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Comme si rien n'était arrivé (Cordelia)
Dim 3 Sep 2017 - 19:40
Ah qu'il était bon d'être de retour en Angleterre ! Même si, soyons honnêtes, le désert australien et son immense réserve prévue spécialement pour les dragons te manquaient déjà. Tu avais adoré ce mois de stage et tu aurais aimé y rester bien plus longtemps. Mais la rentrée approchait et bientôt tu reprendrais la direction de Hungcalf. Il avait donc fallu rentrer. Mais ce stage avait été merveilleux, surtout qu'en décrocher un à ton âge était une chance inespérée que tu t'étais fais un plaisir de saisir. Toutefois, maintenant venait une partie bien moins agréable. Refaire ton stock de fournitures pour l'année. C'était le passage obligé de chaque rentrée. Un moment que tu n'appréciais pas du tout. C'était aussi pour ça que tu n'avais pas prévu de tout faire aujourd'hui, ta résistance à la douleur ayant ses limites. Enfin, quand il fallait y aller... Après t'être rapidement préparée au sein du manoir familial (lieu qui te rendait toujours aussi mal à l'aise), tu te dirigeais vers la cheminée qui allait te mener en enfer : le Chemin de Traverse, en été, bondé et à quelques jours de la rentrée.
C'est donc avec un immense soupir de soulagement que tu pénétrais, quelques heures plus tard, dans un petit restaurant d'une rue sinueuse. C'était Cordelia qui t'avais fais découvrir ce lieu, un an plus tôt. Cordy avec qui tu avais eu une violente dispute juste avant ton départ pour l'Australie. A qui tu n'avais envoyé aucune lettre par fierté. Elle te manquait en plus ! Mais non, tu n'avais rien fait pour arranger les choses. Tu avais toujours été trop butée et fière pour t'excuser la première. Ce qui ne t'avais pas empêcher de ramener un petit quelque chose pour elle de l'Australie. Mais tu ne savais pas comment lui offrir. Bien sûr, ce n'était pas grand chose, mais tu espérais que cela lui plairait. Puis, peut-être qu'en lui offrant, elle comprendrait que c'était ta manière à toi de t'excuser ? Mouais.
Soudain, tu aperçus une chevelure blonde à l'entrée, chevelure que tu reconnus immédiatement. Alors, comme mue par un réflexe, tu t’exclamas pour attirer son attention "-Hey Cordy !". ... Et merde. T'avais pas vraiment fait ça quand même ? Lorsque la Wright se retourna pour te regarder tu compris que si si. Tu l'avais bien fais. Bon... Tu n'avais plus qu'à faire comme si cette dispute n'avait jamais eu lieu. Tu étais plutôt douée pour faire ça. En général, c'était comme ça que tu t'y prenais lorsqu'un conflit ne se réglait pas et que la personne te manquait. Tu souris donc à la jeune fille, masquant tes pensées. C'était bien tout de même de la revoir. Cordy et toi, c'était quelque chose de particulier. Un jour je t'aime, le lendemain je t'engueule. Pour autant, tu savais que tu pouvais compter sur elle et tu espérais qu'elle savait qu'elle pouvait en faire de même. Tu l'aimais bien, encore plus depuis que mademoiselle commençait à ne plus se laisser faire, ce qui faisait plaisir à voir. Tu savais que ton frère, Landry, n'y était pas forcément étranger mais tu les laissais faire. Après tout les histoires de ton aîné ne te concernait pas. Lorsqu'elle se fut rapprocher tu l'interrogeais avec un sourire "-Alors comment tu vas ?".
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Re: Comme si rien n'était arrivé (Cordelia)
Mar 5 Sep 2017 - 23:16
Comme si de rien n'était
Chaque année tu attendais le dernier moment pour effectuer tes achats de rentrée, et chaque année tu regrettais amèrement ton choix : Le chemin de traverse était noir de monde, les jeunes étudiants, entrant certainement à Poudlard, courraient partout, se cognant aux jambes de passants et renversant chaudrons et divers outils. Les parents, souvent dépassés par les évènements restaient plantés en plein milieu du chemin à la recherche de leur progéniture et les victimes de cette mascarade, comme toi, tentaient de se frayer un chemin entre vendeurs ambulants et gobelins. D’un pas rapide tu zigzagues entre les obstacles pressée d’en avoir terminé avec cette corvée. Tu n’avais pas besoin de grands choses, ta famille maternelle t’ayant fait livrer la plus part des manuels utiles et nécessaires à ta septième année, mais quelques éléments te manquaient encore et tu ne te permettrais jamais de réclamer aux Warrington : Tu ne comprenais d’ailleurs toujours pas pourquoi ils prenaient la peine de t’aider.
La matinée s’est rapidement déroulée, tes achats terminés tu te souviens que, quelques semaines auparavant, Alexine et toi aviez convenu d’un rendez vous dans un petit restaurant pittoresque du chemin de Traverse. Entre temps, une violente dispute avait éclatée entre vous, quelque chose de futile mais qui vous avez tenues éloignées l’une de l’autre pendant plus d’un mois: La jolie étudiante aura-t-elle décidé de se montrer tout de même? Tu te posais la question en te dirigeant d’un pas rapide vers votre lieux de rendez vous. A peine entrée dans le restaurant tu es assaillie par des voix, des pensées, des esprits, tous se mélange et cogne dans ta tête te laissant quelques secondes tremblante sur le palier. Mais, tu réussis vite à reprendre tes esprits, te concentrant sur quelques vers du recueil que tu tenais entre les mains pour faire taire les intrus. Le silence se fait et enfin tu peux à nouveau respirer normalement. Tu t’améliores, t’en es certaine mais tu n’es pas encore prête à supporter les espaces confinés et bondés : t’espérais que la rentrée à Hungcalf ne serait pas trop éprouvante.
Perdue dans tes pensées tu entends malgré tout une voix douce prononcer ton nom. Tu n’as même pas besoin de relever les yeux pour reconnaitre à qui elle appartenait: « Alex. » T’as du mal à être aussi enthousiaste que la jeune femme, mais un léger sourire vient tout de même apparaitre sur tes lèvres tandis que tu te rapproches d’elle après avoir déposé ton manteau à l’entrée l’accrochant au porte-manteau d’un léger coup de baguette. « Je vais bien et toi? » A son visage, tu pouvais aisément deviner qu’elle avait passé de bonnes vacances, pas besoin d’être sorcière pour reconnaitre qu’Alexine se portait plutôt bien. « Tu prends quelque chose? » Demandes-tu en indiquant le verre qui vient de t’être déposé sur le comptoir avant de te diriger vers une table à l’écart invitant la jeune Mormont à te suivre d’un geste de la tête. Vous aviez beaucoup de choses à vous raconter: bien sûr tu éluderai des choses. Il n’était pas nécessaire qu’elle apprenne que son frère et toi ne vous adressiez plus la parole depuis plus d’un mois. Pas nécessaire non plus pour elle d’en savoir la raison: ton apprentissage de la légilimencie avait déjà fait trop de mal jusqu’à présent. Alexine et toi n’aviez pas besoin de ça pour vous prendre la tête, tu ne voulais pas remettre de l’huile sur le feu: ton amie t’avait manqué même si tu ne lui avoueras certainement pas.
« Alors, l’Australie? » Demandes-tu, curieuse en sirotant ton verre distraitement.
La matinée s’est rapidement déroulée, tes achats terminés tu te souviens que, quelques semaines auparavant, Alexine et toi aviez convenu d’un rendez vous dans un petit restaurant pittoresque du chemin de Traverse. Entre temps, une violente dispute avait éclatée entre vous, quelque chose de futile mais qui vous avez tenues éloignées l’une de l’autre pendant plus d’un mois: La jolie étudiante aura-t-elle décidé de se montrer tout de même? Tu te posais la question en te dirigeant d’un pas rapide vers votre lieux de rendez vous. A peine entrée dans le restaurant tu es assaillie par des voix, des pensées, des esprits, tous se mélange et cogne dans ta tête te laissant quelques secondes tremblante sur le palier. Mais, tu réussis vite à reprendre tes esprits, te concentrant sur quelques vers du recueil que tu tenais entre les mains pour faire taire les intrus. Le silence se fait et enfin tu peux à nouveau respirer normalement. Tu t’améliores, t’en es certaine mais tu n’es pas encore prête à supporter les espaces confinés et bondés : t’espérais que la rentrée à Hungcalf ne serait pas trop éprouvante.
Perdue dans tes pensées tu entends malgré tout une voix douce prononcer ton nom. Tu n’as même pas besoin de relever les yeux pour reconnaitre à qui elle appartenait: « Alex. » T’as du mal à être aussi enthousiaste que la jeune femme, mais un léger sourire vient tout de même apparaitre sur tes lèvres tandis que tu te rapproches d’elle après avoir déposé ton manteau à l’entrée l’accrochant au porte-manteau d’un léger coup de baguette. « Je vais bien et toi? » A son visage, tu pouvais aisément deviner qu’elle avait passé de bonnes vacances, pas besoin d’être sorcière pour reconnaitre qu’Alexine se portait plutôt bien. « Tu prends quelque chose? » Demandes-tu en indiquant le verre qui vient de t’être déposé sur le comptoir avant de te diriger vers une table à l’écart invitant la jeune Mormont à te suivre d’un geste de la tête. Vous aviez beaucoup de choses à vous raconter: bien sûr tu éluderai des choses. Il n’était pas nécessaire qu’elle apprenne que son frère et toi ne vous adressiez plus la parole depuis plus d’un mois. Pas nécessaire non plus pour elle d’en savoir la raison: ton apprentissage de la légilimencie avait déjà fait trop de mal jusqu’à présent. Alexine et toi n’aviez pas besoin de ça pour vous prendre la tête, tu ne voulais pas remettre de l’huile sur le feu: ton amie t’avait manqué même si tu ne lui avoueras certainement pas.
« Alors, l’Australie? » Demandes-tu, curieuse en sirotant ton verre distraitement.
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Re: Comme si rien n'était arrivé (Cordelia)
Dim 1 Oct 2017 - 20:37
rp archivé car l'un des participants est supprimé.
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