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I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Jeu 7 Sep 2017 - 23:05
Othello feat. Alice |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Sam 9 Sep 2017 - 18:25
I need your help
what you made me do ▬ "mille visages ne feront jamais face à mille terreurs nocturnes" | La journée avait été calme ; Othello avait tout d’abord rendu visite à sa mère, elle était seule depuis quelques temps maintenant, et la perte d’Emma l’avait beaucoup affecté, elle aussi. L’acteur aimait se rendre dans son ancienne maison, passer du temps avec elle, rire à ses blagues, cuisiner, lire, chanter, jouer. Il faut dire que tout était bon là-bas ; l’ambiance s’était apaisée ces derniers temps, et les vilains souvenirs ne faisaient plus d’ombre au bonheur. A présent, c’était un lieu vide de toute souffrance où mère et fils se retrouvaient et échangeaient à propos de l’actualité, autour d’un bon repas et d’un verre de vin. Les heures défilaient vite, et Othello décida de rentrer chez lui. Il avait beau ne pas avoir mangé des masses le midi, il ne ressentait aucune faim ; Lovingblow n’avait jamais eu un gros appétit, particulièrement depuis qu’il avait entreprit un régime -ce que sa chère mère désignait comme une gigantesque « connerie ». Il ne se fit donc pas à manger, et entama la lecture d’une pièce de théâtre pour passer le temps. La nuit tomba sans qu’il ne s’en aperçoive ; minuit passa, il se leva, allant me préparer du thé. Dehors, le chien des voisins hurlait -à la lune ? Il fallait vraiment qu’Othello leur en touche un mot, la situation devenait vraiment infernale. La bouilloire remplie, elle commença à chauffer ; il n’entendit pas, la tête prise par le sifflement, les premiers coups portés à sa porte. Lorsque enfin, le son lui parvint, il se dirigea vers la porte, plein de questions : qui cela pouvait-il bien être, si tard ? Le choc. Bam. Il était face à Alice. C’était elle, il en était sûr, il se rappelait clairement de sa voix et de ses attitudes -et ce ne serait pas une simple capuche qui aurait pu le faire douter. Elle n’avait pas donné de nouvelles depuis bien longtemps -Serdaigle, lui semblait-il, peut-être plus récemment, mais il n’en avait pas le souvenir. Sa voix était mi-hésitante, mi-affirmée. Elle demanda à rentrer, et sans qu’il ne put répondre, elle s’engouffra dans le hall. « Et bien, salut Alice. » Ma voix était rauque, ma bouche avait enfin pu se fermer ; quelle surprise, bordel ! Elle parlait vite, inquiète, et je ne savais pas quoi lui répondre ; les années étaient passées, je ne savais pas ce qu’elle devenait, prise par ses missions diverses et variées. « De… De l’aide, tu dis ? Tu veux bien qu’on aille au salon, d’abord ? » Je l’y conduisis. Les canapés de velours étaient propres, la pièce éclairée par des bougies. Je pris place dans mon fauteuil fétiche -celui en cuir, puis relançais la discussion. « Et bien, vas-y, je t’écoute. Raconte moi tout… Qu’est-ce que tu deviens ? Pourquoi tu ne donnes plus de nouvelles ? » Ma voix n’était ni acide, ni amère, juste plein de curiosité -cela faisait le sens, non ? |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Mer 20 Sep 2017 - 12:29
Othello feat. Alice |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Mer 20 Sep 2017 - 18:51
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what you made me do ▬ "mille visages ne feront jamais face à mille terreurs nocturnes" | L’atmosphère, il y a quelques minutes encore si douce, s’était transformée en un véritable four d’appréhension, de peur, et de plein d’autres sentiments, diffus mais sournois. Othello, voyant ainsi Alice devant lui, sur son canapé ; cela lui évoquait de merveilleux souvenirs. Ce que cette fille-là avait eu le don de lui manquer ! Leur amitié, autrefois si forte, si brillante, et d’un coup, plus rien -juste de vagues bribes d’informations qu’on lui apportait. Il avait beau avoir pris un ton plein de remontrances, avoir été désireux, la voyant ainsi débarquer de nouveau dans sa vie sans prévenir, de lui remonter sérieusement les bretelles, imaginer les soirées qu’ils auraient pu vivre, les fous rires, ici, dans ce salon chaleureux ; tout cela lui inspirait de bonnes idées, positives et réconfortantes. Il écouta patiemment ses excuses, fit mine d’être gêné de l’avoir agressé de la sorte, baissant la tête, l’air confus. Alice avait beau souffrir horriblement de par son travail, elle continuait de l’adorer comme Othello avait adoré Emma, en parlant avec passion de cette carrière qui occupait tout son temps -Emma avait aussi été la muse de l’acteur, et avait pris beaucoup de sa vie, arrachant comme un pan de cette dernière en disparaissant. Au fond, ils n’étaient pas si différents, leurs chemins l’étaient, mais ils restaient tous les deux de grands passionnés, au chemin tout tracé, et à la vie à la fois terriblement complexe, mais surtout terriblement fascinante. Lorsqu’elle eut fini, la mine basse, les yeux plein d’un malheur qu’il aurait voulu évanoui, il fut terriblement touchée -on lui plantait ainsi une dague en plein cœur. « Écoute, Alice… J’ai appris pour ce qu’il s’est passé durant ta mission… Et pendant ta vie en général. Les nouvelles courent vite ici, aussi futiles et secrètes soient-elles. Je suis moi-même désolé de ne pas être revenu vers toi, même si rien ne me manque plus que notre amitié aujourd’hui. Je ne veux pas que tu souffres ou que tu t’en veuilles, disons que c’est le passé, et que ce dernier est bien trop douloureux pour qu’on le rouvre d’un coup de poignard verbal. Ignorons tout cela. Tu as besoin d’aide, tu dis ? Je t’écoute. Je ferais tout mon possible pour t’aider… Du moment que cela ne perturbe pas trop ma petite vie bien établie. » Un rire, clair, se fracassant contre les murs. Ces instants de bonheur lui semblaient bien vains, à une époque ; aujourd’hui, ils connaissaient plus que jamais leur importance. « Tu veux à boire ? Un thé, un café, une Bièraubeurre ? J’en ai encore au frigo. » Le gentleman l’emportait toujours sur le fainéant ; il avait besoin de bouger, de contenter ses convives, toujours. Othello s’était donc relevé, prêt à aller chercher à la cuisine -la maison était petite, mais spacieuse et chaleureuse, bien que l’acteur eut désiré un jour entendre parfois d’autres rires que le sien entre ses murs- ce que son amie -retrouvée- désirerait. Il n’avait pas encore fait la vaisselle, de toute façon ; elle pouvait bien lui demander ce qu’elle voudrait, ce serait non seulement disponible, mais ça lui permettrait surtout, à lui, de boire encore un coup. Le professeur avait beau porter une attention toute particulière à sa consommation d’alcool -ça faisait grossir, donnait mauvaise mine et développait des addictions-, il ne refusait jamais une bonne Bièraubeurre. Secrètement, il croisa les doigts, enfantin, espérant qu’Alice en demanderait une -comme au bon vieux temps, complices secrets aux veines alcoolisées. |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Jeu 5 Oct 2017 - 20:42
Othello feat. Alice |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Sam 7 Oct 2017 - 16:08
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what you made me do ▬ "mille visages ne feront jamais face à mille terreurs nocturnes" | Othello était donc revenu, deux Biéraubeurre dans les mains. Ce nectar faisait parti de ses préférés, tant il était agréable dans sa bouche, réchauffant les cœurs et déliant les langues… A moins que ce ne fut l’inverse. L’alcool avait des dons qu’aucune autre boisson n’aurait jamais, c’était indéniable. Alice avait repris la parole, parlant vite, stressée, mal à l’aise, peut-être ? Pourtant le professeur continuait de faire en sorte qu’elle se sente pardonnée, qu’elle puisse presque se sentir comme chez elle. Il voulait avant tout qu’ils repartent tous les deux sur de nouvelles bases, positives, agréables. « C’est un peu délicat. C’est à propos d’une mission mais, je ne peux pas t’expliquer les détails tant que tu n’auras pas accepté, c’est … extrêmement confidentiel et j’ai été soumise au serment inviolable. Je ne peux parler des détails qu’avec les sorciers participant à la mission. Il faut que tu saches que, si tu acceptes, tu y seras soumis aussi, c’est obligatoire. » Il hocha la tête. Il comprenait son travail, aussi mystérieux soit-il. L’acteur savait parfaitement que c’était pour elle une véritable échappatoire, mais il avait aussi rapidement compris que ce job la hantait toujours, plaisir et supplice à la fois. Elle avait vécu des choses que jamais elle ne pourrait mentionner, et lui savait mieux que quiconque combien c’était difficile de vivre avec des pensées nocives dans la tête sans jamais pouvoir les en déloger. « J’ai eu de la chance que le type qu’on traquait a eu envie de jouer avec moi avant de m’assassiner mais … ça aurait pu mal finir. Ça a mal fini. » Il savait, les mots étaient muets, mais il savait, il avait tout appris. Subitement, elle se tut, sembla s’aventurer de nouveau dans des sentiers que jamais il ne pourrait explorer, ceux de ses pensées, sombres, dangereuses, secrètes, abritant des mystères qui jamais ne seraient résolus. Othello décelait une douleur derrière chacun de ces mots, quelque chose de sournois qui semblait aller se cacher dans l’ombre de chacune des syllabes qui sortait de sa bouche. Le silence fut plutôt long. Il n’était pas pressé, il se contenta donc d’accrocher son regard aux yeux d’Alice, la soutenant, lui criant « Vas-y, continue, oublie tout ça, tu le sais que je suis là, je te l’ai prouvé tellement de fois, tu ne souffriras plus, ensemble on passera au-dessus de toutes ces souffrances, je te promets que jamais plus on ne se lâchera, nous serons comme avant, frère et sœur unis face aux difficultés de la vie, alors crie tes mots, je suis là pour t’écouter, t’aider, te soutenir, t’épauler, alors allez Alice, ne te laisse pas aller dans une douleur qui ne te va pas, tu es bien plus forte que ça, allez Alice, je suis là. » Mais il n’en fit rien, se taisant, son regard intensément fixé sur les yeux d’ambre de la jolie jeune femme. Comme par magie, sa bouche se rouvrit, et la conversation, aussi sombre soit-elle, reprit son cours. « Je ne te demanderais pas ça si c’était pas important tu sais. Je ne te dirais pas que c’est sans danger, ça peut toujours mal tourner. Mais depuis dix ans que je fais ça, j’ai vu des missions mal se terminer, mais je n’ai jamais vu un officier traitant être mis en cause. La seule chose que tu aurais à faire, c’est me retrouver plus ou moins régulièrement pour qu’on débriefe sur ce que j’aurais appris et transmettre ces infos au ministère. » Et aussi dangereuses et lourdes de conséquence étaient ses phrases, Othello ne prit même pas le temps de la réflexion. « Oui. » Une simple syllabe, trois lettres qui allaient définitivement changer leur vie, les rendre aussi complices qu’avant ; après tout, c’était ça qu’il voulait, la soutenir encore, retrouver ce lien si particulier qu’ils avaient créé au fil des années, et ce serait difficile, le chemin serait semé d’embûches, mais sa volonté était telle qu’il savait que jamais il ne l’abandonnerait plus. « Oui, Alice. Je vais t’aider. Peu importe les risques que j’encoure. Peu m’importe également les hypothétiques douleurs que je pourrais subir, tu es mon amie, tu es ma sœur de cœur, et jamais plus je ne pourrais te laisser t’en aller. Je ne veux pas que tu ais à subir cette étape seule. » Il lui tendit une main amicale, attendant de retrouver ce qui autrefois était une marque de victoire, leurs mains entrelacées dans une emprise forte, assurée. « Je suis avec toi Alice, je le serais toujours. » |
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Re: I need your help (flashback, juillet 2017) - Othello / Alice
Dim 5 Nov 2017 - 19:34
RP archivé car l'un des participants est supprimé.
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