « Cher Orion,
je t'écris cette lettre dans l'espoir que ton coeur ne m'aille pas oublié. Je n'ai cessé de penser à toi depuis ses trois dernières années, malgré le silence entre nos plumes, la douleur ne faiblit pas. Mais j'ai également une tragique nouvelle à t'annoncer, j'espère seulement que tu pardonneras la brusquerie de celle-ci. Je suis malade, gravement malade. Une maladie qui attaque mes nerfs ainsi que mes organes vitaux, je suis condamnée, enfin, c'est ce que je pense. Les médecins disent qu'il y a encore de l'espoir, mais depuis que tu es partis, l'espoir m'a complètement quitté. J'aurais aimé, avant de mourir, revoir ton doux visage, sentir ta peau contre la mienne, tes lèvres contre les miennes. Je sais, je n'ai pas le droit de te le demander, mais tel est ma dernière volonté.
Je t'aime mon prince. »
Comment osait-elle me demander de souffrir de nouveau, après une période d'absence. Je ne pouvais pas en croire mes yeux, malgré cette colère qui rongeait mon âme, sa lettre me fis pleurer. Avait-elle décidé de me faire souffrir jusqu'à en mourir? Je commençais à le croire, mais apparemment j'aimais la souffrance car les vacances qui suivirent j'étais à dans son lit, dans ses bras, dans mon cauchemar.
Chapitre V :Je l'ai vue sombrer sans pouvoir lui tendre la main.Elle était en train de mourir, je le savais, je la voyait, mais même ainsi elle restait la plus belle des femmes. Couchée dans son lit, elle avait du mal à respirer, main sur sa poitrine, elle tentait de ne pas croiser mon regard brisé. Je pensais que la souffrance s'effacerais avec le temps, mais j'avais tore, tellement tore. Caressant ses longs cheveux blonds, une quinte de toux la prit, remuant douloureusement son corps devenu si fragile. « Va-t-en, je t'en supplie, ne me regarde pas mourir. ». Mon coeur se serra de plus belle, avait-elle décidé de m'abandonner une fois de plus? « Non, princesse, ne me demande pas de te laisser...s'il te plait. ». Mais déjà, elle posa sur moi un regard froid et sérieux, comme si ma Cathleen avait disparue. « Orion, notre souffrance ne nous ai pas bénéfique. Elle me rend plus faible, plus malade...tu es la cause de mon mal aise, va t'en...maintenant! ». Et elle toussa de nouveau, je me lève brusquement, ne montrant aucun signe de faiblesse. Une fois de plus elle c'était jouée de moi, elle avait eu le dernier mot et moi, je n'avais été que son pantin.!***
J'essayais de prendre des nouvelles de Cathleen le plus souvent possible, son état s'aggravait et mon espoir fléchissait. Elle ne voulait plus me voir, c'était sa volonté, je ne voulais pas aller contre. Les semaines passèrent et un jour, cette lettre si redoutée arriva dans mon dortoir.
- « Cher Orion,
je suis navré de t'annoncer cette nouvelle, mais malheureusement Cathleen est morte cette nuit. Ses dernières paroles ont été pour toi, elle t'aimais plus que tout au monde, n'en doute jamais. Mon mari et moi aimerions te voir à l'enterrement, je sais que cela ne sera pas facile pour toi, mais elle aurait voulu te voir une dernière fois. Cathleen m'a également demandé de te dire de ne pas pleurer sur elle, qu'elle ne le méritait pas après t'avoir ainsi fait souffert, que tu ne devais pas t'empêcher d'aimer. En espérant avoir une réponse de ta part.
Grand-mama. »
Mon monde arrêta de tourner, je crus que cette fois, je n'allais pas pouvoir me redresser. L'enterrement, son visage endormi, ses longs cheveux blonds. Tous cela me paru terrible à vivre, mais je me devais d'être fort et pourtant, la vie semblait moins belle sans ma princesse.
Chapitre VI :Libère moi de son emprise, mon ange au regard envoutant.« Tu as une correspondante? Tu rigole mec? Quoi, tu vas aller à Londres...tu oses m'abandonner? » Mon amant d'un soir me souris avec amusement, malgré son apparence de gros dure d'hétéro, il était cent pour cent homosexuel, mais cela, seul quelques personnes étaient au courant. Il était plutôt mignon, je devais bien l'avouer et son corps me faisais fondre...Mais avec le temps, j'avais plus d'affinité avec les filles que les mecs. Mais bon, il faisait partie des rares exceptions de ma triste vie. « Oui, non, j'en sais rien...Cela répond-t-il à tes questions? ». Avec les années, il avait apprit à faire avec mon sale caractère, mais il m'aimait comme tel et je lui en était reconnaissant. « Elle s'appelle comment? Ou lui...De toute façon suis jaloux des deux. ». Il prit sa moue boudeuse, ce qui me fis craquer, il avait vraiment un petit quelque chose en plus que les autres. Mon ange ténébreux, mon amant de l'interdit. J'approche de lui, passant un doigt sur ses lèvres et sur son visage. « J'aime bien quand tu es jaloux, cela te donne un air méchant. » Il voulu alors poser un baiser sur mes lèvres, pas de chance, je recule à ce moment sourire aux lèvres. « Je déteste quand tu me laisse un vent... » Je ricane avec amusement, il avait beau être mon préféré, il n'en restait pas moins sous mon contrôle. « Elle se nomme Eloysia Cooper, je dois lui envoyer une lettre tantôt... ». Une nouvelle histoire, un nouveau commencement.***
Le soir était venu, assis dans mon lit, alors que mon amant dormait en silence à mes côtés, je pris une feuille de papier et une plume. Que devais-je lui dire? Que devais-je lui avouer? Je ne savais pas quoi écrire, mais comme toujours, je laissais aller ma main au fil de mes pensées, parfois trop intimes pour être dévoilée...et pourtant.
- « Cher Eloysia,
comment vas-tu? Je me présente, je suis Orion Dakota Blackwood, mais appelle moi simplement Orion. Je suis né en Grèce, ce merveilleux pays parfois bien trop sévère, les plus belles choses sont souvent intransigeante ne penses-tu pas? Ainsi, nous devons correspondre et bien, que dois-je te dire sur moi? Que ma vie me paraît pénible, que mon coeur brûle d'un feu jamais éteins, que cette blessure en moi ne daigne pas se fermer? Et oui, comme tu vois, tu n'es pas tomber sur le meilleur correspondant qui soit...Mais laisse moi te raconter tout depuis le début... »
Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais là, à lui écrire, à lui déballer ma vie sur un bout de parchemin...Mais j'écrivais de tout, j'écrivais ma rencontre avec Cathleen, l'amour que je lui portais, ma souffrance quand elle m'abandonna...Cette fille allait connaître ma vie, comme personne ne l'avait connu auparavant.
- « ...et voilà, tu sais tout à présent. Depuis, je ne cesse de chercher un but à ma vie, comme si quelqu'un allait pouvoir un jour briser cette emprise qu'elle a toujours eu sur moi. Peut-être seras-tu celle-là, qui sait, serais-tu prête à me sauver?
Bien à toi, Orion »***
Voilà plus ou moins un moi que nous parlions ensemble, j'attendais ses lettres avec impatience, je me confiais à elle comme je ne l'avais jamais fais. Elle me rassurait, elle m'aidait à tenir le coup sans jamais fléchir. J'étais bien quand je me plongeais dans ses mots, sa fine écriture, ses lettres écrites avec quelques peux de désordres, mais j'adorais ça. Je devais aller la rejoindre, enfin, nous allions pouvoir parler face à face, de vive voix. J'y étais, je l'attendais, j'étais nerveux, je ne savais pas comment réagir. « Orion? ». Elle était là, aussi belle que je me l'étais imaginé. Son regard noisette m'envouta directement, ses longs cheveux également, sa jeunesse était là, mais sa beauté n'avait d'égale que celle de la déesse Aphrodite. « Eloysia je présume...heureux de te rencontrer enfin, je commençais à avoir des crampes à la main. ». Elle me sourie, on se regardait et nous étions heureux d'une simple rencontre tant attendue. Elle n'avait que dix-sept ans, mais déjà je savais qu'elle serait celle qui me fera renaître, ou encore, sombrer un peux plus dans la folie.
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 22:50
Bienvenue !
On a par contre deux Ezekiel, il serait préférable de changer le prénom de ton perso si ça ne t'embête pas ;)
On a par contre deux Ezekiel, il serait préférable de changer le prénom de ton perso si ça ne t'embête pas ;)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 22:54
Merci, d'accord je fais ça
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 23:13
Alex, yummy. :baveuh:
bienvenue.
bienvenue.
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 23:15
Phoebe (aa)
Merci^^
Merci^^
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 23:30
Bienvenue :hysteric:! Bonne chance pour ta fiche (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 23:42
Orion, c'est cent fois mieux qu'Ezekiel
Bienvenue (l)
Bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Jeu 23 Juin 2011 - 23:51
le pseudo & pettyfer (l)
Bienvenue parmi nous (l)
Bienvenue parmi nous (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 1:00
Bienvenuue!
Je te réserve Alex pour 7 jours =).
Admi' de mon coeur, il faut donc changer Ezechiel en Orion s'vous plait (l)
Je te réserve Alex pour 7 jours =).
Admi' de mon coeur, il faut donc changer Ezechiel en Orion s'vous plait (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 7:11
Voilà (a)
Et avant que tu commences ton histoire, afin que tu ne n'écrives pas certaines anecdotes pour rien, si tu veux le laisser à Summerbee il faudrait spécifier qu'il est anglo-grec. Si tu ne veux pas la double nationalité, alors il faudra mettre ton perso dans les correspondants ;)
(va passer pour la chieuse again XD)
Et avant que tu commences ton histoire, afin que tu ne n'écrives pas certaines anecdotes pour rien, si tu veux le laisser à Summerbee il faudrait spécifier qu'il est anglo-grec. Si tu ne veux pas la double nationalité, alors il faudra mettre ton perso dans les correspondants ;)
(va passer pour la chieuse again XD)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 12:00
Merci à vous tous, bien, je vais donc le mettre dans les correspondants^^
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 13:53
Bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 13:58
Merci (aa) EMMMMMAAAAA*-* :grandsyeux:
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 16:39
Welcome beau Orion
Si t'as besoin de quoique ça soit, n'hésite pas (l)
Si t'as besoin de quoique ça soit, n'hésite pas (l)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 16:43
Merci belle Emy, je n'hésiterais pas si j'ai besoin de quoi que ce soit (aa)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 17:45
Cher étudiant
Félicitations, tu es admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Une très jolie fiche, malgré quelques fautes de conjugaison par-ci par-là, mais rien de désagréable à la lecture. Je te valide donc, bon jeu parmi nous ! ;)
- InvitéInvité
Re: Orion ; j'ai souffert au point de laisser mon âme au diable
Ven 24 Juin 2011 - 17:47
Merci, oui, j'ai quelques difficultées, mais j'essaye d'arranger ça avec le temps
*note à sois même: lire beaucoup plus XD*
*note à sois même: lire beaucoup plus XD*
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