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Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Mer 26 Oct 2011 - 23:16
✤ Sorcier Salut !!! Moi c'est Elliot Sidney Bishop, j'ai 20 ans, et je suis d'origine irlandaise. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuel, mais aussi un déchet humain et issu d'une famille de sang-mêlé. A Hungcalf, j'ai choisi cours que ton personnage va donner s'il est prof / ou parcours (et non pas les options !!) choisi s'il est étudiant , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en type de baguette et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de forme du patronus, vérifiez la disponibilité ici . avatar © ... ? || icônes © lemonlight ? |
✎... LANE
Dans la vraie vie, j'ai 21 ans. J'ai connu ce magnifique forum grâce à La fille qui jouait la sœur de l'autre dans la série, t'sais là et je ferais de mon mieux pour être là beaucoup trop souvent Si j'ai un double compte? nope. Mon personnage est un personnage inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que mot de la fin . code règlement : note le ici |
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- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Mer 26 Oct 2011 - 23:17
INTRO
" Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suit on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pissing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourselves. Choose your future. Choose life... But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life. I chose somethin' else. And the reasons? There are no reasons. Who needs reasons when you've got heroin? "
Avez-vous déjà rêvé de revenir au moment où vous n’aviez pas encore tout perdu ? Ce bref instant de doute, un pied dans le vide, l’autre sur la terre ferme, où l’irréversible ne s’était pas encore produit ? L’instant où la peur s’empare de vos membres, l’instant fragile figé dans le temps. Et la seconde d’après, il ne reste plus rien. Qu’un vide croissant, le souvenir lointain, la sensation intouchable d’une cicatrice toujours vive. Il ne reste plus rien. Je ne suis plus rien. Qu’un déchet parmi tant d’autre. Qu’une ombre au tableau. Et cette solitude pesant qui m’accompagne, le silence est tout ce qu’il me reste. L’espoir étouffé sous des litres d’alcool. La peur effacé par une destruction organisée. Je n’ai plus de respect pour moi-même, ni pour les autres. Je suis l’apocalypse silencieuse. La fin de mon monde n’est que pourriture de mon âme. En perdition, exilé de mon propre corps, enchainé à mes remords. Je n’existe plus. Je n’en veux plus, de tout ça. De la vie, de l’amour, de la mort, de l’alcool, de l’ennuie, de la violence, de la douleur, des sourires, des larmes, de l’amertume, des « je t’aime » qu’on se crache au visage, de la colère, des baisers effacés, de la solitude, des remords, de l’envie, du désir. Je ne veux plus rien, sauf une lente et muette agonie. Cette descente aux abysses. Quand on n’a plus rien à perdre, que reste-il ? Une carcasse démembrée, un pantin sans fil. Il ne reste que moi, debout devant ma propre vie, à cracher sur tout ce qu’il me reste à détruire. Moi-même. Un suicide intellectuel, une vendetta vindicative, violente et renversante sur l’univers. Je vous emmerde, tous autant que vous êtes, vous et vos vies misérables, votre avenir vain et vos visions vaniteuses de la vie. Je vous emmerde tous. Je m’emmerde et je suis trop lâche pour survivre. Et un corps de plus dans ce néant qu’est notre existence.
1.
« Mais arrête, tu fais chier »
« Allez, on joue encore un peu, s’il te plait »
« Non, arrête »
« Allez, Elliot ! » Et ça commence comme ça, ton histoire, non pas par « il était une fois » mais par un craquement sourd, un hurlement étouffé, le son d’un crâne se fracassant sur la pierre, et le sang il coule, sur le sol, il s’étend jusqu’à tes pieds, tu y baigne, tout comme ton innocence, tu l’observes, sa carcasse inanimée, son petit corps frêle qui gît sur le sol, ta respiration s’accélère, tes yeux n’arrivent pas à se détacher du sordide spectacle devant ton regard, tes mains tremblent, c’était un accident, diras-tu à tes parents, tu leurs diras qu’elle est tombée, en jouant, tu mentiras, tu joueras avec les mots comme tu le feras si souvent dans le futur, pour t’en sortir, pour survivre, pour ne pas avoir à affronter la réalité de son voile rouge qui coule sous tes pieds, tu ne sens pas tes larmes, pourtant elles sont là, à perler sur tes joues, tu ne sens rien, sinon le vent frais d’une Irlande déchue, et tu fixes, tu fixes son regard éteint, dans ta tête, ça s’envole, les mots se fracassent contre la réalité, tout ça c’est trop dur pour toi, ce n’était pas ta faute, c’était un accident, mais t’es naïf du haut de tes sept ans, tu t’agenouilles auprès d’elle « Erin… Réveilles-toi… » Arrives-tu à articuler du bout des lèvres, dans un murmure désespéré, et tout autour de toi se compresse, comme un étau, il ne reste plus qu’elle et toi, dans un tango morbide, il ne reste plus qu’une poupée inanimée dans un bain de sang, la faucheuse, c’est toi, la mort au bout de tes doigts, c’est ça qui te forge, la culpabilité, qui te ronge déjà à l’instant où ta paume frôle son sourire figé, et tes larmes elles coulent, ta respiration se bloque « Les enfants, nous sommes rentrés ! » la voix de ta mère, au loin, tu tournes la tête, elle te fais signe, tu figes, fixe sa silhouette, t’as envie d’courir, courir le plus loin possible, te sauver, au bout du monde pour que plus personne ne t’attrape, mais t’es incapable de bouger, les pieds enfoncés dans la marre de sang qui ne cesse de s’agrandir, et ta mère elle s’approche, ton père suit aussitôt et plus ils s’approchent, plus la fin est proche, la fin de tout ce que tu as bien pu connaitre dans ta vie, le bonheur, les sourires, les rires, tout ça disparu, et le spectacle continu alors que tes parents réalisent enfin le crime fratricide, le silence, lourd et oppressant, leurs regards changent « C’est un accident » ils ne te croient pas, du moins, pas complètement, ça se voit dans leurs moues crispées, leurs gestes saccadés, ton père te pousse, il s’approche de sa fille, tu quittes le nid que tu t’étais fait dans le lac d’hémoglobine, cette scène, tu l’as rêveras tous les soirs, tes cauchemars, ils ne seront qu’elle, que son visage figé dans le temps, son enfance détruite, ta vie étranglée par cet accident.
2.
La vie, elle tourne vite. On quitte à peine l’enfance qu’on nous jette dans cette fausse sans fin, cette gorge sans fond qui nous avale tous. On se prend pour des adultes, on essaie d’survivre au temps lui-même, on se bourre la gueule en crachant sur le futur. Mais au final, nous ne sommes que des enfants, fracturés de l’innocence, s’abreuvant d’oublie, pour panser nos malheurs. Nous ne sommes qu’une génération oubliée, coincée entre ses murs de pierre. Les plus lucides entamèrent leurs déchéances rapidement, sachant très bien que la seule issue possible est le suicide intellectuel et l’orgasme social. Nous, précoces dépressifs, jeunesse violée par les rêves d’autrui, nous n’étions rien. Et c’était ensemble que nous nous le rappelions. Tous plus avide de remplir le vide qui nous rongeait, de vomir les vicissitudes de la vie aux visages de nos ainés. Les plus sages, ceux qui voyaient encore de l’espoir dans nos regards désabusés, rejoignirent bientôt les rangs de notre désillusion. Nous mentions tous à nos parents en rentrant pour les vacances. « C’était bien ce semestre ? » Oh oui, si tu savais ce qui se glissait entre les murs du château, une fois le couvre feu passé. Les beuveries, les conneries, le sexe expérimenté d’une façon tordue, la violence. Nous n’étions pas si différent des autres gamins de notre âge, à défaut de n’être qu’enfermé dans un vieux château au fin fond du monde. Pourtant, au milieu de cette marée de chair pourrit, il y avait ceux qui se faisait emporter. Ils n’étaient ni mauvais, ils ne méritaient pas ça, ils étaient juste là, à se faire bouffer vivant par la gangrène que nous étions. U.C
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Mer 26 Oct 2011 - 23:52
T'es le plus beau/merveilleux du monde (l)
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Jeu 27 Oct 2011 - 0:23
YOU'RE BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK :hysteric:
Elliot m'avait trop manqué :brille: :brille: (l)(l)(l)
Elliot m'avait trop manqué :brille: :brille: (l)(l)(l)
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Jeu 27 Oct 2011 - 1:51
:brille: ( t'as vu je suis venue )
Jack est à toi pour 7 jours, alors bouge tes fesses pour écrire
Je plaisante hein
Re-bienvenuuuuue (l)
Jack est à toi pour 7 jours, alors bouge tes fesses pour écrire
Je plaisante hein
Re-bienvenuuuuue (l)
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Jeu 27 Oct 2011 - 8:05
Cousin :hysteric:
Le duo d'enfer va de nouveau être réuni, c'est trop bon ça :brille: *s'en va comme elle est venue*
Le duo d'enfer va de nouveau être réuni, c'est trop bon ça :brille: *s'en va comme elle est venue*
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Jeu 27 Oct 2011 - 11:31
:brille: Re bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Sam 29 Oct 2011 - 16:45
Jack (l) (l) Re-bienvenue
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Sam 29 Oct 2011 - 19:42
Tu me donnes envie de revoir Skins. Jack est trop hot. (l)(l)
- InvitéInvité
Re: Bishop - " Bénissons nos désirs insatisfaits, chérissons nos rêves inaccessibles : l'envie nous maintient en vie "
Mar 1 Nov 2011 - 3:11
merci à vous tous (l) :brille:
Ma fiche avance lentement mes sûrement ( Oui, je me fais un vieux geek, je n'ai plus l'énergie pour passer des nuits blanches à écrire :oh: )
Ça fait vraiment du bien d'vous retrouver :lovers:
Ma fiche avance lentement mes sûrement ( Oui, je me fais un vieux geek, je n'ai plus l'énergie pour passer des nuits blanches à écrire :oh: )
Ça fait vraiment du bien d'vous retrouver :lovers:
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