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The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 11:17
Vladimir Orlov
— je suis un Professeur —
je suis un personnage inventé
» WIZARD CARD D’un naturel humble, le professeur n’aime ni se vanter de sa maîtrise de la magie, ni exhiber ses compétences comme une vulgaire attraction d’un cirque de passage. C’est d’ailleurs une des raisons qui fait qu’il a maintenant tendance à refuser les duels qu’on lui propose. Une autre étant que cela lui permet de garder une longueur d’avance sur de potentiels opposants réels. Et puis, il ne retire pas de plaisir particuliers à écraser ses adversaires, lorsque cela arrive, alors l’un dans l’autre... À quoi bon ? Certains diront que c’est de la couardise. Grand bien leur fasse. Vlad, lui, sait que si le besoin s’en fait sentir, il n’hésitera pas à dégainer sa baguette. Ses accomplissements, il n’en est pourtant pas peu fier, bien au contraire, et il n’apprécie pas l’idée qu’on puisse ne pas respecter le travail de toute une vie. S’il a un grand respect, lorsqu’il est mérité, pour le travail de ses pairs, il compte avoir la même chose en retour. Et c’est valable pour bien d’autres choses. Travailleur acharné, il attend de ses étudiants la même rigueur que celle qu’il a mise dans son propre apprentissage de la magie. Si il sait apprécier le travail à sa juste valeur, il ne porte pourtant pas dans son cœur ni les fayots, ni ceux qui croient tout savoir mieux que tout le monde et encore moins les personnes surestimant leurs capacités. Son attitude austère, peu expansive, s’accorde parfaitement avec son côté laconique. Vladimir parle peu oui, et, pondéré, il garde généralement ce qu’il pense pour lui. Sauf lorsque le sujet touche à son domaine. Là, il pourrait s’étendre des heures durant sur simple sort de lévitation. Le quarantenaire entretient une véritable passion pour les sortilèges depuis qu’il est en âge de tenir une baguette. Cela inclus également un certain intérêt pour la magie noire, qu’il a étudié en secret et considère comme un pan de la magie qui ne peut être ignoré, quoiqu’en dise les différentes autorités mondiales. Véritable vocation, Orlov vit et respire pour la matière qu’il enseigne. Il est alors comme exalté, galvanisé, ce qui contraste grandement avec son habituelle sévérité. Cela donne parfois l’impression qu’il s’ennuie ou n’est pas intéressé par ce qui se passe le reste du temps mais ce n’est pas le cas. Enfin, pas nécessairement. Des fois oui, il s’ennuie réellement. Particulièrement dans les dîners mondains. Passé son sérieux, sa froideur et son calme, Vladimir est un homme somme toute assez charmant bien qu’il manque parfois cruellement de tact. Charmant oui, mais pas vraiment charmeur. S’il y a bien un truc qui ne le passionne pas le moins du monde, ce sont bien les vêtements. Ne sortant ses robes que pour les grandes occasions, Vladimir préfère de loin s’habiller à la manière des moldus. Il favorise des tenues simples, confortables et moins encombrantes que ces grandes robes dont s’affublent d’ordinaire les sorciers. Reflet de sa personnalité austère, il porte très peu de vêtements colorés et préfère les tons sombres, peu voyant. Bien qu’il soit également l’auteur d’un autre livre et d’une étude, il s’agit là de son œuvre principale. » general information Vladimir avait une Chouette Chevêche, décédée il y a de ça trois ans, avant son entrée à Hungcalf. Il n’en a pas racheté depuis et utilise les chouettes de l’université lorsqu’il a besoin d’envoyer du courrier. |
» my story is not like the others
Vladimir est né au matin du 18 mai 1974. Sa famille, les Orlov, ne s’est jamais distinguée, que ce soit par sa richesse ou par de quelconques hauts faits magiques. Comme pour beaucoup, ses parents se sont rencontrés sur les bancs de Durmstrang, mais ce ne fut que quelques années après leur sortie de l’institut qu’ils commencèrent à se fréquenter. Sa mère, Irina, née Ivanović, s’était spécialisée dans le soin aux créatures magiques et travaillait dans la grande réserve de Cornelongue roumain en tant qu’éleveuse de dragons. Son père, Pavel, avait quitté son emploi d’Oubliator pour le compte du ministère moldave afin de rejoindre la réserve et d’y exercer, peu ou proue, le même poste mais dans le secteur privé. Ses deux parents étant pris à l’étranger par leur travail, ce fut donc avec son grand-père, Andrei, et par intermittence quelques cousins, que Vladimir passait ses journées, dans le domaine familial des Orlov.
Domaine est certainement un bien grand mot pour qualifier la propriété de la famille. Une maison, perdue en plein cœur de la campagne moldave, dans le raion de Telenești, à deux pas du lac de Verejeni. Modeste, tout comme ses occupants, elle ne payait vraiment pas de mines mais la prairie qui s’étalait à perte de vue sous ses pieds y apportait un certain cachet. Ce fut dans cette prairie que Vladimir marcha seul pour la première fois. Dans cette prairie, qu’il prit peu à peu contact avec le monde dans lequel il était né. Bien que peu démonstratif, Andrei n’en était pas moins un grand-père attentionné. Le vieil homme l’emmenait souvent en balade sur son balai volant et était toujours là pour rattraper les catastrophes minimes créées par les talents naissants de Vlad. Lorsqu’ils en avaient la possibilité, les parents transplanaient le soir venu afin de passer du temps avec leur fils. Quoique simple, l’enfance d’Orlov n’en fut pas moins heureuse.
Le temps suivit son cours et une fois en âge, comme chacun des membres de sa famille avant lui, Vladimir intégra bientôt les bancs de Durmstrang. Bien qu’il parle rarement de ses années d’école, afin de respecter la volonté de l’Institut de garder secrète l’instruction qui y est dispensée, l’homme qu’il est à présent se souvient encore très vivement de ses premiers pas dans l’établissement. Du froid qui régnait entre les murs du château. Des montagnes entourant la vieille bâtisse. Du lac sur lequel flottait le somptueux navire spectral de l’académie. Et de son premier cours de sortilèges, l’un de ses souvenirs les plus marquants. C’est peut-être stupide. Quoi de plus banal pour un sorcier que de lancer des sorts, dirait-on ? Il avait vu sa famille le faire des centaines, peut-être même des milliers de fois. Ça n’avait rien d’une découverte pour lui. Pourtant, Vladimir a immédiatement été fasciné par ce pouvoir qu’il avait en lui, le contrôle qu’il exerçait dessus grâce à sa baguette et la connexion qui s’était établie entre le sorcier et son instrument. Sans le savoir, Orlov avait trouvé sa vocation. De son propre point de vue, les sortilèges étaient le cœur même de la magie, le socle sur lequel reposait le monde de la sorcellerie. Et il les maîtriserait.
Travailleur, Vlad passa une grande partie de son temps libre dehors, dans l’une des cours de l’Institut, emmitouflé sous un de ses épais manteau de fourrure, à s’exercer à la pratique des sorts, entouré de quelques amis. Sortilèges et enchantements, duel, magie de combat, métamorphose... Orlov pratiqua longuement afin d’atteindre l’excellence dans les matières où l’usage de la baguette était primordial. Exception faite pour l’Histoire de la magie, les autres domaines ne trouvèrent pas la même grâce à ses yeux, et, s’il se montrait presque autant assidu en classe, il passaa bien moins de temps à les étudier hors des cours. Certaines, il fournissait le minimum légal d’efforts, d’autres, il les dédaignait complètement. Ses résultats à la sortie de l’Institut Durmstrang furent le reflet exact de l’intérêt qu’il portait à chacune des matières. Excellents dans les matières à bases de sortilèges, correct en histoire, passables en potions, et soins aux créatures magiques, médiocres en botanique, astrologie et divination.
De retour dans son pays natal, majeur et diplômé, Vlad retrouva son aïeul et commença par briguer un poste dans le ministère de la magie moldave. Comme son père avant lui, son choix se porta sur le département des accidents et catastrophes magiques, où il espérait avoir à faire à des cas aussi fascinant que dangereux de magie, contrôlée ou non. Certains le furent. La majeure partie... Pas tant que ça, du moins pas autant qu’il l’avait espéré. La routine finit par s’installer et Orlov devint plus austère que jamais. Quelque chose lui manquait. Il n’aurait su dire quoi mais il était empli d’une impression de stagnation angoissante. Comme s’il avait atteint ce point dans sa vie où il savait qu’il n’évoluerait plus. Vladimir s’y refusa et après cinq années de bons et loyaux services, alors âgé d’à peine vingt-quatre ans, il quitta son poste au sein du gouvernement. Un petit sac sur le dos, enchanté par ses propres soins, il fit ses aurevoirs à son grand-père et partit sur les "routes".
Son premier arrêt ne fut pas très éloigné du domaine des Orlov puisque le jeune homme alla en Roumanie afin de rendre visite à ses parents sur leur lieux de travail. C’était aussi plus ou moins une excuse pour revoir les dragons qu’il n’avait pas eu l’occasion de contempler depuis de trop nombreuses années. Pendant près de six ans, Vladimir fit le tour du globe, peaufinant ses connaissances et sa maîtrise de la sorcellerie au gré des rencontres qu’il fit en cours de route. Il passa ainsi près de deux ans sur le continent américain, autant en Asie et une autre année en Océanie. Alors qu’il se trouvait en Afrique, au cours de la sixième année de son voyage, Vlad se verra malheureusement dans l’obligation d’écourter ce dernier et de rentrer au bercail pour assister aux funérailles d’Andrei.
Attristé par le décès de son aïeul, Vladimir mit un terme à ses pérégrinations pour se consacrer à l’écriture, un hobby qu’il pratiquait avant tout pour lui plutôt que pour les autres. Au cours des mois qui suivirent, il revint sur les notes prises au cours des années précédentes, les compila et rédigea une modeste biographie de son tour du monde. Ce ne fut qu’après l’intervention d’un ami de Durmstrang, dont Orlov recevait la visite pour quelques jours , que le sorcier se laissa convaincre de chercher un éditeur. Le premier livre de Vlad, "Récit d’un voyage autour du monde", aux éditions Les petites livres rouges, parut à la vente le jour de ses trente-et-un ans.
N’ayant pu terminer son voyage en Afrique comme il l’entendait et toujours désireux de parfaire sa maîtrise de la sorcellerie, le sorcier prit contact avec le doyen de l’école de Uagadou et parvint, après d’âpres négociations, à obtenir un droit de séjour au sein de l’école de magie. À trente-deux ans, Vladimir retournait sur les bancs scolaires, entouré d’enfants et d’adolescents moitié plus jeune que lui. Il y fit un véritable travail universitaire. Assistance aux cours, lecture d’ouvrages, recherches de sources, analyse de textes, voyage à travers le continent, témoignages et entretien avec différentes sommités africaines du monde de la sorcellerie... Le plus dur était encore la pratique. Se passer de sa baguette lui demanda de désapprendre tout ce qu’il avait appris, un exercice des plus difficiles pour l’adulte qu’il était. Au bout de deux ans, satisfait ni des résultats obtenus et ni de l’avancement de ses recherches, Orlov décida de rallonger son séjour d’une année. Puis d’une autre. Puis d’encore une autre. Il y restera finalement six ans.
À son retour en Moldavie, alors âgé de trente-huit ans, le sorcier s’installa à nouveau derrière son bureau et entreprit la rédaction de son second livre. À la différence de son premier ouvrage, il aborda tant comme un récit autobiographique que comme une étude scientifique des pratiques magiques. Il fallut à Orlov un an et demi avant de pouvoir présenter à son éditeur un premier manuscrit et cinq autres mois avant que "Les sans baguettes" ne rejoigne les présentoirs des librairies. Bien que la renommée n’ait jamais été son but, les ventes de son ouvrage lui permirent d’acquérir une petite réputation dans le monde de la sorcellerie et lui assurèrent une petite source de revenus.
C’est ainsi qu’il fut contacté par l’université d’Hungcalf pour reprendre le poste de professeur de sortilèges suite au départ à la retraite de son précédent détenteur. Pas à cause des diplômes qu’il avait obtenu mais bien grâce à son travail et l’expérience qu’il avait acquise par sa pratique de la magie. Vladimir mit plusieurs jours avant de renvoyer le hibou portant sa réponse. Il n’avait jamais envisagé la possibilité de faire carrière dans l’enseignement. Il ne savait même pas si il avait ce qu’il fallait pour transmettre sa passion et ses connaissances des sortilèges et des enchantements. Après de mûres réflexions, Orlov décida tout de même d’accepter. C’était un expérience à tenter après tout. Si ça marchait tant mieux. Si non, on pourrait toujours lui trouver un remplaçant. Et puis qui sait, les étudiants pourraient peut-être lui apporter quelque chose à lui aussi, un regard neuf sur certaines choses.
Vladimir est devenu le professeur Orlov l’année de ses quarante ans. Si ses premiers cours ont été laborieux, ne sachant pas trop ce qu’il faisait, le sorcier a su prendre le rythme rapidement et il entame à présent sa troisième année en tant que professeur à l’Université d’Hungcalf.
Domaine est certainement un bien grand mot pour qualifier la propriété de la famille. Une maison, perdue en plein cœur de la campagne moldave, dans le raion de Telenești, à deux pas du lac de Verejeni. Modeste, tout comme ses occupants, elle ne payait vraiment pas de mines mais la prairie qui s’étalait à perte de vue sous ses pieds y apportait un certain cachet. Ce fut dans cette prairie que Vladimir marcha seul pour la première fois. Dans cette prairie, qu’il prit peu à peu contact avec le monde dans lequel il était né. Bien que peu démonstratif, Andrei n’en était pas moins un grand-père attentionné. Le vieil homme l’emmenait souvent en balade sur son balai volant et était toujours là pour rattraper les catastrophes minimes créées par les talents naissants de Vlad. Lorsqu’ils en avaient la possibilité, les parents transplanaient le soir venu afin de passer du temps avec leur fils. Quoique simple, l’enfance d’Orlov n’en fut pas moins heureuse.
Le temps suivit son cours et une fois en âge, comme chacun des membres de sa famille avant lui, Vladimir intégra bientôt les bancs de Durmstrang. Bien qu’il parle rarement de ses années d’école, afin de respecter la volonté de l’Institut de garder secrète l’instruction qui y est dispensée, l’homme qu’il est à présent se souvient encore très vivement de ses premiers pas dans l’établissement. Du froid qui régnait entre les murs du château. Des montagnes entourant la vieille bâtisse. Du lac sur lequel flottait le somptueux navire spectral de l’académie. Et de son premier cours de sortilèges, l’un de ses souvenirs les plus marquants. C’est peut-être stupide. Quoi de plus banal pour un sorcier que de lancer des sorts, dirait-on ? Il avait vu sa famille le faire des centaines, peut-être même des milliers de fois. Ça n’avait rien d’une découverte pour lui. Pourtant, Vladimir a immédiatement été fasciné par ce pouvoir qu’il avait en lui, le contrôle qu’il exerçait dessus grâce à sa baguette et la connexion qui s’était établie entre le sorcier et son instrument. Sans le savoir, Orlov avait trouvé sa vocation. De son propre point de vue, les sortilèges étaient le cœur même de la magie, le socle sur lequel reposait le monde de la sorcellerie. Et il les maîtriserait.
Travailleur, Vlad passa une grande partie de son temps libre dehors, dans l’une des cours de l’Institut, emmitouflé sous un de ses épais manteau de fourrure, à s’exercer à la pratique des sorts, entouré de quelques amis. Sortilèges et enchantements, duel, magie de combat, métamorphose... Orlov pratiqua longuement afin d’atteindre l’excellence dans les matières où l’usage de la baguette était primordial. Exception faite pour l’Histoire de la magie, les autres domaines ne trouvèrent pas la même grâce à ses yeux, et, s’il se montrait presque autant assidu en classe, il passaa bien moins de temps à les étudier hors des cours. Certaines, il fournissait le minimum légal d’efforts, d’autres, il les dédaignait complètement. Ses résultats à la sortie de l’Institut Durmstrang furent le reflet exact de l’intérêt qu’il portait à chacune des matières. Excellents dans les matières à bases de sortilèges, correct en histoire, passables en potions, et soins aux créatures magiques, médiocres en botanique, astrologie et divination.
De retour dans son pays natal, majeur et diplômé, Vlad retrouva son aïeul et commença par briguer un poste dans le ministère de la magie moldave. Comme son père avant lui, son choix se porta sur le département des accidents et catastrophes magiques, où il espérait avoir à faire à des cas aussi fascinant que dangereux de magie, contrôlée ou non. Certains le furent. La majeure partie... Pas tant que ça, du moins pas autant qu’il l’avait espéré. La routine finit par s’installer et Orlov devint plus austère que jamais. Quelque chose lui manquait. Il n’aurait su dire quoi mais il était empli d’une impression de stagnation angoissante. Comme s’il avait atteint ce point dans sa vie où il savait qu’il n’évoluerait plus. Vladimir s’y refusa et après cinq années de bons et loyaux services, alors âgé d’à peine vingt-quatre ans, il quitta son poste au sein du gouvernement. Un petit sac sur le dos, enchanté par ses propres soins, il fit ses aurevoirs à son grand-père et partit sur les "routes".
Son premier arrêt ne fut pas très éloigné du domaine des Orlov puisque le jeune homme alla en Roumanie afin de rendre visite à ses parents sur leur lieux de travail. C’était aussi plus ou moins une excuse pour revoir les dragons qu’il n’avait pas eu l’occasion de contempler depuis de trop nombreuses années. Pendant près de six ans, Vladimir fit le tour du globe, peaufinant ses connaissances et sa maîtrise de la sorcellerie au gré des rencontres qu’il fit en cours de route. Il passa ainsi près de deux ans sur le continent américain, autant en Asie et une autre année en Océanie. Alors qu’il se trouvait en Afrique, au cours de la sixième année de son voyage, Vlad se verra malheureusement dans l’obligation d’écourter ce dernier et de rentrer au bercail pour assister aux funérailles d’Andrei.
Attristé par le décès de son aïeul, Vladimir mit un terme à ses pérégrinations pour se consacrer à l’écriture, un hobby qu’il pratiquait avant tout pour lui plutôt que pour les autres. Au cours des mois qui suivirent, il revint sur les notes prises au cours des années précédentes, les compila et rédigea une modeste biographie de son tour du monde. Ce ne fut qu’après l’intervention d’un ami de Durmstrang, dont Orlov recevait la visite pour quelques jours , que le sorcier se laissa convaincre de chercher un éditeur. Le premier livre de Vlad, "Récit d’un voyage autour du monde", aux éditions Les petites livres rouges, parut à la vente le jour de ses trente-et-un ans.
N’ayant pu terminer son voyage en Afrique comme il l’entendait et toujours désireux de parfaire sa maîtrise de la sorcellerie, le sorcier prit contact avec le doyen de l’école de Uagadou et parvint, après d’âpres négociations, à obtenir un droit de séjour au sein de l’école de magie. À trente-deux ans, Vladimir retournait sur les bancs scolaires, entouré d’enfants et d’adolescents moitié plus jeune que lui. Il y fit un véritable travail universitaire. Assistance aux cours, lecture d’ouvrages, recherches de sources, analyse de textes, voyage à travers le continent, témoignages et entretien avec différentes sommités africaines du monde de la sorcellerie... Le plus dur était encore la pratique. Se passer de sa baguette lui demanda de désapprendre tout ce qu’il avait appris, un exercice des plus difficiles pour l’adulte qu’il était. Au bout de deux ans, satisfait ni des résultats obtenus et ni de l’avancement de ses recherches, Orlov décida de rallonger son séjour d’une année. Puis d’une autre. Puis d’encore une autre. Il y restera finalement six ans.
À son retour en Moldavie, alors âgé de trente-huit ans, le sorcier s’installa à nouveau derrière son bureau et entreprit la rédaction de son second livre. À la différence de son premier ouvrage, il aborda tant comme un récit autobiographique que comme une étude scientifique des pratiques magiques. Il fallut à Orlov un an et demi avant de pouvoir présenter à son éditeur un premier manuscrit et cinq autres mois avant que "Les sans baguettes" ne rejoigne les présentoirs des librairies. Bien que la renommée n’ait jamais été son but, les ventes de son ouvrage lui permirent d’acquérir une petite réputation dans le monde de la sorcellerie et lui assurèrent une petite source de revenus.
C’est ainsi qu’il fut contacté par l’université d’Hungcalf pour reprendre le poste de professeur de sortilèges suite au départ à la retraite de son précédent détenteur. Pas à cause des diplômes qu’il avait obtenu mais bien grâce à son travail et l’expérience qu’il avait acquise par sa pratique de la magie. Vladimir mit plusieurs jours avant de renvoyer le hibou portant sa réponse. Il n’avait jamais envisagé la possibilité de faire carrière dans l’enseignement. Il ne savait même pas si il avait ce qu’il fallait pour transmettre sa passion et ses connaissances des sortilèges et des enchantements. Après de mûres réflexions, Orlov décida tout de même d’accepter. C’était un expérience à tenter après tout. Si ça marchait tant mieux. Si non, on pourrait toujours lui trouver un remplaçant. Et puis qui sait, les étudiants pourraient peut-être lui apporter quelque chose à lui aussi, un regard neuf sur certaines choses.
Vladimir est devenu le professeur Orlov l’année de ses quarante ans. Si ses premiers cours ont été laborieux, ne sachant pas trop ce qu’il faisait, le sorcier a su prendre le rythme rapidement et il entame à présent sa troisième année en tant que professeur à l’Université d’Hungcalf.
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 11:35
Bienvenue officiellement
J'aime beaucoup ta façon d'écrire et j'ai hâte de lire la suite :shine:
J'aime beaucoup ta façon d'écrire et j'ai hâte de lire la suite :shine:
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 13:24
Bienvenue parmi nous :shine:
Bonne continuation pour ta fiche
Mon BB Bale :tong:
Bonne continuation pour ta fiche
Mon BB Bale :tong:
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 15:46
bienvenue professeur :shine:
christian bale, gosh
christian bale, gosh
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 19:07
BIENVENUE !
J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage :shine:
J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage :shine:
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Lun 10 Oct 2016 - 23:23
RAAAH JE VAIS TELLEMENT AIMER CE PERSONNAGE
Bienvenue officiellement, j'ai hâte de lire la suite
Bienvenue officiellement, j'ai hâte de lire la suite
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
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» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: The great story of Professor Orlov
Mar 11 Oct 2016 - 21:09
POOOOOOOH, y'a du level par ici ! :d:
Welcome monsieur le professeur ! :ass: Je plussois le choix de l'avatar et ce début de fiche orgasmique ! je vais suivre tout ça de très près ! *---*
Si tu as le moindre soucis, on est là
Welcome monsieur le professeur ! :ass: Je plussois le choix de l'avatar et ce début de fiche orgasmique ! je vais suivre tout ça de très près ! *---*
Si tu as le moindre soucis, on est là
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Mer 12 Oct 2016 - 8:19
En voilà un bel accueil ! Merciii :shine:
Je ne devrais plus en avoir pour très longtemps ^^
Je ne devrais plus en avoir pour très longtemps ^^
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Jeu 13 Oct 2016 - 11:14
Validation
welcome to hungcalf !
Welcome petit muffin ! Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
Have fun !
PS : Je me suis pas encore remise de mes émotions j'ai voyagé puis au final on s'attache à l'histoire de Vlad, au personnage. Ce prof est carrément trop cool ! De plus tu écris divinement bien alors ce n'est que du plaisir :) en espérant que tu te plairas dans nos murs
- InvitéInvité
Re: The great story of Professor Orlov
Jeu 13 Oct 2016 - 22:07
Merci pour la validation et ce beau commentaire !