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Un souvenir qui nous hantent mais nous fait plaisir.
Mar 12 Oct 2010 - 11:28
Un souvenir qui nous hantent mais nous fait plaisir.
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Dolce &&. Aleksei.
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Dolce &&. Aleksei.
Le cours de potion, un moment agréable avec Jack, toujours à se prendre de ses délires que la professeur avait faillit nous virer un jour. La cloche retentit, signalent alors la fin de cette journée pleine de joie mais fatiguante, il faut dire que le soir était attendu par tout le monde. Je sortais de la salle, mes cahiers dans les bras, le sourire aux lèvres avec Jack, nous parlions du cours mais aussi de choses plus amusantes, plus intéressante. Sans compter que l’alcool et les fêtes intervenaient dans notre conversation, c’est alors que je vis Aleksei qui me souriait, il devait surement m’attendre pour rentrer à l’appartement. Cela faisait 4 mois que je le partageais avec lui et on s’entendait plutôt bien. « Bon et bien à demain Jack. » Je lui souriais et partais en direction de Aleksei tout en lui rendant son sourire « C’est gentil d’être venu me chercher. » Je souriais toujours, réfléchissant à un sujet de conversation interessant et amusant tout comme avec Jack. « Alors tu as passé une bonne journée ? » Je ne savais que dire, j’étais géné en sa présence, cela faisait quelque temps que je le connaissais par cœur – normal on vit ensemble – enfin ce n’est que de la colocation rien de plus. Mais il faut croire que sur ce coup je me trompais, il y avait bien plus entre nous qu’une simple colocation, a vrai dire Aleksei était ma première fois. Il a était le premier corps que j’ai touché et ressenti contre ma peau, il était là et j’étais là, mon dieu quel moment agréable, je me souviendrais toujours de ce soir, il est gravé en moi comme sur de la pierre. Je retenais ma respiration en repensant à ce moment magique que nous avions passé tous les deux, un frisson de bonheur me parcourut le dos, et j’avais alors trouvé mon sujet de conversation. Après un silence, je repris mes esprits et lança alors une discussion qui pour moi serait tenable jusqu’à l’appartement. « Tu te souviens de notre première rencontre ? Il faut dire que moi j’ai du mal à m’en souvenir, non je ne perds pas la mémoire. » Je lui souriais, avec un air pensif, la première fois, alors ça ressemble à ça ? A ses deux personnes l’une contre l’autre en harmonie totale ? Rythment leurs mouvements pour ne faire qu’un et cela en toute circonstance ? Etre essouflé mais avoir eu comme une victoire sur quelque chose ? Pourquoi autant de questions pour une si petite chose, une si petite chose fragile que je suis ? Il m’avait volé ma virginité et en même temps il avait embarqué un petit bout de moi en lui comme j’avais fait, je lui avais volé un petit bout de son âme même si je ne l’avais pas totalement fait mienne comme lui. Je lui vouais un éternel remerciement pour m’avoir enfin fait gouter au réel plaisir de la vie. Après tout, je ne faisais qu’entrer dans le monde des grands, dans la véritable vie qui nous entoure. Je ne voulais plus penser au passé mais cet instant, lui, je ne pouvais l’oublier, à près tout comment pourrais-je ? Il avait pris une partie de moi, de mon être, de mon âme, de mon cœur et de mon corps, il m’avait envouté et j’étais tombé dans son piège. Dans le piège du jeu charnel, du charme incandescent que tous les démons ont sous leurs apparences d’anges, oui je m’étais fait prendre mais cela ne me dérangeais point. J’étais enfin grande, enfin je pouvais montrer que mon corps avait été pris même si je n’étais pas le genre de personne à se venter et crier sur tous les toits « Je ne suis plus vierge. » Non merci cela ne me ressemblait pas, au contraire je le gardais pour moi comme un secret avec la personne qui m’avait dévoré cette nuit là. Je retournais à la réalité quand je me pris une porte en plein figure. « Aie, ça fait mal. » J’avais presque envie de rire mais je m’en empêchais pour ne pas passer pour une idiote surtout que je l’étais déjà puis ma rêverie me trompé souvent, oui je ferais plus attention la prochaine fois. Enfin revenant on à Aleksei, mon colocataire et mon ange dérisoire qui m’a pris une partie de moi ou du moins je lui ai donné comme un cadeau, ou plutôt un remerciement.
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Re: Un souvenir qui nous hantent mais nous fait plaisir.
Mer 13 Oct 2010 - 0:32
Aleksei avait transplané ce matin chez sa mère. Il avait cru entrevoir dans ses dernières missives une certaine relâche qui ne lui était pas familière. Ses parchemins ne contenaient que divagation et quelques miettes de leurs souvenirs communs en Russie. A peine avait-il franchit le pas de la porte que Zinaïda se jetait à son cou pour couvrir ses joues de baisers. Le grymm reconnu sans mal l’odeur de malt fermenté qui submergeait son eau de Cologne. Il repoussa doucement la femme, sans détourner ses prunelles des deux billes éteintes qui lui faisaient face. Elle ne pouvait que baisser les yeux alors que son regard noir transperçait son inconduite, ses mains tremblantes, les traîtresses, confessaient pour elle son forfait. La russe reprit tout aussitôt son aplomb et lui offrit un sourire éblouissant.
« Tu n’embrasses pas ta mère, СЫН (fils) ? »
Il soupira un instant avant de sceller chastement ses lèvres à celles de sa génitrice. Il ne la connaissait que trop bien pour se laisser fouler par son sourire de convenance et son apparente bonne humeur. Il avait bien vu que ses ongles étaient rongés jusqu’au sang, d’ailleurs elle s’était empresser de cacher ses mains derrière son dos, comme une gamine prise en faute. Ses yeux se perdirent dans le vide un instant avant de se reposer sur le garçon.
« Seraphina m’a écrit une lettre, ses notes ont encore augmentés. Quelle merveilleuse enfant… Et Appolo … Appolo est fidèle à elle-même. Elle se complet dans la médiocrité. »
« Ne parle pas d’elle comme ça, Zinaïda. »
A la seconde même où il avait prononcé son nom son corps s’était raidit. Ils avaient pourtant un accord tacite qui prohibait l’utilisation de son prénom, mais cette entente avait ses limites et elle venait, à cet instant, de les franchir. Il exécrait qu’elle s’en prenne impunément à sa sœur, surtout quand la jolie brune n’était pas la pour se défendre… Mais, il n’était pas venu pour cela. Il voulait voir comment Zinaïda allait et à en juger par la fiole de whisky, qu’il venait de heurter avec son pied, sa mère était au fond du gouffre. C’était douloureux de la voir dans cet état là mais il fallait bien qu’elle paye un jour pour toutes ses années où elle avait abusé des autres. Le karma était un salaud et Zinaïda venait de se faire baiser… Aleksei s’excusa au prés de sa mère quelques heures après et transplana vers Hungcalf. Il n’était pas encore dix-huit heure, le garçon avait quelques minutes de répit avant que la cloche n’annonce la fin des cours. Il avait fait une promesse à une demoiselle aux cheveux de feu et il allait s’évertuer à la tenir. A vrai dire, c’était une petite promesse de rien du tout, il devait simplement l’attendre avant de rentrer à l’appartement, mais c’était tellement rare qu’il respecte ses engagements … Il aperçut la jeune fille assez vite, il fallait dire que sa chevelure singulière ne se fondait pas vraiment dans la masse. Il lui adressa un sourire léger avant de poser son bras sur son épaule et de déposer un baiser bref sur sa joue.
« Alors tu as passé une bonne journée ? »
« Oui. »
Sa réponse était concise, il n’avait pas le cœur à rentrer dans les détails. Son entrevue avec sa mère resterait entre lui et Merlin.
« Tu te souviens de notre première rencontre ? Il faut dire que moi j’ai du mal à m’en souvenir, non je ne perds pas la mémoire. »
Leur première rencontre était un peu floue, il avait un autre souvenir, celui-ci tenace, dont sa chair se rappelait encore. Il y avait eu les soupirs, les respirations saccadées, les corps en extases. C’était la première fois de la lufkin, elle lui avait cédé son innocence sans concession, alors qu’une autre la lui refusait. Elle s’était prêtée au jeu de la luxure et elle s’était avérait être une élève assidue et avide d’apprendre, c’était une surprise des plus agréable. Il avait gardé beaucoup de tendresse pour elle et sa naïveté arrivait à la rendre touchante.
« C’était en hiver, tu portais un chandail vert et si ma mémoire ne me fait pas défaut, les couleurs de ma maison t’allaient sublimement. »
A peine avait-il eu le temps de finir sa phrase qu’un bruit retentissant résonna : Dolce venait de foncer droit dans une porte. Son esprit divagua légèrement et il se mit à penser à une autre rousse un peu gauche. Il soupira sans retenue avant d’inspecter minutieusement le visage pâle de sa colocataire.
« Par merlin, heureusement que tu n’es pas aussi maladroite au lit. »
Ce n’était peut-être pas les paroles les plus délicates à énoncer sur le moment mais Aleksei n’avait jamais était un adepte du mensonge. Pour adoucir ses mots crus, il posa ses lèvres sur la petite bosse qui commençait à se manifester sur le front de Dolce.
« Mes baisers font partir la douleur. »
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Re: Un souvenir qui nous hantent mais nous fait plaisir.
Jeu 14 Oct 2010 - 19:27
« Oui. » sa réponse était courte mais le fait d’entendre sa voix me faisait sourire. Il avait respecté sa promesse, celle de venir me chercher avant d’entrer à l’appartement. Il avait mis son bras sur mon épaule et avait déposé un baiser bref sur ma joue. Je le regardais, étrangement il n’avait pas le même regard que d’habitude, il m’avait l’air plus tendre mais quelque chose le trahissait. Simplement je ne lui posais pas de questions. « C’était en hiver, tu portais un chandail vert et si ma mémoire ne me fait pas défaut, les couleurs de ma maison t’allaient sublimement. » Le sourire ne pouvais que rester sur mes lèvres à cette réponse, oui il avait la mémoire bonne et ce souvenait de ce détail. Je continuais à le regarder restant tout de même dans ma rêverie de ma première fois, il avait réussi à toucher un point que personne n’avait eu, il m’avait pris ce qui pouvait encore être la seule chose à laquelle je n’étais pas obligé de céder, et pourtant je n’avais pas tenu le coup. C’est à ce moment que je me pris cette fameuse porte, aargh je la détestais d’être là, mais bon j’avais qu’à faire un peu plus douée et moins maladroite. « Par merlin, heureusement que tu n’es pas aussi maladroite au lit. » Comme il avait sorti cette phrase, j’eu un boum au cœur, ouah quelle galanterie mais je ne disais rien car il ne tarda pas à se faire pardonner, il déposa ses lèvres sur mon front et dit par la suite : « Mes baisers font partir la douleur. » Je le regardais droit dans les yeux comme si un éclair venait d’apparaître à l’intérieur de mes yeux bleus. « Eh bien si ils font passés la douleur je devrais m’en sortir. » Voila j’avais fini par accepté sa phrase précédente mais avec un peu de remords. « Je ne me pensais pas aussi maladroite que ça et heureusement que je ne le suis pas au lit. » Un rire narquois se fit entendre mais je restais sereine malgré le fait que je n’appréciais pas trop les remarques enfin quand même ça dépendais. « Alors, tu te souviens de quoi d’autre ? » Toujours sur le même sujet c’est comme si je voulais revenir en arrière. Moi ce dont je me souvenais c’était autre chose, un sentiment de bonheur et de plaisir.
Flashback
« Dolce que fais tu on va être en retard pour le cours de potion. »
« J’arrive. » avais-je lancé à Jack qui m’attendais sur le seuil de la porte de mon appartement à Norwich, le temps est j’étais encore seule dedans. Je sortais avec mon chandail vert et me dirigeais vers Hungcalf avec mon cher ami et le cours de potion débutais une fois la sonnerie retentit. A la fin j’étais sortie la première sans même attendre Jack, je lui avais dis que j’étais pressé pour je ne sais plus quelle raison et c’est là que je l’ai vu, lui, celui qui a eu l’audace de me voler ma virginité. Je m’étais avancé vers lui et avais entamé la conversation. « Salut, tu attends quelqu’un ? » Oui je n’avais pas trop étais fortiche sur ce coup mais j’avais apprécié d’entendre sa voix et de voir son regard droit dans le mien et son sourire se dessinait sur ses lèvres. On avait parlé puis marchais dans la neige ensemble, le soir même je l’avais invité chez moi pour boire un coup et on avait encore parlé, toujours. Puis je lui ai proposé de venir habiter avec moi vu qu’il cherchait un appartement à Norwich et il avait accepté. Puis le soir, tous les deux ensembles dans ce même lit et nos corps en rythme, l’un contre l’autre. Oui c’était du rapide mais après je l’ai revu et j’ai appris à le connaitre, tout comme lui avait appris à me connaitre.
Je revenais à moi, souriant bêtement alors qu’Aleksei me parlait, je n’avais point écouté. « Oh excuse moi tu peux redire ta phrase, je n’ai pas entendu. » J’avais encore une fois faillit me prendre une porte mais je l’évitais de justesse. Comme quoi je suis très maladroite…
Flashback
« Dolce que fais tu on va être en retard pour le cours de potion. »
« J’arrive. » avais-je lancé à Jack qui m’attendais sur le seuil de la porte de mon appartement à Norwich, le temps est j’étais encore seule dedans. Je sortais avec mon chandail vert et me dirigeais vers Hungcalf avec mon cher ami et le cours de potion débutais une fois la sonnerie retentit. A la fin j’étais sortie la première sans même attendre Jack, je lui avais dis que j’étais pressé pour je ne sais plus quelle raison et c’est là que je l’ai vu, lui, celui qui a eu l’audace de me voler ma virginité. Je m’étais avancé vers lui et avais entamé la conversation. « Salut, tu attends quelqu’un ? » Oui je n’avais pas trop étais fortiche sur ce coup mais j’avais apprécié d’entendre sa voix et de voir son regard droit dans le mien et son sourire se dessinait sur ses lèvres. On avait parlé puis marchais dans la neige ensemble, le soir même je l’avais invité chez moi pour boire un coup et on avait encore parlé, toujours. Puis je lui ai proposé de venir habiter avec moi vu qu’il cherchait un appartement à Norwich et il avait accepté. Puis le soir, tous les deux ensembles dans ce même lit et nos corps en rythme, l’un contre l’autre. Oui c’était du rapide mais après je l’ai revu et j’ai appris à le connaitre, tout comme lui avait appris à me connaitre.
Je revenais à moi, souriant bêtement alors qu’Aleksei me parlait, je n’avais point écouté. « Oh excuse moi tu peux redire ta phrase, je n’ai pas entendu. » J’avais encore une fois faillit me prendre une porte mais je l’évitais de justesse. Comme quoi je suis très maladroite…
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