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Take a deep breath and count to ten | Maddy
Mer 30 Mar 2016 - 11:37
Madeline A. Von Rosen
« Every moment of light and dark is a miracle»
22 ans - Lufkin – Etudiante
je suis un personnage inventé
» Wizard Card « Once Upon A Time a Princess… » Stop! Les histoires de princesses et de princes charmant ça n’existe pas ! Les femmes ne sont pas que des gentilles petites poupées sages et dociles et les hommes ne sont pas des chevaliers en armures fidèles et désintéressés! Non croyez-moi il faut absolument arrêtez de mettre des idées comme ça dans la tête des petites moldues et des petites sorcières... Et oui ! Après elles deviennent toutes maniaco-dépressives quand elles découvrent la vérité! Donc laissez-moi vous parler un peu de Madeline Von Rosen. Si je la connais? Je suis Alexine, sa meilleure amie, enfin aujourd’hui je ne suis plus qu’un fantôme suite à mon assassinat. Mais j’y reviendrais. Revenons à notre sujet du jour Madeline que l'on surnomme aussi "Maddy". Cette jolie rousse est une sorcière issue d’une famille de moldus. Mais attention elle n’appartient pas à n’importe quelle famille de moldue. Elle est la fille unique de Livia Winthrop, immense actrice britannique et de Sven Von Rosen, homme d'affaire suédois très influent. Maddy a donc des origines nordiques, anglo-saxonnes et françaises par son arrière-arrière grand-mère maternelle. Si vous lui demandez de sortir son passeport, elle vous demandera lequel ? Et oui elle a la double nationalité : Anglaise et Suédoise. Ses origines font d'elle une personne très douée pour les langues étrangères et cela fait d'elle un atout surtout lorsque l'on sort dragué dans un petit bar dans un coin paumé du monde. Madeline est une vraie charmeuse et que vous soyez une femme ou un homme si elle vous trouve quelque chose d'intéressant alors vous pouvez être sur qu'elle fera tout pour que vous ne l'oubliez pas. En d'autres termes ma chérie est bi-sexuelle bien qu'elle préfère plutôt dire qu'elle n'aime pas un genre mais surtout une personne. Depuis 4 ans Miss Van Rosen foule les allées de Hungcalf où elle étudie la médicomagie où ses matières principales sont les potions, la SACM, les sortilèges et elle a comme options Botanique, DEFCM et métamorphose. Et oui ma Maddy est une intello, une charmeuse et surtout l'une des personnes les plus tenaces et les plus têtues que j'ai rencontré dans ma vie. » general information Qui est Maddy ? Si l'on demande me demande de la décrire psychologiquement en tenant compte que de ce que l'on voit au premier abord alors on voit Maddy comme une jeune femme Intelligente; Enthousiaste, Provocante, Créative, Impulsive, Ambitieuse; Têtue; Charismatique; Exigente; Chaleureuse; Sensible; Dépensière mais aussi Audacieuse; Déterminée; Passionnée; Entreprenante; Observatrice. Mais depuis mon décès elle a développé à l'abri des regards un tout autre caractère. J'aime à penser que mon caractère a déteint sur elle. Après tout une Maddy peste, rancunière, opportuniste, cruelle et insensible cela me ressemble comme deux gouttes d'eau. Qu'aime-t-elle ? Le chocolat, la guitare, le cinéma, les photographies magiques, découvrir les secrets, avoir quelqu'un avec qui dormir, s'allonger dans l'herbe, sur le sable, sur un tapis et rêvasser, Que déteste-t-elle ? Le pop corn, la neige, l'accordéon, les personnes qui parlent pour ne rien dire, la solitude, son lit vide, les menteurs et surtout les assassins ! Le questionnaire de Maddy ? ஜ Une couleur : Le rouge parce qu'il lui fait penser au sang, à la colère, à l'amour, à la passion et que cette couleur lui va bien. ஜ Un objet : Une baguette magique, c'est le premier objet magique qui lui a été offert. La sienne est en bois de Chêne rouge, mesure 21 cm et possède en son centre un ventricule de dragon Magyar ஜ Une lettre : A, comme Alexine. Et oui je suis son double, sa jumelle sorcière même si je ne suis plus qu'un fantôme qui veille sur elle. ஜ Un animal : Un tigre blanc royal, elle adore les félins et depuis qu'elle est petite elle a pour cet animal une préférence toute particulière. C’est peut-être pour cela qu’elle a pour patronus un Tigre blanc. ஜ Une saison : Le printemps, c'est sa saison. Le soleil qui commence à réveiller les esprits et les corps fatigués, les vêtements légers que l'on ressort, les longues balades sur le port, la faune et la flore qui s'éveillent et encore tellement de souvenirs. ஜ Une ville : New York, Big Apple, la ville de tous les pêchés, de tous les interdits. ஜ Un péché capital : La luxure, pas besoin de dire pourquoi... ஜ Un instrument de musique : La guitare, depuis sa plus tendre enfance cet instrument lui donne des frissons dès qu'elle en entend quelques accords. ஜ Un sentiment : la passion, rien n'est équivalent... ஜUn métier : Médicomage spécialisée dans les potions et les contre-poisons ஜ Une épouvantard : Maddy a développé comme épouvantard la découverte de mon assassinat. Pourtant moi, Alexine Cadbury, je ne suis pas une trouillarde mais j'imagine à peine ce qu'a pu ressentir ma chère Madeline en découvrant mon corps sans vie... ஜ Une balai : Maddy n'aime pas trop voler sur un balai... mais bon elle a quand même acheter un éclair de feu édition limité et signé par J. Cameron Mensonge & Vérité à propos de Maddy ஜ Elle a un appartement en dehors de Hungcalf TRUE [Son père lui a acheté un loft pour qu’elle y soit tranquille et pour qu’elle ait un endroit à elle lorsqu'elle souhaite y passer des vacances scolaires] ஜ Elle n'a jamais touché à la drogue... FALSE [De temps en temps elle s'autorise quelques écarts mais elle fait cela dans la plus grande discrétion, elle n’a pas envie que cela se sache] ஜ Elle a déjà fait une cure de désintoxicationFALSE [mais elle y a accompagné une personne qu'elle a toujours beaucoup aimé ஜ Elle parle plusieurs langues couramment TRUE [Elle parle l’anglais, le suédois, le français, l’allemand, l’espagnol et depuis peu elle prend des cours de japonais] ஜ Elle est anorexique FALSE [Elle adore manger. C’est une épicurienne mais elle fait attention aux quantités et elle fait du sport voilà comment elle garde la ligne. Offrez-lui du chocolat, un milkshake ou juste un morceau de baguette française encore chaud et croustillant et vous serez surpris.] ஜ Elle détiendrait des informations compromettantes sur quelques personnes de Hungcalf TRUE [Et oui, dites merci à mes petits carnets ! Mais personne ou presque n'est au courant. Enfin pour le moment.] ஜ Elle adore avoir des caméras et des photographes accrochés à ses basques à chaque fois qu’elle revient chez ses parents ou qu’elle se promène dans une grande ville comme Londres ou Paris côté moldu. FALSE [Si Maddy a apprécié son année sabbatique à jouer dans plusieurs films moldus, elle supporte mal la pression médiatique et les indiscrétions de la presse à scandales.] ஜ Elle aime faire la fête et on parle souvent des « soirées Initiés de M ». TRUE [Elle aime réunir ses amis et de nouvelles têtes et pour l’occasion abattre les interdits et libérer les esprits.Tout le monde ne peut pas y accéder, y être invité est un privilège.] ஜ Elle entretiendrait une liaison avec un membre du corps enseignant FALSE [ mais cela ne l’empêche pas d’admirer certains de ses profs enfin surtout un en particulier] ஜ Elle n'a jamais eu besoin de coucher pour obtenir ce qu’elle veut que ce soit en cours ou dans la vie en générale TRUE [Lorsque l'on s'appelle Madeline Von Rosen, on ne s'abaisse pas à coucher pour obtenir quelque chose. On l'obtient parce qu'on le décide et qu'on s'en donne les moyens] ஜ Elle a été mariée à un prince brésilien FALSE [Sorry... ] ஜ Elle aurait perdu sa virginité à 15 ans avec un assistant réalisateur de 22 ans dans les toilettes du Chinese Theater à L.A le soir de l’Avant-Première d’un film de sa mère. TRUE [ Daemon Fitzgerald, il est devenu réalisateur depuis et ils se voient de temps en temps lorsqu’elle revient dans le monde des moldus.] ஜ Elle ne s’est jamais faite avortée. ஜ Elle n’a jamais couché avec une fille. FALSE [Il n'y a rien de plus faux. Maddy aime les hommes et les femmes. Pour elle ce n'est pas le genre de la personne qui importe c'est ce qu'elle/il est.] ஜ Elle aurait découvert une personne morte dans sa chambre à Poudlard TRUE [ Il s’agissait de mon assassinat. C’est une longue et douloureuse histoire] | © CTYH❅ Rose Leslie |
« A la question qui es-tu ? » Je réponds souvent, la fille dont tout le monde connaît le nom et le visage mais sans jamais chercher à savoir ce qu’il y a sous la surface .
Vous pouvez vous moquer de moi « Pauvre petite fille riche, pauvre enfant gâtée, pauvre petite chose, pauvre It-Girl adulée… » mais je ne me plains pas, je ne recherche pas votre pitié les choses sont ainsi mais il n'en était pas de même lorsque j'étais enfant. Comme j’ai eu envie de disparaître et de devenir anonyme sans n’avoir plus jamais à entendre les cris, les applaudissements d’une foule en délire à la simple vue d’une limousine ou d’un tapis rouge. En fait à cette époque j’aurais voulu ne pas être la « fille de ». A presque 8 ans je n’avais jamais eu de véritable intimité avec mes parents hormis dans le manoir de Mayfair street à Londres ou dans l'une des maisons ici et là. J’aurais pu m’y sentir chez moi si je n’avais pas eu le sentiment d’être dans une bâtisse fantôme où pour seule compagnie il y avait Ingmar le majordome, Suzie, la cuisinière, Camilla, l'assistante de mes parents et Charlotte ma préceptrice et confidente. Ce n’est pas que je ne les aimais pas, bien au contraire, ils ont toujours fait preuve d’une grande sollicitude voire même d’une grande affection à mon égard. Néanmoins cela ne remplaçait en rien des parents absents ou des frères et sœurs. Certes je ne manquais de rien, je voyageais partout dans le monde, j’avais quantité de jeux et de jouets ainsi que tous les ordinateurs, télévision, téléphone de pointes. Je pouvais aller où bon me semblait, rentrer à l’heure que je voulais car de toute façon il n’y avait personne, hormis Charlotte, pour me punir ou m’en empêcher.
Grandir à l’ombre de Livia Von Rosen, la fiancée chérie du cinéma britannique et de Sven Von Rosen, célèbre homme d'affaire suédois, qui transformait en or tout ce qu'il touchait, ne vous prédisposait pas à vivre dans l’anonymat, la simplicité et la quiétude d’une famille aimante. Mes parents étaient fous amoureux l’un de l’autre, c’est encore le cas aujourd’hui, et je ne venais que loin derrière leur amour et leurs activités respectives. Il m’arrive même encore aujourd’hui de me demander s’ils avaient eu un enfant par amour ou parce que la presse people titrait chaque jour des articles sur la possibilité d’une grossesse à chaque fois que ma mère changeait de garde-robe. Bref, je n’étais pas à plaindre matériellement mais psychologiquement le manque affectif, le manque de barrières, de points de repères, de valeurs ont été un frein à mon épanouissement et si je suis honnête j’ai toujours un vide à combler de ce côté là.. C’est à cette époque-là, que mes pouvoirs se sont véritablement manifestés pour la première fois. Est-ce que je m'en étais rendue compte auparavant ? Non je dois dire que j’étais sûrement trop dans ma bulle de solitude pour comprendre que j’étais différente des autres enfants. Et puis comme je n’avais pas mes parents constamment à mes côtés, eux non plus n’avaient jamais rien remarqué. Ainsi c’est à l’âge où l’on devient plus casse-cou, plus téméraire, à l’âge où le caractère se forge sensiblement qu’est apparue la magie dans ma petite vie morne et dépourvue d’intérêt. Comme tout enfant d’une famille riche et absente, je n’ai jamais côtoyé d’autres enfants, préceptrice oblige, qu’au parc ou zoo et encore de très loin. D’après ma mère on ne mélangeait pas « le coton égyptien » avec le « coton bas de gamme »… Et lorsque l'on est la fille unique d’une actrice d’origine britannique qui s’est élevée socialement et qui est devenue plus élitiste que la famille royale elle-même on entend souvent cela. Par certains côté cet élitisme maternelle valait autant que celui des familles de sang pur qu'elle connaissait à présent. Mais revenons à nos moutons ! Je me rappellerai toujours cette fameuse journée, la douceur de l’air, le soleil rougeoyant. Tout semblait magique et féérique pour mon 8ème anniversaire. Pour une fois, mes parents avaient promis d’être là, de fêter mon anniversaire et ils avaient invité mes cousins, que je ne voyais que très rarement alors qu’ils étaient eux-mêmes londoniens. Le manoir si morne, bien que décoré avec goût à l’habitude, devint un château de conte de fée remplit de fleurs aux parfums poudrés et enivrants, de tentures de soie aux couleurs acidulées et de mille et une douceurs sucrées à vous faire fondre de plaisir. Tout cela était trop beau pour être vrai. Trop extravagant et dans la surenchère pour que ce soit vrai.
Je me souviens encore de la petite robe bleue nuit que je portais, elle était adorable, c’était l’un des cadeaux que ma mère m’avait rapporté d’un voyage à Paris. J’étais dans le salon et comme toutes les petites filles je tournoyais sur moi-même pour faire tourner le jupon de la robe. Je me sentais comme une princesse, j’étais heureuse, tellement heureuse d’avoir exactement le cadeau que je souhaitais : mes parents présents à mon anniversaire. J’étais impatiente de voir les invités arriver, si impatiente que je demandais à Candice toutes les 5 minutes quelle heure il était. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passait. Mes parents descendirent au salon vêtus somptueusement : ma mère dans un fourreau de soie rouge et mon père dans un smocking noir. Habituellement ce genre de tenues était réservé aux soirées de galas, aux remises de prix, au tapis rouge. Aussi j’avais été flattée de voir qu’il prenait cette soirée d’anniversaire comme l’un de leurs évènements mondains de premiers plans. Ce que j’étais naïve. Ce n’est qu’en entendant mon père dire « Livia, le chauffeur sera dans 5 minutes, il serait peut-être temps tu ne crois pas » et ma mère de répondre en coulant un regard vers moi « sûrement Sven mais je ne me fais aucun doute sur le fait qu’elle comprendra que cette soirée là est plus importante que la sienne.» Trahie, blessée, c’est fou comme à 8 ans on comprend les choses et à quel point on peut être marqué. Des années après je ressens encore le goût de la bile empli ma bouche. Pauvre Charlotte, elle s’approcha de moi, essuya les larmes qui s’écoulaient sans bruits sur mon visage, et voulu me faire un câlin mais je le repoussais.
Si vous me demandez comment je suis montée dans la limousine blanche, comment j’ai fini par accepter de me plier aux exigences de ma mère, à savoir venir faire la petite modèle et docile alors que je n’avais qu’une envie être à la maison, je répondrais avec la plus grande honnêteté du monde : je ne m’en souviens plus. Ce que je sais encore maintenant par contre et c’est un fait qui est toujours avéré, c’est que ma mère ne supporte pas le refus. Le mot « non » n’existe pas dans sa langue dès lors qu’elle a décidé quelque chose à l’inverse il semble que ce soit le « oui » qui n’existe plus lorsque l’on lui demande quelque chose ! Comme c’est étrange !
En arrivant devant le Royal Albert Hall, une foule de fans était massée derrière des barrières de sécurité le long d’un immense tapis rouge traçant le chemin royal jusqu’à l’entrée du prestigieux bâtiment. Ce jour-là je reconnus des dizaines d’amis de mes parents : des sportifs victorieux, des superstars de la musique, des acteurs dont le talent n’était plus à confirmer, des artistes en tout genre. Il y avait la crème de la crème et j’avais senti la nervosité gagner du terrain. Je me souviens surtout des cris de la foule, des flashs qui crépitaient, de l’ambiance pesante à la descente de la limousine. Les gens hurlaient le nom de ma mère, de mon père et il en fut de même pour le mien. Cette situation que j’avais pourtant vécue plus de fois que je ne l’aurais voulu me fit l’effet d’une douche froide. Ainsi c’était pour ça, pour ce bain de foule, pour entendre scander son nom que ma mère avait préféré annuler mon anniversaire. A la place du stress c’est de la peine, de l’incompréhension, de la jalousie et de la colère que je ressentis en voyant à quel point elle était heureuse d’être adulée, admirée, glorifiée. Et ce soir-là, les flashs des photographes, les cris de la foule, les hurlements, l’insistance de sa mère provoquèrent un sentiment de pure colère chez moi ce qui eut pour effet de libérer devant les yeux ébahis de la foule mes pouvoirs. Ainsi l’espace de 5 minutes, il n’y eut plus aucun bruit dans la rue, devant la salle de spectacle alors que la foule continuait de s’époumoner, que les gens se parlaient. A la place du son, des mots, de la musique sortait des cris d’animaux. Je regardais et j’écoutais avec un sourire amusé cette foule qui au lieu de crier le nom de ma mère meuglait, caquetait, hennissait. Voir la tête de ma mère en entendant tout ce bruit de basse-cour, de zoo, d’écurie valait tous les anniversaires oubliés, remplacés par des soirées et des galas. La panique se lisait sur les visages mais moi je m’amusais tellement de cette situation, de voir ce que j’avais réussi à faire. De voir que les doutes que j’avais eu, les épisodes bizarres qui m’étaient arrivés auparavant n’avaient pas été des épiphénomènes mais une réalité. J’avais des pouvoirs ! Lorsqu’enfin tout revint à la normal, mon amusement mit la puce à l’oreille de mes parents, si bien qu’ils comprirent que j’y étais pour quelque chose. En rentrant à la maison s’ensuivit une demande d’explication, je passais la nuit de mes huit ans sous le regard horrifié de mes parents, ils ne voyaient plus en moi une petite fille, ils ne voyaient plus qu’une sorte de phénomène de foire. Les semaines qui suivirent ne furent que recherches, interrogations, conjectures pour comprendre le pourquoi du comment cependant même si le terme de « sorcière » fut évoqué il n’était pas pour eux une possibilité, la magie n’existait pas ! Et pourtant, j’étais bien une jeune sorcière ayant découvert mes pouvoirs sur le tard mais une sorcière quand même. C’est grâce à l’un des associés de mon père, Sir Henry Cadbury, qu’ils ouvrirent les yeux sur le monde magique qui avait toujours existé sans qu’ils le sachent. Sir Henry était lui-même un sorcier qui en tombant amoureux d’une moldue avait décidé de renoncer à vivre dans le monde magique. Il avait donc tout de suite compris la situation lors de la soirée de la découverte de me pouvoirs. Il réussit tant bien que mal à les rassurer à leur faire comprendre que je n’étais pas anormale mais juste une sorcière tout comme Alexine sa propre fille âgée tout comme moi de 8 ans. C’est comme ça qu’un nouveau monde s’ouvrit à moi et que je rencontrais celle qui allait devenir comme ma sœur.
Lorsque j’ai reçu la lettre d'entrée à Poudlard j’ai aussitôt su que tout irait mieux pour moi. J’allais enfin découvrir un endroit dans lequel mes parents ne seraient pas connus, où je ne serais pas considérée comme la « fille de », où il n’y aurait ni paparazzis, ni journaux à scandales. J’espérais de Poudlard un endroit merveilleux et où je me sentirais enfin chez moi. Et puis surtout j’allais être avec Alexine. Lorsque je l'avais rencontré je n’avais pas vu en elle uniquement une sorcière, non, j’avais enfin l’occasion de voir une autre enfant de mon âge, de pouvoir jouer avec elle. Un précepteur, une nourrice, une éducation stricte et élitiste, comme je l’ai déjà dit, ne m’ont pas facilité à savoir ce que c’était être une enfant comme les autres, jouer, faire la folle, faire les 400 coups. J’avais tout une enfance à rattraper et rencontrer Alexine est ce qui me fit le plus de bien dans ma jeune vie. A partir du moment où nous étions ensemble, nous étions indestructibles, soudées comme les doigts de la main. Notre entrée à Poudlard fut mémorable, nous étions émerveillées par tout : le château, le parc, le lac, les autres élèves, les enseignants, les fantômes du château et toutes ces choses magiques et incroyables qui se trouvaient là-bas. Lors de notre répartition c’est sans surprise que nous avons été admises ensemble dans la maison Serdaigle. Nous sommes même vite devenues les "inséparables" de Serdaigle. Alexine était aussi brune que j’étais rousse, aussi sorcière que j’étais une né-moldue. Mais nous avions la même envie de vivre notre vie, d’être libre. C’est grâce à elle que je suis sortie de mon cocon, que je suis devenue ce papillon libre et sans contraintes que je suis aujourd’hui. Là-bas nous nous sommes épanouis comme des poissons dans l’eau. Jusqu’en 4ème année nous étions encore de petites filles modèles, des petites oies blanches. Pourtant nous étions au courant de ce qui se passait dans les coulisses de l’école, des soirées secrètes, des histoires entre les élèves. Je n’avais pas mes yeux dans ma poche, je n’avais même qu’une envie être à leur place. Et puis il y a eu un déclic. C’était tellement facile de continuer de jouer les petites saintes intouchables, sérieuses, studieuses, alors qu’il n’en était plus rien. C’était tellement bon d’avoir cette couverture de fille de glace pour faire dans l’ombre ce qui me plaisait. A force de braver les interdits Alexine et moi avons fini par avoir des activités et des cercles d’amis différents. Alex était devenue une vraie vipère, une sorte de garce qui ne faisait que cracher sur les autres, recherchant toutes les histoires sordides pour en faire étalage. Pour cela elle utilisait des moyens peu orthodoxes pour extirper les aveux. Sa façon de faire me faisait froid dans le dos mais j’aimais Alexine et j’avoue que je ne voulais pas non plus finir dans sa ligne de mire. Il faut dire que je n’avais pas froid aux yeux non plus, je flirtais, j’organisais de petites fêtes privées, j’abusais aussi parfois de substances illicites mais je préférais la pénombre à ce que faisait ma jumelle « maléfique ». Le pire c’est qu’en tant qu’enfants soumises aux médias, aux ragots, aux paparazzis et aux articles infâmes des journaux à scandales lorsque nous étions dans la vie côté « moldue » jamais je n’aurais cru qu’elle puisse finir comme eux, qu’elle puisse être l’instigatrice de tout cela. Mais le pire c’est que son activité a fini par lui coûter la vie. Je me souviens encore comment je l’ai retrouvé morte…
C’était un matin de juin, lors de notre 7ème année, nous venions tout juste de finir de passer nos ASPICS, nous pouvions toucher du doigt notre liberté. Alexine et moi nous avions le projet de faire un petit tour du monde pour fêter la fin de Poudlard et notre future entrée à Hungcalf. Malgré le fait que nous n’aimions pas les fréquentations de l’autre ou ses activités nous étions restées liées et aussi proches qu’avant. Ce matin-là, j’étais rentrée à 5 heures dans la brume fraîche et la rosée du matin. J’avais vécu une nuit charnelle des plus mystiques et j’avais encore sur mon visage un sourire béat et des souvenirs pleins la tête. Montant aussi rapidement que possible jusqu’à notre chambre, j’ouvris la porte sans faire de bruit. Alex et moi nous avions toujours l’habitude d’attendre l’autre ou de réveiller l’autre pour lui parler des derniers potins ou de la dernière aventure. Bref, c’est en faisant du bruit que j’étais entrée, balançant mes hauts talons, enlevant ma veste et riant. Je savais qu'elle n'étais pas rentrée seule, elle me l'avait fait savoir pendant la fête au moyen d'un sortilège que nous étions les seules à connaître. Elle avait du faire des folies de son corps pour ne pas se réveiller avec tout mon boucan. « Hey Alex ! Réveille-toi ma belle ! J’ai tellement de choses à te raconter »[/color] je lui parlais tout en déambulant dans la pièce, je détachais mes cheveux, j’allais ranger mon sac « Bitchy ne fait pas semblant de dormir je sais que tu meures d’envie de tout savoir. Surtout que j’ai du croustillant pour ton petit commerce. » Son silence commençait à m’agacer, j’allais ouvrir les rideaux histoire de faire entrer le soleil qui commençait à poindre doucement. La pièce fut aussitôt baignée de lumière et c’est là que je la vis… Elle était inerte, le visage tournait vers moi, ses yeux grands ouverts, un de ses bras pendait le long de son lit. Aucune étincelle de vie ne faisait battre son cœur, ne soulevait sa poitrine. La lueur malicieuse de son regard ne brillait dans ses pupilles dilatées qui me fixaient. Je me ruais sur elle, je touchais sa peau froide comme glacée par la mort. Un long hurlement sortit de ma bouche qui sembla durer une éternité, je pleurais sans m’en rendre compte, je tenais sa main. « Alexine, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit, tu n’as pas le droit. » Je répétais cette phrase un nombre incalculable de fois, j’étais tombée à genoux, mon torse se balançait d’avant en arrière dans un geste quasi autiste. Mes hurlements, mes cris avaient alertés les autres élèves de ma maison, j’entendis la porte s’ouvrir, j’entendis les mots, les chuchotements, les cris, les pleurs. Et je ne cessais de parler à Alexine « Pourquoi… pourquoi tu es partie. Je t’aime moi, j’ai besoin de toi. Comment je vais faire sans toi… Et puis non ce n’est pas possible, tu dois être là, on doit partir pour Paris la semaine prochaine. On se l’était promis… Alexine… je t’en supplie réponds-moi, parle-moi. ». Quelqu’un voulu m’emmener loin d’elle, me faire lâcher sa main. « Ne me touchez pas ! Elle… elle a besoin de moi. Elle ne vous connaît pas. Et puis où voulez-vous l’emmener ? » Je ne reconnaissais plus personne, je ne voyais plus personne. Il n’y avait que ma jumelle qui m’importait. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée à l’infirmerie, ni comment ils avaient fait pour me faire sortir de la chambre, toujours est-il que j’étais encore auprès de ma chère et tendre sœur, que sa main dure et glacée était toujours dans la mienne. J’entendais les adultes parlaient, j’entendais les bruits alentours mais je me voulais sourde, je me voulais inerte comme elle l’était. Si j’ai fini par lâcher prise ce n’est qu’à l’intervention de Sir Henry, le pauvre homme était venu chercher son enfant. « Madeline, Madeline, c’est Sir Henry. Il faut que tu lâches la main d’Alexine maintenant. » je me tournais vers lui avec tout le désespoir que contenait mon cœur et je trouvais un écho dans le regard qu’il m’adressa. « mais elle va être toute seule… » « Maddy tu dois la laisser. Elle n’est déjà plus là et tu le sais ma chère enfant. A présent elle doit reposer en paix auprès des siens. » A contre cœur j’enlevais mes doigts mais avant de ne plus jamais pouvoir l’avoir auprès de moi j’embrassais une dernière fois son front. Quelqu’un avait fermé ses paupières, elle semblait dormir paisiblement comme si rien ne s’était passé. Je reculais du lit pour me jeter dans les bras de son père, j’avais besoin de sentir la chaleur d’une personne qui comprenait ma peine, ma douleur. « Ca va aller mon petit, chut… Ca va aller… » Comment avait-il la force de me consoler alors qu’il venait de perdre sa fille unique. Sir Henry était le genre de père que j’aurais aimé avoir. Il était solide, présent et il aimait profondément Alexine quoi qu’elle faisait. Quelques jours plus tard, il m’envoya un hibou pour me prévenir qu’Alexine ne s’était pas suicidée, quelqu’un l’avait assassiné en l’empoisonnant. Une enquête avait été déléguée au bureau des Aurors et ils étaient à la recherche du coupable. Le problème était que Poudlard avait depuis fermé ses portes à cause du décès tragique de mon amie et ainsi le coupable en avait profité pour s’enfuir. Au fond de moi je savais que des indices existaient, Alexine avait dû être assassinée à cause de son activité de maître chanteur. Toutes les affaires qui étaient dans notre chambre m’appartenaient à présent car Sir Henry ne voulait pas garder ces reliques, il ne voulait pas retomber sur des souvenirs lui rappelant Poudlard. J’allais avoir ainsi le loisir de mener ma propre enquête. C’est ainsi que je finis Poudlard, le cœur en miette, la rage et la haine au ventre avec la furieuse idée qu’un jour ou l’autre je retrouverais le meurtrier.
Après la mort d'Alexine, j'ai pris une année sabbatique. J'avais besoin de souffler, de faire le point, de savoir ce que je voulais devenir, de savoir qui j'étais. Et puis je préparais dans le plus grand secret ma vengeance. J'avais pris également le temps d'analyser les indices, de me repasser le fil de nos conversations, des hiboux pleins de sous-entendus, de nos sms (pendant nos vacances loin du monde magique), de sa gazette à scandale, de ses petits carnets remplis de secrets que de nombreuses personnes souhaiteraient encore qu'ils ne soient jamais divulgués. Je passais cette année auprès de mes parents, ils avaient été choqués et ma mère avait surtout eu peur du scandale. Elle avait eu peur qu'on ne m'accuse du meurtre. Les Aurors m'interrogèrent bien entendu mais je fus écartée de la liste des suspects aussi vite que j'y avais été intégrée. Ma mère ne voyait le monde que par son nombril aussi avait-elle été rassurée que je ne sois pas inquiétée. Elle en profita pour me faire tourner dans un film avec elle. Je ne refusais pas car j'avais besoin de m'occuper, de ne pas penser à mes idées noires. Je dois avouer que je me suis plutôt bien amusée sur le tournage, j'y ai rencontré pas mal de monde, j'ai lié pas mal de contacts et ma vie sentimentale a été des plus florissantes. Ma mère fière de mon talent me poussa à faire quelques essais pour d'autres productions. Je décrochais trois autres rôles dont un second rôle au côté d'un acteur américain que j'admirais depuis mes 15 ans. Dans un sens cette vie facile où tout est à portée de main finissait par me plaire, j'aimais qu'on me regarde, qu'on écoute mon avis, qu'on prenne soin de moi. Même si ma mère restait une énigme j'avais pu entrevoir l'espace d'un instant pourquoi elle aimait tant son métier. Je crois bien qu'elle avait même fini par croire que jamais je n'irais à Hungcalf. Elle avait fini par penser que je ne retournerais jamais dans le monde magique qui était aussi le mien. Ce que ma mère n'avait pas compris c'est que j'aimais ces deux mondes: être une moldue et être une sorcière. J'aimais utiliser tout ce que les moldus ont à leur disposition, la technologie, la fragilité des choses, leur façon de voir le monde et j'aimais tout ce que les sorciers ont à leur portée, les potions, les sortilèges, les objets magiques, la magie en elle-même, les baguettes. Je suis une synthèse des deux mondes et c'est ce que j'aime. Aussi elle ne comprit pas pourquoi j'avais fait mon dossier de candidature et ma lettre de motivation. J'avais hésité mais en étant honnête avec moi-même, je me devais pour Alexine d'aller à Hungcalf, de venir tenter notre rêve, de voir par moi-même si le fameux "Bordèle" existait pour de vrai.
"Quand la réalité dépasse la fiction" C'est le sentiment que j'ai eu en arrivant à Hungcalf... Tout était réuni pour réussir ses études, pour peu qu'on s'en donnait les moyens et à côté de cela l'essence même du mot débauche était personnifié: Sexe, drogue, alcool, fête, excès, folie. C'est un peu comme si Hungcalf était dans une autre dimension où d'un côté il y a des cours et de l'autre un springbreak permanent. Je me suis très vite faite à cette vie. Je n’ai jamais été du genre à passer outre mes envies et mes désirs tout comme je n’ai jamais aimé rendre des comptes ou demander la permission. Peut-être cela est-il dû à mon éducation enfin à l’absence d’éducation de mes parents. Je n’ai toujours eu qu’à demander pour obtenir à l’inverse de bons nombres de mes camarades qui ont dû travailler dur pour satisfaire leurs envies. Encore aujourd’hui si j’ai envie de passer une nuit avec un parfait inconnu je ne me prive pas, je laisse libre cours au plaisir. Ce qui me rappelle l'une de mes dernières nuits...
La lumière filtrait au travers de mes paupières fermées et la chaleur du soleil réchauffait doucement mon corps encore endormi. Je roulais sur le côté lorsque je me heurtais à un obstacle dont les mains s’enroulèrent autour de moi. Je ne pus retenir un petit soupir de satisfaction lorsque mon amant emprisonna ma bouche avec ferveur et qu’il glissa ses mains sur ma peau. Aussi pour remercier mon beau brun de son « bonjour » des plus plaisants je lui montrais à quel point j’avais envie de lui. Après nos ébats nous restâmes allongés dans les bras l’un de l’autre. Je somnolais doucement la tête posée contre son torse, ses mains caressant mon dos avec plaisir. Moi qui d’habitude ne restait jamais bien longtemps auprès de mes aventures d’une nuit, j’étais bien dans ses bras, je me sentais désirée, aimée et pour une fois je n’avais pas envie de filer en douce. Les yeux encore emplis de plaisir et de sommeil je laissais aller mon regard sur le décor de sa chambre aux murs blancs mettant en valeur de magnifiques photographies en noir et blanc lorsque je restais interdite devant les chiffres écarlates du réveil. «Oh Bordel !!!! Il est déjà 08h40 !! Je suis en retard » J’allais me lever lorsque je fus retenue par une poigne ferme qui me bascula sur le lit et emprisonna mes mains. Comme je n’étais pas du genre soumise, j’essayais de me débattre tant bien que mal. Pourtant le sourire de mon assaillant me toucha et je ne pus retenir un rire cristallin lorsqu’il commença à me chatouiller affectueusement. Plus il me touchait, plus je riais et je cessais finalement de me débattre.
« Tu peux bien rater un cours… Allez laisse-moi te montrer que je peux être persuasif ». Son regard ma caressa avec envie et possessivité. Avec persuasion il picora mon cou de baisers et laissa ses mains se balader sur mon corps avec un plaisir non dissimulé. Mon esprit commençait à oublier peu à peu le pourquoi de mon réveil si brutal. J’aurais pu rester ainsi des heures mais je n’aimais pas être en retard et surtout en Potions. « Je dois vraiment y aller ». Avec difficultés je libérais de son emprise et me levait pour partir à la recherche de mes vêtements. D’autre aurais pris un t-shirt ou un drap pour se couvrir mais je n’allais pas jouer les prudes alors que ce beau mâle m’avait vu dans le plus simple appareil. Je lui décochais mon sourire « cinéma » lorsque je tombais finalement sur mes sous-vêtements, ma robe noire et ma besace contenant mon kit de survie : sous-vêtements de rechange, brosse à dent et trousse de maquillage. Je filais dans la salle de bain et commençais à faire couler l’eau lorsque je fus poussée sous la douche avec vigueur. Ainsi mon beau brun et moi nous prîmes une douche ensemble. L’eau qui dégoulinait sur sa peau me fit passer toutes sortes de pensées par la tête. Il finit par s’en rendre compte lorsqu’il me demanda de lui passer le savon et qu’au lieu de cela je lui tendis une fleur de douche en rougissant. Son regard lourd de sous-entendu se posa sur moi. Finalement d’une douche rapide nous y passâmes une dizaine de minutes de pure plaisir.
Une fois lavée, maquillée et habillée je me dirigeais vers la porte d’entrée en emportant mon sac fourre-tout pourtant une main me retint à nouveau. « Maddy, tu veux que je te dépose à Hungcalf ? » Il était beau, brun, les yeux gris-verts, j’aurais tellement aimé rester encore un peu. « Ce ne serait pas de refus… » « Tommy, je m’appelle Tommy… t’inquiète je ne me souvenais pas non plus de ton prénom… du moins jusqu’à ce que tu te lèves… » Il m’adressa un sourire séduisant et plein de sous-entendus qui me mit le feu aux joues. Si je n’y prenais pas garde il finirait par me faire craquer de nouveau et ce ne serait pas de quelques minutes que je serais en retard mais plutôt de quelques heures. « C’est gentil de ne pas m’en vouloir, Tommy » . Sans plus attendre, nous prîmes la route à bord de sa magnifique mustang rouge avec tous les aménagements magiques. J’avais l’impression d’être une gamine de 15 ans avec son premier flirt. Il flottait dans l’air un parfum de liberté. Je n’avais pas même pas pensé aux sorciers ou autre corbeau qui devaient nous avoir repérés. Qu’importe j’avais le sourire aux lèvres, l’esprit joyeux et je regardais avec plaisir le conducteur à mes côtés. La radio diffusait une chanson d'un groupe que j’aimais particulièrement, j’observais avec bonheur Tommy chantait la chanson et je sentais son regard venir sur moi par moments lorsque mon filet de voix se mêlait à la sienne.
En arrivant aux abords de Hung, Tommy se gara devant un vieux chêne centenaire et j’en profitais pour r descendre me dégourdir un peu les jambes. Je rejoignis mon amant qui était à présent sur le trottoir. Poussée par une envie soudaine, je me mis sur la pointe des pieds pour déposer sur ses lèvres un tendre baiser. Il passa ses mains autour de ma taille, je sentais la force et la chaleur de son corps contre le mien. Il était bien plus grand que moi ce qui me procurait un sentiment de sécurité et de protection que j’aimais ressentir sans même en avoir conscience. Un bruit de feuillage m’alerta, sans doute encore un curieux qui allait répandre la nouvelle en un rien de temps. « Tommy si tu tiens à ta vie privée et à ta tranquillité, je te conseille de filer rapidement. » Il n’était pas à Hungcalf, c’était un sorcier, et il travaillait l’un des barmen du Vamp's…. Mon dieu qu’il était séduisant. « Maddy… je m’en fous de tout ça... Mais je veux bien partir si tu promets de revenir me voir » Je le poussais jusqu’à sa voiture avec un rire amusé. Il me plaqua contre la portière sans avoir le temps de dire « ouf » et m’embrassa de manière plus que persuasive. Il monta en voiture, la démarra et baissa sa vitre pour me parler mais je le devançais. « Je promets que tu me verras bien plus tôt que tu ne le penses. »
Il était maintenant 09h10, Tommy venait de partir et aussitôt je me retournais vers l’entrée principale qui me narguait à une centaine de mètres. Les cheveux aux vents je courais à en perdre haleine au travers des longs couloirs de l’université pour rejoindre l’amphi de Sortilèges. Ma besace en bandoulière et ma veste sur un bras ma fine robe de mousseline noire épousait mes formes et voletait au rythme de ma course. Le souffle court j’arrivais enfin devant la lourde porte d’entrée menant au cours à laquelle je frappais trois coups. Comme je n’entendis pas la réponse du prof, je me permis d’entrée sachant que j’attirerais forcément les regards de tous les élèves sur mon arrivée en trombe. J’expirais de petites goulées d’air, les joues rosies par l’exercice et le regard brillant d’adrénaline. Comme prévu on me dévisagea certains avec condescendance, d’autres avec amusement et bienveillance. Mais le seul regard que je redoutais était celui du professeur de sortilèges. Nous commencions une nouvelle session concernant la création d’incantations et je ne voulais rater ce cours pour rien au monde. Je ne voulais pas avoir l’air stressée de fait d’un geste nonchalant je passais la main dans ma longue chevelure aux reflets miel et humectait doucement mes lèvres tout en ramenant mon regard azur de la foule de l’amphi jusqu’au professeur. « Professeur, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour ce retard… cela ne se reproduira plus. » Est-ce que je n’en faisais pas un peu trop ? Sûrement mais je ne voulais pas risquer d’être renvoyer du cours même pour une merveilleuse nuit. Sans attendre je me déplaçais rapidement vers une place libre au premier rang à côté de Zoé, une fille de la même maison que moi. La jolie brune aux cheveux courts et aux yeux noisette m’adressa un clin d’œil, elle n’avait pas manqué une miette de mon entrée. J’étais sûre qu’elle allait me demander où j’avais passé la nuit et avec qui. Nous nous étions quittée au Vamp's, la demoiselle avait eu envie de rentrer tôt mais moi j’avais jeté mon dévolu sur le beau barman brun aux yeux verts. Un sourire épanouit naquit sur mon visage que je tournais vers le professeur. Un peu de patience ne ferait pas de mal à Zoé, elle allait tout savoir bien assez tôt.
Maintenant après 4 années passées à Hungcalf je sais que j'ai bien fait de mettre mon plan à exécution. 4 années d'observation à jouer la Maddeline: sérieuse, travailleuse, ambitieuse, joueuse, passionnée, un rien reine des glaces. Bien entendu sous ce masque il y avait l'autre partie de moi-même, la Maddy peste, profitant de toutes les opportunités, accro au sexe, et ivre de vengeance mais que seuls quelques uns ont découvert au fil du temps. J'avais déjà fait cela à Poudlard, passer pour une sainte-ni-touche, une reine des glaces alors qu'en fait j'avais la luxure comme fer de lance. Oui j'ai bien fait car Hungcalf ne m'a pas montré tout son potentiel, elle me nargue et se joue de moi. Mais rira bien qui rira le dernier. Je sais que tu caches un meurtrier en ton sein Hungcalf. Méfies-toi je serais intraitable... La vengeance est un plat qui se mange froid et glacé c'est encore meilleur ! Tu es prévenue et puis cette année j'ai envie de m'amuser alors pourquoi ne pas utiliser les petits carnets d'Alexine pour faire trembler tout ce petit monde. Attention Hungcalf The Bitch is back baby.
- InvitéInvité
Re: Take a deep breath and count to ten | Maddy
Mer 30 Mar 2016 - 13:07
WELCOM BAAAAACK :sex: :sex: :sex: :sex: :sex:
bon tu sais déjà ce que je pense de ton retour hein
J'ai hâte de découvrir ton nouveau bébé
bon tu sais déjà ce que je pense de ton retour hein
J'ai hâte de découvrir ton nouveau bébé
- InvitéInvité
Re: Take a deep breath and count to ten | Maddy
Mer 30 Mar 2016 - 20:24
:sex: merci chaton !!!!
non c'est pas vrai Nathan le dépravé tu es là aussi !!!! :sex:
En tout cas merci pour l'accueil les zamis :shine: :sex:
Fiche terminée Suis fière de ma petite Maddy
non c'est pas vrai Nathan le dépravé tu es là aussi !!!! :sex:
En tout cas merci pour l'accueil les zamis :shine: :sex:
Fiche terminée Suis fière de ma petite Maddy
- InvitéInvité
Re: Take a deep breath and count to ten | Maddy
Sam 9 Avr 2016 - 10:01
Officiellement, bienvenue parmi nous ! :shine: Désolée du retard. :ooo:
barjots de membres ! Maintenant que tu es validé(e), nous t'invitons à recenser ton avatar ainsi que ton métier. Si tu as la moindre question, le moindre doute ou si tu ne sais pas quoi te faire à manger à midi, n'hésite surtout pas à aller poster dans la section prévue à cet effet (ici) ou bien à envoyer un petit mp à l'un des membres du staff ! On ne mord pas, c'est promis ! Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle. N'hésite pas à utiliser notre système de marché aux liens si le cœur t'en dit ! *-*
Have fun !
Validation
welcome to hungcalf !
» congratulations, you are a wizard !
Welcome petit muffin ! Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses Have fun !
- InvitéInvité
Re: Take a deep breath and count to ten | Maddy
Sam 9 Avr 2016 - 13:03
Merci Celestina :shine: et pas de soucis je sais que IRL parfois c'est difficile.
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