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yeux disent le contraire (libre)
Sam 13 Jan 2018 - 13:57
Biche lascive tu t’étais étendue sur l’étendue de sable blanc en attente d’un je ne sais quoi qui viendrait bousculer ta journée. Tu venais souvent en Italie passer tes vacances, retrouver la familia, et tout particulièrement tes frères et sœurs, eux qui te manquaient parfois, lorsque les nuits étaient agitées et sombres et que tu te perdais dans des cauchemars qu’autrefois eux seuls auraient pu calmer. Aujourd’hui, tu avais eu envie, étrangement, d’un peu de solitude, un désir intense de nouvelles rencontres, de sortir un peu de ton train-train bien établi. Tu avais souhaité une bonne journée à tous et toutes, puis tu t’étais évadée, sur ta plage préférée, un petit bout de terre que peu connaissaient. Tout te semblait contradictoire, ce jour-là ; l’envie de voir de nouvelles têtes, et cette autre langoureuse envie de rester seule, de pouvoir t’asseoir dans un endroit et d’attendre.
Le soleil tapait fort, tu savais que ta peau serait encore plus satinée en rentrant, tu n’avais cependant, pudique en public, surtout dans la journée, pas concédé à retirer ton haut de maillot de bain. Tu n’avais vu personne en arrivant, et tu avais lancé ta serviette négligemment dans un coin avant de venir te blottir dans les bras du sable ardent. Tu aimais tout particulièrement cette chaleur, Lena, tu l’adorais même. Aussi tu ne voyais plus le temps passer, vautrée dans un silence qui te faisait plaisir, dans cette même chaleur qui te mordait la peau et te faisait ressentir un plaisir que trahissait ton demi-sourire.
La quiétude fut soudain interrompue ; une personne passa le long de toi, t’aspergeant par la même occasion de sable. Ouvrant tes yeux, tu t’apprêtais à rugir, mais tu ne voyais personne… Puis ton regard se posa à quelques mètres sur ton côté, sous l’un des arbres. Tu allais dire à cette personne le fond de ta pensée ; dans une figure semi-acrobatique, tu te relevais, toujours aussi élégante, et te rendais vers l’inconnu.
Le soleil tapait fort, tu savais que ta peau serait encore plus satinée en rentrant, tu n’avais cependant, pudique en public, surtout dans la journée, pas concédé à retirer ton haut de maillot de bain. Tu n’avais vu personne en arrivant, et tu avais lancé ta serviette négligemment dans un coin avant de venir te blottir dans les bras du sable ardent. Tu aimais tout particulièrement cette chaleur, Lena, tu l’adorais même. Aussi tu ne voyais plus le temps passer, vautrée dans un silence qui te faisait plaisir, dans cette même chaleur qui te mordait la peau et te faisait ressentir un plaisir que trahissait ton demi-sourire.
La quiétude fut soudain interrompue ; une personne passa le long de toi, t’aspergeant par la même occasion de sable. Ouvrant tes yeux, tu t’apprêtais à rugir, mais tu ne voyais personne… Puis ton regard se posa à quelques mètres sur ton côté, sous l’un des arbres. Tu allais dire à cette personne le fond de ta pensée ; dans une figure semi-acrobatique, tu te relevais, toujours aussi élégante, et te rendais vers l’inconnu.
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