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When love gives way to tears. (Xavier) /! +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 11:02
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Mon regard se pose sur Neo qui, une fois de plus, semble bien occupé avec l’une de ses conquêtes. Voilà un an qu’il m’avait quitté, pourtant, je n’arrivais pas à l’oublier. C’était comme si il avait une foutue emprise sur moi, comme si je crevais un peu plus à chaque fois que je le croisais. Mon regard croise le sien et je peux voir son sourire s’agrandir. Il sait que je l’observe, pourtant, j’ai détourné les yeux rapidement mais pas assez vite apparemment. Ma gorge se serre et je me décolle brusquement du mûr, bien décidé à me barrer le plus loin possible de ce con de Grymm. Entre lui et moi c’est une longue histoire qui date de Poudlard, à vraie dire, je n’ai jamais aimé aussi fort un autre que lui à part mon propre frère. Inutile de dire que la douleur n’en était que plus vive. Instinctivement, mes pas me mènent vers la salle commune de ma fraternité. Regard baissé vers le sol, le cœur battant bien trop vite dans ma poitrine, j’ai besoin de le voir, j’ai besoin qu’il me réconforte, qu’il me dise que ça va aller. Pourquoi je n’arrivais pas à me détacher de lui ? Pourquoi je n’arrivais pas à l’oublier et à juste m’accrocher à Xavier comme je l’avais toujours fait. Entrant dans la salle commune, je croise le regard de plusieurs étudiants, cherchant Xavier dans le tas. Il est où ? « T’as pas vu mon frère ? » J’avais interpellé une jeune fille qui m’annonça qu’elle avait vu Xavier monter dans sa chambre pour étudier. Je la remercie doucement d’un simple sourire bref, montant les escaliers qui menaient aux chambres. Rapidement, je traverse le couloir et je m’arrête devant celle de mon jumeau. Sans prendre la peine de toquer, j’entre sans m’annoncer, ne craignant pas de voir Xavier avec quelqu’un d’autres.
« Tu étais où hein ! T’étais où bordel ? J’ai croisé Neo et tu n’étais même pas là ! Bien sûr, il était encore en train de fanfaroner avec l’une de ses conquêtes comme un coq avec l’une de ses poules ! » Pardon ? J’aurais dû dire bonjour ? J’aurais dû me montrer plus poli ? Non, parce que Xavier il était pas là quand j’avais eu besoin de lui. Fermant la porte derrière moi avec une certaine dose de brusquerie, je jette mon sac sur le sol. Sans vraiment m’en rendre compte les larmes m’étaient montées aux yeux. Quand il s’agit de Neo j’ai tendance à vite m’emporter et encore pire, à pleurer comme une gonzesse. Super viril quoi. Bon, en-même temps, mon jumeau avait l’habitude. Enlevant mes chaussures avec rage, je finis par me mettre dans son lit en gémissent légèrement. Sur le dos, je serre les dents en cachant la moitié de mon visage avec mon avant bras. « Je le déteste…comme si c’était pas assez humiliant de se faire plaquer, il faut qu’après un an il me cherche encore misère… » Je sens mon cœur battre bien trop rapidement dans ma poitrine alors que, doucement, mes mains se serrent pour ne former que des poings. « Si seulement il savait pour mon don, c’est à cause de ça qu’on s’est séparés et…. » J’avais enfin ouvert les yeux pour regarder Xavier, sauf que vu sa tronche, le fait que je parle de Neo ne l’enchantait pas spécialement. Depuis quelques mois nous étions retombés dans nos vices, du coup, c’était assez compliqué entre nous tout en étant bien trop naturel à mes yeux. « Désolé… » Je me redresse en silence, le regard rougis par quelques larmes qui c’étaient écoulés. Parfois, je devrais apprendre à fermer ma gueule.
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 12:09
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Le regard rivé sur les parchemins face à moi, je soupire en tapotant des doigts contre la table. Je m'ennuie à mourir dès qu'Hélios n'est pas dans les parages, c'est une évidence qui se confirme encore plus maintenant que je suis seul. Je n'aimerai qu'une chose : qu'on me tire de mes révisions pour faire un truc amusant. Et si c'est mon jumeau qui le fait, ce ne sera que plus appréciable. Je relis mon cours sans trop y croire, attaché à cette réputation d'élève studieux. Le pire, c'est que je sais que personne ne viendra me déranger puisque ceux qui s'y sont risqués dans le passé se sont pris une sacrée valve d'insultes et de menaces. Je n'aime pas qu'on me dérange mais paradoxalement, en cet instant, je ne rêve que de ça.
Je regarde l'heure et j'ai faim. J'ai toujours faim, à vrai dire, c'est une vraie obsession. Je meurs d'envie d'avaler un croissant ainsi qu'une bonne tasse de café mais un petit coup d'œil vers le récipient m'indique que je l'ai déjà vidé de son contenu. Je pourrais faire preuve de magie en le remplissant à nouveau mais je ne tiens pas à ce que mes pouvoirs servent à quelque chose d'aussi désuet. J'aime tout aussi bien faire les choses moi-même, parfois. Je pique du nez sur le parchemin qui traite des différentes potions de métamorphose que je connais presque toutes par cœur désormais, mais prudence est mère de sûreté. Je ne veux pas me ridiculiser devant le professeur en faisant une banale erreur d'ingrédient. Cela entâcherait ma réputation de gros studieux doué avec sa baguette...
Du bruit provenant de la salle commune me tire de mon désespoir et c'est non sans soulagement que je vois mon jumeau entrer dans ma chambre. C'est comme se voir dans un miroir, sauf que je ne pense pas avoir une mine aussi affreuse que lui en ce moment. Du moins, je ne l'espère pas. Je comprends vite qu'il est en plein désarrois face à son discours décousu et qui, encore une fois, traite d'une personne que je déteste au plus haut point.
Pourquoi a-t-il fallu qu'Hélios tombe amoureux d'un con pareil hein ? Et pourquoi était-il encore autant attaché à lui alors que je faisais acte de présence constante pour le soutenir, que je suis la personne la plus apte à le rendre heureux ? Je n'ai jamais compris pourquoi Neo était plus important que moi dans son cœur et cela m'a toujours intimement blessé d'ailleurs. Je n'aime pas ne pas comprendre... et encore moins ressentir ces choses-là. L'abandon, la haine, l'incompréhension... Assis sur mon tabouret de bois, je le laisse parler, déverser sa rage et ses larmes comme il le souhaite avant de prendre la parole. Je n'aime pas l'entendre parler de cette manière ni encore moins faire des allusions à son histoire amoureuse passée. Je suis déjà bien assez énervé comme ça que ce fichu ex soit dans la même école que nous... J'hésite parfois à lui lancer un sort qui le ferait disparaître à tout jamais, mais c'est interdit par le règlement de l'école malheureusement.
Lorsqu'il s'excuse, je m'approche du lit et m'assieds face à lui, prenant ses mains dans les miennes affectueusement, comme je l'ai toujours fait.
"Je suis désolé de ne pas avoir été à tes côtés à ce moment-là. Hélios, tu dois arrêter d'y penser, de te faire du mourron pour cette histoire. Le comportement de Neo prouve clairement qu'il ne te mérite pas, tu sais ? Arrête de penser à lui... Pense à toi, et à moi aussi. Pense au fait que te voir souffrir me fait autant de mal. Je n'aime pas te voir comme ça..." C'est sans aucune gêne ni honte que je le prends ensuite dans mes bras pour lui caresser doucement le dos, de façon aimante. J'aimerai parfois qu'il pense un peu plus à moi, que je sois le seul sorcier à occuper ses pensées... mais je sais que c'est impossible. J'ai de plus en plus de mal à croire qu'un jour, il oubliera Neo. Je lui embrasse tendrement le front, effaçant par la suite les larmes sur son visage.
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 13:24
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
J’en voulais à mon frère d’être là, dans sa chambre, au lieu d’être à mes côtés. Je sais, c’est égoïste de ma part, mais c’est comme ça. Mon frère c’est toute ma vie, sans lui, je ne me vois pas avancer. Puis, nous avions un lien que beaucoup ne pourraient pas comprendre ni même admettre. Je l’aimais, peut-être trop, assez en tout cas pour partager mon lit avec lui, pour me blottir dans ses bras encore et encore et ce depuis de nombreuses années. Nous avions été séparés, du moins ainsi, durant ma relation avec Neo. Si au départ je rechignais à retomber dans nos vices, j’ai fini par céder et surtout, par de nouveau être complètement dépendant de lui. Parce que oui, je suis littéralement dépendant de Xavier et ça fait peur. Si il venait à mourir, j’étais certain que je finirais par le rejoindre peu de temps après. Je l’entends bouger de son tabouret pour venir me rejoindre sur le lit. Mes mains trouvent les siennes et, déjà, je me sens plus en sécurité que jamais. Il avait le don pour me rendre plus léger et ce, seulement d’un simple contact. En vrai, je suis sûr qu’il m’a jeté un sort ce mec ! Je me perds dans ses yeux l’espace d’une seconde, alors qu’au final, j’ai presque l’impression de me voir dans un miroir. Avec les années, j’avais appris à apprécier Xavier non pas comme mon jumeau, mais comme l’homme à part entière qu’il est, l’homme que j’aimais.
Je l’écoute en silence, baissant légèrement les yeux, honteux de ne pas penser à lui quand c’est nécessaire. C’est vrai que cette situation le touche également, qu’il souffre aussi et ça, je peux le voir sur son visage. Je l’avais trop longtemps mis de côté pour Neo, mais c’était plus fort que moi, ce mec me rendait fou et malade en même temps. Je viens me blottir contre lui, laissant ses caresses me submerger de part et d’autre. Je frisonnes quand ses lèvres se poses sur mon front et qu’il essuie avec affection les larmes ayant coulées sur mes joues. « Tu sais bien que je pense à toi Xavier, constamment, ça ne peut pas en être autrement. » Ben oui, dès que je vois mon reflet je pense à lui, dès que j’ai un moment de libre je pense à lui, il est mon double, je suis son ombre, il est la mienne. « J’essaies de ne plus penser à lui, mais il me cherche constamment, j’ai l’impression d’être revenu à l’époque de Poudlard ! » Parce que oui, déjà à cette époque Neo avait tendance à me chercher et ce, durant toute ma scolarité. Il me poussait à bout, me poursuivait, m’emmerdait. Et moi, ben je répondais, je le détestais et je l’aimais en-même temps. Sauf qu’à cette époque, je le détestais plus que je l’aimais…Quoi que, pas sûr, j’étais jeune et lui aussi, c’était un jeu sournois qui c’était instauré entre nous. Un jeu du chat et de la souris en quelque sorte.
Je pousse un léger soupire et viens déposer mon front contre le sien, fermant les yeux l’espace d’une seconde pour profiter de son contact. « Tu sais que je t’aime hein ? » J’avais l’impression de ne pas lui dire assez souvent ces derniers temps, étant trop focalisé sur mon ex. Détachant mon front du sien, je souris tristement en serrant sa main dans la mienne. « Je vais davantage penser à nous d’accord ? Du moins, en espérant qu’il arrête de me chercher misère… » Parce que bon, je peux tenter ce que je veux, si Neo s’amuse à me pourchasser je ne risquais pas d’avancer. Je vais de nouveau me blottir contre mon frère, ayant toujours été le plus guimauve des deux quand nous étions ensemble. « D’ailleurs, pourquoi t’es venu t’enfermer ici…tu sais bien que je n’aime pas quand t’es loin de moi, il m’arrive toujours des merdes quand t’es loin. » Mes doigts jouent avec les siennes alors que je m’appuie davantage contre lui pour l’intimer à se coucher sur le lit. Il est hors de question qu’il retourne étudier tant que je suis là ! J’ai pas besoin de le voir le nez dans ses bouquins, pas pour l’instant. Mon visage dans son cou, je laisse sa chaleur m’envahir, réconfortante, douce, brutale également. Oh, je sais que je devrais m’abstenir, que ce n’est pas forcément bien ce qu’on fait, mais c’est devenu vitale et mécanique. Dès que nous étions seuls, je ne pouvais m’empêcher de le coller comme une sangsue.
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 13:47
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Il a beau me le dire, ça ne m'empêche pas de me sentir floué, remplacé par cet idiot de Neo. C'est difficile d'être aussi jaloux que je le suis, ce n'est pas quelque chose que je peux contrôler ni même un comportement que je souhaite avoir. Je veux juste qu'Hélios soit heureux. Égoïstement, c'est en l'imaginant avec moi que je le pense le plus heureux du monde alors qu'il est clair qu'il est tourmenté, que ce n'est pas la vérité. Notre relation ne lui plait peut-être pas autant qu'à moi, suffit-il de se rappeler ô combien il avait pu me repousser après la séparation de son couple. J'en avais tellement souffert, je m'en souviens encore...
Il faut avouer que Neo a le chic pour mettre des ennuis là où tout va bien. S'il se contentait seulement de vivre sa vie, Hélios se sentirait mieux mais non, cet imbécile s'amusait à le chercher, à le poursuivre sans relâche pour lui montrer ses conquêtes, nous faisant ainsi du mal à tous les deux. C'était principalement pour cette raison que je le détestais. Je ne comprenais pas pourquoi il avait besoin d'être aussi méchant avec un mec qu'il était sensé aimer. Pendant un moment, je pensais qu'il n'avait plus de sentiments pour Hélios mais force est de constater que c'est encore le cas, malheureusement pour moi. Et s'ils viennent à se remettre ensemble, j'en mourrais de jalousie et de peine. Je ne peux pas laisser mon jumeau, l'amour de ma vie retourner dans les bras de cet imposteur qui ne pense qu'aux émotions néfastes qu'il peut procurer chez Hélios.
"Je t'aime aussi, ça ne cessera jamais. Tu sais que je peux m'interposer s'il le faut. Je peux aller lui parler et lui dire d'arrêter une bonne fois pour toutes. Il ne suffit que d'un mot de ta part et j'y vais, Hélios." Je tiens tellement à lui que je serais capable de défier un professeur, voire le directeur de Hungcalf s'il me le demande, rien que pour le protéger. Alors faire face à ce petit impertinent de Neo, c'est presque rien à mes yeux. Nous nous rapprochons un peu plus à cet instant et je souffre de sentir le contact de sa peau brûlante contre la mienne, essentiellement parce qu'elle me rappelle que je ne suis plus le seul dans son cœur.
"J'avais besoin de réviser un peu pour le prochain cours. Je m'en veux, je n'aurais pas dû faire passer ça avant toi." Je regrette souvent de ne pas me comporter comme il le faudrait avec mon jumeau. D'être trop proche de lui, de ne le vouloir que pour moi seul... De ne pas constamment être à ses côtés quand il le faudrait, comme à cet instant. Il me fait me remettre en question régulièrement mais à chaque fois qu'il me colle ainsi, j'oublie que je suis sensé n'être qu'un frère et je deviens un amant. Un rocher auquel s'accrocher, une bouée dans la mer, un phare dans l'obscurité. Et j'aime ce rôle qu'il me donne. C'est probablement narcissique de ma part d'aimer mon frère jumeau puisqu'il me ressemble trait pour trait, mais je n'ai jamais cherché à analyser tout ça. Je ne veux pas arrêter de ressentir ces choses pour lui puisqu'il est le seul avec qui je peux me le permettre.
Je caresse distraitement sa nuque d'un main tandis que l'autre serre Hélios à la taille fermement. Il est hors de question qu'il s'en aille à présent et je doute que lui-même en ait réellement envie à ce moment-là. L'une de mes jambes passe entre les siennes et nous nous entremêlons de la sorte, comme nous avons l'habitude de le faire. Bientôt, il ne pleure plus et je suis satisfait de l'avoir calmé - encore.
"Reste avec moi et tout va bien se passer, je te le promets." Je ne faisais que rarement des promesses en l'air, surtout lorsqu'il s'agissait de mon jumeau ! Il savait qu'il pouvait compter sur moi en tous temps. "Mon p'tit chaton..."
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 15:06
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Oh, je sais qu’il est capable de défier Neo si je le lui demande, sauf que j’en étais incapable. Je me connaissais assez pour savoir que j’allais m’interposer et, de ce fait, me mettre l’un des deux à dos. J’allais clairement blesser Xavier et, Neo s’amuserait satisfait de cette situation. Je ne pouvais donc pas accepter ça. Néanmoins, je ne doute pas que mon jumeau puisse défier qui que ce soit à ma demande, comme moi je pourrais le faire si il me le demandait. Nous sommes comme ça, prêt à nous défendre mutuellement contres vents et marées. « Je sais, mais ça ne servirait à rien, ça lui ferait trop plaisir…Il attends que ça, c’est un gros provocateur, il l’a toujours été. » Le mot aimer entre nous a beaucoup de significations. Nous nous aimions comme des frères, mais également comme des amants. Relation ambiguë, mais également malsaine pour beaucoup. Même toi, souvent, tu te remettais en question. Tu n’es pas stupide, tu sais qu’en général, coucher avec son jumeau c’est loin d’être quelque chose de bien vu. En-même temps, dans l’ancien temps on se mariait bien avec les cousins et les cousines ! Puis, de toute façon, si je voulais me détacher de Xavier c’est comme si je me brisais en deux. C’était impossible voire dangereux, aussi bien pour lui que pour moi. Même nos parents c’étaient résignés devant notre proximités, ne se doutant pas qu’il y avait bien plus que ça depuis que nous avions seize ans.
Je l’écoute s’excuser et je soupire. Parfois, je devrais plus penser à lui qu’à moi, parce que mettre ses études de côtés pour mes beaux yeux ce n’était pas forcément une bonne idée. « Non, t’excuses pas, tes études c’est important, c’est juste que j’ai du mal à me passer de toi ces derniers temps…je me la joue égoïste. » Je pousse un soupir de soulagement quand je sens sa main caresser ma nuque, alors que l’autre me tient fermement par la taille comme si il avait peur que je fuis cet instant de complicité. Nos jambes s’entremêles, geste assez instinctif chez nous. « Mmmmm, je ne compte pas quitter cette chambre pour aujourd’hui. » En gros, j’allais dormir ici, qu’il le veuille ou non ! J’avais passé la nuit précédente dans ma chambre, sauf que, non sans surprises, j’avais retrouvé Xavier dans mon lit le lendemain matin. Il avait sûrement ramené ses fesses pendant que je dormais, sauf que ce soir, je comptais m’endormir sur place ! Ça faisait trop longtemps que je ne l’avais plus vu, genre, deux heures vous voyez, c’est énorme ! Je viens déposer un baiser dans son cou avant de reposer ma tête contre lui, laissant mes doigts jouer avec son haut, le tortillant dans tous les sens. « Puis, arrêtes de me comparer à un chaton, je ne ronronne pas…enfin, je crois…Je ronronne quand je dors ? Je sais que je parle mais ronronner ça serait une première. » Je souris avec amusement, levant les yeux vers lui avec un air complètement innocent, allant même jusqu’à battre des cils.
« Demain c’est samedi, on fait la grasse matinée ? Si tu t’avises de me refuser ça, je porte plainte à la société de protection des jumeaux maltraités ! » Je fais une petite moue suppliante avant de me glisser sur lui, me couchant sur mon frère en y mettant tout mon poids alors que mes bras enroulent son corps. « Puis, je veux des croissants fourrés au chocolat ! Parce que tu dois te faire pardonner… » Bon, il peut se faire pardonner autrement aussi, même si, étant très gourmand, je ne négocierais pas totalement mes croissants au chocolat. « Tu m’as manqué. » J’avais murmuré ça à son oreille, venant déposer un baiser sur le bout de son nez, un air presque enfantin sur le visage. Avec lui, j’avais tendance à être un autre qu’avec les autres. Plus calme, moins nerveux, moins méfiant. J’étais dans mon élément dès qu’il s’agissait de Xavier…Je passe mes mains dans ses cheveux tout en disant distraitement. « Va falloir qu’on aille chez le coiffeur babe, on attrape des cheveux trop longs à mon gout. » Ben oui, c’est ça avoir un jumeau, je pouvais voir à quoi je ressemblais dans forcément me regarder dans une glace !
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 15:27
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Il n'est pas le seul à se la jouer égoïste. En fait, s'il y a bien une chose que l'on a en commun niveau caractère, c'est ça... Mais est-ce que toujours penser à soit ne veut pas dire toujours penser à son jumeau, dans ce cas présent ? Personnellement, voilà bien longtemps que je ne fais plus la différence entre lui et moi pour beaucoup de choses. Il est ma moitié, mon moi profond, l'être connecté à ma personne sans qui je ne peux survivre. Je donnerai tout pour lui, jusqu'à mon propre cœur s'il en avait besoin. Je mourrais pour les beaux yeux chocolat de mon frère aîné. Oui oui, aîné de deux minutes mais du coup, aîné quand même !
Je soupire de soulagement en l'entendant dire qu'il ne quittera pas la chambre. Même si je m'occupais à autre chose avant son arrivée, je suis bien content qu'il reste avec moi jusqu'à demain. J'espère simplement qu'on ne viendra pas me déranger... J'ai gros besoin de me retrouver seul avec lui, dans notre intimité si particulière, pour recharger mes batteries et retrouver un peu de sérénité. À vrai dire, je déteste dormir sans Hélios, donc il n'est pas rare qu'au petit matin, on nous retrouve l'un dans le lit de l'autre alors que pourtant, nous nous sommes couchés seuls la veille. On se rejoint, on se retrouve... on se connaît comme personne ne le pourra jamais. Et c'est ça que j'aime. Plus de méfiance, je peux être moi-même avec mon jumeau car je sais qu'il me comprendra toujours.
"Mmmh peut-être que tu ne ronronnes pas mais tu es mon chaton quand même ! Tu es tout doux, tout chaud, tout câlin... Et je veux tout le temps te papouiller. Tu ne changeras pas ça !" Et puis ce surnom lui va tellement bien... Je ne plaisante pas quand je dis ça, j'adore lui faire des caresses, sentir sa peau toute chaude contre la mienne et me rassasier de son énergie tout en lui transmettant la mienne en retour.
Mon cœur bat la chamade lorsqu'il s'allonge sur moi et me murmure de cette façon que je lui ai manqué. Il ne peut pas savoir à quel point ce phénomène est réciproque et je l'entoure de mes bras, ne comptant jamais le lâcher du reste de ma vie. J'hoche de la tête pour lui signifier qu'il peut rester là tant qu'il le veut et de toute façon, il n'a pas besoin que je le dise pour savoir qu'il est toujours le bienvenu ici. "Toi encore plus..." Je ris un petit peu en entendant sa réflexion et lui fais un poutou sur la joue, lui faisait des chatouilles par la même occasion.
"Tout ce que tu voudras. Mais pas trop court pour autant, j'aime bien quand tu as la mèche qui tombe un peu comme ça sur ton front..." Je passais mes doigts dans sa chevelure aussi brune que la mienne et ma main termina dans sa nuque, que je caressais distraitement encore. Je me sens affolement attiré par lui en cet instant et me bats contre moi-même pour ne pas aller trop vite. J'aime prendre soin d'Hélios et quand nous prenons le temps de nous toucher, simplement. Comme si nous nous découvrions de nouveau. Cela me rappelle cette fois lorsque nous avions seize ans et que, d'une façon atrocement banale, nous nous étions embrassés avec beaucoup de passion. Comme si c'était normal. Comme si nous étions voués à le faire. Je ne dis à personne ô combien j'aime embrasser mon frère, à quel point ses lèvres me sont douces et apaisantes. Je passerais pour un fou !
Je me redresse un peu pour passer mes propres lèvres si semblables aux siennes dans son cou et le mordiller un peu, gentiment, comme il adore que je le fasse. C'est un petit coquin, mon jumeau ! Et en même temps, je touche sa peau nue sous son t-shirt de mes mains froides, presque glacées qui le feront réagir. Je l'aime tellement que ça en fait mal...
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Re: When love gives way to tears. (Xavier) /!\ +18 ans
Mer 30 Nov 2016 - 16:17
When love gives way to tears.
Xavier & Hélios
Non mais, il me prend vraiment pour son chaton ? D’accord, dans l’intimité ça ne me dérange absolument pas, puis j’avoue que j’ai quelques airs de félins. Ça ne serait pas la première fois que je marquerais son dos, pourtant, je me coupe les ongles hein, mais j’ai tendance à vite m’emballer dans nos moments d’intimités. C’est soit les griffures, soit les morsures et quand il râle, bien je recommence exprès rien que pour le voir râler, enfin essayer… Parce que quand il râle c’est genre, dix minutes. « Je suis doux d’accord, je suis câlin c’est certain mais chaud…j’ai froid aux pieds ! » Je souris avec amusement, lui tirant la langue. Quoi que, on se les gèles dans sa chambre, il ne connait pas le chauffage lui. D’ailleurs, si il y a bien une chose que je n’aime pas, c’est d’avoir froid. Quand il se ramène avec ses pieds gelés, j’ai tendance à le pousser hors du lit jusqu’à ce qu’il se réchauffe. Ben quoi…vous avez déjà eu des pieds froids sur vous, alors que vous êtes sous la couette depuis deux bonnes heures ? C’est l’horreur merde ! Allongé sur lui, je me sens bien. Si quelqu’un ramène sa fraise maintenant, il va clairement se poser des questions et nous, notre secret va exploser au grand jour. Parce que bon, proximité de jumeaux ok, mais là, y a comme anguille sous roche hein. Je sens ses lèvres se poser sur ma joue et je souris. Pourquoi il ment ? C’est lui qui m’a le plus manqué !
« Okay, on laisse la mèche et on coupe pas trop court…Mais faut pas que ça me tombe sur les yeux non plus, la dernière fois, je me suis pris une poubelle parce que j’y voyais rien. » Je sens ses caresses dans ma nuque, alors que mes doigts, eux, jouaient avec ses cheveux. J’aimais bien jouer avec ses cheveux, c’était presque naturel et automatique, ça avait tendance à m’apaiser. C’est soit jouer avec ses cheveux, soit jouer avec ses doigts, simplement. Mon regard se plonge dans le sien et je souris, laissant mon cœur s’emballer contre le sien. Il se redresse légèrement pour venir déposer ses lèvres dans mon cou, mordillant légèrement ma peau au passage. Un nouveau frisson me parcoure et je soupire d’aise. Il sait bien que j’adore ça, d’ailleurs, mes doigts c’étaient refermer dans ses cheveux et mon corps c’était crispé sous l’effet. Sauf que, ce con, il vient mettre ses mains glacées sur ma peau et je pousse un couinement peu viril. « NON MAIS XAVIER ! T’as les mains froides bordel. » Je me redresse brusquement, frappant sur ses mains un air outré sur le visage. « Non d’un gobelin, j’étais en train de surchauffer mais là, je viens de tomber dans l’hiver glaciale d’Alaska mec. » Assis à califourchon sur lui, je fais une moue boudeuse devant Xavier. Je vais le tuer, d’ailleurs, j’attrape un coussin et je lui balance sur la tête histoire de me venger.
« Ne refais plus-jamais-ça. » Je prends soin de bien détacher les mots, pointant mon indexe sur lui. Oui, les pieds c’est déjà hors de question, alors les mains, c’est la même chose, sauf quand elles sont chaudes ou tièdes. Mais là, elles sont genres glacés. « Puis, tu sais que le chauffage ça existe ? D’ailleurs, tu vas l’allumer parce que je dors pas dans une chambre froide comme ça, sauf si tu veux me voir en pyjama pilou le truc à la grand-mère…tu vois le pyjama une pièce là ? »Et fais gaffe, parce que j’en serais entièrement capable et que pour enlever ça, c’est genre super compliqué et c’est franchement pas sexy…c’est comme quand j’enfile mes grosses chaussettes d’hiver là, les vertes et rouges. Au moins, ça me garde les pieds au chaud. Mais bon, là, le con il m’avait fait retombé les pieds sur terre avec ses mains. Me voilà frustré maintenant ! Il avait intérêt à se rattraper, sinon, je jure que je fais la gueule jusqu’à ce qu’il fasse 40 degrés dans la pièce !