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[INTRIGUE] Et toi, et toi, tu danses et puis tout va (Free)
Mar 8 Mar 2016 - 21:27
ET TOI ET TOI, TU DANSES ET PUIS TOUT VA
Une dernière retouche, à mes cheveux, un dernier coup d’œil à mon reflet dans le miroir avant de claquer la porte de mon appartement et de partir en direction du parc d'Hungcalf pour le bal d'ouverture de la coupe de quidditch. Mes talons claquaient sur le bitume alors que je pressais le pas dans le froid mordant de ce début mars. Il fallait dire que je n'étais pas spécialement couverte, ayant opté pour une robe longue bustier d'un rouge flambant, elle était certes tout à fait splendide mais absolument pas inadéquate pour la saison. J'aurais pu boire un verre ou deux avant de partir histoire de me tenir chaud sur le trajet mais je ne l'avais pas fait, ne me demandez pas pourquoi, la précipitation sans doute. Mon pas s'accéléra de nouveau quand je commençais à voir les lumières du bal et l'immense tente à un peu plus d'une centaine de mètres. Je ne pus retenir un sourire, il fallait bien l'avouer le décor était grandiose et le ciel clair laissait présager une bonne soirée en perspective. Il y avait des silhouettes seulement éclairées par la lumière un peu lointaine des éclairages, ils avançaient dans la même direction que moi, et je pouvais les entendre, rire, parler et même crier pour certains, tous prêt à passer un bonne soirée.
J'étais à présent sous le dôme de chaleur qu'avaient créé certains professeurs, je retirais ma cape et la mis dans mon sac, avant de chercher du regard, le bar, c'est ce qui m'importait le plus en ce début de soirée, et je savais que c'était là que je risquais de croiser des têtes connues.« Nhyx…je vois que tu as daigné, t'habiller convenablement, ça change » Cette voix, je la reconnaissais entre mille, ma très chère mère, je remerciais le ciel de ne pas avoir bu un verre avant d'arriver, au moins elle ne pouvait pas me reprocher ça, et croyez le ou non mais j'en étais soulagée « Moi aussi je suis ravie de vous voir mère » Dis-je d'un ton monocorde et plutôt sec, sans rire, elle n'aurait pas pu aller voir d'autre étudiant que moi, ce n'était pas comme si j'étais la première arrivée, et puis comment avait-elle fait pour me repérer, elle guettait mon arrivée ?« Je t'avertis, tâche de ne pas faire honte à la moitié de la famille ce soir » Je souris légèrement et lui lançai comme un regard de défi, mes questions venaient de trouver leurs réponses toutes seules. C'était donc ça, elle avait peur que je me ridiculise et que je lui fasse honte devant ses amis du ministère, était-elle au courant que je n'avais plus dix ans et demi et que je ne roulais pas dans la boue, sincèrement pour qui me prenait-elle « Pas d'inquiétude, je sais que c'est votre spécialité » Elle me fusilla du regard, et pour le coup, je l'avais mérité mais je n'avais pas bronché, si elle comptais sur des excuses elle pouvait toujours attendre elle n'arriverait pas. Au fond je crois que nous nous ressemblions beaucoup trop pour vraiment nous entendre, et sans doute voyait-elle en moi l'étudiante qu'elle avait été ce qui en soi n'était réellement très rassurant. Elle ne répondit pas, se contentant d'un soufflement agacé avant de tourner les talons.
J'étais donc de nouveau seule, déterminée à rejoindre le bar et définitivement à boire un verre. Je vis de nombreuses personnes accompagnés d'un ou d'une cavalière, plus ou moins avec en train, je vis des premières années émerveillés devant la beauté de la soirée, des groupes de filles amassées par quatre ou cinq en train d'en observer une sixième discuter un joueur de l'équipe des Frelons de Wimbourne, comme si elle avait une chance. C'était pathétique. Je passai à côté d'une Lufkin qui parlait de cours et de futur stage avec ce qui semblait, un employé du ministère tout en essayant lourdement de le draguer. Je soupirai doucement avant s’accélérer le pas vers le bar, que j'atteins enfin. Une personne était en train de servir et quand elle se tourna, j'esquissai un sourire. « Je vois que tu ne perds pas de temps, tu noies quoi ta solitude ? » Oui c'était l'hopîtal qui se foutait de la charité parce que je comptais faire la même chose, mais au moins à présent, je n'allais pas boire seule et il y avait même possibilité que la soirée devienne intéressante.
J'étais à présent sous le dôme de chaleur qu'avaient créé certains professeurs, je retirais ma cape et la mis dans mon sac, avant de chercher du regard, le bar, c'est ce qui m'importait le plus en ce début de soirée, et je savais que c'était là que je risquais de croiser des têtes connues.« Nhyx…je vois que tu as daigné, t'habiller convenablement, ça change » Cette voix, je la reconnaissais entre mille, ma très chère mère, je remerciais le ciel de ne pas avoir bu un verre avant d'arriver, au moins elle ne pouvait pas me reprocher ça, et croyez le ou non mais j'en étais soulagée « Moi aussi je suis ravie de vous voir mère » Dis-je d'un ton monocorde et plutôt sec, sans rire, elle n'aurait pas pu aller voir d'autre étudiant que moi, ce n'était pas comme si j'étais la première arrivée, et puis comment avait-elle fait pour me repérer, elle guettait mon arrivée ?« Je t'avertis, tâche de ne pas faire honte à la moitié de la famille ce soir » Je souris légèrement et lui lançai comme un regard de défi, mes questions venaient de trouver leurs réponses toutes seules. C'était donc ça, elle avait peur que je me ridiculise et que je lui fasse honte devant ses amis du ministère, était-elle au courant que je n'avais plus dix ans et demi et que je ne roulais pas dans la boue, sincèrement pour qui me prenait-elle « Pas d'inquiétude, je sais que c'est votre spécialité » Elle me fusilla du regard, et pour le coup, je l'avais mérité mais je n'avais pas bronché, si elle comptais sur des excuses elle pouvait toujours attendre elle n'arriverait pas. Au fond je crois que nous nous ressemblions beaucoup trop pour vraiment nous entendre, et sans doute voyait-elle en moi l'étudiante qu'elle avait été ce qui en soi n'était réellement très rassurant. Elle ne répondit pas, se contentant d'un soufflement agacé avant de tourner les talons.
J'étais donc de nouveau seule, déterminée à rejoindre le bar et définitivement à boire un verre. Je vis de nombreuses personnes accompagnés d'un ou d'une cavalière, plus ou moins avec en train, je vis des premières années émerveillés devant la beauté de la soirée, des groupes de filles amassées par quatre ou cinq en train d'en observer une sixième discuter un joueur de l'équipe des Frelons de Wimbourne, comme si elle avait une chance. C'était pathétique. Je passai à côté d'une Lufkin qui parlait de cours et de futur stage avec ce qui semblait, un employé du ministère tout en essayant lourdement de le draguer. Je soupirai doucement avant s’accélérer le pas vers le bar, que j'atteins enfin. Une personne était en train de servir et quand elle se tourna, j'esquissai un sourire. « Je vois que tu ne perds pas de temps, tu noies quoi ta solitude ? » Oui c'était l'hopîtal qui se foutait de la charité parce que je comptais faire la même chose, mais au moins à présent, je n'allais pas boire seule et il y avait même possibilité que la soirée devienne intéressante.
(c) AMIANTE
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Re: [INTRIGUE] Et toi, et toi, tu danses et puis tout va (Free)
Sam 12 Mar 2016 - 12:17
Et toi, et toi, tu danses et puis tout va
Nhyx & Penelope & ...Ca aurait dû être une soirée magnifique. Tout bon fan de Quidditch aurait adoré cet événement.. Et j'en étais une. Enfin, ça avait tellement bien commencé, je m'étais préparée avec minutie, réglant chaque détails de la coiffure aux talons. J'avais opté pour une robe sombre en dentelle, j'espérais au moins récolter un petit compliment étant donné que je n'en mettais quasiment jamais. M'enfin, l'intérêt de la soirée était tout autre. Deux grandes équipes de Quidditch étaient présentes et j'avais un tas de questions à leur poser! Et puis je ne me préoccupais pas de voir mes frères, à ce genre de soirée, ils étaient plutôt du genre à boire dans l'ombre avec d'autre fauteurs de trouble. De ce fait j'avançais dans le parc avec assurance, essayant de pas afficher un sourire béa devant le magnifique environnement qui m'entourait. J'allais devoir aborder ces joueurs et on peut dire que j'avais des choses à demander.. Surtout après avoir assisté à leur représentation quelques heures auparavant. C'était un peu comme-ci mon travail en Arts Journalistiques avait pris en otage mon cerveau. Sentant la chaleur sur ma peau grâce au dôme, j'esquissais un sourire, ça allait faire du bien d'assister à cette soirée.
Suivant le mouvement de foule j'arrivais près de l'équipe des Harpies de Holyhead. Elle étaient grandioses est entourées de nombreux fans, mais en jouant des coudes, j'avais réussi à poser deux, trois questions. Par contre pour les Bourdons de Wimbourne, ça s'était clairement compliqué. Les groupies hystériques étaient clairement là pour une chose : Afficher un joueur de Quidditch de la ligue à leur tableau de chasse. Décoletée vertigineux, talons aiguilles impensables.. Les poupées de cires digne de Chucky était de sorties. Ce qui me faisait doucement rire (façon de parler), c'est que ce genre de fille n'en n'avait rien à foutre du Quidditch. J'avais donc finalement abandonné en sentant que je n'avais aucune chance d'attirer leur attention face à ces véritables harpies superficielles. Solution de replie : le Bar.
Regardant sur les côtés, je ne voyais pas Balthazar, du moins pas encore. Une bonne chose ça, je n'avais pas du tout envie de le voir, surtout après l'avoir évité pendant des jours. Il m'énervait. Enfin lui et le genre de filles qu'il fréquentait. J'étais sa meilleure amie, normal que je sois un tantinet anxieuse de le voir fréquenter une ribambelle de filles sans intérêts, fades, inintéressante et .. Bref. Il n'était pas là, et heureusement, ça n'allait pas alimenter ma colère déjà bien construite. Je buvais un verre fraîchement attrapé sur un plateau et ça, d'une traite. M'asseyant alors face au Barman, j'affichais un sourire crispé. Je lâchais alors : " Je peux avoir quelque chose de costaud s'il-vous-plaît ? Peu importe j'vous fais confiance."
Soupirant face à la bonne humeur qui m'entourait, je n'avais pas du tout imaginé cette fête comme ça. L'alcool allait devoir arranger ça, du moins un minimum. Je voyais alors une de ces enjôleuses de la soirée, une Summerbee me semble-t-il, accaparer mon barman pour tenter d'avoir une touche ce soir. Je lui lançais alors avec un sourire glacé : " Excuse-moi ? J'te conseille vivement de ne pas ralentir la progression de mon verre sinon je risque de passer une soirée pitoyable et.. Je t'en tiendrais personnellement responsable." Voyant qu'elle avait arrêté de parler par stupéfaction, j'hochais la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait fait le choix juste.
Soudainement une voix coupa l'accès à mon Graal de la soirée. Je me retournais pour voir Nhyx. Cette fille, c'était une Grymm et personnellement je ne la sentais pas.. Mais elle paraissait moins enclin à vouloir se faire remarquer que les autres ce qui lui donna pour la première fois un attrait positif. Elle me demanda alors si je noyais ma solitude.. Ce à quoi je répondais : " Oh.. Non mais maintenant tu me donnes envie de boire pour une raison : ta présence." Le sarcasme sortait toujours sans que j'y réfléchisse. Et puis je me rappelais qu'elle avait fait l'effort de venir vers moi et mon allure de déprimée. " Bon, on recommence. Moi c'est Penelope et ce que je voudrais noyer, c'est plutôt ce genre de groupies." Je montrais alors du doigt une assemblée de filles gloussant du haut de leurs escarpins bien trop grands." Et toi ? Que viens-tu noyer ?"
Suivant le mouvement de foule j'arrivais près de l'équipe des Harpies de Holyhead. Elle étaient grandioses est entourées de nombreux fans, mais en jouant des coudes, j'avais réussi à poser deux, trois questions. Par contre pour les Bourdons de Wimbourne, ça s'était clairement compliqué. Les groupies hystériques étaient clairement là pour une chose : Afficher un joueur de Quidditch de la ligue à leur tableau de chasse. Décoletée vertigineux, talons aiguilles impensables.. Les poupées de cires digne de Chucky était de sorties. Ce qui me faisait doucement rire (façon de parler), c'est que ce genre de fille n'en n'avait rien à foutre du Quidditch. J'avais donc finalement abandonné en sentant que je n'avais aucune chance d'attirer leur attention face à ces véritables harpies superficielles. Solution de replie : le Bar.
Regardant sur les côtés, je ne voyais pas Balthazar, du moins pas encore. Une bonne chose ça, je n'avais pas du tout envie de le voir, surtout après l'avoir évité pendant des jours. Il m'énervait. Enfin lui et le genre de filles qu'il fréquentait. J'étais sa meilleure amie, normal que je sois un tantinet anxieuse de le voir fréquenter une ribambelle de filles sans intérêts, fades, inintéressante et .. Bref. Il n'était pas là, et heureusement, ça n'allait pas alimenter ma colère déjà bien construite. Je buvais un verre fraîchement attrapé sur un plateau et ça, d'une traite. M'asseyant alors face au Barman, j'affichais un sourire crispé. Je lâchais alors : " Je peux avoir quelque chose de costaud s'il-vous-plaît ? Peu importe j'vous fais confiance."
Soupirant face à la bonne humeur qui m'entourait, je n'avais pas du tout imaginé cette fête comme ça. L'alcool allait devoir arranger ça, du moins un minimum. Je voyais alors une de ces enjôleuses de la soirée, une Summerbee me semble-t-il, accaparer mon barman pour tenter d'avoir une touche ce soir. Je lui lançais alors avec un sourire glacé : " Excuse-moi ? J'te conseille vivement de ne pas ralentir la progression de mon verre sinon je risque de passer une soirée pitoyable et.. Je t'en tiendrais personnellement responsable." Voyant qu'elle avait arrêté de parler par stupéfaction, j'hochais la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait fait le choix juste.
Soudainement une voix coupa l'accès à mon Graal de la soirée. Je me retournais pour voir Nhyx. Cette fille, c'était une Grymm et personnellement je ne la sentais pas.. Mais elle paraissait moins enclin à vouloir se faire remarquer que les autres ce qui lui donna pour la première fois un attrait positif. Elle me demanda alors si je noyais ma solitude.. Ce à quoi je répondais : " Oh.. Non mais maintenant tu me donnes envie de boire pour une raison : ta présence." Le sarcasme sortait toujours sans que j'y réfléchisse. Et puis je me rappelais qu'elle avait fait l'effort de venir vers moi et mon allure de déprimée. " Bon, on recommence. Moi c'est Penelope et ce que je voudrais noyer, c'est plutôt ce genre de groupies." Je montrais alors du doigt une assemblée de filles gloussant du haut de leurs escarpins bien trop grands." Et toi ? Que viens-tu noyer ?"
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