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The night we met (ft. Maxine)
Mar 22 Aoû 2017 - 19:56
The night we met
Maxine + Alistair
Délicatement, la plume que tu tiens en main laisse une trace d’encre sur le parchemin posé sur la table devant toi. Tu t'appliques à écrire le plus correctement possible mais on ne pouvait pas dire que tu possédais une calligraphie des plus raffinés. Certes, tu aurais pu te faire aider de la magie pour rédiger ces dernières notes concernant le dernier livre que tu avais lu, mais tu n’étais pas contre un peu de travail manuel à la méthode moldu. Cela t’occupait l’esprit assez pour que tu ne songes pas à ton manque de sommeil qui se faisait de plus en plus régulier. Soignant chaque mot et chaque phrase, tes pensées sont focalisées sur les notes qui apparaissent devant toi. Cela t’aidera surement pour l’un de tes prochains cours et ce parchemin, une fois recouvert d’encre, rejoindra les innombrables autres que tu possèdes dans ton petit appartement de professeur. Cela te plaît. D’être ici. La rentrée approche et cette fois tu as hâte. Tu n’es plus dans le stress du début, tu ne cherches plus tes marques, tu es enfin bien dans tes baskets pour cette nouvelle année scolaire. De plus, tu connais pratiquement tous tes élèves pour les avoirs déjà eu dans ta classe l’année passée. Sauf les petits nouveaux et les prochains curieux qui vont chercher à s’intéresser à l’autre monde : celui des moldus. Mais tu sais bien qu’il n’y aura pas foule. Même si toi tu es fasciné par eux et leur mode de vie, ce n’est pas le cas de tout le monde ici. Les élèves préfèrent grandement ce qui concerne la botanique, les sortilèges, les créatures magiques ou encore la défense contre les forces du mal. Tu ne leur en veux pas, après tout, tu es toi-même un grand curieux des petites créatures magiques et de la flore qui peut se trouver à travers le monde. Si ton coeur n’avait pas penché pour ce monde inconnu qu’est celui des moldus tu te serais certainement tourné dans cette voie-là.
Cela faisait déjà des heures que tu étais occupé à cette activité et il semblait que tu venais de mettre à plat toutes les idées et hypothèses qui traînaient dans un coin de ta tête. Tu déposes la plume en prenant soin de ne pas tâcher d’encre le précieux papier. Légèrement courbé, tu lèves les bras en arrière et t’étires en laissant t’échapper un petit soupir. Un coup d’oeil vers ta montre et tu sais que minuit est passé. Même si tu te sens légèrement fatigué et engourdi par la position assise que tu as tenu pendant un long moment, tu n’as pas sommeil. Cela fait des mois que ton sommeil est perturbé de la sorte. Tu en ignores l’origine et à force tu as pris l’habitude d’aller te balader ou de bouquiner. Parfois tu trouves le sommeil à ton retour, d’autres pas et tu te plonges alors dans la lecture de l’un de tes nombreux livres qui trônent dans la bibliothèque. Ce soir, c’est la nuit qui t’appelle. Tu te lèves doucement tout en t’étirant une fois de plus. Tu attrapes la veste qui traîne sur la chaise d’à côté et éteint les bougies allumées dans la pièce. L’obscurité se fait immédiatement et tu sors de chez toi après t’être couvert.
Tu erres quelques minutes dans les couloirs, sans vraiment savoir où aller cette nuit. Comme à leurs habitudes les allées sont vides. Pas une âme en peine n’est dans le coin. Même les fantômes de l‘université semblent être de repos ce soir-là. Cela ne te change pas beaucoup, il est rare que tu aies de la compagnie et cela te convient à merveille. Le silence et le calme que t’apporte tes balades nocturnes ne sont pas si déplaisant à tes yeux. Tu prends rapidement les escaliers et rejoins le rez-de-chaussée. Tu n’as jamais aimé traîner dans les couloirs. Tu préfères te réfugier à l’extérieur, sous le ciel étoilé et l’air frais qui n’appartient qu’à la nuit. Moins de quelques minutes plus tard, tu te retrouves finalement en plein coeur du domaine d’Hungcalf et tes pieds te mènent inconsciemment aux murailles. Tu marches d’un pas lent sur les pierres qui constituent la construction et ton esprit s’évade rapidement au temps de tes études. Un fin sourire étire tes lèvres tandis que tu t’arrêtes pour observer la vue. Le croissant de lune au-dessus de toi se reflète dans le lac au loin et éclaire la cime des arbres de la forêt du domaine. Le paysage est à couper le souffle et tu restes figé sans bouger de longues minutes à le contempler. Jusqu’à qu’un bruit te sorte de ta rêverie. Ce soir, tu n’es pas seul.
Cela faisait déjà des heures que tu étais occupé à cette activité et il semblait que tu venais de mettre à plat toutes les idées et hypothèses qui traînaient dans un coin de ta tête. Tu déposes la plume en prenant soin de ne pas tâcher d’encre le précieux papier. Légèrement courbé, tu lèves les bras en arrière et t’étires en laissant t’échapper un petit soupir. Un coup d’oeil vers ta montre et tu sais que minuit est passé. Même si tu te sens légèrement fatigué et engourdi par la position assise que tu as tenu pendant un long moment, tu n’as pas sommeil. Cela fait des mois que ton sommeil est perturbé de la sorte. Tu en ignores l’origine et à force tu as pris l’habitude d’aller te balader ou de bouquiner. Parfois tu trouves le sommeil à ton retour, d’autres pas et tu te plonges alors dans la lecture de l’un de tes nombreux livres qui trônent dans la bibliothèque. Ce soir, c’est la nuit qui t’appelle. Tu te lèves doucement tout en t’étirant une fois de plus. Tu attrapes la veste qui traîne sur la chaise d’à côté et éteint les bougies allumées dans la pièce. L’obscurité se fait immédiatement et tu sors de chez toi après t’être couvert.
Tu erres quelques minutes dans les couloirs, sans vraiment savoir où aller cette nuit. Comme à leurs habitudes les allées sont vides. Pas une âme en peine n’est dans le coin. Même les fantômes de l‘université semblent être de repos ce soir-là. Cela ne te change pas beaucoup, il est rare que tu aies de la compagnie et cela te convient à merveille. Le silence et le calme que t’apporte tes balades nocturnes ne sont pas si déplaisant à tes yeux. Tu prends rapidement les escaliers et rejoins le rez-de-chaussée. Tu n’as jamais aimé traîner dans les couloirs. Tu préfères te réfugier à l’extérieur, sous le ciel étoilé et l’air frais qui n’appartient qu’à la nuit. Moins de quelques minutes plus tard, tu te retrouves finalement en plein coeur du domaine d’Hungcalf et tes pieds te mènent inconsciemment aux murailles. Tu marches d’un pas lent sur les pierres qui constituent la construction et ton esprit s’évade rapidement au temps de tes études. Un fin sourire étire tes lèvres tandis que tu t’arrêtes pour observer la vue. Le croissant de lune au-dessus de toi se reflète dans le lac au loin et éclaire la cime des arbres de la forêt du domaine. Le paysage est à couper le souffle et tu restes figé sans bouger de longues minutes à le contempler. Jusqu’à qu’un bruit te sorte de ta rêverie. Ce soir, tu n’es pas seul.
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