- InvitéInvité
♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 19:41
✤ groupe demandé Salut !!! Moi c'est Mesmerize, Ruth, Boleyn , j'ai 23 ans , et je suis d'origine irlando-britannique . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuelle, avec une préfèrence marquée pour les hommes , mais aussi célibataire endurcie et issue d'une famille 50/50. A Hungcalf, j'ai choisi justice magique , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de rose et contenant un ventricule de dragon, parfaite expression du proverbe « main de fer dans gant de velours » mesurant 26 centimètres et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de LYNX . avatar © bazzart. ? || icônes © bazzart ? |
this is my story
♣ The memories are our most precious treasures.
Moïra contempla les épaules de son mari qui lui tournait le dos. Adossée à la chambranle de la porte, elle hésitait à pénétrer dans la pièce et manifester sa présence à son époux. Ces derniers temps, elle l'évitait autant qu'il lui était possible de le faire. Ce qui n'était pas une tâche bien compliquée, dans la mesure où il travaillait énormément et qu'il s'absentait un week-end par mois, en voyage d'affaire, comme il l'affirmait. Moïra elle, pensait plus qu'il avait une maîtresse, et que son travail n'était rien d'autre qu'un prétexte absurde, destiné à lui dissimuler une vérité qui la bouleverserait sans doute. Mais qu'en serait-il, s'il apprenait qu'elle avait un amant, elle aussi ? Sans doute qu'il ne resterait pas bien gentiment assis sur sa chaise. Moïra n'était pas idiote, son mari était une personne impulsive, qui s'emportait très facilement. Jamais il ne devait découvrir qu'un autre homme partageait son lit. Comment expliquerait-elle le léger lobe de son ventre, qui commençait à transparaître ? C'était la principale inquiétude de la jeune Ainsworth, qui commençait à sentir l'anxiété se glisser dans la moindre parcelle de son corps. Finalement, elle s'éloigna, laissant son mari à ses papiers et quitta la maison, en silence. Le bruit de ses talons résonnèrent sur le dallage de la ruelle dans laquelle la jeune femme s'enfonçait. Décidée à quitter les lieux pour rejoindre Lucian, elle perdit bientôt de sa décontraction et accéléra le pas. Heureusement, son amant n'habitait qu'à quelques pavés de maisons - elle ne savait pas si cela avait quelque chose de réjouissant en fin de comptes - et bientôt, elle toquait sèchement contre le panneau de la porte de celui-ci. Moïra patienta quelques secondes avant que celle-ci ne s'ouvre devant elle, et n'attendant pas une quelconque invitation à pénétrer dans la demeure, elle franchit le seuil et referma la porte derrière elle avant de poser ses beaux yeux de biche sur l'homme qui lui faisait face, apparemment légèrement ensommeillé.
« Je suis enceinte. »
Cette révélation avait dépassé ses lèvres sans que Moïra y réfléchisse au préalable. C'était un secret trop lourd pour elle - ou alors trop gros - et elle était bien incapable de le lui dissimuler, à lui aussi. Dans la pénombre du hall d'entrée, elle vit les yeux de Lucian s'écarquiller et sa bouche s'entrouvrir de stupéfaction, comme si elle venait de lui sortir un poisson d'avril - chose qui n'était pas réellement son genre. Un silence s'installa, alors qu'elle reprenait une contenance en le dévisageant avec une angoisse tangible. Mais il ne répondit pas.
« Qu'allons-nous faire ? Si Elijah l'apprends, il va me tuer ... aide-moi ! »
Les paroles qu'elle prononça semblèrent réveiller Lucian qui fronça légèrement les sourcils en lâchant ;
« C'est notre enfant, nous allons le garder. » répondit-il, comme si c'était la chose la plus évidente du monde et qu'elle aurait dû y penser sur-le-champ.
« Tu ne sembles pas comprendre qui est mon mari ... il ne va pas supporter cela. » dit-elle.
« Tu as peur de ton mari, Moïra ? »
« À peine ! Mais que crois-tu donc ? » explosa-t-elle devant autant de niaiserie. N'était-ce point évident ?
« L'aimes-tu toujours ? » demanda-t-il ensuite, plongeant son regard océanique dans celui-ci chocolat de la jeune femme affolée.
« Je ... » Crispant légèrement son beau visage, l'irlandaise baissa un instant les yeux, souhaitant échapper au pouvoir magnétique des prunelles de son amant, avant de répondre concrètement à sa question ; « Non ... Il n'est plus l'homme que j'ai épousé ... »
« Nous partirons après la nouvelle année. »
Ces mots scellèrent leur projet et Moïra se laissa aller à son étreinte .....
31 Décembre, veille de la nouvelle année. Moïra se préparait tranquillement dans sa chambre, forçant sur les lacets de son corset pour aplatir du mieux qu'elle le pouvait son ventre arrondis par la grossesse. Cela aurait pu être pire, elle n'avait pas énormément pris de ventre et elle arrivait à dissimuler son embonpoint avec plus de facilité qu'elle ne l'aurait cru. Cela faisait huit mois, que sa conversation avec Lucian avait eu lieu. Huit mois d'angoisse à l'idée qu'Elijah apprenne la vérité sur l'enfant qu'elle portait et surtout, sur l'identité du père qui n'était autre que son meilleur ami. Il avait été là lorsque Elijah était absent, là pour la réconforter, là pour la faire sourire. Elle en était tombée amoureuse et s'en était aperçue que très récemment. Et bientôt, ils allaient partir pour l'Angleterre et former une nouvelle vie, avec la naissance de leur fille à venir. Moïra se leva et passa une robe qui lui allait à ravir - moins moulante qu'à l'accoutumée c'est vrai, mais elle ne laissait rien transparaître. Lorsqu'elle descendit les marches de l'escalier, Moïra sourit à la jeune domestique - la seule qui connaissait son secret et en qui elle avait suffisamment confiance pour le lui avoir révélé - et rejoignit son mari dans le salon, alors qu'ils allaient se rendre à la soirée des Petrova. Le plan était qu'ils s'y rendent ensemble et au court de la soirée, elle lui fausserait compagnie pour rejoindre Lucian. Vers vingt-heures. Et cela se serait bien déroulé, si les deux complices n'avaient pas omis un léger détail ... Moïra souriait. La soirée se déroulait bien, mais ce qui la réjouissait, c'était l'idée de bientôt pouvoir partir vers une nouvelle vie. Elle sourit à son mari qui la trouva rayonnante. Bientôt Moïra s'éloigna, alors qu'Elijah discutait avec animation avec ses amis et enfin, elle quittait la maison pour transplaner avec sa dame de compagnie, jusqu'au foyer de Lucian. À peine ses pieds touchèrent le sol du salon, que Moïra ressentie une vive douleur au niveau de son ventre. Si vive, qu'elle s'écroula au sol en plaquant ses mains contre celui-ci. Lucian, alerté par les cris, débarqua rapidement et lança avec affolement ;
« Que ce passe-t-il ? Que lui est-il arrivé ?! »
Le jeune homme s'agenouilla près de la jeune femme, qui sentait ses contractions prendre forme et un liquide s'échapper d'entre ses cuisses. Non, ce n'était pas le moment pour cela ... ce n'était pas ici que son enfant devait naître, pas sur le parquet du salon, pas en Irlande. C'était en Angleterre ...
« Elle a perdu les eaux » décréta Samira, la dame de compagnie de la jeune Ainsworth.
« Faîtes quelque chose, par Merlin ! » hurla Lucian.
Lui jetant un regard impassible, Samira lui demanda de porter Moïra jusqu'à un lit, et bientôt celle-ci s'occupait de sa maîtresse du mieux qu'elle le pouvait. Entre temps, elle se doutait qu'elle n'aurait pas dû prévenir son maître des plans que concoctait sa femme ... si elle avait su que sa maîtresse donnerait naissance ce soir-là ... la culpabilité affligeait les épaules de la servante qui avançait l'accouchement du mieux qu'elle le pouvait. Bientôt, les cris de la nouvelle née envahirent la pièce alors que la porte d'entrée s'ouvrait brusquement sur un homme de haute stature.
« MOÏRA ! JE SAIS QUE TU ES LÀ ! » hurla la voix de son mari.
Épuisée par son effort, la jeune femme respirait difficilement et lorsqu'elle se redressa, elle se sentait si faible qu'elle faillit retomber sur ses oreillers. Elle posa un regard tendre sur sa fille, et avec anxiété - sachant très bien comment réagirait son mari à la vue de sa fille, elle supplia ;
« Samira, s'ilvouplait ... allez vous-en avec Mesmerize. Vite ! Ne la lui laissez pas ... s'ilvouplait.... »
Samira ne su pas si c'était le ton suppliant de la mère, où les pleurs de l'enfant qui la décida à faire ce qu'on lui demandait avec autant d'insistance. Mais elle le fit. Alors qu'un hurlement de loup envahissait la pièce jouxtant celle dans laquelle les deux jeunes femmes se trouvaient, elle transplana, l'enfant bien enveloppé entre ses bras. Lorsqu'Elijah arriva dans la chambre, il ne restait rien d'autre que Moïra, qui avait tenté maladroitement de dissimuler le sang qui l'entourait. Mais l'odeur était bien trop présente et il n'eut aucun mal à deviner ce qu'il venait de se passer.
« Où est l'enfant ? Où est-il ?! » dit-il, enserrant la gorge de sa femme avec férocité. Moïra ne le reconnaissait plus, mais il avait la réaction qu'elle avait prémédité.
« Si tu crois que je vais te le dire ... plutôt mourir tous de suite ! » dit-elle avec une effronterie qui lui était caractéristique.
« Si tel est ton souhait ... »
Moïra cru voir les dents de son mari briller dans le noir et bientôt elle manqua d'air. Elle haleta, ses mains agrippant celles d'Elijah qui appuyaient sur sa gorge, l'empêchant irrévocablement de respirer... puis bientôt, ses yeux s'éteignirent et ses bras retombèrent le long de sa hanche. Si seulement elle avait su ... non son mari n'avait pas de maîtresse. Il était juste un lycan. Et un homme qui ne laissait pas les choses lui échapper comme cela. Il trouverait l'enfant. Et il le tuerait.
Mesmerize, du haut de ses huit ans, regarda avec attention sa mère s'activer derrière les fourneaux. Comme d'habitude, elle attendait que celle-ci eusse finit son service au restaurant pour ensuite pouvoir rentrer à la maison. Assise entre les paquets de pommes de terre et d'autres ingrédients divers, la fillette sentait ses paupières s'alourdirent au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Il était tard et rester concentrée sur ce qui l'entourait commençait à lui être compliqué. Comme chaque jour, elle avait beaucoup travaillé ce jour-là ; entre les cours de l'école primaire et les tâches ménagères, les devoirs que les professeurs lui imposaient et le reste, elle n'avait plus énormément de temps pour se reposer ; et ce n'était pas une chose dont elle se plaignait dans la mesure où elle avait toujours connu cette situation. Bientôt, elle s'endormait contre le mur, les membres repliés sur eux-même et elle s'abandonna à ses songes. Ce fut les mains rudes de sa mère qui la réveilla et entrouvrant légèrement les yeux, elle sourit et s'accrocha au cou de cette femme, qui se releva en la portant dans ses bras. Ce qui n'était pas difficile, puisque Mesmerize avait ce que l'on appelait, un poids plume.
« On rentre à la maison, mama ? » demanda la petite fille, en nichant son visage dans le cou de de sa mère.
« Oui, ma chérie » répondit la concernée, en déposant un baiser sur le front de sa " progéniture ".
Elles quittèrent le restaurant par l'arrière du bâtiment, et Samira s'engagea dans une ruelle sombre, peu éclairée ; cela étant dû au fait que ce n'était pas une rue bien fréquentée. Elle accéléra le pas, ne s'attardant pas ; habitude qu'elle possédait depuis huit années. Peut-être était-ce une légère paranoïa ? Mais selon elle, être prudente n'était pas un défaut. D'un air rêveur, Mesmerize contempla la lune pleine, les yeux rempli d'étoiles. Elle avait hâte de s'endormir. Mais elle savait que dans les bras de sa mère qui bougeait tous le temps, elle n'y parviendrait pas. Bientôt, des ombres se mouvèrent sur les murs de la ruelle, et Samira sentie son estomac se contracter. Un hurlement de loup, léger, mais très semblable à celui qu'elle avait entendu dix ans plus tôt lui parvint aux oreilles, lui glaçant le sang. C'est à ce moment qu'elle se précipita en avant, déclenchant l'impatience de son poursuivant ; Elijah. Mesmerize ne comprenait pas ce qu'il se passait, ce qu'elle savait c'est que sa mère avait peur. Très peur même. Et cela l'affolait car elle savait que sa mère n'avait jamais peur pour rien, pas comme elle qui avait peur du noir, dans sa chambre. Une forme sombre se jeta sur le dos de Samira qui lâcha brusquement l'enfant qu'elle avait sauvé huit ans plus tôt et cria, alors que des griffes s'enfonçaient dans ses épaules :
« Cours Reese ! Cours ! »
« Mama ! » s'écria la fillette, dont les larmes commencèrent à monter aux yeux.
La bête qui avait sauté sur le dos de sa mère releva soudainement la tête vers elle, et Mesmerize sentie tout son être se pétrifier. Elle vit parfaitement dans l'obscurité, les deux yeux jaunes de la bête la fixer et bientôt son instinct la rattrapa ... Faisant volte-face, elle prit ses jambes à son cou, les perles salées s'échappant de ses yeux et inondant ses joues. D'où elle se trouvait, elle entendit un gargouillement sinistre et jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, elle vit ce qu'il restait de sa mère ... et une douleur sourde l'inonda. Elle continuait de courir lorsque la bête se lança à ses trousses, chaque foulée les rapprochant inexorablement. Mesmerize, que la peur rendait maladroite, trébucha sur le dallage du sol et s'y écorcha les mains. Lorsqu'elle cru son heure venue, elle hurla à plein poumons. Si fort qu'elle ne douta pas que quelqu'un l'eusse entendu à trois kilomètres de là. Elle vit la bête bondir et ferma les yeux, comme pour ne pas voir la mort arriver ... Un gémissement soudain lui fit ouvrir les yeux, et Mesmerize découvrit le cadavre d'un homme, allongé sur le sol et complètement nu. Tremblante, elle recula et son dos finit par rencontrer les jambes d'un homme qui venait de ranger une baguette. Elle leva les yeux vers lui, effrayée. Puis contre toute attente, cela fut trop pour elle. Quelque chose dans le regard de cette homme, était rassurant. Et c'est sûrement pour cela que son esprit se relâcha, et qu'elle s'évanouit à ses pieds.
« Que vais-je devenir, sans elle ? »
Richard resta debout, sans aucune réaction si ce n'est cette raideur qui c'était emparée de ses membres. Il venait simplement de croiser les prunelles de la fillette, d'une couleur cristal, si claire que l'on aurait pu croire qu'elles étaient transparentes. Il avait l'impression que chaque parcelle de son corps était transpercée par la douleur qu'il pouvait lire au fond de son regard et une douce chaleur anima son palpitant, attisant le feu de l'affection qu'il éprouvait déjà pour elle.
« Tu vas devenir la jeune fille que tu es destinée à être, ma chérie. » dit-il, en s'approchant d'elle sans effectuer de mouvements brusques. Il ne s'autorisa pas à l'étreindre contre lui, de crainte de lui faire peur. « Je vais mettre tout en oeuvre pour t'assurer un avenir bien plus prometteur que ton passé, je te le promet. » murmura-t-il, sans cesser de la contempler.
Les lèvres de la jeune fille tremblèrent. Aucune larme cependant, ne quitta son regard si intense. Richard devinait que son soûl était épuisé à présent, et qu'elle tâchait de faire maladroitement bonne figure. Mais pourquoi garder le menton haut, alors qu'on venait de perdre un être cher ? Elle ne voulait pas s'effondrer une nouvelle fois. Cette force, il ne savait pas d'où elle la tenait - sans savoir qu'il en était l'origine même -. Il apparaissait au jeune britannique qu'elle n'était rien d'autre qu'un ange fauché par la fatalité, privé de ses ailes. Il panserait ses blessures, pour qu'elle puisse les déployer à nouveau, et celles-ci la porterait si haut qu'elle pourra dans aucun doute, toucher le ciel et les étoiles.
Moïra contempla les épaules de son mari qui lui tournait le dos. Adossée à la chambranle de la porte, elle hésitait à pénétrer dans la pièce et manifester sa présence à son époux. Ces derniers temps, elle l'évitait autant qu'il lui était possible de le faire. Ce qui n'était pas une tâche bien compliquée, dans la mesure où il travaillait énormément et qu'il s'absentait un week-end par mois, en voyage d'affaire, comme il l'affirmait. Moïra elle, pensait plus qu'il avait une maîtresse, et que son travail n'était rien d'autre qu'un prétexte absurde, destiné à lui dissimuler une vérité qui la bouleverserait sans doute. Mais qu'en serait-il, s'il apprenait qu'elle avait un amant, elle aussi ? Sans doute qu'il ne resterait pas bien gentiment assis sur sa chaise. Moïra n'était pas idiote, son mari était une personne impulsive, qui s'emportait très facilement. Jamais il ne devait découvrir qu'un autre homme partageait son lit. Comment expliquerait-elle le léger lobe de son ventre, qui commençait à transparaître ? C'était la principale inquiétude de la jeune Ainsworth, qui commençait à sentir l'anxiété se glisser dans la moindre parcelle de son corps. Finalement, elle s'éloigna, laissant son mari à ses papiers et quitta la maison, en silence. Le bruit de ses talons résonnèrent sur le dallage de la ruelle dans laquelle la jeune femme s'enfonçait. Décidée à quitter les lieux pour rejoindre Lucian, elle perdit bientôt de sa décontraction et accéléra le pas. Heureusement, son amant n'habitait qu'à quelques pavés de maisons - elle ne savait pas si cela avait quelque chose de réjouissant en fin de comptes - et bientôt, elle toquait sèchement contre le panneau de la porte de celui-ci. Moïra patienta quelques secondes avant que celle-ci ne s'ouvre devant elle, et n'attendant pas une quelconque invitation à pénétrer dans la demeure, elle franchit le seuil et referma la porte derrière elle avant de poser ses beaux yeux de biche sur l'homme qui lui faisait face, apparemment légèrement ensommeillé.
« Je suis enceinte. »
Cette révélation avait dépassé ses lèvres sans que Moïra y réfléchisse au préalable. C'était un secret trop lourd pour elle - ou alors trop gros - et elle était bien incapable de le lui dissimuler, à lui aussi. Dans la pénombre du hall d'entrée, elle vit les yeux de Lucian s'écarquiller et sa bouche s'entrouvrir de stupéfaction, comme si elle venait de lui sortir un poisson d'avril - chose qui n'était pas réellement son genre. Un silence s'installa, alors qu'elle reprenait une contenance en le dévisageant avec une angoisse tangible. Mais il ne répondit pas.
« Qu'allons-nous faire ? Si Elijah l'apprends, il va me tuer ... aide-moi ! »
Les paroles qu'elle prononça semblèrent réveiller Lucian qui fronça légèrement les sourcils en lâchant ;
« C'est notre enfant, nous allons le garder. » répondit-il, comme si c'était la chose la plus évidente du monde et qu'elle aurait dû y penser sur-le-champ.
« Tu ne sembles pas comprendre qui est mon mari ... il ne va pas supporter cela. » dit-elle.
« Tu as peur de ton mari, Moïra ? »
« À peine ! Mais que crois-tu donc ? » explosa-t-elle devant autant de niaiserie. N'était-ce point évident ?
« L'aimes-tu toujours ? » demanda-t-il ensuite, plongeant son regard océanique dans celui-ci chocolat de la jeune femme affolée.
« Je ... » Crispant légèrement son beau visage, l'irlandaise baissa un instant les yeux, souhaitant échapper au pouvoir magnétique des prunelles de son amant, avant de répondre concrètement à sa question ; « Non ... Il n'est plus l'homme que j'ai épousé ... »
« Nous partirons après la nouvelle année. »
Ces mots scellèrent leur projet et Moïra se laissa aller à son étreinte .....
♣ ♣ ♣
31 Décembre, veille de la nouvelle année. Moïra se préparait tranquillement dans sa chambre, forçant sur les lacets de son corset pour aplatir du mieux qu'elle le pouvait son ventre arrondis par la grossesse. Cela aurait pu être pire, elle n'avait pas énormément pris de ventre et elle arrivait à dissimuler son embonpoint avec plus de facilité qu'elle ne l'aurait cru. Cela faisait huit mois, que sa conversation avec Lucian avait eu lieu. Huit mois d'angoisse à l'idée qu'Elijah apprenne la vérité sur l'enfant qu'elle portait et surtout, sur l'identité du père qui n'était autre que son meilleur ami. Il avait été là lorsque Elijah était absent, là pour la réconforter, là pour la faire sourire. Elle en était tombée amoureuse et s'en était aperçue que très récemment. Et bientôt, ils allaient partir pour l'Angleterre et former une nouvelle vie, avec la naissance de leur fille à venir. Moïra se leva et passa une robe qui lui allait à ravir - moins moulante qu'à l'accoutumée c'est vrai, mais elle ne laissait rien transparaître. Lorsqu'elle descendit les marches de l'escalier, Moïra sourit à la jeune domestique - la seule qui connaissait son secret et en qui elle avait suffisamment confiance pour le lui avoir révélé - et rejoignit son mari dans le salon, alors qu'ils allaient se rendre à la soirée des Petrova. Le plan était qu'ils s'y rendent ensemble et au court de la soirée, elle lui fausserait compagnie pour rejoindre Lucian. Vers vingt-heures. Et cela se serait bien déroulé, si les deux complices n'avaient pas omis un léger détail ... Moïra souriait. La soirée se déroulait bien, mais ce qui la réjouissait, c'était l'idée de bientôt pouvoir partir vers une nouvelle vie. Elle sourit à son mari qui la trouva rayonnante. Bientôt Moïra s'éloigna, alors qu'Elijah discutait avec animation avec ses amis et enfin, elle quittait la maison pour transplaner avec sa dame de compagnie, jusqu'au foyer de Lucian. À peine ses pieds touchèrent le sol du salon, que Moïra ressentie une vive douleur au niveau de son ventre. Si vive, qu'elle s'écroula au sol en plaquant ses mains contre celui-ci. Lucian, alerté par les cris, débarqua rapidement et lança avec affolement ;
« Que ce passe-t-il ? Que lui est-il arrivé ?! »
Le jeune homme s'agenouilla près de la jeune femme, qui sentait ses contractions prendre forme et un liquide s'échapper d'entre ses cuisses. Non, ce n'était pas le moment pour cela ... ce n'était pas ici que son enfant devait naître, pas sur le parquet du salon, pas en Irlande. C'était en Angleterre ...
« Elle a perdu les eaux » décréta Samira, la dame de compagnie de la jeune Ainsworth.
« Faîtes quelque chose, par Merlin ! » hurla Lucian.
Lui jetant un regard impassible, Samira lui demanda de porter Moïra jusqu'à un lit, et bientôt celle-ci s'occupait de sa maîtresse du mieux qu'elle le pouvait. Entre temps, elle se doutait qu'elle n'aurait pas dû prévenir son maître des plans que concoctait sa femme ... si elle avait su que sa maîtresse donnerait naissance ce soir-là ... la culpabilité affligeait les épaules de la servante qui avançait l'accouchement du mieux qu'elle le pouvait. Bientôt, les cris de la nouvelle née envahirent la pièce alors que la porte d'entrée s'ouvrait brusquement sur un homme de haute stature.
« MOÏRA ! JE SAIS QUE TU ES LÀ ! » hurla la voix de son mari.
Épuisée par son effort, la jeune femme respirait difficilement et lorsqu'elle se redressa, elle se sentait si faible qu'elle faillit retomber sur ses oreillers. Elle posa un regard tendre sur sa fille, et avec anxiété - sachant très bien comment réagirait son mari à la vue de sa fille, elle supplia ;
« Samira, s'ilvouplait ... allez vous-en avec Mesmerize. Vite ! Ne la lui laissez pas ... s'ilvouplait.... »
Samira ne su pas si c'était le ton suppliant de la mère, où les pleurs de l'enfant qui la décida à faire ce qu'on lui demandait avec autant d'insistance. Mais elle le fit. Alors qu'un hurlement de loup envahissait la pièce jouxtant celle dans laquelle les deux jeunes femmes se trouvaient, elle transplana, l'enfant bien enveloppé entre ses bras. Lorsqu'Elijah arriva dans la chambre, il ne restait rien d'autre que Moïra, qui avait tenté maladroitement de dissimuler le sang qui l'entourait. Mais l'odeur était bien trop présente et il n'eut aucun mal à deviner ce qu'il venait de se passer.
« Où est l'enfant ? Où est-il ?! » dit-il, enserrant la gorge de sa femme avec férocité. Moïra ne le reconnaissait plus, mais il avait la réaction qu'elle avait prémédité.
« Si tu crois que je vais te le dire ... plutôt mourir tous de suite ! » dit-elle avec une effronterie qui lui était caractéristique.
« Si tel est ton souhait ... »
Moïra cru voir les dents de son mari briller dans le noir et bientôt elle manqua d'air. Elle haleta, ses mains agrippant celles d'Elijah qui appuyaient sur sa gorge, l'empêchant irrévocablement de respirer... puis bientôt, ses yeux s'éteignirent et ses bras retombèrent le long de sa hanche. Si seulement elle avait su ... non son mari n'avait pas de maîtresse. Il était juste un lycan. Et un homme qui ne laissait pas les choses lui échapper comme cela. Il trouverait l'enfant. Et il le tuerait.
♣♣♣
Mesmerize, du haut de ses huit ans, regarda avec attention sa mère s'activer derrière les fourneaux. Comme d'habitude, elle attendait que celle-ci eusse finit son service au restaurant pour ensuite pouvoir rentrer à la maison. Assise entre les paquets de pommes de terre et d'autres ingrédients divers, la fillette sentait ses paupières s'alourdirent au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Il était tard et rester concentrée sur ce qui l'entourait commençait à lui être compliqué. Comme chaque jour, elle avait beaucoup travaillé ce jour-là ; entre les cours de l'école primaire et les tâches ménagères, les devoirs que les professeurs lui imposaient et le reste, elle n'avait plus énormément de temps pour se reposer ; et ce n'était pas une chose dont elle se plaignait dans la mesure où elle avait toujours connu cette situation. Bientôt, elle s'endormait contre le mur, les membres repliés sur eux-même et elle s'abandonna à ses songes. Ce fut les mains rudes de sa mère qui la réveilla et entrouvrant légèrement les yeux, elle sourit et s'accrocha au cou de cette femme, qui se releva en la portant dans ses bras. Ce qui n'était pas difficile, puisque Mesmerize avait ce que l'on appelait, un poids plume.
« On rentre à la maison, mama ? » demanda la petite fille, en nichant son visage dans le cou de de sa mère.
« Oui, ma chérie » répondit la concernée, en déposant un baiser sur le front de sa " progéniture ".
Elles quittèrent le restaurant par l'arrière du bâtiment, et Samira s'engagea dans une ruelle sombre, peu éclairée ; cela étant dû au fait que ce n'était pas une rue bien fréquentée. Elle accéléra le pas, ne s'attardant pas ; habitude qu'elle possédait depuis huit années. Peut-être était-ce une légère paranoïa ? Mais selon elle, être prudente n'était pas un défaut. D'un air rêveur, Mesmerize contempla la lune pleine, les yeux rempli d'étoiles. Elle avait hâte de s'endormir. Mais elle savait que dans les bras de sa mère qui bougeait tous le temps, elle n'y parviendrait pas. Bientôt, des ombres se mouvèrent sur les murs de la ruelle, et Samira sentie son estomac se contracter. Un hurlement de loup, léger, mais très semblable à celui qu'elle avait entendu dix ans plus tôt lui parvint aux oreilles, lui glaçant le sang. C'est à ce moment qu'elle se précipita en avant, déclenchant l'impatience de son poursuivant ; Elijah. Mesmerize ne comprenait pas ce qu'il se passait, ce qu'elle savait c'est que sa mère avait peur. Très peur même. Et cela l'affolait car elle savait que sa mère n'avait jamais peur pour rien, pas comme elle qui avait peur du noir, dans sa chambre. Une forme sombre se jeta sur le dos de Samira qui lâcha brusquement l'enfant qu'elle avait sauvé huit ans plus tôt et cria, alors que des griffes s'enfonçaient dans ses épaules :
« Cours Reese ! Cours ! »
« Mama ! » s'écria la fillette, dont les larmes commencèrent à monter aux yeux.
La bête qui avait sauté sur le dos de sa mère releva soudainement la tête vers elle, et Mesmerize sentie tout son être se pétrifier. Elle vit parfaitement dans l'obscurité, les deux yeux jaunes de la bête la fixer et bientôt son instinct la rattrapa ... Faisant volte-face, elle prit ses jambes à son cou, les perles salées s'échappant de ses yeux et inondant ses joues. D'où elle se trouvait, elle entendit un gargouillement sinistre et jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, elle vit ce qu'il restait de sa mère ... et une douleur sourde l'inonda. Elle continuait de courir lorsque la bête se lança à ses trousses, chaque foulée les rapprochant inexorablement. Mesmerize, que la peur rendait maladroite, trébucha sur le dallage du sol et s'y écorcha les mains. Lorsqu'elle cru son heure venue, elle hurla à plein poumons. Si fort qu'elle ne douta pas que quelqu'un l'eusse entendu à trois kilomètres de là. Elle vit la bête bondir et ferma les yeux, comme pour ne pas voir la mort arriver ... Un gémissement soudain lui fit ouvrir les yeux, et Mesmerize découvrit le cadavre d'un homme, allongé sur le sol et complètement nu. Tremblante, elle recula et son dos finit par rencontrer les jambes d'un homme qui venait de ranger une baguette. Elle leva les yeux vers lui, effrayée. Puis contre toute attente, cela fut trop pour elle. Quelque chose dans le regard de cette homme, était rassurant. Et c'est sûrement pour cela que son esprit se relâcha, et qu'elle s'évanouit à ses pieds.
♣♣♣
Des images dont il était malaisé de mesurer la terreur, agitaient les paupières closes de l'enfant qui sommeillait au centre d'une literie qui semblait bien trop grande, pour une corps aussi frêle et si fragile. Richard resta longuement assis sur une chaise, immobile. Il n'attendait plus que son réveil, et il devinait que la nuit ne serait pas suffisante à elle seule pour contenter les besoins de repos de sa protégée. Cela lui donnait un délais supplémentaire pour méditer sur ce qui allait advenir d'elle : il n'était pas idiot, il était parfaitement conscient qu'avec un métier aussi pernicieux que le sien, il n'était pas dans la possibilité de s'octroyer le droit de sa garde. Et pourtant, pouvait-il se permettre de la laisser dans les ténèbres dont il l'avait arraché ? Pourrait-il l'y repousser, se convertissant de rédempteur à exécuteur ? Les yeux noisettes du bel anglais caressèrent avec une tendresse presque paternelle les traits angéliques de la jeune fille, dont la torpeur semblait les adoucir davantage encore. Il savait intimement qu'il était incapable de replacer cet enfant là où il l'avait trouvé : homme de coeur, il avait conscience qu'il perdrait celui-ci s'il s'autorisait un acte aussi cruel. Passant ses mains sur son visage, comme si cela lui permettrait d'être plus lucide dans cette situation inconfortable, il se leva pour approcher sa chaise du petit bureau flanqué dans un coin de la pièce. Sans réellement y réfléchir, il prit sa plume et tira vers lui un morceau de parchemin, avant de froncer les sourcils. À qui pourrait-il éventuellement confier cet enfant ? Il refusait catégoriquement de la placer dans un orphelinat : il ne connaissait que trop les moeurs de la société concernant les orphelins, il ne désirait pas attirer la pitié sur un être aussi pur. Il suffisait de la contempler pour que sa beauté laisse simplement concéder qu'elle n'était rien d'autre qu'une princesse, une princesse perdue. De nombreuses personnes lui vinrent à l'esprit, sans qu'il ne se persuade de leur concéder ce joyaux. C'est ainsi que son esprit se tourna vers son frère aîné, Kenneth. Ce dernier était marié et avait eu deux petites filles qui serait une compagnie agréable à sa protégée. De plus, Kenneth était dans une situation plus qu'aisée et Richard ne doutait nullement qu'une personne de plus au sein de son ménage ferait la différence. C'est ainsi qu'il rédigea quelques lignes à l'intention du jeune homme, le conjurant de prendre pour pupille la jeune fille. Son écriture fine et élégante ne tarda pas à noircir une page entière, et il se fit évasif sur la fin de son texte, signant bien entendu de son nom, Richard Boleyn. Il confia le courrier à son Grand Duc et entrouvrit la fenêtre, pour le regarder s'envoler. Bientôt, il refermait celle-ci, soucieux de ne pas laisser entrer des courants d'airs et allait s'asseoir lorsqu'une petite voix le surpris dans son mouvement : « Que vais-je devenir, sans elle ? »
Richard resta debout, sans aucune réaction si ce n'est cette raideur qui c'était emparée de ses membres. Il venait simplement de croiser les prunelles de la fillette, d'une couleur cristal, si claire que l'on aurait pu croire qu'elles étaient transparentes. Il avait l'impression que chaque parcelle de son corps était transpercée par la douleur qu'il pouvait lire au fond de son regard et une douce chaleur anima son palpitant, attisant le feu de l'affection qu'il éprouvait déjà pour elle.
« Tu vas devenir la jeune fille que tu es destinée à être, ma chérie. » dit-il, en s'approchant d'elle sans effectuer de mouvements brusques. Il ne s'autorisa pas à l'étreindre contre lui, de crainte de lui faire peur. « Je vais mettre tout en oeuvre pour t'assurer un avenir bien plus prometteur que ton passé, je te le promet. » murmura-t-il, sans cesser de la contempler.
Les lèvres de la jeune fille tremblèrent. Aucune larme cependant, ne quitta son regard si intense. Richard devinait que son soûl était épuisé à présent, et qu'elle tâchait de faire maladroitement bonne figure. Mais pourquoi garder le menton haut, alors qu'on venait de perdre un être cher ? Elle ne voulait pas s'effondrer une nouvelle fois. Cette force, il ne savait pas d'où elle la tenait - sans savoir qu'il en était l'origine même -. Il apparaissait au jeune britannique qu'elle n'était rien d'autre qu'un ange fauché par la fatalité, privé de ses ailes. Il panserait ses blessures, pour qu'elle puisse les déployer à nouveau, et celles-ci la porterait si haut qu'elle pourra dans aucun doute, toucher le ciel et les étoiles.
✎... danette
Dans la vraie vie, j'ai 16 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à moi-même x) et je ferais de mon mieux pour être là 6 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? oui, Baby Murray. D'ailleurs, j'ai fais la demande de ce personnage à Cloe Chevalier Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que mot de la fin . code règlement : OkayCap' |
icônes © by .... ?
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 19:41
Mesmerize avait neuf ans. Cela faisait quelques mois que son sauveur l'avait confié aux bons soins de la famille de son frère : elle habitait chez les Boleyn, et elle s'y sentait mal. Assise dans le jardin, à l'opposée de Marilyn et Ella, la jeune fille restait assise dans l'herbe sans rien faire. Aucun sourire n'était plaqué sur son visage et son ennui était parfaitement visible. Kenneth rentrait d'un voyage d'affaire dû à son travail. Sans se préoccuper de ses filles qui accouraient vers lui, il s'approcha de Reese et s'accroupit près d'elle, le visage soucieux.
« Comment vas-tu, Mesmerize ? » demanda-t-il d'un ton aussi doux qu'un carré de velours.
« Bien ... mais, elles veulent pas jouer avec moi. » répondit la fillette en regardant les deux jumelles s'amuser dans leur coin.
« Viens, je vais te montrer quelque chose ... » dit-il en souriant légèrement.
Mesmerize leva les yeux vers lui et hésitant légèrement, elle se saisit de la main qu'il lui tendait avant de le suivre vers l'arrière du jardin. Curieuse, elle observa avec attention la petite caisse de bois qui l'attendait au pied d'un arbre et lorsqu'elle fut près de celle-ci, elle regarda Kenneth avant de demander ;
« Qu'est-ce qu'il y a dans cette boîte ? »
« Un cadeau ... » répondit-il en ouvrant avec précaution le couvercle.
Eizabeth se pencha au-dessus de son épaule et découvrit un animal roulé en boule. Cela ressemblait fortement à un petit félin, aux oreilles en pointe et à la fourrure tigrée. Fronçant les sourcils, elle lâcha à voix haute ;
« Vous m'offrez un chat ? » dit-elle, avec une pointe d'étonnement.
« Pas un chat ... un lynx. » la corrigea-t-il.
Le félin en question ouvrit un œil et à peine eut-il aperçu les deux intrus, qu'il se recroquevillait dans sa boîte en crachant son animosité. Mesmerize recula d'un pas, avant de dire ;
« Je crois qu'il ne nous aime pas beaucoup ... »
« Rends-moi service, Mesmerize.. » dit-il, après l'avoir longuement dévisagée. « Apprivoise-moi ce lynx. Fait en sorte qu'il t'obéisse. Puis, lorsque cela sera chose accomplie. Appelle-moi. »
Avant que Mesmerize aie pu hocher la tête, Kenneth se releva et partie en direction de la maison pour saluer sa femme. La fillette de son côté, n'était pas bien avancée par ce qu'elle devait faire. Mais elle voulait apprivoiser ce lynx, peut-être pour attirer l'attention d'au moins une personne dans sa famille d'adoption ? C'est pourquoi à partir de ce jour, elle travailla fortement pour s'attirer les faveurs de l'animal. Au début, celui-ci était réticent. Il ne l'aimait pas. Il n'acceptait aucune nourriture, lui griffait les bras lorsqu'elle tentait de le prendre contre elle. Cela s'avérait difficile, mais Reese n'abandonnait pas, elle voulait que Kenneth soit fier d'elle, et son obstination était mise à rude épreuve. Bientôt, elle réussit à faire courir le lynx. À le faire s'asseoir, à le faire manger.Elle le maintenait souvent éveillé, lui parlait, le distrayait, car on lui avait dit qu'un animal fatigué, était plus facile à dompter. Il s'endormait parfois près d'elle, et se frottait contre elle. Après quelques semaines, Reese comprit quelque chose, lorsque d'instinct, le félin vint placer sa douce tête sous sa main. Il l'aimait. C'était fabuleux, lorsqu'elle courait à ses côtés, de temps à autre, lorsqu'ils roulaient tous les deux dans l'herbe verte du jardin. Avec enthousiasme, elle appela Kenneth qui vint la voir et lorsqu'elle lui montra le résultat des dernières semaines, Kenneth sortie sa baguette et après l'avoir pointé vers l'animal, un éclair de lumière verte apparut, faisant sursauter Mesmerize qui vit le lynx perdre équilibre et s'étaler de tout son long. Mort. Les larmes lui vinrent aux yeux et elle leva ceux-ci vers Kenneth, sans comprendre.
« Je t'ai demandé de te faire obéir. Au lieu de cela, tu lui as appris à t'aimer. Les lynx sont des animaux farouches et libres. Celui-ci n'était pas apprivoisé, mais vaincu. »
Après le départ de Kenneth, Mesmerize s'écroula dans l'herbe auprès de son ami et le pleura longuement. Ce fut sa première leçon - la première d'une longue liste qu'elle ne parvint jamais vraiment à avoir pour acquis - ; aimer c'est détruire. Et se laisser aimer, c'était courir à sa propre perte.
♣♣♣
Les doigts de Mesmerize se crispèrent et froissèrent légèrement le parchemin qu'elle avait entre les mains. La première lecture de ce courrier lui paraissait invraisemblable, la seconde lui apparaîtrait sûrement plus encore. Ses prunelles cristallines recherchèrent longuement les mots lui apportant la preuve que ceci n'était autre qu'une vulgaire comédie, et dont la seule victime serait sa personne et elle seule. Le strict minimum qui était inscrit sur le papier ne lui permettait pas cependant, de nourrir de telles illusions et brusquement son souffle se coupa dans sa poitrine. Son tuteur avait perdu la vie lors d'un voyage d'affaire. Mesmerize n'avait aucun moyen de deviner dans quelles circonstances cela c'était produit, et les images que son imagination faisait affluer dans son esprit étaient sûrement bien plus effrayantes que la simple vérité. Ses jambes semblèrent plier sous le poids du si lourd fardeau qui semblait s'abattre brusquement sur ses épaules, et inconsciement sa main chercha un siège sur lequel elle s'installa. Le choc était d'autant plus terrible qu'elle n'aurait jamais cru cela possible : Kenneth était un homme fort, à ses yeux il était même invincible. Ce contre-exemple la laissait sans voix, comme si une force supérieure s'était offusquée d'une pensée aussi orgueilleuse, et l'avait expressément démontée. Il n'avait jamais été un homme de coeur, et pourtant la peine était aussi grande que si elle venait de perdre un père. Il n'avait jamais été tendre, au contraire. Il lui avait opposé toutes les difficultés que l'on peut attendre de la vie, pour l'endurcir. Elle aurait sans doute due le détester, mais tout comme pour Richard, un lien indescriptible la liait à lui et à présent que celui-ci était rompu, elle se sentait plus démunis qu'au premier jour, à l'aube de ses neuf ans.
C'était lors des vacances d'hiver, c'est ainsi que Mesmerize obtint la permission de quitter Poudlard pour se rendre à l'enterrement qui s'effectuerait dans les prochains jours. Cette date funeste arriva trop vite aux yeux de la Boleyn. Elle songeait qu'elle avait vécu trop de deuils, en bien trop de temps. Ceux-ci s'enchaînaient, sans qu'elle ne parvienne à les achever. Devant son miroir, elle observa la jeune adolescente de quinze ans qui lui retournait la tristesse qu'elle ressentait. Terminant de relever sa longue chevelure blonde, elle passa du rouge sur ses lèvres ce qui accentua la pâleur de sa peau de lait. Elle était tout de noir vêtue, et avait conscience qu'il était temps de partir. Richard l'attendait à l'entrée de sa chambre, et lorsqu'elle ouvrit la porte, enfilant ses gants de cuirs sombres, elle le découvrit adossé au mur, le regard baissé. Posant une main gantée sur son épaule, il n'y eut pas besoin de mots pour qu'ils se comprennent : il en avait toujours été ainsi. Il se redressa et le protecteur et sa protégée échangèrent une étreinte intense, traduisant parfaitement la peine ainsi que la douleur que leur causait respectivement cette disparition, mais aussi le réconfort qu'ils se souhaitaient l'un à l'autre. Ils lièrent leurs mains, paume serrée contre paume et partirent ensemble en direction du cimetière.
Les adieux à demi-murmurés furent prononcés, et Mesmerize fut incapable de réellement quitter son état de passivité totale. Ses yeux restèrent secs, ils avaient déjà pleuré plus d'une vie, et Kenneth lui avait appris qu'il n'était pas nécessaire de verser des larmes. Ce fut mal perçu, évidemment. Les chuchotements s'intensifièrent lorsque ce fut son tour de déposer une rose rouge sur le cercueil en bois poli de son tuteur, cet homme qui par son inflexibilité, lui avait appris à vivre. Elle posa la fleur parmi les autres, adressant au défunt un adieu silencieux et se plaça auprès des jumelles - avec qui elle contrastait part la clarté de son teint, mais aussi de sa chevelure. Sans réellement savoir comment, elle finit assise sur une chaise, au côté gauche de Richard. C'était la lecture du testament. Une partie était séparée en trois pour Mrs Boleyn, et ses deux filles. L'autre partie divisée en deux entre son frère, et Mesmerize : une part plus importante de celle léguée à sa femme, qui pinça les lèvres.
« Vous savez Mesmerize, il suffit d'une signature pour renoncer à cet héritage. Qu'allons-nous devenir, mes filles et moi-même avec si peu ? Pensez à nous ... »
« Pensez à vous ? Et pourquoi donc le ferais-je ? Avez-vous songez à moi, ne serait-ce une seule fois depuis que je vis auprès de vous ? »
« Je m'en excuse, croyez-le bien, mais vous avez hérité bien plus que ... »
« Je n'ai que faire d'excuses qui de votre bouche n'ont aucune valeur, surtout dans le contexte actuel. Alors Kenneth n'était pour vous qu'une source d'argent, Mrs Boleyn ? » repris Mesmerize, sentant son regard se noircir.« N'avez-vous donc aucune estime pour votre défunt époux, et aucune honte pour l'insensibilité dont vous faîtes preuve ? Il suffit peut-être d'une signature comme vous dîtes si légèrement, mais celle-ci implique bien plus que vous semblez l'imaginer. Je ne signerais pas pour vous enrichir davantage - car oui, la somme qu'il vous a laissé est très confortable - , si Kenneth avait souhaité vous donner plus, il l'aurait fait. Je ne vais pas vous céder l'héritage qu'il m'a offert, car j'ai la conviction qu'à votre inverse, je saurais en être digne. Je ne suis pourtant pas sa fille, mais je peux affirmer l'avoir mieux connu en six ans, alors que vous avez vécu plus d'une décennie à ses côtés. Ma conscience m'empêche purement et simplement de devenir la complice de votre hypocrisie. »
« Quelle insolence ! Quel orgueil ! Vous n'êtes même pas sa fille, sale sang-de-bourbe ! »
« Une sang-de-bourbe apparemment bien plus civilisée que vous ne l'êtes, Mrs Boleyn. Je vous prie de m'excuser. »
Mesmerize lissa sa jupe du plat de la main et se leva brusquement. Elle ne supportait plus d'être assise à cette table, face à l'ingratitude de personnes qu'elle n'était jamais parvenue à faire entrer dans son estime. Après un dernier regard vers Richard, elle tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Claquant la porte, dont l'écho se répercuta dans la pièce.
♣♣♣
C'était la fin de l'année scolaire, Mesmerize tirait derrière elle sa lourde valise. Sur le quai, une masse de sorciers l'entraînait vers l'avant sans qu'elle ne cherche réellement à aller contre. Dans sa marche, elle regardait autour d'elle en nourrissant l'espoir de reconnaître le visage familier de celui qui serait son prochain tuteur, Richard. Ce dernier lui avait envoyé de nombreuses lettres depuis la mort de son frère, et dans l'une d'elle il c'était offert de la prendre sous son aile, comme il aurait dû le faire la première fois, avait-il ajouté. Mesmerize se fraya un chemin vers le mur, sur lequel elle s'adossa en patientant. Les mois écoulés sans être à ses côtés lui avait semblé bien trop longs, comme si une part de son être était restée dans son sillage lorsqu'elle avait quitté la réunion testamentaire. La seule consolation qu'elle avait eu durant cette attente, n'était autre que la correspondance qu'ils avaient établit. Il passa bien dix minutes durant lesquelles la jeune femme sentie son appréhension grandir en elle, avec tant de lenteur que cela traduisait presque un sadisme qu'elle s'infligeait à elle-même : elle avait appris à ne plus attendre quoi que ce soit des autres. Richard était pourtant une exception qu'elle ne désirait pas rétrograder au rang des banalités. Son coeur fit un bond dans sa poitrine lorsqu'elle le repéra quelques mètres plus loin, adoptant une attitude identique à la sienne, ce qui la fit sourire. Elle en oublia ses bagages et bouscula quelques personnes pour atteindre le jeune Boleyn, allant à l'encontre du sens de la marée. Des protestations s'élevèrent sur son passage, elle feignit de ne pas les entendre et bientôt elle arrivait auprès du bel anglais. Ses bras étreignirent avec familiarité le jeune homme, et ce dernier referma les siens sur la fine silhouette de sa protégée : cette dernière semblait particulièrement frêle entre les muscles rudes de cet homme, comme si dans ce simple geste, il aurait pu la briser. Ils restèrent ainsi l'un contre l'autre un instant, avant qu'elle ne se sépare de lui, les yeux encore plus pétillant qu'à l'ordinaire.
« Je suis heureuse que tu sois présent, » dit-elle en entamant une esquisse de sourire. « J'avais peur que ton travail te retienne. »
« Il ne me retiendra plus désormais, en ce qui est de prendre soin de toi, sweetheart. » répondit-il simplement avant de caresser tendrement la joue de la jeune femme.
Ils s'offrirent un sourire, scellant ainsi cette promesse tacite.
♣♣♣
Mesmerize quitta l'enceinte de Hungcalf en compagnie de deux jeunes femmes de même année qu'elle. Ce qui était prévu pour cette soirée n'était nullement plus compliqué qu'une petite fête à Norwich. Pour l'occasion, la jeune Boleyn s'était revêtue d'une robe sombre mettant en valeur sa silhouette élancée. Il fallait bien peu de choses pour la sublimer, elle possédait cette beauté naturelle que peu de femmes pouvaient prétendre avoir acquis par les simples dons de la nature. Une beauté pittoresque. Elles pénétrèrent dans un établissement d'où la musique parvenait déjà aux oreilles de l'intérieur. Un envie protubérante agitait chaque fibre de son corps : danser, s'amuser au milieu de la piste, et pourquoi pas se serrer contre un homme l'espace d'une chanson. Ses désirs furent des ordres muets, à peine fut-elle parmi les autres protagonistes que la gente masculine se rapprocha d'elle. Mesmerize était de c'est femmes qui dansent plus par plaisir de savoir faire, que d'aguicher. Elle avait un petit quelque chose en plus certes, qui malheureusement comblait cette dernière fonction. C'est ainsi qu'elle passait bientôt les bras autour d'un cou masculin qu'elle ne connaissait pas, et poursuivait ses pas au rythme de la mélodie. Il murmurait des mots à son oreille, qu'il lui était bien malaisé d'entendre à cause du bastringue dans lequel ils étaient plongés. Quand bien même, cela ne l'intéressait pas. Elle n'eut pas le loisir d'en apprendre davantage sur son chuchotement, qu'une main la tirait par l'épaule, détournant ainsi son attention. Qui entra dans son champ de vision ? Un simple élève de sixième année avec qui elle avait déjà eu des rapports charnels. Que faisait-il ici ? Sûrement avait-il les mêmes buts qu'elle, à savoir se divertir. Son regard lui, sous-entendait tout le contraire.
« Qu'est-ce que tu fais avec lui, Reese ? » s'écria-t-il, la colère faisant porter des accents presque hystériques à sa voix.
« Mais voyons cher ami, je danse » répondit-elle en souriant avec une nouvelle exubérance.
« En ce cas, danse avec moi ! » poursuivit-il en saisissant son poignet.
Elle échappa facilement à son étreinte forcée, une flamme de mauvaise augure s'allumant au fond de son regard, et son sourire se fânant brusquement. Était-il suffisamment stupide pour penser une seule seconde que de telles approches le rendrait séduisant à ses yeux ? Les hommes de cet acabit, elle les avait en horreur.
« En voilà des manières ! » s'exclama-t-elle avec agacement. « Qui penses-tu être pour agir ainsi à mon encontre ? »
« Ton petit ami ! » répliqua-t-il avec aggresivité.
La stupéfaction pris place sur les traits de la jeune femme qui retint un rire soudain. Elle, avoir un petit-ami ? C'était bien improbable : elle était certes capable d'apprécier, mais surtout capable de se lasser. Pourquoi se réserver un seul homme, alors que tant d'autres pouvait être à la hauteur de ses attentes ? Ce dernier, n'était pourtant pas l'un des candidats qui auraient éventuellement pu prétendre à cette place.
« Coucher ensemble, n'est pas forcément synonyme de sortir ensemble, sais-tu ? » dit-elle, en croisant les bras.
« Tu n'as rien fait pour me laisser comprendre cela, » siffla-t-il
« La réputation qui me précède aurait pu te laisser des indices, tout de même. » répliqua Mesmerize en levant les yeux au ciel.
« Tu es ma petite amie ! » reprit-il, buté.
« Très bien, dit-elle en s'avançant vers lui en une attitude soudainement alanguie par les délices que prenait la tournure de son esprit. Elle approcha son visage du sien, plantant son regard cristal dans le siens Ses lèvres vermeilles effleurèrent les siennes, sans qu'elle ne les embrassent néanmoins. Elle se contenta de murmurer doucement, En ce cas cela me laisse le droit de rompre, adieu Dayne ! »
Mesmerize le contourna, sans lui laisser le temps de réagir davantage à cette pseudo-rupture. Le désir de rester et de jouir des festivités était plus vif encore ; la culpabilité, elle ne connaissait malheureusement pas. Au contraire, elle prendrait son plaisir en lui accordant une leçon qu'il n'oublierait pas : elle n'appartenait à personne. Se serrant davantage contre le corps masculin qui avait retrouvé sa place contre le sien, Mesmerize jubila sous le regard torturé de celui qui prétendait au titre d'ex. Amour et fidélité n'était pas ses maître-mots. Elle n'était que concupiscence et luxure. Un plaisir que l'on dégustait avec fougue, car on ne sait pas si l'on pourra le savourer une nouvelle fois. Une femme qui n'admettait pas la moindre promesse.
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 20:21
épilogue
♣ WHAT THE FUN IT PLAY IN SAFE ?.
Richard avait exigé qu'elle rentre dans les plus brefs délais suite à l'annonce de la prise d'Hungcalf. Quand bien même cela fut possible, elle aurait refusé, même pour apaiser l'inquiétude du britannique. Des vampires. Un sourire flottait sur les lèvres vermeilles de Mesmerize, alors que ses pensées survolaient le discours qui avait été prononcé la veille. Étrangement, elle n'était pas effrayée, peut-être que comme tout le monde, elle aurait due. Mais quelque chose en elle faisait qu'elle se distinguait de part sa complète passivité. Non, pour rien au monde elle n'aurait souhaité quitter l'endroit. Pas parce qu'elle supportait la cause de Caïn - cela équivaudrait à confier sa liberté à une cause, et honnêtement, elle n'était pas assez dévouée à quoi que ce soit pour cela - mais qu'elle songeait que les événements étaient bien plus intéressants lorsqu'on les vivait que lorsqu'on en entendait les récits. La vie est un grand terrain de jeu, on le sait lorsqu'on est enfant mais on l'oublie en grandissant. Mesmerize n'avait pas oublié, mais ce qui avait pris les allures d'amusements lorsqu'elle était petite, prenait des allures de jeux dangereux. Après tout, what the fun it play in safe ? Hungcalf restait un terrain de jeu, avec de nouvelles règles.
Richard avait exigé qu'elle rentre dans les plus brefs délais suite à l'annonce de la prise d'Hungcalf. Quand bien même cela fut possible, elle aurait refusé, même pour apaiser l'inquiétude du britannique. Des vampires. Un sourire flottait sur les lèvres vermeilles de Mesmerize, alors que ses pensées survolaient le discours qui avait été prononcé la veille. Étrangement, elle n'était pas effrayée, peut-être que comme tout le monde, elle aurait due. Mais quelque chose en elle faisait qu'elle se distinguait de part sa complète passivité. Non, pour rien au monde elle n'aurait souhaité quitter l'endroit. Pas parce qu'elle supportait la cause de Caïn - cela équivaudrait à confier sa liberté à une cause, et honnêtement, elle n'était pas assez dévouée à quoi que ce soit pour cela - mais qu'elle songeait que les événements étaient bien plus intéressants lorsqu'on les vivait que lorsqu'on en entendait les récits. La vie est un grand terrain de jeu, on le sait lorsqu'on est enfant mais on l'oublie en grandissant. Mesmerize n'avait pas oublié, mais ce qui avait pris les allures d'amusements lorsqu'elle était petite, prenait des allures de jeux dangereux. Après tout, what the fun it play in safe ? Hungcalf restait un terrain de jeu, avec de nouvelles règles.
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 21:04
Rouuuuuuuuute :hysteric: (l) re-bienvenue, j'ai hâte de voir tout ça finit ! :brille:
Amber est vraiment magnifique :baveuh:
Amber est vraiment magnifique :baveuh:
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 22:19
Merci ma Blooonde (l) j'espère que ça te plaira alors (a)
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 23:08
Chere étudiante
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Wahooo, c'est toujours un très grand plaisir de te lire. C'est vraiment une fiche comme je les aime, tu m'as transporté dans l'univers de Reese ! Alors évidemment tu es validée ! Pour ce qui est de ton pseudo : Mesmerize R. Boleyn ça te va ? :) Par contre pour ta maison j'ai vraiment pas d'idées...tu veux rester chez les wright ?
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mar 30 Aoû 2011 - 23:17
Merci beaucoup ma blondie (l) je suis contente que ça t'aie plût (l) oui pour le pseudo c'est ça, Reese c'est juste un surnom (a) pour la maison je savais pas trop non plus x) je penchais entre Grymm et Wright -> l'éternel dilemme ->
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mer 31 Aoû 2011 - 0:00
Je te laisse chez les Wrights, je trouve que ça colle le plus à Reese :brille: (l)
- InvitéInvité
Re: ♦ « personne n'est incompris, c'est juste ce que les gens disent lorsqu'ils n'aiment pas ce qu'ils sont. »
Mer 31 Aoû 2011 - 0:23
Merci ma biche (l) (l)
- Contenu sponsorisé
- Ian-Henry ✖ Les garçons et les filles sont comme les noms de domaines, ceux et celles que j’aime sont déjà pris ✖
- Je ne suis pas perverse c'est les gens qui sont coincés ..
- Jude • « Peu de gens sont faits pour l'indépendance, c'est le privilège des puissants »
- Leçon surprise : les gens ne sont pas tous gentils ft Cléopatra (clos)
- Ce ne sont pas nos capacités qui déterminent ce que nous sommes, ce sont nos choix | Lys
|
|