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Orion ♦ I need you you know ?
Sam 31 Déc 2016 - 21:12
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Le sang ruisselle le long de sa cage thoracique, sa tête sur tes genoux ses yeux te fixent avec cet intense peur, cet amer tristesse mais avec cet joie imperceptible de voir que tu n'as rien, uniquement quelques écorchures sur le front et les joues. Tes joues, ruisselante de larme, le sel lacrymale se mélangeant à l'amertume du sang qui sèche peu à peu. Tu le supplie de rester avec toi, "Accroche toi, accroche toi je t'en supplie mon amour" Tes paroles ne sont que sanglots, tu tremble de douleur plus que de froid, le choc a été violent et tu es là, léthargique tenant sa tête entre tes mains, ta baguette a roulé sur le sol, tu n'as rien pu faire, tu n'es pas médicomage, tu n'es qu'une étudiante en botanique, tu viens a peine de finir tes études, un poste t'attend à Hungcalf l'université ou tu as étudié. Si tu avait pris médicomagie, aurai-tu pu le sauver ? Et puis la panique te prends lorsque de façon imperceptible presque il entrouvre ses lèvres et te susurrent dans un dernier souffle "Pour toujours ..." Et puis ton coeur s'arrête en même temps que le sien, tu n'as plus d'air, tes poumons se serrent, tu suffoque sa tête repose toujours sur tes genoux mais sa main à lâché la tienne, son souffle saccadé s'est arrêté. Un silence de mort règne au milieu de tes sanglots, de ta tristesse, de ton désespoir d'avoir perdu l'homme que tu aime. Et puis il y a ce bruit, tu repose délicatement la tête de Jack sur le sol et te lève, tu ne sait pas vraiment par qu'elle miracle tu parviens à te dresser sur tes jambes. La parmi les décombres il y a un visage, un homme qui te regarde suppliant. La colère t'envahit, ce visage tu ne l'oubliera jamais, ni même les 6 heures que tu as passé à le regarder mourir ... "S'il vous plait ..."
"NON !" Tremblante, je me redresse dans mon lit, mes yeux cherchent autour de moi les flammes et le chaos mais il n'y a rien de tout ça. Un feu de cheminée ronronne doucement dans l'âtre de l’appartement que j'occupe à Hungcalf, seul le crépitement des bûches brisent le silence morbide du petit salon ou je me suis assoupie. Je ramasse l'album photo posé sur le sol. Jack me regarde les yeux remplient de bonheur, l'image reste inerte, il n'était qu'un moldu, je n'aurais jamais le bonheur de le voir à nouveau se mouvoir, pas même sur papier glacé. Je referme l'album et me lève afin d 'aller le reposé à sa place près des nombreux albums photos, dernier vestige de mon amour perdu. D'un passé envolé, de ma vie brisé par la mort. Puis je me dirige vers la petite salle de bain, nettoyant mon visage des souillures salée des larmes de mon cauchemars. Croisant mon regard dans le miroir, ma main attrape une mèche de mes longs cheveux blond qui encadre mon visage. "Il me faut un verre" Je me dirige vers le placard à l'entrée de mes appartements et en sort une bouteille de vieux whisky moldu que je n'ai jamais ouverte pour quelconque raison. Lorsque je m'apprête à l'ouvrir mes pensées partent alors vers le professeur de soin aux créatures magiques. La bouteille dans ma main, je jette un coup d'oeil à l'horloge qui affiche minuit, j'attrape alors ma cape et me dirige vers la sortie.
Il y a des rencontres qui vous aident à vivre des moments difficiles de votre vie, Orion en fait parti. Le professeur de soin aux créature magique étant dans le malheur mon allié le plus fervent. Veuf, esseulé et pris d'un combat psychologique permanent, il est parfois ma bouée de sauvetage, et je suis la sienne. Lorsque je lève ma main pour frapper à sa porte j'ai un moment d'hésitation, est-il trop tard ? Mais j'ai besoin de sa présence ce soir, comme il a besoin de la mienne parfois. Un attachement spéciale me relis à lui et je ne sais vraiment ce qu'il en ai mais c'est quelque chose de plus fort que tout. Je frappe trois fois, attendant patiemment qu'il ouvre la porte, avec sa moue habituelle d'homme des cavernes.
"NON !" Tremblante, je me redresse dans mon lit, mes yeux cherchent autour de moi les flammes et le chaos mais il n'y a rien de tout ça. Un feu de cheminée ronronne doucement dans l'âtre de l’appartement que j'occupe à Hungcalf, seul le crépitement des bûches brisent le silence morbide du petit salon ou je me suis assoupie. Je ramasse l'album photo posé sur le sol. Jack me regarde les yeux remplient de bonheur, l'image reste inerte, il n'était qu'un moldu, je n'aurais jamais le bonheur de le voir à nouveau se mouvoir, pas même sur papier glacé. Je referme l'album et me lève afin d 'aller le reposé à sa place près des nombreux albums photos, dernier vestige de mon amour perdu. D'un passé envolé, de ma vie brisé par la mort. Puis je me dirige vers la petite salle de bain, nettoyant mon visage des souillures salée des larmes de mon cauchemars. Croisant mon regard dans le miroir, ma main attrape une mèche de mes longs cheveux blond qui encadre mon visage. "Il me faut un verre" Je me dirige vers le placard à l'entrée de mes appartements et en sort une bouteille de vieux whisky moldu que je n'ai jamais ouverte pour quelconque raison. Lorsque je m'apprête à l'ouvrir mes pensées partent alors vers le professeur de soin aux créatures magiques. La bouteille dans ma main, je jette un coup d'oeil à l'horloge qui affiche minuit, j'attrape alors ma cape et me dirige vers la sortie.
Il y a des rencontres qui vous aident à vivre des moments difficiles de votre vie, Orion en fait parti. Le professeur de soin aux créature magique étant dans le malheur mon allié le plus fervent. Veuf, esseulé et pris d'un combat psychologique permanent, il est parfois ma bouée de sauvetage, et je suis la sienne. Lorsque je lève ma main pour frapper à sa porte j'ai un moment d'hésitation, est-il trop tard ? Mais j'ai besoin de sa présence ce soir, comme il a besoin de la mienne parfois. Un attachement spéciale me relis à lui et je ne sais vraiment ce qu'il en ai mais c'est quelque chose de plus fort que tout. Je frappe trois fois, attendant patiemment qu'il ouvre la porte, avec sa moue habituelle d'homme des cavernes.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Lun 2 Jan 2017 - 18:48
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Cette nuit-là non plus, je n’ai pas rejoint mon lit, préférant le cuir brun du canapé de mon bureau. Il en a de même la nuit d’avant. Et celle d’encore avant, où pire, j’ai fini par m’assoupir au pied d’un arbre dans la forêt. Sous ma forme ursidée. Je ne me sentais guère la force de m’allonger seul dans les draps froids qui avait accueillis une nouvelle chaleur il n’y a pas si longtemps. Une chaleur aussi incandescente, que la flamboyante rousse avec qui j’avais passé cette soirée. Cette nuit. Étrange. Je n’arrivais pas à réaliser que tout cela avait été réel. D’autant qu’à peine les vacances de Noël entamées, la rouquine s’était éclipsée d’Hungcalf, et je ne l’avais plus, ne serait-ce que recroisée depuis.
Alors ce soir là encore, j’use l’assise de mon canapé, regard perdu dans le feu de l’âtre de ma cheminé qui ne trouve guère le repos à cette époque glacée. Je déteste l’hiver. Il fait bien trop froid, surtout ici, pour moi qui ai grandi sous un climat équatorial. Raison pour laquelle je passais de plus en plus de temps transformer un grizzli. Je me pelais moins ainsi. Et puis je déteste le début de l’hiver parce qu’il me rappelle obstinément les derniers mois de la vie d’Iseult. Ou en tout cas de sa survie. De notre survie. Et bientôt, 3 ans se seraient écoulés sans elle. Bien entendu, ce n’est pas le genre d’anniversaire que l’on attendait avec impatience. Plus les jours passent, plus l’idée d’entrer en hivernation (et non pas hibernation pour un ours) de tente. Comme les deux années précédentes d’ailleurs. Enfin c’est presque ce que je fais alors, affalé son mon canapé, les idées divagantes, des restes de nourriture sur la table basse devant moi. Je ne suis pas bien loin de l’idée de l’ours au fond de sa grotte avec des réserves de bouffe au cas où. Un ours qui grogne vaguement en reprenant un peu de conscience et qui passe une main sur sa nuque qui se fait douloureuse dans l’immobilité. Je m’arrache à mes contemplations dans un soupire et vide mon verre de whisky. Quelle heure est-il ? Je jette un œil vers l’horloge à côté de la porte de mon bureau et constate que la nuit était déjà bien avancée. J’hésite un instant. Que faire ? Mais des coups sourds sur la porte de mon bureau me donnent une réponse.
Je fixe un instant le bois de la porte, l’air… suspicieux. La semaine précédente, j’aurais parié sur une Kathelyn ou une Deirdre oiseau de nuit, mais ce soir-là, c’est moins sûr. Et l’autre idée m’inquiète quelque peu. Je me lève finalement, une boule d’appréhension se formant dans mon estomac, et j’ouvre la porte. La chevelure blonde qui apparaît soulage grandement mon appréhension. Quoique qu’une soudaine sorte de culpabilité pointe le bout de son nez. Je ne sais pas bien pourquoi. Je lui souris quand même, doucement. Je vois à son visage qu’elle dormait encore il n’y a pas si longtemps. Et devine que sa visite n’est pas pure courtoisie. Ses nuits pouvaient être aussi compliquées que les miennes. Et je ne refusais jamais de lui tendre une main. Même si je fis mine du contraire, un regard amusé posé sur la bouteille d’alcool pendant au bout de sa petite main. - Il ne me semble pas avoir organisé de fête cette nuit, mademoiselle. Le ton essaye de se faire dur, mais je m’écarte et invite Deirdre à entrer dans mon pseudo-bureau envahit de plantes exotiques, et largement occupé par des fauteuils et bibliothèques.
Porte refermée, je retourne à ma position initiale et invite ma collègue à s’asseoir à son tour. - Mauvaise nuit, hein… ce n’est pas vraiment une question vu sa tête et la mienne. - Des chips ? Des fajitas ? Désolé c’est le bordel. J’ai rien rangé… Je bougonne un peu, agacé par ma propre nonchalance. Je fais mine de ranger un minimum cette table, gobant une chips au passage. Et puis je lève les yeux vers Deirdre, un doux sourire aux lèvres. Je ne lui demande rien, parce qu’il n’y a rien à demander. Elle c’est que si elle veut me parler de ce qui la trouble elle le peut. Et si elle préfère divaguer sur la neige un peu tardive, les plantes de mon bureau ou son dernier élève chiant en date, elle le peut aussi.
Alors ce soir là encore, j’use l’assise de mon canapé, regard perdu dans le feu de l’âtre de ma cheminé qui ne trouve guère le repos à cette époque glacée. Je déteste l’hiver. Il fait bien trop froid, surtout ici, pour moi qui ai grandi sous un climat équatorial. Raison pour laquelle je passais de plus en plus de temps transformer un grizzli. Je me pelais moins ainsi. Et puis je déteste le début de l’hiver parce qu’il me rappelle obstinément les derniers mois de la vie d’Iseult. Ou en tout cas de sa survie. De notre survie. Et bientôt, 3 ans se seraient écoulés sans elle. Bien entendu, ce n’est pas le genre d’anniversaire que l’on attendait avec impatience. Plus les jours passent, plus l’idée d’entrer en hivernation (et non pas hibernation pour un ours) de tente. Comme les deux années précédentes d’ailleurs. Enfin c’est presque ce que je fais alors, affalé son mon canapé, les idées divagantes, des restes de nourriture sur la table basse devant moi. Je ne suis pas bien loin de l’idée de l’ours au fond de sa grotte avec des réserves de bouffe au cas où. Un ours qui grogne vaguement en reprenant un peu de conscience et qui passe une main sur sa nuque qui se fait douloureuse dans l’immobilité. Je m’arrache à mes contemplations dans un soupire et vide mon verre de whisky. Quelle heure est-il ? Je jette un œil vers l’horloge à côté de la porte de mon bureau et constate que la nuit était déjà bien avancée. J’hésite un instant. Que faire ? Mais des coups sourds sur la porte de mon bureau me donnent une réponse.
Je fixe un instant le bois de la porte, l’air… suspicieux. La semaine précédente, j’aurais parié sur une Kathelyn ou une Deirdre oiseau de nuit, mais ce soir-là, c’est moins sûr. Et l’autre idée m’inquiète quelque peu. Je me lève finalement, une boule d’appréhension se formant dans mon estomac, et j’ouvre la porte. La chevelure blonde qui apparaît soulage grandement mon appréhension. Quoique qu’une soudaine sorte de culpabilité pointe le bout de son nez. Je ne sais pas bien pourquoi. Je lui souris quand même, doucement. Je vois à son visage qu’elle dormait encore il n’y a pas si longtemps. Et devine que sa visite n’est pas pure courtoisie. Ses nuits pouvaient être aussi compliquées que les miennes. Et je ne refusais jamais de lui tendre une main. Même si je fis mine du contraire, un regard amusé posé sur la bouteille d’alcool pendant au bout de sa petite main. - Il ne me semble pas avoir organisé de fête cette nuit, mademoiselle. Le ton essaye de se faire dur, mais je m’écarte et invite Deirdre à entrer dans mon pseudo-bureau envahit de plantes exotiques, et largement occupé par des fauteuils et bibliothèques.
Porte refermée, je retourne à ma position initiale et invite ma collègue à s’asseoir à son tour. - Mauvaise nuit, hein… ce n’est pas vraiment une question vu sa tête et la mienne. - Des chips ? Des fajitas ? Désolé c’est le bordel. J’ai rien rangé… Je bougonne un peu, agacé par ma propre nonchalance. Je fais mine de ranger un minimum cette table, gobant une chips au passage. Et puis je lève les yeux vers Deirdre, un doux sourire aux lèvres. Je ne lui demande rien, parce qu’il n’y a rien à demander. Elle c’est que si elle veut me parler de ce qui la trouble elle le peut. Et si elle préfère divaguer sur la neige un peu tardive, les plantes de mon bureau ou son dernier élève chiant en date, elle le peut aussi.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Lun 2 Jan 2017 - 21:21
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
La porte pivota dévoilant une masse aussi large que haute, je penchai ma tête en arrière pour voir le visage de celui qui venait d'ouvrir. "Il ne me semble pas avoir organisé de fête cette nuit, mademoiselle." Un ton sec, dur mais détonnant totalement avec le bref sourire amusé que j'avais surpris sur son visage à la vue de la bouteille de whisky. J'entrai dans le bureau de mon collègue, une atmosphère chaleureuse au milieu de bibliothèque, de fauteuils et autres plantes exotiques. J'en reconnaissais certaines que je lui avait offerte par courtoisie lors de nos premières rencontres. Je m'installais sur l'un des fauteuils, celui où j'avais l'habitude de m’asseoir, j'avais mes petites manies, mes préférences et je n'aimais pas spécialement le changement depuis qu'il était parti. " Mauvaise nuit, hein…" Ma voix s'éleva pour la première fois depuis que j'avais pénétré dans la pièce. "Mauvaise décennie ..." Un léger sourire ironique se dessine sur mon visage alors que Orions 'installe auprès de moi. "Des chips ? Des fajitas ? Désolé c’est le bordel. J’ai rien rangé…" Il range visiblement agacé par lui même et je souris de le voir ainsi. Bougonnant, bout d'homme qui dès les premiers jours, sans même connaitre son passée si semblable au mien avait réussi à inspiré ma confiance, pire au files de nos rencontres, de nos discussions nocturnes et de nos états d'âmes, été parvenu à entrer là ou personne n'était parvenu à creusé depuis bientôt 4 ans dans les méandres de mon affections profondes. Je ne savais pas vraiment ce que c'était mais notre relation été particulière, spéciale, simple et simplement belle.
Je lève les yeux de la contemplation du chaos de la table pour croisé son regard doux qui me fixe à présent. Il ne me demande rien, à quoi bon ? Il n'as pas besoin de me demander pourquoi je suis ici, pourquoi je suis venue à une heure aussi tardive. Pourtant quelque chose cloche, dans son attitude, dans le regard qu'il a posé sur moi lorsqu'il a ouvert la porte, comme s'il s'était attendu à voir quelqu'un d'autre derrière la porte. Ce n'était peut-être que mon esprit qui me jouait des tours mais je sentait que quelque chose n'était pas clair et qu'il avait quelque chose de spécial, un éclat dans ses yeux ? Une chose dont il avait besoin de parler ? N'étais-je pas la seule ce soir à avoir envie de me confier ? Je fronce les sourcils mon regard plongé dans le sien, puis détourne la tête et me lève de mon fauteuil pour aller attraper un verre. Je retourne me blottir dans le fauteuils ou je m'étais déjà installé et j'attrape le verre vide d'Orion qui visiblement c'était déjà lâché sur le whisky au vu de l'odeur planant dans l'air. Je lui tend son verre puis me sers le mien. Un grosse gorgée avalé, mon regard se perdit dans les flammes de l'âtre crépitant. "J'ai rêvé de lui ... l'autre. C'était si .... réel, je l'ai laissé mourir et je n'ai pas de remord, même après toutes ses années. Je l'ai tué et je n'ai aucun regret, est-ce-que je suis un monstre ?" Mes yeux se tourne vers Orion. "Tu pense que je ne mérite plus d'être heureuse ?"
Je lève les yeux de la contemplation du chaos de la table pour croisé son regard doux qui me fixe à présent. Il ne me demande rien, à quoi bon ? Il n'as pas besoin de me demander pourquoi je suis ici, pourquoi je suis venue à une heure aussi tardive. Pourtant quelque chose cloche, dans son attitude, dans le regard qu'il a posé sur moi lorsqu'il a ouvert la porte, comme s'il s'était attendu à voir quelqu'un d'autre derrière la porte. Ce n'était peut-être que mon esprit qui me jouait des tours mais je sentait que quelque chose n'était pas clair et qu'il avait quelque chose de spécial, un éclat dans ses yeux ? Une chose dont il avait besoin de parler ? N'étais-je pas la seule ce soir à avoir envie de me confier ? Je fronce les sourcils mon regard plongé dans le sien, puis détourne la tête et me lève de mon fauteuil pour aller attraper un verre. Je retourne me blottir dans le fauteuils ou je m'étais déjà installé et j'attrape le verre vide d'Orion qui visiblement c'était déjà lâché sur le whisky au vu de l'odeur planant dans l'air. Je lui tend son verre puis me sers le mien. Un grosse gorgée avalé, mon regard se perdit dans les flammes de l'âtre crépitant. "J'ai rêvé de lui ... l'autre. C'était si .... réel, je l'ai laissé mourir et je n'ai pas de remord, même après toutes ses années. Je l'ai tué et je n'ai aucun regret, est-ce-que je suis un monstre ?" Mes yeux se tourne vers Orion. "Tu pense que je ne mérite plus d'être heureuse ?"
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Mar 3 Jan 2017 - 19:10
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Dans un coup d’œil, je vois que mes manières d’homme des cavernes mal léché lui arrachent un sourire. Tant mieux. Tant que je peux contribuer à dessiner un sourire sur ses lèvres, ça me va. C’est le plus important. Une fois mon œuvre de rangement achevé et mon regard posé avec attention sur Deirdre, je m’installe penché vers l’avant, coudes appuyés sur mes genoux. Attentif. Toujours avec elle. J’attrape mon verre qu’elle m’a rempli, avec le naturel intrinsèques à nos discussions nocturnes. Il n’y a pas de retenue, de bonne morale, de pincettes ou quoique ce soit de ce genre. Relation simple et vraie, qui fait du bien. Dans nos malheurs.
Elle prend la parole, poupine Deirdre, et me raconte ses tracas nocturnes. Un cauchemar. Je soupire. Les rêves font fenêtre sur notre âme, nos peurs, nos doutes, les plus enfouis ou les plus cuisants. Malheureusement, ils ne sont pas toujours clairs. Et peuvent être très mal interprétés. Dans mon cas, cela faisait des années que je ne rêvais plus. Ou rarement. En tout cas, je ne m’en souvenais pas. Et c’était sans doute mieux ainsi. Je prends une nouvelle gorgée de whisky, légère parce que j’ai déjà suffisamment bu comme ça. Et il faut que je garde un semblant d’idées claires pour l’instant. Je reste concentré sur ses paroles, sourcils froncés. " Je l'ai tué et je n'ai aucun regret, est-ce-que je suis un monstre ? … Tu penses que je ne mérite plus d'être heureuse ? " - Deirdre… Ma voix reste basse, mais se fait ferme. Comme une réprimande. Je soupire à nouveau, et m’enfile une nouvelle gorgée. Je vais avoir besoin d’un peu plus d’alcool que prévu en fait.
Je dois quand même choisir mes mots. Parce que si nous n’avons pas spécialement de barrières, ma logique peut sembler étrange au reste des mortels. Même à elle. Même à certains membres de ma famille. Mis à part ma petite sœur, mon frère, mon père et sa propre mère, je ne connaissais pas grand monde raisonnant de la sorte. - Tu n’es pas un monstre. Ce type est ce qui a qui a ruiné ta vie. Peu importe ce qu’il était comparé à ta douleur. Peu importe sa vie, bonne ou mauvaise. Il est l’incarnation de la cruauté du hasard des événements. Forcément que tu le méprises. C’est humain. La haine et le mépris sont des méthodes défensives, pas agressives. C’est une façon de te protéger. De te soulager. Si j’estimais que tout être vivant possédait une âme et des sentiments, j’estimais aussi qu’aucune âme ne valait plus qu’une autre. Et qu’au final, froidement, aucune ne valait rien, sinon pour ce qu’elle représentait pour les autres, et surtout, pour notre petite personne. Tuer un inconnu par ramener Iseult, je l’aurais sans doute fait. Enfin, si elle n’aurait pas tué elle-même en l’apprenant. Parce que Iseult, elle estimait que tout le monde avait de l’importance. Je ne savais pas si je trouvais ce genre de pensées hypocrite, ou révélateur d’un cœur et d’une âme démesurée. Dans le cas de ma femme, je savais que c’était la deuxième option.
- Et tu as le droit d’être heureuse. Tu es quelqu’un de bien, c’est suffisant… Et je ne perdrais pas mon temps avec toi si ce n’était pas le cas. Je lui souris, un peu narquois. C’était dit sur le ton de la plaisanterie mais c’était vrai. J’étais tout juste trop nonchalant et pragmatique pour ne pas m’intéresser particulièrement aux gens, et surtout pas à ceux qui ne valait pas le coup.
Elle prend la parole, poupine Deirdre, et me raconte ses tracas nocturnes. Un cauchemar. Je soupire. Les rêves font fenêtre sur notre âme, nos peurs, nos doutes, les plus enfouis ou les plus cuisants. Malheureusement, ils ne sont pas toujours clairs. Et peuvent être très mal interprétés. Dans mon cas, cela faisait des années que je ne rêvais plus. Ou rarement. En tout cas, je ne m’en souvenais pas. Et c’était sans doute mieux ainsi. Je prends une nouvelle gorgée de whisky, légère parce que j’ai déjà suffisamment bu comme ça. Et il faut que je garde un semblant d’idées claires pour l’instant. Je reste concentré sur ses paroles, sourcils froncés. " Je l'ai tué et je n'ai aucun regret, est-ce-que je suis un monstre ? … Tu penses que je ne mérite plus d'être heureuse ? " - Deirdre… Ma voix reste basse, mais se fait ferme. Comme une réprimande. Je soupire à nouveau, et m’enfile une nouvelle gorgée. Je vais avoir besoin d’un peu plus d’alcool que prévu en fait.
Je dois quand même choisir mes mots. Parce que si nous n’avons pas spécialement de barrières, ma logique peut sembler étrange au reste des mortels. Même à elle. Même à certains membres de ma famille. Mis à part ma petite sœur, mon frère, mon père et sa propre mère, je ne connaissais pas grand monde raisonnant de la sorte. - Tu n’es pas un monstre. Ce type est ce qui a qui a ruiné ta vie. Peu importe ce qu’il était comparé à ta douleur. Peu importe sa vie, bonne ou mauvaise. Il est l’incarnation de la cruauté du hasard des événements. Forcément que tu le méprises. C’est humain. La haine et le mépris sont des méthodes défensives, pas agressives. C’est une façon de te protéger. De te soulager. Si j’estimais que tout être vivant possédait une âme et des sentiments, j’estimais aussi qu’aucune âme ne valait plus qu’une autre. Et qu’au final, froidement, aucune ne valait rien, sinon pour ce qu’elle représentait pour les autres, et surtout, pour notre petite personne. Tuer un inconnu par ramener Iseult, je l’aurais sans doute fait. Enfin, si elle n’aurait pas tué elle-même en l’apprenant. Parce que Iseult, elle estimait que tout le monde avait de l’importance. Je ne savais pas si je trouvais ce genre de pensées hypocrite, ou révélateur d’un cœur et d’une âme démesurée. Dans le cas de ma femme, je savais que c’était la deuxième option.
- Et tu as le droit d’être heureuse. Tu es quelqu’un de bien, c’est suffisant… Et je ne perdrais pas mon temps avec toi si ce n’était pas le cas. Je lui souris, un peu narquois. C’était dit sur le ton de la plaisanterie mais c’était vrai. J’étais tout juste trop nonchalant et pragmatique pour ne pas m’intéresser particulièrement aux gens, et surtout pas à ceux qui ne valait pas le coup.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Mer 4 Jan 2017 - 18:43
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Les yeux dans le vague, je ne me rends même pas compte de la position d'Orion attentif à mes mots comme il l'avait toujours été. Une épaule pour pleurer, un déversoir de colère, de tristesse et de joie parfois quand il y en avait. Mais c'était tellement rare les fois ou je venais uniquement pour quelque chose de joyeux, d'éphémère et drôle. Orion était pour moi ce qui se rapproché le plus d'une relation entre adulte. Depuis la mort de Jack, je ne m'étais lié à personnes, pire j'avais rejeté toute forme d'amitié ou d'amour quel qu’elle soit, sauf peut-être avec Sinead mais c'était un autre sujet. Mes seules relation était celle que j'avais durant les cours avec mes élèves, quelque uns parfois sortaient du lot et je prenais plaisir à leurs enseigné plus ou à les voir m'assister en dehors des cours généraux. Mais je n'avais personne a qui je parlais vraiment de moi, de ce que je ressentais. Orion savait des choses que même ma psychiatre magique ignorait, des choses que je n'avais jamais oser avouer ou dire. Des pensées, des idées, des faits. Je ne sais pas vraiment comment celui-ci réussi à me mettre aussi à l'aise, comment m'avait-il inspiré confiance. Peut être était-ce notre histoire quelque peu semblable. Le fait qu'il est sans doute plus besoin que moi d'être sauvé.
Mon prénom résonna dans sa bouche, doucement mais fermement comme à chaque fois, il avait cette faculté même en parlant imperceptiblement de faire sentir un ton ou une émotion. Je le vis chercher ses mots, il le faisait toujours, j'aurai voulu lui dire qu'il n'avait pas besoin de prendre des pincettes avec moi, qu'il pouvait être sincère, dur voir un peu trop si c'était nécessaire, mais je ne pouvais pas, je ne l'aurais pas supporté. J'avais besoin d'entendre les choses mais pas de manière abrupte, pas de manière violente. J'avais mis 2 ans à accepter la mort de Jack, et deux de plus à accepter que j'étais toujours là et pas lui. "Tu n’es pas un monstre. Ce type est ce qui a qui a ruiné ta vie. Peu importe ce qu’il était comparé à ta douleur. Peu importe sa vie, bonne ou mauvaise. Il est l’incarnation de la cruauté du hasard des événements. Forcément que tu le méprises. C’est humain. La haine et le mépris sont des méthodes défensives, pas agressives. C’est une façon de te protéger. De te soulager." Il avait raison, cet homme avait ruiné ma vie, il avait ruiné mon existence entière. Tous les projets, de maison, de vacance sous les tropiques, d'enfant .... J'avais tout perdu, absolument tout et je me retrouvais seule, lessivé comme ci la moitié de moi m'avait été retiré. Je n'avais donc pas été agressive, j'étais rester passive devant cet homme qui se vidait de son sang, qui hurlait de douleur et me suppliait de l'aider alors que je le regardais mourir consumer par sa bêtise, il avait rendu son dernier souffle en me regardant dans les yeux, je n'oublierai jamais ce regard. "Et tu as le droit d’être heureuse. Tu es quelqu’un de bien, c’est suffisant… Et je ne perdrais pas mon temps avec toi si ce n’était pas le cas."Son sourire narquois s'affichant sur son visage détendis instantanément les traits de mon propre visage. Un léger sourire se dessinant au coin de mes lèvres.
Orion, son humour décalé même dans des moments comme celui-ci où rien n'avait l'air beau, rien n'avait l'air parfait. "Tu as peut-être raison Orion, je ne sais pas. Je crois que je vais devoir te croire sur parole." Il souriait, il n'avait pas abandonné malgré tout et il me sembla différent, il n'était pas aussi joviale d'habitude dans son attitude une chose imperceptible avait changé et je n'arrivais pas savoir quoi. Je me redressai et fixais mon interlocuteur avec intérêt. "Monsieur Maui, vous me cachez quelque chose et j'aimerai savoir votre secret, ce n'était pas à moi que tu t'attendais derrière cette porte ... je me trompe ?" Un sourire se dessina sur mon visage, j'avais toujours écouté mes pressentiments et j'avais l'impression de connaitre Orion depuis toujours.
Mon prénom résonna dans sa bouche, doucement mais fermement comme à chaque fois, il avait cette faculté même en parlant imperceptiblement de faire sentir un ton ou une émotion. Je le vis chercher ses mots, il le faisait toujours, j'aurai voulu lui dire qu'il n'avait pas besoin de prendre des pincettes avec moi, qu'il pouvait être sincère, dur voir un peu trop si c'était nécessaire, mais je ne pouvais pas, je ne l'aurais pas supporté. J'avais besoin d'entendre les choses mais pas de manière abrupte, pas de manière violente. J'avais mis 2 ans à accepter la mort de Jack, et deux de plus à accepter que j'étais toujours là et pas lui. "Tu n’es pas un monstre. Ce type est ce qui a qui a ruiné ta vie. Peu importe ce qu’il était comparé à ta douleur. Peu importe sa vie, bonne ou mauvaise. Il est l’incarnation de la cruauté du hasard des événements. Forcément que tu le méprises. C’est humain. La haine et le mépris sont des méthodes défensives, pas agressives. C’est une façon de te protéger. De te soulager." Il avait raison, cet homme avait ruiné ma vie, il avait ruiné mon existence entière. Tous les projets, de maison, de vacance sous les tropiques, d'enfant .... J'avais tout perdu, absolument tout et je me retrouvais seule, lessivé comme ci la moitié de moi m'avait été retiré. Je n'avais donc pas été agressive, j'étais rester passive devant cet homme qui se vidait de son sang, qui hurlait de douleur et me suppliait de l'aider alors que je le regardais mourir consumer par sa bêtise, il avait rendu son dernier souffle en me regardant dans les yeux, je n'oublierai jamais ce regard. "Et tu as le droit d’être heureuse. Tu es quelqu’un de bien, c’est suffisant… Et je ne perdrais pas mon temps avec toi si ce n’était pas le cas."Son sourire narquois s'affichant sur son visage détendis instantanément les traits de mon propre visage. Un léger sourire se dessinant au coin de mes lèvres.
Orion, son humour décalé même dans des moments comme celui-ci où rien n'avait l'air beau, rien n'avait l'air parfait. "Tu as peut-être raison Orion, je ne sais pas. Je crois que je vais devoir te croire sur parole." Il souriait, il n'avait pas abandonné malgré tout et il me sembla différent, il n'était pas aussi joviale d'habitude dans son attitude une chose imperceptible avait changé et je n'arrivais pas savoir quoi. Je me redressai et fixais mon interlocuteur avec intérêt. "Monsieur Maui, vous me cachez quelque chose et j'aimerai savoir votre secret, ce n'était pas à moi que tu t'attendais derrière cette porte ... je me trompe ?" Un sourire se dessina sur mon visage, j'avais toujours écouté mes pressentiments et j'avais l'impression de connaitre Orion depuis toujours.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Mer 4 Jan 2017 - 21:08
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Nous étions tous les deux veufs, et partagions le même deuil. La même douleur. Cependant une différence nette persistait entre notre rapport à ces morts. J’étais bien plus calme qu’elle. Plus posé sur la question. S’il m’arrivait encore de pleurer, de me perdre dans mes pensées, de me laisser dépérir doucement les jours les plus durs, je ne me mettais plus en colère. Je ne me posais plus de questions. Mais il y avait une différence significative dans nos pertes. J’avais su, des mois avant, qu’Iseult allait mourir. J’avais commencé une part de mon deuil avant même sa mort. Parce qu’il n’y avait pas d’espoir. Juste un peu de temps. Quelques dernières semaines à passer côte à côte. Alors que pour Deirdre, cela avait inattendu, brutal. On lui avait arraché son mari, sans qu’elle s’y attende, sans qu’elle puisse s’y préparer. Mine de rien, cette différence était importante dans notre relation. Parce que si nous partageons la même douleur, ainsi, nous ne la vivons pas de la même façon. Et cela nous permettait de ne pas sombrer tous les deux dans la stricte même direction.
« Tu as peut-être raison Orion, je ne sais pas. Je crois que je vais devoir te croire sur parole. » J’espérais qu’elle le ferait. Par pour me conforter dans mon avis. On s’en fiche de mon avis. Mais parce qu’il fallait qu’elle sourit à nouveau. Pour de vrai. Un peu plus longtemps que les étirements de lèvres que j’arrivai à lui arracher de temps en temps. Comme moi, en ce moment. Ce qu’elle semble avoir remarqué, Deirdre, qui m’adresse un intérêt soudain plus prononcé. Quoi ? J’ai rien fait, moi… Rien du tout… « Monsieur Maui, vous me cachez quelque chose et j'aimerai savoir votre secret, ce n'était pas à moi que tu t'attendais derrière cette porte ... je me trompe ? » Je reste coi un instant, la dévisageant, elle et son nouveau sourire. Bah voilà. Elle sourit. J’aurais préféré que ce ne soit pas grâce à ce sujet. Que j’aurais préféré ne pas abordé d’ailleurs. Je grogne en guise de réponse, sentant le rouge me monter aux oreilles. Je me grille tout seul. Pour me donner du courage, bien que je ne sache pas encore ce que je vais lui dire, et même si je vais lui dire quelque chose, je vide mon verre cul sec et l’abandonne sur la table basse.
Et puis je relève les yeux vers elle. Deirdre était quelqu’un de confiance. Je pouvais me confier à elle. Même sans lui donner les détails qui ne peuvent être donnés. Et avoir un avis extérieur sur la situation ne serait peut-être pas si mal. Parce que… parce que je ne sais pas bien où je vais dans cette histoire. Parce qu’elle reste coincée dans mon esprit. Et que je ne m’en défais pas. J’adresse un bref soupire, faible à ma collègue. - Bien vu, Sherlock. Je passe une main sur ma nuque, fixant mon regard sur les flammes de la cheminée qui dessinent inlassablement les mèches rouges de mon… fantôme. - J’ai … rencontré une fille. Enfin je la connaissais déjà un peu mais… Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment le formuler. Parce que juste décrire les faits, ça ne serait absolument pas représentatif de ce qui c’était réellement passé. Sur un plan émotionnel. Et parce que je ne sais pas comment décrire vraiment ce qui s’est passé, à moi-même. Et je ne sais pourquoi cette fille me hante autant depuis. Je relève les yeux vers Deirdre, cherchant un peu d’aide. De l’aide pour m’aider à mettre des mots sur ce qu’il s’est passé, sur mes émotions.
« Tu as peut-être raison Orion, je ne sais pas. Je crois que je vais devoir te croire sur parole. » J’espérais qu’elle le ferait. Par pour me conforter dans mon avis. On s’en fiche de mon avis. Mais parce qu’il fallait qu’elle sourit à nouveau. Pour de vrai. Un peu plus longtemps que les étirements de lèvres que j’arrivai à lui arracher de temps en temps. Comme moi, en ce moment. Ce qu’elle semble avoir remarqué, Deirdre, qui m’adresse un intérêt soudain plus prononcé. Quoi ? J’ai rien fait, moi… Rien du tout… « Monsieur Maui, vous me cachez quelque chose et j'aimerai savoir votre secret, ce n'était pas à moi que tu t'attendais derrière cette porte ... je me trompe ? » Je reste coi un instant, la dévisageant, elle et son nouveau sourire. Bah voilà. Elle sourit. J’aurais préféré que ce ne soit pas grâce à ce sujet. Que j’aurais préféré ne pas abordé d’ailleurs. Je grogne en guise de réponse, sentant le rouge me monter aux oreilles. Je me grille tout seul. Pour me donner du courage, bien que je ne sache pas encore ce que je vais lui dire, et même si je vais lui dire quelque chose, je vide mon verre cul sec et l’abandonne sur la table basse.
Et puis je relève les yeux vers elle. Deirdre était quelqu’un de confiance. Je pouvais me confier à elle. Même sans lui donner les détails qui ne peuvent être donnés. Et avoir un avis extérieur sur la situation ne serait peut-être pas si mal. Parce que… parce que je ne sais pas bien où je vais dans cette histoire. Parce qu’elle reste coincée dans mon esprit. Et que je ne m’en défais pas. J’adresse un bref soupire, faible à ma collègue. - Bien vu, Sherlock. Je passe une main sur ma nuque, fixant mon regard sur les flammes de la cheminée qui dessinent inlassablement les mèches rouges de mon… fantôme. - J’ai … rencontré une fille. Enfin je la connaissais déjà un peu mais… Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas comment le formuler. Parce que juste décrire les faits, ça ne serait absolument pas représentatif de ce qui c’était réellement passé. Sur un plan émotionnel. Et parce que je ne sais pas comment décrire vraiment ce qui s’est passé, à moi-même. Et je ne sais pourquoi cette fille me hante autant depuis. Je relève les yeux vers Deirdre, cherchant un peu d’aide. De l’aide pour m’aider à mettre des mots sur ce qu’il s’est passé, sur mes émotions.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Mer 4 Jan 2017 - 21:53
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Quand le rouge lui monte au joue, je vois que j'ai visé juste. Mes yeux s'écarquille devant un Orion qui semble chercher ces mots visiblement surpris de tant de clairvoyance de ma part. Et je me conforte alors dans l'idée que je le connais bien plus qu'il ne pourrait l'imaginer. Je me rends alors compte que nous avons passé tellement de temps ensemble, de longues nuits, de drôle d'après-midi et parfois même des petits matins à se réveiller chacun sur son fauteuil face au feu qui ne crépite plus, ma main parfois posé dans la sienne. Une relation étrange, sans ambiguïté cependant, chacun ne pouvant se le permettre ou ne se voyant pas profiter de la détresse de l'autre. Une relation basé sur une compréhension mutuel malgré la différence de nos cas, cette même douleur, cette même perte, ce même mot "veuf". Catégorisé, brisé, si semblable mais tellement différent, lui calme, une tristesse latente, douce et sans colère et puis moi, la violence des sentiments, les colères, les crises d'angoisse, les hurlement, la destruction et le chaos. Orion avait presque tout vu, il avait ramassé les morceaux de mes colères, il avait accueillis dans ses bras fort les crises de larmes qui me secoué, il avait encaissé les coup de ma rage. Mon rocher dans l’océan de mes peines. "Bien vu, Sherlock" Un sourire se dessine à nouveau sur mon visage, il me cache bien quelque chose. Pourtant une petite boule se forme dans mon estomac sans que je n'y prête spécialement attention.
Il passe sa main dans sa nuque, perplexe, cherchant s'il peut vraiment tout me dire, s'il peux véritablement se confier à moi, serait-ce si grave ? Il ne devrait en aucun cas douté de ma confiance, de mon dévouement à tout entendre de lui, lui qui a vu et entendu le pire de moi. Ses yeux ne lâche pas la cheminée, comme s'il voyait dans les flamme quelque chose que je ne peux voir, que je ne peux sentir. Il parait dans ses pensées ailleurs comme pour tenter de trouver ses mots. " J’ai … rencontré une fille. Enfin je la connaissais déjà un peu mais…"
Mon coeur est pris d'un sursaut, je m'étais pourtant attendu à ce qu'il parle d'une femme, les hommes ne se retrouve troublé que par la volupté de la femme, elle et ces délices interdits. Je reste quelque seconde bloqué par un sentiment étrange que je n'arrive pas à déterminer. De la peur ? De la jalousie ? De la jalousie envers la fameuse demoiselle ? Comment celà pourrait-il être possible, je n'ai jamais vu Orion comme un partenaire potentiel, bien entendu l'alchimie entre nous à toujours été présente mais au vu des conséquences. Ou peut-être est-ce la jalousie de voir que lui passe à autre chose après 3 ans, qu'il commence à revoir des femmes alors qu'après 4 années je suis incapable de voir d'autres hommes. Je suis heureuse pour lui qu'il se sente mieux évidemment mais je jalouse sa capacité à guérir. Puis je me reprend, il faut que j'arrête de tout ramener à moi. Mes yeux se pose sur Orion qui cherche de l'aide dans mon regard et je souris. "Elle est a Hungcalf cette demoiselle, c'est une de nos collègues ? Petit cachottier ! Ne fais pas ton timide et raconte moi tout, tu sais bien que je suis curieuse et tu ne peux rien me cacher ! "
Il passe sa main dans sa nuque, perplexe, cherchant s'il peut vraiment tout me dire, s'il peux véritablement se confier à moi, serait-ce si grave ? Il ne devrait en aucun cas douté de ma confiance, de mon dévouement à tout entendre de lui, lui qui a vu et entendu le pire de moi. Ses yeux ne lâche pas la cheminée, comme s'il voyait dans les flamme quelque chose que je ne peux voir, que je ne peux sentir. Il parait dans ses pensées ailleurs comme pour tenter de trouver ses mots. " J’ai … rencontré une fille. Enfin je la connaissais déjà un peu mais…"
Mon coeur est pris d'un sursaut, je m'étais pourtant attendu à ce qu'il parle d'une femme, les hommes ne se retrouve troublé que par la volupté de la femme, elle et ces délices interdits. Je reste quelque seconde bloqué par un sentiment étrange que je n'arrive pas à déterminer. De la peur ? De la jalousie ? De la jalousie envers la fameuse demoiselle ? Comment celà pourrait-il être possible, je n'ai jamais vu Orion comme un partenaire potentiel, bien entendu l'alchimie entre nous à toujours été présente mais au vu des conséquences. Ou peut-être est-ce la jalousie de voir que lui passe à autre chose après 3 ans, qu'il commence à revoir des femmes alors qu'après 4 années je suis incapable de voir d'autres hommes. Je suis heureuse pour lui qu'il se sente mieux évidemment mais je jalouse sa capacité à guérir. Puis je me reprend, il faut que j'arrête de tout ramener à moi. Mes yeux se pose sur Orion qui cherche de l'aide dans mon regard et je souris. "Elle est a Hungcalf cette demoiselle, c'est une de nos collègues ? Petit cachottier ! Ne fais pas ton timide et raconte moi tout, tu sais bien que je suis curieuse et tu ne peux rien me cacher ! "
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Jeu 5 Jan 2017 - 18:55
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Ça reste un peu étrange de parler de ça à Deirdre. Peut-être parce que la logique simple des événements aurait voulu que ce soit pour elle que je craque, au final. L’histoire des deux veufs qui se soignent et qui finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Je ne peux pas dire que je n’y avais pas déjà pensé. Mais… ça n’avait pas jamais été un véritable sujet à question. Et ça ne l’était toujours pas. Par ce que nous n’étions pas encore complétement soigné. Et que c’était juste hors de question pour moi, et sans doute aussi pour elle, de songer à une quelconque relation amoureuse. Entre nous, ou avec quelqu’un d’autre. C’était trop tôt. Mais dans mon cas… quelque chose avait fini par se passer. Quelque chose que pour le coup, je n’avais jamais envisagé, et certainement pas vu venir. Mais elle me sourit Deirdre. Parce que oui, d’un côté, ça reste une bonne nouvelle. Même si j’ai un peu l’impression de l’avoir laissé tomber. D’avoir réalisé une brusque avancée, la laissant un peu derrière. Ce n’était pas le but. Mais elle me sourit quand même. »Elle est à Hungcalf cette demoiselle, c'est une de nos collègues ? Petit cachottier ! Ne fais pas ton timide et raconte-moi tout, tu sais bien que je suis curieuse et tu ne peux rien me cacher ! »
Je laisse échapper un bref rire. - Et merde… Même si confier cette histoire me gêne, je trouve cette situation assez amusante. J’ai l’impression que nous sommes deux ados sur le retour, en pleine soirée pyjama alcoolisée. Genre de truc que je n’avais jamais fait plus jeune. Encore moins déblatérer sur les déboires du cœur. Parce que personnellement, je n’avais jamais porté un intérêt bien différent à mes camarades féminins ou masculins à Hungcalf. C’est-à-dire pas grand-chose. Donc ce genre de discussion m’était plutôt inconnu. - Viens-ici j’ai besoin de soutien. Je me cale dans un coin du canapé pour lui laisser la place de l’autre, et l’y invite d’un signe de tête. J’ai vraiment besoin d’un minimum de… de je sais pas quoi. D’intimité ? D’ambiance de la confidence ? J’en sais rien, j’ai jamais fait ce genre de truc. Au pire je pouvais continuer de me taire et la laisser me tirer les vers du nez, ça j’en avais l’habitude avec mes frangines. Mais pour le coup, j’avais assez envie que ça vienne de moi en fait.
Je remplis mon verre et m’assure que Deirdre ait suffisamment de munitions. Une fois tous les deux installés, moi tourné vers une, une jambe repliée sur l’assise de cuir et un bras sur le dossier. Je soupire, cherchant par quoi commencer. Bah. Par le début ça serait pas mal nan ? Pas celui de l’histoire, celui de « qui est la fille ». - Ce n’est pas une collègue. Mais j’ai l’occasion de la croiser souvent. Enfin pas maintenant, pendant les vacances. Je jette un regard entendu à Deirdre. C’est une femme intelligente. Je n’ai pas besoin d’en dire plus. Si ce n’est pas une prof, c’est forcément une étudiante. Forcément. Si elle avait été infirmière, je l’aurais tout simplement dit. J’ouvre la bouche pour continuer, mais son regard sur moi m’arrête. Je préfère avaler une nouvelle gorgée d’alcool, avant de dire : - Si tu comptes m’engueuler fait le tout de suite. Mais c’est fait de toute façon. Et je sais pas s’il y aura une suite. Je regarde à nouveau les flammes. C’est pas complétement vrai. Enfin non, je ne sais pas s’il y aura une suite. Mais je l’espère quelque part. Mais je ne risque pas de l’avouer à voix haute à Deirdre, alors que je ne me l’avoue pas moi-même.
Je laisse échapper un bref rire. - Et merde… Même si confier cette histoire me gêne, je trouve cette situation assez amusante. J’ai l’impression que nous sommes deux ados sur le retour, en pleine soirée pyjama alcoolisée. Genre de truc que je n’avais jamais fait plus jeune. Encore moins déblatérer sur les déboires du cœur. Parce que personnellement, je n’avais jamais porté un intérêt bien différent à mes camarades féminins ou masculins à Hungcalf. C’est-à-dire pas grand-chose. Donc ce genre de discussion m’était plutôt inconnu. - Viens-ici j’ai besoin de soutien. Je me cale dans un coin du canapé pour lui laisser la place de l’autre, et l’y invite d’un signe de tête. J’ai vraiment besoin d’un minimum de… de je sais pas quoi. D’intimité ? D’ambiance de la confidence ? J’en sais rien, j’ai jamais fait ce genre de truc. Au pire je pouvais continuer de me taire et la laisser me tirer les vers du nez, ça j’en avais l’habitude avec mes frangines. Mais pour le coup, j’avais assez envie que ça vienne de moi en fait.
Je remplis mon verre et m’assure que Deirdre ait suffisamment de munitions. Une fois tous les deux installés, moi tourné vers une, une jambe repliée sur l’assise de cuir et un bras sur le dossier. Je soupire, cherchant par quoi commencer. Bah. Par le début ça serait pas mal nan ? Pas celui de l’histoire, celui de « qui est la fille ». - Ce n’est pas une collègue. Mais j’ai l’occasion de la croiser souvent. Enfin pas maintenant, pendant les vacances. Je jette un regard entendu à Deirdre. C’est une femme intelligente. Je n’ai pas besoin d’en dire plus. Si ce n’est pas une prof, c’est forcément une étudiante. Forcément. Si elle avait été infirmière, je l’aurais tout simplement dit. J’ouvre la bouche pour continuer, mais son regard sur moi m’arrête. Je préfère avaler une nouvelle gorgée d’alcool, avant de dire : - Si tu comptes m’engueuler fait le tout de suite. Mais c’est fait de toute façon. Et je sais pas s’il y aura une suite. Je regarde à nouveau les flammes. C’est pas complétement vrai. Enfin non, je ne sais pas s’il y aura une suite. Mais je l’espère quelque part. Mais je ne risque pas de l’avouer à voix haute à Deirdre, alors que je ne me l’avoue pas moi-même.
black pumpkin
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Re: Orion ♦ I need you you know ?
Mer 18 Jan 2017 - 22:37
Love never hurt them again
Avec le temps va tout s'en va ...
Ç'était le moment des confidences, j'allai enfin savoir ce qui se caché derrière le sourire niais d'Orion, derrière son changement étrange. Il avait changé, quelque chose en lui était différent et je n'arrivais pas à savoir quoi. Je m'étais douté que cela venait d'une demoiselle mais laquelle ? - Et merde… Viens-ici j’ai besoin de soutien. Je me lève alors de mon fauteuil pour venir me placer sur l'autre bout du canapé d'Orion. J'aime assez se canapé, même ci la proximité avec Orion me parait étrange, depuis la mort de Jack aucun homme n'as été aussi proche de moi, jamais je n'avais laisser quelqu'un mis à par Sinead se retrouver si proche de ma zone vitale. Ambiance de la confidence je m'assois en tailleurs près de lui, m'apprêtant à assouvir ma curiosité. Et je sais que ça lui fait plaisir de me raconter tout ça, Orion n'a jamais été le roi de la confession mais je sens que ça lui fait du bien de sentir qu'il peut en parler à quelqu'un sans avoir à être juger. La juger ? Comment pourrai-je après tout, moi la meurtrière qui a laisser mourir un homme agonisant, qui a fait croire être en état de donner cours à des étudiants alors que la peine était toujours trop présente, si peu cicatrisé.
Il remplit mon verre et s'en sert un à nouveau, l'abus d'alcool est dangereux chez la plupart des humains et j'ai toujours bien fait attention à ne point sombrer dans un alcoolisme qui pourrait rendre mes réactions encore plus aléatoire et violente. Je trempe mes lèvres dans le verre et le récit commence. - Ce n’est pas une collègue. Mais j’ai l’occasion de la croiser souvent. Enfin pas maintenant, pendant les vacances. Son regard méfiant se pose sur moi et je ne peux retenir un écarquillement des yeux un peu trop visible, m'étouffant presque avec le whisky qui glisse dans ma gorge. Ce à quoi Orion avale une nouvelle gorgée surement pour se donner du courage. - Si tu comptes m’engueuler fait le tout de suite. Mais c’est fait de toute façon. Et je sais pas s’il y aura une suite. Je posai alors me verre, toussant un peu pour reprendre mon souffle étant donné que j'ai failli mourir étouffer. Je tourne alors mon regard vers Orion qui observe le feu attendant surement que je passe en mode adulte responsable. - Hum ... et bien mis à part que la prochaine fois annonce moi ce genre de chose quand je n'ai pas du whisky dans la bouche. Je ne vais pas te cacher que sortir avec des élèves n'est pas la meilleure des idées du monde mais ... enfin je veux dire on fait tous des erreurs ? Un petit sourire se dessine sur mon visage. Je préfère le rassuré, après tout je ne vais pas faire la rabat-joie tout de suite. - Mais continue, je garde mes reproches et mes engueulades pour la suite.
Il remplit mon verre et s'en sert un à nouveau, l'abus d'alcool est dangereux chez la plupart des humains et j'ai toujours bien fait attention à ne point sombrer dans un alcoolisme qui pourrait rendre mes réactions encore plus aléatoire et violente. Je trempe mes lèvres dans le verre et le récit commence. - Ce n’est pas une collègue. Mais j’ai l’occasion de la croiser souvent. Enfin pas maintenant, pendant les vacances. Son regard méfiant se pose sur moi et je ne peux retenir un écarquillement des yeux un peu trop visible, m'étouffant presque avec le whisky qui glisse dans ma gorge. Ce à quoi Orion avale une nouvelle gorgée surement pour se donner du courage. - Si tu comptes m’engueuler fait le tout de suite. Mais c’est fait de toute façon. Et je sais pas s’il y aura une suite. Je posai alors me verre, toussant un peu pour reprendre mon souffle étant donné que j'ai failli mourir étouffer. Je tourne alors mon regard vers Orion qui observe le feu attendant surement que je passe en mode adulte responsable. - Hum ... et bien mis à part que la prochaine fois annonce moi ce genre de chose quand je n'ai pas du whisky dans la bouche. Je ne vais pas te cacher que sortir avec des élèves n'est pas la meilleure des idées du monde mais ... enfin je veux dire on fait tous des erreurs ? Un petit sourire se dessine sur mon visage. Je préfère le rassuré, après tout je ne vais pas faire la rabat-joie tout de suite. - Mais continue, je garde mes reproches et mes engueulades pour la suite.
black pumpkin
- InvitéInvité
Re: Orion ♦ I need you you know ?
Jeu 2 Mar 2017 - 20:17
RP archivé pour cause de suppression d'un participant.
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