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you look great when I'm fucked up. [Sean]
Jeu 29 Avr 2010 - 22:59
Avez vous déjà fait un tour de manège? Vous savez ces soucoupes qui tournent autour d'un point central et que vous devez vous même faire tourner sur elles même en plus. Connaissez vous la sensation que cela provoque, cette nausée insupportable qui vous envahi? Vous souvenez vous du moment ou vous reposez les pieds à terre pour marcher? Cette sensation, vous l'imaginez? Et bien c'est exactement comme ça que je me sentais en ce moment. Il était bientôt une deux heure du matin, et je me trouvais au beau milieu du Vampire's Night Club à essayer de me faufiler jusqu'aux toilettes pour aller me tirer une rail de coke. Malheureusement, j'avais l'impression que je ne parviendrais jamais jusque là-bas. Je voyais le couloir qui menait à celles si, de l'autre côté de la grande salle, et cela me semblait inaccessible. Si Mateo m'avait trouvé dans cet état...il m'en aurait tellement voulut, il m'aurait surement sermonné, on se serait engueulé violemment, et j'aurais pleuré...Car il était surement une des rares personnes pour qui j'étais capable de pleurer. J'avais profiter de cette soirée pour me défoncer comme il faut, ça me manquait, et je savais très bien que Mateo n'était pas là. Alors je m'étais laissé aller, un peu...un peu trop. En ce moment, j'étais incapable de nommer toute la merde qui circulait dans mon sang. Je ne m'en souvenais plus, du moins, je ne voulais plus m'en souvenir. Pour le moment j'avançais, j'essayais, je me frayais un chemin entre cette foule. J'avais l'impression de manquer d'air, il y avait trop de monde autour de moi, et je ne savais plus ou donner de la tête. J'avais du mal à voir au delà de toutes ses têtes, il fallait que je m'arrête, que je respire quelques secondes. Je me jetais alors dans un espace je du gravir quelques escaliers, là, il y avait moins de monde, un couloir qui menait vers une des sorties arrière du bâtiment, une sortie de secours. L'endroit était peu fréquenté, personne ne trouvait l'intérêt de passer du temps devant une sortie de secours.
La froideur du mur contre le quel je venais de m'appuyer me ramena brusquement à la réalité, j'en eu presque le souffle coupé. J'appuyais la tête contre le mur, fermant les yeux un instant, mais j'eus l'impression que je m'engouffrais dans un profond trou noir, et chaque seconde que je passais les yeux fermés rendait la tâche de sortir de se gouffre de plus en plus dure. Si je me laissait aller à l'étourdissement, je risquais de m'endormir. C'était la raison pour la quelle il me fallait cette foutue ligne, j'avais besoin d'un high puissant et la coke était exactement ce qu'il me fallait. Je m'accordais tout de même quelques secondes de répit. Je sortis alors de la poche de mon jeans un paquet de cigarette à moitié vide pour en extraire l'une d'entre elle. Je la portais à mes lèvres, et déjà l'odeur de celle si m'apaisa. Cette fois si, j'avais du feu. Même dans l'état dans le quel je me trouvais, je parvint à allumer ma clope avec habileté, avant d'en tirer une première longue bouffée qui s'engouffra vivement dans mes poumons, je soupirai. Tout allait mieux maintenant. Je ne savais pas s'il était autorisé de fumer dans ces lieux, mais je n'en avais à peu près rien à faire. Je n'étais pas la seule d'ailleurs. Je me laissais cet instant de répit, ce moment intime entre moi et mon tabac, avant de me lancer de nouveau dans la quête de la salle de bain.
Du haut de mon promontoire, je pouvais voir tout le monde danser. Je me retournais légèrement pour leur faire face et les observer. Il était rare de me voir danser, je n'aimais pas particulièrement cela...à moins d'être dans un état très entamé, comme en ce moment, et me le faire proposer par quelqu'un, représentant un certain...challenge. Mais sinon j'évitais la piste comme la peste. Je portai à nouveau ma cigarette à mes lèvres quand je vis au bas de la dizaine de marches que j'avais gravit, un homme au visage particulièrement familier. Le lien ce fit vite, Sean, un Wright, qui depuis un certain temps avant prit l'habitude de souvent me saluer, discuter avec moi, pour des raisons encore bien obscures...Je ne prit la peine de le saluer, mais je ne me cachai pas non plus. Je ne voyais pas l'utilité de le fuir, il ne m'avais pas encore montré qu'il pouvait être con et emmerdant...cependant, il lui restait encore un bout de chemin à faire pour se démarquer des choses, si c'était ce qu'il désirait. Je laissais la fumée franchir ma bouche sans insister alors que je replaçais une mèche de cheveux vers l'arrière. J'avais encore les cheveux détachés, il était rare que je les coiffent de façon très extravagante. Vu ou je me trouvais, Sean allait surement me voir s'il se dirigeait vers le bar, j'attendis donc, curieuse de voir la suite des évènement. Ce petit moment de répit, à l'écart de tout ce monde me faisais beaucoup de bien. J'étais maintenant en mesure de respirer plus convenablement, et même si l'énergie me manquait un peu, fumer ma cigarette était pour moi un bon moyen de ne pas me laissé aller à l'assoupissement. Au point ou j'en était, même la musique qui battait son plein ne me dérangeais plus le moins du monde. À vrai dire, c'était à peine si je l'entendais encore. Ces rythmes techno qui étaient tous les même se faisaient facilement oublier dans de telles soirée, le rythme profond des basses fréquences se mêlant harmonieusement au rythme cardiaque de tout ces gens, qui serrés les uns contre les autres ne devenaient plus qu'une seule et unique créature, inspirant et expirant au rythme de la musique. C'était un phénomène assez intriguant à observer de mon perchoir.
La froideur du mur contre le quel je venais de m'appuyer me ramena brusquement à la réalité, j'en eu presque le souffle coupé. J'appuyais la tête contre le mur, fermant les yeux un instant, mais j'eus l'impression que je m'engouffrais dans un profond trou noir, et chaque seconde que je passais les yeux fermés rendait la tâche de sortir de se gouffre de plus en plus dure. Si je me laissait aller à l'étourdissement, je risquais de m'endormir. C'était la raison pour la quelle il me fallait cette foutue ligne, j'avais besoin d'un high puissant et la coke était exactement ce qu'il me fallait. Je m'accordais tout de même quelques secondes de répit. Je sortis alors de la poche de mon jeans un paquet de cigarette à moitié vide pour en extraire l'une d'entre elle. Je la portais à mes lèvres, et déjà l'odeur de celle si m'apaisa. Cette fois si, j'avais du feu. Même dans l'état dans le quel je me trouvais, je parvint à allumer ma clope avec habileté, avant d'en tirer une première longue bouffée qui s'engouffra vivement dans mes poumons, je soupirai. Tout allait mieux maintenant. Je ne savais pas s'il était autorisé de fumer dans ces lieux, mais je n'en avais à peu près rien à faire. Je n'étais pas la seule d'ailleurs. Je me laissais cet instant de répit, ce moment intime entre moi et mon tabac, avant de me lancer de nouveau dans la quête de la salle de bain.
Du haut de mon promontoire, je pouvais voir tout le monde danser. Je me retournais légèrement pour leur faire face et les observer. Il était rare de me voir danser, je n'aimais pas particulièrement cela...à moins d'être dans un état très entamé, comme en ce moment, et me le faire proposer par quelqu'un, représentant un certain...challenge. Mais sinon j'évitais la piste comme la peste. Je portai à nouveau ma cigarette à mes lèvres quand je vis au bas de la dizaine de marches que j'avais gravit, un homme au visage particulièrement familier. Le lien ce fit vite, Sean, un Wright, qui depuis un certain temps avant prit l'habitude de souvent me saluer, discuter avec moi, pour des raisons encore bien obscures...Je ne prit la peine de le saluer, mais je ne me cachai pas non plus. Je ne voyais pas l'utilité de le fuir, il ne m'avais pas encore montré qu'il pouvait être con et emmerdant...cependant, il lui restait encore un bout de chemin à faire pour se démarquer des choses, si c'était ce qu'il désirait. Je laissais la fumée franchir ma bouche sans insister alors que je replaçais une mèche de cheveux vers l'arrière. J'avais encore les cheveux détachés, il était rare que je les coiffent de façon très extravagante. Vu ou je me trouvais, Sean allait surement me voir s'il se dirigeait vers le bar, j'attendis donc, curieuse de voir la suite des évènement. Ce petit moment de répit, à l'écart de tout ce monde me faisais beaucoup de bien. J'étais maintenant en mesure de respirer plus convenablement, et même si l'énergie me manquait un peu, fumer ma cigarette était pour moi un bon moyen de ne pas me laissé aller à l'assoupissement. Au point ou j'en était, même la musique qui battait son plein ne me dérangeais plus le moins du monde. À vrai dire, c'était à peine si je l'entendais encore. Ces rythmes techno qui étaient tous les même se faisaient facilement oublier dans de telles soirée, le rythme profond des basses fréquences se mêlant harmonieusement au rythme cardiaque de tout ces gens, qui serrés les uns contre les autres ne devenaient plus qu'une seule et unique créature, inspirant et expirant au rythme de la musique. C'était un phénomène assez intriguant à observer de mon perchoir.
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Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 30 Avr 2010 - 16:56
(cest minuscule, désoler! Jai écrit sa avant de partir!)
On dit de l’ivresse qu’elle est pécheresse et abime les âmes. Si c’était le cas, ce soir, j’avais salement pêché et mon âme était bien plus qu’abimée. Elle était totalement cassée en deux. Avec quelques potes, nous avions décidé de fêter l’arriver du weekend en grand en allant au Vampire. Il n’avait rien d’important à célébrer, sinon notre célibat mutuel. Lorsque nous commencions à ressentir les effets de l’alcool, dans un pacte d’ivrogne, nous nous étions promis de ne pas rentrer seul ce soir. Comme le bar était encore tout nouveau, les belles étudiantes venaient ici par curiosité et restait pour l’ambiance, l’alcool par cher et les dealers cachés dans la pénombre des lumières tamisés. Ce trouver quelqu’un se soir ne serait pas difficile, si j’avais voulu, j’aurais pu même choisir laquelle. Ce fut une belle rousse qui, la première, m’aborda et qui remporta le concours. Avec ses longues jambes, sa robes courte et révélatrices et ses magnifiques jambes, je ne pouvais lui refusé la danse qu’elle me proposait. Callant d’un train le reste de bière dans ma main, je pris sa main et me laissai guidé vers la piste de danse.
Le corps de cette superbe fille près de moi m’enivrait autant que ses mouvements de bassins explicitent. Je laissais mes mains parcourir son corps alors que les siennes étaient encrées dans mon cou. J’avais perdu un peu la notion du temps ainsi que des gens qui m’entourait. J’oubliais mes potes qui étaient probablement avec des filles, la musique me paraissait lointaine et fade. Mes mains se faisaient de plus en plus présentes sur le corps de la jeune fille, glissant mes doigts sur ses hanches et le haut de ses cuisses pour simplement revenir la placer dans le bas de son dos. Ce petit manège semblait lui plaire puisque ses mains aussi devenaient de plus en plus aventureuses. Lorsque la musique changea, je me glissai à son oreille et lui proposai un verre. Une petite moue déçue sur ses magnifiques lèvres me firent comprendre son désir de continuer notre soirée ensemble. Je lui un sourire charmeur et vint l’embrasser doucement dans le cou, lui promettant que j’allais revenir. La moue de la jeune fille se mua en un magnifique sourire que je lui rendis. Elle se mis donc sur la pointe des pieds pour me souffler à l’oreille la boissons qu’elle désirait, chose que je notai dans ma tête. Une fois ses mots soufflée, la jeune fille vint s’accaparer de mes lèvres quelques secondes. J’eu un sourire en coin, gardant la saveur de son baiser. La soirée s’annonçait bien. Je quittai donc ma partenaire de danse pour me diriger vers le bar.
Maintenant appuyé au bar, j’attendis de me faire voir d’un serveur pour commander.
L’idée de l’alcool qui coulait le long de ma trachée m’enivrait déjà.
Quelqu’un, visiblement plus saoul que je ne l’étais, m’accrocha brutalement l’épaule pour filer vers les toilettes non loin de moi. Pour éviter toute dislocation de l’épaule (me blessé à nouveau serait bien ma veine!) je bougeai mon corps pour absorbé le choc. C’est ainsi que mon regard se posa sur les escaliers, plus loin dans la place. Une ombre y était assise, seule. Étrange. J’étais sur le point de détourner mon regard, me fichant un peu de qui pouvait bien s’isoler ainsi, lorsque que la flamme d’un allume cigarette illumina un visage familier. Je plissai les yeux, un rictus sur le coin des lèvres. Sur un coup de tête, je laissai le serveur qui était sur le point de me demander ce que je voulais et me dirigeai vers la personne en question.
- Hé Misha! Lançais-je.
Je ne pouvais m’empêcher de lui parler. La jeune rousse aux lèvres de miel était beaucoup moins importante à mes yeux. Bien que présente dans mon esprit, Misha prenait plus de place que cette inconnue. Ce qui était étrange, c’est que je n’avais aucune idée pourquoi la wright prenait tant d’espace en moi lorsque je la voyais.
- La fête se déroule en bas tu sais!
Je m’appuyai sur le mur, ne montant même pas les marches. Si elle était si haut perché, c’était probablement pour une raison et je la dérangeais très probablement.
Le corps de cette superbe fille près de moi m’enivrait autant que ses mouvements de bassins explicitent. Je laissais mes mains parcourir son corps alors que les siennes étaient encrées dans mon cou. J’avais perdu un peu la notion du temps ainsi que des gens qui m’entourait. J’oubliais mes potes qui étaient probablement avec des filles, la musique me paraissait lointaine et fade. Mes mains se faisaient de plus en plus présentes sur le corps de la jeune fille, glissant mes doigts sur ses hanches et le haut de ses cuisses pour simplement revenir la placer dans le bas de son dos. Ce petit manège semblait lui plaire puisque ses mains aussi devenaient de plus en plus aventureuses. Lorsque la musique changea, je me glissai à son oreille et lui proposai un verre. Une petite moue déçue sur ses magnifiques lèvres me firent comprendre son désir de continuer notre soirée ensemble. Je lui un sourire charmeur et vint l’embrasser doucement dans le cou, lui promettant que j’allais revenir. La moue de la jeune fille se mua en un magnifique sourire que je lui rendis. Elle se mis donc sur la pointe des pieds pour me souffler à l’oreille la boissons qu’elle désirait, chose que je notai dans ma tête. Une fois ses mots soufflée, la jeune fille vint s’accaparer de mes lèvres quelques secondes. J’eu un sourire en coin, gardant la saveur de son baiser. La soirée s’annonçait bien. Je quittai donc ma partenaire de danse pour me diriger vers le bar.
Maintenant appuyé au bar, j’attendis de me faire voir d’un serveur pour commander.
L’idée de l’alcool qui coulait le long de ma trachée m’enivrait déjà.
Quelqu’un, visiblement plus saoul que je ne l’étais, m’accrocha brutalement l’épaule pour filer vers les toilettes non loin de moi. Pour éviter toute dislocation de l’épaule (me blessé à nouveau serait bien ma veine!) je bougeai mon corps pour absorbé le choc. C’est ainsi que mon regard se posa sur les escaliers, plus loin dans la place. Une ombre y était assise, seule. Étrange. J’étais sur le point de détourner mon regard, me fichant un peu de qui pouvait bien s’isoler ainsi, lorsque que la flamme d’un allume cigarette illumina un visage familier. Je plissai les yeux, un rictus sur le coin des lèvres. Sur un coup de tête, je laissai le serveur qui était sur le point de me demander ce que je voulais et me dirigeai vers la personne en question.
- Hé Misha! Lançais-je.
Je ne pouvais m’empêcher de lui parler. La jeune rousse aux lèvres de miel était beaucoup moins importante à mes yeux. Bien que présente dans mon esprit, Misha prenait plus de place que cette inconnue. Ce qui était étrange, c’est que je n’avais aucune idée pourquoi la wright prenait tant d’espace en moi lorsque je la voyais.
- La fête se déroule en bas tu sais!
Je m’appuyai sur le mur, ne montant même pas les marches. Si elle était si haut perché, c’était probablement pour une raison et je la dérangeais très probablement.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 30 Avr 2010 - 22:05
- [pas grave, le mien est tout petit aussi ]
Tout tournait encore un peu autour de moi, mais la fraicheur du mur, le calme de l'endroit me permettait de garder contact avec la réalité. Ma cigarette me tenait éveillée. Sans doute que d'ici quelques instants, je serais prête à retenter une excursion aux toilettes pour enfin avoir ma ligne de coke qui m'attendais gentiment dans ma poche ...Quoi que...l'endroit semblait assez calme ici, si jamais je ne trouvais pas le courage de me lever, je pourrais toujours consommer ici, discrètement. Réfléchissant à cela, je regardais toujours Sean avec intérêt. Il ne lui fallut pas une éternité pour me remarquer, au contraire. Il semblait être sur le point de commander quelque chose au bar quand il m'aperçut dans son champs de vision. Il semblait être seul, c'était surprenant car d'habitude il était plutôt bien entouré. Je le vis s'approcher vers moi quand le barman se tournait justement vers lui pour prendre sa commande. L'homme le regarda s'éloigner les sourcils froncés et haussa les épaules.
«Hé Misha, la fête se déroule en bas tu sais. »
Évidement que je le savais, c'était quoi cette manière bidon de dire bonjour, il se prenait pour quoi franchement? Un sourcil haussé, je le regardais un moment avant de hausser les épaules. Puis finalement je fis un signe de tête en direction du bar ou le serveur était maintenant passé à autre chose.
«Et toi tu viens de manquer ton tour tu sais. »
Je pris une bouffée de cigarette, le regardant s'appuyer contre le mur au bas des marches. Je n'aimais pas l'attitude qu'il dégageait et la façon dont il m'avait abordée, beaucoup trop sur de lui. J'étais dans un état assez avancé, mais quand même pas assez pour ne pas me sentir dérangée par ce genres d'avances. À le voir se tenir devant moi, il était lui aussi bien entamé, mais seulement par l'alcool...Je laissais la fumée s'échapper de mes poumons avant de finalement lui expliquer ce que je faisais là.
«J'avais prévu de me rendre aux toilettes, mais je n'étais pas vraiment en mesure de faire le déplacement. Je me repose aussi un moment, je retenterais l'expérience plus tard. »
Je n'étais pas une grande bavarde habituellement, mais l'alcool me poussait souvent à en dire plus qu'à mon habitude. En temps normal je me serais probablement contenté de lui répondre que ce n'était vraiment pas de ses affaires, il avait de la chance de me trouver dans cet état. Je commençais à reprendre légèrement mes esprits. Un contact avec la réalité me permettait de ne pas me laisser aller dans un état seconde ou je perdais toute notion du temps et de ce qui m'entourait. Je posais alors mon regard sur Sean un bon moment, me demandant vraiment ce qu'il faisait ici avec son air nonchalant. J'avais toujours eu de drôles de discutions avec lui, et je ne savais pas du tout ou il voulait en venir. Planté aux bas des escaliers, il me regardait encore. Étrangement, il ne me dérangeait pas vraiment. Sa présence était bizarre certes, il n'était pas tout le temps agréable et je le trouvais des fois un peu prétentieux, mais il y avait quelque chose chez lui qui faisait que je ne le trouvais pas si dérangeant. Il avait quelque chose d'amusant, même si je n'étais pas capable de mettre de doigt dessus.
«Qu'est-ce que tu fais seul? » Demandais-je alors, un peu curieuse, ce qui était plutôt rare. « Tu n'es pas avec tes..potes... »
Le mot ''pote'' franchit étrangement mes lèvres. C'était comme ça qu'ils s'appelaient entre eux, les hommes. Des potes...Je trouvais ça terriblement laid! En tout cas, une chose était sûre, c'est qu'il n'était pas coutume de le voir seul. Ils devaient surement avoir quelques amis dispersés en ces lieux, ou une simple fille. Je regardais autour de lui, mais je ne voyais rien. Ça voulait surement dire qu'il pensait rester ici un petit moment? Ça ne m'arrangeait pas du tout. Je posai ma main sur la poche de mon jean, sentant le petit sachet qui contenait ce dont je rêvais à l'instant. Je ne tenais pas vraiment à m'envoyer une ou deux rail dans le nez devant ses yeux. Ce n'était pas très classe, à moins de partager. Mais j'avais un doute sur le fait que Sean consomme autre chose que de l'alcool. Je laissai échapper un petit soupir.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Dim 2 Mai 2010 - 16:22
(Réponse merdique désoler *se lance de la guacamole dans la figure*)
Ce qui était étrange avec Misha, c’était son incroyable froideur qui, parfois, se mêlait avec un regard blasé. Je n’avais jamais rencontré une fille aussi distante et détacher dans la vie, peut-être même par la vie. J’ignorais totalement si c’était une de ses facades que certaines filles fragiles se forgeait ou un réel trait de caractère. Inconsciemment, j’espérais que se soit la première option. Car si ça venait du caractère, un mal la rongeait et il était grand. Bref, c’est pour cela que je ne fut pas surpris de me faire répondre «Et toi tu viens de manquer ton tour tu sais. ». Les réponses de Misha étaient toujours ainsi et certaines demeuraient encore peu clair à mon esprit. Un sourire ironique sur le visage, je croisai mes bras, la regardant posé ses lèvres sur ce petit bout de tabac avec une sensualité si naturel que s’en était désarmant. La fumée qu’elle cracha se mêla à la fumée ambiante, c’était un magnifique que mes facultés affaiblis et l’éclairage diminué de l’endroit m’empêchait d’apprécier à sa juste valeur.«J'avais prévu de me rendre aux toilettes, mais je n'étais pas vraiment en mesure de faire le déplacement. Je me repose aussi un moment, je retenterais l'expérience plus tard. » J’hochai la tête. Étrange de m’expliquer son programme de la soirée, je ne lui avais rien demandé et, habituellement elle ne me faisait très facilement comprendre que sa vie n’était pas de mes oignions. La musique forte, m’empêchait de comprendre clairement ce qu’elle disait et je devais avouer que j’avais deviner certains mots qu’elle avait prononcer. Je montai quelque marche, histoire de mieux la comprendre. Bien sur, je pris soin de garder une distance entre elle et moi, ne me plantant pas a deux marches d’elle. J’ignorais si ma présence était le bienvenue –probablement pas – et je n’avais pas envie de me faire mordre par une Misha hystérique. Quoi que l’image de la froide Misha devenue hystérique serait assez marrant à voir.
«Qu'est-ce que tu fais seul? » J’haussai les épaules et m’appuyai contre le mur dos à moi. Ici, l’odeur de la cigarette était beaucoup plus présente qu’en bas. Non que ça me dérangeait, c’était une simple constatation. Certains garçons détestaient les filles qui fumaient, prétextant que ce n’était beau voir une femme fumer et que leur haleine était tout sauf attirante. Ces types étaient des tarés et manquaient beaucoup de chance de rencontrer de magnifique femme. Je trouvais au contraire d’une femme qui fumais avait quelque chose dans leur attitude qui les détachaient des catins habituelles. Par contre, elles devaient savoir fumer. Une femme qui tien sa cigarette comme un troll et souffle avec autant d’élégance qu’une baleine était tout sauf sexy. Misha, elle, savait fumer. Tant qu’à l’haleine, une brosse a dent et du chewing-gum existait et faisait des miracles…. « Tu n'es pas avec tes..potes... »
Quelle quesiton, bien sur que j'étais avec eux. Quel était l'intéret d'aller dans un club comme celui-ci seul? Un bar, boire une bière, seul. C'était faisable. Pas un club de danse. Il n'y avait aucun interet a mes yeux.
- Ouais, dis-je. Mais on n’est pas obligé d’être scotché l’un à l’autre toute la soirée.
Je lançai un regard à la piste de danse. J’y voyais tout mes amis dansé avec de magnifiques femmes ou aller commander à boire au bar. Décidément, notre promesse s’en allait vers une réussite. Je cherchai ma rouquine au milieux des gens qui dansaient, elle avait continuer avec des amies et riait aux éclats. M’attendant probablement, fier de m’avoir a son bras pour un soir. J’eu un petit sourire en coin, cette attitude me passait, maintenant, vingt pied au dessus de la tête. En plus, je devais m’avouer heureux d’avoir une femme avec de si magnifique jambes pour moi. Maintenant que je savais ou était mon monde, je retournai mon attention vers la maginifique fille devant moi qui terminait sa cigarette. Elle était plus rouge qu’à l’habitude, même le faible éclairage trahissait son état. Elle devait être aussi bien entamé que moi, sinon plus.
- Tu sais je peux te retourné la question ma chère. Dis-je d’une voix un peu moqueuse.
Je lui fit un sourire en coin, continuant de contempler la jeune fille qui devait me trouver bien dérangeant, comme à son habitude.
Ce qui était étrange avec Misha, c’était son incroyable froideur qui, parfois, se mêlait avec un regard blasé. Je n’avais jamais rencontré une fille aussi distante et détacher dans la vie, peut-être même par la vie. J’ignorais totalement si c’était une de ses facades que certaines filles fragiles se forgeait ou un réel trait de caractère. Inconsciemment, j’espérais que se soit la première option. Car si ça venait du caractère, un mal la rongeait et il était grand. Bref, c’est pour cela que je ne fut pas surpris de me faire répondre «Et toi tu viens de manquer ton tour tu sais. ». Les réponses de Misha étaient toujours ainsi et certaines demeuraient encore peu clair à mon esprit. Un sourire ironique sur le visage, je croisai mes bras, la regardant posé ses lèvres sur ce petit bout de tabac avec une sensualité si naturel que s’en était désarmant. La fumée qu’elle cracha se mêla à la fumée ambiante, c’était un magnifique que mes facultés affaiblis et l’éclairage diminué de l’endroit m’empêchait d’apprécier à sa juste valeur.«J'avais prévu de me rendre aux toilettes, mais je n'étais pas vraiment en mesure de faire le déplacement. Je me repose aussi un moment, je retenterais l'expérience plus tard. » J’hochai la tête. Étrange de m’expliquer son programme de la soirée, je ne lui avais rien demandé et, habituellement elle ne me faisait très facilement comprendre que sa vie n’était pas de mes oignions. La musique forte, m’empêchait de comprendre clairement ce qu’elle disait et je devais avouer que j’avais deviner certains mots qu’elle avait prononcer. Je montai quelque marche, histoire de mieux la comprendre. Bien sur, je pris soin de garder une distance entre elle et moi, ne me plantant pas a deux marches d’elle. J’ignorais si ma présence était le bienvenue –probablement pas – et je n’avais pas envie de me faire mordre par une Misha hystérique. Quoi que l’image de la froide Misha devenue hystérique serait assez marrant à voir.
«Qu'est-ce que tu fais seul? » J’haussai les épaules et m’appuyai contre le mur dos à moi. Ici, l’odeur de la cigarette était beaucoup plus présente qu’en bas. Non que ça me dérangeait, c’était une simple constatation. Certains garçons détestaient les filles qui fumaient, prétextant que ce n’était beau voir une femme fumer et que leur haleine était tout sauf attirante. Ces types étaient des tarés et manquaient beaucoup de chance de rencontrer de magnifique femme. Je trouvais au contraire d’une femme qui fumais avait quelque chose dans leur attitude qui les détachaient des catins habituelles. Par contre, elles devaient savoir fumer. Une femme qui tien sa cigarette comme un troll et souffle avec autant d’élégance qu’une baleine était tout sauf sexy. Misha, elle, savait fumer. Tant qu’à l’haleine, une brosse a dent et du chewing-gum existait et faisait des miracles…. « Tu n'es pas avec tes..potes... »
Quelle quesiton, bien sur que j'étais avec eux. Quel était l'intéret d'aller dans un club comme celui-ci seul? Un bar, boire une bière, seul. C'était faisable. Pas un club de danse. Il n'y avait aucun interet a mes yeux.
- Ouais, dis-je. Mais on n’est pas obligé d’être scotché l’un à l’autre toute la soirée.
Je lançai un regard à la piste de danse. J’y voyais tout mes amis dansé avec de magnifiques femmes ou aller commander à boire au bar. Décidément, notre promesse s’en allait vers une réussite. Je cherchai ma rouquine au milieux des gens qui dansaient, elle avait continuer avec des amies et riait aux éclats. M’attendant probablement, fier de m’avoir a son bras pour un soir. J’eu un petit sourire en coin, cette attitude me passait, maintenant, vingt pied au dessus de la tête. En plus, je devais m’avouer heureux d’avoir une femme avec de si magnifique jambes pour moi. Maintenant que je savais ou était mon monde, je retournai mon attention vers la maginifique fille devant moi qui terminait sa cigarette. Elle était plus rouge qu’à l’habitude, même le faible éclairage trahissait son état. Elle devait être aussi bien entamé que moi, sinon plus.
- Tu sais je peux te retourné la question ma chère. Dis-je d’une voix un peu moqueuse.
Je lui fit un sourire en coin, continuant de contempler la jeune fille qui devait me trouver bien dérangeant, comme à son habitude.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Lun 3 Mai 2010 - 1:47
- Je regardait Sean de haut en bas, de droite à gauche, alors qu'il gravissait quelques marches pour se rapprocher de moi. Il était vrai qu'avec la musique, il n'était pas très évident de s'entendre quand on était si loin l'un de l'autre. Moi ça ne me dérangeait pas vraiment, mais apparemment, lui oui. Essayant de déceler le moindre détail qui pourrait me faire comprendre la raison de sa présence ici, je me creusais la tête. Pourquoi venait-il toujours vers moi? Pourquoi revenait-il toujours vers moi était plutôt la question. De nombreux hommes auraient surement rebroussé chemin après un telle réponse de ma part, autant de froideur comme à mon habitude, mais lui ne reculait pas, au contraire.
«Ouais, mais on n’est pas obligé d’être scotché l’un à l’autre toute la soirée. » J' haussai un sourcil en l'écoutant qui parlait, et je ne pus m'empêcher de ricaner légèrement, portant ma cigarette à mes lèvres une nouvelle fois. Ces paroles, j'avais du mal à les gober. Je ne savais pas tellement pourquoi, mais parfois j'avais une image bien piètre de cet homme. Peut-être qu'au fond il n'était pas si terrible. Je le voyais comme le joueur de Quidditch à la tête enflée, et dieu seul savait comme je détestais ces mecs. Mais même si j'avais du mal à le croire, Sean semblait parfois différent du lot. Je ne savais pas trop quoi penser de lui. J'haussai alors les épaules, comme pour lui montrer que ça ne m'intéressait pas vraiment. Il me renvoya donc la question sur un ton moqueur qui me froissa légèrement.
Alors que je resserrais mes jambes contre moi, allant chercher une ultime réconfort dans ma cigarette, je soufflais sèchement, en même temps que la fumée qui franchissait mes lèvres. «T'amuses pas à faire le con Robert. » L'appeler par son nom de famille ne pouvait que prouver à quel point la distance entre lui et moi était bel et bien apparente. Mon regard était perdu au loin, je refusais catégoriquement de croiser le sien. J'avais la ferme impression qu'il ne le méritait pas, j'étais offensée par ses paroles. J'ajoutai alors sèchement ; «Tu sais très bien que je n'ai pas d'amis.»
Était-ce mon état avancé qui me faisait dire de telles choses? Je ne savais pas trop, en ce moment je me foutais un peu de se que je disais. J'avais la ferme impression de n'avoir personne à impressionner, alors c'était le moindre de mes soucis. N'avais-je vraiment pas d'amis? En ce moment je n'en savais trop rien. La seule personne sur qui je pouvais compter, c'était Mateo...mais je ne pouvais pas le considérer comme un simple ami, c'était bien plus que ça. Lust, ce n'était même pas la peine d'en parler...si on pouvait appeler cela de l'amitié...On pouvait faire croire à n'importe quel imbécile qu'un poisson rouge avait déjà été le champion du 100 mètres haie. Non, encore une fois, c'était une relation différente. Avec Aldéric...ce n'était plus rien. Cette pensée m'étreignit légèrement le cœur. Et puis les filles...Les filles n'étaient pas mes amies. Elles étaient trop...trop tout. Et tout d'abord beaucoup trop sentimentales. J'avais beaucoup de mal avec les gens trop sentimentaux. Donc non, enfin de compte je ne me trompais pas, je n'avais pas mentis. Je n'avais pas d'amis! Et étrangement, cette soudaine déclaration ne me faisait pas un plis!
Je venais de me montrer très froide envers Sean, encore une fois...et étrangement, il était toujours la, me regardait toujours, souriant presque. Je ne savais pas trop quoi faire. L'envie de me débarrasser de lui n'était pas plus forte que ça, mais par contre mon besoin de cocaïne devenait de plus en plus obsédant. D'un air complètement détaché, j'écrasai ma cigarette sur les escaliers et la jetai au sol sans trop d'inquiétude. De toute façon, il y avait du monde pour faire le ménage. Je me levai alors vivement, posant ma main sur la poche de mon pantalon pour m'assurer que le sachet y était toujours. Si Sean voulait continuer à me faire la conversation, il allait falloir qu'il me suive dans les toilettes. Je me mit alors en route en l'invitant à me suivre d'un signe de tête. « Suis-moi. » Alors que l'on marchait, je fouillai dans mon autre poche pour trouver une carte de crédit moldus que je trimbalais toujours avec moi. Ces cartes étaient quelque chose qui manquait grandement à la culture des sorciers. Arrivé devant les salles de bains, pour lui faciliter les choses, je pris la décision de m'engouffrer dans la salle de bain des hommes sans soucis. De toute façon, vu l'heure qu'il était, tout le monde était assez saoul pour ne plus faire la distinction entre les deux. Je sortis alors le sachet de poudre tant désiré. Je frémissais déjà à l'idée de ce qui allait suivre. Je montrais le sac à Sean sans jette, l'agitant devant son nez.
«Ça t'intéresse? » Je ne savais pas si Sean était du genre à consommer, et étrangement, à le voir aller, j'étais presque certaine que non...c'était alors l'occasion de s'amuser un peu. Je m'appuyais contre le mur, un sourire venait de se dessiner sur mes lèvres pour la première fois de la soirée. Pour la première fois quand j'étais en sa compagnie. Ce n'était pas un sourire sincère, heureux, non c'était autre chose, un sourire amusé, un regard de défis. Décidément, tout se que j'avais consommé au cours de la soirée de rendais très instable. Alors que quelques minutes plus tôt, je voyais l'arrivée de Sean comme un embarras, je décidais maintenant d'en faire une source d'amusement.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Lun 3 Mai 2010 - 5:24
J’avais blessé Misha, je m’en rendais compte maintenant. Elle devait me prendre pour un monstre et devait croire que j’avais dis cela dans le simple but de la dénigrer et de rire d’elle. Mais il n’en était rien. Certes, j’avais souvent vu Misha seule à l’école. Mais parfois, je l’avais vu parler avec des amies qui semblaient toute partagée un bon moment. J’aurais pu croire que de par cette phrase, elle se voulait hautaine et créait un masque de femme forte. Mais certains signe qui ne mentaient pas m’indiquèrent qu’elle n’avait réellement pas d’ami. Ce repliement sur soi et ses gestes avec sa cigarette m’en montrait beaucoup plus que je ne serais supposé de voir. De toute façon, avec Misha, on était jamais sur de rien. Elle pouvait tout aussi bien être une excellente actrice qui joue un rôle jusque dans la gestuel, pourquoi pas! Je devais dire quelque chose, mais cette réplique d’une froideur immanquable m’avait totalement bouché. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire. En fait si, il y a une chose dont j’étais certains que Misha ne cherchait pas : la compassion. L’apitoiement sur son sort. Ce que je ne fis pas.
Soudain, la divine décida de sortir de sa prison. D’une position avachie au sol, elle opta pour se lever et passer devant moi avec une vitesse qui m’étonna de nouveau. Cette fille était plein de surprise, autre raison pourquoi elle accaparait la plus part de mes pensées. Son parfum se mêlait à l’odeur d’alcool que le bar dégageait, rendant l’effluve encore plus étrange et onirique. Je m’appliquai a dénoter les teintes d’odeur lorsqu’elle me dis de le suivre. Troisième surprise en si peu de temps, la moyenne de Misha s’améliorait. La suivre? Vraiment? Un sourire se glissa sur mes lèvres alors que j’emboitais son pas dans les escaliers. Avais réussis à réchauffer un temps soi peu la froide Wright? Probablement pas, mais qu’elle m’accepte dans sa vie plus de trente seconde était en soi un exploit pour moi, une victoire personnelle.
La musique revint à mes oreilles tout comme elle avait disparu une fois que j’avais eu Misha dans mon champ de vision. Le bruit assourdissant de la basse qui était sincèrement trop prononcé, la voix agressante de la chanteuse du nouveau tube de l’année et le rythme faussement latino pour que les plus belles femmes puissent oser bouger les hanches sans gène, tonnait dans la pièce. Les décibels devaient faire craquer la croute terrestre et crever les étoiles. Mais pour l’instant, tout le monde s’en fichait. Sur la piste, les gens étaient esclave de ka musique, au bar, les gens étaient esclave de l’alcool. Moi j’étais esclave de l’attraction illogique que Misha me provoquait.
Mon sourire ne pu que s’élargir lorsque je la vis regarder les portes de toilettes avec une hésitation qui ne dura pas une demi-seconde. Avec grâce et totalement sans gène, elle se glissa dans les toilettes des hommes. De toute façon, présentement, tout le monde s’en contrefichait. Je me retournai et l’espace d’un instant, j’aperçu la rouquine qui me regardait. Son regard en disait long; elle m’avait clairement vu avec Misha. Et comme à cette heure si la garçonnière relevait beaucoup plus de l’orgie romaine que d’un endroit intime, les toilettes seraient l’endroit logique pour tout rapprochement. Pauvre belle rouquine, elle interprétait tout de travers. Sa moue désoler et son regard outré me fit bien plus rire que sentir ne serais-ce qu’une once de remord. Tu aurais du insister et venir avec moi au bar ma belle, à cette heure, je serais surement en train de te couvrir de baiser et achever un désir grandissant de luxure. Pourtant, présentement, je suivais une fille qui me détestait et qui m’emmenait dans les toilettes pour une raison qui m’était obscure mais qui n’était certainement pas pour que nos corps se rapprochent.
Maintenant dans les toilettes, assez propre pour un bar il fallait l’avouer, je regardai le sachet se balader sous mes yeux sans grande surprise. Pourquoi n’étais-je pas surpris de savoir que Misha en consommait. C’était évident qu’elle m’a amené pour ça, a quoi d’autre aurais-je pu penser. On m’avait bien souvent proposé des drogues, surtout depuis ma popularité. A croire que les gens étaient avare de leur drogue sauf quand l’idée de partager un moment avec quelqu’un de connu se présentait. Combien de fois avais-je entendu dans les gradins ‘’Tu sais, Kamas, je m’en suis envoyé une avec lui un soir’’. Kamas… bien qu’il ai été un excellent joueur, sa dépendance eu raison de loin. Une magnifique carrière totalement détruite par de petites particules blanches qui ne donnait qu’un bonheur éphémère. Je n’étais pas prude, j’avais déjà consommé. Mais plus maintenant, je n’y voyais ni nécessité, ni intérêt. L’alcool me suffisait amplement.
- Tu veux vraiment partager ta came avec moi? Finis-je par dire.
Piquer l’orgueil de la jeune fille, c’était tout ce que j’avais réussi a répondre. Pourquoi cette magnifique jeune femme qui avait toujours été froide avec moi et qui avait autant d’estime pour moi qu’une bouse de dragon décidait maintenant de partager cette drogue si chère et couru à Hugcalf. Tout ça ne collait pas.
- Amuse toi, moi je passe mon tours.
Je scrutai son visage, apréhandant une frustration ou un rire. Je ne savais pas en fait à quoi m’attendre. Mais une chose était sure, je ne retoucherais pas à la coke tant que j’étais encore dans la ligue de Quiddich et ce, même blessé pour un an. Ensuite, si l’option me revient, je prendrai la décision. Mais pas là. Par principe, me dis-je.
Soudain, la divine décida de sortir de sa prison. D’une position avachie au sol, elle opta pour se lever et passer devant moi avec une vitesse qui m’étonna de nouveau. Cette fille était plein de surprise, autre raison pourquoi elle accaparait la plus part de mes pensées. Son parfum se mêlait à l’odeur d’alcool que le bar dégageait, rendant l’effluve encore plus étrange et onirique. Je m’appliquai a dénoter les teintes d’odeur lorsqu’elle me dis de le suivre. Troisième surprise en si peu de temps, la moyenne de Misha s’améliorait. La suivre? Vraiment? Un sourire se glissa sur mes lèvres alors que j’emboitais son pas dans les escaliers. Avais réussis à réchauffer un temps soi peu la froide Wright? Probablement pas, mais qu’elle m’accepte dans sa vie plus de trente seconde était en soi un exploit pour moi, une victoire personnelle.
La musique revint à mes oreilles tout comme elle avait disparu une fois que j’avais eu Misha dans mon champ de vision. Le bruit assourdissant de la basse qui était sincèrement trop prononcé, la voix agressante de la chanteuse du nouveau tube de l’année et le rythme faussement latino pour que les plus belles femmes puissent oser bouger les hanches sans gène, tonnait dans la pièce. Les décibels devaient faire craquer la croute terrestre et crever les étoiles. Mais pour l’instant, tout le monde s’en fichait. Sur la piste, les gens étaient esclave de ka musique, au bar, les gens étaient esclave de l’alcool. Moi j’étais esclave de l’attraction illogique que Misha me provoquait.
Mon sourire ne pu que s’élargir lorsque je la vis regarder les portes de toilettes avec une hésitation qui ne dura pas une demi-seconde. Avec grâce et totalement sans gène, elle se glissa dans les toilettes des hommes. De toute façon, présentement, tout le monde s’en contrefichait. Je me retournai et l’espace d’un instant, j’aperçu la rouquine qui me regardait. Son regard en disait long; elle m’avait clairement vu avec Misha. Et comme à cette heure si la garçonnière relevait beaucoup plus de l’orgie romaine que d’un endroit intime, les toilettes seraient l’endroit logique pour tout rapprochement. Pauvre belle rouquine, elle interprétait tout de travers. Sa moue désoler et son regard outré me fit bien plus rire que sentir ne serais-ce qu’une once de remord. Tu aurais du insister et venir avec moi au bar ma belle, à cette heure, je serais surement en train de te couvrir de baiser et achever un désir grandissant de luxure. Pourtant, présentement, je suivais une fille qui me détestait et qui m’emmenait dans les toilettes pour une raison qui m’était obscure mais qui n’était certainement pas pour que nos corps se rapprochent.
Maintenant dans les toilettes, assez propre pour un bar il fallait l’avouer, je regardai le sachet se balader sous mes yeux sans grande surprise. Pourquoi n’étais-je pas surpris de savoir que Misha en consommait. C’était évident qu’elle m’a amené pour ça, a quoi d’autre aurais-je pu penser. On m’avait bien souvent proposé des drogues, surtout depuis ma popularité. A croire que les gens étaient avare de leur drogue sauf quand l’idée de partager un moment avec quelqu’un de connu se présentait. Combien de fois avais-je entendu dans les gradins ‘’Tu sais, Kamas, je m’en suis envoyé une avec lui un soir’’. Kamas… bien qu’il ai été un excellent joueur, sa dépendance eu raison de loin. Une magnifique carrière totalement détruite par de petites particules blanches qui ne donnait qu’un bonheur éphémère. Je n’étais pas prude, j’avais déjà consommé. Mais plus maintenant, je n’y voyais ni nécessité, ni intérêt. L’alcool me suffisait amplement.
- Tu veux vraiment partager ta came avec moi? Finis-je par dire.
Piquer l’orgueil de la jeune fille, c’était tout ce que j’avais réussi a répondre. Pourquoi cette magnifique jeune femme qui avait toujours été froide avec moi et qui avait autant d’estime pour moi qu’une bouse de dragon décidait maintenant de partager cette drogue si chère et couru à Hugcalf. Tout ça ne collait pas.
- Amuse toi, moi je passe mon tours.
Je scrutai son visage, apréhandant une frustration ou un rire. Je ne savais pas en fait à quoi m’attendre. Mais une chose était sure, je ne retoucherais pas à la coke tant que j’étais encore dans la ligue de Quiddich et ce, même blessé pour un an. Ensuite, si l’option me revient, je prendrai la décision. Mais pas là. Par principe, me dis-je.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Lun 3 Mai 2010 - 6:36
Nous étions maintenant tout deux dans les toilettes des hommes. Si je m'étais appuyée contre le mur en rentrant, c'était uniquement pour retrouvé un peu de fraicheur, me raviver un peu l'esprit, j'avais chaud, mais je sentais l'engourdissement dut à l'alcool et l'herbe que j'avais fumé un peu plus tôt se dissiper peu à peu. Je ne savais pas si c'était à cause du moment que j'avais prit pour fumer cette cigarette à l'écart de tous, ou simplement la présence de Sean qui m'avait complètement remise sur pied, mais je me sentais plus réveillée maintenant. Je le regardais, et le sourire qui barrait mon visage s'élargissait légèrement, chaque secondes ou je le voyais surpris par ma proposition. Ce que je faisais n'était pas correct, mais je n'en avait strictement rien à faire.
« Tu veux vraiment partager ta came avec moi? » Je laissai échapper un rire en haussant les épaules, un rire bref, un des rares que le jeune homme avait surement entendu franchir mes lèvres. Il semblait abasourdit par cette proposition. Bon, peut-être que proposer cela à quelqu'un n'était pas la chose la plus distinguée, mais tout de même, vu la situation, ça n'avait rien d'exceptionnel. Pour toute réponse, voilà ce que je lui servis. « Tu sais, je ne partage pas avec n'importe qui, tu devrais être flatté. »
C'était la pure vérité, il était extrêmement rare que je partage le moindre gramme avec qui que se soit, ça me coutait les yeux de la tête, même si Stephen me servait des prix abordable, ce n'était pas gratuit. Mais depuis quelques temps, ayant réduit de peu ma consommation, mais réduit tout de même, je trouvais plus facile de partager....et là, la situation était un peu particulière, quelque chose me poussait à le faire, je voulais le voir sous l'effet de la cocaïne ce soir, depuis que j'y avait pensé, c'était maintenant mon ultime désir et j'étais prête à tout pour le voir se réaliser. De là où les deux étudiants se trouvaient, on entendait maintenant la musique en sourdine, la porte fermée coupait le son qui rugissait à nouveau de temps en autre quand quelqu'un entrait ou sortait, sans leur porter la moindre attention. J'avais l'impression que la porte s'ouvrait maintenant sur un tout autre monde au quel je n'appartenais plus. J'étais là avec Sean, et plus rien de comptais.
« Amuse toi, moi je passe mon tours. »
Je secouai doucement la tête, une main maintenant posée sur mes hanches. Depuis quelques minutes, j'avais complètement changé d'attitude. J'étais passé de la fille froide et refermée sur elle même à une jeune femme qui avait envie de s'amuser un peu au dépend de quelqu'un. Ce quelqu'un était Sean, tant pis pour lui. Enfin, je ne tenais tout de même pas à le blesser, il me plaisait bien malgré tout. Non, plaire n'était peut-être pas le mot, il m'intriguait. Je voulais savoir ce qu'il me voulait, mais je n'avais pas envie de lui demander explicitement, je préférais que l'enivrement de la soirée, d'un peu de poudre et de jeu face les choses et qu'il parle de lui même. J'aurais plus de chance d'entendre ce que je voulais exactement savoir.
« Allons Robert » Je tendis mais deux bras pour aller attraper le col de sa chemise de mes doigts fins et le dresser autour de son cou. Mon regard s'accrochant alors au sien, je le regardai pendant un moment avant d'ajouter. Je ne pus m'empêcher de dénoter que ses yeux avait quelque chose de très particuliers...je ne puis dire quoi, mais cela attira moment attention un instant. Je reviens alors rapidement à la réalité, avec assurance. « Ne fais pas l'enfant...j'en ai, je te propose, c'est gratuit, tu dis oui! C'est la moindre des choses. » Je lui adressa un clin d'œil rieur. J'étais très douée pour insister quand je voulais. « Allez viens. » Je lâchais sa chemise, caressant délicatement au passage une de ses épaules puis je passais devant lui. Son odeur me dérouta l'espace d'un instant, les vapeurs d'alcool avait leur petit côté négatif, je devenais très vulnérable à la présence physique des autres...Je me rendis dans la cabine du fond, toilette pour les handicapés. Je ne voyais absolument pas l'utilité de mettre les toilettes pour handicapés complètement au fond...c'était eux qui avaient de la difficulté à se déplacer, alors pourquoi fallait-il qu'il fasse plus de chemin que nous pour aller aux toilettes? Ce n'était pas très logique. Je doutais qu'il y ai quelqu'un en fauteuil roulant ce soir, alors je me permis de me glisser dans cette dernière, attendant que Sean entre pour fermer la porte et pousser le loquet.
Je ne pouvais pas pousser Sean à consommer, ni physiquement, ni psychologiquement. Ça ne se faisait pas, et croyez le ou non, j'avais quand même juste assez de savoir vivre pour ne pas traverser cette ligne. Je me permis alors de me demander en cet instant ce qu'il pouvait bien penser de moi. J'étais imprévisible, mais moi je le savais, je ne me surprenais pas, par contre, lui qui me connaissait à peine devait vraiment se demander sur quel phénomène il était tombé. Ce jeune homme était vraiment particulier, inattendu...j'étais en train de me dire que peut-être je m'étais fait une fausse idée de sa personne, pourtant à le regarder, il n'avait rien d'exceptionnel, il était comme tous les autres, il n'était pas beau outre mesure, enfin, il avait son charme, mais la beauté point de vu Misha, c'était autre chose. Pour moi, Aldéric était beau, et c'était tout. C'était une beauté simple et pure que je ne retrouvais nulle part, mais je devais avouer que Sean avait de la gueule, il avait un petit quelque chose, il avait des yeux qui en disait long...et apparemment, aussi surprenant que cela puisse paraitre, il semblait avoir quelque chose entre les deux oreilles. Je posais à nouveau mes yeux sur lui, mon regard se faisait invitant alors que je me dirigeais vers le support à papier toilette qui était assez grand pour répondre à ma besogne.
« À moins évidement que la coke ne représente pas assez de challenge pour toi...je peux peut-être te trouver autre chose? » Je lui souris, sincèrement cette fois si alors que je faisais glisser ma carte de crédit entre mes doigts délicat, agitant discrètement mon sachet plein dans l'autre. Il y en avait largement assez pour nous deux.
« Tu veux vraiment partager ta came avec moi? » Je laissai échapper un rire en haussant les épaules, un rire bref, un des rares que le jeune homme avait surement entendu franchir mes lèvres. Il semblait abasourdit par cette proposition. Bon, peut-être que proposer cela à quelqu'un n'était pas la chose la plus distinguée, mais tout de même, vu la situation, ça n'avait rien d'exceptionnel. Pour toute réponse, voilà ce que je lui servis. « Tu sais, je ne partage pas avec n'importe qui, tu devrais être flatté. »
C'était la pure vérité, il était extrêmement rare que je partage le moindre gramme avec qui que se soit, ça me coutait les yeux de la tête, même si Stephen me servait des prix abordable, ce n'était pas gratuit. Mais depuis quelques temps, ayant réduit de peu ma consommation, mais réduit tout de même, je trouvais plus facile de partager....et là, la situation était un peu particulière, quelque chose me poussait à le faire, je voulais le voir sous l'effet de la cocaïne ce soir, depuis que j'y avait pensé, c'était maintenant mon ultime désir et j'étais prête à tout pour le voir se réaliser. De là où les deux étudiants se trouvaient, on entendait maintenant la musique en sourdine, la porte fermée coupait le son qui rugissait à nouveau de temps en autre quand quelqu'un entrait ou sortait, sans leur porter la moindre attention. J'avais l'impression que la porte s'ouvrait maintenant sur un tout autre monde au quel je n'appartenais plus. J'étais là avec Sean, et plus rien de comptais.
« Amuse toi, moi je passe mon tours. »
Je secouai doucement la tête, une main maintenant posée sur mes hanches. Depuis quelques minutes, j'avais complètement changé d'attitude. J'étais passé de la fille froide et refermée sur elle même à une jeune femme qui avait envie de s'amuser un peu au dépend de quelqu'un. Ce quelqu'un était Sean, tant pis pour lui. Enfin, je ne tenais tout de même pas à le blesser, il me plaisait bien malgré tout. Non, plaire n'était peut-être pas le mot, il m'intriguait. Je voulais savoir ce qu'il me voulait, mais je n'avais pas envie de lui demander explicitement, je préférais que l'enivrement de la soirée, d'un peu de poudre et de jeu face les choses et qu'il parle de lui même. J'aurais plus de chance d'entendre ce que je voulais exactement savoir.
« Allons Robert » Je tendis mais deux bras pour aller attraper le col de sa chemise de mes doigts fins et le dresser autour de son cou. Mon regard s'accrochant alors au sien, je le regardai pendant un moment avant d'ajouter. Je ne pus m'empêcher de dénoter que ses yeux avait quelque chose de très particuliers...je ne puis dire quoi, mais cela attira moment attention un instant. Je reviens alors rapidement à la réalité, avec assurance. « Ne fais pas l'enfant...j'en ai, je te propose, c'est gratuit, tu dis oui! C'est la moindre des choses. » Je lui adressa un clin d'œil rieur. J'étais très douée pour insister quand je voulais. « Allez viens. » Je lâchais sa chemise, caressant délicatement au passage une de ses épaules puis je passais devant lui. Son odeur me dérouta l'espace d'un instant, les vapeurs d'alcool avait leur petit côté négatif, je devenais très vulnérable à la présence physique des autres...Je me rendis dans la cabine du fond, toilette pour les handicapés. Je ne voyais absolument pas l'utilité de mettre les toilettes pour handicapés complètement au fond...c'était eux qui avaient de la difficulté à se déplacer, alors pourquoi fallait-il qu'il fasse plus de chemin que nous pour aller aux toilettes? Ce n'était pas très logique. Je doutais qu'il y ai quelqu'un en fauteuil roulant ce soir, alors je me permis de me glisser dans cette dernière, attendant que Sean entre pour fermer la porte et pousser le loquet.
Je ne pouvais pas pousser Sean à consommer, ni physiquement, ni psychologiquement. Ça ne se faisait pas, et croyez le ou non, j'avais quand même juste assez de savoir vivre pour ne pas traverser cette ligne. Je me permis alors de me demander en cet instant ce qu'il pouvait bien penser de moi. J'étais imprévisible, mais moi je le savais, je ne me surprenais pas, par contre, lui qui me connaissait à peine devait vraiment se demander sur quel phénomène il était tombé. Ce jeune homme était vraiment particulier, inattendu...j'étais en train de me dire que peut-être je m'étais fait une fausse idée de sa personne, pourtant à le regarder, il n'avait rien d'exceptionnel, il était comme tous les autres, il n'était pas beau outre mesure, enfin, il avait son charme, mais la beauté point de vu Misha, c'était autre chose. Pour moi, Aldéric était beau, et c'était tout. C'était une beauté simple et pure que je ne retrouvais nulle part, mais je devais avouer que Sean avait de la gueule, il avait un petit quelque chose, il avait des yeux qui en disait long...et apparemment, aussi surprenant que cela puisse paraitre, il semblait avoir quelque chose entre les deux oreilles. Je posais à nouveau mes yeux sur lui, mon regard se faisait invitant alors que je me dirigeais vers le support à papier toilette qui était assez grand pour répondre à ma besogne.
« À moins évidement que la coke ne représente pas assez de challenge pour toi...je peux peut-être te trouver autre chose? » Je lui souris, sincèrement cette fois si alors que je faisais glisser ma carte de crédit entre mes doigts délicat, agitant discrètement mon sachet plein dans l'autre. Il y en avait largement assez pour nous deux.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 4 Mai 2010 - 3:33
Sa voix se fit plus mielleuse alors qu’elle prononça « Allons Robert ». Mon cœur démarra au cœur de tours et se mis à clamer une plus grande place dans ma poitrine. Je n’étais pas en amour avec la jeune fille devant moi, mais aucun homme n’aurait pu réagir autrement devant la façon dont elle avait prononcé c’est deux petit mot. La dichotomie entre le ton de sa voix et la distanciation qu’elle avait mis en prononçant ne me vint pas à l’esprit. Je n’étais soudainement que concentré sur ses mains qui m’avait attrapé par la chemise et venaient maintenant caresser mon cou. Un frisson parti de ma nuque et vint jusqu’à mes orteils. La douceur de ces doigt me pris par surprise, tout comme la sensualité de ses mouvements. Quand elle vint planter son regard dans le mien, je cru défaillir. Mon cœur manqua un bon et je devins incapable de bouger. Habituellement, j’aurais enlacé la fille et aurait augmenté le rapprochement de nos corps, mais Misha fut l’une des rares à me déstabiliser d’un regard. J’étais comme un jeunot devant sa première conquête; incapable d’agir logiquement, trop submergé par des émotions qu’il ne comprenait pas. « Ne fais pas l'enfant...j'en ai, je te propose, c'est gratuit, tu dis oui! C'est la moindre des choses. » Incapable de parle, incapable de bouger. Ses yeux, ses mains me pétrifiât avec une intensité que je n’avais jamais vécue auparavant. Son clin d’œil signa mon arrêt de mort. « Allez viens. » Elle lâcha ma chemise, s’appliquant pour me caresse l’épaule le plus longtemps qu’elle pouvait. Maintenant une faible distance entre nous, je revins à la réalité qui était la notre. Mon cœur se remis à battre, mes muscles cessèrent d’être ankylosé, j’étais presque certain d’avoir retrouvé la faculté de la parole. Mais je ne tentai pas l’expérience. Il n’y avait rien à dire de toute façon.
Misha, magnifique Misha. Plus je te connais et plus tu m’intrigue. Comment une fille pouvait passer d’un bloc de glace en une dragueuse émérite. Avais-je affaire à une mente religieuse? Ses yeux et son attitude féline m’avertissait que oui. Mais on dit que de part un instant, elle réussi à faire tomber toute les barrières de l’homme et de lui faire oublié les dangers qui le guettait. Misha avait réussi à sa tâche. De part ce regard, qu’elle ne m’avait jamais lancée auparavant, elle m’avait attrapé dans ses filets. Ma conscience me hurlait de partir et retrouver la rouquine qui me pardonnerait rapidement. Elle me traitait de tous les noms et me traitait du pire des crétins. Pourtant, mes pieds emboitèrent celle de la jeune fille qui allait dans la cabine la plus spacieuse. Je poussai le loquet, une fois à l’intérieur. Pourquoi? Je l’ignorais. Comme pour dire au monde entier que présentement, il n’y avait que moi et Misha et que je fermais la place à un autre être humain. Elle était à moi pour quelques temps. Rectification, j’étais à elle pour quelques temps.
Me savoir en position de faiblesse me déplaisait grandement, mais je n’avais pas l’impression que Misha était dans une position de force pour autant. Notre échange, présentement, ressemblait plus à une valse maladroite. Nous étions deux partenaires de danses imposés et nous luttions tout deux pour avoir le contrôle de la danse. Je ne pouvais me plaindre, c’était moi qui avais parti la musique en allant la voir dans les escaliers.
La tigresse, oui elle passait par tout le domaine animalier ce soir, se retourna vers moi, une carte à la main, son sac de neige dans l’autre. Je ne pouvais céder à l’abime. Attention Blanche-Neige, la vilaine sorcière t’attirait avec une pomme empoisonnée et tu allais y mordre à pleine dent. Mais c’était moi cette Blanche-Neige et contrairement à la vraie histoire, je savais ce qui se cachait dans le fruit défendu. Ce qui le rendait plus attrayant, plus rouge, plus juteux. Ne tend pas la main, tu finiras par le prendre et le croquer avec délice. « À moins évidement que la coke ne représente pas assez de challenge pour toi...je peux peut-être te trouver autre chose? » Les comptes de fées venaient de disparaitre tout comme le dernier moment de lucidité qui m’était donnée. Tel la chasseresse qu’elle était, elle avait trouvé mon point faible et l’avait exploité avec véhémence. On ne mettait jamais au défi quelqu’un à l’esprit sportif. J’étais joueur professionnel, il aurait été absurde de croire que je n’avais pas l’âme à la compétition. Elle me croyait un dégonflé, elle allait se tromper. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que je m’adossais contre la porte en croisant les bras.
- Pourquoi essayer de nous trouver autre chose alors que tu as déjà quelque chose d’intéressant dans les mains.
Elle avait gagné cette partie de la danse. Mais j’attendais le prochain changement de tempos pour renverser la vapeur. Pour le moment, j’allais revenir à mes anciennes habitudes de party le temps d’une soirée, simplement par défi. On me l’avait déjà fait avant, j’avais toujours réussi à esquiver. Mais je ne pouvais pas contourner la situation avec Misha.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 4 Mai 2010 - 6:02
- Sean ne disait plus rien, il était muet comme une tombe depuis que j'avais eu l'audace de le prendre par le col de la chemise. Cette situation me plaisais. Nous étions maintenant tout deux dans les toilettes du fond, le loquet fermé. Mon sac de poudre à la main, je crus rapidement comprendre que je l'avais fait flancher en lui lançant ce défis. Évidement, quel homme n'acceptait pas se genre de défis. Je comprenais de par son assurance que ce n'était pas la première fois qu'il acceptait ce genre de substance. Ça me rassurait, je n'aimais pas consommer avec des ''débutants''. La première expérience n'était jamais la bonne, et je détestais ramasser ceux qui prenais mal leur première dose, était malade, et tout ce qui s'en suit. Au moins j'étais sûre que ça se passerait bien, comme je le voulais. Oui, tout allait se passer exactement comme je le voulais. Sauf que maintenant, en regardant Sean appuyé contre le mur, son air soudain beaucoup plus sur de lui, je n'étais plus tellement sûre de ce que je voulais. Je repensais alors à son regard qui s'était perdu dans le mien l'espace d'un instant avant de rentrer dans cette cabine. Il y avait peut-être finalement beaucoup plus à tirer de ce jeune homme que ce que je n'avais crut, quelques temps plus tôt. Je me souvenais des derniers jours, ou il venait sans cesse me parler...j'avais cette impression qu'il n'avait absolument rien d'intéressant à me dire. Qu'il n'avait rien à dire du tout en fait, maintenant je commençais à croire que je m'étais trompée sur toute la ligne. J'étais bien capable de cerner les gens au premier regard d'habitude, mais là, j'avais surement fait fausse route, car il me surprenait...et étrangement, ça me plaisait. Je n'aimais pas tellement les surprises, mais là, j'avais la terrible impression qu'il y avait quelque chose à en tirer. Quelque chose de positif, peut-être pas...mais mon côté masochiste me poussait à aller chercher encore plus loin. Je n'avais pas peur de souffrir.
« Pourquoi essayer de nous trouver autre chose alors que tu as déjà quelque chose d’intéressant dans les mains. »
Sa réponse me frappa, mais par contre, elle me plut largement, je lui adressais un sourire. Voilà qu'il parlait à présent! Je sentais montrer en moi une espèce d'adrénaline que je cachais avec beaucoup de dextérité. J'étais déjà impatiente de d'en finir avec cette poudre, de la sentir dans mon sang, enfin...Depuis que j'y pensais. Je ressortirais de cette aventure en la compagnie de Sean avec quelque chose de précieux, j'en étais certaine. L'évidence était là, depuis que je l'avais réellement regardé, depuis que je l'avais touché, depuis que je l'avais sentit. Soudainement, il était devenu quelqu'un à mes yeux, réellement. Il avait gagné en intérêt.
« Je ne faisais que proposer mon chou, on peut très bien se débrouiller avec ce que l'on a...on peut largement se débrouiller même. Je n'aurais pas mieux dit. »
Il n'avait surement jamais entendu autant de mots en si peu de temps franchir mes lèvres. L'alcool faisait parfois des miracles, comme quoi. Je lui adressais un clin d'œil amusé, oui, car je m'amusais. Voilà une tournure de soirée qui me plaisait définitivement. Les choses devenaient intéressante. Je voyais cela comme un défis moi aussi, et pour le moment je le remportais haut la main. Sean aurait droit à son heure de gloire dans quelques instants, oh oui! S'il franchissait le premier cette barrière invisible qui le séparait de ce qui l'amènerait dans quelques instant au septième ciel, il serait glorieux. Pensant à cela, je m'appliquais déjà à ouvrir le sachet et à en laisser tomber un peu de son contenu sur le support à papier toilette. C'était insalubre, certes, mais au point ou nous en étions, je n'en avais cure. Je disposais quatre rails de coke avec dextérité, comme si j'avais fait cela toute ma vie...Quoi que je n'en étais pas loin. Je remit le sac encore bien plein dans la poche, et m'activais encore avec ma carte. Voilà, c'était parfait. Je reculais alors de quelques pas et m'appuyais contre la porte. Ma tête se tourna vers le jeune homme et je lui fis un signe en direction de la poudre qui n'attendait maintenant que lui.
« C'est à toi que reviens l'honneur d'ouvrir le bal. » Je lui présentais le tout de la main et attendait qu'il fasse les premiers pas. Je voulais tout voir, avoir toute ma tête pour me souvenir et enregistrer dans mon esprit cette victoire.
La lumière très crue des toilettes ne rendait en rien le moment magique. Quoi qu'il n'y ai pas un brin me magie là dedans. J'attendais patiemment que Sean se jette dans l'antre de la bête, qu'il fasse don de son cœur et de son esprit pour partager avec moi un pur moment de liberté. Je ne sais pas exactement ce qui m'avais poussé à proposer au jeune homme de partager cette expérience avec moi, mais une chose était sûre, le moment de regret n'était pas près d'arriver. Je ne voulais pas qu'il refuse de faire les premiers pas. Il ne pouvait pas. C'était le prochain défi. Je voyais maintenant le déroulement de la soirée comme un véritable jeu. Je m'amusais à ses dépends, mais à présent, j'espérais qu'il y prenne plaisir lui aussi. Je voulais ne nous jouions ensembles, et la nuit était encore jeune pour cela, je sentais les choses prendre une tournure exaltante. Derrière moi, j'entendis quelqu'un râler en essayer d'ouvrir la porte. Une fille, je souris...je n'étais pas la seule à profiter de la fiévreuse soirée pour faire un tour dans un lieu qui nous était bien interdit à nous, les femmes. Je laissai échapper un léger rire en pensant à cela et lançai un dernier « Surtout, amuse toi bien » À l'adresse de mon compagnon.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 4 Mai 2010 - 23:22
« Je ne faisais que proposer mon chou, on peut très bien se débrouiller avec ce que l'on a...on peut largement se débrouiller même. Je n'aurais pas mieux dit. » Misha avait changée à mon égard, et ce, assez rapidement. Elle me parlait beaucoup plus en semblait franchement moins froide avec moi. Pourtant, elle restait distante. La curiosité de la voir sous l’emprise de la cocaïne me fit presque apprécier mon accord à partager ce moment avec elle. J’allais la voir sous un autre chose, une Misha qui allait flotter entre deux mondes avec moi était une victoire personnelle. Ne se rendait-elle pas compte qu’en agissant ainsi, elle allait totalement s’ouvrir à moi et se montrer sous une forme qui m’étais encore inconnue. Elle qui avait tout fait pour me repoussée. Si elle avait gagnée la partie en m’emmenant avec elle, sa victoire ne pouvait être que sienne. J’allais y trouver mon compte moi aussi, sans qu’elle ne le sache bien probablement. Je la regardai préparer la drogue avec un doigté et une précision qui m’indiquait que ce n’était pas qu’une gamine stupide qui consommait pour faire comme tout le monde. Certes, la cuvette de la toilette n’était pas la meilleur place pour tout préparer, mais je m’en contre fichait. L’important, c’était cet instant ou Misha et moi allions devenir les maitres du monde. L’alcool dans mon sang diminuait de plus en plus et je n’avais aucune envie de redevenir sobre, de réaliser ce que j’allais faire et de me sermonner intérieurement. J’avais réussi à étouffer ma conscience, noyé sous l’alcool et embrumé par le charme d’une magnifique créature. Plus rien ne pouvait me faire reculer maintenant, nous étions au point de non retour.
Misha était maintenant près de moi, son odeur vint à mes narines et me paralysa, l’espace d’un instant. Mieux que n’importe quelle boisson, son odeur provoquait une ivresse qui, pour moi, m’était totalement inconnu. Elle me captivait cette Misha, même mes sens en souffraient. « C'est à toi que reviens l'honneur d'ouvrir le bal. » Un sourire vint alors se dessiner sur les lèvres de la jeune fille. A la fois aguicheur et remplis de malice, cette fille était le démon en talon haut et il était fier d’avoir réussi a atteindre un pauvre mortel à l’âme, le faisant signé un pacte tant souvent repoussé du revers de la main. Car oui, la drogue était un enfer, certain ne s’en sauvait simplement pas et se brulait à trop longtemps y être. Mourir carbonisé à 30 ans n’était pas dans mes plans. Mais je me connaissais et j’étais loin, très loin, d’être un junkie. Et, comme l’a si bien dis Misha, c’est gratuit alors on prend. Ce qu’elle ne savait peut-être pas était que ce n’était pas la gratuité qui m’avait emmené ici, mais une autre sorte de drogue. Une bien plus vilaine. Car contrairement aux substances, une fois inhalé, elle nous reste dans les veines à tout jamais : la séduction d’une magnifique femme comme elle.
-Tu me propose ta came et tu me fais débuter, on pourrais presque croire au piège. Dis-je avec un demi sourire amusé.
J’avais pourtant l’intime intuition qu’il n’en était rien. Bien que ça ne soit pas un acte de bonté, la divine ne me proposait pas ce moment dans le but de me piéger, Elle aurait pu le faire de d’autres façon qui ne lui couterait pas de la drogue. Pour réponse, je n’eu qu’un rire. Je lui fit un clin d’œil. « Surtout, amuse-toi bien » M'amuser n'était pas le mot, mais je ne saurais quel autre mot pourrait le remplacer...Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que Misha riait d’une voix cristalline. Comment une si belle mélodie pouvait s’échapper des lèvres d’une aussi grande pécheresse. Je cherchai dans ma poche un billet ou un papier, n’importe quoi qui pourrais me faire inhaler cette substance et qui ferait taire toutes les promesses que je m’étais fait depuis maintenant quatre ans. Quoiqu’une fois en quatre ans, ce n’était le drame. Trouvant ce qu’il me faillait je plongeai mon regard dans celui de Misha un instant, alors que je roulais le papier en un cylindre parfais. Quelques secondes plus tard, je me détournai de ces yeux enivrant et ravageur pour me concentré sur la came qui n’attendait que d’être consommée.
La jeune qui s’était pointée dans la toilette semblait beaucoup trop avoir de plaisir pour l’utilisation première de ses lieux. Il ne me fallu qu’un coup d’œil pour remarquer une autre paire de pied qui étaient apparu dans la cabine, non loin de la notre. Quel étrange situation. Dans la même pièce, deux personnes se faisaient sauvagement l’amour alors qu’au même moment, deux autres se dirigeaient vers une autre source de plaisir. Un sourire amusé sur les lèvres, je plaçai comme il le fallait le tube de papier pour finalement laisser la première ligne de cocaïne envahir mon nez, mon cerveau, mon être. À peine relevé, je souris. Bien que les effets ne soient pas instantané, quoi que rapide, je ne pouvais dénier l’espèce d’allégresse qui venait de m’attraper le cœur. J’avais l’impression de retrouver un ancien ami que j’avais perdu de vue et qui avait changé avec le temps. Oui. Il était meilleur. D’un mouvement souple, mais calme, j’allai m’asseoir au coté de ta toilette, simplement pour être capable de m’appuyé sur le mur. Je regardai Misha avec un air à la fois amusé et à la fois arrogant. Notre jeu était maintenant réellement commencé. Si elle avait cru qu’une fois mon acceptation faite j’aurais reculé, elle s’était totalement mis le doigt dans l’œil la pauvre.
- Il n’y a que toi dans cette pièce qui ne prend pas de plaisir. Dis-je en faisant référence en couple d’un instant qui gémissait de plus belle.
Je tendis mon rouleau à Misha, toujours un sourire aux lèvres. De ma position, j’allais pouvoir parfaitement voir la jeune fille venir me rejoindre dans cet état d’allégresse qui grandissait dans mon être. J’étais persuadé que même dans ces toilettes mal entretenu, sur une cuvette peu salubre, en train de se tirer une ligne, elle était d’une élégance et d’une beauté sans nom. Intrigante Misha, saura-t-elle me surprendre jusque dans sa descente dans l’abime?
Misha était maintenant près de moi, son odeur vint à mes narines et me paralysa, l’espace d’un instant. Mieux que n’importe quelle boisson, son odeur provoquait une ivresse qui, pour moi, m’était totalement inconnu. Elle me captivait cette Misha, même mes sens en souffraient. « C'est à toi que reviens l'honneur d'ouvrir le bal. » Un sourire vint alors se dessiner sur les lèvres de la jeune fille. A la fois aguicheur et remplis de malice, cette fille était le démon en talon haut et il était fier d’avoir réussi a atteindre un pauvre mortel à l’âme, le faisant signé un pacte tant souvent repoussé du revers de la main. Car oui, la drogue était un enfer, certain ne s’en sauvait simplement pas et se brulait à trop longtemps y être. Mourir carbonisé à 30 ans n’était pas dans mes plans. Mais je me connaissais et j’étais loin, très loin, d’être un junkie. Et, comme l’a si bien dis Misha, c’est gratuit alors on prend. Ce qu’elle ne savait peut-être pas était que ce n’était pas la gratuité qui m’avait emmené ici, mais une autre sorte de drogue. Une bien plus vilaine. Car contrairement aux substances, une fois inhalé, elle nous reste dans les veines à tout jamais : la séduction d’une magnifique femme comme elle.
-Tu me propose ta came et tu me fais débuter, on pourrais presque croire au piège. Dis-je avec un demi sourire amusé.
J’avais pourtant l’intime intuition qu’il n’en était rien. Bien que ça ne soit pas un acte de bonté, la divine ne me proposait pas ce moment dans le but de me piéger, Elle aurait pu le faire de d’autres façon qui ne lui couterait pas de la drogue. Pour réponse, je n’eu qu’un rire. Je lui fit un clin d’œil. « Surtout, amuse-toi bien » M'amuser n'était pas le mot, mais je ne saurais quel autre mot pourrait le remplacer...Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que Misha riait d’une voix cristalline. Comment une si belle mélodie pouvait s’échapper des lèvres d’une aussi grande pécheresse. Je cherchai dans ma poche un billet ou un papier, n’importe quoi qui pourrais me faire inhaler cette substance et qui ferait taire toutes les promesses que je m’étais fait depuis maintenant quatre ans. Quoiqu’une fois en quatre ans, ce n’était le drame. Trouvant ce qu’il me faillait je plongeai mon regard dans celui de Misha un instant, alors que je roulais le papier en un cylindre parfais. Quelques secondes plus tard, je me détournai de ces yeux enivrant et ravageur pour me concentré sur la came qui n’attendait que d’être consommée.
La jeune qui s’était pointée dans la toilette semblait beaucoup trop avoir de plaisir pour l’utilisation première de ses lieux. Il ne me fallu qu’un coup d’œil pour remarquer une autre paire de pied qui étaient apparu dans la cabine, non loin de la notre. Quel étrange situation. Dans la même pièce, deux personnes se faisaient sauvagement l’amour alors qu’au même moment, deux autres se dirigeaient vers une autre source de plaisir. Un sourire amusé sur les lèvres, je plaçai comme il le fallait le tube de papier pour finalement laisser la première ligne de cocaïne envahir mon nez, mon cerveau, mon être. À peine relevé, je souris. Bien que les effets ne soient pas instantané, quoi que rapide, je ne pouvais dénier l’espèce d’allégresse qui venait de m’attraper le cœur. J’avais l’impression de retrouver un ancien ami que j’avais perdu de vue et qui avait changé avec le temps. Oui. Il était meilleur. D’un mouvement souple, mais calme, j’allai m’asseoir au coté de ta toilette, simplement pour être capable de m’appuyé sur le mur. Je regardai Misha avec un air à la fois amusé et à la fois arrogant. Notre jeu était maintenant réellement commencé. Si elle avait cru qu’une fois mon acceptation faite j’aurais reculé, elle s’était totalement mis le doigt dans l’œil la pauvre.
- Il n’y a que toi dans cette pièce qui ne prend pas de plaisir. Dis-je en faisant référence en couple d’un instant qui gémissait de plus belle.
Je tendis mon rouleau à Misha, toujours un sourire aux lèvres. De ma position, j’allais pouvoir parfaitement voir la jeune fille venir me rejoindre dans cet état d’allégresse qui grandissait dans mon être. J’étais persuadé que même dans ces toilettes mal entretenu, sur une cuvette peu salubre, en train de se tirer une ligne, elle était d’une élégance et d’une beauté sans nom. Intrigante Misha, saura-t-elle me surprendre jusque dans sa descente dans l’abime?
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mer 5 Mai 2010 - 21:37
- Malgré tout le temps que j'avais prit pour préparer les rails de cocaïne, Sean n'avait pas bougé. Il attendait la patiemment. Au moins j'étais certaine d'une chose, vu la tête qu'il faisait, ou point ou il en était, il ne semblait pas prêt à rebrousser chemin, et c'était très bien comme ça. Je lui proposais alors de se servir le premier sans aucun hésitation, je voulais le voir sombrer avant moi, je voulais apprécier ce moment. Il ne sembla pas trop hésitant et je ne fis cure de sa réponse.
«Tu me propose ta came et tu me fais débuter, on pourrais presque croire au piège. » J'haussai les épaules et lui fit un signe de main qui voulait dire ''laisse tomber et tais toi'' quand il parla.
«Ne fait pas l'idiot Robert, de toute façon, tu sais très bien qu'il est trop tard pour faire demi-tour. »
Ce genre de petites phrases persuasives fonctionnaient à merveille la plus part du temps. Ce n'était pas la vérité exacte, il avait tout à fait le loisir de quitter les lieux si le cœur lui disait, de de quitter, de tout laisser tomber et de retrouver avec ses ''potes''. Oh oui, il pouvait très bien le faire, mais j'étais sûre et certaine que ce ne serait pas la décision qu'il prendrait. Il avait déjà les deux pieds dans la merde, si l'on pouvait dire ça comme ça, et il était trop tard pour en sortir. J'entendis la fille qui avait essayé d'entrer dans la cabine s'engouffrer dans celle à côté de la notre au moment ou Sean décidait de se diriger vers ce qui allait le transporter dans un autre monde d'ici quelques secondes. La vision était délectable. Je regardais mon nouveau compagnon pour la soirée s'en mettre plein le nez, et avec comme trame sonore les gémissements sans retenue qu'échappait à tord et à travers celle qui se faisait baiser comme jamais, à quelques mètres de nous. J'entendis Sean qui était dos à moi renifler avec puissance, j'imaginais la sensation qu'il était en train de ressentir maintenant qu'il se tournait vers moi pour me tendre le billet qu'il avait roulé pour l'occasion.
« Il n’y a que toi dans cette pièce qui ne prend pas de plaisir. »
J'haussai un sourcil pour lui montrer ma surprise face à cette soudaine supposition. Comment pouvait-il dire de telles choses? J'avais surement plus de plaisir maintenant que n'importe quand depuis que cette foutue soirée avait commencée. Il avançait de drôle de théorie! Alors qu'il se laissait glisser le long du mur pour s'asseoir, un sourire se forma à nouveau sur mes lèvres.
« Mon dieu, tu te trompes. Crois moi, en ce moment je prend mon pied. »
Effectivement, le voir passer de l'autre côté, le voir succomber à la tentation, se laisser aller tout entier à la divagation divine que lui apportait cette substance était pour moi un magnifique cadeau. Ça ne me donnait que plus envie de le rejoindre, et plus je désirais cella, plus je me régalerais du moment ou enfin, je pourrais le rejoindre. C'est alors se que je fis. Roulant à nouveau le billet entre mes doigts avec dextérité, je m'approchais des lignes que j'avais faite et me mettais à l'œuvre, reniflant les deux dernières que j'avais tracée. Je faisais cela habilement puis me redressai les deux yeux grands ouverts, la sensation au premier abord n'était pas la chose la plus agréable. Je me retournai doucement vers Sean pour lui rendre son billet. L'effet n'était pas immédiat, de se fait, tout comme le jeune Wright, je me laissais glisser contre la parois de la cabine, à ses côtés. Je savais très bien comment patienter, comment attendre que la coke fasse son chemin dans son sang. Je sortis une nouvelle cigarette et mon briquet, je coinçai le tabac entre mes lèvres et l'allumai rapidement avant de tendre la paquet tout ratatiné à mon voisin. Je n'étais pas vraiment sûre qu'il fume...je n'avais pas le souvenir de déjà l'avoir vu avec une clope à la bouche, mais bon, c'était la moindre des choses de partager. Je pris une longue bouffée, la fumée envahissait mes poumons à nouveau. À chaque fois la sensation était la même, délicieuse. Parfois, quand j'y réfléchissais, je me disais qu'il serait absolument impossible pour moi d'arrêter de fumer, j'avais beau avoir tout la volonté du monde, ça semblait être un projet non envisageable pour moi! Je laissai ma tête aller vers l'arrière un moment alors que j'inspirais à nouveau la fumée dense qui me détruisait peu à peu, sans m'en inquiéter plus que ça. Les minutes passèrent et un silence se fit dans la pièce. Le couple à nos côtés semblait avoir terminé leur besogne car maintenant le seul bruit qui parvenait à mes oreilles était quelqu'un qui régurgitait surement tout l'alcool qu'il avait pu avaler au court de la nuit, quelques cabines plus loin. Rien de surprenant. Puis il y eu un période de calme, et c'est la que je commençai à ressentir les effets tant attendu. Mes yeux s'ouvrirent, mes lèvres affichèrent un nouveau sourire, c'était merveilleux, c'était comme la première fois. Je me remis alors sur mes pieds, avec légèreté et me plantait devant Sean, attendant qu'il fasse de même, je laissai tomber mon mégot de cigarette dans la cuvette des toilettes sans tirer la chasse.
« Tu sais ce qui est merveilleux avec cette merde? C'est qu'après vingt quatre heures d'abstinence, vingt quatre putains de petites heures sans consommer, et c'est encore comme si c'était la première fois.»
Je laissais échapper un léger rire. Il était vrai que c'était quelque chose que j'appréciai beaucoup de la cocaïne, à forme de consommation, l'effet ne s'atténuait pas au fil des expériences. Je me permis de détailler mon ami encore un moment. Il y avait décidément quelque chose chez lui que je n'avais jamais remarqué avant...j'étais incapable de mettre le doigt dessus. Maintenant j'avais soif, je voulais boire, encore. Il fallait que j'en profite, pendant les deux prochaines heures, il fallait que cela me soit utile. Je détaillai Sean un moment, me demandant si l'effet avait également fait son chemin pour lui aussi. Je voulais qu'il se lève maintenant, et qu'il me suive. Je lui tendis la main pour qu'il se remettre sur ses pieds. À présent, j'avais complètement fait abstraction du Sean que je pensais avoir connu au court des derniers jours, me concentrant sur celui que je voyais maintenant, mon nouveau partenaire.
« Allez viens! On va chercher un verre! Après....après...» Je réfléchis un moment à ce qui pourrait bien se passer à près, mais au fond je n'en avais pas la moindre idée et c'était très bien comme ça. « Après, je sais pas. »
La soirée n'avait été que des projets élaborés à court terme, mieux valait continuer comme ça! J'aimais quand les choses étaient spontanées. J'ouvrai le loquet de la porte de toilette rapidement, j'étais prête à quitter les lieux rapidement. À vrai dire, je me sentais prête à faire n'importe quoi!
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 7 Mai 2010 - 2:34
La porte des toilettes s’ouvrit, annonçant le départ de toutes les autres personnes dans les toilettes. Une musique forte, vibrante et sensuelle s’engouffra dans la pièce où nous nous trouvions. Cette vibration vint s’installer dans ma tête qui ressentait chaque mouvement du son ambiant. Cela créait une nouvelle musique à mes oreilles qui était bien plus belle et plus intéressante que la merde qui jouait réellement à travers les haut-parleurs. De l’autre coté, j’avais l’impression que c’était un autre monde. Qu’un océan entier séparait la piste de dance et de cette cabine de toilette. C’était bien ainsi. Dans mes veines, coulait la certitude que j’étais seul avec Misha et que nous étions devenu maitre de notre monde. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres, la cocaïne commençait déjà son effet et je n’en étais qu’a ma première minute de consommation. « Mon dieu, tu te trompes. Crois-moi, en ce moment je prends mon pied. » J’éclatai de rire. Bien sur qu’elle devait s’amusé, son regard et son sourire trahissait sa joie. Il était rare que je la voie sourire. Aussi petit soit-il, jamais je n’avais réellement vu ses lèvre s’étirer si ce n’était que pour me lancer un rictus hautain remplis de dédain.
Assis près de la toilette et elle debout, elle avait des airs de géante. La divine avait toujours été imposante au naturel, mais je constatai encore plus combien elle émanait cette aura de prestance que seul les plus grands rois pouvaient émanée. Misha était la princesse de cette cabine, moi je n’étais que le servant. Et sur notre royaume, une fine neige était tombée, illuminant pour un instant nos demeures. Je la regardai roulé avec ses doigts fins ce bout de papiers. J’étais au comble de la fascination. Comment pouvait-elle avoir autant de grâce alors qu’elle se s’inclinait devant une cuvette de toilette sale? A la regarder s’envoyé ces deux lignes dans le nez, je compris que sa majesté avec beaucoup d’expérience dans le domaine. Du moins, plus ce que je n’osais imaginer. J’étais trop romantique, j’imaginais mal une si magnifique femme se détruire avec une merde comme la cocaïne; ces veines méritaient plus noble substance.
Je pris le billet qu’elle me tendit tout en la regardait se glisser à mes cotés. Attendre maintenant. C’était facile habituellement. Avec Misha ça l’était plus. Je n’avais pas a parler ou a rien agir différemment. Je n’avais pas à essayer de la séduire ou a jouer les amuseur public. Je pouvais bien faire ce que je faisais, ce qui se résumait à être très mal assis et à la regarder agir, et c’était parfais ainsi. Je n’avais qu’à être moi, être vraiment moi, et c’était parfais. Merlin… il y avait si longtemps. Même si j’avais la réputation d’être quelqu’un qui avait les pieds sur terre malgré son statu de célébrité, je devais tout de même bien agir. Être sage, me surveillée. Mais pas ce soir. Dans ses filets, Misha m’avait emmené à redevenir le Sean Robert qui étudiait à Poudlard et qui se fichait totalement qu’on sache qu’il aime faire la fête, être avec des filles et parfois faire de la drogue. Je regardai le paquet de cigarette que, justement, sa majesté me présentait. J’avais eu beau essayer plusieurs type de drogue, pas tous mais plusieurs, je n’avais jamais touché à la cigarette. La proposition ne s’était jamais présenter au paravent et, a vrai dire, je en sais pas si j’aurais accepté. C’était peut-être la coke qui commençait de plus en plus à faire effet ou simplement l’effet Misha, mais ce soir, ce bout de tabac me tentait. Je saisi une tige que j’allumai en même temps que la fille à mes côtés. Je laissai la fumée rouler dans ma bouche un moment avant de la recraché. Boah. Ce n’était ni mauvais ni extra. On nous décrivait tant la sensation désagréable de la cigarette –merci aux mauvaise campagnes publicitaire- que j’en fus presqu’agréablement surpris. C’était simplement sympa d’avoir quelque chose entre les doigts a inhalé dans ce moment d’attente silencieuse. Je reçu soudainement en cognard dans le ventre. Silencieux, indolore, mais tout de même présent. Je me sentis fort, je me sentis bien, je me sentis puissant. Le poids du monde s’enleva au même rythme que la douleur constante à ma jambe disparaissait. Enfin, l’effet tant attendu. Je venais de lancer mon mégot dans la toilette, ouvrant de surcroit le couvert, lorsque la divine près de moi se leva dans sa démarche tout aussi féline et jeta aussi ce qui lui restait de tabac dans la cuvette. « Tu sais ce qui est merveilleux avec cette merde? C'est qu'après vingt quatre heures d'abstinence, vingt quatre putains de petites heures sans consommer, et c'est encore comme si c'était la première fois.» Tout comme elle, je laissai échapper un léger rire.
- Alors imagine-moi, après quatre ans.
Un sourire amusé se dessina aux commissures de mes lèvres. Il y avait si longtemps que je ne m’étais senti ainsi et j’avais oublié pourquoi j’avais aimé en consommé au paravent. J’aimais sentir mes sens se décuplé alors que mon corps était pris d’une énergie nouvelle et révélatrice. L’adrénaline ne pouvait me procurer autant de satisfaction que cette sensation qui me coulait dans les veines en ce moment. Je me passai la main dans les cheveux, les dépeignant plus qu’autre chose, et regardai ma compagne qui me regardait avec un drôle d’air. Après un court moment où nos yeux s’étaient croisés et qu’aucun d’autre mouvement ne s’était produit, elle décida de bouger, se déplaçant toujours d’une façon qui me rendait dingue, encore plus en ce moment. « Allez viens! On va chercher un verre! Après....après...» J’aurais très bien pu me lever tout seul, mais pour la première fois, elle m’offrait une proximité inespérée. J’attrapai cette main qu’elle me tendit et me relevai avec aise et assurance. Toujours sa main dans la mienne, je reculai et ouvrit la porte de la cabine. Elle voulait boire? Ce n’était certes ici que je pouvais l’aider à étancher sa soif. Je détachai mes doigts et constatai avec étonnement que là où sa main s’était posé, une sensation de picotement s’était installée. Cette fille m’avait engourdit la peau….!
- Après? Dis-je, remarquant qu’elle n’avait pas fini sa phrase
- « Après, je sais pas. »
Cette réponse me plus beaucoup. Ce genre d’attitude était bien rare à ce stade. Habituellement, les gens buvaient, s’enfilaient une ligne ou deux, retournaient boire et finissait cela chez elle ou chez lui. Pas ce soir. Du moins, pas avec Misha. Si son corps provoquait tout mes sens à chaque mouvement, ce qui me restait de conscience me rappelais qu’à trop jouer avec le feu on pouvait s’y bruler. Et une brulure signée Misha serait bien plus féroce et mortelle que n’importe quelle catin dans l’université. Nous voici donc près du bar. La musique était venue se prendre son rythme à mon pouls cardiaque. J’avais l’agréable sensation que chaque battement de cœur faisait dansée ces magnifiques jeunes filles sur la piste de danse. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que leur beauté était éclipsée par une seule fille. Misha, dans toute son attraction, enlevait la possibilité d’un regard sur une autre fille. En ce moment, seule elle comptait pour moi.
-Aller, commande je paie.
Il fallait tout de même être gentleman après ce qu’elle venait de m’offrir. Je la regardai avec un sourire à la fois charmeur, à la fois sincère. Se rendait-elle compte à quel point j’avais du plaisir et que j’étais bien en ce moment? Probablement pas. En fait, moi-même je n’étais pas sur de m’en rendre compte. Du moins, je ne me rendais plus compte que j’avais posé ma main sur sa hanche et qu’elle était toujours la.
Assis près de la toilette et elle debout, elle avait des airs de géante. La divine avait toujours été imposante au naturel, mais je constatai encore plus combien elle émanait cette aura de prestance que seul les plus grands rois pouvaient émanée. Misha était la princesse de cette cabine, moi je n’étais que le servant. Et sur notre royaume, une fine neige était tombée, illuminant pour un instant nos demeures. Je la regardai roulé avec ses doigts fins ce bout de papiers. J’étais au comble de la fascination. Comment pouvait-elle avoir autant de grâce alors qu’elle se s’inclinait devant une cuvette de toilette sale? A la regarder s’envoyé ces deux lignes dans le nez, je compris que sa majesté avec beaucoup d’expérience dans le domaine. Du moins, plus ce que je n’osais imaginer. J’étais trop romantique, j’imaginais mal une si magnifique femme se détruire avec une merde comme la cocaïne; ces veines méritaient plus noble substance.
Je pris le billet qu’elle me tendit tout en la regardait se glisser à mes cotés. Attendre maintenant. C’était facile habituellement. Avec Misha ça l’était plus. Je n’avais pas a parler ou a rien agir différemment. Je n’avais pas à essayer de la séduire ou a jouer les amuseur public. Je pouvais bien faire ce que je faisais, ce qui se résumait à être très mal assis et à la regarder agir, et c’était parfais ainsi. Je n’avais qu’à être moi, être vraiment moi, et c’était parfais. Merlin… il y avait si longtemps. Même si j’avais la réputation d’être quelqu’un qui avait les pieds sur terre malgré son statu de célébrité, je devais tout de même bien agir. Être sage, me surveillée. Mais pas ce soir. Dans ses filets, Misha m’avait emmené à redevenir le Sean Robert qui étudiait à Poudlard et qui se fichait totalement qu’on sache qu’il aime faire la fête, être avec des filles et parfois faire de la drogue. Je regardai le paquet de cigarette que, justement, sa majesté me présentait. J’avais eu beau essayer plusieurs type de drogue, pas tous mais plusieurs, je n’avais jamais touché à la cigarette. La proposition ne s’était jamais présenter au paravent et, a vrai dire, je en sais pas si j’aurais accepté. C’était peut-être la coke qui commençait de plus en plus à faire effet ou simplement l’effet Misha, mais ce soir, ce bout de tabac me tentait. Je saisi une tige que j’allumai en même temps que la fille à mes côtés. Je laissai la fumée rouler dans ma bouche un moment avant de la recraché. Boah. Ce n’était ni mauvais ni extra. On nous décrivait tant la sensation désagréable de la cigarette –merci aux mauvaise campagnes publicitaire- que j’en fus presqu’agréablement surpris. C’était simplement sympa d’avoir quelque chose entre les doigts a inhalé dans ce moment d’attente silencieuse. Je reçu soudainement en cognard dans le ventre. Silencieux, indolore, mais tout de même présent. Je me sentis fort, je me sentis bien, je me sentis puissant. Le poids du monde s’enleva au même rythme que la douleur constante à ma jambe disparaissait. Enfin, l’effet tant attendu. Je venais de lancer mon mégot dans la toilette, ouvrant de surcroit le couvert, lorsque la divine près de moi se leva dans sa démarche tout aussi féline et jeta aussi ce qui lui restait de tabac dans la cuvette. « Tu sais ce qui est merveilleux avec cette merde? C'est qu'après vingt quatre heures d'abstinence, vingt quatre putains de petites heures sans consommer, et c'est encore comme si c'était la première fois.» Tout comme elle, je laissai échapper un léger rire.
- Alors imagine-moi, après quatre ans.
Un sourire amusé se dessina aux commissures de mes lèvres. Il y avait si longtemps que je ne m’étais senti ainsi et j’avais oublié pourquoi j’avais aimé en consommé au paravent. J’aimais sentir mes sens se décuplé alors que mon corps était pris d’une énergie nouvelle et révélatrice. L’adrénaline ne pouvait me procurer autant de satisfaction que cette sensation qui me coulait dans les veines en ce moment. Je me passai la main dans les cheveux, les dépeignant plus qu’autre chose, et regardai ma compagne qui me regardait avec un drôle d’air. Après un court moment où nos yeux s’étaient croisés et qu’aucun d’autre mouvement ne s’était produit, elle décida de bouger, se déplaçant toujours d’une façon qui me rendait dingue, encore plus en ce moment. « Allez viens! On va chercher un verre! Après....après...» J’aurais très bien pu me lever tout seul, mais pour la première fois, elle m’offrait une proximité inespérée. J’attrapai cette main qu’elle me tendit et me relevai avec aise et assurance. Toujours sa main dans la mienne, je reculai et ouvrit la porte de la cabine. Elle voulait boire? Ce n’était certes ici que je pouvais l’aider à étancher sa soif. Je détachai mes doigts et constatai avec étonnement que là où sa main s’était posé, une sensation de picotement s’était installée. Cette fille m’avait engourdit la peau….!
- Après? Dis-je, remarquant qu’elle n’avait pas fini sa phrase
- « Après, je sais pas. »
Cette réponse me plus beaucoup. Ce genre d’attitude était bien rare à ce stade. Habituellement, les gens buvaient, s’enfilaient une ligne ou deux, retournaient boire et finissait cela chez elle ou chez lui. Pas ce soir. Du moins, pas avec Misha. Si son corps provoquait tout mes sens à chaque mouvement, ce qui me restait de conscience me rappelais qu’à trop jouer avec le feu on pouvait s’y bruler. Et une brulure signée Misha serait bien plus féroce et mortelle que n’importe quelle catin dans l’université. Nous voici donc près du bar. La musique était venue se prendre son rythme à mon pouls cardiaque. J’avais l’agréable sensation que chaque battement de cœur faisait dansée ces magnifiques jeunes filles sur la piste de danse. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que leur beauté était éclipsée par une seule fille. Misha, dans toute son attraction, enlevait la possibilité d’un regard sur une autre fille. En ce moment, seule elle comptait pour moi.
-Aller, commande je paie.
Il fallait tout de même être gentleman après ce qu’elle venait de m’offrir. Je la regardai avec un sourire à la fois charmeur, à la fois sincère. Se rendait-elle compte à quel point j’avais du plaisir et que j’étais bien en ce moment? Probablement pas. En fait, moi-même je n’étais pas sur de m’en rendre compte. Du moins, je ne me rendais plus compte que j’avais posé ma main sur sa hanche et qu’elle était toujours la.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Jeu 13 Mai 2010 - 7:18
- Sean attrapa la main que je lui tendais pour se relever, cela me fit sourire car au fond, je savais très bien qu'il n'avait pas besoin de mon aide pour se remettre sur ses pieds. Mais bon, une main tendue...autant profiter de l'occasion, J'étais surement une des seules qui l'aurait refusé dans ce genre de situation. Eh oui, je n'aimais tellement pas recevoir l'aide des autres que je pouvais être extrême à ce point! Le jeune homme semblait aussi emballé que moi à l'idée d'aller chercher un verre, sans savoir la tournure que les évènements allaient prendre par la suite. Ça faisait mon bonheur. J'aimais ne rien prévoir, j'aimais quand tout se déroulait de manière spontané, c'était souvent quand on ne prévoyait rien qu'arrivait les choses les plus excitantes. Comme maintenant, ma rencontre avec Sean n'avait pas du tout figuré au programme de la soirée, c'était pourtant la meilleure chose qui était arrivée. Nous nous dirigions maintenant vers le bar, enjoués, avec une ferme idée en tête, du moins pour moi. Boire, boire et boire encore. À présent, je me sentais tellement bien que tous les signes de faiblesses qui c'était manifestés plus tôt dans mon organisme avait complètement disparut. J'étais prête pour affronter la fin de la nuit sans aucun problème. Sortit de la salle de bain, sans me soucier de ce qui se passait autour de moi, je découvrais un certain intérêt face à la musique qui faisait vibrer les murs. Elle était soudainement beaucoup plus agréable que tout à l'heure, je laissai échapper un rire vif, c'était merveilleux, nous passions à travers les danseurs sans vraiment s'en soucier, je les bousculais tous au passage et je trouvais ça drôle. Nous étions finalement arrivé à destination, au bar, je me demandais rapidement ce que j'avais envie de boire, la réflexion fut brève, j'avais envie de boire n'importe quoi!
«Allez, commande je paie. »
Comment refuser, c'était si gentiment imposé. Puis de toute façon, Sean me devait bien ça, je lui avais refilé de la cocaïne pour un bon montant, il ne pouvait pas se plaindre. Je lui répondis alors, un large sourire aux lèvres.
« Avec plaisir! »
Je me retournais alors face au barman et je sentis alors la main du jeune homme sur ma hanche, étrangement, cela me fit légèrement vibrer, mais je n'en fis pas un cirque. En temps normal, je me serais surement éloigné discrètement de ce contact, je n'aimais pas qu'on me touche...mais là, c'était différent. Tout était différent, alors, je décalais légèrement pour être plus près de Sean. Nous nous frôlions. Après tout, nous jouions à présent un jeu, alors tant qu'a le faire, mieux valait-il aller jusqu'au bout. Et à ce jeu là, j'avais une longueur d'avance sur bien des gens, j'aimais en profiter. Je me penchai sur le bar et sifflais vivement. Le serveur vint vers moi l'air mécontent, je n'avais plus aucune gène, je voulais simplement boire et rapidement. Je n'avais pas envie d'attendre ici, être au bar n'était pas du tout ce que je préférais. Je commandais donc allègement six shooters de tequila sans même demander l'avis de mon compagnon. De toute façon, je savais très bien que vu l'état dans le quel il se trouvait, il était tout comme moi prêt à boire n'importe quoi. Ma commande arriva rapidement et avant même que Sean n'ai eu le temps de rien faire, je fourrais une main dans sa poche pour en ressortir un billet que je tendais à l'homme derrière le comptoir. Il me rendit la monnaie et je remis le reste à sa place avec un peu plus de délicatesse, prenant la peine de bien laisser sentir au jeune homme le passage de ma main dans la poche de son pantalon. Je lui adressai à nouveau un sourire qui en disait long sur mon état.
À présent, j'avais complètement oublié Mateo, à cette heure tardive, il devait dormir, plus de risque qu'il me trouve dans cet état...sinon, je ne sais pas ce que j'aurais du endurer comme discourt. Je ne préférais pas y penser, encore heureuse, Sean n'était pas au courant de tous les efforts que je faisais pour rejoindre le droit chemin. Il ne m'aurait peut-être pas laissé faire s'il savait à quel point il était dangereux pour moi et ma fragile personnalité changeante de me défoncer comme je le faisais. Mais c'était pour moi, le seul moyen de me sentir vivante, et malgré tout, j'avais beaucoup de mal à tenir les promesses que je faisais. C'était terrible de ma part, je le savais très bien, mais c'était plus fort que moi. Je me souvenais très bien, un jour avec une copine, en plus milieu de l'après-midi, sur la terrasse d'un café en ville, je m'étais envoyé, sans aucune discrétion une ligne de coke, à la vue de tous. Elle m'avait alors dit '' Je ne sais pas comment tu fais pour vivre avec sa dans le sang'' et je lui avais simplement répondu en haussant les épaules ''Je ne sais pas comment je fais pour vivre quand je n'ai pas ça dans le sang''. C'était la triste vérité, j'en arrachais quand j'étais complètement à jeun, mais en ce moment, je me sentais parfaitement bien, mieux que jamais. Alors que je chassais ces sombres pensés de mon esprit, nos verres arrivèrent, accompagnés de tranches de citron et de sel. Je regardais le tout trônant fièrement sur le comptoir et prit deux verres, j'en donnais un à mon nouvel ami, levant le mien pour trinquer.
« Finissons en rapidement! »
Je lui adressai un clin d'œil et déjà je vidais mon premier shooter, je me foutais complètement du citron et du sel, je n'avais pas envie de faire les choses dans l'ordre, je voulais finir ses verres et faire autre chose. Quoi, je n'en avais pas la moindre idée, mais autre chose. C'était délicieux...À vrai dire, je n'avais plus vraiment conscience du goût, mais la sensation que me procura le liquide quand il descendit rapidement jusqu'à mon estomac fut divine.
« Sean... » dis-je alors doucement en portant une main sur la joue du jeune homme et en m'approchant de lui. « Tu viens de faire de ma soirée emmerdante, une des nuits les plus excitantes que je n'avais vécu depuis longtemps! »
Je l'appelais par son prénom pour la première fois depuis que l'on se connaissait, plantant mon regard dans le sien. Ma main s'attardait sur la joue du jeune Wright alors que nos yeux ne pouvaient que se fixer, mon pouce caressa alors doucement sa mâchoire, sa barbe naissante, légèrement rugueuse, comme je l'aimais avant de glisser vers son menton, son cou le long du quel se déplaça ma main pour atteindre son épaule. Mon regarda était insistant, il brillait de mille feu, je me sentais vivante comme jamais et j'avais l'impression de voir Sean pour la première fois. Il semblait dans une situation semblable à la mienne, mais je voyais en le dévisageant, au fond de son être, un lueur légèrement troublé...Évidement, je n'étais plus la Misha qu'il connaissait, j'avais prit un autre tournant, je m'étais soudainement ouverte à lui et la soirée encore jeune à mes yeux nous réservait surement d'autres surprises de ce genre.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 14 Mai 2010 - 5:05
Ma proposition sembla faire plaisir à la belle devant moi puisque de sa voix douce et sensuelle, elle me dit « Avec plaisir! » . Je joignis mon sourire au sien alors qu’elle commandait. Je décidais de ne pas écouter sa commande, curieuse de savoir ce qu’elle nous réservait comme surprise. Je me concentrai plus tot sur sa manière subtile (et peut-être inconsciente) de rapprocher de moi. Ma main sur elle resta en position et semblait décider a ne pas bouger. Misha ne disait rien et si sa l’a dérangeais, je l’aurais su très rapidement. Occasion unique alors profitons-en : ma main resta sur elle. Mon attention se porta alors sur ses cheveux. Ils étaient beaux. Soyeux sans doute, mais je ne voulais pas pousser ma chance jusque là. Ses cheveux reflétaient la lumière changeante de la piste de dance c’était beau. Constatation fait, je reportai mon attention sur le bar, la où six shooter attrayant venaient de se déposer.
- Dis donc, t’as du gout Misha.
Mais je ne pu dire autre chose. Misha me regarda avec un sourire qui valu a mon cœur une accélération plus rapide. Alors qu’elle plongea son regard dans le mien, je sentis sa main venir sur mon jean. Je fus surprise de la voire si entreprenante dans une pièce avec autant de gens. L’orgueil de Misha était-elle disparu par merlin? J’eu ma réponse. Non. Sa main qui s’était fait aventureuse n’était que pour aller prendre un billet qui s’était trouvée dans ma poche. Sa main pris beaucoup plus de temps qu’il en fallait pour réellement prendre ce qui était dans ma poche. Et ce sourire au passage…. J’eu un sourire en coin, touché belle Misha. Ces mains sur ma peau m’avaient rendus fou l’espace d’un instant et maintenant qu’elle était occupé a payé le serveur, mon corps réclamaient qu’elles reviennent. Je sentis ma poitrine vibre un moment au souvenir de ce toucher. Je la regardai se tournée avec grâce, comme toujours. « Finissons en rapidement! » J’eu dans ma main un verre de cette fameuse Tequilla. Contrairement a Misha, le citron et le sel furent le bienvenue. C’était meilleur ainsi, c’était encore meilleur avec elle. Je sentis alors l’acide de l’agrume, le sel titiller mes papilles et l’alcool englober le tout pour rendre cette once de bonheur encore plus extatique.
Un, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, puis six. Je lâchai un soupir de plaisir. Plus fort que je l’aurais voulu. Mais cette téquila fut la meilleurs que je m’étais envoyé depuis des lunes. Misha m’engourdissait totalement l’esprit, la cocaïne me rendait fort et l’alcool était devenu le lien qui jumelait les deux, rendant l’expérience encore plus magnifique. J’avais l’impression d’exister. La conscience d’exister. Toutes ces filles qui cherchaient un lit ce soir avaient-elle conscience qu’elles étaient en train d’être en vie, que leur cœur pompait du sang à leur cerveau qui justement leur envoyait une dose d’endorphine qui rendait la situation plus agréable qu’elle ne l’était vraiment. Non, bien sur que non elle ne réalisait pas. Misha réalisait elle. Misha réalisait tout. Misha était devenue la voie de ma conscience qui m’avait dit de vivre, d’existé. Ce soir j’existais. Misha existait. Nous existions. C’était tout ce qui comptait.
« Sean... » Mon cœur stoppa bien plus d’une seconde. Rêvais-je? La divine froidure de Misha s’était-elle envolée au point de m’appeler par mon prénom. Cette fois, la victoire était mienne : jamais a jeun elle ne m’aurait appeler ainsi. « Tu viens de faire de ma soirée emmerdante, une des nuits les plus excitantes que je n'avais vécu depuis longtemps! » Je jubilais, que dis-je, j’exaltais. Ne me voila plus Robert le joueur de quiddich, j’étais devenu Sean le type avec qui elle prenait son pied. J’étais devenu son Sean. Mon sourire s’élargie alors que son halène et son odeur vinrent me frapper avec la même force que ce cognard qui m’avait bousillé ma jambe. Mais au contraire de cette dernière, je n’avais pas mal. Loin de la même, j’étais devenu maitre de l’univers et Misha était ma divine muse qui irradiait de sa présence, de son toucher, ton sa beauté tout simplement,
-Et tu n’as encore rien vu ma belle. Dis-je
Nos lèvres s’étaient effleurer mais avant que le dernier centimètre qui nous séparait ne soit plus présent, je détournais la tête ainsi que le reste de mon corps. Me replaçant de nouveau vers le bar, je fis un signe au barman de nous apporter la même chose. En quelques secondes nu fûmes servis, je pris la téquila que je déposai dans les douces mains de la femme qui n’était certainement pas Misha P. Wiliams. Je pris son autre main ou je déposai une fine ligne de sel, tel la ligne de cocaïne qu’elle m’avait si précieusement préparé quelques minutes plus tôt sur ce bol crade de toilettes. Avec un sourire a la fois charmeur et audacieux, je plaçai la pelure de citron au bout de mes lèvres. Tu as voulu jouer ma belle, jouons maintenant….
- Dis donc, t’as du gout Misha.
Mais je ne pu dire autre chose. Misha me regarda avec un sourire qui valu a mon cœur une accélération plus rapide. Alors qu’elle plongea son regard dans le mien, je sentis sa main venir sur mon jean. Je fus surprise de la voire si entreprenante dans une pièce avec autant de gens. L’orgueil de Misha était-elle disparu par merlin? J’eu ma réponse. Non. Sa main qui s’était fait aventureuse n’était que pour aller prendre un billet qui s’était trouvée dans ma poche. Sa main pris beaucoup plus de temps qu’il en fallait pour réellement prendre ce qui était dans ma poche. Et ce sourire au passage…. J’eu un sourire en coin, touché belle Misha. Ces mains sur ma peau m’avaient rendus fou l’espace d’un instant et maintenant qu’elle était occupé a payé le serveur, mon corps réclamaient qu’elles reviennent. Je sentis ma poitrine vibre un moment au souvenir de ce toucher. Je la regardai se tournée avec grâce, comme toujours. « Finissons en rapidement! » J’eu dans ma main un verre de cette fameuse Tequilla. Contrairement a Misha, le citron et le sel furent le bienvenue. C’était meilleur ainsi, c’était encore meilleur avec elle. Je sentis alors l’acide de l’agrume, le sel titiller mes papilles et l’alcool englober le tout pour rendre cette once de bonheur encore plus extatique.
Un, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, puis six. Je lâchai un soupir de plaisir. Plus fort que je l’aurais voulu. Mais cette téquila fut la meilleurs que je m’étais envoyé depuis des lunes. Misha m’engourdissait totalement l’esprit, la cocaïne me rendait fort et l’alcool était devenu le lien qui jumelait les deux, rendant l’expérience encore plus magnifique. J’avais l’impression d’exister. La conscience d’exister. Toutes ces filles qui cherchaient un lit ce soir avaient-elle conscience qu’elles étaient en train d’être en vie, que leur cœur pompait du sang à leur cerveau qui justement leur envoyait une dose d’endorphine qui rendait la situation plus agréable qu’elle ne l’était vraiment. Non, bien sur que non elle ne réalisait pas. Misha réalisait elle. Misha réalisait tout. Misha était devenue la voie de ma conscience qui m’avait dit de vivre, d’existé. Ce soir j’existais. Misha existait. Nous existions. C’était tout ce qui comptait.
« Sean... » Mon cœur stoppa bien plus d’une seconde. Rêvais-je? La divine froidure de Misha s’était-elle envolée au point de m’appeler par mon prénom. Cette fois, la victoire était mienne : jamais a jeun elle ne m’aurait appeler ainsi. « Tu viens de faire de ma soirée emmerdante, une des nuits les plus excitantes que je n'avais vécu depuis longtemps! » Je jubilais, que dis-je, j’exaltais. Ne me voila plus Robert le joueur de quiddich, j’étais devenu Sean le type avec qui elle prenait son pied. J’étais devenu son Sean. Mon sourire s’élargie alors que son halène et son odeur vinrent me frapper avec la même force que ce cognard qui m’avait bousillé ma jambe. Mais au contraire de cette dernière, je n’avais pas mal. Loin de la même, j’étais devenu maitre de l’univers et Misha était ma divine muse qui irradiait de sa présence, de son toucher, ton sa beauté tout simplement,
-Et tu n’as encore rien vu ma belle. Dis-je
Nos lèvres s’étaient effleurer mais avant que le dernier centimètre qui nous séparait ne soit plus présent, je détournais la tête ainsi que le reste de mon corps. Me replaçant de nouveau vers le bar, je fis un signe au barman de nous apporter la même chose. En quelques secondes nu fûmes servis, je pris la téquila que je déposai dans les douces mains de la femme qui n’était certainement pas Misha P. Wiliams. Je pris son autre main ou je déposai une fine ligne de sel, tel la ligne de cocaïne qu’elle m’avait si précieusement préparé quelques minutes plus tôt sur ce bol crade de toilettes. Avec un sourire a la fois charmeur et audacieux, je plaçai la pelure de citron au bout de mes lèvres. Tu as voulu jouer ma belle, jouons maintenant….
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 14 Mai 2010 - 6:01
- J'avais du goût? Je ne pus m'empêcher de rire quand Sean prononça ces mots! Évidement que j'avais du goût, j'en avais toujours, tout le temps et je le savais. Maintenant nous buvions allègrement, partageant les six verres que je venais de commander, sans se soucier du reste. C'était délicieux, c'était divin. Le goût de l'alcool c'était transformé en quelque chose de tout autre, bien meilleur, bien plus excitant. Je sentis, en regardant droit dans ses yeux que je faisais un grand effet à Sean, quand je vins porter ma main sur son visage. Je dois avouer que cela me fit un certain effet à moi aussi, sentir la peau de sa joue contre celle de ma paume avait quelque chose de fascinant, c'était doux, c'était agréable, je sentais un engourdissement inexplicable en cet endroit et au moment ou mes doigts quittèrent cet endroit, je ressentis un manque très prononcé, bien pire encore qu'un manque de nicotine ou tout autre substance, j'avais envie de le toucher encore. Mais malgré tout j'étais en plus contrôle de la situation et je savais ne pas franchir les limites.
« Tu n'as encore rien vu ma belle » Me dit-il alors que je venais de lui faire cette déclaration enflammée, alors que je lui partageais mon bonheur. Je ris à nouveau, il était naïf, si naïf...il semblait oublier avec qui il se trouvait.
« Sans vouloir te vexer...ou être impoli...laisse moi te dire Sean, que c'est toi qui n'a encore rien vu. » Je lui adressai un clin d'œil plein de promesse.
Je n'en pouvais plus de me sentir aussi vivante, il fallait que je bouge, je voulais maintenant quitter cet endroit, ce bar. Mais avant même que je n'eut le temps de prononcer le moindre mot, faire le moindre geste, mais compagnon m'avait devancé et commandait à nouveau trois shooters de Tequila, pour chacun. J'ouvris de grands yeux, surprise. Je n'avais pas forcément envie de m'attarder ici, mais là il me prenait pas les sentiments, je ne pouvais que rester et savourer le verre qu'il me glissa doucement entre les mains sans que je puisse protester. Je soupirai alors légèrement, le regardant procéder à son petit manège, il prit ma main, je dus alors me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas frissonner. J'avais encore grand contrôle sur mes réactions bien heureusement, je ne voulais pas laisser de faille, je ne voulais pas le laisser croire qu'il me faisait de l'effet...De toute façon je savais très bien que la seule raison pour la quelle je vibrais ainsi à chacun des contact de sa peau contre la mienne était à cause de mon état, du moins je me le laissai croire et c'était très bien comme ça. Sean posa alors le sel sur ma main et je levais vivement les yeux vers lui. Il ne voulait pas vraiment s'adonner à ce jeu stupide? Je le vis alors mettre le quartier de citron entre ses lèvres et soupirai à nouveau, mais on pouvait toujours voir mon air rieur. En temps normal, je l'aurais surement traité de crétin et de profiteur, car je ne savais que trop ou il voulait en venir avec ça. Mais c'était un jeu, c'était encore et toujours un jeu et il ne fallait pas que je me sorte cette idée de l'esprit. C'est lui qui voulait jouer à présent, il fallait que je m'y prête. Je lui laissai donc dicter les règles pendants un moment.
« Ne t'imagine pas que tu mèneras la partie encore longtemps Roberts, ça ne fait que commencer et j'ai déjà une belle longueur d'avance sur toi. » Je l'avais à nouveau appelé par son nom, je voulais qu'il comprenne l'honnêteté de mes mots, j'étais sérieuse.
Je lui lançai un regard de défi qui voulait en dire long avant de porter ma main à ma bouche pour lécher le sel et ensuite rapidement avaler le verre qui je tenais dans l'autre. Le goût, je le sentais à peine, avec ou sans sel et citron, je voyais à peine la différence. Je lui lançai alors un ultime sourire avant de passer ma main sur sa nuque et me rapprocher vivement de lui, alors qu'il tenait la fameuse tranche d'agrume entre les lèvres. Les miennes s'approchèrent dangereusement des siennes mais je fis bien attention pour que jamais elles ne se touchent. Je vins morde dans la pulpe du citron avec délicatesse et habileté alors que me parvint à nouveau aux narines l'odeur envoutante du jeune homme agréablement mêlée à celle du fruit jaune. Nos corps se touchèrent un instant, déclenchant cette fois si chez moi un léger frisson que je ne pus retenir. Je me maudit un instant de cette réaction soudaine, mais je fis tout pour garder cette espace entre ma bouche et la sienne. S'il pensait avoir gagné, il se mettait un doigt dans l'œil. Malgré cette sensation terrible que me procurait la proximité de Sean, j'avais encore le plein contrôle sur mes gestes, je reculais alors doucement, alors que mes doigts étaient encore nichés au creux du cou de se dernier, jouant légèrement avec ses cheveux, d'une douceur assez surprenante, mes yeux étaient encore accroché au sien. Je rompis finalement rapidement le contact, détournant le regard. Je me tournais pour poser le verre vide sur le bar et pour en prendre un autre. À mon tour je le glissais dans la main de mon partenaire, m'appliquant à tracer sur l'autre une ligne de sel parfaite, on voyait dans mes gestes que tirer des lignes était une activité assez familière pour moi.
« Si seulement tu savais, à quel point je déteste ce jeu bidon. Alors dépêche toi, qu'on foute le camp d'ici au plus vite. »
Au même moment, je lui adressais un sourire qui ne voulais pas dire grand chose et je glissais une nouvelle tranche de citron entre mes lèvres, me trouvant bien stupide. C'était la pure vérité, la Tequila bang bang, ce n'était pas ma tasse de thé, loin de là. Quand je buvais, j'aimais particulièrement ne pas faire semblant. Je ne prenais aucun plaisir à m'éterniser devant un verre quand je savais qu'un autre m'attendait un peu plus loin. J'attendis donc le plus sagement possible que Sean passe à l'acte, essayant de ne pas penser à la suite des évènements, à l'endroit ou on irait après avoir enfin terminé cette activité barbante. J'évitais aussi de penser aux quatre autres verres qui nous attendait. Les deux m'étant réservés, j'avais déjà prévu de les boire assez rapidement.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Ven 14 Mai 2010 - 6:59
« Ne t'imagine pas que tu mèneras la partie encore longtemps Roberts, ça ne fait que commencer et j'ai déjà une belle longueur d'avance sur toi. » J’éclatai de rire. Je ne m’attendais a une autre réplique que celle –ci. Savoureuse Misha avait toujours autant de répartie avec moi. Elle était sérieuse, je le savais. Et a vrai dire, j’adore cela. Après cette confortation, elle fini par enfin agir. Je cru un instant mourir lorsque je sentis ses mains si près de moi et ses lèvres qui effleuraient les miennes sans pourtant y toucher. Tien donc, c’était une première. Il était rare qu’une fille ne cède pas a cette approche. Mais pouvais-je espéré cela avec la divine devant moi? Non. Misha n’était pas ‘’une fille’’, Misha était cette fille qui marque l’imaginaire masculin sous plusieurs facette. Son regard arrogant et fier me confirmait que cette fille était une véritable mante religieuse et qu’elle était en train de m’avoir totalement dans son filet. « Si seulement tu savais, à quel point je déteste ce jeu bidon. Alors dépêche toi, qu'on foute le camp d'ici au plus vite. » Je rigolai, voila qui était intéressant. Sans s’en rendre compte, elle venait de me donner une arme dont je pourrais me servir contre elle. Dans la lute au pouvoir, tout était permis. Délicieuse Misha venait de me donner un point faible. La jeune fille vint placer le citron sur ses lèvres, le sel sur ma main. Je fis exactement le même manège qu’elle. Le petit sourire, la main dans le cou, et les lèvres qui ne se touchaient aucunement. Provocation? Absolument. Je pris l’autre verre et le donna a Misha, ce qu’elle pris sans que j’ai eu le temps de mettre les artifices qui comblaient notre jeu, me signifiant que ses paroles de tout a l’heure n’étaient pas vide. Parfais, c’était ce que je voulais savoir.
- Il ne reste qu’un verre. Dis-je, un sourire aux lèvres. Et il existe plus d’une façon de faire ce jeu que tu détestes. QU’est-ce que tu dirais de corsé la chose pour festoyer la fin de ton calvaire?
Je la pris par la main et la tira doucement plus loin du bar, ne détachant pas mon regard du sien. Je cherchais le signe de faiblesse, celui qui la ferait flancher. Mais elle n’en affichait pas. La lutte de pouvoir était la. Je percevais tout de même quelque chose dans son regard. Était-ce un questionnement, une crainte ou une future tentative d’assassinat, je l’ignorais. Mais Misha n’eu d’autre choix que de me suivre. Nous étions maintenant de retour à la case départ : la cage d’escaliers. La différence était que maintenant nous étions sous l’influence d’alcool, de drogues et de tentation. Trois chose merveilleusement douce lorsque mélanger correctement.
-A moins que tu te dégonfle.
Son regard me fis comprendre qu’elle irait jusqu’au bout. J’avais visé juste. L’orgueil de Misha était beaucoup plus important qu’un moment où je serais maitre du jeu. Je savais qu’elle allait reprendre les reines bientôt, moi plus tard, elle ensuite, puis moi de nouveau. Notre danse du pouvoir n’était plus une valse polie mais un tango endiablé qui serait capable de faire rougir les plus expérimentés des danseurs. Je déposai donc doucement ce qui m’occupait les mains et je regardais la jeune fille devant moi qui avait l’air aussi lasse du jeu que je menais qu’intriguer. Je lui fit un sourire provoquant avant de m’approcher vers elle. Ma main dans son cou, je touchais enfin de nouveau a cette peau qui me faisaient envie. Mes pieds avançaient toujours jusqu’à ce que la belle ne touche le mur. J’eu un sourire alors que ma tête vint s’approcher de son visage. Mes lèvres vinrent effleurer les siennes et mon souffle se coupa un instant. Son odeur me parvint de nouveau nez et m’atteint droit au cœur. Jamais une fille n’avait eu un effet si devastateur sur moi.
- Sauvons le peu de dignité qu’ils nous restent et faisons tout cela dans l’ombre. Lui soufflais-je doucement
Ma phrase n’avait pas de sens. En fait, si, elle en avait tout un. Mais pas celui que l’on pouvait croire. Je voulais m’amuser avec Misha et notre danse était bien plus amusante et enivrante a mes yeux que n’importe quel plaisir sexuel assouvit en vitesse dans le coin d’un bar. Non, ce que nous faisions était malsain. Amusant, mais franchement malsain. Et moi qui avait toujours été clean, qui avait toujours fait attention a ce qu’il faisait et disait…moi qui avait toujours été sage, enfin je vivais une déchéance digne de ce nom. Et quoi de mieux comme descente aux enfers que celle qui danse avec le diable a chaque soir. Ma main dans son cou glissa alors doucement le long de son bras, vint doucement frôler le coté de sa poitrine et vint se poser sur sa hanche. De ma main libre, je lui pris doucement les reins et la tira vers moi. Nos corps se rencontrèrent l’espace d’un instant et j’en fus totalement engourdis. Tel un junkie qui touchait à sa drogue sans la consommée. Ce que j’avais tenté de faire taire depuis le début de notre rencontre m’était devenu très difficile maintenant. J’avais beau bâillonné ce désir qu’elle provoquait en moi, il hurlait a plein poumon et m’engourdissait l’âme. Je devais me reprendre, c’était moi qui commandais présentement. J’avais mi Misha au défi et elle avait acceptée. Si c’était moi qui me rétractais, sa victoire ne serait que plus savoureuse. Je la tournai rapidement, maintenant c’était moi qui était dos au mur. M’abaissant, je fis une pression sur sa hanche et ses reins pour qu’elle suivent mon mouvement, l’incitant ainsi a se coucher sur les marches. Ce qu’elle fit. Je n’osais plus regarder ses yeux, de peur de m’y perdre et d’être incapable de suivre ce qui m’était apparu une bonne idée au départ. Et c’était souvent c’est idées qui étaient les pires
Maintenant sur le dos, Misha m’offrait une vision de rêve. Une vision que j’avais osé tout bas espéré voir. Et le spectacle qu’elle m’offrait était encore plus merveilleux que dans mes pires rêves luxueux. Si Aphrodite avait une rivale terrestre, Misha en serait l’incarnation pure. Je me fis oublier vivement cette pensée et alla chercher le shooter, l’agrume et le sel. Pour éviter tout commentaire de la par de ma victime du moment, j’allai doucement placée le citron entre ses lèvres. Je pris une large précaution pour ‘’accidentellement’’ effleurer ses lèvres de mes doigts. J’effaçai cet autre regard de braise de ma tête pour me concentré sur le reste de l’opération. M’agenouillant près d’elle, je m’appliquai de soulever légèrement le bas de son gilet, laissant découvrir le début d’un ventre à faire rêver. Mes doigts s’appliquaient cette fois à ne toucher que le textile et rien d’autre. S’ils touchaient sa peau qui semblait si soyeuse, mes instincts allaient prendre le dessus pour de bon, surtout la sachant dans cette position. J’arrêtai mon manège juste avant de découvrir ses seins : là n’était pas le jeu. Je placai la ligne de sel juste au dessus du nombril, touchant encore une fois le moins de possible la peau de cette déesse. Plus qu’une étape, la tequila. Je vidai le shooter sur son nombril, approchant mon visage de l’oreille de la jeune fille de surcroit.
- J’espère que tu t’amuses autant que je le fais présentement. Soufflais-je pour la narguée.
Après un sourire moqueur et franchement satisfait, je vint boire la tequila qui était sur son nombril. Ma langue vint gouter le sel qui attendait sur son ventre et, rapidement, je vint chercher le citron. Obnubilé était le mot. Jamais une tequila ne m’avait paru aussi bonne. L’instant ou ma langue vint toucher la peau de la jeune fille fut aussi intense et violent qu’une décharge électrique. Je fus parcouru d’un frisson au moment ou je vint croquer dans le citron. Incapable de me contrôler et ayant déjà du mal a me concentré pour ne pas gouter les lèvres de la douce femme, je laissai échapper un peu d’alcool qui glissa sur les lèvres de ma désireuse Misha. Doucement, quoi que rapidement, je me relevais. Je retirai le citron de sa bouche et lui fit un sourire qui voulait dire bien des choses. J’étais encore sous le choc du gout unique de cette tequila et je tentais de savourer les derniers effluves qui coulaient encore dans ma gorge.
- Il ne reste qu’un verre. Dis-je, un sourire aux lèvres. Et il existe plus d’une façon de faire ce jeu que tu détestes. QU’est-ce que tu dirais de corsé la chose pour festoyer la fin de ton calvaire?
Je la pris par la main et la tira doucement plus loin du bar, ne détachant pas mon regard du sien. Je cherchais le signe de faiblesse, celui qui la ferait flancher. Mais elle n’en affichait pas. La lutte de pouvoir était la. Je percevais tout de même quelque chose dans son regard. Était-ce un questionnement, une crainte ou une future tentative d’assassinat, je l’ignorais. Mais Misha n’eu d’autre choix que de me suivre. Nous étions maintenant de retour à la case départ : la cage d’escaliers. La différence était que maintenant nous étions sous l’influence d’alcool, de drogues et de tentation. Trois chose merveilleusement douce lorsque mélanger correctement.
-A moins que tu te dégonfle.
Son regard me fis comprendre qu’elle irait jusqu’au bout. J’avais visé juste. L’orgueil de Misha était beaucoup plus important qu’un moment où je serais maitre du jeu. Je savais qu’elle allait reprendre les reines bientôt, moi plus tard, elle ensuite, puis moi de nouveau. Notre danse du pouvoir n’était plus une valse polie mais un tango endiablé qui serait capable de faire rougir les plus expérimentés des danseurs. Je déposai donc doucement ce qui m’occupait les mains et je regardais la jeune fille devant moi qui avait l’air aussi lasse du jeu que je menais qu’intriguer. Je lui fit un sourire provoquant avant de m’approcher vers elle. Ma main dans son cou, je touchais enfin de nouveau a cette peau qui me faisaient envie. Mes pieds avançaient toujours jusqu’à ce que la belle ne touche le mur. J’eu un sourire alors que ma tête vint s’approcher de son visage. Mes lèvres vinrent effleurer les siennes et mon souffle se coupa un instant. Son odeur me parvint de nouveau nez et m’atteint droit au cœur. Jamais une fille n’avait eu un effet si devastateur sur moi.
- Sauvons le peu de dignité qu’ils nous restent et faisons tout cela dans l’ombre. Lui soufflais-je doucement
Ma phrase n’avait pas de sens. En fait, si, elle en avait tout un. Mais pas celui que l’on pouvait croire. Je voulais m’amuser avec Misha et notre danse était bien plus amusante et enivrante a mes yeux que n’importe quel plaisir sexuel assouvit en vitesse dans le coin d’un bar. Non, ce que nous faisions était malsain. Amusant, mais franchement malsain. Et moi qui avait toujours été clean, qui avait toujours fait attention a ce qu’il faisait et disait…moi qui avait toujours été sage, enfin je vivais une déchéance digne de ce nom. Et quoi de mieux comme descente aux enfers que celle qui danse avec le diable a chaque soir. Ma main dans son cou glissa alors doucement le long de son bras, vint doucement frôler le coté de sa poitrine et vint se poser sur sa hanche. De ma main libre, je lui pris doucement les reins et la tira vers moi. Nos corps se rencontrèrent l’espace d’un instant et j’en fus totalement engourdis. Tel un junkie qui touchait à sa drogue sans la consommée. Ce que j’avais tenté de faire taire depuis le début de notre rencontre m’était devenu très difficile maintenant. J’avais beau bâillonné ce désir qu’elle provoquait en moi, il hurlait a plein poumon et m’engourdissait l’âme. Je devais me reprendre, c’était moi qui commandais présentement. J’avais mi Misha au défi et elle avait acceptée. Si c’était moi qui me rétractais, sa victoire ne serait que plus savoureuse. Je la tournai rapidement, maintenant c’était moi qui était dos au mur. M’abaissant, je fis une pression sur sa hanche et ses reins pour qu’elle suivent mon mouvement, l’incitant ainsi a se coucher sur les marches. Ce qu’elle fit. Je n’osais plus regarder ses yeux, de peur de m’y perdre et d’être incapable de suivre ce qui m’était apparu une bonne idée au départ. Et c’était souvent c’est idées qui étaient les pires
Maintenant sur le dos, Misha m’offrait une vision de rêve. Une vision que j’avais osé tout bas espéré voir. Et le spectacle qu’elle m’offrait était encore plus merveilleux que dans mes pires rêves luxueux. Si Aphrodite avait une rivale terrestre, Misha en serait l’incarnation pure. Je me fis oublier vivement cette pensée et alla chercher le shooter, l’agrume et le sel. Pour éviter tout commentaire de la par de ma victime du moment, j’allai doucement placée le citron entre ses lèvres. Je pris une large précaution pour ‘’accidentellement’’ effleurer ses lèvres de mes doigts. J’effaçai cet autre regard de braise de ma tête pour me concentré sur le reste de l’opération. M’agenouillant près d’elle, je m’appliquai de soulever légèrement le bas de son gilet, laissant découvrir le début d’un ventre à faire rêver. Mes doigts s’appliquaient cette fois à ne toucher que le textile et rien d’autre. S’ils touchaient sa peau qui semblait si soyeuse, mes instincts allaient prendre le dessus pour de bon, surtout la sachant dans cette position. J’arrêtai mon manège juste avant de découvrir ses seins : là n’était pas le jeu. Je placai la ligne de sel juste au dessus du nombril, touchant encore une fois le moins de possible la peau de cette déesse. Plus qu’une étape, la tequila. Je vidai le shooter sur son nombril, approchant mon visage de l’oreille de la jeune fille de surcroit.
- J’espère que tu t’amuses autant que je le fais présentement. Soufflais-je pour la narguée.
Après un sourire moqueur et franchement satisfait, je vint boire la tequila qui était sur son nombril. Ma langue vint gouter le sel qui attendait sur son ventre et, rapidement, je vint chercher le citron. Obnubilé était le mot. Jamais une tequila ne m’avait paru aussi bonne. L’instant ou ma langue vint toucher la peau de la jeune fille fut aussi intense et violent qu’une décharge électrique. Je fus parcouru d’un frisson au moment ou je vint croquer dans le citron. Incapable de me contrôler et ayant déjà du mal a me concentré pour ne pas gouter les lèvres de la douce femme, je laissai échapper un peu d’alcool qui glissa sur les lèvres de ma désireuse Misha. Doucement, quoi que rapidement, je me relevais. Je retirai le citron de sa bouche et lui fit un sourire qui voulait dire bien des choses. J’étais encore sous le choc du gout unique de cette tequila et je tentais de savourer les derniers effluves qui coulaient encore dans ma gorge.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 18 Mai 2010 - 5:36
Je pensais être en plein contrôle de la situation, j'en étais même persuadée. Tout allait comme sur des roulettes, exactement comme je l'avais voulu, les choses tournaient en ma faveur et je m'en délectais. Puis Sean ouvrit la bouche, il parla et les mots qui franchirent ses lèvres me glacèrent le sang, sans trop savoir pourquoi, je devinais déjà ce qui allait s'en suivre.
« Il ne reste qu’un verre. Et il existe plus d’une façon de faire ce jeu que tu détestes. Qu’est-ce que tu dirais de corser la chose pour festoyer la fin de ton calvaire? »
Le jeune homme prit alors ma main et m'attira loin du bar, quand je sentis à nouveau cette sensation, je ne pus m'empêcher de lui suivre, même si je redoutais tant ce qui aller se passer, puis s'éloigner du bar, enfin, je ne pouvais refuser, peu importe ce qui se passerai par la suite.
« Je te jure que tu vas le regretter... » Ce fut tout ce qui je fis capable de lancer, sur un ton à peine audible alors que l'on se déplaçait avec difficulté dans la foule qui dansait comme si c'était la dernière fois qu'ils avaient le droit de mettre les pieds dans ce lieu. Nous nous approchions d'un coin plus sombre, le même ou Sean m'avait trouvé il y a de cela un bon moment maintenant, l'endroit même ou nous avions commencé ce petit jeu mal sain qui allait nous mener je ne savais trop où à présent. Pensait-il vraiment que j'allais me dégonfler? Non, même s'il n'avait pas prit la peine de prononcer ces mots, je ne me serais pas dégonflé, il me sous estimait vraiment, j'avais fait des choses bien pire au court de ma vie, vous pouvez me croire. J'étais maintenant très énervée par la suite des évènements. Je ne savait pas trop pourquoi. Le sort qu'il me réservait, j'avais bien mit le doigt dessus. Je savais ce qui m'attendait maintenant. Cela ne fit que se confirmer quand il se tourna vers moi et m'allongea dans les escaliers avec quand même une certaine aisance. À ce moment, sans trop savoir pourquoi je fus incapable de me défendre, de faire le moindre geste pour l'empêcher d'agir. Mes battements cardiaques avaient accélérés sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, j'avais perdu tout contrôle. C'était maintenant mon compagnon qui menait la danse, et a en juger la lumière qui luisait au fond de son regard, il ne le savait que trop bien, cela s'enragea légèrement, mais je ne fis rien, pas le moindre mouvement.
« Sauvons le peu de dignité qu’ils nous restent et faisons tout cela dans l’ombre .»
En ce moment, j'étais complètement persuadée de n'avait plus aucune dignité, je voulais l'arrêter, mais tout mon corps me hurlait de le laisser faire, j'étais curieuse, de savoir ce qui allait se passer, de comment aller se dérouler les choses. Je sentis alors les mains du jeune homme sur le bas de mon t-shirt, je fermai les yeux un court instant sans qu'il ne s'en aperçoive, puis je reportais mon regard sur lui, pas sur ses mains qui faisaient remonter délicatement mon vêtement sur moi, mais sur son visage, sur ses yeux, son air appliqué. Aucune émotion ne se laissait paraître dans mes yeux, j'étais trop observer à le regarder, à sentir ce morceau de tissus découvrir mon ventre, pour penser à quoi que se soit d'autre. Mes sensations étant décuplées, chaque contact qu'il me procurait me semblait irréel. Il amena alors le citron à mes lèvres et je n'eus d'autre choix que de le prendre, il prit bien soin d'effleurer ses derniers ou passage et je dus me retenir pour ne pas échapper un soupir tant la délicatesse de se touché me pinça le cœur. Il s'appliqua ensuite à mettre le sel à la base de mon nombril, cette sensation ne fut pas forcément des plus agréables, me ramenant un court instant à la réalité. C'était un enfoiré, le voir profiter de la situation, se délecter de m'avoir à sa merci m'irritait au plus haut point, mais j'étais incapable de stopper ses mouvements. Il allait falloir que je me venge et il allait le regretter. Puis il termina finalement son manège en vidant le verre de tequila dans mon nombril. Un frisson violent me parcourut alors la colonne vertébrale, c'était loin d'être agréable, le liquide était glacial, je pinçai fermement les lèvres. Tout ce que je souhaitai maintenant c'était qu'il en finisse au plus vite. Il approcha alors son visage du mien, je sentis son souffle au creux de mon oreilles, mes yeux se fermèrent à nouveau et il fallut que je me morde les lèvres pour ne pas frémir encore. Sa proximité de faisait de l'effet vu l'état dans le quel je me trouvais, je ne pouvais pas le cacher, l'avantage au moins était que je savais fermement que c'était réciproque et je comptais bien en profiter par la suite.
« J’espère que tu t’amuses autant que je le fais présentement. » Comment osait-il prononcer de telles paroles? Je fus incapable de réponse, pas le moindre rictus ne franchit mes lèvres. Évidement, je ne m'amusais pas. Il y avait quelque chose d'indéniable en ce moment qui faisait que j'étais incapable de mettre terme à cela, mais ce n'était pas de l'amusement. Ni un plaisir mal sain de se sentir à la merci de Sean, car dieu seul savait à quel point je ne supporte pas de me sentir à la merci de quelqu'un sans être capable d'agir, et c'est ce qui me mettait dans tout mes états en ce moment.
Le jeune homme se pencha alors vers mon nombril, j'étais tendue comme jamais, redoutant le moment ou il allait enfin passer à l'acte. Il ne pouvait pas se dépêcher un peu? Finalement ses lèvres touchèrent mon nombril, ma peau, le contact eu un effet immédiat, un frisson que je fus cette fois incapable de camoufler, sa langue se promena sur mon ventre pour lécher le sel. Sans m'en rendre compte, une de mes mains avaient quitter le sol et au moment ou le visage de Sean arriva au niveau du mien pour rendre le citron, je passais cette main sur la nuque de mon ami, laissant les doigts aller s'emmêler avec envie dans ses cheveux soyeux, je voulais qu'il se dépêche, mais en même temps cette vision que j'avais de lui, au dessus de moi, me plaisait. Il vint croquer dans le fruit et une goute d'alcool tomba sur mes lèvres, je la léchais délicatement. L'envie alors soudaine de l'embrasser me prit et il me fallut tout mon courage pour me retenir, je laissais ma main glisser doucement sur son cou quand il se releva rapidement. Je me redressais aussi vite que lui. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mon souffle puis je revint à la réalité. Je me mit à essuyer énergiquement mon ventre et replacer mon t-shirt. Je fus incapable de lui rendre son sourire, assise dans les escaliers, je restai immobile un instant. Ce fut alors à mon tour de prendre la parole.
« Profiteur... » Je levais finalement les yeux vers lui. Dans mes yeux, on ne pouvait pas lire la colère, je n'étais pas vexée, c'était quelque chose de plus fort. Je m'en voulais à moi, de m'être laissé prendre à ce jeu, je m'en voulais d'avoir voulut plus de ce contact physique...je me sentais un peu déstabilisé. Le regardant maintenant, je le trouvais étonnement loin. Je me mit alors à fouiller rapidement dans ma poche pour en sortir mon paquet de cigarette tout aplatit, il n'en restait plus énormément. J'ai prit une rapidement et la coinçait entre mes lèvres avant de jeter le paquet sur les genoux à Sean pour qu'il se serve s'il en voulait une. J'allumais la mienne avec un peu de difficulté, je me sentais vraiment troublée et mes mains tremblaient légèrement. J'étais devenue de marbre, comme au moment ou il m'avait trouvé. Je descendis quelques marches sans trop réfléchir pour lui tendre mon briquet et finalement m'asseoir prêt de lui, une marche plus haut. J'étais contre lui, son épaule était contre mes côtes. J'avais soudainement ressentit le besoin de la chaleur de son corps un instant, de le savoir près de moi. Impossible de dire pourquoi, je ne le savais même pas. Je pris une longue bouffée de ma cigarette avant de lui dire faiblement.
« La nuit est encore jeune tu sais...j'ai encore bien du temps devant moi pour me venger, et je vais le faire crois moi. »
De ma main libre, celle près du jeune homme, je vins glisser mes doigts dans ses cheveux. La sensation était beaucoup trop agréable pour que je puisse y résister et ma peau s'en souvenait trop bien...Je le regardais du coin de l'œil, observant de même la piste de danse, je faisait de petits cercles sur son crânes avec plus de douceur que jamais. Mes doigts se promenaient sur ses cheveux avec délicatesse, cela m'apaisait. Ce que je faisais n'avais réellement plus aucun sens, je m'en rendais bien compte. Je prit alors à nouveau la parole.
« Je serais prête à parier ici que personne ne passe une soirée aussi belle que la notre. Tout ces gens qui dansent, qui sourit, regarde les...ils font semblant, il ne pense qu'à eux, qu'a l'image qu'ils dégagent, ils se contentent de se demander s'ils sont assez bien pour leur partenaire, s'ils parviennent à leur plaire, personne ne profite vraiment de ce qui est en train de se passer. » Je pris une pause, et mes yeux se tournèrent vers Sean, je le regardais à nouveau sincèrement, un sourire était vaguement revenu animer mon visage. « Si on partait? » J'avais soudainement envie d'aller ailleurs. Il y avait mille et une façon de poursuivre ce petit jeu sans qu'on ne soit obligés de rester ici, j'avais envie d'un peu d'air frais maintenant. La cocaïne faisait encore bien son effet, mais je ressentais le besoin de nouvelles sensations, de changer un peu de décors, d'univers. Ma main était toujours dans ses cheveux, j'eus soudain envie de me blottir contre lui, d'entourer ses épaules de mes bras, je venir poser ma tête sur son épaule et de sentir à nouveau son odeur, mais je ne fis rien, me contentant de fumer ma cigarette.
« Il ne reste qu’un verre. Et il existe plus d’une façon de faire ce jeu que tu détestes. Qu’est-ce que tu dirais de corser la chose pour festoyer la fin de ton calvaire? »
Le jeune homme prit alors ma main et m'attira loin du bar, quand je sentis à nouveau cette sensation, je ne pus m'empêcher de lui suivre, même si je redoutais tant ce qui aller se passer, puis s'éloigner du bar, enfin, je ne pouvais refuser, peu importe ce qui se passerai par la suite.
« Je te jure que tu vas le regretter... » Ce fut tout ce qui je fis capable de lancer, sur un ton à peine audible alors que l'on se déplaçait avec difficulté dans la foule qui dansait comme si c'était la dernière fois qu'ils avaient le droit de mettre les pieds dans ce lieu. Nous nous approchions d'un coin plus sombre, le même ou Sean m'avait trouvé il y a de cela un bon moment maintenant, l'endroit même ou nous avions commencé ce petit jeu mal sain qui allait nous mener je ne savais trop où à présent. Pensait-il vraiment que j'allais me dégonfler? Non, même s'il n'avait pas prit la peine de prononcer ces mots, je ne me serais pas dégonflé, il me sous estimait vraiment, j'avais fait des choses bien pire au court de ma vie, vous pouvez me croire. J'étais maintenant très énervée par la suite des évènements. Je ne savait pas trop pourquoi. Le sort qu'il me réservait, j'avais bien mit le doigt dessus. Je savais ce qui m'attendait maintenant. Cela ne fit que se confirmer quand il se tourna vers moi et m'allongea dans les escaliers avec quand même une certaine aisance. À ce moment, sans trop savoir pourquoi je fus incapable de me défendre, de faire le moindre geste pour l'empêcher d'agir. Mes battements cardiaques avaient accélérés sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, j'avais perdu tout contrôle. C'était maintenant mon compagnon qui menait la danse, et a en juger la lumière qui luisait au fond de son regard, il ne le savait que trop bien, cela s'enragea légèrement, mais je ne fis rien, pas le moindre mouvement.
« Sauvons le peu de dignité qu’ils nous restent et faisons tout cela dans l’ombre .»
En ce moment, j'étais complètement persuadée de n'avait plus aucune dignité, je voulais l'arrêter, mais tout mon corps me hurlait de le laisser faire, j'étais curieuse, de savoir ce qui allait se passer, de comment aller se dérouler les choses. Je sentis alors les mains du jeune homme sur le bas de mon t-shirt, je fermai les yeux un court instant sans qu'il ne s'en aperçoive, puis je reportais mon regard sur lui, pas sur ses mains qui faisaient remonter délicatement mon vêtement sur moi, mais sur son visage, sur ses yeux, son air appliqué. Aucune émotion ne se laissait paraître dans mes yeux, j'étais trop observer à le regarder, à sentir ce morceau de tissus découvrir mon ventre, pour penser à quoi que se soit d'autre. Mes sensations étant décuplées, chaque contact qu'il me procurait me semblait irréel. Il amena alors le citron à mes lèvres et je n'eus d'autre choix que de le prendre, il prit bien soin d'effleurer ses derniers ou passage et je dus me retenir pour ne pas échapper un soupir tant la délicatesse de se touché me pinça le cœur. Il s'appliqua ensuite à mettre le sel à la base de mon nombril, cette sensation ne fut pas forcément des plus agréables, me ramenant un court instant à la réalité. C'était un enfoiré, le voir profiter de la situation, se délecter de m'avoir à sa merci m'irritait au plus haut point, mais j'étais incapable de stopper ses mouvements. Il allait falloir que je me venge et il allait le regretter. Puis il termina finalement son manège en vidant le verre de tequila dans mon nombril. Un frisson violent me parcourut alors la colonne vertébrale, c'était loin d'être agréable, le liquide était glacial, je pinçai fermement les lèvres. Tout ce que je souhaitai maintenant c'était qu'il en finisse au plus vite. Il approcha alors son visage du mien, je sentis son souffle au creux de mon oreilles, mes yeux se fermèrent à nouveau et il fallut que je me morde les lèvres pour ne pas frémir encore. Sa proximité de faisait de l'effet vu l'état dans le quel je me trouvais, je ne pouvais pas le cacher, l'avantage au moins était que je savais fermement que c'était réciproque et je comptais bien en profiter par la suite.
« J’espère que tu t’amuses autant que je le fais présentement. » Comment osait-il prononcer de telles paroles? Je fus incapable de réponse, pas le moindre rictus ne franchit mes lèvres. Évidement, je ne m'amusais pas. Il y avait quelque chose d'indéniable en ce moment qui faisait que j'étais incapable de mettre terme à cela, mais ce n'était pas de l'amusement. Ni un plaisir mal sain de se sentir à la merci de Sean, car dieu seul savait à quel point je ne supporte pas de me sentir à la merci de quelqu'un sans être capable d'agir, et c'est ce qui me mettait dans tout mes états en ce moment.
Le jeune homme se pencha alors vers mon nombril, j'étais tendue comme jamais, redoutant le moment ou il allait enfin passer à l'acte. Il ne pouvait pas se dépêcher un peu? Finalement ses lèvres touchèrent mon nombril, ma peau, le contact eu un effet immédiat, un frisson que je fus cette fois incapable de camoufler, sa langue se promena sur mon ventre pour lécher le sel. Sans m'en rendre compte, une de mes mains avaient quitter le sol et au moment ou le visage de Sean arriva au niveau du mien pour rendre le citron, je passais cette main sur la nuque de mon ami, laissant les doigts aller s'emmêler avec envie dans ses cheveux soyeux, je voulais qu'il se dépêche, mais en même temps cette vision que j'avais de lui, au dessus de moi, me plaisait. Il vint croquer dans le fruit et une goute d'alcool tomba sur mes lèvres, je la léchais délicatement. L'envie alors soudaine de l'embrasser me prit et il me fallut tout mon courage pour me retenir, je laissais ma main glisser doucement sur son cou quand il se releva rapidement. Je me redressais aussi vite que lui. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mon souffle puis je revint à la réalité. Je me mit à essuyer énergiquement mon ventre et replacer mon t-shirt. Je fus incapable de lui rendre son sourire, assise dans les escaliers, je restai immobile un instant. Ce fut alors à mon tour de prendre la parole.
« Profiteur... » Je levais finalement les yeux vers lui. Dans mes yeux, on ne pouvait pas lire la colère, je n'étais pas vexée, c'était quelque chose de plus fort. Je m'en voulais à moi, de m'être laissé prendre à ce jeu, je m'en voulais d'avoir voulut plus de ce contact physique...je me sentais un peu déstabilisé. Le regardant maintenant, je le trouvais étonnement loin. Je me mit alors à fouiller rapidement dans ma poche pour en sortir mon paquet de cigarette tout aplatit, il n'en restait plus énormément. J'ai prit une rapidement et la coinçait entre mes lèvres avant de jeter le paquet sur les genoux à Sean pour qu'il se serve s'il en voulait une. J'allumais la mienne avec un peu de difficulté, je me sentais vraiment troublée et mes mains tremblaient légèrement. J'étais devenue de marbre, comme au moment ou il m'avait trouvé. Je descendis quelques marches sans trop réfléchir pour lui tendre mon briquet et finalement m'asseoir prêt de lui, une marche plus haut. J'étais contre lui, son épaule était contre mes côtes. J'avais soudainement ressentit le besoin de la chaleur de son corps un instant, de le savoir près de moi. Impossible de dire pourquoi, je ne le savais même pas. Je pris une longue bouffée de ma cigarette avant de lui dire faiblement.
« La nuit est encore jeune tu sais...j'ai encore bien du temps devant moi pour me venger, et je vais le faire crois moi. »
De ma main libre, celle près du jeune homme, je vins glisser mes doigts dans ses cheveux. La sensation était beaucoup trop agréable pour que je puisse y résister et ma peau s'en souvenait trop bien...Je le regardais du coin de l'œil, observant de même la piste de danse, je faisait de petits cercles sur son crânes avec plus de douceur que jamais. Mes doigts se promenaient sur ses cheveux avec délicatesse, cela m'apaisait. Ce que je faisais n'avais réellement plus aucun sens, je m'en rendais bien compte. Je prit alors à nouveau la parole.
« Je serais prête à parier ici que personne ne passe une soirée aussi belle que la notre. Tout ces gens qui dansent, qui sourit, regarde les...ils font semblant, il ne pense qu'à eux, qu'a l'image qu'ils dégagent, ils se contentent de se demander s'ils sont assez bien pour leur partenaire, s'ils parviennent à leur plaire, personne ne profite vraiment de ce qui est en train de se passer. » Je pris une pause, et mes yeux se tournèrent vers Sean, je le regardais à nouveau sincèrement, un sourire était vaguement revenu animer mon visage. « Si on partait? » J'avais soudainement envie d'aller ailleurs. Il y avait mille et une façon de poursuivre ce petit jeu sans qu'on ne soit obligés de rester ici, j'avais envie d'un peu d'air frais maintenant. La cocaïne faisait encore bien son effet, mais je ressentais le besoin de nouvelles sensations, de changer un peu de décors, d'univers. Ma main était toujours dans ses cheveux, j'eus soudain envie de me blottir contre lui, d'entourer ses épaules de mes bras, je venir poser ma tête sur son épaule et de sentir à nouveau son odeur, mais je ne fis rien, me contentant de fumer ma cigarette.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 18 Mai 2010 - 6:49
Avais-je été trop loin? Très certainement? Le regrettais-je? Pas du tout. Pendant l’espace d’une seconde et demie, j’avais pu gouter à ce qu’était un contact physique avec Misha. Le gout de sa peau me restait sur la langue et enivrais ma bouche entière. Tous les gouts du monde me seraient maintenant fade contrairement à celui-ci. Les meilleurs épices ne pourraient rivaliser l’arôme que cette enchanteresse m’avait laissé savourer. La France et toute sa gastronomie me serait maintenant que poudre aux yeux lors de mon retour au pays : Misha m’avait laisser voir quel gout avait le paradis. Et tel un damné de l’enfer, savoir que ceci me serait maintenant inaccessible me faisait horriblement souffrir. Misha, belle Misha, serait-elle l’incarnation du diable qui serait venu me prendre mon âme. Si tel était le cas, je lui la donnerais volontiers pour pouvoir une fois de plus sentir cette odeur, poser mes lèvres sur sa peau, la sentir sous moi l’espace d’un moment. Oui, je la donnerais volontiers. Car une âme vide ne sert plus a rien…
La réaction de Misha aux évènements me surpris, je dois l’avouer. Mais je ne pouvais guère me plaindre : c’était exactement ce que je voulais. Dans une passivité quasi absolue, elle s’était prêter a mon petit jeu. Je me doutais bien qu’elle n’appréciait pas. Je m’en contre fichait royalement. Moi, j’avais du plaisir. Ce qui me coulait présentement dans les veines me poussaient probablement a croire que pour une fois, je pouvais la torturer. Elle, elle le faisait depuis qu’elle était entrée dans ma vie. Alors une nuit, l’espace d’un instant, j’avais le droit d’avoir le contrôle, d’être maitre de mon destin en sa présence. Non, la réaction de Misha fut positive ou du moins elle se laissa faire. Je cru mourir sur le champ lorsque j’eu senti sa main dans mes cheveux alors que nos lèvres se narguaient à quelques centimètre l’un de l’autre. J’étais couché sur Misha, alors que je venais de prendre une tequila sur son corps céleste et sa réaction avait été ceci? Merlin, c’était inespéré, inattendu, déroutant. J’adorais cela. Je la vis légèrement lécher ses lèvres lorsque l’alcool frappa ses lèvres. Me relever fut la meilleur des solutions. J’étais un homme après tout, et une si belle vision d’Aphrodite de pouvait que mal se terminer. Or, ce n’était pas ça qui devait se passer, du moins, pas la. En fait, je ne savais même pas quel était le but final de notre jeu, quoi qui se passait, on ne pouvait dénier une tension sexuelle entre nous deux. Mais outre cela, ce désir, cette compétition, cette lois du plus fort nous prenaient les tripes et prenait les devant de cette pulsion animale qui m’avait fait lui parler au départ dans notre salle commune.
« Profiteur... » J’éclatai de rire doucement alors que je la regardais ce lever et essuyer les dégât que mon petit jeu avait causé sur son corps divin. Lorsque je vis ses doigts frotter rapidement son ventre, là où j’avais déposé le sel, j’eu un sourire en coin. Merlin que je donnerais mon âme pour que ces mains sois les miennes et que ce gilet qui maintenant était redescendu ne soit pas sur son corps.
- Totalement. Avouais-je sans pudeur.
Étais-ce ce qui me coulait dans les veines ou cet engourdissement continue depuis mon contact physique avec Misha, je l’ignorait, mais présentement, je n’avais pas envie de faire de fausse mesure. J’avais totalement profité de la situation et je ne me cherchais pas d’excuse. J’avais l’impression de ne plus être Sean Robert. Celui qu’on connaissait était maintenant mort ou endormis dans ses couverture à Hungcalf car sa débile de jambe l’empêchait de vivre. Non, ce soir j’étais un tout autre homme. Un homme qui se fichait totalement de faire attention aux possibles ragots, un homme qui n’avait cure de sa réputation, un homme qui n’était pas un joueur de quiddich professionnel que tout le monde connaissait, un homme qui était désireux de la jeune femme près de lui. En y repensant, ma jambe ne me faisait totalement pas mal ce soir. Habituellement, je ressentais toujours une certaines fatigue de sa part lorsque je fêtais en boite et bien souvent je devais m’asseoir car j’avais l’impression que l’on rentrait un couteau dans le coté droit de ma blessure. Il ne fallait pas être trop longtemps debout, c’était la prescription. Et habituellement je faisais attention. A vrai dire, lorsque je faisait de telle virée en boite, il était bien rare que je reste plus que deux heures avant de faire une activité avec une charmante damoiselle qui demandait un état beaucoup plus couché que debout. Mais pas ce soir. Je ne ressentais même plus l’éternelle douleur qui m’accompagnait depuis six mois. En ce moment même, j’aurais très bien pu courir un marathon que je n’aurais pas eu mal. Décidément, j’étais différent, jusque dans ma chair.
Le silence qui s’était installé entre moi et Misha était plus de l’ordre physique que de l’ordre malsain. Bref, je ne ressentais aucune gêne de ce moment de silence entre nous. En fais, je pu, pendant un bref instant encore, encré en moi la sensation de l’avoir si près de moi et de sentir son odeur qui maintenant m’enveloppait tout en entier. J’étais perdu dans mes pensées contemplatives, regardant la belle qui fouillait frénétiquement dans sa poche. Lorsque je reçu le paquet de cigarette sur mes genoux, je souris. Il y avait une éternité que je n’avais pas touchée à cela. Quoi qu’il y ait une éternité que je n’avais pas touché à la drogue. Et il y avait une éternité que le simple respire d’une fille réussissent a déclencher chez moi les pires désirs charnel. Ce soir, c’était la soirée retrouvaille avec les vices que j’avais abandonnée pour ma carrière. Maintenant cette dernière mise de côté, ils revenaient aux galops, chevauchés par ma délicieuse compagne de débauche. Comment ne pas refusé après tout cela, Je pris une des tiges dans ce paquet qui m’étais tendu et pris le briquet que ses doigts fins me tendirent. Maintenant allumé, je lui rendis son briquet et son carton de cigarette, prenant une grande bouffée de tabac. La fumée maintenant roulait dans ma bouche alors que je regardais la douce qui n’affichait plus ce sourire en coin qui avait tout a l’heure illuminé son visage. Je compris alors que j’avais réellement été trop loin. Mais je ne regrettais pas mon geste loin de la.
« La nuit est encore jeune tu sais...j'ai encore bien du temps devant moi pour me venger, et je vais le faire crois moi. »
Le gout de la cigarette m’avait manqué après tout. Du moins c’est ce que je constatai en recrachant doucement la fumée. J’avais oublié le gout, la sensation, le moment de calme que l’on avait a fumer ce bout de papier filtre. Je n’en ferais certainement pas une addiction, mais il était vrai qu’une fois de temps en temps, la sensation était miraculeuse. J’aimais cela, surtout lorsque je voyais la muse qui était devant moi le faire. La façon dont elle tenait sa cigarette dans sa main, ses lèvres qui la touchaient sensuellement, sa manière très belle et classe de recracher la fumée. Misha savait fumée. Misha savait être belle quand elle fumait. Ce qui était tout a fait un exploit.
- Je n’en attends pas moins de toi. Finis-je par dire.
Après tout, c’était Misha non? Elle n’allait pas se faire faire ce genre de truc sans une réplique quelconque. D’ailleurs, j’avais attendue une réponse immédiate et probablement douloureuse de sa part. Mais rien, sinon cette main dans mon cou. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. La belle devait le savoir très fortement. Je sentis alors sa main venir doucement glissée dans mes cheveux. Si j’avais eu l’idée de m’inquiété pour sa future réaction suite à mon petit jeu, elle était partie en fumée. Instantanément je fermai les yeux laissant l’agréable sensation qu’elle me procurait m’engourdir la conscience. Involontairement, je soupirai d’aise. Mon dieu que ces caresses étaient divinement exécuté. Que quelques mouvements et elle m’avait totalement. Je serais tout a elle sans rien demander en retour. Tant qu’elle continue, c’était agréable, doux et franchement apaisant. Je gardais le silence, les yeux fermés, prenant quelques fois des bouffées de ma cigarette. On m’aurait tuer sur le champ que je n’aurais pu mourir plus heureux. « Je serais prête à parier ici que personne ne passe une soirée aussi belle que la notre. » J’ouvris les yeux, surpris d’entend la douce voix de Misha. Pendant quelques secondes je m’étais cru ailleurs que dans les marches d’une boite de nuit. Je posai un regard interrogateur sur la belle qui ne me regardait pas, trop préoccupée par la piste de dance devant nous. «Tout ces gens qui dansent, qui sourit, regarde les...ils font semblant, il ne pense qu'à eux, qu'a l'image qu'ils dégagent, ils se contentent de se demander s'ils sont assez bien pour leur partenaire, s'ils parviennent à leur plaire, personne ne profite vraiment de ce qui est en train de se passer. »
- Tu as raisons. Dis-je. Et le pire dans tout ça c’est qu’ils croient être des gens à part entière en participant a ce genre truc.
- « Si on partait? »
Je la regardai me sourire et ne pu que répondre à cette invitation. Elle avait tout simplement un sourire angéliquement diabolique. Merlin que sa me rendait dingue. Mais ce sourire avait une bien grande signification, je compris assez vite que c’était beaucoup plus un ordre qu’une question. Ce qui me plaisait. Tout ce bruit, tout ce monde, toute cette ambiance me semblait bien futile présentement. Être dehors, loin de ce monde ignare ne pouvait que nous être bénéfique. Je du faire un choix : garder cette sensation divine dans mes cheveux ou prendre une autre initiative. Pour le moment, toutes mes audaces ne m’avaient que donner des choses positives dans cette soirée si étrange, j’allais devoir continuer.
- Ouais d’accord. Dis-je comme fade réponse.
Je me retournai la tête, lui fit un sourire puis me leva. Je pris sa main qui auparavant me caressais les cheveux, plaça ma cigarette entre mes lèvres et l’incita a se lever. Nous aurions pu descendre, traverser la foule, aller vers la porte de devant et sortir. Mais tout cela était trop long et mettait l’idée d’être près de Misha très en péril. Et puis, il y avait une sortie de secours juste derrière nous. Je l’invitais donc a monter et d’un coup d’épaule j’ouvrit la porte. La sonnerie d’alarme se fit entendre. Pouffant de rire, je tirais rapidement la belle divine vers l’extérieur et fermais la porte aussi rapidement qu’elle avait été ouverte. Enlevant la cigarette de mes lèvres, je me mis a rire. Ma main était toujours dans celle de Misha, je ne l’avais pas oubliée, mais elle était bien là.
La réaction de Misha aux évènements me surpris, je dois l’avouer. Mais je ne pouvais guère me plaindre : c’était exactement ce que je voulais. Dans une passivité quasi absolue, elle s’était prêter a mon petit jeu. Je me doutais bien qu’elle n’appréciait pas. Je m’en contre fichait royalement. Moi, j’avais du plaisir. Ce qui me coulait présentement dans les veines me poussaient probablement a croire que pour une fois, je pouvais la torturer. Elle, elle le faisait depuis qu’elle était entrée dans ma vie. Alors une nuit, l’espace d’un instant, j’avais le droit d’avoir le contrôle, d’être maitre de mon destin en sa présence. Non, la réaction de Misha fut positive ou du moins elle se laissa faire. Je cru mourir sur le champ lorsque j’eu senti sa main dans mes cheveux alors que nos lèvres se narguaient à quelques centimètre l’un de l’autre. J’étais couché sur Misha, alors que je venais de prendre une tequila sur son corps céleste et sa réaction avait été ceci? Merlin, c’était inespéré, inattendu, déroutant. J’adorais cela. Je la vis légèrement lécher ses lèvres lorsque l’alcool frappa ses lèvres. Me relever fut la meilleur des solutions. J’étais un homme après tout, et une si belle vision d’Aphrodite de pouvait que mal se terminer. Or, ce n’était pas ça qui devait se passer, du moins, pas la. En fait, je ne savais même pas quel était le but final de notre jeu, quoi qui se passait, on ne pouvait dénier une tension sexuelle entre nous deux. Mais outre cela, ce désir, cette compétition, cette lois du plus fort nous prenaient les tripes et prenait les devant de cette pulsion animale qui m’avait fait lui parler au départ dans notre salle commune.
« Profiteur... » J’éclatai de rire doucement alors que je la regardais ce lever et essuyer les dégât que mon petit jeu avait causé sur son corps divin. Lorsque je vis ses doigts frotter rapidement son ventre, là où j’avais déposé le sel, j’eu un sourire en coin. Merlin que je donnerais mon âme pour que ces mains sois les miennes et que ce gilet qui maintenant était redescendu ne soit pas sur son corps.
- Totalement. Avouais-je sans pudeur.
Étais-ce ce qui me coulait dans les veines ou cet engourdissement continue depuis mon contact physique avec Misha, je l’ignorait, mais présentement, je n’avais pas envie de faire de fausse mesure. J’avais totalement profité de la situation et je ne me cherchais pas d’excuse. J’avais l’impression de ne plus être Sean Robert. Celui qu’on connaissait était maintenant mort ou endormis dans ses couverture à Hungcalf car sa débile de jambe l’empêchait de vivre. Non, ce soir j’étais un tout autre homme. Un homme qui se fichait totalement de faire attention aux possibles ragots, un homme qui n’avait cure de sa réputation, un homme qui n’était pas un joueur de quiddich professionnel que tout le monde connaissait, un homme qui était désireux de la jeune femme près de lui. En y repensant, ma jambe ne me faisait totalement pas mal ce soir. Habituellement, je ressentais toujours une certaines fatigue de sa part lorsque je fêtais en boite et bien souvent je devais m’asseoir car j’avais l’impression que l’on rentrait un couteau dans le coté droit de ma blessure. Il ne fallait pas être trop longtemps debout, c’était la prescription. Et habituellement je faisais attention. A vrai dire, lorsque je faisait de telle virée en boite, il était bien rare que je reste plus que deux heures avant de faire une activité avec une charmante damoiselle qui demandait un état beaucoup plus couché que debout. Mais pas ce soir. Je ne ressentais même plus l’éternelle douleur qui m’accompagnait depuis six mois. En ce moment même, j’aurais très bien pu courir un marathon que je n’aurais pas eu mal. Décidément, j’étais différent, jusque dans ma chair.
Le silence qui s’était installé entre moi et Misha était plus de l’ordre physique que de l’ordre malsain. Bref, je ne ressentais aucune gêne de ce moment de silence entre nous. En fais, je pu, pendant un bref instant encore, encré en moi la sensation de l’avoir si près de moi et de sentir son odeur qui maintenant m’enveloppait tout en entier. J’étais perdu dans mes pensées contemplatives, regardant la belle qui fouillait frénétiquement dans sa poche. Lorsque je reçu le paquet de cigarette sur mes genoux, je souris. Il y avait une éternité que je n’avais pas touchée à cela. Quoi qu’il y ait une éternité que je n’avais pas touché à la drogue. Et il y avait une éternité que le simple respire d’une fille réussissent a déclencher chez moi les pires désirs charnel. Ce soir, c’était la soirée retrouvaille avec les vices que j’avais abandonnée pour ma carrière. Maintenant cette dernière mise de côté, ils revenaient aux galops, chevauchés par ma délicieuse compagne de débauche. Comment ne pas refusé après tout cela, Je pris une des tiges dans ce paquet qui m’étais tendu et pris le briquet que ses doigts fins me tendirent. Maintenant allumé, je lui rendis son briquet et son carton de cigarette, prenant une grande bouffée de tabac. La fumée maintenant roulait dans ma bouche alors que je regardais la douce qui n’affichait plus ce sourire en coin qui avait tout a l’heure illuminé son visage. Je compris alors que j’avais réellement été trop loin. Mais je ne regrettais pas mon geste loin de la.
« La nuit est encore jeune tu sais...j'ai encore bien du temps devant moi pour me venger, et je vais le faire crois moi. »
Le gout de la cigarette m’avait manqué après tout. Du moins c’est ce que je constatai en recrachant doucement la fumée. J’avais oublié le gout, la sensation, le moment de calme que l’on avait a fumer ce bout de papier filtre. Je n’en ferais certainement pas une addiction, mais il était vrai qu’une fois de temps en temps, la sensation était miraculeuse. J’aimais cela, surtout lorsque je voyais la muse qui était devant moi le faire. La façon dont elle tenait sa cigarette dans sa main, ses lèvres qui la touchaient sensuellement, sa manière très belle et classe de recracher la fumée. Misha savait fumée. Misha savait être belle quand elle fumait. Ce qui était tout a fait un exploit.
- Je n’en attends pas moins de toi. Finis-je par dire.
Après tout, c’était Misha non? Elle n’allait pas se faire faire ce genre de truc sans une réplique quelconque. D’ailleurs, j’avais attendue une réponse immédiate et probablement douloureuse de sa part. Mais rien, sinon cette main dans mon cou. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. La belle devait le savoir très fortement. Je sentis alors sa main venir doucement glissée dans mes cheveux. Si j’avais eu l’idée de m’inquiété pour sa future réaction suite à mon petit jeu, elle était partie en fumée. Instantanément je fermai les yeux laissant l’agréable sensation qu’elle me procurait m’engourdir la conscience. Involontairement, je soupirai d’aise. Mon dieu que ces caresses étaient divinement exécuté. Que quelques mouvements et elle m’avait totalement. Je serais tout a elle sans rien demander en retour. Tant qu’elle continue, c’était agréable, doux et franchement apaisant. Je gardais le silence, les yeux fermés, prenant quelques fois des bouffées de ma cigarette. On m’aurait tuer sur le champ que je n’aurais pu mourir plus heureux. « Je serais prête à parier ici que personne ne passe une soirée aussi belle que la notre. » J’ouvris les yeux, surpris d’entend la douce voix de Misha. Pendant quelques secondes je m’étais cru ailleurs que dans les marches d’une boite de nuit. Je posai un regard interrogateur sur la belle qui ne me regardait pas, trop préoccupée par la piste de dance devant nous. «Tout ces gens qui dansent, qui sourit, regarde les...ils font semblant, il ne pense qu'à eux, qu'a l'image qu'ils dégagent, ils se contentent de se demander s'ils sont assez bien pour leur partenaire, s'ils parviennent à leur plaire, personne ne profite vraiment de ce qui est en train de se passer. »
- Tu as raisons. Dis-je. Et le pire dans tout ça c’est qu’ils croient être des gens à part entière en participant a ce genre truc.
- « Si on partait? »
Je la regardai me sourire et ne pu que répondre à cette invitation. Elle avait tout simplement un sourire angéliquement diabolique. Merlin que sa me rendait dingue. Mais ce sourire avait une bien grande signification, je compris assez vite que c’était beaucoup plus un ordre qu’une question. Ce qui me plaisait. Tout ce bruit, tout ce monde, toute cette ambiance me semblait bien futile présentement. Être dehors, loin de ce monde ignare ne pouvait que nous être bénéfique. Je du faire un choix : garder cette sensation divine dans mes cheveux ou prendre une autre initiative. Pour le moment, toutes mes audaces ne m’avaient que donner des choses positives dans cette soirée si étrange, j’allais devoir continuer.
- Ouais d’accord. Dis-je comme fade réponse.
Je me retournai la tête, lui fit un sourire puis me leva. Je pris sa main qui auparavant me caressais les cheveux, plaça ma cigarette entre mes lèvres et l’incita a se lever. Nous aurions pu descendre, traverser la foule, aller vers la porte de devant et sortir. Mais tout cela était trop long et mettait l’idée d’être près de Misha très en péril. Et puis, il y avait une sortie de secours juste derrière nous. Je l’invitais donc a monter et d’un coup d’épaule j’ouvrit la porte. La sonnerie d’alarme se fit entendre. Pouffant de rire, je tirais rapidement la belle divine vers l’extérieur et fermais la porte aussi rapidement qu’elle avait été ouverte. Enlevant la cigarette de mes lèvres, je me mis a rire. Ma main était toujours dans celle de Misha, je ne l’avais pas oubliée, mais elle était bien là.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mar 18 Mai 2010 - 7:52
- Alors que j'avais traité Sean de profiteur, il se mit à rire vivement. Sa réaction me surpris légèrement mais ne me déplut pas, il avait un certain charme quand il se laissait aller comme ça, je ne l'avais jamais vu rire de la sorte et il y avait quelque chose dans son regard, dans sa manière d'être en ce moment qui me plaisait. Il me répondit à l'affirmative, il savait très bien qu'il avait joué avec le feu en posant ce geste...mais il ne semblait pas le regretter et semblait même plutôt fier de son coup, cela me fit sourire, il avait une certaine audace que je n'aurais pas deviné, il n'arrêtait pas de me surprendre et soudainement, j'avais envie de le connaître mieux, qu'il me révélé vraiment quel genre de personne il était. Bien souvent, tout le monde disait que la drogue...ça rendait les gens différent, qu'ils ne se montraient pas sous le vrai jour...mais à mes yeux c'était bien le contraire, cela ne faisait qu'amplifier certaines caractéristique que les gens s'appliquait la plus part de temps fortement à cacher. Mais moi, c'était ce côté la qui me plaisait, j'aimais quand on me dévoilait au grand jour ses plus gros défauts, ce côté sombre de notre personnalité, ce côté que l'on aimerait que personne ne connaisse...c'était ce dont je me nourrissais. L'homme qu'il était avait surement des facettes qu'il ne laissait voir à personne, j'en était persuadée, et c'est sur ces facettes que je voulais mettre le doigt. Le beau, grand joueur de Quidditch blessé, que tout le monde adulait...il ne m'avait jamais parlé de cela, mais les ragots se promenaient beaucoup à l'école, et celui si n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, je savais très bien que malgré cette image que tout le monde avait de lui, il était quelqu'un de très riche, psychologiquement parlant, et bien qu'on se l'accorde, il ai un certain charme, il y avait quelque chose au delà, et je voulais le saisir. J'étais sur la bonne voix, j'en était sûre.
Je lui annonçai alors que j'avais toujours la ferme intention de me venger, de lui faire regretter son geste, même si je ne savais pas quand, ni comment, ça allait arriver, et il le saurait bien assez tôt. Pour le moment, rien ne me venait en tête et je savais très bien qu'il n'était pas utile de trop y penser car c'est à ce moment là que rien ne me viendrait à l'idée. Quand je serais quoi faire, je le serais, et il s'en rendrait vite compte, ça pouvait arriver d'un moment à l'autre. Sa réponse me surpris tout de même à nouveau.
« Je n’en attends pas moins de toi. »
Il trouvait son compte dans ce petit jeu, il n'y avait rien de plus sur, il y prenait du plaisir. Au début je n'avais pas cru, mais là il n'y avait pas de doute à se faire. Il attendait vraiment quelque chose de moi, et il savait très bien que peu importe ce que sa pouvait être, il en tirerait profit lui aussi. Il était brillant cet homme, l'air de rien. Ça me plaisait beaucoup.
« En plus j'ai de la pression. » Soufflais-je sur un ton de plaisanterie. Je me laissais vraiment aller en ce moment, retirant un nouveau masque, me laissant voir sous un autre jour, un peu plus sensible, un peu moins froide...Mais tout de même parfaitement moi.
Je me mis alors à parler de ses gens sur la piste de danse qui me fascinaient, sans pour autant arrêter de promener mes doigts dans les cheveux du jeune homme. Je me délectais de cette sensation de procurait ses cheveux sous ma caresse et ce qui me plaisait encore plus était de sentir sous cette dernière les réactions de Sean qui semblait apprécier cela au moins autant que moi, j'arrivais à l'atteindre plus que je n'aurais put le croire, c'était délicieux. Mon compagnon répondit à l'affirmative à mes paroles, il semblait être bien d'accord...Moi qui avait eu la certitude qu'il était comme l'un d'eux, j'avais l'impression de m'être trompée sur toute la ligne à son sujet car étrangement, je n'avais pas le sentiment qu'il répondait à cela simplement pour me plaire, me laisser croire que j'avais vu juste, ou pour m'impressionner. Nous étions d'accord sur ce point, bien des gens dans cette salle ne savait pas comment vivre, était incapable de profiter de ce qui leur arrivait, et c'était pour ça que je m'étais permis de dire qu'aucun d'entre eux ne passaient surement une soirée aussi belle que la notre. Parfois j'osais penser que même si j'avais du mal à me supporter, je serais devenu quelqu'un d'autre pour rien au monde. C'était plutôt rassurant pour quelqu'un qui avait déjà essayer de mettre fin à ses jours, cela prouver définitivement que j'allais mieux. Pas forcément beaucoup, mais un peu tout de même. Je portais à nouveau ma cigarette à mes lèvres, elle était excise et je savourais cette fumée qui parcourait mon être comme si c'était la dernière fois. Je me permis alors de manifester mon envie de quitter les lieux. Ma proposition sembla plaire au jeune homme.
« Ouais, d'accord. » La réponse était brève, mais claire, nous semblions en ce moment être sur la même longueur d'onde.
J'avais fait des efforts considérable pour ne pas me laisser aller à l'envie, au besoin de plus de contact physique avec lui, j'avais essayer de me montrer tout de même distante, me contentant de jouer délicatement dans ses cheveux, mais voilà qu'il prenait à nouveau ma main en m'aidant à me lever, geste que je ne refusai pas, mais il faisait à nouveau renaitre sous ma peau tout ce désir que j'avais réussit à calmer. En m'entrainant avec lui, le chemin qu'il prit pour partir ne me surpris pas tellement, car j'y avais aussi pensé. L'idée de traverser tout le club ne m'intéressait réellement pas, j'avais passé assez de temps devant ce bar, au milieu de tout le monde pour retourner nager dans la foule à nouveau, je le remerciais dans un sens d'avoir eu cette audace, et puis il y avait quelque chose d'excitant dans tout ça, je ne redoutais rien, j'étais prête à passer cette porte. Tenant fermement ma cigarette dans ma main libre je le suivais et me mit à rire avec lui en entendant la vive alarme qui se déclencha quand nous sortirent. Nos doigts entremêlés se tenait fermement et aucun de nous de semblait prêt à lâcher l'autre alors que nous nous éloignons rapidement, mais sans trop de crainte du lieu de notre délit. Fuir n'était pas une de nos priorité, et j'étais persuadée que nous ne risquions rien. Effectivement, il n'était même pas sur que quelqu'un ai entendu l'alarme avec tout le boucan que faisait la musique à l'intérieur. L'air frais me saisit alors et il me fallut inspirer longuement pour m'habituer à ce brusque changement de température. Nous marchions, main dans ma main, sans vraiment savoir ou nous allions. Autour de club, quelques personnes complètement défoncées essayaient de reprendre leurs esprits, vomissaient, pleuraient...moi je trouvais ça drôle, et je me sentais bien, je me rapprochais un peu de Sean, me serrant contre lui pendant que nous avancions.
« Tu me surprends... » laissai-je alors doucement échapper, en souriant. « Je te pensais vraiment emmerdant...mais tu es plutôt cool en fait. »
Stupide cette remarque, mais c'était la pure vérité. Je pris une nouvelle bouffée de cigarette. Nous étions dans une rue presque déserte, au loin, je voyais un petit parc, un square tout à fait sympathique, plein d'arbres, quelques bancs, c'était officiel, c'était là que je voulais me rendre à partir de maintenant. Il fallait remonter la rue vide de tout passant, quelques centaines de mètre à peine, ça semblait tout proche, nous étions tellement motivé que cette courte distance était risible, nous allions d'un pas vif et dans quelques secondes nous y serrions. Je me tus alors un instant, appréciant le silence de la nuit, levant les yeux vers le ciel étoilé. Pas un seul nuage à l'horizon, tout était calme...Si nous n'avions pas été dans cet état avancé, cela aurait presque put être romantique, mais je dois avoue qu'il y avait dans l'air quelque chose de spécial, je serais un peu plus fort la main dans jeune homme dans la mienne, je ne voulais pas qu'il me quitte, pas maintenant, nous avions encore tant de choses à faire avant le levé du jour. Nous étions si seul, et je n'avais pas l'habitude de voir Sean seul. D'habitude, même s'il était sans compagnie, il y avait toujours du monde qui lui rodait autour, espérant obtenir quelque chose de sa part. Cela m'avait toujours déplut, énervé et c'est surement une des raisons pour la quelle j'avais été au début si froide et distante avec lui. Je l'avais crut tellement prétention, mais apparemment, il était au delà de cela et ne correspondait pas forcément à l'image que l'on pouvait avoir de lui. Ne m'intéressant pas du tout au Quidditch, je n'avais jamais sut ce qui lui était arrivé, ni la raison pour la quelle il avait arrêté de jouer. Je savais simplement que c'était dut à une blessure quelconque...tout cela m'intriguait maintenant que je voyais plus clair en sa personne. Sans que je ne m'en rende compte, nous étions déjà arrivé dans le petit parc et avions fait plusieurs mètres à l'intérieur de celui ci, autour de nuit, il y avait d'immense arbre, et un joli banc en bois auquel je n'avais prêté aucune attention, je m'étais plutôt dirigé vers un de ces gros arbre, prenant le devant, sa lâcher la main du jeune homme. Je regardais un moment autour de moi et me laissait finalement tomber dans l'herbe, invitant Sean à faire de même et prendre place à mes côtés. Laissant nos doigts se dénouer avec regret, je m'allongeais de tout mon long. La fraicheur du gazon sur ma peau, son odeur était très agréable, je fermais un instant les yeux en soupirant. Un nouveau moment de silence s'en suivit alors que mon partenaire prenait place, sans que je ne le regarde. Finalement, les yeux toujours clôt, je me permis de lui poser une question que je n'aurais jamais pensé lui demander un jour.
« Ça fait quoi...d'être connu? T'es heureux comme ça? »
C'était plutôt simple...mais assez clair. Je ne savais pas s'il allait accepter de me répondre, mais j'étais vraiment curieuse, j'avais envie qu'il me parle un peu de ça, qu'il me dise ce que c'était vraiment, car c'était une chose que malgré tout, je ne pouvais deviner toute seule. J'avais laissé tombé les masques, je voulais qu'il me parle...J'avais envie de lui dans tout les sens du terme et ça n'avait à mes yeux plus aucun sens. J'avais envie de ses mots, de sa voix, de son contact, de son odeur et de tout ce qu'il avait de bien à lui. Il m'avait dégouté quelques heures plus tôt, et maintenant il me fascinait et je me laissais aller à ce vice de la conversation en prenant quelques risques. Je n'aimais pas parler, peut-être que j'allais devoir lui parler de moi en retour, mais j'étais prête à le faire pour un peu d'histoire de sa part, pour qu'il me laisse découvrir cette fameuse facette de lui qui était obscure à mes yeux. Je jouais avec le feu, avec ma personne, et je n'en avais cure...Encore une fois je souffrirais peut-être, mais peu importe, il fallait des sacrifices pour obtenir ce que l'on voulait. Et si celui si en était un, j'en avais connu des pires. Le visage d'Aldéric me vint alors à l'esprit et je sentis mon cœur se serrer légèrement alors que toujours couchée sur le dos, je pliais mes genoux vers moi et m'installait confortablement. Le son de sa voix chassa cette image douloureuse de mes pensés...J'avais l'impression d'être prête à passer des heures comme ça. La musique du bar était loin à présent, mais j'entendais encore, mêler au son de la voix grave de mon compagnon, le tempo grave de la musique techno qui ne s'était pas arrêté une seconde. Elle était imprimée dans mon crâne et y résonnait désagréablement.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mer 19 Mai 2010 - 6:56
Qui était Misha P. Wiliam? Cette question était présente en moi depuis que nous nous étions croisés. J’avais fini par me faire un portrait. Stéréotypé, certes, mais juste selon les dires. J’avais tenté parfois de m’approcher directement d’elle, mais sa réaction m’avait fait rapidement comprendre que ce n’était pas la démarche a faire avec elle. Elle ne me l’avait jamais clairement dit, mais son langage corporel était criant de tout ce que son visage ne disait pas. Misha était une des rares personnes dans l’école qui se foutait totalement de moi. Il y avait certaine personne qui n’aimaient pas le quiddich (et franchement je ne les comprends pas!) mais qui était tout de même sympa avec moi ou ne me parlait simplement pas. Misha non. Elle ne m’avait jamais parlé de son plein gré, c’était toujours moi qui était allé la voir. Mais son rejet m’avait été brutal et cruel. Ce n’était pas simplement du dédain, c’était du mépris au plus haut point. Misha P. Wiliam était une des rares personnes qui m’avait littéralement repoussé depuis mes heures de gloires. A bien y pensé, c’était probablement pour cela que je m’étais accroché a elle et que j’avais tout tenté pour la connaitre, la comprendre. Inconsciemment, j’ai voulu lui montré qui j’étais. Ce soir, mon attente et ma patience avait enfin été récompensé : je passais une soirée fabuleusement inattendu avec l’Inaccessible. Et pour ajouter encore plus à ma récompense, elle me tenait la main délicatement tout en approchant son corps du mien. D’une manière inconsciente ou non. Le brut de nos pas et la lune étaient les seuls témoins de cette soirée qui me serait pour longtemps mémorable. Je les remerciaient plus tard de leur silence. Ce moment m’était unique et je ne voulais pas que personne d’autre ne puisse le gâcher par une quelconque arrivée.
« Tu me surprends... » Dit-elle au bout d’un moment. Laissant la fumée de ma cigarette sortir de mes lèvres, je la regardai d’un air à la fois surpris et intrigué. Piquer l’intérêt de l’Inaccessible était une chose herculéenne pour moi et j’avais tenté de le faire tout au long de l’année. Dire que tout ce qu’il nous fallait, c’était une soirée ou je me lâchais enfin et ou je la laissais me manipuler. Étrange était la vie non. « Je te pensais vraiment emmerdant...mais tu es plutôt cool en fait. » J’eu un sourire, un vrai. Étrangement, c’était le plus beau des compliments a mes oreilles. Je jetai ma cigarette de façon très nonchalante sur le sol, l’écrasant a peine avec mon soulier et serrai doucement ma main dans celle de Misha, comme pour la remercier.
- C’est sympa de savoir que ta vision n’est plus la même. Dis-je sincèrement.
J’étais vraiment heureux de savoir que j’avais un temps soi peu monter dans l’estime de la belle. Aussi étrange soit-il, retomber dans de vielles mauvaises habitudes m’avaient rendu plus humain a ses yeux. Si c’était le prix a payé, j’étais prêt a recommencer le paiement n’importe quand pour revivre d’aussi beau moments. Je m’approchai légèrement d’elle, nous nous frôlâmes presque. Chacun de ses mouvements étaient empreint d’une grâce qui m’était impossible d’avoir.
Enivré ma sa présence, par ce compliment inattendu, je remarquai alors que Misha nous dirigea vers un parc. Bonne idée. L’air frais qui emplissait mes poumons me faisait grand bien et de pouvoir profiter de la présence d’arbre de de gazon frais serait le bienvenue. J’aimais les espaces verts. Il y avait quelque chose de mystique à l’intérieur. Combien de choses étranges et hétéroclites s’étaient passés sous ses arbres, dans ses buissons. Plusieurs. Et la faune et la flore étaient gardiens de ces secrets, de ces moments magiques que divers humains avaient partagés ensemble. Ce soir, dans leur écorces, ils pourraient gravés que Misha P. Wiliams tenait la main de Sean Robert de son plein gré alors que tout deux étaient dans un état plus qu’avancé et qu’ils passaient une soirée plus qu’unique. C’est finalement sous le plus gros arbre que Misha stoppa sa marche. Ma main faillit rattraper la sienne lorsqu’elle dénoua ses doigts des miens, mais je la vis se laisser tomber doucement sur l’herbe. Je la regardai un moment s’allonger avec la grâce d’une reine alors qu’elle ne me regardait pas fixement. Je me surpris a me rincer l’œil un brin. Me ressaisissant je vins m’installer a ses côtés. Nous étions maintenant tout deux couché sur l’herbe humide. Le froid de l’eau sur ma peau et de l’air dans mes poumons me revigorait autant que la cocaïne qui continuait a coulé dans mes veines. Elle avait les yeux fermés. Elle était belle. Elle sentait bon. Elle sentait l’été. Même que sans s’en rendre compte, le coin de ses lèvres esquissait un léger sourire.
« Ça fait quoi...d'être connu? T'es heureux comme ça? » Notre silence fut rompu par cette question ma fois surprenante venant de sa part. Pris au dépourvu, je cessai ma contemplation pour regarder le ciel qui se découpait à travers les branches de l’arbre. Les étoiles étaient beaucoup plus brillantes qu’a l’habitude.
- Heureux?... Ouais. Dis-je en continuant de fixer les étoiles. Je veux dire…avec toi ce soir je sais que je n’ai pas avoir de fausse modestie. Être connu c’est sympa, je fais des tas de trucs et de rencontrer des gens qui m’auraient été impossibles de faire si je n’aurais été qu’une personne parmi tant d’autre.
Je pris une pause, réalisant moi-même mes propres paroles. J’avais l’habitude de répondre à cette question dans des interviews ou avec des amis. Mais la réponse que je donnais était teintée d’une humilité que je me devais d’avoir. Au fond de moi, j’adorais être célèbre. Je l’avais toujours un peu désiré et lorsque ce fut réaliser, je m’étais vu très comblé.
- Les premières fois où je me suis fait arrêter dans la rue pour une photo ou un autographe étaient encore gravées dans ma mémoire. Je trouve encore marrant d’entendre chuchoter a mon passage et que certaines personnes fige devant moi. Lorsqu’un jeune m’a avouer que j’étais son idole, je ne pouvais pas mieux me sentir. Être l’inspiration pour quelqu’un, faire sa marque, c’était tout ce que je voulais. Et si je pouvais le faire en jouant mon sport préféré, c’est encore mieux. (Je pris une pause, courte mais importante. Elle m’aida a réfléchir. ) Mais toute bonne chose a un coté sombre. Continuais-je en regardant toujours le ciel, ne voulant pas savoir la réaction de la belle. Parfois je trouve ça lourd et je souhaiterais l’anonymat le plus complet. En fait, c’est surtout dans les évènements où ma présence est annoncée que ce genre de truc me prend. J’ai du partir d’évènements réellement sympa car des fans trop attardés croyaient que puisqu’ils m’avaient vu joué ils étaient devenu mes meilleurs amis.
Je rigolai, quoi qu’un peu tristement. C’était la triste réalité et j’épargnais bien des anecdote douloureusement embarrassante à Misha. Là n’était pas la question et franchement je n’avais aucune envie de me les remémorés. C’était étrange. Je parlais ainsi, aussi librement à une fille qui, il n’y a même pas vingt-quatre heure, m’auraient fait clairement savoir que tout cela ne l’intéressait pas. Était-ce le cas encore? L’ennuyais-je ? Avait-elle posée cette question pour être polie? Je ne le savais pas. Tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de dire tout ça depuis très longtemps et que j’avais enfin la possibilité d’en parler. A une personne improbable, certes, mais en qui j’avais un temps soit peu confiance : Misha n’allait pas faire de tout cela les derniers ragots, j’en étais viscéralement certain.
- Mais pour répondre a ta question, dans la majorité du temps, je suis heureux d’être connu. Il faut simplement se faire à l’idée de toujours devoir très bien paraitre en public. Depuis quelques temps, c’est presque devenu une seconde nature pour moi…. J’ai l’impression présentement que tu es la seule qui ai pu voir réellement qui je suis. Tu as réussi a me faire retrouver le Sean qui étudiait à Poudlard et qui se trouvait franchement nul en Quiddich. Et franchement, ça me fait du bien.
Je regardais encore les étoiles, incapable de vouloir savoir la réaction de Misha a toute cette tirade. Je ne fis qu’approcher doucement ma tête de la sienne, posant ma tête contre la sienne. L’odeur ses ces cheveux mélangés au gout divin de sa peau me donnaient milles idées qui m’auraient été si facile d’assouvir. Mais ce n’était pas le moment. J’étais en confidence avec Misha, j’étais en confiance avec elle. J’étais très très très bien. Je ne voulais que rien change.
- Pourquoi tu veux savoir ça?
« Tu me surprends... » Dit-elle au bout d’un moment. Laissant la fumée de ma cigarette sortir de mes lèvres, je la regardai d’un air à la fois surpris et intrigué. Piquer l’intérêt de l’Inaccessible était une chose herculéenne pour moi et j’avais tenté de le faire tout au long de l’année. Dire que tout ce qu’il nous fallait, c’était une soirée ou je me lâchais enfin et ou je la laissais me manipuler. Étrange était la vie non. « Je te pensais vraiment emmerdant...mais tu es plutôt cool en fait. » J’eu un sourire, un vrai. Étrangement, c’était le plus beau des compliments a mes oreilles. Je jetai ma cigarette de façon très nonchalante sur le sol, l’écrasant a peine avec mon soulier et serrai doucement ma main dans celle de Misha, comme pour la remercier.
- C’est sympa de savoir que ta vision n’est plus la même. Dis-je sincèrement.
J’étais vraiment heureux de savoir que j’avais un temps soi peu monter dans l’estime de la belle. Aussi étrange soit-il, retomber dans de vielles mauvaises habitudes m’avaient rendu plus humain a ses yeux. Si c’était le prix a payé, j’étais prêt a recommencer le paiement n’importe quand pour revivre d’aussi beau moments. Je m’approchai légèrement d’elle, nous nous frôlâmes presque. Chacun de ses mouvements étaient empreint d’une grâce qui m’était impossible d’avoir.
Enivré ma sa présence, par ce compliment inattendu, je remarquai alors que Misha nous dirigea vers un parc. Bonne idée. L’air frais qui emplissait mes poumons me faisait grand bien et de pouvoir profiter de la présence d’arbre de de gazon frais serait le bienvenue. J’aimais les espaces verts. Il y avait quelque chose de mystique à l’intérieur. Combien de choses étranges et hétéroclites s’étaient passés sous ses arbres, dans ses buissons. Plusieurs. Et la faune et la flore étaient gardiens de ces secrets, de ces moments magiques que divers humains avaient partagés ensemble. Ce soir, dans leur écorces, ils pourraient gravés que Misha P. Wiliams tenait la main de Sean Robert de son plein gré alors que tout deux étaient dans un état plus qu’avancé et qu’ils passaient une soirée plus qu’unique. C’est finalement sous le plus gros arbre que Misha stoppa sa marche. Ma main faillit rattraper la sienne lorsqu’elle dénoua ses doigts des miens, mais je la vis se laisser tomber doucement sur l’herbe. Je la regardai un moment s’allonger avec la grâce d’une reine alors qu’elle ne me regardait pas fixement. Je me surpris a me rincer l’œil un brin. Me ressaisissant je vins m’installer a ses côtés. Nous étions maintenant tout deux couché sur l’herbe humide. Le froid de l’eau sur ma peau et de l’air dans mes poumons me revigorait autant que la cocaïne qui continuait a coulé dans mes veines. Elle avait les yeux fermés. Elle était belle. Elle sentait bon. Elle sentait l’été. Même que sans s’en rendre compte, le coin de ses lèvres esquissait un léger sourire.
« Ça fait quoi...d'être connu? T'es heureux comme ça? » Notre silence fut rompu par cette question ma fois surprenante venant de sa part. Pris au dépourvu, je cessai ma contemplation pour regarder le ciel qui se découpait à travers les branches de l’arbre. Les étoiles étaient beaucoup plus brillantes qu’a l’habitude.
- Heureux?... Ouais. Dis-je en continuant de fixer les étoiles. Je veux dire…avec toi ce soir je sais que je n’ai pas avoir de fausse modestie. Être connu c’est sympa, je fais des tas de trucs et de rencontrer des gens qui m’auraient été impossibles de faire si je n’aurais été qu’une personne parmi tant d’autre.
Je pris une pause, réalisant moi-même mes propres paroles. J’avais l’habitude de répondre à cette question dans des interviews ou avec des amis. Mais la réponse que je donnais était teintée d’une humilité que je me devais d’avoir. Au fond de moi, j’adorais être célèbre. Je l’avais toujours un peu désiré et lorsque ce fut réaliser, je m’étais vu très comblé.
- Les premières fois où je me suis fait arrêter dans la rue pour une photo ou un autographe étaient encore gravées dans ma mémoire. Je trouve encore marrant d’entendre chuchoter a mon passage et que certaines personnes fige devant moi. Lorsqu’un jeune m’a avouer que j’étais son idole, je ne pouvais pas mieux me sentir. Être l’inspiration pour quelqu’un, faire sa marque, c’était tout ce que je voulais. Et si je pouvais le faire en jouant mon sport préféré, c’est encore mieux. (Je pris une pause, courte mais importante. Elle m’aida a réfléchir. ) Mais toute bonne chose a un coté sombre. Continuais-je en regardant toujours le ciel, ne voulant pas savoir la réaction de la belle. Parfois je trouve ça lourd et je souhaiterais l’anonymat le plus complet. En fait, c’est surtout dans les évènements où ma présence est annoncée que ce genre de truc me prend. J’ai du partir d’évènements réellement sympa car des fans trop attardés croyaient que puisqu’ils m’avaient vu joué ils étaient devenu mes meilleurs amis.
Je rigolai, quoi qu’un peu tristement. C’était la triste réalité et j’épargnais bien des anecdote douloureusement embarrassante à Misha. Là n’était pas la question et franchement je n’avais aucune envie de me les remémorés. C’était étrange. Je parlais ainsi, aussi librement à une fille qui, il n’y a même pas vingt-quatre heure, m’auraient fait clairement savoir que tout cela ne l’intéressait pas. Était-ce le cas encore? L’ennuyais-je ? Avait-elle posée cette question pour être polie? Je ne le savais pas. Tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de dire tout ça depuis très longtemps et que j’avais enfin la possibilité d’en parler. A une personne improbable, certes, mais en qui j’avais un temps soit peu confiance : Misha n’allait pas faire de tout cela les derniers ragots, j’en étais viscéralement certain.
- Mais pour répondre a ta question, dans la majorité du temps, je suis heureux d’être connu. Il faut simplement se faire à l’idée de toujours devoir très bien paraitre en public. Depuis quelques temps, c’est presque devenu une seconde nature pour moi…. J’ai l’impression présentement que tu es la seule qui ai pu voir réellement qui je suis. Tu as réussi a me faire retrouver le Sean qui étudiait à Poudlard et qui se trouvait franchement nul en Quiddich. Et franchement, ça me fait du bien.
Je regardais encore les étoiles, incapable de vouloir savoir la réaction de Misha a toute cette tirade. Je ne fis qu’approcher doucement ma tête de la sienne, posant ma tête contre la sienne. L’odeur ses ces cheveux mélangés au gout divin de sa peau me donnaient milles idées qui m’auraient été si facile d’assouvir. Mais ce n’était pas le moment. J’étais en confidence avec Misha, j’étais en confiance avec elle. J’étais très très très bien. Je ne voulais que rien change.
- Pourquoi tu veux savoir ça?
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mer 19 Mai 2010 - 8:34
- Nous étions tout deux dans ce parc, allongés dans l'herbe, plus seuls que jamais...mais à vrai dire j'avais le ferme sentiment de ne jamais avoir été si bien entourée et j'étais incapable de savoir pourquoi. C'était une impression inexplicable, comme si la présence de Sean à mes côtés avait été la chose la plus naturelle du monde, comme s'il avait toujours été avec moi, comme un ami de longue date et bien plus encore. C'était amusant tout de même. Je repensais à l'instant ou je l'avais vu dans ce club et le désir que j'avais ressentit, l'envie qu'il vienne m'aborder alors que pourtant je préféré rester seule...tout ça avait été très mitigé dès le début, et certaines choses l'étaient encore, mais j'étais persuadée d'une chose, je ne voulais plus qu'il me laisse seule. Tout ce qui s'était passé depuis qu'il m'avait abordé m'avait révélé bien des choses à son sujet, il n'était définitivement pas celui que je pensais, mais il n'était pas non plus celui que je croyais voir quelques minutes plus tôt. Il était heureux de savoir que ma vision de lui n'était plus la même qu'au départ, et moi j'étais contente de découvrir qu'il n'était pas celui que j'avais cru être capable de cerner, il y avait encore du boulot à faire, et ça ne me faisait pas peur. Je m'étais alors permis de lui demander comment il se sentait en temps que célébrité. Je n'aurais jamais crut qu'il ai autant de choses à dire à ce sujet. Je me permis donc de l'écouter avec attention, dans le silence le plus complet. Il m'avoua alors que oui, il était heureux.
« Je veux dire…avec toi ce soir je sais que je n’ai pas avoir de fausse modestie. »
Ce commentaire me fit rire, sans que je le veuille. J'ajoutais alors doucement en me retournant légèrement pour prendre appui sur mon coude, pour pouvoir le voir correctement alors qu'il me parlait, alors qu'il me disait tout cela, à moi. Pourquoi me faisait-il confiance? Qu'est-ce qui lui faisait croire que tout ça m'intéressait vraiment, peut-être que je voulais me servir de ses informations pour en arriver à quelque chose, mais non, il ne semblait pas douter, il me parlait sans se poser de question. Je dois avouer que ce geste me toucha...il en fallait beaucoup pour m'atteindre, mais là, je ne sais pas si c'était dut à tout ce que j'avais consommer, mais ses paroles firent leur chemin jusque dans mon coeur.
« Tant qu'a faire semblant d'être modeste...Soyons le allègrement. »
Je lui adressait un clin d'œil amusé puis écoutait la suite de son récit. Je fus honnêtement surprise d'entendre ses paroles. Peut-être parce que j'étais antisociale au point d'avoir une peur bleu de me faire remarquer par trop de monde...je réalisais alors à quel point nous étions totalement différent. Nous avions une manière d'aborder la vie, de voir les gens de manière totalement opposée.
« Je trouve encore marrant d’entendre chuchoter a mon passage et que certaines personnes fige devant moi. Lorsqu’un jeune m’a avouer que j’étais son idole, je ne pouvais pas mieux me sentir. »
J'haussai vivement un sourcil...il était dingue ce mec!
« Je serais morte de trouille à l'idée que des gens puisse parler de moi entre eux, peut importe ce qui pourrait se dire à mon sujet... »
Je laissais mon regard courir sur le corps du jeune homme en essayant de comprendre ce qu'il pouvait y avoir d'excitant au fait d'être reconnu de tous...Moi si j'avais put me faire oublier de tout le monde, cela aurait bien fait mon affaire. Parfois, disparaître était la solution qui me semblait la meilleure, mais évidement la seule qui était inaccessible. Je n'aimais pas être le centre de l'attention, je n'aimais pas que l'on parle de moi, en bien ou en mal peu importe. Je pense que c'était exactement ce qui m'avait tant refroidit les premières fois ou Sean m'avait adressé la parole. J'avais tout fait pour me faire ignorer, pour être invisible à ses côtés et lui était venu vers moi, il m'avait trouvé et il ne voulait pas que je me cache. Il était venu empiéter dans ma bulle, se mêler à ma vie alors que j'essayais d'empêcher tout le monde d'y entrer. D'habitude sa fonctionnait, personne n'avait envie de me fréquenter à voir l'attitude que je dégageais...mais c'était la raison pour la quelle Sean était venu vers moi, et cela m'avait froissé au plus haut point. Maintenant j'y repensais, et je me demandais pourquoi cela me froissait, mais je me demandais surtout ce qui avait tant attiré sa curiosité, quelle était la raison pour la quelle il avait agit ainsi. Pour une des rares fois de mon existence, j'avais envie de savoir ce que l'on m'avait trouvé d'attirant.
Il y eut un moment de silence, Sean sembla prendre quelques minutes pour réfléchir, je ne l'en privait point, il semblait avoir tant de choses à dire qu'il était compréhensible qu'il ressente le besoin de mettre les choses un peu en ordre dans sa tête avant de les exprimer. Il commença alors à décrire un côté plus sombre de sa situation. Cela m'intéressa particulièrement et je l'écoutais avec plus d'attention que jamais, m'accrochant au moindre détail de ses paroles. Je savais très bien qu'il ne me disait pas tout, mais il faisait globalement le tour de la situation et c'était très bien comme ça. Je ne comprenais vraiment pas comment il faisait pour endurer tout ça, tout ces gens qui s'imaginait être si proche de lui, tout ceux qui voulait faire partit de sa vie, simplement pour le statut qu'il avait. C'était affolant. Je fus parcouru d'un frisson de dédain en pensant à tout cela.
« Être à ta place, je me serais surement cachée dans une grotte, loin, très loin dans la montagne, ne donnant aucun signe de vie pour que personne ne me retrouve. »
Je laissais échapper un léger rire, effectivement, l'ermitage me semblait la meilleure solution pour fuir cette horrible situation, mais apparemment, le jeune homme vivait plutôt bien avec ça...Il avait du courage, franchement, il méritait que je lui tire mon chapeau. Sean termina finalement son discours en m'expliquant qu'au fond, oui il était heureux avec tout cela et j'avais l'impression de vaguement, à peine, commencer à comprendre pourquoi...ça me dépassait légèrement tout de même. Enfin, je ne pouvais rien n'y faire, tout le monde était différent et il fallait que j'accepte qu'il puisse voir les choses autrement, qu'il puisse apprécier ce contact avec les autres...et puis comme il l'avait dit un peu plus tôt, il faisait surement de belles rencontres malgré tout. Ce qui en revenait à me faire penser qu'il était plutôt bien entouré, comme je l'avais imaginé au début, une tonne de fille à son bras, il pouvait choisir celle qu'il voulait, quand il le voulait...Quoi qu'il m'arrivait de m'adonner à ce petit jeu aussi, ce n'était pas les garçons qui manquait pour moi. Je ne savais pas trop ce qui les attiraient chez moi...
« J’ai l’impression présentement que tu es la seule qui ai pu voir réellement qui je suis. Tu as réussi a me faire retrouver le Sean qui étudiait à Poudlard et qui se trouvait franchement nul en Quiddich. Et franchement, ça me fait du bien. » Je laissai échapper un nouveau rire avant qu'il me pose cette ultime question. « Pourquoi tu veux savoir ça? »
En un haussement d'épaule, sans trop savoir pourquoi, je me donnais un élan pour finalement me retrouver par dessus Sean, mes jambes entourant son bassin. De là, j'avais finalement une vu d'ensemble sur son visage et je pouvais percevoir tout ce que me disait ses yeux...ses magnifiques yeux. Bon sang, qu'avais-je fais pour me retrouver dans cette situation? Moi qui n'avais jamais, au grand jamais rien voulut savoir de cet homme, j'étais maintenant là, installée par dessus lui à le dévorer du regard pour pouvoir obtenir les moindres informations à son sujet...
« Je ne sais pas, je suis curieuse...j'ai envie de savoir ce qui se passe entre tes deux oreilles. »
Je posais un doigts sur son front en souriant, pour lier gestes et paroles, le laissant se balader le long de son visage. J'étais presque assise sur lui. Je me penchais pour m'appuyer sur mes mains, que j'avais posées de chaque côté de la tête du jeune homme, le regardant avec insistance.
« Peut-être que je n'ai rien réussit à te faire retrouver...peut-être que j'ai simplement une très, très mauvaise influence sur les gens. Ça te fais du bien maintenant, on en reparlera quand le soleil se lèvera. Si tu veux continuer à me fréquenter il va falloir que tu t'y fasses mon beau, parce que ça sera toujours comme ça. Qui s'y frotte, s'y pique! C'est le seul moyen que j'ai trouvé moi...pour être heureuse. » De bien triste paroles...mais c'était la vérité. Je poursuivit alors, lui posant finalement la question qui me brûlait tant les lèvres. « Pour continuer dans la série des pourquoi...explique moi, pourquoi tu me tournes autour depuis des mois? Que penses-tu obtenir, trouver, en ma présence? »
Je posais sur lui un regard plein d'interrogation, approchant dangereusement mon visage du sien. Ses lèvres étaient fascinantes à chaque fois qu'elles bougeaient. Sentir le corps de Sean sous le mien était quelque chose de délectable, enfin je trouvais la proximité entre nous qui avait disparut depuis le verre de Tequila, dans l'obscurité des escaliers...cette proximité qui m'avait hanté, ce besoin de le toucher, d'être près de lui...qu'avait-il donc fait pour me mettre dans cet état? J'étais toujours Misha, évidement...plus moi même que jamais, mais il avait quand même habillement réussit à me déstabiliser...et étrangement, pour la première fois je ne lui en voulais pas, au contraire. Je me sentais nouvelle, fraichement vivifiée par un sentiment nouveau, unique.
- InvitéInvité
Re: you look great when I'm fucked up. [Sean]
Mer 19 Mai 2010 - 16:59
« Je serais morte de trouille à l'idée que des gens puisse parler de moi entre eux, peut importe ce qui pourrait se dire à mon sujet... » Les réponses de Misha a ma petite histoire furent une bénédiction. Sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, elle me parlait d’elle. En transposant ma situation à elle et en me disant quel était sa réaction, je découvrais une autre partie de l’Inaccessible. Mais, en même temps, quelle personne ne désirait pas savoir ce qu’on disait sur elle lorsqu’elle n’était pas la… Je n’avais pas répondu a cette tirade, mais je ne pouvais que la comprendre. Il était parfois étrange de pensé que j’alimentais des conversations chez des gens que je ne connaissais même pas, mais je m’y étais fait. Ce qui avait été plus difficile a gérer, c’était les revues a potins. Ces damnés paparazzi qui se croyaient tout permis et cherchaient le clicher ou je n’allais pas être a mon avantage. On avait dit bien des ragots sur moi, très souvent faux. Si au début j’avais trouvé cela blessant, je m’étais forgé une carapace avec le temps et rien de tout cela ne m’affectait. Même si encore on me collait l’étiquette de dragueur, je m’en contre fichait. J’aime, que dis-je, j’adore les femmes et ce n’est certainement une poignée de journaliste profiteur qui allaient m’empêcher de les côtoyé. J’avais simplement appris a être prudent en public, de ne pas agir comme une tête folle lorsque je savais qu’il était possible qu’on nous regarde. En privé, c’était autre chose, je laissais souvent l’instinct guidé mes actes vers les belles jeunes femmes. Encore une fois, rien n’était pareil avec Misha. Quoi qu’a l’abris des yeux, j’avais volontairement pris de la drogue dans des toilettes public et au fond d’un bar je m’étais mis a boire une téquila sur une magnifique jeune femme avant de prendre la poudre d’escampette par la sortie de secours. Une soirée en or pour les journaux a potins et, a vrai dire, présentement ils étaient loin, très loin dans mon esprit. En fait, je songeais a eux autant qu’a la guerre palestinienne de 1948. C'est-à-dire, pas du tout.
- « Être à ta place, je me serais surement cachée dans une grotte, loin, très loin dans la montagne, ne donnant aucun signe de vie pour que personne ne me retrouve. »
- Je ne pense pas que mon agent aurait très apprécié. Dis-je en riant.
J’avais soupiré légèrement avant de continuer ma tirade, comme soulagé d’un poids invisible sur ma conscience J’attendais avec intérêt la réponse de la belle a mes cotés, intrigué de savoir pourquoi elle avait décidé que ce soir ma vie l’intéressait. Sa réaction me surpris et me pris largement au dépourvu. N’avais-je pas rêvé plus d’une fois de la voir dans cette position. Merlin, je devais faire des efforts pour contenir le désir qu’elle venait de provoquer chez moi. Ses jambes entourant mon bassin, sa façon féline de se pencher vers moi, ses yeux qui me dévorait l’âme. J’étais le plus heureux des hommes. Ma poitrine cognait si fort dans mon torse que j’étais sur qu’elle était capable de le sentir. Oui, ce soir, mon cœur ne battait que pour la divine qui était sur moi. « Je ne sais pas, je suis curieuse...j'ai envie de savoir ce qui se passe entre tes deux oreilles. » J’eu un sourire en coin, amusé, alors qu’elle vint poser ses magnifique doigts sur mon visage, déclenchant une série de frissons que cette fois je ne pu contrôler. Je fermai les yeux un instant, profitant de la caresse, avant de les ouvrir de nouveaux pour y planter mon regard dans le sien.
-Au moins tu affirmes que j’ai quelque chose entre les deux oreilles. Soufflais-je.
Ses jambes se firent plus présente de chaque coté de moi tendis que ses doigts quittèrent mon visage. Ma peau cria a l’injustice mais ma bouche fut incapable de le dire haut et fort. Je manquai un souffle lorsqu’elle encadra son visage de ses mains. Position plus qu’explicite, je l’écoutai m’engourdir avec sa voix voluptueuse.
« Peut-être que je n'ai rien réussit à te faire retrouver...peut-être que j'ai simplement une très, très mauvaise influence sur les gens. Ça te fais du bien maintenant, on en reparlera quand le soleil se lèvera. Si tu veux continuer à me fréquenter il va falloir que tu t'y fasses mon beau, parce que ça sera toujours comme ça. Qui s'y frotte, s'y pique! C'est le seul moyen que j'ai trouvé moi...pour être heureuse. » . Si on disait que les femmes aimaient les ‘’bad boy ‘’ j’aimais alors les bad girl. L’attitude de Misha jumelé a ces paroles provoquait en moi une vague de fantasme qui m’était encore inconnue. De la savoir dangereuse, de la savoir au dessus de toutes les lois que je m’étais dicté me rendait totalement fou d’elle. Le ciel m’en était témoin; j’étais en train de totalement perdre la carte. Peut-être avait-elle raison de me dire que ce soir, j’adorais ce moment et qu’au petit matin j’allais tout regretter. Mais le moment était trop magique, parfais, luxueux pour que je me mette a penser a de telles conséquences. Présentement, seul son corps près du mien, son odeur dans mes narines et sa peau qui touchait la mienne…seul cela m’importait. « Pour continuer dans la série des pourquoi...explique moi, pourquoi tu me tournes autour depuis des mois? Que penses-tu obtenir, trouver, en ma présence? »
-Comment une aussi magnifique femme comme toi ne pouvait pas attirer mon attention. Soufflais-je doucement. Ta réaction envers moi n’a fait que piquer ma curiosité… ça m’intriguait, tout simplement.
Alors que je parlais, mes mains était partit du sol pour venir caresser les voluptueuses jambes de ma partenaire. De pouvoir retoucher a sa peau fut une bénédiction et créa une immense satisfaction chez moi. J’avais retrouvée cette drogue qui me tenaillait depuis que mes lèvres y avait touché plus tôt : sa peau. Je glissais donc mes mains sur ses jambes, frôlant légèrement ses fesses pour venir se poser sur ses hanches ou elle s’arrêtèrent. J’exerçai une légère pression pour qu’elle s’approche de moi. Nos lèvres étaient près l’une de l’autre et je ne devais pas craquer, je le savais. Mais présentement, je n’étais plus maitre de mes gestes et je laissais mes instincts me guidés.
- En fait, soyons honnête. Continuais-je en caressant légèrement ses hanches. Je n’ai pas la moindre idée pourquoi je te tourne autours Misha. Mais je ne pouvais tout simplement pas laisser tomber après tes refus et me résigné à te savoir loin de moi. J’étais et j’en demeure tout autant incapable.
J’approchai mes lèvres des siennes et les frôla d’encore plus près. Son souffle se mêla au mien et je cru devenir fou de désir. J’étais totalement en train de me torturer. J’humais un fruit qui m’était défendu. Le plus beau fruit du monde. Je créai un nouvelle distance entre nos lèvres, faible, mais plus présente que les dernières secondes. Il m’aurait fallu d’une seconde de plus pour que je ne l’embrasse, et ce n’était pas le moment. Du moins, c’est ce que le peu d’esprit qu’il me restait essayait de me faire croire