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« léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 1:13
✤ correspondant Salut !!! Moi c'est Léopoldine Nicole Sinclair, j'ai vingt ans, et je suis d'origine française. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuelle, mais aussi célibataire et issu d'une famille de moldus. A Hungcalf, j'ai choisi Botanique et Maîtrise de la Faune, et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois d'épicéa, mesurant 17,5 cm, contenant un crin de sombral et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de cockatiel. avatar sugar slaughter || icônes xhappymilx |
✎... addie
Dans la vraie vie, j'ai vingt ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à PRD et je ferais de mon mieux pour être là 5 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non. code règlement : yeahPolo |
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- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 1:13
this is my story
Les Sinclair ont toujours eu une réputation de bonne famille, bien qu'un peu originale. Chacun de ses membres a prouvé au monde qu'il est unique par une de ses caractéristiques spécifiques. Par exemple, mon père attire la curiosité pour son côté acharné, le fait qu'il soit le pire des bourreaux de travail. Jamais il ne s'arrête, sa passion est vraisemblablement l'éducation, il étudie, il apprend, il s'exerce, il entraîne ses enfants à devenir de bons petits élèves, les instruits encore et toujours. Selon lui, l'intelligence est un don. A défaut d'en être dotée, on peut cependant toutefois compensé par l'instruction qu'on reçoit à l'école ou autre. Je doute que mon père soit quelqu'un d'intelligent, mais par son travail, sa force de persévérer continuellement, c'en fait de lui un cerveau, à sa manière. Concernant ma mère, les gens la connaissent pour sa pâtisserie. Ses gâteaux colorés et délicieux, vendus à des prix exorbitants par leur petitesse. Elle invente souvent même des recettes et les testes sur les comptoirs entre les Paris-Brest et les mille-feuilles. Souvent, on traîne dans sa cuisine, et je ne compte plus les fois où je me suis assise sur le haut comptoir où elle pétrit sa pâte dès le matin. Jamais elle ne s'en lasse, et selon elle, bien qu'elle ait pu réaliser des milliers de gâteaux, aucun ne ressemblait à l'autre. Ils avaient tous quelque chose de spécial. Et c'est ainsi alors que mes frères jouaient avec dynamisme sur la céramique de la cuisine aux petites voitures que je contemplais chaque mouvement de ma mère, les yeux grands ouverts, émerveillée. Quant à mes frères aînés, les deux semblent avoir le monde ouvert devant eux. Baptiste a choisit s'est orienté vers la médecine, il est le garçon touche-à-tout qu'il faut sans cesse surveiller, qu'il faut sans cesse superviser et occuper. D'une curiosité rare, il s'intéressait de n'importe quel fait scientifique. Quant à Emmanuel, il s'est orienté vers le droit. Je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi sensible que mon frère, même dans la gente féminine. A son stade, ce n'est plus avoir le sang chaud, mais s'insurger de n'importe quelle injustice. A ses côtés, on sent presque le monde tourner plus rond. Deux branches scolaires des plus renommées en France et n'importe où ailleurs. Beaucoup de nos voisins ont clamé que nous étions conditionnés dès notre plus jeune âge à devenir des cerveaux, que nous n'avions pas eu d'enfance parce que notre père a toujours aimé nous instruire, qu'il nous raconté l'histoire du monde chaque soir avant que l'on s'endorme, qu'il nous lisait les nouvelles et les commentaient en les liant à toute l'actualité le matin et que l'après-midi, son petit manège continuait. Et de son côté, notre mère et sa créativité débordante nous lisait ces contes pour enfants qui changeaient toujours, puisqu'elle finissait par réinventer leur histoire inexorablement. Il n'y a aucun doute, nous avions une culture générale des plus développée. Cependant, jamais nous avions revu le programme scolaire avant une rentrée. Notre père craignait bien trop que nous nous ennuyons en classe et perdons goût des bancs de l'école. Nous étions seulement des membres d'une famille un peu décalée, mais qui rentre dans le moule. Une éducation différente d'un autre foyer, mais chaque foyer possède son propre rythme, après tout. Oui, vraiment, si j'avais à définir ma famille, je la dirais ordinaire. Je la dirais à l'image de n'importe quelle autre famille. Avec ses couleurs et ses zones d'ombres. Je suis née dans le Sud de la France, dans un petit coin paumé du territoire, et rien de bien spectaculaire ne m'est arrivée lors de mon enfance qui avaient tous les éléments de la normalité, voire la banalité.
Je n'ai jamais comprit cette notion de cadres, vous savez. Elle m'a semblée toujours si abstraite, comme l'horizon si droit mais si vague. Pour moi, tout n'est qu'illusions, les lignes sont des leurres. Je n'ai jamais su suivre le mouvement, je n'ai jamais su me concentrer sur quelque chose autre que de mon propre gré. Ma mère se vante d'avoir toujours auguré que je saurais quelqu'un de bien particulier, à ma manière. Une originale. Dès les premiers jours de ma naissance, mes yeux bleus étaient grands ouverts sur le monde, observant, fixant, interrogeant, calculant, gigotant dans son berceau. Je ne m'avérais pas de tout repos. J'étais ce qu'on appelle communément un bébé éveillé. Et peut-être le saurais-je jusqu'à la fin de mes jours, vu mon évolution et ce qu'en dise mes proches.
***
« « Papa ! Papa ! Papa ! Papa ! Papa ! »
Quelques yeux se posent sur la fillette, dont ceux de son père. Ils la regardent, assez amusés par son petit spectacle. Sans attendre une quelconque réponse de son père, sans même daigner lever les yeux du spectacle qui la fascine et qu'elle désire si ardemment partager avec son géniteur, elle tire sur le veston de ce dernier encore et encore, l'appelant sans limite. Ses grands yeux bleus suivent pieusement les mouvements de la jeune patineuse devant elle, qui tourne, saute, virevolte, se cambre. Elle retient chacun de ses mouvements et en imagine d'autres, totalement subjuguée par l'art de la demoiselle, tandis que les gens l'avoisinant s'attardent davantage sur sa tenue vestimentaire. Un long manteau jaune canari dont une jupette orange à plusieurs couches de tissus et ornée de quelques broderies colorées en ressort. Des chaussettes jaunes à poids blancs remontés jusqu'aux cuisses, des bottines orangées. Une longue et épaisse écharpe multicolore, probablement tricotée de la même pelote que les gants dont chacun des doigts s'avère d'une coloris différente. Puis, un bonnet jaune enfoncé sur la tête. Pour ajouter de la couleur au spectacle, du rouge à lèvres rose et des paillettes couvrant ses paupières. Ses joues et son nez prennent de la couleur, rougis par le froid hivernal et finalement, ces badauds ignoraient probablement s'ils devaient être amusés, admiratifs ou choqués par l'allure de la jeune Sinclair.
« Elle n'était pas vilaine, loin de là, son accoutrement s'accordait parfaitement, et son maquillage ne relevait pas de celui d'une fillette qui essaie d'imiter maman, mais plutôt d'une jeune femme ayant particulièrement du goût. Léopoldine était douée, elle était passionnée par les couleurs, les déguisements, les folies. Et se maquiller, s'habiller, tout ce qui touchait à la coquetterie de la femme, elle y excellait. C'était en elle, tout simplement. Et personne de sa famille ne s'opposait à la laisser faire, bien qu'elle attirait les regards. Mais cela, la jeune fille ne s'en souciait guère. Elle vivait sa vie, appartenait selon les dires de quelques uns à un autre monde. Rêveuse, décalée, joyeuse, excentrique, des caractéristiques qui vous font vite excommunier du monde normal. Comme s'il était trop laid pour en profiter ou tenter de l'embellir. Mais cela, encore une fois, Léopoldine s'en fiche éperdument. Il lui en faut peu pour être heureuse, il lui faut trois fois rien ; et personne jusqu'à présent n'est parvenu à briser son bonheur, à pénétrer sa bulle rose. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. »
Mais cette journée-là, elle quittait son monde pour rejoindre celui d'une autre personne. Celui de cette gracieuse patineuse, inépuisable, parfaite. Finalement, ses yeux se détachèrent de la silhouette de l'adolescente et se levèrent vers son géniteur, habillé tout de noir.
« J'ai trouvé ce que je veux pour Noël ! »
Puis elle riait, de ce rire cristallin et pur. Puis elle applaudissait dynamiquement la sportive, sautillant légèrement sur place, envahit de bonheur. »
« Elle a les yeux revolver, le regard qui tue. Elle m'a touché, c'est foutu... »
Louis St-Pierre, jamais je ne l'oublierai, et sans prétention aucune, je doute qu'il parvienne à m'éliminer totalement de sa mémoire un de ces jours également.
« Léopoldine, c'est le genre de personne que vous n'êtes pas sûr de vouloir approcher, si bien qu'au final, c'est elle qui finit par effectuer le premier pas si vous êtes chanceux. Elle a beau sembler fragile et être douce comme la vie, elle vous choque continuellement, vous heurte contre vos principes, vous place au pied du mur si brutalement que vous en avez le souffle coupé. Sa franchise vous dépasse, tout comme la vision décalée des choses qu'elle entretient. Elle a toujours été comme ça, si pertinente, si intelligente, si rusée. Vivre semble chose aisée pour elle, c'est comme si elle tenait toutes les ficelles du Destin, qu'elle avait les secrets du monde dans sa poche. Rien ne s'oppose à elle, il n'y a que des solutions et jamais de problèmes dans sa vie. Prolixe, elle vous raconte sa vie, cependant, paradoxalement, elle vous écoute en bonne spectatrice et comprend mieux votre existence que vous-même en l'espace de quelques discussions. Époustouflante, éblouissante, c'est un élément hors-norme, une humaine extra-terrestre. Effrayante, bien entendu, et souvent repoussée pour son excentricité. Elle n'est pas le genre de personnes à avoir des tas d'amis, les gens la voit comme une dégénérée et ne veulent pas ternir leur réputation face à cette palette de couleurs qu'est Léopoldine. Mais ce n'est pas pour déranger la demoiselle, bien au contraire. Ce genre de choses ne semblent pas l'atteindre, elle danse avec le monde, elle chante avec le silence, inspire la bonne humeur de son propre monde d'indépendance, et charme toujours le commun des mortels dès qu'elle pose ses yeux sur lui. Une si forte personnalité dans un si petit corps. Une attitude si imposante et si brave reposant sur des épaules si frêles.
Je l'ai rencontrée sur la glace. Elle dansait sur celle-ci armée de ses patins, réalisant et enchaînant des acrobaties dans un ordre assez particulier. A chaque mouvement, on craignait qu'elle chute et se rompe quelque chose, pourtant, elle parvenait toujours à garder cet équilibre qui semble à la fois si précaire mais si solide. Dans sa tenue de championnat de patinage artistique, elle tournait sur elle-même, encore et encore, riant à chaque fois tour qui lui procurait encore plus de vitesse. Elle ne prenait jamais rien au sérieux, cette fille, et ne suivait vraiment aucun programme. Elle rendait fous les coachs qui ne parvenaient à dompter sa spontanéité et son énergie inaltérable. Avec grâce, ses bras accompagnaient le mouvement de son corps d'adolescente séductrice. Puis, elle s'arrêtait net, un large sourire aux lèvres, ses yeux fixés sur ma personne.
Je me surprenais à sentir mon cœur rater un battement de la même manière que lorsqu'on manque une marche de l'escalier et qu'on ne s'attend pas à descendre si bas. Cet instant vertigineux qui ne dure jamais bien longtemps, mais qui vous invoque des sensations assez rares pour quiconque aurait une vie bien rangée. Un sourire étira doucement mes lèvres. Je descendais les gradins, passais dans les vestiaires et la rejoignais sur la glace, où elle avait reprit son « entraînement ». Je m'approchais d'elle et elle entourait ses bras autour de mon cou. Son nez frôla le mien, ses cheveux suivant son mouvement brusque caressèrent mon visage le temps d'une seconde. Son sourire s'élargit.
« Dis-moi un mensonge. »
Je fronçais les sourcils. Je ne m'accoutumais jamais de ses excentricités, bien que voilà des années que je la côtoyais, que je la connaissais. Ses bras quittèrent mon cou et ses mains nues se réfugièrent entre mes doigts.
« Je ne t'aime pas. »
Elle sourit et me traîne en patinant en arrière, m'entraîne dans une danse improvisée dans laquelle je jure cruellement à côté de la grâce de chacun des mouvements de mon interlocutrice. Après quelques secondes, je stoppe son petit manège et l'attire violemment contre moi. Elle rit, surprise de se heurter contre mon torse.
« Tu pars encore cette année ? »
Son sourire se transforme en compassion, en sympathie, en tendresse. Elle devine tout mon être, me lit comme un livre ouvert, ce que personne ne parvient à faire jusqu'ici, même pas mes géniteurs. Elle se détache de mon étreinte et patine autour de moi, valsant seule, comme à son habitude. Elle déploie ses bras, perpendiculaires à son corps, et lève les yeux sur le plafond de la patinoire.
« Tu sais que les gens que l'on aime ne nous quitte jamais, Louis. »
Je secoue la tête en signe de dénégation et croise les bras contre ma poitrine. Je baisse les yeux sur une marque gravée dans la glace et emprunte toutes les allures du gamin boudeur. C'est avec ces paroles qu'elle m'a charmé. C'est avec ses questions déjantées qu'elle tient mon cœur prisonnier. C'est avec sa personne complètement différente qu'elle m'effraie dans ce monde de petits hommes identiques. J'ai peur de mon futur, j'ai peur de la perdre, comme de me perdre. Et le pire de l'histoire, c'est que j'ignore ce que je redoute le plus entre ces deux infortunes. Elle se rapproche de moi, son index lève délicatement mon menton et elle tente de capter mon regard quelques secondes. Comprenant qu'elle n'y parviendrait pas, elle dépose un baiser sur mon front et loge de nouveau sa main dans la mienne.
« La beauté du rêve, c'est qu'il ne dure qu'une nuit, Louis. Qu'à la fin, tu te réveilles, et que plus jamais tu ne pourras le retrouver. Parti à jamais. » Elle imita un oiseau qui s'envole dans les cieux avec sa main libre, avant de reprendre : « Toutefois, cela ne t'empêche en rien de te préparer à t'enthousiasmer de ton prochain rêve. »
***
Croyez-le ou non, je ne suis jamais parvenue à faire la différence entre le monde magique et le monde moldu. Je n'ai jamais réussi à faire la différence entre quelque chose de magique ou pas. Pour moi, tout est spectaculaire, tout est magique à sa manière, que ce soit des avions ou des baguettes magiques, un brin d'herbe ou un Éclair de feu. Ainsi, déceler de la magie, de la sorcellerie devrai-je dire, au sein de ma propre personne, s'avérait assez complexe. Je ne me suis jamais rendue compte que j'étais différente, et je ne le réalise toujours pas aujourd'hui. N'importe qui me penserait folle de ne pas voir que je suis à l'opposé de n'importe qui, que je suis un phénomène plus que décalé, mais c'est le cas, je ne le vois pas. Dans ma tête, je suis comme tout le monde, j'ai ma place sur la même planète qu'eux, ce qui me fait un des leurs.
Les autres non plus n'ont jamais décelé en moi de la magie. Mes proches, mes frères, mes parents ; personne. Selon Paul, la magie se révèle lors d'émotions particulièrement fortes. De la colère, de la tristesse, du désespoir, un moment de panique intense. Dans mon cas, si un jour je suis parvenue à créer quelque chose d' « anormal » pour les moldus, je l'aurais considéré normal. J'aurais vu ça comme un cadeau de la vie, une illusion peut-être, le hasard sans doute. Le bonheur, tout simplement. Je vous perds certainement dans mes propos. Dans tous les cas, la seule manière de choquer les gens m'entourant aurait été de m'arrêter de tourner brusquement et m'asseoir pour lire silencieusement un livre pendant plus d'une heure. Ça, ça les aurait épatés. Ils auraient craint pour ma santé, ils auraient peut-être même été nostalgiques de la bruyante et colorée Léopoldine. Mais faire naître des étoiles, des explosions, allumer un feu ou peu importe, non, ça ne les aurait pas choqué. Parce que j'étais ce genre d'énergumène qui est attendue à faire ces trucs-ci. Une chose était sûre, je ne risquerais pas d'inquiéter le Ministère quant au passage sous silence de ma qualité de sorcière.
Assise sur le rebord de la fenêtre, j'observe la pluie tomber et rouler sur les carreaux du salon, chantant toutes les chansons de mon répertoire qui se rapportent à la pluie, des chansons d'enfants comme populaires. Dans la cuisine, ma mère pétrit sa pâte et mes frères sont allongés sur le tapis du salon, jouant à un jeu de société. Emmanuel grogne de la tricherie compulsive de Baptiste, tandis que celui-ci ricane, des cartes privilégiées du jeu sortant inopinément des poches de son pantalon gris. Installé confortablement dans son fauteuil attiré, mon père lit le journal britannique. Ce spectacle est horriblement ennuyant, surtout de mon point de vue, si bien que j'ai tendance à chanter de plus en plus fort et vite me faire rappeler à l'ordre par ma mère dont les oreilles souffrent, selon elle. L'ennui s'installe, je finis par sortir ma collection de vernis à ongles et dessiner quelques fleurs violettes sur mes ongles roses, le bout de ma langue dépassant légèrement de mes lèvres dans ma concentration. J'ai presque terminé l'ouvrage lorsque l'entrée en scène d'un individu prend place. Dans ma rue, abritée sous son parapluie bleu poudre à fanfreluches, une femme d'une taille de mannequin se presse jusqu'à notre perron. Je la suis des yeux, ébahie, et me lève soudainement, fait sursauter quelques membres de ma famille et accourt dans le hall d'entrée. Avant que la dame ait frappé à la porte, je l'ouvre, découvrant ainsi notre visiteuse dont le poing reste en l'air quelques secondes, interrogative. Elle baisse ses yeux sur moi, et je me sens horriblement petite à ses côtés. Elle n'est pas immensément grande, mais disons qu'elle aurait très bien pu être une ancienne Miss France. Élégante, fine, aux jambes interminables. Un visage fin, doux, deux perles noires en guise d'yeux. Des lèvres rouges sang. Des mèches blondes rebondissent sur ses épaules recouvertes d'un long manteau violet dont la coupe souligne et met davantage en valeur la silhouette magnifique de la femme.
On apprendra rapidement que cette personne est envoyée par l'institut magique de Beauxbâtons. Une école, un collège de sorcellerie, située dans les environs de Cannes, qui accueille chaque année des apprentis-sorciers, des enfants qui ont démontré leur appartenance au monde magique. Étant donné que ma famille est constituée à ma connaissance intégralement de « moldus », et dans tous les cas, que j'ai été élevée parmi eux, cette envoyée de l'école a pour mission de m'extirper de ma famille pour me placer dans son école. De faire avaler à mes parents que je suis une sorcière, que je suis encore plus singulière qu'ils ne pouvaient l'imaginer. Que j'aurais des cours de transfiguration, potions, botanique, sortilèges et bien d'autres. Que j'apprendrais à voler sur un balai volant, que je découvrirai un autre monde, dont même les friandises sont différentes. Qu'il me faudrait acheter chaudron et baguette magique sur un lieu fantastique nommée « Chemin de Traverse » et qu'enfin, je pourrais rentrer chez moi à chaque vacances scolaires. Un internat tout particulier, à ma mesure, m'ouvrait ses portes. J'en dansais au milieu du salon.
Mes études à Beauxbâtons se déroulèrent parfaitement. Je n'ai jamais eu de difficultés en cours, et m'adapter n'a jamais été un problème pour ma part. J'emporte mon monde partout, il est en moi, léger comme la plume que je suis. J'ai validé mes études avec brio, ai été une des meilleures élèves du collège, bien que je les faisais parfois affoler, par mon attitude plus qu'excentrique. Mon indépendance m'a sans doute aidée à rester si loin de ma famille pendant des mois entiers sans craquer, et sincèrement, je n'ai jamais été malheureuse plus d'une seconde à Beauxbâtons. J'étais bien, j'ai rapidement adopté l'endroit, l'école. C'était mon nouveau chez moi, comme l'avait promit la femme qui m'avait déclarée sorcière devant ma famille tout entière.
Les ASPICs en poche, je me voyais confrontée à plusieurs choix : arrêter mes études ici et chercher un travail dans le monde des sorciers, postuler pour Edeulys où j'étudierais la flore et la faune dans les grandes lignes et ainsi poursuivre mes études, ou essayer de m'intégrer dans le monde moldu. Cette dernière solution semblait assez insensée, et la première ne me plaisait pas plus que cela. Je n'étais pas prête à me soumettre aux contraintes d'un travail, et surtout, je voulais découvrir le monde, les animaux magiques, soigner des dragons, étudier leurs comportements, m'occuper de sombrals, d'hyppogriffes et bien d'autres créatures. Peut-être apercevoir un vampire ou deux, inviter à ma table des lycans, des vélanes, des elfes, des sorciers... J'avais tant d'ambition et je voulais encore tant apprendre du monde magique. C'est ainsi que tout de suite après être diplômée de Beauxbâtons, je partais pour Edeulys. Là-bas, mon envie de voir du monde croissait à mesure des mois que je passais au sein de l'établissement. Finalement, l'université magique britannique d'Hungcalf me charmait. J'aimais l'Angleterre plus que la France, je les trouvais davantage pétillants, impulsifs, fous, malgré le fait qu'ils soient presque toujours sous la pluie. Et puis, leur accent était telle une chanson douce à mes oreilles. C'était probablement fou, mais j'adorais entendre mon père parler anglais et imiter à la suite les accents des différentes régions de l'Angleterre. Ma famille était française depuis plusieurs générations, mon père avait apprit l'anglais, ce n'était en aucun cas sa langue maternelle. Il nous l'avait apprit par la suite, à moi et mes frères, si bien que nous nous débrouillons comme des chefs dans la langue. Nous n'étions pas des experts en la matière, bien entendu, mais nous avions l'accent et le vocabulaire pour passer inaperçus dans le monde anglais le temps de quelques moments.
Entrer à Hungcalf ne se définissait pas telle chose aisée. Il fallait un dossier exemplaire, et être acceptée en qualité de correspondante dans mon cas, vu que je ne vivais pas sur le territoire anglais. Je reprenais contact avec Paul, qui acceptait à mon plus grand bonheur de devenir mon correspondant. Il m'offrait un bout de rêve, et je quittais ainsi ma France, pour rejoindre son Angleterre.
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 10:44
Bienvenue j'aime beaucoup ton prénom
Bon courage pour la suite :D
Bon courage pour la suite :D
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 12:06
C'est Paul qui va être content (l)
Bienvenue à toi :)
Bienvenue à toi :)
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 12:54
Ginta (l)
Bienvenue!
Bienvenue!
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 13:49
Bienvenue Léo (l) :huhu:
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Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 15:06
Je te le fais pas dire Casper ! :huhu:Tybalt Walterson a écrit:C'est Paul qui va être content (l)
Bienvenue à toi :)
Bienvenue à toi ma Léo :brille: :baveuh:
Si tu as la moindre question concernant le scénario ou le forum, ma boîte MP est grande ouverte ! (en fait, elle est grande ouverte pour n'importe quelle raison haha).
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 15:13
Bienvenue ! (l)
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 17:30
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :D
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 17:32
Bienvenue ici
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 18:48
Bienvenue et bon courage pour ta fiche surtout!
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Dim 10 Juil 2011 - 20:55
- Quel accueil ! :snif: Merci beaucoup à vous
Paul, je retiens (a) :canard:
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Lun 11 Juil 2011 - 12:58
Bienvenue sur le forum Léo (l) Bon courage pour ta fiche ! :brille:
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Lun 11 Juil 2011 - 23:23
- Merci beaucoup Emy !
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Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Mer 13 Juil 2011 - 19:35
Alors alors ... je viens de lire ta fiche dans son intégralité et je préfère être franc tout de suite : je n'ai pas vu ma Léopoldine, ce n'est pas mon scénario :(. Je crois que tu n'as pas très bien cerné l'intensité de leur relation. Tu ne parles pas d'eux, de leur histoire etc. Je pense que tu t'ai laissée emporter par ton imagination et que du coup, tu es plus partie dans l'optique de faire ton propre personnage, avec ta propre histoire. Ce n'est pas un mal, au contraire ! :) mais ce n'est pas ce que je recherche pour mon scénario. Je ne peux donc pas te valider en tant que Léopoldine, je suis vraiment désolé mais je bloque (et ce personnage est vraiment super important pour Paul). Donc si tu souhaites être validée, je peux le faire, mais sous une autre identité ...
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Mer 13 Juil 2011 - 20:06
bienvenue =)
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Mer 13 Juil 2011 - 21:42
- Paul : Je comprends tout à fait :) J'irais voir vers un autre personnage, alors.
Aria : Merci à toi :)
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Mer 13 Juil 2011 - 21:51
C'est dommage pour le scénario, mais en dehors de ce malentendu, je trouve ton écriture très belle. J'espère vraiment t'avoir parmi nous, sous un autre pseudo (l)
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Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Jeu 14 Juil 2011 - 14:51
Merci de comprendre ! :)
- InvitéInvité
Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Jeu 14 Juil 2011 - 18:44
- Merci du compliment, Tybalt, c'est réconfortant :).
De rien, Paul ;).
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Re: « léo » ✿ you wig out even the biggest of circus freaks
Ven 22 Juil 2011 - 1:32
Le délai de réservation a expiré. Nous n'accordons pas de délais supplémentaires pour l'avatar, néanmoins tu peux bien sûr toujours continuer ta fiche.
Je la déplace en attendant, fais-nous signe si tu souhaites la reprendre ;)
Je la déplace en attendant, fais-nous signe si tu souhaites la reprendre ;)
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