- InvitéInvité
When you can have it, take it. [Sean R.]
Mar 20 Avr 2010 - 0:21
La journée c’était certainement mal annoncée, mais elle devrait bien finir, en fait elle doit bien finir, comme une obligation que l’on donne à son enfant lorsqu’on lui demande de ramasser sa chambre. Ce matin là, ce fameux matin du bal du printemps, Eden était supposée se lever avant l’aube se devant rencontrer son correspondant pour la première fois. Elle n’avait pas stressée, non, il n’était pas une personne avec qui elle devinait avoir une grande affinité. Il était quelqu’un avec qui elle avait communiqué pendant près de deux mois, ce fut pénible. Eden ne se rappelait qu’une fois sur deux le nom de ce jeune homme, et ce matin là, déjà elle ne s’en souvenait plus. D’un léger mouvement de la main, elle avait tassé ce fait comme on repousse une mouche. S’habillant d’un jeans et d’un t-shirt, ébouriffant ses cheveux, elle quitta sa chambre en se mettant sur le dos son manteau de cuir noir.
Arrivée sur place, à l’aube, oui, il devait être fou, parce qu’elle aurait pu faire autre chose que de venir poireauter là, à attendre. Une attente qui, finalement, n’a servi à rien. Il ne s’était jamais pointé, le con. Fâchée, elle avait quitté les lieux, s’était jetée dans un bus et était partie en ville pour une raison qui ne lui venait pas. Lorsqu’Eden mit les pieds sur le trottoir de la rue centrale, elle comprit qu’instinctivement, c’était une robe, pour le bal qui avait lieu le soir même, qu’elle était venue chercher. Ironique. Elle ignorait si elle irait, à quoi bon? Les seules personnes plausibles qu’elle pourrait reconnaitre étaient des vieilles connaissances qui avaient été à Poudlard avec elle, mise à part eux, elle était seule dans un monde qui lui était indifférent.
Par contre, sa nature de femme l’avait poussé à aller magasiner pour une robe et il devait y avoir une raison. Peut-être qu’au plus profond d’elle-même, Eden souhaitait y aller à ce bal, mais pour quoi? En tout cas, rien ne lui plaisait, les robes étaient trop… trop. Beaucoup trop de couleurs criardes qui vous assassinaient les yeux, beaucoup trop de froufrous affreux qui faisaient un bruit de mousseline à chaque pas que l’on faisait et dans lesquels on à l’air d’un gros gâteau. Elle s’était trouvé des souliers, oui, des souliers. Découragée de sa mésaventure et toujours frustrée contre la planète entière, elle acheta du tissu, avec une rage qui faisait trembler le diable.
Oui, la journée c’était terriblement mal annoncée, mais Eden dans sa nature d’artiste à l’âme anarchiste s’était confectionnée sa propre robe, donc à 8h30, elle l’enfila, se coiffa et se maquilla sommairement, elle n’avait pas besoin de grand-chose pour être belle, non, elle avait la beauté de sa mère. Mis ses chaussures et quitta pour la grande salle où avait lieu le bal.
Même Eden ne put s’empêcher de remarquer à quel point la salle était belle décorée ainsi pour la soirée. Lorsqu’elle avait descendu les marches, la jeune femme avait ignorée les regards qui avaient pu se poser sur elle, la tête haute, elle avait pénétrée dans la salle. À cet instant même les milliers de petites lumières qui scintillaient au plafond, telles des étoiles, firent miroiter le tissu satiné de sa robe noire. Cette robe lui arrivait un peu en haut du genou, laissant voir ses longues jambes de gazelles, un léger décolleté dévoilait sa poitrine sans trop en faire, juste assez, simplement pour laissez aller l’imagination masculine et homosexuelle. Sa longue chevelure de feu bouclait et cascadait le long de son dos, une fine broche retenait le côté de sa coiffure sur sa tête. Un léger « cat eye » agrandissait son regard émeraude et ses lèvres nues étaient naturellement de couleur vermeille. Ses mains étaient gantées d’une fine dentelle qui retroussait au poignet, démontrant la délicatesse de ses attraits. Puis ses fameux souliers, à talons haut, dont la couleur éclatait comme une bombe qu’on ne pouvait ignorer, rouge, comme le sang, comme la vie, comme la passion et comme la mort.
Effectivement, Eden était remarquable et l’on pouvait même aller jusqu’à oublier son tempérament imprévisible et son côté un peu trop rebelle et bagarreur. Pourtant, on ne pouvait éviter le fait qu’elle se sentait terriblement seule, mais elle courrait un peu après, non? De plus, ce soir c’était le quart d’heure Américain, c’était aux dames d’inviter ces messieurs, quelle merveilleuse façon de s’abaisser, c’était dit Eden méprisable. Elle ne souhaitait en aucun cas devoir inviter un homme à être son cavalier, c’était trop peu elle, pourtant elle était du genre à aller de l’avant. Par contre, devoir s’abaisser à inviter un homme à danser sous le prétexte de bien paraître, de faire comme les autres et d’avoir la meilleure prise, non, ça jamais.
L’étrangère avait bien vue que plusieurs mâles auraient souhaité qu’elle les invite, mais ils pouvaient encore et toujours rêver, cela n’arriverait jamais, ils étaient des chiens galeux, qui ne cherchait rien d’autre qu’une fille pour réchauffer leur lit le temps d’une nuit. Puis les femmes n’étaient pas mieux, elles étaient des chiennes, des fauves, qui picoraient, qui dérangeait, qui manigançaient et surtout, qui péchaient. Se jetant sur, selon elles, les meilleurs hommes de la soirée. Des folles, c’est ce qu’elles étaient.
En parlant de ces femmes dont les ovaires fripaient tellement leur corps hurlait le désir sexuel qui les habitait et qui voulait se voir assouvir. Plusieurs, et ce n’est pas une exagération, tournaient autour de ce si populaire et connu Sean Robert. Un joueur de Quidditch qui avait été blessé durant une joute, tout le monde le connaissait, Eden en avait entendu parler. Elle se fichait bien de qui il pouvait être, il était surement comme les autres qui avaient toute l’attention, léché et chiant. Pourtant, elle remarqua qu’il ne semblait pas vouloir inviter ces filles, ou du moins, il n’en avait pas le droit, vue le thème infliger aux étudiants. Puis ces filles, trop perturbées par le fait qu’il était Sean Robert, n’arrivaient pas à mettre un mot devant l’autre pour créer une phrase intelligible qu’il pourrait comprendre et qui signifiait : Danse avec moi.
Eden eu un rire démesurément ironique, elle déposa son verre sur une table, repoussa sa frange d’un mouvement délicat de la main et s’avança avec une assurance qui était la sienne, passa au travers d’un nuage bourdonnant de femme et s’arrêta devant le Wright, le fixant dans les yeux.
-Robert, je t’invite à danser à cette soirée vraiment imbécile.
Sans attendre sa réponse, elle lui prit la main et le tira doucement, pour ne pas lui arracher le bras, avec une agressivité qui était la sienne. Eden sentit les multiples regards menaçants sur elle, à quoi bon? Elle s’était jurée de n’inviter personne, mais le plaisir que lui procurait la défaite des autres valait le coup de s’abaisser un peu. Arrivée sur la piste de danse, la rouquine se tourna gracieusement et posa une main sur l’épaule droite du jeune homme et garda sa main droite dans la sienne. Ignorant si elle devait trop se coller, pour ne pas l’intimider lui, sait-on jamais. Par contre, elle l’aurait fait volontiers, la danse n’était surtout pas un aspect gênant de la vie d’Eden. Si elle ne se gênait pas dans ses aventures, pourquoi sur le plancher? Mais elle avait un fond de conscience pour l’homme qu’elle avait littéralement trainée jusqu’ici. Donc, elle garda une distance respectueuse entre leur deux corps, mais son regard de braise pouvait en dire tout autrement.
-Est-ce que je t’ai secouru de ce tourbillon féminin, Sean Robert?
Demanda la jeune femme, avec un ton qui ne cachait pas son dédain, en haussant un sourcil, un sourire en coin, sachant pertinemment ce qu’elle en pensait de ces abeilles, peut-être que lui les trouvait agréable, elle n’en savait rien. Peu lui importait en fait, elle était là, c’était tout. Son regard, intensifié par son esprit sans cesse en action, ne quittait pas le regard de l’ancien joueur. Elle dû avouer qu’il était beau et de bon goût, mais il était trop populaire et devait nettement le savoir et agir en conséquence, donc en con. Elle verrait bien.
-Ah oui, tu dois être habituée à ça, de toute façon.
Un rire sans émotion, un nouveau pas de danse, c’était la danse des jours de l’apocalypse heureux. Ils ne dansaient pas vraiment, pas encore, ils bougeaient avec une certaine grâce au son de la musique, sans plus. Elle attendait qu’il parle, qu’il daigne porter sa voix jusqu’à ses oreilles de femme étrangère.
Arrivée sur place, à l’aube, oui, il devait être fou, parce qu’elle aurait pu faire autre chose que de venir poireauter là, à attendre. Une attente qui, finalement, n’a servi à rien. Il ne s’était jamais pointé, le con. Fâchée, elle avait quitté les lieux, s’était jetée dans un bus et était partie en ville pour une raison qui ne lui venait pas. Lorsqu’Eden mit les pieds sur le trottoir de la rue centrale, elle comprit qu’instinctivement, c’était une robe, pour le bal qui avait lieu le soir même, qu’elle était venue chercher. Ironique. Elle ignorait si elle irait, à quoi bon? Les seules personnes plausibles qu’elle pourrait reconnaitre étaient des vieilles connaissances qui avaient été à Poudlard avec elle, mise à part eux, elle était seule dans un monde qui lui était indifférent.
Par contre, sa nature de femme l’avait poussé à aller magasiner pour une robe et il devait y avoir une raison. Peut-être qu’au plus profond d’elle-même, Eden souhaitait y aller à ce bal, mais pour quoi? En tout cas, rien ne lui plaisait, les robes étaient trop… trop. Beaucoup trop de couleurs criardes qui vous assassinaient les yeux, beaucoup trop de froufrous affreux qui faisaient un bruit de mousseline à chaque pas que l’on faisait et dans lesquels on à l’air d’un gros gâteau. Elle s’était trouvé des souliers, oui, des souliers. Découragée de sa mésaventure et toujours frustrée contre la planète entière, elle acheta du tissu, avec une rage qui faisait trembler le diable.
Oui, la journée c’était terriblement mal annoncée, mais Eden dans sa nature d’artiste à l’âme anarchiste s’était confectionnée sa propre robe, donc à 8h30, elle l’enfila, se coiffa et se maquilla sommairement, elle n’avait pas besoin de grand-chose pour être belle, non, elle avait la beauté de sa mère. Mis ses chaussures et quitta pour la grande salle où avait lieu le bal.
Même Eden ne put s’empêcher de remarquer à quel point la salle était belle décorée ainsi pour la soirée. Lorsqu’elle avait descendu les marches, la jeune femme avait ignorée les regards qui avaient pu se poser sur elle, la tête haute, elle avait pénétrée dans la salle. À cet instant même les milliers de petites lumières qui scintillaient au plafond, telles des étoiles, firent miroiter le tissu satiné de sa robe noire. Cette robe lui arrivait un peu en haut du genou, laissant voir ses longues jambes de gazelles, un léger décolleté dévoilait sa poitrine sans trop en faire, juste assez, simplement pour laissez aller l’imagination masculine et homosexuelle. Sa longue chevelure de feu bouclait et cascadait le long de son dos, une fine broche retenait le côté de sa coiffure sur sa tête. Un léger « cat eye » agrandissait son regard émeraude et ses lèvres nues étaient naturellement de couleur vermeille. Ses mains étaient gantées d’une fine dentelle qui retroussait au poignet, démontrant la délicatesse de ses attraits. Puis ses fameux souliers, à talons haut, dont la couleur éclatait comme une bombe qu’on ne pouvait ignorer, rouge, comme le sang, comme la vie, comme la passion et comme la mort.
Effectivement, Eden était remarquable et l’on pouvait même aller jusqu’à oublier son tempérament imprévisible et son côté un peu trop rebelle et bagarreur. Pourtant, on ne pouvait éviter le fait qu’elle se sentait terriblement seule, mais elle courrait un peu après, non? De plus, ce soir c’était le quart d’heure Américain, c’était aux dames d’inviter ces messieurs, quelle merveilleuse façon de s’abaisser, c’était dit Eden méprisable. Elle ne souhaitait en aucun cas devoir inviter un homme à être son cavalier, c’était trop peu elle, pourtant elle était du genre à aller de l’avant. Par contre, devoir s’abaisser à inviter un homme à danser sous le prétexte de bien paraître, de faire comme les autres et d’avoir la meilleure prise, non, ça jamais.
L’étrangère avait bien vue que plusieurs mâles auraient souhaité qu’elle les invite, mais ils pouvaient encore et toujours rêver, cela n’arriverait jamais, ils étaient des chiens galeux, qui ne cherchait rien d’autre qu’une fille pour réchauffer leur lit le temps d’une nuit. Puis les femmes n’étaient pas mieux, elles étaient des chiennes, des fauves, qui picoraient, qui dérangeait, qui manigançaient et surtout, qui péchaient. Se jetant sur, selon elles, les meilleurs hommes de la soirée. Des folles, c’est ce qu’elles étaient.
En parlant de ces femmes dont les ovaires fripaient tellement leur corps hurlait le désir sexuel qui les habitait et qui voulait se voir assouvir. Plusieurs, et ce n’est pas une exagération, tournaient autour de ce si populaire et connu Sean Robert. Un joueur de Quidditch qui avait été blessé durant une joute, tout le monde le connaissait, Eden en avait entendu parler. Elle se fichait bien de qui il pouvait être, il était surement comme les autres qui avaient toute l’attention, léché et chiant. Pourtant, elle remarqua qu’il ne semblait pas vouloir inviter ces filles, ou du moins, il n’en avait pas le droit, vue le thème infliger aux étudiants. Puis ces filles, trop perturbées par le fait qu’il était Sean Robert, n’arrivaient pas à mettre un mot devant l’autre pour créer une phrase intelligible qu’il pourrait comprendre et qui signifiait : Danse avec moi.
Eden eu un rire démesurément ironique, elle déposa son verre sur une table, repoussa sa frange d’un mouvement délicat de la main et s’avança avec une assurance qui était la sienne, passa au travers d’un nuage bourdonnant de femme et s’arrêta devant le Wright, le fixant dans les yeux.
-Robert, je t’invite à danser à cette soirée vraiment imbécile.
Sans attendre sa réponse, elle lui prit la main et le tira doucement, pour ne pas lui arracher le bras, avec une agressivité qui était la sienne. Eden sentit les multiples regards menaçants sur elle, à quoi bon? Elle s’était jurée de n’inviter personne, mais le plaisir que lui procurait la défaite des autres valait le coup de s’abaisser un peu. Arrivée sur la piste de danse, la rouquine se tourna gracieusement et posa une main sur l’épaule droite du jeune homme et garda sa main droite dans la sienne. Ignorant si elle devait trop se coller, pour ne pas l’intimider lui, sait-on jamais. Par contre, elle l’aurait fait volontiers, la danse n’était surtout pas un aspect gênant de la vie d’Eden. Si elle ne se gênait pas dans ses aventures, pourquoi sur le plancher? Mais elle avait un fond de conscience pour l’homme qu’elle avait littéralement trainée jusqu’ici. Donc, elle garda une distance respectueuse entre leur deux corps, mais son regard de braise pouvait en dire tout autrement.
-Est-ce que je t’ai secouru de ce tourbillon féminin, Sean Robert?
Demanda la jeune femme, avec un ton qui ne cachait pas son dédain, en haussant un sourcil, un sourire en coin, sachant pertinemment ce qu’elle en pensait de ces abeilles, peut-être que lui les trouvait agréable, elle n’en savait rien. Peu lui importait en fait, elle était là, c’était tout. Son regard, intensifié par son esprit sans cesse en action, ne quittait pas le regard de l’ancien joueur. Elle dû avouer qu’il était beau et de bon goût, mais il était trop populaire et devait nettement le savoir et agir en conséquence, donc en con. Elle verrait bien.
-Ah oui, tu dois être habituée à ça, de toute façon.
Un rire sans émotion, un nouveau pas de danse, c’était la danse des jours de l’apocalypse heureux. Ils ne dansaient pas vraiment, pas encore, ils bougeaient avec une certaine grâce au son de la musique, sans plus. Elle attendait qu’il parle, qu’il daigne porter sa voix jusqu’à ses oreilles de femme étrangère.
- InvitéInvité
Re: When you can have it, take it. [Sean R.]
Mar 20 Avr 2010 - 3:51
Le bal de printemps avait été annoncé et avait créé tout un émoi à Hungcalf. Des filles angoissées pour leurs robes, aux garçons inquiets de ne pas se faire invité, en quelques semaines l’école était devenu un véritable téléroman. C’était divertissant à regardé et nous eûmes même droit à une crise de larme dans la salle à diner. Je n’avais jamais cru revoir sa de mon vivant depuis que j’avais quitté le collège. Décidément, plus on vieillit plus on se ressemble.
Enfin, j’avais décidé d’y aller seul. Si on me savait avec une fille, on parlerait et ce n’était pas le temps aux rumeurs. Et même si je n’étais pas avec l’équipe cette année, je savais pertinemment que les revues à scandales attendaient un faux pas de ma part pour mal me faire paraitre dans les médias. Automatiquement l’équipe serait éclaboussée. Alors j’allais m’amusé, je n’allais pas me privé, mais j’allais faire mes folies loin de tout caméra. Mon manager me l’avait fait promette, me planant un bonus financier si j’y arrivais. L’argent n’était pas un problème pour moi, en avoir plus ou moins m’importait peu. Mais j’allais tout de même bien agir, pour l’équipe, pour moi-même. Je n’avais pas envie de me voir sur un journal avec un titre grossier et dans le seul but de vendre des copies…
Enfin bref, ce soir là je m’étais efforcé de bien m’habillé. Pantalon noir, soulier propre c’était un essentiel. Ma chemise était de couleur, sans être trop vive. Je m’étais vaguement peigné et était descendu dans la salle principale. Après avoir regardé vaguement l’aménagement plutôt sympa de la salle, je fis parcourir mes yeux autours de la salle. Je repérai Amos, un de mes anciens amis de Poudlard avec qui j’avais totalement perdu contact. Lui reparler me faisait très étrange et j’étais persuadé qu’il me parlait présentement simplement pour qui j’étais. Mais pouvoir être avec des gens que je connaissais avait quelque chose de rassurant. Rapidement, d’autres personnes vinrent se joindre à nous. Les gens allaient et venaient dépendant des chansons qui jouaient dans la salle. Un verre à la main, je passais du bon temps avec des amis.
«-Robert, je t’invite à danser à cette soirée vraiment imbécile.»Cette phrase me fit sortir d’une discutions plutôt étrange avec une fille qui sentait la drogue à plein nez. Je levai mes yeux et vit une autre fille qui me pris par la main sans que j’aie mon mot à dire et m’emmena sur la piste de danse. Un faible sourire se dessina sur mes lèvres. Non pas que les gens qui étaient autours de moi me lassait, mais cette sollicitation venait d’entré dans les invitations les plus inusité de ma vie. Si j’avais vraiment voulu, j’aurais pu me défaire de cette poigne. Ferme certaine, mais pas assez forte pour réellement m’obligé à quoi que ce soit. Mais la jeune fille devant moi venait de piquer ma curiosité, de un par cette invitation qui était une obligation mais aussi par son attitude. Elle traitait cette soirée d’imbécile mais elle était si élégamment vêtu que c’était impossible qu’elle ne se soit pas préparer pour venir à la soirée. Si sobre et pourtant des souliers qui laissaient entrevoir un coté entichée non camouflé.
Nous étions maintenant sur la piste de dance, j’avais fait tout de même un petit regard désolé aux personnes près de moi. Certaines filles avaient l’air vachement déçu, mais si c’est dansé avec moi qu’elle voulait, elle n’avait qu’à me le demander. Enfin bref, passons… Elle avait imposé ses pas, son rythme de danse, je la suivis sans problème. Elle voulait prendre le contrôle, insécure probablement, et j’allais lui laisser pour l’instant. J’allais la surprendre à un moment ou un autre. Comment? Je l’ignorais encore, mais je n’allais pas rester passif toute la soirée.
«-Est-ce que je t’ai secouru de ce tourbillon féminin, Sean Robert? »Pourquoi elle m’appelait par mon nom de famille? Je n’étais plus un joueur de Quiddich, j’étais maintenant un élève. Je voulais qu’on m’appelle Sean. Mais comme première parole à une étrangère, ça pouvait être très mal perçu. Je la fis doucement tournée sur elle-même avant de la faire revenir vers moi. Plaçant maintenant ma main libre (l’autre étant toujours dans celle de la belle inconnue) dans le creux de ses reins. Il y avait tout de même une distance respectable entre nous, j’y faisais gaffe. Je du faire abstraction de ce regard remplis d’un feu puissant pour réussir à parler. J’ouvrit la bouche pour répondre mais la jeune femme devant moi continua « Ah oui, tu dois être habituée à ça, de toute façon.»
- On ne s’habitue jamais vraiment. Répondis-je, simplement d’une voix calme
C’était la pure vérité. Il était prétentieux de dire que j’avais souvent des fans, plus particulièrement féminine, qui me rodait autour lorsque j’étais à l’extérieur du stade ou de ma maison. Mais c’était prétentieusement vrai. Particulièrement la saison dernière. Certains de mes collègues adoraient toute cette attention, pas moi. Je ne la détestais pas, je m’y étais fait. Mais si j’y étais habitué? Jamais. Je m’étonnais parfois qu’on me reconnaisse dans la rue, je n’étais qu’un joueur de Quiddich… pas le premier ministre!
- Mais je suis agréablement surpris de cette danse.
Comme pour faire valoir mon point, je lui emboitai le pas et suivait ses mouvements. Ils ne faisaient pas de grand mouvement du type des danses sociales. Ils ne faisaient que se trémoussé et faire quelques mouvements copiés les autres. Bref, ils dansaient comme tout le monde. Sean se savait bon danseur, et pour il sentait que sa compagne semblait très à l’aise aussi.
- Pourrais-je savoir le nom de celle avec qui j’ai l’honneur de danser?
Je lui fis un sourire complice et doux. Rien de méchant. Je voulais simplement savoir avec qui je partageait un moment inusité mais agréable. Être assis toute la soirée à parler avec des gens n’était pas désagréable, mais pouvoir se délier les jambes au rythme d’une chanson entrainante était quelque chose de sympa.
Enfin, j’avais décidé d’y aller seul. Si on me savait avec une fille, on parlerait et ce n’était pas le temps aux rumeurs. Et même si je n’étais pas avec l’équipe cette année, je savais pertinemment que les revues à scandales attendaient un faux pas de ma part pour mal me faire paraitre dans les médias. Automatiquement l’équipe serait éclaboussée. Alors j’allais m’amusé, je n’allais pas me privé, mais j’allais faire mes folies loin de tout caméra. Mon manager me l’avait fait promette, me planant un bonus financier si j’y arrivais. L’argent n’était pas un problème pour moi, en avoir plus ou moins m’importait peu. Mais j’allais tout de même bien agir, pour l’équipe, pour moi-même. Je n’avais pas envie de me voir sur un journal avec un titre grossier et dans le seul but de vendre des copies…
Enfin bref, ce soir là je m’étais efforcé de bien m’habillé. Pantalon noir, soulier propre c’était un essentiel. Ma chemise était de couleur, sans être trop vive. Je m’étais vaguement peigné et était descendu dans la salle principale. Après avoir regardé vaguement l’aménagement plutôt sympa de la salle, je fis parcourir mes yeux autours de la salle. Je repérai Amos, un de mes anciens amis de Poudlard avec qui j’avais totalement perdu contact. Lui reparler me faisait très étrange et j’étais persuadé qu’il me parlait présentement simplement pour qui j’étais. Mais pouvoir être avec des gens que je connaissais avait quelque chose de rassurant. Rapidement, d’autres personnes vinrent se joindre à nous. Les gens allaient et venaient dépendant des chansons qui jouaient dans la salle. Un verre à la main, je passais du bon temps avec des amis.
«-Robert, je t’invite à danser à cette soirée vraiment imbécile.»Cette phrase me fit sortir d’une discutions plutôt étrange avec une fille qui sentait la drogue à plein nez. Je levai mes yeux et vit une autre fille qui me pris par la main sans que j’aie mon mot à dire et m’emmena sur la piste de danse. Un faible sourire se dessina sur mes lèvres. Non pas que les gens qui étaient autours de moi me lassait, mais cette sollicitation venait d’entré dans les invitations les plus inusité de ma vie. Si j’avais vraiment voulu, j’aurais pu me défaire de cette poigne. Ferme certaine, mais pas assez forte pour réellement m’obligé à quoi que ce soit. Mais la jeune fille devant moi venait de piquer ma curiosité, de un par cette invitation qui était une obligation mais aussi par son attitude. Elle traitait cette soirée d’imbécile mais elle était si élégamment vêtu que c’était impossible qu’elle ne se soit pas préparer pour venir à la soirée. Si sobre et pourtant des souliers qui laissaient entrevoir un coté entichée non camouflé.
Nous étions maintenant sur la piste de dance, j’avais fait tout de même un petit regard désolé aux personnes près de moi. Certaines filles avaient l’air vachement déçu, mais si c’est dansé avec moi qu’elle voulait, elle n’avait qu’à me le demander. Enfin bref, passons… Elle avait imposé ses pas, son rythme de danse, je la suivis sans problème. Elle voulait prendre le contrôle, insécure probablement, et j’allais lui laisser pour l’instant. J’allais la surprendre à un moment ou un autre. Comment? Je l’ignorais encore, mais je n’allais pas rester passif toute la soirée.
«-Est-ce que je t’ai secouru de ce tourbillon féminin, Sean Robert? »Pourquoi elle m’appelait par mon nom de famille? Je n’étais plus un joueur de Quiddich, j’étais maintenant un élève. Je voulais qu’on m’appelle Sean. Mais comme première parole à une étrangère, ça pouvait être très mal perçu. Je la fis doucement tournée sur elle-même avant de la faire revenir vers moi. Plaçant maintenant ma main libre (l’autre étant toujours dans celle de la belle inconnue) dans le creux de ses reins. Il y avait tout de même une distance respectable entre nous, j’y faisais gaffe. Je du faire abstraction de ce regard remplis d’un feu puissant pour réussir à parler. J’ouvrit la bouche pour répondre mais la jeune femme devant moi continua « Ah oui, tu dois être habituée à ça, de toute façon.»
- On ne s’habitue jamais vraiment. Répondis-je, simplement d’une voix calme
C’était la pure vérité. Il était prétentieux de dire que j’avais souvent des fans, plus particulièrement féminine, qui me rodait autour lorsque j’étais à l’extérieur du stade ou de ma maison. Mais c’était prétentieusement vrai. Particulièrement la saison dernière. Certains de mes collègues adoraient toute cette attention, pas moi. Je ne la détestais pas, je m’y étais fait. Mais si j’y étais habitué? Jamais. Je m’étonnais parfois qu’on me reconnaisse dans la rue, je n’étais qu’un joueur de Quiddich… pas le premier ministre!
- Mais je suis agréablement surpris de cette danse.
Comme pour faire valoir mon point, je lui emboitai le pas et suivait ses mouvements. Ils ne faisaient pas de grand mouvement du type des danses sociales. Ils ne faisaient que se trémoussé et faire quelques mouvements copiés les autres. Bref, ils dansaient comme tout le monde. Sean se savait bon danseur, et pour il sentait que sa compagne semblait très à l’aise aussi.
- Pourrais-je savoir le nom de celle avec qui j’ai l’honneur de danser?
Je lui fis un sourire complice et doux. Rien de méchant. Je voulais simplement savoir avec qui je partageait un moment inusité mais agréable. Être assis toute la soirée à parler avec des gens n’était pas désagréable, mais pouvoir se délier les jambes au rythme d’une chanson entrainante était quelque chose de sympa.
- InvitéInvité
Re: When you can have it, take it. [Sean R.]
Mer 21 Avr 2010 - 3:40
Le bruit des pas lourds sur le plancher, la musique et les voix qui créaient une cacophonie, le tintement d’un verre, le bruit d’une assiette brisée, un rire faux qui éclata au loin, le bruissement des robes, les paroles inutiles, tout était un bruit qui faisait un tout dans une soirée encore un peu trop arrêtée et sec. Une soirée d’adulte coincée. La piste de danse s’était graduellement remplie, mais entre les corps dansants aucune chaleur ne montait, pas encore. Personne n’avait assez confiance en eu pour allumer les braises qui commençaient à peine à brûler.
Eden observa un instant son partenaire, son accoutrement, il n’avait pas de vêtement griffé, c’était d’une simplicité si désolante que s’en était beau. Elle aurait pu se sentir gêner dans sa robe et ses souliers mortellement éclatants, mais non, ils formaient un juste équilibre, c’était tout. Eden sentait une haine qui venait de loin dans la salle, elle était pourtant si grande qu’un gros bateau aurait passé inaperçue. Montgomery était habituée à ce genre de sentiment envers elle-même, les filles ne l’aimaient simplement pas, et c’était très bien comme ça. S’il y avait eu un autre genre que femelle ou mâle, Eden aurait été dans cet autre sexe, tout simplement.
Eden avait perçu la surprise du jeune homme, mais comme elle s’en contre fichait, il ne l’avait pas repoussé, donc il voulait être là, avec elle. Elle ne se doutait pas qu’elle pouvait l’intriguer, pourtant la jeune femme se savait complexe, mais pas intrigante. Elle n’était qu’Eden Cäcilia Montgomery, donc aucune illusion ne se fit dans sa tête par rapport à l’impression de Sean. Il la fit tournée, elle suivit gracieusement le mouvement qu’il lui imposa, se rappelant qu’en danse, l’homme guidait, lentement, elle se fit à cette idée, le laissant faire. L’étrangère laissa même l’inconnu, car appart son nom elle ignorait qui il était, déposer sa main au bas de son dos, ce qui créa inévitablement un rapprochement de leur corps. Étrangement, ils gardèrent tout de même cette distance respectueuse et tuante. Le feu n’avait pas encore pris, mais ça, il viendra, peut-être. Ils se surprendraient, surprendraient les autres, qui sait?
Inconsciemment elle ne lui avait pas laissé le temps de parler, comme si elle avait une crainte de s’être trompée, qui ne devait pas être là. Elle roula un instant les yeux, quelle société merdique. Puis elle remarqua qu’il dut éviter son regard pour lui répondre. Eden eu un sourire amusé, donc elle le regardait peut-être un peu trop intensément, mais elle ne pouvait rien y faire, c’était comme ça chez elle. Droit dans les yeux, ou rien du tout.
- On ne s’habitue jamais vraiment. Avait-il simplement dit, sur un ton calme, mais non neutre.
La jeune femme haussa un sourcil et le fixa dans les yeux. Si ça nous arrivait chaque jour, on devait s’y habituer. Elle s’était bien, elle, habituée à ce sentiment étrange qu’elle inspirait aux gens qu’elle touchait, comme une maladie heureuse qui se répandait. Parfois ce malaise pouvait être d’une négativité extrême, d’autre fois positif, ou simplement étrange. Avec lui, pour l’instant, ça ne pouvait se qualifier. Mais lui, ne s’habituait pas à sa popularité, tiens, c’était nouveau, elle ne s’y attendait pas. Soudain elle pensa, peut-être était-ce une figure qu’il voulait montrer, ne pas faire la mauvaise impression d’être léché et léchant. Farouche comme elle était, elle ne le crut pas nécessairement, mais n’en fit rien, pour l’instant.
-La solitude, on s’y habitue à elle, alors pourquoi ne pas s’habituer à être le centre d’une attention incohérente?
Elle le fixa dans les yeux, embrasant chaque parcelle de son regard comme une langue de feu qui ne cherchait qu’à brûler sans douleur. Quelle agréable conversation sur un plancher où les mots devraient être traduis par le mouvement gracieux et suave des corps. Elle sortit de sa réflexion alors qu’il lui disait qu’il était agréablement surpris de son invitation, au moins, il y avait cela. Elle devait s’avouer qu’elle n’était pas totalement dégoûtée de danser avec lui, elle ignorait comment la soirée allait finir, mais pour l’instant, oui, ça s’annonçait plutôt calme et sans problème.
-Il est vrai que ce soit étonnant que je t’ai invité, vue ma tendance à être révulsée par les gens populaires.
Dit-elle sans gêne. Elle ne lui mentirait pas, il ne l’impressionnait aucunement. Ce n’était pas parce qu’il savait voler sur un balais et faire quelques acrobaties pour attraper un machin doré ou elle ne savait trop ce qu’il faisait, qu’il était plus important que les autres. En fait, il était au bas de sa liste, comme un rat qui cherchait à répandre la peste, sans raison. La musique devint un peu plus entrainante, déjà une chanson de terminée? Puis il lui demanda son nom, en prononçant qu’il avait l’honneur de danser avec elle. Eden lui éclata au visage d’un rire franc.
-L’honneur?
Puis elle secoua légèrement la tête, faisant voler ses boucles flamboyantes, puis elle replongea son regard dans le sien, un nouveau pas de danse, une autre cacophonie. Réfléchis, réfléchis, elle ne voulait pas donner son nom, ça rendait l’affaire trop personnelle, pourtant il avait légitimement le droit d’au moins connaître son prénom. Elle était une inconnue parmi tant d’autres, rien de plus.
-Mon nom t’importe? Ironiquement, je porte le nom du jardin du paradis.
Ses parents avaient été cons de la nommer ainsi, elle trouvait son nom presque dégradant dans la société où ils se trouvaient. Ses mains gantées de dentelle glissèrent pour pivoter et revenir à sa position initiale, comme un emboîtement parfait. Elle soupira, oui, elle devait donner son prénom, pour être plus juste, plus claire.
-Eden.
Tout simplement, Eden. Par de Cäcilia, ni de Montgomery. Beaucoup trop formel, et elle n’aimait pas la formalité, elle aimait le mystère, le danger, la tournure étrange que les choses pouvaient prendre. Elle se mordit la lèvre, rendant encore plus rouge la teinte de sa peau, ramenant du sang dans le vermeille de sa bouche. Puis elle eu un léger sourire, presque vague, presqu’invisible, voulant alléger un peu la lourdeur de ses propos.
-Et toi, c’est bien Sean Robert ton nom? Où c’est un nom de vedette? Tu pourrais bien te nommer Urtubise.
L’étrangère haussa les épaules. Une fille passa derrière elle, la poussant d’un coup d’épaule qui se voulait subtile, mais qui ne l’était tellement pas. Une ancienne de Poudlard, une… Ouais. Eden se tourna brusquement la tête, sans lâcher Sean. Le regard empoisonné qu’elle lança à l’autre la fit courir, elle venait de comprendre à qui elle avait affaire. Doucement elle reposa son attention sur le Wright, avec un sourire qui se voulait calme.
Eden observa un instant son partenaire, son accoutrement, il n’avait pas de vêtement griffé, c’était d’une simplicité si désolante que s’en était beau. Elle aurait pu se sentir gêner dans sa robe et ses souliers mortellement éclatants, mais non, ils formaient un juste équilibre, c’était tout. Eden sentait une haine qui venait de loin dans la salle, elle était pourtant si grande qu’un gros bateau aurait passé inaperçue. Montgomery était habituée à ce genre de sentiment envers elle-même, les filles ne l’aimaient simplement pas, et c’était très bien comme ça. S’il y avait eu un autre genre que femelle ou mâle, Eden aurait été dans cet autre sexe, tout simplement.
Eden avait perçu la surprise du jeune homme, mais comme elle s’en contre fichait, il ne l’avait pas repoussé, donc il voulait être là, avec elle. Elle ne se doutait pas qu’elle pouvait l’intriguer, pourtant la jeune femme se savait complexe, mais pas intrigante. Elle n’était qu’Eden Cäcilia Montgomery, donc aucune illusion ne se fit dans sa tête par rapport à l’impression de Sean. Il la fit tournée, elle suivit gracieusement le mouvement qu’il lui imposa, se rappelant qu’en danse, l’homme guidait, lentement, elle se fit à cette idée, le laissant faire. L’étrangère laissa même l’inconnu, car appart son nom elle ignorait qui il était, déposer sa main au bas de son dos, ce qui créa inévitablement un rapprochement de leur corps. Étrangement, ils gardèrent tout de même cette distance respectueuse et tuante. Le feu n’avait pas encore pris, mais ça, il viendra, peut-être. Ils se surprendraient, surprendraient les autres, qui sait?
Inconsciemment elle ne lui avait pas laissé le temps de parler, comme si elle avait une crainte de s’être trompée, qui ne devait pas être là. Elle roula un instant les yeux, quelle société merdique. Puis elle remarqua qu’il dut éviter son regard pour lui répondre. Eden eu un sourire amusé, donc elle le regardait peut-être un peu trop intensément, mais elle ne pouvait rien y faire, c’était comme ça chez elle. Droit dans les yeux, ou rien du tout.
- On ne s’habitue jamais vraiment. Avait-il simplement dit, sur un ton calme, mais non neutre.
La jeune femme haussa un sourcil et le fixa dans les yeux. Si ça nous arrivait chaque jour, on devait s’y habituer. Elle s’était bien, elle, habituée à ce sentiment étrange qu’elle inspirait aux gens qu’elle touchait, comme une maladie heureuse qui se répandait. Parfois ce malaise pouvait être d’une négativité extrême, d’autre fois positif, ou simplement étrange. Avec lui, pour l’instant, ça ne pouvait se qualifier. Mais lui, ne s’habituait pas à sa popularité, tiens, c’était nouveau, elle ne s’y attendait pas. Soudain elle pensa, peut-être était-ce une figure qu’il voulait montrer, ne pas faire la mauvaise impression d’être léché et léchant. Farouche comme elle était, elle ne le crut pas nécessairement, mais n’en fit rien, pour l’instant.
-La solitude, on s’y habitue à elle, alors pourquoi ne pas s’habituer à être le centre d’une attention incohérente?
Elle le fixa dans les yeux, embrasant chaque parcelle de son regard comme une langue de feu qui ne cherchait qu’à brûler sans douleur. Quelle agréable conversation sur un plancher où les mots devraient être traduis par le mouvement gracieux et suave des corps. Elle sortit de sa réflexion alors qu’il lui disait qu’il était agréablement surpris de son invitation, au moins, il y avait cela. Elle devait s’avouer qu’elle n’était pas totalement dégoûtée de danser avec lui, elle ignorait comment la soirée allait finir, mais pour l’instant, oui, ça s’annonçait plutôt calme et sans problème.
-Il est vrai que ce soit étonnant que je t’ai invité, vue ma tendance à être révulsée par les gens populaires.
Dit-elle sans gêne. Elle ne lui mentirait pas, il ne l’impressionnait aucunement. Ce n’était pas parce qu’il savait voler sur un balais et faire quelques acrobaties pour attraper un machin doré ou elle ne savait trop ce qu’il faisait, qu’il était plus important que les autres. En fait, il était au bas de sa liste, comme un rat qui cherchait à répandre la peste, sans raison. La musique devint un peu plus entrainante, déjà une chanson de terminée? Puis il lui demanda son nom, en prononçant qu’il avait l’honneur de danser avec elle. Eden lui éclata au visage d’un rire franc.
-L’honneur?
Puis elle secoua légèrement la tête, faisant voler ses boucles flamboyantes, puis elle replongea son regard dans le sien, un nouveau pas de danse, une autre cacophonie. Réfléchis, réfléchis, elle ne voulait pas donner son nom, ça rendait l’affaire trop personnelle, pourtant il avait légitimement le droit d’au moins connaître son prénom. Elle était une inconnue parmi tant d’autres, rien de plus.
-Mon nom t’importe? Ironiquement, je porte le nom du jardin du paradis.
Ses parents avaient été cons de la nommer ainsi, elle trouvait son nom presque dégradant dans la société où ils se trouvaient. Ses mains gantées de dentelle glissèrent pour pivoter et revenir à sa position initiale, comme un emboîtement parfait. Elle soupira, oui, elle devait donner son prénom, pour être plus juste, plus claire.
-Eden.
Tout simplement, Eden. Par de Cäcilia, ni de Montgomery. Beaucoup trop formel, et elle n’aimait pas la formalité, elle aimait le mystère, le danger, la tournure étrange que les choses pouvaient prendre. Elle se mordit la lèvre, rendant encore plus rouge la teinte de sa peau, ramenant du sang dans le vermeille de sa bouche. Puis elle eu un léger sourire, presque vague, presqu’invisible, voulant alléger un peu la lourdeur de ses propos.
-Et toi, c’est bien Sean Robert ton nom? Où c’est un nom de vedette? Tu pourrais bien te nommer Urtubise.
L’étrangère haussa les épaules. Une fille passa derrière elle, la poussant d’un coup d’épaule qui se voulait subtile, mais qui ne l’était tellement pas. Une ancienne de Poudlard, une… Ouais. Eden se tourna brusquement la tête, sans lâcher Sean. Le regard empoisonné qu’elle lança à l’autre la fit courir, elle venait de comprendre à qui elle avait affaire. Doucement elle reposa son attention sur le Wright, avec un sourire qui se voulait calme.
- InvitéInvité
Re: When you can have it, take it. [Sean R.]
Mer 21 Avr 2010 - 17:02
Les regards qu’Eden sentait, je ne les sentais pas. Ne les sentait plus. C’était leur problème, pas le mien. Je me concentrais sur cette fille à la peau satinée et à la beauté réelle. C’était fou comme elle n’avait pas l’air d’une beauté plastique comme bien des filles à Hungcalf. Elle était simplement belle.
«La solitude, on s’y habitue à elle, alors pourquoi ne pas s’habituer à être le centre d’une attention incohérente?» Je rigolai faiblement. Touché. Je n’avais par contre aucune réponse véritable ou concrète à donner. Je savais quoi dire lorsque des journalistes me posaient la question, mais pas une jolie jeune fille avec je dansais dans une université…
- Je m’y suis fait. Dis-je après son léger rire. Mais dire que je suis habitué, c’est une autre chose.
Voila, c’était ainsi que je voyais les choses. Se faire arrêter dans la rue, entendre des murmures ou des gloussements, j’avais fini par m’y faire; c’était le prix à payé. Toute célébrité, catégorie confondue, aurait le même discourt, j’en étais certain. Mais je trouvais encore étrange de me faire arrêter pour signer mon nom sur un bout de papier ou de tissus. Je n’étais qu’un joueur de Quiddich après tout. Je n’étais que Sean Robert, pas le pape! Je fus légèrement soulagé de changé de sujet, je n’avais pas du tout envie de partir un débat sur le pourquoi du comment. Certains croyaient que je disais cela par fausse modestie mais il n’en était rien. Alors de ne pas avoir à m’expliquer d’avantage m’était agréable. J’ignorais si elle était en accord avec moi, mais elle ne semblait pas être en rogne contre lui, ce qui lui suffisait amplement. Au contraire, la rouquine lui lançait des regards révélateurs sans être vulgaire. Ce qui me plaisait, je du l’avouer. Un petit sourire charmeur et je continuai à danser avec grâce avec elle.
«Il est vrai que ce soit étonnant que je t’ai invité, vue ma tendance à être révulsée par les gens populaires.» Je ne répondis rien, ne comprenant pas pourquoi elle venait de me dire cela. Était-ce pour se donner des airs forte de ‘’je-ne-t’ai-pas-invité-parce-que-tu-es-Sean-Robert’’. Sans être perplexe de cette remarque m’interloqua. Elle ne poursuivit pas sa pensée sur ce sujet sujet alors je décidai de ne pas enchérir. Mais si c’était la pitié qu’elle cherchait, elle ne l’aura pas. On m’avais fait le coup trop de fois. Cette pensée soudaine s’envola aussi vite qu’elle était venu, cette étrange impression avec. Alors que la musique devint plus entrainante, je pressai légèrement plus ma main dans son dos, la rapprochant ainsi légèrement de moi et continuant de danser avec elle. Si certaines filles avaient cru que je n’allais faire qu’une chanson avec une jeune fille qui me demande de danser, elles se trompaient. Un gentleman réservait plusieurs chansons à la même fille tout de même! Ma main qui était dans celle de la jeune inconnu se détacha lentement pour venir se placer sur sa hanche; la position convenait mieux ainsi à la musique qui était jouée.
«L’honneur?» Dit la rouquine devant moi. Elle plongea son regard dans le mien et je pu y lire un petit je-ne-sais-quoi qui me rendit curieux à son égard. Comment des yeux pouvaient à la même seconde traduire luxure, méfiance, intelligence et douceur. C’était un peu déroutant, mais pas assez pour me troublé. Je lui rendit un regard concret en lui faisant de nouveau un petit sourire charmeur. «Mon nom t’importe?»
- Absolument. Dis-je.
Après tout, c’était la moindre des choses de savoir avec qui je partageais des moments, aussi éphémère furent-ils. Je ne comprenais pas les garçons qui couchaient avec des filles dont il ne savait pas le nom. Même si le nom de certaines de mes conquêtes françaises était totalement effacé de ma mémoire, le temps où nous avions fusionné, ou notre chair n’avait été que sensualité et désir, j’avais su leurs noms. Mais ce n’était pas que ces baises qui méritaient d’avoir un nom; danse, œuvre de charité, rencontre de fans et j’en passe. L’important c’était d’avoir un nom sur un visage. «Ironiquement, je porte le nom du jardin du paradis.» Je ne répondis rien, devinant la réponse. Je voulais l’entendre avec sa voix, entendre ce nom sortir de ses magnifiques lèvres. «Eden.» Je vins pour la saluer véritablement, avec son prénom, simplement pour faire tomber cette barrière d’inconnu, pour officialisé ce nom qu’elle portait avec simplicité, mais elle continua. «Et toi, c’est bien Sean Robert ton nom? Où c’est un nom de vedette? Tu pourrais bien te nommer Urtubise.»
J’éclatai de rire. Celle là, c’était la première fois qu’on me la faisait. Décidément cette fille, Eden, avait le don de me surprendre par son attitude et ses paroles. D’ailleurs, je devais avouer apprécier la danse que nous partagions. J’avais mes mains sur elle, elle sur moi et nous bougions simplement au rythme de la musique. Tous les mouvements d’Eden semblèrent être empreints d’une sensualité et d’une élégance naturelle.
- Je m’appelle bien Sean. Dis-je, sans dire mon nom de famille, comme elle. Et je suis bien content de ne pas m’appelé Urtubise.
Je lui fis un clin d’œil. Si j’avais eu un nom, j’aurais probablement fait ce qu’elle avait dit et aurait trouvé un meilleur nom…. Mais celui que mes parents m’avaient donné me convenait parfaitement et j’en étais fier. Le changer, sous l’idée d’un agent en marketing, aurait beaucoup plus blessé mes parents qu’eu un réel impact sur les gilets qui portaient mon nom de famille.
La chanson changea de nouveau et, comme il l’avait fait tout à l’heure, il garda ses mains sur les hanches de la jeune fille, lui assurant ainsi qu’il resterait. De toute façon, à la voir agir depuis tout à l’heure, il se doutait fortement que si elle voulait partir, elle allait le faire sans demander son reste.
«La solitude, on s’y habitue à elle, alors pourquoi ne pas s’habituer à être le centre d’une attention incohérente?» Je rigolai faiblement. Touché. Je n’avais par contre aucune réponse véritable ou concrète à donner. Je savais quoi dire lorsque des journalistes me posaient la question, mais pas une jolie jeune fille avec je dansais dans une université…
- Je m’y suis fait. Dis-je après son léger rire. Mais dire que je suis habitué, c’est une autre chose.
Voila, c’était ainsi que je voyais les choses. Se faire arrêter dans la rue, entendre des murmures ou des gloussements, j’avais fini par m’y faire; c’était le prix à payé. Toute célébrité, catégorie confondue, aurait le même discourt, j’en étais certain. Mais je trouvais encore étrange de me faire arrêter pour signer mon nom sur un bout de papier ou de tissus. Je n’étais qu’un joueur de Quiddich après tout. Je n’étais que Sean Robert, pas le pape! Je fus légèrement soulagé de changé de sujet, je n’avais pas du tout envie de partir un débat sur le pourquoi du comment. Certains croyaient que je disais cela par fausse modestie mais il n’en était rien. Alors de ne pas avoir à m’expliquer d’avantage m’était agréable. J’ignorais si elle était en accord avec moi, mais elle ne semblait pas être en rogne contre lui, ce qui lui suffisait amplement. Au contraire, la rouquine lui lançait des regards révélateurs sans être vulgaire. Ce qui me plaisait, je du l’avouer. Un petit sourire charmeur et je continuai à danser avec grâce avec elle.
«Il est vrai que ce soit étonnant que je t’ai invité, vue ma tendance à être révulsée par les gens populaires.» Je ne répondis rien, ne comprenant pas pourquoi elle venait de me dire cela. Était-ce pour se donner des airs forte de ‘’je-ne-t’ai-pas-invité-parce-que-tu-es-Sean-Robert’’. Sans être perplexe de cette remarque m’interloqua. Elle ne poursuivit pas sa pensée sur ce sujet sujet alors je décidai de ne pas enchérir. Mais si c’était la pitié qu’elle cherchait, elle ne l’aura pas. On m’avais fait le coup trop de fois. Cette pensée soudaine s’envola aussi vite qu’elle était venu, cette étrange impression avec. Alors que la musique devint plus entrainante, je pressai légèrement plus ma main dans son dos, la rapprochant ainsi légèrement de moi et continuant de danser avec elle. Si certaines filles avaient cru que je n’allais faire qu’une chanson avec une jeune fille qui me demande de danser, elles se trompaient. Un gentleman réservait plusieurs chansons à la même fille tout de même! Ma main qui était dans celle de la jeune inconnu se détacha lentement pour venir se placer sur sa hanche; la position convenait mieux ainsi à la musique qui était jouée.
«L’honneur?» Dit la rouquine devant moi. Elle plongea son regard dans le mien et je pu y lire un petit je-ne-sais-quoi qui me rendit curieux à son égard. Comment des yeux pouvaient à la même seconde traduire luxure, méfiance, intelligence et douceur. C’était un peu déroutant, mais pas assez pour me troublé. Je lui rendit un regard concret en lui faisant de nouveau un petit sourire charmeur. «Mon nom t’importe?»
- Absolument. Dis-je.
Après tout, c’était la moindre des choses de savoir avec qui je partageais des moments, aussi éphémère furent-ils. Je ne comprenais pas les garçons qui couchaient avec des filles dont il ne savait pas le nom. Même si le nom de certaines de mes conquêtes françaises était totalement effacé de ma mémoire, le temps où nous avions fusionné, ou notre chair n’avait été que sensualité et désir, j’avais su leurs noms. Mais ce n’était pas que ces baises qui méritaient d’avoir un nom; danse, œuvre de charité, rencontre de fans et j’en passe. L’important c’était d’avoir un nom sur un visage. «Ironiquement, je porte le nom du jardin du paradis.» Je ne répondis rien, devinant la réponse. Je voulais l’entendre avec sa voix, entendre ce nom sortir de ses magnifiques lèvres. «Eden.» Je vins pour la saluer véritablement, avec son prénom, simplement pour faire tomber cette barrière d’inconnu, pour officialisé ce nom qu’elle portait avec simplicité, mais elle continua. «Et toi, c’est bien Sean Robert ton nom? Où c’est un nom de vedette? Tu pourrais bien te nommer Urtubise.»
J’éclatai de rire. Celle là, c’était la première fois qu’on me la faisait. Décidément cette fille, Eden, avait le don de me surprendre par son attitude et ses paroles. D’ailleurs, je devais avouer apprécier la danse que nous partagions. J’avais mes mains sur elle, elle sur moi et nous bougions simplement au rythme de la musique. Tous les mouvements d’Eden semblèrent être empreints d’une sensualité et d’une élégance naturelle.
- Je m’appelle bien Sean. Dis-je, sans dire mon nom de famille, comme elle. Et je suis bien content de ne pas m’appelé Urtubise.
Je lui fis un clin d’œil. Si j’avais eu un nom, j’aurais probablement fait ce qu’elle avait dit et aurait trouvé un meilleur nom…. Mais celui que mes parents m’avaient donné me convenait parfaitement et j’en étais fier. Le changer, sous l’idée d’un agent en marketing, aurait beaucoup plus blessé mes parents qu’eu un réel impact sur les gilets qui portaient mon nom de famille.
La chanson changea de nouveau et, comme il l’avait fait tout à l’heure, il garda ses mains sur les hanches de la jeune fille, lui assurant ainsi qu’il resterait. De toute façon, à la voir agir depuis tout à l’heure, il se doutait fortement que si elle voulait partir, elle allait le faire sans demander son reste.
|
|