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white sky, white snow, white diamond
Mer 20 Déc 2017 - 22:40
Il marchait dans la neige, chacun de ses pas faisant croustiller le sol, laissant une trace épaisse dans le manteau blanc. Le soleil se levait à peine, il n’y avait personne d’autre que lui pour le moment ; et, le regard perdu dans le ciel blanc à peine rosé, il parlait à voix basse. « Quatre mois. Quatre foutus mois et t’es pas foutu de lui en parler, Othello. » Puis parfois il se surprenait à sourire, passant d’une émotion à l’autre tant le stress lui était fort. Au loin, sur un banc, une silhouette se détachait, à contre-jour. Le professeur se félicitait d’avoir enfilé ses bottes de cuir, et surtout de les avoir imperméabilisées ; le froid tapait contre ses vêtements, et la neige, mouillée, se disloquait à chaque pression de son corps contre le sol.
Il arriva enfin au banc. Comme prévu, le jeune Wright l’y attendait. La scène était belle, à contre-jour, on aurait pu croire un de ces dessins animés que l’on passe durant les réveillons, où les images sont belles à en couper le souffle mais que personne ne regarde car la joie n’est pas que dans l’écran. Othello s’assit aux côtés de son amant, déposait un baiser sur les lèvres de celui qu’il aimait. Enfin, prenant une grande inspiration, il lançait. « Sully, si je t’ai demandé de venir, c’est parce que je dois te parler… Et j’aurais du le faire depuis longtemps. »
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Re: white sky, white snow, white diamond
Ven 22 Déc 2017 - 23:57
Le manteau blanc était magnifique, et reflétait chaque rayon de soleil qui osait s'y aventurer. Mes pupilles claires se posèrent sur un arbre non loin de là, observant un moment des oiseaux, avant de se concentrer à nouveau sur la neige. Des souvenirs de New-York sous la neige me revinrent soudainement et un sourire nostalgique apparut au coin de mes lèvres. Resserrant mon manteau autour de moi - c'est qu'on se les gelait par ici-, je soufflais doucement dans mes mains pour les réchauffer quand une silhouette familière s'approcha du banc. Notre banc. Une petite habitude que nous avions pris de nous retrouver ici pour passer du temps ensemble et ne pas être dérangés. J'offris un sourire franc et chaleureux à l'homme qui avait su capturer mon coeur et qui avait le courage de me supporter, moi, l'américain grande gueule et insouciant. Othello avait le pouvoir de faire briller mes yeux, de me faire sentir important, utile. Il se posa à côté de moi, et nos lèvres se joignirent dans un geste tendre et presque habituel. Il fallait dire que cela faisait quatre mois. Quatre mois de bonheur. Il semblait tendu. Et ce n'était pas normal. Je m'apprêtais à lui demander ce qui n'allait pas, quand il prit la parole en premier. « Sully, si je t’ai demandé de venir, c’est parce que je dois te parler… Et j’aurais du le faire depuis longtemps. » Je restais interdit quelques secondes, avant d'afficher une mine horrifiée. "Que... J'ai fait quelque chose de mal? J'ai dit un truc qui fallait pas? Ou... non, me dis pas que t'as une maladie grave, ou je ne sais quoi? Tu n'en peux plus de moi, c'est ça? Parce que si c'est ça, je peux changer. Pour toi, je peux tout faire." que je lançais d'une traite en m'inquiétant plus que de raison. Mais j'avais peur qu'il m'abandonne, peur qu'il m'annonce une nouvelle horrible. Et mes paroles, autant que mon visage trahissaient cette vive inquiétude que mon bel amour avait déclenché en une seule petite phrase.
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Re: white sky, white snow, white diamond
Dim 24 Déc 2017 - 14:49
Face à la carte postale qui s’offrait à leurs yeux, le paysage blanc, les flocons partout, minuscules cristaux étincelants, Othello souriait de la détresse soudaine de son Sullivan. « Que... J'ai fait quelque chose de mal? J'ai dit un truc qui fallait pas? Ou... non, me dis pas que t'as une maladie grave, ou je ne sais quoi? Tu n'en peux plus de moi, c'est ça? Parce que si c'est ça, je peux changer. Pour toi, je peux tout faire. » Il se retourne enfin, et dans une étreinte tendre, le serre dans ses bras. Ils sont là, leur corps l’un contre l’autre, leur chaleur réchauffant leurs cœurs -à moins que ce ne soit simplement leur amour ? De fait, le professeur de théâtre se sentait depuis quatre mois plongé dans une mer glacée d’un bonheur délicieux qu’il n’avait pas goûté depuis longtemps. Et chaque soir où la peine venait hanter son cœur si sombre, une simple pensée pour le jeune Wright illuminait les yeux, et repeignait ses sentiments d’un blanc aussi pur que l’affection qu’il ressentait pour le jeune homme. Là, il sentait que son Sully était choqué, et que son pouls battait à une vitesse extrême -le pauvre était en plein stress, persuadé qu’Othello allait le quitter par deux trois mots jetés là, au milieu de la neige, qui laisseraient des traces indélébiles dans son avenir. Si juste il se doutait de ce que je vais lui dire, pensait le directeur des Pokeby, s’il pouvait deviner, alors il s’apaiserait et il m’embrasserait encore. La simple pensée d’embrasser son amant déclencha en Othello une réaction ; il posa une nouvelle fois ses lèvres sur celle du joueur de Quidditch. Tout était doux, lorsqu’ils étaient ensemble, et le temps leur semblait si long qu’il pouvait apercevoir chaque grain du sablier chuter, lentement, et les secondes défiler. « Pas du tout, calme-toi, mon beau. Tu sais, je t’ai donné ma clé… Et non pas que je veuille la reprendre, hein, mais je vais cependant le devoir. En fait... » Les mots s’étranglaient dans sa gorge, il avait peur, si peur. « Je vais devoir quitter Hungcalf. Mais si je le fais, c’est très simple, Sullivan, c’est… C’est pour toi, pour moi, pour nous. Parce que sans toi je mourrais et... » Les instants se figeaient. Il voulait que le beau Wright lui réponde avant de faire ce qu’il devait faire...
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Re: white sky, white snow, white diamond
Lun 1 Jan 2018 - 23:45
L'émotion était palpable, mon coeur n'avait de cesse de faire des bonds alors que je m'imaginais déjà le pire. Pourtant, j'étais d'un naturel optimiste, toujours à trouver la lumière là où elle se faisait rare. Seulement, quand il s'agissait de mes propres sentiments, j'avais tendance à en faire des tonnes. Alors cette étreinte qu'il m'offrit apaisa quelque peu mes frayeurs, tout en m'offrant l'opportunité de m'enivrer à nouveau de son odeur, de sentir cette connexion qu'il y avait entre nous. Je n'y connaissais certes pas grand chose, mais j'aurais juré qu'il s'agissait d'amour. Un attachement si profond que je ne m'imaginais même pas vivre sans lui. C'était impossible, tout simplement. J'avais ce besoin impérieux d'être rassuré, de m'entendre dire que tout irait bien et qu'il allait rester à mes côtés. Un nouveau baiser finit par me convaincre que je me faisais surement des idées. Ou alors mon Bello était vraiment cruel, ce dont je doutais fortement. Sa voix résonna doucement à mes oreilles. « Pas du tout, calme-toi, mon beau. Tu sais, je t’ai donné ma clé… Et non pas que je veuille la reprendre, hein, mais je vais cependant le devoir. En fait... » Euh... What? Incrédule, je l'observais sans rien dire, ne voyant pas où il voulait en venir. Tout semblait si confus. Et l'acteur m'avait habitué à une voix beaucoup plus assurée que ça... Pourquoi donc est-ce que je me sentais si nerveux? J'avais l'impression d'attendre quelque chose sans savoir quoi. « Je vais devoir quitter Hungcalf. Mais si je le fais, c’est très simple, Sullivan, c’est… C’est pour toi, pour moi, pour nous. Parce que sans toi je mourrais et... » Je cillais, avant de froncer les sourcils. J'étais perdu. Complètement. Et je ne comprenais foutrement rien à ce qu'il essayait de me dire. Il doit partir? Mais pourquoi? Ok, on ne peut pas être ensemble officiellement parce qu'il est prof, mais jusque là, on s'en est bien sorti, non? "Mais... Pourquoi tu dois partir? Je veux dire... tu adores ça enseigner! Puis y'a les Pokebys et... Je ne veux pas que tu te prives de tout ça pour moi... Enfin, ça me touche vraiment, mais je ne comprends pas pourquoi... et maintenant?..." Tout en moi décrivait mon incompréhension. Comme pour me rassurer, je réclamais un nouveau baiser avant de poser mon front sur le sien. Soupirant légèrement, je finis par murmurer, comme pour appuyer mes actes: "Je t'aime, tu sais?" Comme s'il l'ignorait... Et pourtant, je l'avais peu dit. Peut-être par pudeur. Ou peut-être parce que là, c'était le bon moment.
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Re: white sky, white snow, white diamond
Jeu 4 Jan 2018 - 15:14
Sa panique, son inquiétude, et toutes ces émotions qui se bousculaient dans les yeux de son jeune amant, faisaient à la fois chaud au cœur à Othello -cela voulait tout de même dire que, s'il ne l'avait pas encore compris ces derniers mois, le jeune Wright tenait vraiment à lui-, mais le blessaient en même temps ; voir ainsi Sullivan souffrir de simples hypothèses lui faisait ressentir des émotions qui n'avaient rien de positif. L'atmosphère était chargée de nervosité, tant et si bien que l'acteur se questionnait désormais sur ses intentions ; avait-il bien fait de demander à Sully de le retrouver ici ? Était-il finalement absolument sûr de ce qu'il voulait lui demander ? Était-ce au moins le bon moment ? Tant de questions qui s'imposaient désormais au directeur des Pokeby -et pouvait-il seulement les éviter ?
« Mais... Pourquoi tu dois partir? Je veux dire... tu adores ça enseigner! Puis y'a les Pokebys et... Je ne veux pas que tu te prives de tout ça pour moi... Enfin, ça me touche vraiment, mais je ne comprends pas pourquoi... et maintenant?... » Il parlait vite, ses mots étaient désordonnés, mais la panique lui accordait une sincérité incroyable ; Othello avait souri lorsque Sullivan avait parlé de sa passion pour l'enseignement. Il est vrai qu'il avait de nombreuses fois abordé ce sujet lorsqu'ils se retrouvaient, amants discrets, dans son bureau -ou dans tout autre lieu d'Inverness où l'acteur était persuadé que l'on ne les reconnaîtrait pas. De fait, la décision de quitter l'université magique serrait le cœur à Othello ; mais face à cet avenir qui se présentait à lui si tout se passait bien, le bonheur qu'il éprouvait dans les salles de classe ne serait strictement rien.
Le temps lui semblait passer très très lentement, étonnamment. Pour peu, on aurait cru une scène de film -et ça en aurait été une très belle. Othello lui fit un sourire sincère, puis débuta toutes ces phrases qu'il avait préparé ces dernières semaines, tenant à ce que tout soit parfait pour le Jour J. « Je dois partir parce que j'ai pris certaines décisions, au niveau de mes sentiments, au niveau personnel, qui font que mon départ d'Hungcalf est obligatoire. Je ne le fais pas que pour toi, Sully... Je le fais pour moi aussi. » Il passa la main dans sa poche, cherchant désespérément un certain objet qu'il se préparait à lui montrer.
« Mais... Pourquoi tu dois partir? Je veux dire... tu adores ça enseigner! Puis y'a les Pokebys et... Je ne veux pas que tu te prives de tout ça pour moi... Enfin, ça me touche vraiment, mais je ne comprends pas pourquoi... et maintenant?... » Il parlait vite, ses mots étaient désordonnés, mais la panique lui accordait une sincérité incroyable ; Othello avait souri lorsque Sullivan avait parlé de sa passion pour l'enseignement. Il est vrai qu'il avait de nombreuses fois abordé ce sujet lorsqu'ils se retrouvaient, amants discrets, dans son bureau -ou dans tout autre lieu d'Inverness où l'acteur était persuadé que l'on ne les reconnaîtrait pas. De fait, la décision de quitter l'université magique serrait le cœur à Othello ; mais face à cet avenir qui se présentait à lui si tout se passait bien, le bonheur qu'il éprouvait dans les salles de classe ne serait strictement rien.
Le temps lui semblait passer très très lentement, étonnamment. Pour peu, on aurait cru une scène de film -et ça en aurait été une très belle. Othello lui fit un sourire sincère, puis débuta toutes ces phrases qu'il avait préparé ces dernières semaines, tenant à ce que tout soit parfait pour le Jour J. « Je dois partir parce que j'ai pris certaines décisions, au niveau de mes sentiments, au niveau personnel, qui font que mon départ d'Hungcalf est obligatoire. Je ne le fais pas que pour toi, Sully... Je le fais pour moi aussi. » Il passa la main dans sa poche, cherchant désespérément un certain objet qu'il se préparait à lui montrer.
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Re: white sky, white snow, white diamond
Ven 5 Jan 2018 - 22:21
Une multitude de questions se bousculaient dans mon esprit et mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Je n'avais jamais pensé qu'Othello pouvait provoquer autant d'angoisse chez moi, ne serait-ce qu'avec quelques mots. Dans les yeux de mon amour, il y avait autant de questions que dans les miens, et tout n'était plus qu'attente angoissante. Le silence qui régnait autour de nous accentuait mes peurs, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Heureusement je pouvais toujours me raccrocher à lui pour vérifier qu'il était bien là et un peu pour l'empêcher de s'éloigner. Parce que l'abandon n'était pas une option pour moi. Depuis Felix, je ne supportais pas l'idée d'être laissé de côté. Je préférais les histoires qui se terminaient d'un accord réciproque, parce que c'était la fin, tout simplement. Seulement avec Othello, c'était tout sauf une simple histoire d'attirance physique, c'était bien plus que cela.
Le sourire de mon beau professeur réussit à apaiser mes doutes pour un temps, et je restais pendu à ses lèvres. « Je dois partir parce que j'ai pris certaines décisions, au niveau de mes sentiments, au niveau personnel, qui font que mon départ d'Hungcalf est obligatoire. Je ne le fais pas que pour toi, Sully... Je le fais pour moi aussi. » Est-ce que cela répondait à mes interrogations? Non, ou du moins, cette réponse ne faisait que renforcer cette impression de flou dans lequel je me trouvais. Je me retenais à grand peine de lui balancer un "putain, accouche!", un brin agacé qu'il prenne tout son temps pour enfin dévoiler ses intentions. A vrai dire, ça aurait été n'importe qui d'autre, je me serais déjà énervé, voire même je me serais déjà enfui loin en marmonnant que les gens qui tournaient autour du pot me tapaient sur les nerfs. Toutefois, le Lovingblow n'était pas n'importe qui, et j'étais prêt à tout pour le garder près de moi. Quitte à réfréner ce caractère si impulsif qui m'était propre. "Arrête de me faire peur, Bello... Qu'est-ce que tu veux dire?" Son surnom, affectif, était sorti naturellement, tandis que mes angoisses ne me lâchaient pas. Allait-il attendre que je me liquéfie sur place pour enfin lâcher le morceau? Ma jambe tremblait légèrement, comme à chaque fois que j'étais sujet au stress...
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Re: white sky, white snow, white diamond
Sam 6 Jan 2018 - 20:07
Et puis après chacun des instants qui venait de passer, Othello se disait qu’il ne voulait plus voir cette peur dans les yeux de celui qu’il aimait plus que tout au monde. Sa main, toujours dans la poche à la recherche du fameux objet, ce Graal qui serait plus que jamais essentiel, vint heurter contre un petit bout métallique. Son sourire revint immédiatement. Ça y est, c’était le moment.
Tout lui semblait parfait aux alentours -le paysage blanc était uniforme, il faisait suffisamment froid pour que le teint de son amant vienne toucher le blanc, les joues rosies, le rendant encore plus beau que d’habitude -si c’était possible-, et il y avait ce silence autour d’eux, plus apaisant qu’effrayant. Il prit une inspiration. Une autre. Allez, Othello, ce ne seront que quelques secondes de courage, et après tout ira mieux.
Un genou ployé à terre -tout lui semblait cliché au possible. Il lui fit le plus beau des sourires. « La vérité, Sullivan Phelps, c’est que je voudrais faire de toi mon mari. Me ferais-tu cet honneur ? » La bombe était lancée. Tant et si bien que, le stress s’en allant d’un coup, il eut un frisson effroyable qui le fit basculer sur le côté, en plein dans la neige. Pris d’un fou rire, il regardait avec attention son bien aimé ; allait-il seulement dire oui ? La panique allait revenir toute seule si ce silence persistait...
Tout lui semblait parfait aux alentours -le paysage blanc était uniforme, il faisait suffisamment froid pour que le teint de son amant vienne toucher le blanc, les joues rosies, le rendant encore plus beau que d’habitude -si c’était possible-, et il y avait ce silence autour d’eux, plus apaisant qu’effrayant. Il prit une inspiration. Une autre. Allez, Othello, ce ne seront que quelques secondes de courage, et après tout ira mieux.
Un genou ployé à terre -tout lui semblait cliché au possible. Il lui fit le plus beau des sourires. « La vérité, Sullivan Phelps, c’est que je voudrais faire de toi mon mari. Me ferais-tu cet honneur ? » La bombe était lancée. Tant et si bien que, le stress s’en allant d’un coup, il eut un frisson effroyable qui le fit basculer sur le côté, en plein dans la neige. Pris d’un fou rire, il regardait avec attention son bien aimé ; allait-il seulement dire oui ? La panique allait revenir toute seule si ce silence persistait...
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Re: white sky, white snow, white diamond
Dim 7 Jan 2018 - 22:40
A vrai dire, je m'attendais à beaucoup de choses. J'en craignais certaines, j'en redoutais d'autres, j'en détestais une partie. Et si je cogitais un peu trop, c'était que cette relation comptait énormément à mes yeux. Parce que rien au monde ne saurait nous séparer, j'en étais persuadé. La neige brillait tout autour de nous, mais malgré le froid, j'avais l'impression de bouillonner de l'intérieur, oppressé par mes doutes. Le désavantage, pour les personnes comme moi qui avaient tendance à ressentir un peu trop les choses, c'était qu'on s'épuisait à la tâche. Et pourtant, je ne m'arrêtais pas de parler. Probablement parce que c'était la meilleure façon que j'avais trouvé pour m'apaiser. Parler vite pour combler les silences et les vides. Parler pour exprimer mes émotions et partager mes doutes. Alors que mon regard clair se posait à nouveau sur mon professeur, je le vis soudainement me sourire avant de se lever du banc pour... ployer un genou à terre.
...
Incrédule, je clignais des yeux plusieurs fois, ouvrant la bouche pour la refermer aussitôt, me rendant digne de rivaliser avec le plus stupide des poissons rouges. Qu'est-ce qu'il... « La vérité, Sullivan Phelps, c’est que je voudrais faire de toi mon mari. Me ferais-tu cet honneur ? » Euh...what? Il était vraiment sérieux? Oh, ça devait surement être une blague. Ou alors mon Bello avait décidé de répéter une de ses pièces en live devant moi. Après tout, pourquoi voudrait-on se marier avec moi, un gamin hyperactif parfois beaucoup trop impulsif pour son propre bien? Pendant plusieurs secondes, je scrutais son visage, qui me semblait beaucoup trop sérieux pour ne pas être sincère. Mais au moment où j'allais enfin me décider à dire quelque chose, il tomba dans la neige et mon rire fit bientôt écho au sien. Alors, je m'agenouillais à côté de lui alors qu'il se redressait, avant de l'embrasser avec passion en prenant son visage à deux mains. "Tu sais que t'es complètement fou? Mais genre, totalement. Tu me diras, c'est peut-être pour ça que je t'aime..." que je lâchais avec un grand sourire. Je soupirais doucement, mes yeux brillant sous le coup de l'émotion. "Et bien sûr que j'ai envie d'être ton mari... Si tu veux bien de moi." Ma voix trembla et je sentis des larmes me monter aux yeux alors que je le prenais dans mes bras. Entraîné dans mon élan, c'est dans la neige que finit notre route et je me retrouvais sur lui sur cette couverture blanche, mon regard plongé dans le sien. Celui de ma future moitié.
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Re: white sky, white snow, white diamond
Sam 13 Jan 2018 - 16:26
Othello voyait les yeux de son amant scintiller, et comme toujours à ses yeux, il était cette étoile maîtresse, plus brillante que les autres, celle que l’on aurait voulu décrocher un million de fois pour pouvoir lui donner tout autant de baisers, la faire nôtre sous le coup des caresses, la rendre totalement dépendante de nous et finir par couler des jours joyeux avec elle, ne plus jamais pouvoir s’en passer. Sullivan était tout ça à la fois aux yeux du futur ex-professeur de théâtre, il était cette étoile qui se démarquait, il était ce repère quand rien n’allait, il était cette entité à qui il aurait voulu donner ses lèvres chaque seconde qui s’écoulait. Aussi, lorsque vint la réponse tant attendue, Othello ne put contenir quelques larmes ; elles tombèrent sur ses joues pâles et vinrent s’écraser dans la neige, sans même qu’il ait tenté de les camoufler ; à quoi bon cacher son bonheur, puisque de toute façon, le jeune Wright savait à coup sûr ce qu’il se passait à l’instant même dans la tête du directeur des Pokeby ?
« Si je veux bien de toi ? Si je veux bien de toi ? Sérieusement ? » Son sourire se transforma encore, grandissant, mangeant la moitié de son visage, dévoilant au ciel blanc son bonheur, son soulagement, son plaisir, toutes ces émotions qui venaient se déposer dans le creux de sa tête sans même qu’il cherche à les en empêcher ; il avait été trop triste autrefois pour oublier désormais de prendre chaque joie qui venait à lui. « Bien sûr que je veux de toi, Sully ! » Et il avait rugi ses mots sans cacher quoi que ce soit ; désormais ce serait eux deux, les mains liées, exposant à qui voulait (ou non) le voir, leur trésor ; ce trésor, ce bijou si précieux aux yeux d’Othello, c’était sans aucun doute leur amour, cette relation qui durait si peu de temps mais lui faisait ressentir tant et tant de choses ; cette même relation qui avait totalement métamorphosé sa vie, ses jours, et même ses nuits, lorsque Sullivan venait, silencieusement, se réfugier dans les bras de l’acteur. Ils avaient vécu tant de bons moments en si peu de temps seulement, que ç’aurait pu paraître impossible aux yeux de quiconque que le jeune étudiant refuse la demande de son Bello. Et à présent, ils étaient couchés tous les deux dans la neige, et la scène aurait pu paraître loufoque s’il n’y avait pas eu ce lien que l’on imaginait presque matériel, entre eux deux. Othello tourna la tête vers Sullivan.
Et il l’embrassa, riant encore de son bonheur, les yeux laissant encore évader quelques larmes de son trésor.
« Si je veux bien de toi ? Si je veux bien de toi ? Sérieusement ? » Son sourire se transforma encore, grandissant, mangeant la moitié de son visage, dévoilant au ciel blanc son bonheur, son soulagement, son plaisir, toutes ces émotions qui venaient se déposer dans le creux de sa tête sans même qu’il cherche à les en empêcher ; il avait été trop triste autrefois pour oublier désormais de prendre chaque joie qui venait à lui. « Bien sûr que je veux de toi, Sully ! » Et il avait rugi ses mots sans cacher quoi que ce soit ; désormais ce serait eux deux, les mains liées, exposant à qui voulait (ou non) le voir, leur trésor ; ce trésor, ce bijou si précieux aux yeux d’Othello, c’était sans aucun doute leur amour, cette relation qui durait si peu de temps mais lui faisait ressentir tant et tant de choses ; cette même relation qui avait totalement métamorphosé sa vie, ses jours, et même ses nuits, lorsque Sullivan venait, silencieusement, se réfugier dans les bras de l’acteur. Ils avaient vécu tant de bons moments en si peu de temps seulement, que ç’aurait pu paraître impossible aux yeux de quiconque que le jeune étudiant refuse la demande de son Bello. Et à présent, ils étaient couchés tous les deux dans la neige, et la scène aurait pu paraître loufoque s’il n’y avait pas eu ce lien que l’on imaginait presque matériel, entre eux deux. Othello tourna la tête vers Sullivan.
Et il l’embrassa, riant encore de son bonheur, les yeux laissant encore évader quelques larmes de son trésor.
- InvitéInvité
Re: white sky, white snow, white diamond
Sam 20 Jan 2018 - 22:27
En un instant, les angoisses s'étaient mues en du bonheur pur, aussi pur que la neige qui recouvrait le parc. Ce même manteau blanc qui nous avait accueilli en son sein. Les yeux dans les yeux, perdus dans cette joie qui était la nôtre, nous n'avions que faire de ce que pourraient penser d'éventuels observateurs. Parce que maintenant, rien ne saurait nous séparer. Enfin, j'allais pouvoir clamer mon amour pour lui. Enfin, j'allais cesser de me cacher en allant chez lui -ou plutôt chez nous. Bien entendu, j'avais souffert de cette situation, tout comme lui. Tout comme au bal de Noël où je n'avais pu m'afficher à ses côtés... La tristesse que j'avais ressenti alors était à la hauteur de ma joie d'aujourd'hui. Bien installés sur notre lit blanc, nous nous dévorions l'un l'autre. Son exclamation, réponse à ma question, me fit sourire férocement. Bien sûr qu'il voulait de moi... Comment avais-je pu croire le contraire? Quelques larmes s'échappèrent d'entre mes paupières, et tombèrent sur mon Bello, qui lui aussi ne pouvait pas s'empêcher de verser quelques perles. Une pensée me vint soudain, m'arrachant un nouveau sourire amusé: "C'est ma mère qui va être contente... Elle qui désespérait que je me pose un jour avec quelqu'un..." A coup sûr, elle ne me croirait pas quand j'allais lui annoncer. Ce n'était pas mon genre de m'engager, et surtout pas aussi vite. Mais après tout, quand on était sûr de la personne... D'innombrables questions se bousculèrent dans ma tête, mais avant tout, j'essayais de me relever, proposant alors une main à Othello pour qu'il se relève à son tour. Après tout, nous serions mieux sur le banc pour discuter, non? Ma main ne quitta pas la sienne, tandis que je l'enjoignais à s'assoir à côté de moi. "Et qu'est-ce que tu vas faire si tu n'es plus prof? Tu vas reprendre ta carrière?" Je savais que jouer était toute sa vie, il était fort à parier qu'il voudrait continuer dans cette voie. Pour ma part, je devais terminer mes études, et je comptais bien trouver ma place Au ministère dès que possible... Une autre question me vint en tête et je songeais avec tristesse que certaines de mes habitudes devraient changer. "Tu... voudras qu'on habite sur Inverness?" C'était le plus logique... Mais je me voyais déjà partager ma vie entre la chambre que je partageais avec mon bro et le lieu que nous choisirons Othello et moi. Il n'était de toute manière pas question que j'abandonne celui que je considérais comme mon frère.
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Re: white sky, white snow, white diamond
Sam 27 Jan 2018 - 23:47
Othello rigolait en entendant son cher et tendre parler de sa mère. En parlant de matriarche, il faudra lui-même qu’il l’annonce à cette chère Emma Lovingblow ; à moins que Blanche lui en ait déjà parlé, maman Lovingblow se doit d’apprendre cette nouvelle. Il décide donc, en un instant, d’aller lui en parler dès que possible ; la maison n’est pas loin, après tout, ce sera même le moment idéal pour y passer un week-end. S’il appelle sa mère, ils pourront prévoir un week-end tous ensemble et… Tout va trop vite, il s’emballe. Il faut dire que le « oui » de Sullivan l’a plongé dans des pulsions cardiaques bien supérieures à la norme. Se relevant, il s’assoit sur le banc, et, jetant son regard dans le ciel blanc, il tend une main à son amant, l’aidant ainsi à le rejoindre sur la surface de bois quelque peu gelée. « Oui, je vais reprendre mon métier d’acteur. J’ai acheté, avec mes économies, un bâtiment dans Inverness : je vais ouvrir un centre artistique qui produira un spectacle chaque année. Les adhésions seront payantes, et l’entrée au spectacle aussi ; combinées avec ma carrière d’acteur, j’aurais de quoi vivre pendant très très longtemps. Et j’ai une bel appartement au-dessus du Lovingblow’s Art Center, on pourra y aller quand tu voudras. » Tournant la tête vers son Sully, il lui murmure à l’oreille quelques mots. « Et on pourra même en louer un autre, que tu choisiras, dans lequel tu viendras passer du temps quand tu le pourras. »
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Re: white sky, white snow, white diamond
Mer 21 Fév 2018 - 23:08
Toutes ces discussions autour de notre avenir commun me faisaient l'effet d'un feu d'artifice dans mon esprit. Si j'avais terriblement hâte d'y être, de me poser avec lui, de pourquoi pas fonder une famille -sait-on jamais-, j'étais aussi terrifié de ce que cela pouvait signifier. Peut-être une perte de liberté? Il n'était jamais facile de s'engager... Surtout quand on avait si peur de l'abandon... Je le laissais s'exprimer sur ce qu'il avait prévu pour son futur emploi, un sourire ravi sur les lèvres. Mon bello semblait heureux d'ouvrir son propre centre et je savais qu'il s'en sortirait à merveille. Il avait ce don pour faire rayonner les talents des autres et nul doute qu'il trouverait des personnes pour faire vivre le centre avec lui. Ses derniers mots, murmurés à mon oreille, m'électrisèrent complètement et je frissonnais de plaisir avant de le regarder, les yeux brillants de malice. "Oh mais si j'ai le droit à une visite guidée et VIP, c'est quand tu veux, mon Bello... Je ne suis pas difficile en terme de logements, tu sais, du moment que le lit est confortable et que le frigo est plein!" que je lançais en riant un bon coup. Fidèle à moi-même. Je ne savais pas mentir sur ce que j'étais. Nouveau baiser volé et je posais mon front sur le sien avant de lui dire doucement: "Je suis sûr que tu t'en sortiras à merveille avec ton centre... Et compte sur moi pour venir t'emmerder le plus souvent possible..." Puis, pensant à ce mon propre avenir, j'eus une révélation qui me mit un doute. "Et toi, ça ne t'embête pas d'avoir un futur Auror à tes côtés? Je veux dire, ça pourrait en effrayer certains." Après tout, y'avait des risques qu'on s'en prenne à moi, à nous.
- InvitéInvité
Re: white sky, white snow, white diamond
Dim 11 Mar 2018 - 14:53
Le regard de Sullivan troublait le professeur de théâtre. Il semblait perdu, presque hésitant ; ne venait-il pas d’accepter la demande en mariage, pourtant ? Toute cette incertitude sembla cependant disparaître avec les derniers mots du professeur. Entendre l’étudiant parler ainsi, être si joyeux, cela revigora complètement Othello, qui, dans un élan de joie, se laissa aller à une nouvelle embrassade langoureuse. « T’auras le droit à toutes les visites que tu veux. Et le frigo sera toujours plein. Tu me feras goûter des spécialités américaines, comme ça. On pourra même établir un planning des repas, un planning de nos horaires, aller au restaurant une fois par semaine, ou même au cinéma, ou même... » Un sourire, une légère gêne. « Désolé, je me laisse facilement emporter. Ça me fait plaisir que tu valides le projet. Si ça te plaît à toi, alors c’est l’essentiel. Quand à ton futur job... » Son regard se fit inquiétant, plein de doutes. Dans les faits, c’était tout à fait volontaire, il voulait jouer, faire une blague à son Sully. « En fait... » Faire planer une ambiance tendue. « Ça me rassure, d’avoir un Auror. Au moins tu protégeras ton Bello… Et ton chat. » Car oui, Othello avait fait un cadeau à son fiancé : lorsqu’il viendrait au Centre, il pourrait voir son chat, une jolie boule de poils blanche qui n’avait pas encore de nom.
- InvitéInvité
Re: white sky, white snow, white diamond
Dim 18 Mar 2018 - 18:49
Toute cette conversation était à la fois magique et irréelle. Comme sortie hors du temps. Comme si rien ne pouvait s'opposer à ce qui était décidé à ce moment-là. Oubliées les angoisses sur l'avenir et les souvenirs d'abandon. Personne ne pouvait voler mon bonheur... Mon Bello s'enflamma sur toutes sortes de choses à mettre en place dans notre future vie à deux, et cela me fit sourire. Il était heureux et impatient, tout comme moi. Et j'espérais profondément que je lui suffirais et qu'il n'ait pas envie d'une présence plus... féminine à ses côtés. Je savais très bien qu'il avait eu une femme avant moi, qu'il était resté des années avec elle. Probablement qu'il avait eu envie d'avoir des enfants aussi. Et disons que je n'étais pas encore tout à fait prêt pour tout ça. Alors je croisais les doigts pour qu'il soit patient... "Ah, tu vas pas y couper au beurre de cacahuète, je te préviens! On fera tous les plannings que tu veux! Même si en fait, je suis plutôt du genre sorties imprévues et spontanées, tu vois? Puis, faudra qu'on jongle chacun avec nos groupes d'amis. Promis, j'essaierais de ne pas rentrer trop souvent bourré..." Enfin, oui, j'essaierais. Je ne pouvais pas nier que j'aimais la fête, surement un peu trop. Heureusement pour moi, je tenais très bien l'alcool et donc je gardais suffisamment de lucidité pour ne pas finir en charpie. Puis j'étais toujours accompagné. J'évoquais alors ma future condition d'auror et le regard angoissé de mon professeur me fit froid dans le dos. Aurait-il des réserves à ce sujet? Je ne pourrais pas supporter de le perdre alors si je devais changer de voie... En quoi pourrais-je être bon, c'était ça le problème... Mais la réponse d'Othello changea rapidement mes angoisses en un sourire lumineux. Un chat! Comme un enfant, je m'exclamais: "Oooooh trop mignon! Je veux le voir! Il a un nom? J'espère qu'il va bien s'entendre avec Butterbeer! Bah surement qu'entre deux bébés, ça devrait passer nickel, non? Oh merci!" Je l'embrassais une nouvelle fois, ravi de cette nouvelle touchante. Mon petit carlin était une vraie tête de mule un peu mauviette, et je ne doutais pas que le chat prendrait le dessus, mais j'avais hâte de mettre les deux petits en contact. Une jolie famille. Notre famille.
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