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Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Lun 2 Aoû 2010 - 15:11
(c) Intoxicate & motherchucker3
When the night falls on you
You don't know what to do
Nothing you confess
Could make me you love you less.
Ne plus penser à rien. Tout oublier. Pour nuit, encore une fois. J'avais mal, tellement mal. Sean pensait que j'étais la personne qui l'avait trahi pour gagner de l'argent avec un article dans la presse à scandale. Il a dit des choses...qui m'ont retrouvé, qui m'ont détruites, qui ont rendu mon cœur à un champ de bataille, en ruine. J'avais mal au cœur, j'avais l'impression qu'il me l'avait arraché. J'avais tout donné à Sean. Tout. J'aurais fait n'importe quoi pour lui, parce que dans ses bras j'oubliais tout. Ma peine, mes mauvais souvenirs, ma culpabilité. Avec lui, tout était différent. Je voyais la vie sous un autre angle, un meilleur angle. Avec lui, j'appréciais tout, les moindres choses comme les plus grandes tout était si...parfait. Rien qu'une seule nuit m'avait changé en fille amoureuse. Oui, j'aimais éperdument Sean. Le jeune joueur de Quidditch m'avait fait tourné la page Noah, sans que je m'en rende compte. J'étais de nouveau prête pour aimer, et mon cœur s'est alors tourné vers Sean et a décidé pour moi. Je l'avais toujours vu comme quelqu'un de différent. Sensible, attachant, protecteur...à l'écoute. J'avais tort. Dès que cet article est paru, Sean a changé en son double maléfique. Il est devenu si horrible, méchant envers moi. Mon monde s'écroulait. J'avais cru en un futur nous. J'avais cru qu'il m'aimait un temps soit peu. Mais je m'étais lourdement trompée. Sean s'était servi de moi pour une nuit qu'il n'avait pas envie de passer seul.
Et puis quelques jours plus tard, je suis tombée sur Nathanaël Gemmell. Je ne l'ai jamais aimé, vraiment jamais. Il a ce quelque chose de malsain et pervers chez lui qui me gêne. Je n'ai jamais pu lui faire confiance malgré l'amitié qu'il portait à Noah et Eden. Nathanaël n'a pas été horrible avec moi...il a été monstrueux. Nate m'a détruit psychologiquement, m'a dit des choses mauvaises, a dit tout haut que j'avais tué Noah, qu'il pouvait me violer si je continuais à le provoquer et bien d'autres choses encore...J'ai peur de lui. Je sais qu'il disait vrai quand il m'a menacé. Il me voulait du mal, me faire souffrir. Le pire c'est que j'ai avalé tout ce qu'il a dit. Peut être que c'est de ma faute si Noah est mort...après tout, je n'avais rien fait pour que notre relation s'améliore, au contraire. Il avait avalé toutes ces saletés et je n'avais pas essayé de m'y opposer. J'étais coupable. Horriblement coupable. Je ne mangeais plus. Je ne dormais plus. Je n'en pouvais plus ! J'étouffais...Ce n'était pas étonnant si Sean ne voulait pas de moi. J'étais pathétique. Alors je suis sortie avec Isaac, parce qu'il avait ce dont j'avais besoin. Je prenais des petits cachets colorés, beaucoup. Je buvais, énormément. Avec ça, d'une manière régulière et forte, j'arrivais à ne plus penser. A me sentir presque mieux. Je souris à nouveau. Peut être pas d'une façon franche et spontanée, mais c'était déjà ça.
Il y avait cette fête ce soir. Je n'avais pas spécialement envie d'y aller. Depuis l'épisode Sean, je n'avais plus envie de rien, juste de lui. Mais je me suis forcée. Parce que là bas je trouverais un remontant qui me permettrait pendant quelques heures à chasser les idées noires. J'ai attrapé alors un haut saumon ainsi qu'une jupe en jean, et je suis allée au Pony, en espérant y trouver Isaac qui me fournirait. Gratuitement en plus...c'est beau l'amitié. Il y avait beaucoup de monde pour un pub. Beaucoup trop de monde. Je passais entre les groupes de gens - je n'ai jamais été aussi heureuse d'être petite - et m'avançai vers le bar où je commandai plusieurs shooter. De loin, j'accostai un ami d'Isaac qui me donna ce dont j'avais besoin. Ça y'est. En à peine quelques soirées j'avais déjà des passes droits. Je n'en étais pas fière...Et à part la nuit, je ne quittai pas ma chambre. Le garçon mit dans ma main plusieurs cachets, que j'avalais cul sec à l'aide d'un énième shooter. Ça y'est, ca commençait à faire effet. Le monde semblait plus beau avec ça dans mon sang. Je me sentais énergique, prête à conquérir le monde. Je balayais d'un revers de main mes problèmes pour me fixer un but. M'amuser. Jusqu'à en crever. Pendant plusieurs minutes je me lançais sur la piste de danse, dansant n'importe comment sur n'importe quelle musique. Toute seule. Je ne souhaitais pas avoir de compagnie. Celle d'Isaac passait, parce que c'était un ami et qu'il n'avait pas d'idées derrière la tête. Mais les autres ne m'intéressaient pas. J'avais connu Sean avant eux, personne ne pouvait passer après lui. Trop lourd, trop pervers, trop cons, oui vraiment, ils ne m'intéressaient pas. Lentement, je ralentis mes mouvements, tenaillée par la soif. Et puis d'un coup, je vis une main toute poilue me tendre un grand verre de bière que je pris avec plaisir. Je n'aurais pas du. Je préfère acheter moi même mon verre et voir qu'on ne met rien à l'intérieur. Mais ce soir je m'en moquais, je n'avais plus rien à perdre. Il ne me restait rien, même pas un petit battement de cœur. Le garçon commença à me parler et me força aussi à terminer ma bière. Je ne me sentais plus très bien. L'effet des cachets s'étaient calmés assez rapidement. Molle, sans énergie, j'avais envie de me coucher. Je trébuchais plusieurs fois et le garçon me rattrapa.
' Allez ma belle, viens dans les toilettes. "
" Mais je n'ai pas envie d'y aller. "
" Il y a une surprise qui t'y attend ! "
" Ah oui ? Génial ! J'adore les surprises. "
Je ne me doutais pas de ce qu'il avait prévu. A vrai dire, je n'étais plus en état de réfléchir, voire même de me concentrer pour la plus petite chose qui soit. Alors je l'ai suivi, son bras sur ma hanche. Je n'aimais pas cette proximité, mais je n'ai rien dit, pensant vraiment qu'il avait de nobles intentions. Arrivés alors dans les toilettes des hommes - je le remarquai par les urinoirs -, je commençai à me poser de nombreuses questions. Que pourrait -il y avoir pour moi dans ces toilettes ? A part la crasse et l'odeur d'urine, pas grand chose...Il s'avança vers moi et instinctivement je reculais jusqu'à me retrouver collée contre le mur. Et merde...j'étais dans de beaux draps. Je sentis son haleine alcoolisée et fis une grimace. Beurk.
" Alors ma jolie, où crois tu aller comme ça ? "
" Loin de toi, j'imagine. "
Je passais une main sur mes yeux, prête à me donner une bonne claque pour me réveiller. Il me pris dans ses bras, et moi j'essayais de le repousser tant bien que mal. Je ne voulais pas de lui. " Laisse moi tranquille ! " criai je alors, le poussant avec mes bras pour qu'il s'éloigne de moi. Je tournais la tête de gauche à droite pour qu'il ne m'embrasse pas. Je ne voulais pas ! Pourquoi insistait-il comme ça ?! Où est Isaac ?! Putain ! Mais que quelqu'un vienne... " Je t'ai dit de me lâcher ! " J'essayais de le griffer, de lui faire mal. Qu'il me laisse tranquille...Plus j'essayais de me défendre et moins j'y arrivais, perdant le peu d'énergie qu'il me restait. Il agrippait, incapable de s'arrêter, ouvrant quelques boutons de mon chemisier et laissant apparaître mon soutien gorge. J'hurlai à tue tête, espérant que quelqu'un m'entende. Au fond, je savais que je ne devais attendre rien des autres. La musique était trop forte, et à vrai dire personne ne cherchera après moi. Comprenant ma future défaite et ce qui allait se passer, les larmes me montèrent aux yeux.
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Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Jeu 5 Aoû 2010 - 5:46
I hate everything about you
Why do I love you
Partir pour mieux revenir. Dans certains cas c’était vrai, d’autre fois non. Mon voyage en France avait fait grand bien. Retrouver mon appartement, d’anciens souvenir, mes amis là bas. Et l’équipe. Pouvoir les regarder pratiquer, rire un bon coup et aller prendre une bonne pinte de bière après la pratique. Ce petit rituel ridicule m’avais énormément manqué. Puis prendre de leur nouvelles aussi était sympa. Les hiboux échangés au cours de l’année avaient aidés, mais les entendre de vives voix était vraiment sympa. Je pu voir enfin le visage d’enfants que mes collègues avaient eu et revoir quelques bonnes amies. Si j’avais voulue, j’aurais pu m’envoyé en l’air bien des fois. J’aurais du en profité. Mais chacune des filles qui étaient passé devant mes yeux me semblaient fades et inutile. Je les repoussais bien souvent car un détail me faisait penser à Emy; la couleur de ses cheveux, un sourire, une posture ou même une robe… Je me retrouvais donc seuls à tous les soirs de ces deux semaines d’exils, ruminant sans cesse de sombres pensés. Je finissais par m’endormir, très tard, et mon cadran sonnait trop top à mon gout. Bien que tout cela avait des allures de vacances, j’étais plus épuisé qu’à mon arrivé.
Bien sur, on me posa LA question «est-ce que c’est vrai s’t’histoire avec Bings?». Combien de fois avais-je du ravaler un commentaire trop méchant pour Emy et simplement expliqué que ce n’était que l’invention de paparazzo trop imaginatif. Je ne voulais pas savoir la rancœur que je portais envers cette blondasse. Ils n’avaient pas à le savoir. C’était mon malheur personnel. Ce qui m’irrita encore plus, c’était l’ampleur que cette histoire prenait. De simple ragot, s’en était devenue la nouvelle de l’heure. Tout le monde en parlait et cherchaient de nouvelles photographie de nous. De grandes langues disaient qu’ils se doutaient de notre relation depuis mon arrivé à Hungcalf, d’autre se demandaient quel sera la marque de la robe de mariage de ma supposé petite-amie, d’autre croyaient simplement à un coup de pub qui visait à annoncer mon retour au jeu et ne mettait pas six mois à notre couple. Comment mettre six mois sur une relation fictive….je vous le demande! Au cours d’une petite enquête, j’avais découvert le passé de mon ancienne amie. Étonné, je n’avais jamais cru Emy capable de telle chose. Jamais elle ne m’avait parler musique, encore moins d’une carrière. C’était lors de notre engeulade que j’avais eu la puce à l’oreille. Je me dis bien tristement que finalement, je ne connaissais absolument rien de cette fille.
Mais maintenant la France était loin. Je venais te transplanner en Angleterre et comptait y rester jusqu’à ce qu’on me donne le feu vert pour retourner avec l’équipe. Ça, ou un autre coup de blues. J’avais été saluer mes parents, encore une fois démentie la foutue rumeur et était retourné à Norwich dans mes affaires. J’aimais mes parents, mais je connaissais la liberté depuis trop longtemps pour vivre avec eux. Les journées furent longues. Tous mes potes étaient partie en vacances ou chez leurs amis, les quelques filles avaient qui je me tenais semblaient trop du côté d’Emy pour que puisse passer la journée avec elle et je ne pouvais pas encore m’entrainer à mon maximum. J’étais tomber dans une routine aliénante qui consistait à me lever, manger, m’entrainer, reposer ma jambe, lire des articles de revues de Quiddich, manger, passer la soirée a flâner à Norwich soit dans un pub, soit au cinéma moldu, puis retourner me coucher d’un sommeil qui durait plus de douze heures.
Ce soir, dans ma routine, j’avais opté pour le Dressing Poney. Comme j’avais vu tout ce qu’il y avait de potable au cinéma et que je n’avais pas envie d’aller dans un club pour danser, le compromis me semblait potable. Une bière, peut-être deux, pas plus. Et hop, de retour à ma chambre étudiante. J’étais donc dans ce pub, tranquille, a regarder la télé moldue qui montrait un sport que je ne comprenais pas. Le Quiddich, c’était bien mieux. Bien sur, il y avait une fête qui donnait de l’ambiance au pub, mais je m’en contre fichait. Le seul effet que cet éclairage trop bas et cette musique me donnait était que ça m’emmerdait de pas voire ma bière et que je commençais à avoir mal à la tête. Je soupirai en buvant une longue gorgée d’alcool; je terminais cette bouteille et je partais.
Puis je sentis une odeur. Son odeur. Je la reconnaitrait entre mille. Levant les yeux, je tentais de la chercher, histoire de me placer le plus loin d’elle, d’être invisible. Je la vis. Mon cœur s’arrêta. J’avais souvent fait la fête avec Emy –et tous nos amis- mais jamais je ne l’avais vu comme ça. Elle semblait tellement défoncé, tellement molle, tellement hors de la réalité. Je fronçai les sourcils. Je savais que certains de nos amis dealaient, mais fournissaient-ils Emy en drogue simplement pour qu’elle cesse de râler? J’espérais que non. Sinon, c’était de bien piètre ami. Je tentais de détacher mon regard d’elle, mais j’en fut incapable. Je ne l’avais pas vu pendant deux semaines et quelque part au fond de moi, je m’ennuyais d’elle. Je bu une autre longue gorgée d’alcool. Je devais me ressaisir, me rappeler pourquoi j’étais en colère contre elle.
Mais j’avais beau la détester, je ne pouvais approuver la voir entrer dans les toilettes des hommes avec un type qui venait de lui offrir à boire. Parano? Probable. Jaloux? Je ne voulais pas me l’avouer. Je calais donc ce qui me restai de bière, posai la bouteille vide sur la table et me dirigeai vers les toilette, feignant une envie pressante. Si je gâchais son moment, c’était encore mieux. J’étais en train d’ouvrir la porte lorsque j’entendis la voix cristalline d’Emy supplier. J’ouvris donc rapidement la porte et vis une jeune fille terrifié sous les assauts d’un type répugnant et sentant la drogue à plein nez. Profitant de l’effet de surprise de mon entré silencieuse, je me jetai sur l’assaillant, lui empoignai le collet et le tirai le plus loin possible d’Emy. Alors qu’il se reculait, je lui donnai un bon coup de droite pour qu’il tombe à terre.
-Ca va pas la tête connard! M’exclamais-je. T’es pas capable de te faire une fille et qu’elle soit consentente ou quoi?
Le type se relevait et je constatai sa grandeur et sa grosseur que j’avais mal jugées. Je ne devais pas me laissai faire. J’essayai d’éviter le coup de poing qu’il tenta de me donner, sans succès. Ma mâchoire maintenant douloureuse, je moulinais mon poing dans le vide et attend son ventre, alors qu’il se pliait en deux je lui donnai un autre crochet de droite. J’eu le droit a un retour d’appel et mon visage se pris un autre coup. C’est après une longues séries de coup que je réussi à projeter le type hors de la salle de bain. Essoufflé, sur le sol, je tentai de me relever. Agrippant ma baguette, je verrouillai la porte pour qu’il ne tente pas de revenir. Si des gars avaient envie de pissé, ils n’auraient qu’a aller dans les toilettes des dames.
Bien sur, on me posa LA question «est-ce que c’est vrai s’t’histoire avec Bings?». Combien de fois avais-je du ravaler un commentaire trop méchant pour Emy et simplement expliqué que ce n’était que l’invention de paparazzo trop imaginatif. Je ne voulais pas savoir la rancœur que je portais envers cette blondasse. Ils n’avaient pas à le savoir. C’était mon malheur personnel. Ce qui m’irrita encore plus, c’était l’ampleur que cette histoire prenait. De simple ragot, s’en était devenue la nouvelle de l’heure. Tout le monde en parlait et cherchaient de nouvelles photographie de nous. De grandes langues disaient qu’ils se doutaient de notre relation depuis mon arrivé à Hungcalf, d’autre se demandaient quel sera la marque de la robe de mariage de ma supposé petite-amie, d’autre croyaient simplement à un coup de pub qui visait à annoncer mon retour au jeu et ne mettait pas six mois à notre couple. Comment mettre six mois sur une relation fictive….je vous le demande! Au cours d’une petite enquête, j’avais découvert le passé de mon ancienne amie. Étonné, je n’avais jamais cru Emy capable de telle chose. Jamais elle ne m’avait parler musique, encore moins d’une carrière. C’était lors de notre engeulade que j’avais eu la puce à l’oreille. Je me dis bien tristement que finalement, je ne connaissais absolument rien de cette fille.
Mais maintenant la France était loin. Je venais te transplanner en Angleterre et comptait y rester jusqu’à ce qu’on me donne le feu vert pour retourner avec l’équipe. Ça, ou un autre coup de blues. J’avais été saluer mes parents, encore une fois démentie la foutue rumeur et était retourné à Norwich dans mes affaires. J’aimais mes parents, mais je connaissais la liberté depuis trop longtemps pour vivre avec eux. Les journées furent longues. Tous mes potes étaient partie en vacances ou chez leurs amis, les quelques filles avaient qui je me tenais semblaient trop du côté d’Emy pour que puisse passer la journée avec elle et je ne pouvais pas encore m’entrainer à mon maximum. J’étais tomber dans une routine aliénante qui consistait à me lever, manger, m’entrainer, reposer ma jambe, lire des articles de revues de Quiddich, manger, passer la soirée a flâner à Norwich soit dans un pub, soit au cinéma moldu, puis retourner me coucher d’un sommeil qui durait plus de douze heures.
Ce soir, dans ma routine, j’avais opté pour le Dressing Poney. Comme j’avais vu tout ce qu’il y avait de potable au cinéma et que je n’avais pas envie d’aller dans un club pour danser, le compromis me semblait potable. Une bière, peut-être deux, pas plus. Et hop, de retour à ma chambre étudiante. J’étais donc dans ce pub, tranquille, a regarder la télé moldue qui montrait un sport que je ne comprenais pas. Le Quiddich, c’était bien mieux. Bien sur, il y avait une fête qui donnait de l’ambiance au pub, mais je m’en contre fichait. Le seul effet que cet éclairage trop bas et cette musique me donnait était que ça m’emmerdait de pas voire ma bière et que je commençais à avoir mal à la tête. Je soupirai en buvant une longue gorgée d’alcool; je terminais cette bouteille et je partais.
Puis je sentis une odeur. Son odeur. Je la reconnaitrait entre mille. Levant les yeux, je tentais de la chercher, histoire de me placer le plus loin d’elle, d’être invisible. Je la vis. Mon cœur s’arrêta. J’avais souvent fait la fête avec Emy –et tous nos amis- mais jamais je ne l’avais vu comme ça. Elle semblait tellement défoncé, tellement molle, tellement hors de la réalité. Je fronçai les sourcils. Je savais que certains de nos amis dealaient, mais fournissaient-ils Emy en drogue simplement pour qu’elle cesse de râler? J’espérais que non. Sinon, c’était de bien piètre ami. Je tentais de détacher mon regard d’elle, mais j’en fut incapable. Je ne l’avais pas vu pendant deux semaines et quelque part au fond de moi, je m’ennuyais d’elle. Je bu une autre longue gorgée d’alcool. Je devais me ressaisir, me rappeler pourquoi j’étais en colère contre elle.
Mais j’avais beau la détester, je ne pouvais approuver la voir entrer dans les toilettes des hommes avec un type qui venait de lui offrir à boire. Parano? Probable. Jaloux? Je ne voulais pas me l’avouer. Je calais donc ce qui me restai de bière, posai la bouteille vide sur la table et me dirigeai vers les toilette, feignant une envie pressante. Si je gâchais son moment, c’était encore mieux. J’étais en train d’ouvrir la porte lorsque j’entendis la voix cristalline d’Emy supplier. J’ouvris donc rapidement la porte et vis une jeune fille terrifié sous les assauts d’un type répugnant et sentant la drogue à plein nez. Profitant de l’effet de surprise de mon entré silencieuse, je me jetai sur l’assaillant, lui empoignai le collet et le tirai le plus loin possible d’Emy. Alors qu’il se reculait, je lui donnai un bon coup de droite pour qu’il tombe à terre.
-Ca va pas la tête connard! M’exclamais-je. T’es pas capable de te faire une fille et qu’elle soit consentente ou quoi?
Le type se relevait et je constatai sa grandeur et sa grosseur que j’avais mal jugées. Je ne devais pas me laissai faire. J’essayai d’éviter le coup de poing qu’il tenta de me donner, sans succès. Ma mâchoire maintenant douloureuse, je moulinais mon poing dans le vide et attend son ventre, alors qu’il se pliait en deux je lui donnai un autre crochet de droite. J’eu le droit a un retour d’appel et mon visage se pris un autre coup. C’est après une longues séries de coup que je réussi à projeter le type hors de la salle de bain. Essoufflé, sur le sol, je tentai de me relever. Agrippant ma baguette, je verrouillai la porte pour qu’il ne tente pas de revenir. Si des gars avaient envie de pissé, ils n’auraient qu’a aller dans les toilettes des dames.
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Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Jeu 5 Aoû 2010 - 22:16
J'avais mal. Je me sentais encore plus brisée qu'avant. Ce type allait me faire du mal...un mal si profond que peut être je ne m'en remettrais jamais. Il me marquera de son fer rouge et je deviendrais une de ces peut être nombreuses victimes. Je fermais les yeux, essayant de le repousser en vain. J'avais mal, tellement mal. Je me maudissais...jamais je n'aurais du prendre de la drogue. Jamais. Je n'aurais jamais du boire à outrance pour un garçon. Jamais. Je n'aurais jamais du devenir une larve tout ça parce qu'un pauvre type m'a abandonné. Je souris tristement alors. Voilà que je me rappelais des si bons moments avec Sean. Nos nombreux entrainements de Quidditch où ma gaucherie le faisait rire. Les soirées qu'on passait à jouer aux échecs sorciers ou à tout simplement se trainer jusqu'à Norwich. Les nombreuses soirées entre amis où nous étions tous les deux conviés. Je savais que lors de ces soirées, il ne m'arriverait rien. Sean veillait sur moi et me comprenait comme dans un livre ouvert. Protecteur, il me savait mal voire même vulnérable. Sans m'en rendre compte, et grâce à lui, j'ai remonté la pente. Aussi facilement que je l'avais descendu. J'allais mieux, parce qu'il était là. Oui, Sean se tenait près de moi, prêt à agir dans l'ombre à n'importe quel moment, n'importe quand, n'importe où. Il n'y avait personne comme lui et mon cœur me criait de se blottir dans ses bras...j'y étais tellement bien. Enivrée par son odeur, j'entrais dans une bulle parfaite, où la vie prenait un tout autre sens. Un meilleur sens. Avec lui, tout me semblait surmontable. Main dans la main, je pensais que nous pouvions tout affronter sans rien perdre de notre amitié, notre amour ou que sais je...
Et puis il est parti. Comme tous les autres alors que je le croyais si différent. Si parfait pour moi. Sean pouvait être à la fois le plus doux des anges et devenir un impitoyable diable la minute d'après. Son comportement me plaisait, m'étonnait. J'avais envie de ce chaud et froid qu'il me lançait. Je n'y résistais pas...je ne lui résistais pas. Parce que, sans m'en rendre compte, je suis tombée éperdument amoureuse de ce type. Je n'aurais pas du. Sean est connu, partout dans le monde sorcier pour ses prouesses en Quidditch. Sean est adulé, désiré par tant de femmes plus belles, plus riches et plus attirantes que moi. Sean pouvait tout avoir, c'est un conquérant. Et moi...et bien moi, j'avais balayé toute la réputation que je m'étais faite depuis des années. J'ai tout balayé pour avoir une vie tranquille, loin des strass et des paillettes. En quelque sorte j'étais une fille de la campagne, aimant sa tranquillité et sa stabilité. Je n'étais donc pas tombée sur le bon gars pour avoir une vie tranquille. J'étais face à un mur, incapable de m'arrêter. On n'arrête pas d'aimer aussi facilement...
Oui. Sean a cru que j'étais une pétasse assez superficielle et en quête de notoriété pour le trahir, pour l'utiliser à des fins personnelles. Il a cru que c'était moi qui était derrière cet article. Oui, Sean est parano. Oui, j'en ai souffert à en crever. Mais ca ne m'empêche pas de l'aimer. De l'aimer toujours autant, si ce n'est plus. Et c'est cet amour qui me crève. Il me haït, m'ignore, me voit avec du dégout...et pourtant je ne peux pas arrêter de sourire quand je pense à lui. Il a volé mon cœur. Cet amour m'étouffe. De savoir qu'il ne m'aime pas de cette façon, de savoir que je n'étais qu'une simple putain de nuit. Savoir que j'aime un garçon tordu sans pouvoir m'arrêter. J'avais besoin de m'aérer, d'oublier pour me permettre de me sentir plus légère. Alors j'ai pris ces putains de cachets. Au début quelques uns m'ont suffit largement. Et puis j'ai du augmenté la dose, de plus en plus souvent pour ne plus ressentir ce putain de vide sans Sean à mes côtés. J'imagine qu'il me ferait la morale s'il me voyait dans cet état. Mais il s'en fout, et c'est bien ça le problème... Je croyais quand me levant les lendemains matin je me sentirai mieux. Que tout ces cachets et ces verres d'alcool seraient une sorte de traitement contre le mal d'amour. Mais ca ne marche pas. Chaque matin, je ne me lève pas avant que le soleil soit couché. Je reste dans mon lit, ne mangeant pas. Je ne lis pas, je ne joue pas de musique. Allongée dans mon lit, j'en pleure, j'en cris et puis j'arrête. Je n'ai qu'un regard vide. Il m'a volé mon cœur et l'a détruit. Il n'y a plus rien à l'intérieur de moi. L'homme que j'aime m'a quitté. M'a jugé comme quelqu'un de mauvais...alors peut être que je le suis vraiment. Et j'agis comme une mauvaise personne, en fréquentant les mauvaises personnes, en faisant n'importe quoi. Pendant ces moments là je vais mieux. J'apprends de nouveau à respirer pour quelques stupides heures.
Je frissonnais, et pour être honnête pas de la bonne façon. Je n'avais pas de superman pour me délivrer. Pour une fois j'allais devoir me débrouiller toute seule...et à vrai dire, j'étais mal barrée. Mes coups l'atteignaient mais étaient malheureusement pour faible pour qu'il me lâche. Il me faisait mal, forçant encore plus parce qu'il savait que je résisterai jusqu'au bout. Je voulais que ca se finisse au plus vite. Je me sentais déjà humiliée. Quel putain de retour de Karma. Ainsi voilà ma punition...j'aurais tout de même espéré moins gore. Et puis, avec grande surprise je vis alors une silhouette frappait celui qui me tenait contre lui quelques secondes auparavant. Les larmes me brouillait ma vue et je n'arrivais pas à distinguer qui c'était, même si je l'aimais par avance. Mes jambes ne me tenant plus, je tombais sur le carrelage froid de la salle de bains, voyant les deux silhouettes se battre près de moi. La main tremblante je séchais alors mes larmes et reconnus alors qui était mon sauveur. Je poussais alors un cri en voyant Sean se prendre un coup de poing. J'avais mal pour lui, je voulais l'aider, absolument. Mais je n'y arrivais pas. Mes jambes ne voulaient pas me porter. J'étais encore sous le choc j'imagine. Je lui criais alors de faire attention, alors que l'autre le frappait en pleine face encore une fois. Outch ! Après de nombreuses minutes, Sean arriva alors à en finir avec ce lourdeau et le jeta en dehors des toilettes.
Je laissais échapper un sanglot. J'étais sauvée. Et j'en pleurais. Je me rendais compte enfin de ce qui allait arriver si Sean n'avait pas été là. Cette putain de soirée aurait pu détruire ma vie. J'avais à présent peur des représailles lorsque je quitterai ces toilettes. J'étais sûre que si je me retrouvais seule à nouveau, il n'hésiterai pas à me le faire payer. J'imagine qu'en général, on ne lui dit pas non...Je me rendis compte alors que je tremblais comme une feuille. Je décidai sans réfléchir de m'approcher de Sean en rampant, et sans faire attention à ce qui avait pu se passer auparavant entre nous, je posais ma tête contre son torse, pleurant à chaudes larmes et tremblant toujours de tout mon corps. Il m'avait sauvé. Il avait risqué sa vie pour moi. Il avait mis en jeu son genou remis à neuf. Je sentis alors son odeur...sa si bonne odeur qui m'apaisait toujours. Oh oui, je l'aimais. Je l'aimais encore plus maintenant. Qu'importe les vacheries qu'il me dirait, qu'importe sa réaction, je ne m'arrêterai jamais, jamais de l'aimer.
Attrapant avec la tremblote son tee shirt du bout des doigts, je murmurais entre deux sanglots " Sean...me laisse pas..." Je le disais pour maintenant. Je le disais pour après. Je savais qu'il ne ressentait rien pour moi, il avait été parfaitement clair. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher...mon cœur explose à son contact, explose d'amour pour lui.
Et puis il est parti. Comme tous les autres alors que je le croyais si différent. Si parfait pour moi. Sean pouvait être à la fois le plus doux des anges et devenir un impitoyable diable la minute d'après. Son comportement me plaisait, m'étonnait. J'avais envie de ce chaud et froid qu'il me lançait. Je n'y résistais pas...je ne lui résistais pas. Parce que, sans m'en rendre compte, je suis tombée éperdument amoureuse de ce type. Je n'aurais pas du. Sean est connu, partout dans le monde sorcier pour ses prouesses en Quidditch. Sean est adulé, désiré par tant de femmes plus belles, plus riches et plus attirantes que moi. Sean pouvait tout avoir, c'est un conquérant. Et moi...et bien moi, j'avais balayé toute la réputation que je m'étais faite depuis des années. J'ai tout balayé pour avoir une vie tranquille, loin des strass et des paillettes. En quelque sorte j'étais une fille de la campagne, aimant sa tranquillité et sa stabilité. Je n'étais donc pas tombée sur le bon gars pour avoir une vie tranquille. J'étais face à un mur, incapable de m'arrêter. On n'arrête pas d'aimer aussi facilement...
Oui. Sean a cru que j'étais une pétasse assez superficielle et en quête de notoriété pour le trahir, pour l'utiliser à des fins personnelles. Il a cru que c'était moi qui était derrière cet article. Oui, Sean est parano. Oui, j'en ai souffert à en crever. Mais ca ne m'empêche pas de l'aimer. De l'aimer toujours autant, si ce n'est plus. Et c'est cet amour qui me crève. Il me haït, m'ignore, me voit avec du dégout...et pourtant je ne peux pas arrêter de sourire quand je pense à lui. Il a volé mon cœur. Cet amour m'étouffe. De savoir qu'il ne m'aime pas de cette façon, de savoir que je n'étais qu'une simple putain de nuit. Savoir que j'aime un garçon tordu sans pouvoir m'arrêter. J'avais besoin de m'aérer, d'oublier pour me permettre de me sentir plus légère. Alors j'ai pris ces putains de cachets. Au début quelques uns m'ont suffit largement. Et puis j'ai du augmenté la dose, de plus en plus souvent pour ne plus ressentir ce putain de vide sans Sean à mes côtés. J'imagine qu'il me ferait la morale s'il me voyait dans cet état. Mais il s'en fout, et c'est bien ça le problème... Je croyais quand me levant les lendemains matin je me sentirai mieux. Que tout ces cachets et ces verres d'alcool seraient une sorte de traitement contre le mal d'amour. Mais ca ne marche pas. Chaque matin, je ne me lève pas avant que le soleil soit couché. Je reste dans mon lit, ne mangeant pas. Je ne lis pas, je ne joue pas de musique. Allongée dans mon lit, j'en pleure, j'en cris et puis j'arrête. Je n'ai qu'un regard vide. Il m'a volé mon cœur et l'a détruit. Il n'y a plus rien à l'intérieur de moi. L'homme que j'aime m'a quitté. M'a jugé comme quelqu'un de mauvais...alors peut être que je le suis vraiment. Et j'agis comme une mauvaise personne, en fréquentant les mauvaises personnes, en faisant n'importe quoi. Pendant ces moments là je vais mieux. J'apprends de nouveau à respirer pour quelques stupides heures.
Je frissonnais, et pour être honnête pas de la bonne façon. Je n'avais pas de superman pour me délivrer. Pour une fois j'allais devoir me débrouiller toute seule...et à vrai dire, j'étais mal barrée. Mes coups l'atteignaient mais étaient malheureusement pour faible pour qu'il me lâche. Il me faisait mal, forçant encore plus parce qu'il savait que je résisterai jusqu'au bout. Je voulais que ca se finisse au plus vite. Je me sentais déjà humiliée. Quel putain de retour de Karma. Ainsi voilà ma punition...j'aurais tout de même espéré moins gore. Et puis, avec grande surprise je vis alors une silhouette frappait celui qui me tenait contre lui quelques secondes auparavant. Les larmes me brouillait ma vue et je n'arrivais pas à distinguer qui c'était, même si je l'aimais par avance. Mes jambes ne me tenant plus, je tombais sur le carrelage froid de la salle de bains, voyant les deux silhouettes se battre près de moi. La main tremblante je séchais alors mes larmes et reconnus alors qui était mon sauveur. Je poussais alors un cri en voyant Sean se prendre un coup de poing. J'avais mal pour lui, je voulais l'aider, absolument. Mais je n'y arrivais pas. Mes jambes ne voulaient pas me porter. J'étais encore sous le choc j'imagine. Je lui criais alors de faire attention, alors que l'autre le frappait en pleine face encore une fois. Outch ! Après de nombreuses minutes, Sean arriva alors à en finir avec ce lourdeau et le jeta en dehors des toilettes.
Je laissais échapper un sanglot. J'étais sauvée. Et j'en pleurais. Je me rendais compte enfin de ce qui allait arriver si Sean n'avait pas été là. Cette putain de soirée aurait pu détruire ma vie. J'avais à présent peur des représailles lorsque je quitterai ces toilettes. J'étais sûre que si je me retrouvais seule à nouveau, il n'hésiterai pas à me le faire payer. J'imagine qu'en général, on ne lui dit pas non...Je me rendis compte alors que je tremblais comme une feuille. Je décidai sans réfléchir de m'approcher de Sean en rampant, et sans faire attention à ce qui avait pu se passer auparavant entre nous, je posais ma tête contre son torse, pleurant à chaudes larmes et tremblant toujours de tout mon corps. Il m'avait sauvé. Il avait risqué sa vie pour moi. Il avait mis en jeu son genou remis à neuf. Je sentis alors son odeur...sa si bonne odeur qui m'apaisait toujours. Oh oui, je l'aimais. Je l'aimais encore plus maintenant. Qu'importe les vacheries qu'il me dirait, qu'importe sa réaction, je ne m'arrêterai jamais, jamais de l'aimer.
Attrapant avec la tremblote son tee shirt du bout des doigts, je murmurais entre deux sanglots " Sean...me laisse pas..." Je le disais pour maintenant. Je le disais pour après. Je savais qu'il ne ressentait rien pour moi, il avait été parfaitement clair. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher...mon cœur explose à son contact, explose d'amour pour lui.
- InvitéInvité
Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Jeu 12 Aoû 2010 - 5:23
Je ne me souvenais plus de chaque coup donné et reçu, mais j’avais mal. J’étais au sol, incapable de me relever, la baguette tendu vers la porte. Je laissai tomber ce bout de bois pour venir m’essuyer un filet de sang qui coulait sur ma bouche. Moi qui ne m’était jamais battu de ma vie, j’étais assez étonné ne me sortir vainqueur de cet affrontement. J’étais essoufflé, ensanglanté et possiblement courbaturé pour une fille qui me répugnait et que je devais sortir de ma vie. Mais, je persistais à croire qu’aussi garce la personne pouvait être, personne oh grand personne ne méritait le traitement qu’Emy allait recevoir. Je n’osais imaginer ce qui allait se produire, de peur. Si tout cela avait été de moi, j’aurais cassé la gueule de ce connard, vérifié qu’elle n’ai pas été touché puis se serait éclipsé comme un voleur. Mais mon corps parlait autrement. Ma tête raisonnait des nombreux coups qu’elle avait reçu et m’intimait de ne pas bouger pour les prochaines minutes. Du moins, ne pas me relever. Je n’avais fichtrement pas envie de lire dans les journaux que je m’étais écroulé au sol après une bagarre pour sauver cette fille… La rumeur aurait explosé et j’aurais perdu le contrôle.
Je vis cette pauvre chose trembler de peur et ramper vers moi avec l’énergie du désespoir. Je m’appuyais contre le mur et fermait les yeux. Maintenant le moment ultime; j’allais devoir m’expliquer, parler…. Lui parler. Je n’en avais aucune envie. Je la sentis se blottir contre moi et j’ouvris les yeux, étonnée de cet audace. Mon visage passif cacha mon cœur qui se déchirait en deux à cette vision. La pauvre pleurant contre moi, agrippant mon t-shirt avec force et tremblant de tout son corps. Jamais je n’avais vu un être humain aussi apeuré. Emy avait littéralement l’air d’un animal blessé.
«Sean…me laisse pas.»
Je fermai les yeux a cette réplique, ne sachant si elle parlait de ce soir ou du merdier dans lequel nous nous étions trouver. Mais ses sanglots trahissait son besoin de protection, sa nécessite de se sentir moins seule. Si je me levais et je partais, qui sait ce qu’elle pourrait faire dans cet état. Pire qu’une défonce de drogue, cette peur pourrait la pousser au pire. Je pris un grand respire, m’assit correctement et la serrait dans mes bras en lui caressant le dos. Je ne voulais pas l’entendre pleurer, je ne voulais pas la sentir trembler. Bien sur, je lui avait moi-même provoquer ce genre de réaction, mais c’était tout autre. Une blessure d’orgeuil se guérit plus vite qu’une estime en soi.
La situation était irréel, le réconfortait silencieusement Emy, assis dans les toilette du Poney et n’était pas du tout mal à l’aise. J’étais même plutôt zen. Ma tête avait du prendre un plus grand coup que mon orgueil me laissait croire. Et puis cette douleur, cette douleur qui m’avait quitté depuis quelque mois et qui me revenait. Mon genou me faisait encore mal. Je soupirai doucement en lui caressant les cheveux. Si cette histoire me coutait ma carrière, elle allait me le payer. Mais pas ce soir…
Je vis cette pauvre chose trembler de peur et ramper vers moi avec l’énergie du désespoir. Je m’appuyais contre le mur et fermait les yeux. Maintenant le moment ultime; j’allais devoir m’expliquer, parler…. Lui parler. Je n’en avais aucune envie. Je la sentis se blottir contre moi et j’ouvris les yeux, étonnée de cet audace. Mon visage passif cacha mon cœur qui se déchirait en deux à cette vision. La pauvre pleurant contre moi, agrippant mon t-shirt avec force et tremblant de tout son corps. Jamais je n’avais vu un être humain aussi apeuré. Emy avait littéralement l’air d’un animal blessé.
«Sean…me laisse pas.»
Je fermai les yeux a cette réplique, ne sachant si elle parlait de ce soir ou du merdier dans lequel nous nous étions trouver. Mais ses sanglots trahissait son besoin de protection, sa nécessite de se sentir moins seule. Si je me levais et je partais, qui sait ce qu’elle pourrait faire dans cet état. Pire qu’une défonce de drogue, cette peur pourrait la pousser au pire. Je pris un grand respire, m’assit correctement et la serrait dans mes bras en lui caressant le dos. Je ne voulais pas l’entendre pleurer, je ne voulais pas la sentir trembler. Bien sur, je lui avait moi-même provoquer ce genre de réaction, mais c’était tout autre. Une blessure d’orgeuil se guérit plus vite qu’une estime en soi.
La situation était irréel, le réconfortait silencieusement Emy, assis dans les toilette du Poney et n’était pas du tout mal à l’aise. J’étais même plutôt zen. Ma tête avait du prendre un plus grand coup que mon orgueil me laissait croire. Et puis cette douleur, cette douleur qui m’avait quitté depuis quelque mois et qui me revenait. Mon genou me faisait encore mal. Je soupirai doucement en lui caressant les cheveux. Si cette histoire me coutait ma carrière, elle allait me le payer. Mais pas ce soir…
- Spoiler:
- OMFG cest la réponse la plus merdique que j'ai jamais posté sur un forum. désoler cest vraiment vriametn pas bon! Jvais me rattraper promis :grandsyeux:
- InvitéInvité
Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Lun 23 Aoû 2010 - 21:35
Je ne m'étais jamais sentie aussi vide. J'avais atteint le summum, et à vrai dire, jamais je n'étais tombée aussi bas. Oui, j'ai toujours été quelque peu naïve...mais de là à prendre des pilules pour aller mieux et laisser un gars m'offrir des verres, alors que je ne le connaissais pas...Oui, je pleurais parce que je savais que tout cela était de ma faute. Peut être était ce une punition du destin...et Sean a empêché tout ça quitte à mettre sa carrière en jeu. Sean n'a pas hésité une moindre seconde. Alors, peut être qu'il ne me détestait pas autant qu'il pouvait le dire ? Peut être tenait-il à moi ? Peut être encore avait-il compris que je n'étais pas la source de cet article ? Ou peut être pas. J'en avais assez d'espérer. D'espérer quelque chose qui ne viendrait pas. J'étais obsédée depuis des semaines par l'idée de ne faire qu'un avec Sean. De devenir quelque chose ensemble. Sa gloire ne m'intéressait pas, je l'aurais aimé même s'il avait été un parfait inconnu. Qu'importe les différentes vies, les différents moments, je savais que mon amour pour lui était indestructible. Je ne l'avais pas cherché, je ne m'y étais pas accrochée pour surprendre la moindre étincelle...Non, ca m'était tout simplement tombé dessus sans que je demande quoique se soit... et à vrai dire, c'est tellement mieux comme ça. Enfin ! Ça l'aurait été si Sean m'aimait à son tour. Mais ce n'est pas le cas...oui, je devais arrêter de me poser toujours les mêmes questions. Je devais éteindre cet stupide espoir. Il n'y aurait plus jamais rien entre lui et moi, et je venais de le comprendre maintenant, alors qu'il me tenait dans ses bras.
Avec le temps va, tout s'en va...
Je pleurais, de plus en plus fort. Jamais je n'aurais cru avoir autant de larmes en moi. J'avais mal, tellement mal...ainsi c'était fini. Ses caresses n'y changeraient rien. Je le savais à des années lumières de moi. Je savais qu'il avait déjà du voir d'autres filles...peut être était-il amoureux d'une autre ? Justement, j'avais vu cette photo sur internet de Jessy et lui...Oseraient-ils s'aimer ? Ma propre cousine ? J'aurais préféré être violée. Oui, j'aurais préféré descendre en enfer, sans comprendre tout ça. Sans comprendre à quel point il me haïssait et que tout ça ne changerait jamais...Où avais je pu me croire ? Dans une fiction ? Il n'y a jamais de belles fins dans la vie réelle, et j'avais eu l'idiotie de croire que j'aurais cette putain d'happy end à ses côtés. J'avais tellement mal... mal de ne pas être aimée par lui.
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Je martelai son torse de petits coup de poing, toujours en sanglotant. Oui, je comprenais tout à présent...il n'y avait plus le moindre espoir. Et j'en crevais. Doucement. Je me torturais à rester en vie, à voir chaque jour Sean et son regard plein de dégout pour moi. Je me moquais des autres ! Mes amis ne comptaient plus, ma famille non plus. J'aurais tout donné pour lui. J'aurais tué mes meilleurs amis si ca m'avait permis de le récupérer...Mais malheureusement je devrais me satisfaire d'une simple nuit. D'une simple nuit où j'avais été prise pour la salope du coin. Je dégoutais Sean. Je me dégoutais. Alors c'était donc ça l'amour...vouloir mourir lorsqu'on est détestée par ceux qu'on aime. Avoir mal à chaque pas qu'on fait. Imaginer son cœur cessait de battre pour ne plus avoir mal. Pour ne plus sentir cette lame plantée en plein cœur. Tout ça c'est ma faute...ma putain de faute. Je faisais tout de travers, tout le temps. Peut être que je ne voulais pas toucher au bonheur après tout. Peut être voulais je passer ma vie à me faire mal, un peu plus chaque jour. Avoir un peu plus mal chaque jour jusqu'à en crever. Crever du mal d'amour... Je passais ma main sur mes joues pour sécher mes larmes. Je voulais tout déballer. Je n'en pouvais plus de garder tout ça pour moi ! Je n'en pouvais plus de me convaincre qu'il n'était qu'un simple passage dans ma vie et que je ferais mieux de l'oublier dans les bras d'un autre ! Cette idée me répugnait ! Il n'y a que lui...et s'il ne veut pas de moi, et bien je passerai ma vie à avoir cette douleur amère dans mon cœur. Sans lui, je ne suis plus grande chose, et ma plus grande erreur fut celle de le perdre. Je ne pouvais pas tenter de me suicider...Non, ma punition serait de vivre sans lui, chaque jour...jusqu'à mon heure fatidique. Putain ! Il me rendait dingue...complétement dingue.
" Pourquoi tu fais ça ?! " criais je alors en le regardant dans les yeux, les miens étant remplis de larmes. " Pourquoi ! Pourquoi est ce que tu me réconfortes ! Pourquoi est ce que tu me sauves ! Hein ? Pour me faire plus mal après ? Pour mieux me repousser à l'avenir ?! T'aurais du me laisser crever..." ajoutai-je alors en essayant tant bien que mal de me relever. Je n'y suis pas arrivée. Je n'avais plus la force. Ca faisait trop mal... " Tu me rends dingue Sean ! Je te dégoute, et pourtant tu me tiens dans tes bras. Tu me sauves d'un pauvre type. Qu'est ce que tu veux de moi hein ? Me faire souffrir ? M'utiliser pour que je devienne ta marionnette ? Me rendre plus mal encore ? Mais ne t'inquiète pas pour ça, je suis au fond du trou...et tu sais pourquoi ?! " Les larmes perlaient sur mes joues. J'aurais du m'arrêter là. Oui. Je n'aurais pas du dire ce que j'ai dit après...mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je n'en pouvais plus de garder ça pour moi. J'avais besoin de lui dire. Pour la toute première fois mais aussi la dernière. " Non ! Il ne s'agit pas de cet article bidon ! Même si figure toi, je n'ai rien fait du tout ! Non ! Tu sais ce qui est le pire dans tout ça ?! Tu sais pourquoi je me sens aussi mal ? Pourquoi je prends ces putains de drogues ? Tu sais pourquoi je suis devenue un zombie ? Tu sais pourquoi j'ai une lame dans mon cœur ?! Parce que je t'aime putain ! JE T'AIME ! Et tu n'es même pas capable de le voir, ou même mieux de le croire ! Tu me vois comment une ennemie, alors que tout ce que je voudrais c'est que tu ne me regardes plus comme tu le fais...Je te dégoute. Tu me détestes, tu me détruis et pourtant...je t'aime toujours autant, si ce n'est plus. Je t'aime, et toi tu crois que je veux t'utiliser...et j'en crève. J'en crève de penser que tu en aimes une autre, que tu couches avec d'autres et que tu m'aies oublié. Ca fait trop mal. "
La bombe était lâchée. Je savais qu'il allait me faire encore plus mal. Je savais qu'il utiliserait mes sentiments et ma déclaration contre moi...pour que je sombre un peu plus. Mais je m'en moquais. Je l'avais dit. Je l'avais pensé. Je l'aime...
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.
Avec le temps va, tout s'en va...
Je pleurais, de plus en plus fort. Jamais je n'aurais cru avoir autant de larmes en moi. J'avais mal, tellement mal...ainsi c'était fini. Ses caresses n'y changeraient rien. Je le savais à des années lumières de moi. Je savais qu'il avait déjà du voir d'autres filles...peut être était-il amoureux d'une autre ? Justement, j'avais vu cette photo sur internet de Jessy et lui...Oseraient-ils s'aimer ? Ma propre cousine ? J'aurais préféré être violée. Oui, j'aurais préféré descendre en enfer, sans comprendre tout ça. Sans comprendre à quel point il me haïssait et que tout ça ne changerait jamais...Où avais je pu me croire ? Dans une fiction ? Il n'y a jamais de belles fins dans la vie réelle, et j'avais eu l'idiotie de croire que j'aurais cette putain d'happy end à ses côtés. J'avais tellement mal... mal de ne pas être aimée par lui.
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Je martelai son torse de petits coup de poing, toujours en sanglotant. Oui, je comprenais tout à présent...il n'y avait plus le moindre espoir. Et j'en crevais. Doucement. Je me torturais à rester en vie, à voir chaque jour Sean et son regard plein de dégout pour moi. Je me moquais des autres ! Mes amis ne comptaient plus, ma famille non plus. J'aurais tout donné pour lui. J'aurais tué mes meilleurs amis si ca m'avait permis de le récupérer...Mais malheureusement je devrais me satisfaire d'une simple nuit. D'une simple nuit où j'avais été prise pour la salope du coin. Je dégoutais Sean. Je me dégoutais. Alors c'était donc ça l'amour...vouloir mourir lorsqu'on est détestée par ceux qu'on aime. Avoir mal à chaque pas qu'on fait. Imaginer son cœur cessait de battre pour ne plus avoir mal. Pour ne plus sentir cette lame plantée en plein cœur. Tout ça c'est ma faute...ma putain de faute. Je faisais tout de travers, tout le temps. Peut être que je ne voulais pas toucher au bonheur après tout. Peut être voulais je passer ma vie à me faire mal, un peu plus chaque jour. Avoir un peu plus mal chaque jour jusqu'à en crever. Crever du mal d'amour... Je passais ma main sur mes joues pour sécher mes larmes. Je voulais tout déballer. Je n'en pouvais plus de garder tout ça pour moi ! Je n'en pouvais plus de me convaincre qu'il n'était qu'un simple passage dans ma vie et que je ferais mieux de l'oublier dans les bras d'un autre ! Cette idée me répugnait ! Il n'y a que lui...et s'il ne veut pas de moi, et bien je passerai ma vie à avoir cette douleur amère dans mon cœur. Sans lui, je ne suis plus grande chose, et ma plus grande erreur fut celle de le perdre. Je ne pouvais pas tenter de me suicider...Non, ma punition serait de vivre sans lui, chaque jour...jusqu'à mon heure fatidique. Putain ! Il me rendait dingue...complétement dingue.
" Pourquoi tu fais ça ?! " criais je alors en le regardant dans les yeux, les miens étant remplis de larmes. " Pourquoi ! Pourquoi est ce que tu me réconfortes ! Pourquoi est ce que tu me sauves ! Hein ? Pour me faire plus mal après ? Pour mieux me repousser à l'avenir ?! T'aurais du me laisser crever..." ajoutai-je alors en essayant tant bien que mal de me relever. Je n'y suis pas arrivée. Je n'avais plus la force. Ca faisait trop mal... " Tu me rends dingue Sean ! Je te dégoute, et pourtant tu me tiens dans tes bras. Tu me sauves d'un pauvre type. Qu'est ce que tu veux de moi hein ? Me faire souffrir ? M'utiliser pour que je devienne ta marionnette ? Me rendre plus mal encore ? Mais ne t'inquiète pas pour ça, je suis au fond du trou...et tu sais pourquoi ?! " Les larmes perlaient sur mes joues. J'aurais du m'arrêter là. Oui. Je n'aurais pas du dire ce que j'ai dit après...mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je n'en pouvais plus de garder ça pour moi. J'avais besoin de lui dire. Pour la toute première fois mais aussi la dernière. " Non ! Il ne s'agit pas de cet article bidon ! Même si figure toi, je n'ai rien fait du tout ! Non ! Tu sais ce qui est le pire dans tout ça ?! Tu sais pourquoi je me sens aussi mal ? Pourquoi je prends ces putains de drogues ? Tu sais pourquoi je suis devenue un zombie ? Tu sais pourquoi j'ai une lame dans mon cœur ?! Parce que je t'aime putain ! JE T'AIME ! Et tu n'es même pas capable de le voir, ou même mieux de le croire ! Tu me vois comment une ennemie, alors que tout ce que je voudrais c'est que tu ne me regardes plus comme tu le fais...Je te dégoute. Tu me détestes, tu me détruis et pourtant...je t'aime toujours autant, si ce n'est plus. Je t'aime, et toi tu crois que je veux t'utiliser...et j'en crève. J'en crève de penser que tu en aimes une autre, que tu couches avec d'autres et que tu m'aies oublié. Ca fait trop mal. "
La bombe était lâchée. Je savais qu'il allait me faire encore plus mal. Je savais qu'il utiliserait mes sentiments et ma déclaration contre moi...pour que je sombre un peu plus. Mais je m'en moquais. Je l'avais dit. Je l'avais pensé. Je l'aime...
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.
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Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Ven 27 Aoû 2010 - 7:21
J’avais cru les histoires d’amour assez intense à Beauxbatons, c’est parce que j’avais oublié mes amis de l’Angleterre. Quand j’avais quitté Poudlard en sixième, il y avait eu quelques histoires de cœur brisé, beaucoup de sexe et beaucoup de couple heureux. À mon retour, j’avais fais une découverte époustouflante. Tout comme nous, les sentiments n’évoluaient pas, ils murissaient. Et pour certains, le vin avait tourné et prenait un gout acre. Comment les si beaux filles que j’avais côtoyés en étaient venus à ne plus croire en l’amour? Comment mes potes avaient pu changer en dom juan au cœur de pierre ou en loque humaine pour une autre fille? Notre génération avait trop été illusionnée par les contes de princesse vertueuse et de chevalier sans faute. Et lorsqu’on apprenait la véritable sensation d’aimer et d’être aimé, on comprenait que les adultes nous avaient menti depuis notre jeunesse. Oui je croyais en l’amour. Mais j’avais la preuve autour de moi que se sentiment était beaucoup plus douloureux qu’agréable.
J’en avais la preuve contre moi. Emy, ma fragile Emy, pleurait contre moi. Oui je savais que ce qui venait de ce passait était la principale cause de ces larmes qui perlaient sur ses joues croquante. Mais je ne savais que trop que quelques une m’étaient réservé. J’aurais aimé qu’un autre n’arrive pour la protégé. Son précieux Isaac par exemple. Ce connard qui, selon les dire, acceptait platement de la droguer se fichant de son bien être. Je découvrais encore une fois que mes amis avaient changés. Je les avais vu durant l’été se drogué jusqu'à frôler l’overdose pour simplement oublier le malheur de la vie. Ne réalisaient-ils pas qu’en plus de ne pas régler leurs problèmes, ils en ajoutaient. C’était vraiment horrible à penser, mais au fond, à les voir se détruire ainsi, pas étonnant que certains avaient tenté le suicide…. Mais Emy n’irait pas jusque là. Emy était forte. Elle allait m’oublier. Comme toutes les autres. Elle allait passer a travers le douloureux moment qu’elle vivait, reprendre sa vie en main et redevenir heureuse. Croiser un autre garçon et en tomber follement amoureuse. Le marier, lui faire des enfants et élever sa famille. Je misais sur Isaac.. Et cette image me rendait malade. Je serrai la blonde contre moi, continuant à caresser machinalement son dos pour la calmer.
Je senti une douleur dans le torse qui m’enleva quelques instant cette sensation d’étirement que j’avais au niveau de la tempe. Je baissai les yeux et vis la jeune fille me frapper légèrement, tremblante comme une feuille, me posant milles questions. J’avais une réponse pour chacune de ses interrogations, puisque je le choix de repousser Emy était lucide et très clair pour moi. Je savais pourquoi je faisais tout cela, je ne le disais simplement pas. Ce pourquoi, je répondis mentalement a cet interrogatoire.
" Pourquoi tu fais ça ?! " Pourquoi quoi?. " Pourquoi ! Pourquoi est ce que tu me réconfortes ! Pourquoi est ce que tu me sauves ! Hein ? Pour me faire plus mal après ? Pour mieux me repousser à l'avenir ?! T'aurais du me laisser crever..." Personne ne mérite un viol, surtout pas toi. Tu es fragile, magnifique. Ta pureté et ton innocence face à la vie te rendent encore plus belle. Ce que ce type allait te faire, allait enlever le plus beau sourire qu’il m’était donné de voir. Tu n’allais pas mourir physiquement Emy, que dis tu las. Mais je sais que tu allais mourir mentalement. Devenir une autre. Et il ne faut pas que tu changes. Reste tel que tu es. Tu es magnifique ainsi. Tu me rends dingue Sean ! Je te dégoute, et pourtant tu me tiens dans tes bras. Tu me sauves d'un pauvre type. Qu'est ce que tu veux de moi hein ? Me faire souffrir ? M'utiliser pour que je devienne ta marionnette ? " Je ne suis pas Lust, ni Elia, ni Nate, ni un de ses types qui adore jouer avec le cœur d’une femme. Mais si c’est ainsi que tu me vois, j’en suis fort déçu. Je te protège car je tiens à toi. Car je veux te voir heureuse. Je t’ai sauvé de ce type car tu ne méritais pas ce sort. J’aurais été incapable de rester assis sur ce banc sachant ce qui t’attendais. Je ne suis pas un sans cœur. Oui, tu me dégoute. Pour tout ce que tu as fais, tu me dégoute. Mais si mon départ te brise, il sera facile de te recoller. Or, on ne recolle jamais les morceaux perdu lors d’une attaque sexuelle… Je te voulais entière. "Mais ne t'inquiète pas pour ça, je suis au fond du trou...et tu sais pourquoi ?! " Non, mais je sens que tu vas me le hurler aux oreilles. " Non ! Il ne s'agit pas de cet article bidon ! Même si figure toi, je n'ai rien fait du tout ! Non ! Tu sais ce qui est le pire dans tout ça ?! Tu sais pourquoi je me sens aussi mal ? Pourquoi je prends ces putains de drogues ? Tu sais pourquoi je suis devenue un zombie ? Tu sais pourquoi j'ai une lame dans mon cœur ?! Parce que je t'aime putain ! JE T'AIME ! Et tu n'es même pas capable de le voir, ou même mieux de le croire ! Tu me vois comment une ennemie, alors que tout ce que je voudrais c'est que tu ne me regardes plus comme tu le fais...Je te dégoute. Tu me détestes, tu me détruis et pourtant...je t'aime toujours autant, si ce n'est plus. Je t'aime, et toi tu crois que je veux t'utiliser...et j'en crève. J'en crève de penser que tu en aimes une autre, que tu couches avec d'autres et que tu m'aies oublié. Ca fait trop mal. "
Tout ce temps, je caressai son dos et essuyai ses larmes. Me foutant de ses cris et de ses pleurs. Elle avait besoin de me détester. Elle devait me détester. Mon cœur se serra aux dernières paroles et je fermai les yeux en poussant un soupir las. J’avais l’impression d’un lame qui me traversait les entrailles et qui déchiraient chaque particule de mon être. Ma capacité à être froid et distant envers elle s’emblait s’être envolé. Comment être impassible à un tel cri du cœur. J’en vibrais. Mon cœur sembla battre aussi rapidement qu’un vif d’or, je du prendre de grande respiration pour me calmer. Du pouce qui essuyait ces larme, je relevai sa tête pour que je puisse revoir une dernière fois ses yeux somptueux. Je devais les incrusté dans ma mémoire. Car je savais qu’après cette nuit, j’allais devoir disparaitre de la vie d’Emy et ce à tout jamais. Sans que les secondes ne songe à m’arrêter, j’allais doucement poser mes lèvres sur les siennes. Les souvenirs divins de notre nuit d’amour me revint à la mémoire et me frappèrent avec violence.
«Oublie moi» murmurais-je
Car au fond, j’étais épris. Car au fond, j’avais été trahi par la seule femme que j’ai jamais affectionnée. Car au fond, J’aimais Emy….
J’en avais la preuve contre moi. Emy, ma fragile Emy, pleurait contre moi. Oui je savais que ce qui venait de ce passait était la principale cause de ces larmes qui perlaient sur ses joues croquante. Mais je ne savais que trop que quelques une m’étaient réservé. J’aurais aimé qu’un autre n’arrive pour la protégé. Son précieux Isaac par exemple. Ce connard qui, selon les dire, acceptait platement de la droguer se fichant de son bien être. Je découvrais encore une fois que mes amis avaient changés. Je les avais vu durant l’été se drogué jusqu'à frôler l’overdose pour simplement oublier le malheur de la vie. Ne réalisaient-ils pas qu’en plus de ne pas régler leurs problèmes, ils en ajoutaient. C’était vraiment horrible à penser, mais au fond, à les voir se détruire ainsi, pas étonnant que certains avaient tenté le suicide…. Mais Emy n’irait pas jusque là. Emy était forte. Elle allait m’oublier. Comme toutes les autres. Elle allait passer a travers le douloureux moment qu’elle vivait, reprendre sa vie en main et redevenir heureuse. Croiser un autre garçon et en tomber follement amoureuse. Le marier, lui faire des enfants et élever sa famille. Je misais sur Isaac.. Et cette image me rendait malade. Je serrai la blonde contre moi, continuant à caresser machinalement son dos pour la calmer.
Je senti une douleur dans le torse qui m’enleva quelques instant cette sensation d’étirement que j’avais au niveau de la tempe. Je baissai les yeux et vis la jeune fille me frapper légèrement, tremblante comme une feuille, me posant milles questions. J’avais une réponse pour chacune de ses interrogations, puisque je le choix de repousser Emy était lucide et très clair pour moi. Je savais pourquoi je faisais tout cela, je ne le disais simplement pas. Ce pourquoi, je répondis mentalement a cet interrogatoire.
" Pourquoi tu fais ça ?! " Pourquoi quoi?. " Pourquoi ! Pourquoi est ce que tu me réconfortes ! Pourquoi est ce que tu me sauves ! Hein ? Pour me faire plus mal après ? Pour mieux me repousser à l'avenir ?! T'aurais du me laisser crever..." Personne ne mérite un viol, surtout pas toi. Tu es fragile, magnifique. Ta pureté et ton innocence face à la vie te rendent encore plus belle. Ce que ce type allait te faire, allait enlever le plus beau sourire qu’il m’était donné de voir. Tu n’allais pas mourir physiquement Emy, que dis tu las. Mais je sais que tu allais mourir mentalement. Devenir une autre. Et il ne faut pas que tu changes. Reste tel que tu es. Tu es magnifique ainsi. Tu me rends dingue Sean ! Je te dégoute, et pourtant tu me tiens dans tes bras. Tu me sauves d'un pauvre type. Qu'est ce que tu veux de moi hein ? Me faire souffrir ? M'utiliser pour que je devienne ta marionnette ? " Je ne suis pas Lust, ni Elia, ni Nate, ni un de ses types qui adore jouer avec le cœur d’une femme. Mais si c’est ainsi que tu me vois, j’en suis fort déçu. Je te protège car je tiens à toi. Car je veux te voir heureuse. Je t’ai sauvé de ce type car tu ne méritais pas ce sort. J’aurais été incapable de rester assis sur ce banc sachant ce qui t’attendais. Je ne suis pas un sans cœur. Oui, tu me dégoute. Pour tout ce que tu as fais, tu me dégoute. Mais si mon départ te brise, il sera facile de te recoller. Or, on ne recolle jamais les morceaux perdu lors d’une attaque sexuelle… Je te voulais entière. "Mais ne t'inquiète pas pour ça, je suis au fond du trou...et tu sais pourquoi ?! " Non, mais je sens que tu vas me le hurler aux oreilles. " Non ! Il ne s'agit pas de cet article bidon ! Même si figure toi, je n'ai rien fait du tout ! Non ! Tu sais ce qui est le pire dans tout ça ?! Tu sais pourquoi je me sens aussi mal ? Pourquoi je prends ces putains de drogues ? Tu sais pourquoi je suis devenue un zombie ? Tu sais pourquoi j'ai une lame dans mon cœur ?! Parce que je t'aime putain ! JE T'AIME ! Et tu n'es même pas capable de le voir, ou même mieux de le croire ! Tu me vois comment une ennemie, alors que tout ce que je voudrais c'est que tu ne me regardes plus comme tu le fais...Je te dégoute. Tu me détestes, tu me détruis et pourtant...je t'aime toujours autant, si ce n'est plus. Je t'aime, et toi tu crois que je veux t'utiliser...et j'en crève. J'en crève de penser que tu en aimes une autre, que tu couches avec d'autres et que tu m'aies oublié. Ca fait trop mal. "
Tout ce temps, je caressai son dos et essuyai ses larmes. Me foutant de ses cris et de ses pleurs. Elle avait besoin de me détester. Elle devait me détester. Mon cœur se serra aux dernières paroles et je fermai les yeux en poussant un soupir las. J’avais l’impression d’un lame qui me traversait les entrailles et qui déchiraient chaque particule de mon être. Ma capacité à être froid et distant envers elle s’emblait s’être envolé. Comment être impassible à un tel cri du cœur. J’en vibrais. Mon cœur sembla battre aussi rapidement qu’un vif d’or, je du prendre de grande respiration pour me calmer. Du pouce qui essuyait ces larme, je relevai sa tête pour que je puisse revoir une dernière fois ses yeux somptueux. Je devais les incrusté dans ma mémoire. Car je savais qu’après cette nuit, j’allais devoir disparaitre de la vie d’Emy et ce à tout jamais. Sans que les secondes ne songe à m’arrêter, j’allais doucement poser mes lèvres sur les siennes. Les souvenirs divins de notre nuit d’amour me revint à la mémoire et me frappèrent avec violence.
«Oublie moi» murmurais-je
Car au fond, j’étais épris. Car au fond, j’avais été trahi par la seule femme que j’ai jamais affectionnée. Car au fond, J’aimais Emy….
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Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Sam 28 Aoû 2010 - 22:36
Il m'embrassait. Là. Tout de suite. Maintenant...Vraiment ! Je n'en revenais pas, j'avais l'impression de rêver. Combien de fois avais-je pu l'imaginer entrain de m'embrasser à nouveau ? Mais, au fond je savais que tout ça était vrai. Ses baisers n'avaient été aussi merveilleux dans mes rêves. Oui, ici, dans les sordides toilettes du Pony, son baiser prenait un tout autre sens. Ses lèvres aussi douces qu'avant, ses bras me serrant un peu plus fort...j'avais l'impression d'être guérie. Mon cœur allait de nouveau parfaitement mieux. Un simple baiser de sa part et tout changeait. En mieux. Terriblement mieux. Sean avait un effet monstre sur moi...et il avait beau m'en vouloir, et j'avais beau le détester de ne pas croire en moi, je savais qu'au fond ce baiser déclenchait ce que je venais de dire auparavant. J'aimais Sean. Énormément. Plus que n'importe qui. Plus que n'importe quoi. Mes pieds semblaient avoir quitter la Terre, j'entrais dans notre bulle à nouveau, et à vrai dire je ne voulais plus la quitter...jamais. Seulement je savais que ce moment se finirait rapidement...et qu'il me ferait un peu plus de mal. Je devrais abandonner. Je chassais cette idée de mes pensées alors que je passais mes bras autour de son cou, pour prolonger ce baiser. Ce merveilleux baiser. La Terre entière basculait...il pouvait grêler, neiger en plein été, y avoir le feu, je m'en fichais. Plus rien ne comptait. Plus rien ne me stopperait. Je l'aimais. Comme une dingue. Obsessionellement. C'en était presque malsain. Je ne voulais pas qu'il s'échappe...Sean devait simplement comprendre. Comprendre que je n'étais pas comme ce qu'il pensait que j'étais. Je ne suis pas une garce. Je ne suis pas une fouine, qui se sert de lui pour le trahir ensuite. Non...j'étais juste...qui je suis à vrai dire ? Une petite blonde...ca, ca n'était pas faux. Légèrement bizarre aussi. Une petite fouineuse...faut bien le reconnaitre, je me mêle parfois de ce qui ne me regarde pas. Obsédée ? Par Sean, exclusivement. Fleur bleue ? Seulement en pensant à lui. Câline ? Seulement pour lui. Oui. En fait, j'étais juste une fille amoureuse. Qui l'aurait cru ? Après Noah, après...sa misérable mort, jamais je ne me serais cru capable d'aimer quelqu'un. J'avais appris à mes dépends qu'aimer quelqu'un était un magnifique sentiment...jusqu'à ce qu'on perde l'être aimé. J'avais déjà perdu Noah, et je perdais Sean... J'avais l'impression d'être dans un putain de cercle vicieux où jamais, jamais je n'aurais cette happy end si convoitée. Merde alors ! Je ne pouvais pas avoir la paix ?!
Mais attendez...n'avez vous jamais réfléchi pendant un baiser ? Moi si. Énormément. D'ailleurs, je raisonnais mieux sur ma relation avec Sean pendant qu'on s'embrassait. D'ailleurs, pourquoi est ce qu'il m'embrasse cet abruti ? N'étais-je pas la catin avec qui il a partagé ces draps pour une simple et ennuyeuse nuit ? N'étais-je pas sa pire ennemie ? Celle qu'il détestait le plus au monde ? Celle à qui il voulait faire vivre un enfer ? Si, bien sûr. Il a dit toutes ces choses sur le terrain de Quidditch. Oui. Il a été horrible. Il n'était plus mon Sean, mais une vipère qui crachait du venin. Je venais de dire que je l'aimais. Malgré tout...je l'aimais, aussi fou que cela puisse paraitre. Il n'avait rien répondu. Sean n'a rien répondu, à aucune de mes questions, quelles soient positives ou non. Non. Il n'a rien dit. Mais alors...pourquoi est ce qu'il m'embrasse ? Pourquoi est ce qu'il parait y mettre tout son cœur ? Est ce que vous, vous embrassez les gens que vous détestez ? Parce que moi non. Jamais je n'embrasserai Gemmell, même sous la torture. Alors pourquoi est-ce que Sean m'embrasse ? Est ce...est ce que ca veut dire qu'au bout du compte...il m'aime ? Au moins...un tout petit peu ? Mon coeur fit un bond. Un saut à l'élastique. J'en étais persuadée. Il ne me détestait pas autant qu'il le disait...c'était impossible vu la façon dont on s'embrassait. Je ressentis alors l'espoir qui réchauffa mon cœur. Je n'avais plus peur. J'avais cette putain de conviction que notre relation ne se terminera jamais, et surtout pas ce soir ni pour un stupide article. Je passai alors doucement une main dans ses cheveux et colla ma poitrine contre son torse. Oh oui. Je l'aimais. Son odeur m'enivrait plus que lors de cette fameuse nuit...oui. Je suis officiellement et complètement amoureuse de Sean Robert. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
On finit alors par se détacher l'un de l'autre. Il sécha mes larmes et au contact de sa main sur mon visage, je fermai les yeux et frissonnai alors. Il me faisait un effet monstre. Après tout ce qui a pu se passer. Après tous ces mois. Sean me remonta alors la tête. Je plongeai mon regard dans le sien. J'avais une envie irrésistible de l'embrasser. Et puis, la sentence tomba...L'oublier moi ? Mais...avait-il bu ? Comment...comment pouvait-il croire que j'allais réellement l'oublier ? Ah. Si nous étions dans une autre situation, j'aurais sûrement trouvé ca drôle. Je le regardai alors dans les yeux, la bouche ouverte, cherchant une faille dans son regard. Je ne savais pas quoi tenter...Alors, spontanément, je pris sa main dans la sienne et la posai alors sur mon cœur qui battait à cent mille à l'heure. " Sens le...Il bat comme ça...pour toi. Pour personne d'autre. C'est toi. Et rien que toi. Je ne mens pas tu vois..." je marquai un temps de pause avant de continuer. " Comment pourrais-je t'oublier ? " doucement, j'avançai mes lèvres vers les siennes, et l'embrassai alors tendrement avant de reprendre. " Je ne peux pas t'oublier. C'est hors de question...je suis folle amoureuse de toi Sean, et tu sais très bien qu'on ne peut pas aller contre les sentiments. "
Mais attendez...n'avez vous jamais réfléchi pendant un baiser ? Moi si. Énormément. D'ailleurs, je raisonnais mieux sur ma relation avec Sean pendant qu'on s'embrassait. D'ailleurs, pourquoi est ce qu'il m'embrasse cet abruti ? N'étais-je pas la catin avec qui il a partagé ces draps pour une simple et ennuyeuse nuit ? N'étais-je pas sa pire ennemie ? Celle qu'il détestait le plus au monde ? Celle à qui il voulait faire vivre un enfer ? Si, bien sûr. Il a dit toutes ces choses sur le terrain de Quidditch. Oui. Il a été horrible. Il n'était plus mon Sean, mais une vipère qui crachait du venin. Je venais de dire que je l'aimais. Malgré tout...je l'aimais, aussi fou que cela puisse paraitre. Il n'avait rien répondu. Sean n'a rien répondu, à aucune de mes questions, quelles soient positives ou non. Non. Il n'a rien dit. Mais alors...pourquoi est ce qu'il m'embrasse ? Pourquoi est ce qu'il parait y mettre tout son cœur ? Est ce que vous, vous embrassez les gens que vous détestez ? Parce que moi non. Jamais je n'embrasserai Gemmell, même sous la torture. Alors pourquoi est-ce que Sean m'embrasse ? Est ce...est ce que ca veut dire qu'au bout du compte...il m'aime ? Au moins...un tout petit peu ? Mon coeur fit un bond. Un saut à l'élastique. J'en étais persuadée. Il ne me détestait pas autant qu'il le disait...c'était impossible vu la façon dont on s'embrassait. Je ressentis alors l'espoir qui réchauffa mon cœur. Je n'avais plus peur. J'avais cette putain de conviction que notre relation ne se terminera jamais, et surtout pas ce soir ni pour un stupide article. Je passai alors doucement une main dans ses cheveux et colla ma poitrine contre son torse. Oh oui. Je l'aimais. Son odeur m'enivrait plus que lors de cette fameuse nuit...oui. Je suis officiellement et complètement amoureuse de Sean Robert. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
On finit alors par se détacher l'un de l'autre. Il sécha mes larmes et au contact de sa main sur mon visage, je fermai les yeux et frissonnai alors. Il me faisait un effet monstre. Après tout ce qui a pu se passer. Après tous ces mois. Sean me remonta alors la tête. Je plongeai mon regard dans le sien. J'avais une envie irrésistible de l'embrasser. Et puis, la sentence tomba...L'oublier moi ? Mais...avait-il bu ? Comment...comment pouvait-il croire que j'allais réellement l'oublier ? Ah. Si nous étions dans une autre situation, j'aurais sûrement trouvé ca drôle. Je le regardai alors dans les yeux, la bouche ouverte, cherchant une faille dans son regard. Je ne savais pas quoi tenter...Alors, spontanément, je pris sa main dans la sienne et la posai alors sur mon cœur qui battait à cent mille à l'heure. " Sens le...Il bat comme ça...pour toi. Pour personne d'autre. C'est toi. Et rien que toi. Je ne mens pas tu vois..." je marquai un temps de pause avant de continuer. " Comment pourrais-je t'oublier ? " doucement, j'avançai mes lèvres vers les siennes, et l'embrassai alors tendrement avant de reprendre. " Je ne peux pas t'oublier. C'est hors de question...je suis folle amoureuse de toi Sean, et tu sais très bien qu'on ne peut pas aller contre les sentiments. "
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Re: Won't let nobody hurt you, I'll stand by you • SEAN
Jeu 2 Sep 2010 - 15:08
Oui j’avais embrassé Emy. Mais je n’aurais pas du. Car elle avait prolongé le baiser, longuement, tendrement, et j’avais été incapable de m’en séparé, de la repoussé. Car je lui donnais un fol espoir que je lui pardonnerais un jour. Maintenant mon amour pour elle devenu clair dans mon esprit, je ne pouvais tout de même pas me résigné à lui pardonner. Oui, j’aimais cette petite blonde qui tremblait encore dans mes bras. Mais même si elle semblait fragile et douce, un coté d’elle m’avais blessé, m’avait trahis. Au fond, l’article n’était pas méchant. Il n’y avait eu aucune diffamation a mon égard et au contraire, cela avait augmenté ma cote auprès des filles qui tentaient de me rendre infidèle à Emy. Mais le principe restait le même. Elle avait été dire n’importe quoi au journal pour je ne sais quelle raison. Elle nous avait inventé une relation de couple alors que je n’étais moi-même pas certain de mes sentiments pour elle. Non, décidément, elle m’avait aidé a faire le choix et je l’avais sortir de ma vie. Brutalement, certes, mais c’était mieux ainsi.
La situation devenait étrange et malaisante. Emy pleurait a chaude larmes encore mais elle était surement venu avec des amis ici. Le sympathique Isaac qui la fournissait en cochonnerie devait être dans le coin. Aller le voir pour qu’il s’occupe de cette princesse fragile serait la meilleure des solutions. Car si je restais ici encore quelque minutes, j’allais être incapable de la laissé partir. Mes doigts déposé sur son cœur battant n’aidant en rien à ce désir de l’embrasser a nouveau et de la faire mienne.
" Sens le...Il bat comme ça...pour toi. Pour personne d'autre. C'est toi. Et rien que toi. Je ne mens pas tu vois..."
Mon cœur sembla explosé lorsque le gout fruité de ses lèvres revins me poignardé le cœur. Ce fut bref, se fut intense, se fut brutal. Mes yeux se plongeant dans les siens, ses joues rosis, son air angélique. Oh, comme je pouvais aimé cette fille. Mais je dus refroidir mon regard, je du mettre ce visage de glace que je posais depuis quelques semaine en la voyant. Car si elle voyant cet instant de faiblesse, elle allait comprendre qu’il y avait espoir. Je disais à Emy de m’oublier, j’allais devoir faire de même. Et j’avais oublié la première étape; devenir distant avec elle.
" Je ne peux pas t'oublier. C'est hors de question...je suis folle amoureuse de toi Sean, et tu sais très bien qu'on ne peut pas aller contre les sentiments. "
Je fermai les yeux, retirai ma main et pris un grand respire. Ouvrant mes paupières, mon regard froid vint se posé sur son visage. Je la voyant de nouveau trembler, et je savais que cela n’avait plus de lien avec l’agression d’il y a quelques minutes.
«alors trouve un moyen de le faire. » murmurais-je difficilement
Je lui embrassai le front, la repoussai délicatement et me leva du sol. Je jettai un regard à Emy qui restait assise avant de quitter la salle de bain pour trouver ses amis. Je n’aurais pas du la laisser seule ainsi. Mais mon cœur et ma tête se livrait un combat qu’elle ne devait voir.
La situation devenait étrange et malaisante. Emy pleurait a chaude larmes encore mais elle était surement venu avec des amis ici. Le sympathique Isaac qui la fournissait en cochonnerie devait être dans le coin. Aller le voir pour qu’il s’occupe de cette princesse fragile serait la meilleure des solutions. Car si je restais ici encore quelque minutes, j’allais être incapable de la laissé partir. Mes doigts déposé sur son cœur battant n’aidant en rien à ce désir de l’embrasser a nouveau et de la faire mienne.
" Sens le...Il bat comme ça...pour toi. Pour personne d'autre. C'est toi. Et rien que toi. Je ne mens pas tu vois..."
Mon cœur sembla explosé lorsque le gout fruité de ses lèvres revins me poignardé le cœur. Ce fut bref, se fut intense, se fut brutal. Mes yeux se plongeant dans les siens, ses joues rosis, son air angélique. Oh, comme je pouvais aimé cette fille. Mais je dus refroidir mon regard, je du mettre ce visage de glace que je posais depuis quelques semaine en la voyant. Car si elle voyant cet instant de faiblesse, elle allait comprendre qu’il y avait espoir. Je disais à Emy de m’oublier, j’allais devoir faire de même. Et j’avais oublié la première étape; devenir distant avec elle.
" Je ne peux pas t'oublier. C'est hors de question...je suis folle amoureuse de toi Sean, et tu sais très bien qu'on ne peut pas aller contre les sentiments. "
Je fermai les yeux, retirai ma main et pris un grand respire. Ouvrant mes paupières, mon regard froid vint se posé sur son visage. Je la voyant de nouveau trembler, et je savais que cela n’avait plus de lien avec l’agression d’il y a quelques minutes.
«alors trouve un moyen de le faire. » murmurais-je difficilement
Je lui embrassai le front, la repoussai délicatement et me leva du sol. Je jettai un regard à Emy qui restait assise avant de quitter la salle de bain pour trouver ses amis. Je n’aurais pas du la laisser seule ainsi. Mais mon cœur et ma tête se livrait un combat qu’elle ne devait voir.
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