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Let's make a deal. •Ft Charles
Lun 15 Jan 2018 - 2:11
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let's make a deal
Charles & Eliott
Comme depuis toujours mon idéologie de protection des espèces animales en danger ou même en voie d'extinction était quelque chose à laquelle je ne pouvais renoncer. Depuis presque toujours j'avais senti que c'était une réelle passion qui m'animait et que je passerais ma vie de sorcier dévoué à cette cause. Tout au cours de ma scolarité et de mes choix personnels avait fait que mon futur s'était orienté de cette manière. Beaucoup de sorciers ont ris de mes choix durant ces années. Les plus réducteurs d'entre eux pourraient dire que je suis un mauvais sorcier qui ne trouve pas réussite dans les métiers nobles comme juge des affaires magiques dans une branche du ministère ou bien que je suis un sportif pas si brillant que ça. Ceux qui me connaissent savent que j’excelle dans le domaine des duels magiques, que le Quidditch à toujours eu une place importante dans mon coeur mais que malgré tout ces talents divers, ce dernier s'est tourné en direction de ces créatures qui ont plus que jamais besoin de nous. C'est aux jeunes sorciers de montrer quelles sont les vraies valeurs de ce monde et quelles sont les priorités quant à sa préservation. Je pourrais parler des heures et des heures de ces sauvegardes importantes et pas uniquement des dragons comme l'indique mon métier. Je suis un grand passionné de ces monstres de feu et je pourrais mourir pour eux c'est un fait, mais toutes les créatures ont un grand intérêt à mes yeux. Que ce soit des adorables boursoufs, de tendres botrucs ou de fiers hippogriffes, je voulais les aimer et les protéger pour ce qu'ils étaient et transmettre mes connaissances aux autres sorciers. Je n'avais pas la prétention de connaître le monde par coeur mais je l'avais parcouru un nombre important de fois et des choses me semblaient être des évidences alors que d'autres étaient pour moi pure cruauté et hérésie.
Durant mes années en tant qu’étudiant j'avais rencontré de nombreux profils d'élèves eux aussi passionnés par les animaux. Ceci allait de ceux qui appréciaient le fait de savoir comment soigner leur hibou tout en aimant approfondir leurs connaissances sur des créatures qu'ils ne verront probablement jamais. D'autres se montraient plus curieux et investis et souhaitaient apprendre d'avantage sur eux, leurs milieux leurs nourritures et tout le reste. Puis il restait selon moi l'élite des élèves dans cette option. Ceux qui allaient d'une manière plus ou moins inévitable, lier leurs vies à celles de ces êtres si attachants et complexes. J'avais fait le choix de prendre ce cursus universitaire pour être totalement opérationnel sur tous les animaux possibles et j'avais perfectionné mes connaissances en allant participer aux cours de dragonologie. Ce qui en soit ne me destinais pas vraiment à un métier de bureaucrate ou de sportif célèbre. J'avais souvent un regard bienveillant et fier sur ces jeunes sorciers qui auraient peut être eux aussi l'envie de poursuivre une voie destinée aux animaux et à leur préservation. J'ignorais dans quelle catégorie le jeune Summerbee se considérait à évoluer au cours de sa vie mais une chose est sûre, il avait le goût du risque et des valeurs que je partageais avec lui. Je ne m'étais jamais vraiment positionné comme un membre de l'équipe éducative avec lui mais plutôt comme un ami heureux de pouvoir recevoir de l'aide. C'était évidemment donnant donnant mais cela n'était pas du tout un problème pour moi.
Comme convenu aujourd'hui nous nous étions donné rendez vous dans un bar peu fréquentable de la basse ville. Il était de coutume que ses choses peu nettes se profilent dans ce type de lieux et même avec des contrôles réguliers, les plus futés et chanceux des bandits étaient récompensés et non arrêtés. Faux noms, visages trompeurs ou bien masqués, il était difficile de déceler le faux du vrai. De part mon expérience personnelle, tout le monde est suspect jusqu'à preuve du contraire et le fait de savoir que l'un de nos élèves traîne dans ce milieu, je sentais mes cheveux blanchir. Cependant j'étais bien mal placé pour commenter la situation, moi qui à son âge parcourait les hauts lieux de trafics noirs dans les villages perdus en Russie. Moi qui avait déjà subi des interrogatoires musclés aux veritaserrum par des services aurores locaux. Quoi qu'il en soit, je m'étais préparé à assister à un tournoi peu légal du jeu d'échec version sorcier. C'est donc le nez emmitouflé dans ma grosse écharpe aux couleurs de mon ancienne maison que je fis irruption dans ce bar. Jouant de mon camouflage du parfait étudiant je pris place près de Charles comme si nous venions de quitter notre cours.
Bonjour désolé j'ai un peu traîné en ville j'avais peur d'être en retard. La partie commence bientôt ?
Je faisais en sorte de ne pas attirer l'attention sur moi. Prenant soin de me faire aussi petit qu'une souris alors que mon don de legilimencie serait lui aux aguets en cas de suspicions. Charles m'avait ramené de nombreux oeufs et je souhaitais découvrir ce mystérieux joueur. Priant pour qu'il ne soit pas l'une de mes vieilles connaissances qui cherche à épingler ma tête au dessus de sa cheminée.
Durant mes années en tant qu’étudiant j'avais rencontré de nombreux profils d'élèves eux aussi passionnés par les animaux. Ceci allait de ceux qui appréciaient le fait de savoir comment soigner leur hibou tout en aimant approfondir leurs connaissances sur des créatures qu'ils ne verront probablement jamais. D'autres se montraient plus curieux et investis et souhaitaient apprendre d'avantage sur eux, leurs milieux leurs nourritures et tout le reste. Puis il restait selon moi l'élite des élèves dans cette option. Ceux qui allaient d'une manière plus ou moins inévitable, lier leurs vies à celles de ces êtres si attachants et complexes. J'avais fait le choix de prendre ce cursus universitaire pour être totalement opérationnel sur tous les animaux possibles et j'avais perfectionné mes connaissances en allant participer aux cours de dragonologie. Ce qui en soit ne me destinais pas vraiment à un métier de bureaucrate ou de sportif célèbre. J'avais souvent un regard bienveillant et fier sur ces jeunes sorciers qui auraient peut être eux aussi l'envie de poursuivre une voie destinée aux animaux et à leur préservation. J'ignorais dans quelle catégorie le jeune Summerbee se considérait à évoluer au cours de sa vie mais une chose est sûre, il avait le goût du risque et des valeurs que je partageais avec lui. Je ne m'étais jamais vraiment positionné comme un membre de l'équipe éducative avec lui mais plutôt comme un ami heureux de pouvoir recevoir de l'aide. C'était évidemment donnant donnant mais cela n'était pas du tout un problème pour moi.
Comme convenu aujourd'hui nous nous étions donné rendez vous dans un bar peu fréquentable de la basse ville. Il était de coutume que ses choses peu nettes se profilent dans ce type de lieux et même avec des contrôles réguliers, les plus futés et chanceux des bandits étaient récompensés et non arrêtés. Faux noms, visages trompeurs ou bien masqués, il était difficile de déceler le faux du vrai. De part mon expérience personnelle, tout le monde est suspect jusqu'à preuve du contraire et le fait de savoir que l'un de nos élèves traîne dans ce milieu, je sentais mes cheveux blanchir. Cependant j'étais bien mal placé pour commenter la situation, moi qui à son âge parcourait les hauts lieux de trafics noirs dans les villages perdus en Russie. Moi qui avait déjà subi des interrogatoires musclés aux veritaserrum par des services aurores locaux. Quoi qu'il en soit, je m'étais préparé à assister à un tournoi peu légal du jeu d'échec version sorcier. C'est donc le nez emmitouflé dans ma grosse écharpe aux couleurs de mon ancienne maison que je fis irruption dans ce bar. Jouant de mon camouflage du parfait étudiant je pris place près de Charles comme si nous venions de quitter notre cours.
Bonjour désolé j'ai un peu traîné en ville j'avais peur d'être en retard. La partie commence bientôt ?
Je faisais en sorte de ne pas attirer l'attention sur moi. Prenant soin de me faire aussi petit qu'une souris alors que mon don de legilimencie serait lui aux aguets en cas de suspicions. Charles m'avait ramené de nombreux oeufs et je souhaitais découvrir ce mystérieux joueur. Priant pour qu'il ne soit pas l'une de mes vieilles connaissances qui cherche à épingler ma tête au dessus de sa cheminée.
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Re: Let's make a deal. •Ft Charles
Ven 19 Jan 2018 - 17:54
C’est un début de soirée nuageux à Inverness. Le soleil semble réticent à se coucher, comme s’il se sentait coupable de laisser une nuit sans lune aux habitants, mais il disparaît tout de même peu à peu à la surface de la Terre. Charles observe son départ depuis la chaise instable sur laquelle il est installé, dans ce bar miteux, loin d’être accueillant, où il a donné rendez-vous à Eliott. Le trentenaire est un peu en retard ; Charles a eu le temps de s’enfiler une bière au beurre, tout en se demandant s’il avait bien fait de sécher toute une après-midi de cours pour cette histoire. L’écossais évite de trop parler avec ces adversaires. Il sait qu’autour des paris se trament de troubles affaires et il ne tient pas à donner trop d’infos à qui que ce soit.
Vers fin novembre, une petite annonce avait amené Charles à passer la porte de ce pub qui lui était alors inconnu, dans lequel étaient organisés des tournois d’échecs. Il fut vite classé parmi les meilleurs, ce qui lui valut d’être briffé sur les pratiques de l’endroit. Il toucherait 30% des mises totales sur lui s’il gagnait, et perdrait la même somme autrement. Ça lui allait, puisqu’il dominait tous ses adversaires. Et puis, il y a de ça quelques semaines, un des poivrots qui venait regarder les matchs avait dû tout dépenser en bibine et n’avait rien à donner. Alors au lieu de sous dans les poches, Charles s’était retrouvé avec un œuf. Pas dans les poches du coup, ça rentre pas. Keith s’était vite imposé comme recourt : une vieille connaissance de Poudlard, passionné de dragons, alors que Charles tape plutôt dans les boursouflets et les plantes vertes. Or ce dragon-là, bah c’était pas n’importe quoi, et Eliott en souhaita vite un second. C’est de là qu’a commencé leur petit business. Des créatures rares pour Eliott, du cash pour Charles, et tout roulait. Mais si Charles se prenait un échec et mat ? Eh bien le voilà le problème : c’est arrivé, la semaine dernière. Il a perdu, mais il a besoin de l’argent.
Charles lève la tête à chaque mouvement près de la porte d’entrée. Il voit le parieur aux dragons rentrer et tout en lui se crispe, alors il lutte pour ne rien laisser paraître. L’homme passe devant lui, lui tend la main : merde, la sienne est moite. Il va ensuite s’asseoir auprès du joueur de la semaine dernière, Abys, celui qui l’a détrôné. La fidélité ici, 5 étoiles. Quand Eliott fait irruption dans la salle, le Summerbee a déjà entamé sa seconde bière au beurre et sa seconde main à ronger. Il le salue et s’excuse de son retard, Charles essaie de prendre un air un minimum confiant et lui serre la main avec une bonne poigne. « Ça devrait pas tarder », lui répond-il en souriant. Il faut qu’il gagne cette partie, sinon il dégringolera sur la mauvaise pente. Mais la présence du parieur l’angoisse, tandis qu’il se remémore les événements ayant eu lieu juste après sa défaite. Quand il a fait cette grosse connerie. Heureusement, ce dernier ne semble pas lui vouer une attention particulière. Pour l’instant.
L’heure vient finalement de se rassembler autour de la table ; Charles se concentre du mieux qu'il peut sur la stratégie et invite Eliott à se placer à ses côtés, en face d’Abys et de la dizaine de parieurs enjoués autour de celui qui semble être le nouvel homme de la situation. Charles désigne alors à son camarade le parieur aux dragons, le plus discrètement possible. « C’est à lui que tu dois tout ton matos. Mais si j’étais toi, j’irai pas trop lui parler : c’est une brute ». Et aussi parce que si j'en viens à devoir lui parler, je vais me pisser dessus.
Vers fin novembre, une petite annonce avait amené Charles à passer la porte de ce pub qui lui était alors inconnu, dans lequel étaient organisés des tournois d’échecs. Il fut vite classé parmi les meilleurs, ce qui lui valut d’être briffé sur les pratiques de l’endroit. Il toucherait 30% des mises totales sur lui s’il gagnait, et perdrait la même somme autrement. Ça lui allait, puisqu’il dominait tous ses adversaires. Et puis, il y a de ça quelques semaines, un des poivrots qui venait regarder les matchs avait dû tout dépenser en bibine et n’avait rien à donner. Alors au lieu de sous dans les poches, Charles s’était retrouvé avec un œuf. Pas dans les poches du coup, ça rentre pas. Keith s’était vite imposé comme recourt : une vieille connaissance de Poudlard, passionné de dragons, alors que Charles tape plutôt dans les boursouflets et les plantes vertes. Or ce dragon-là, bah c’était pas n’importe quoi, et Eliott en souhaita vite un second. C’est de là qu’a commencé leur petit business. Des créatures rares pour Eliott, du cash pour Charles, et tout roulait. Mais si Charles se prenait un échec et mat ? Eh bien le voilà le problème : c’est arrivé, la semaine dernière. Il a perdu, mais il a besoin de l’argent.
Charles lève la tête à chaque mouvement près de la porte d’entrée. Il voit le parieur aux dragons rentrer et tout en lui se crispe, alors il lutte pour ne rien laisser paraître. L’homme passe devant lui, lui tend la main : merde, la sienne est moite. Il va ensuite s’asseoir auprès du joueur de la semaine dernière, Abys, celui qui l’a détrôné. La fidélité ici, 5 étoiles. Quand Eliott fait irruption dans la salle, le Summerbee a déjà entamé sa seconde bière au beurre et sa seconde main à ronger. Il le salue et s’excuse de son retard, Charles essaie de prendre un air un minimum confiant et lui serre la main avec une bonne poigne. « Ça devrait pas tarder », lui répond-il en souriant. Il faut qu’il gagne cette partie, sinon il dégringolera sur la mauvaise pente. Mais la présence du parieur l’angoisse, tandis qu’il se remémore les événements ayant eu lieu juste après sa défaite. Quand il a fait cette grosse connerie. Heureusement, ce dernier ne semble pas lui vouer une attention particulière. Pour l’instant.
L’heure vient finalement de se rassembler autour de la table ; Charles se concentre du mieux qu'il peut sur la stratégie et invite Eliott à se placer à ses côtés, en face d’Abys et de la dizaine de parieurs enjoués autour de celui qui semble être le nouvel homme de la situation. Charles désigne alors à son camarade le parieur aux dragons, le plus discrètement possible. « C’est à lui que tu dois tout ton matos. Mais si j’étais toi, j’irai pas trop lui parler : c’est une brute ». Et aussi parce que si j'en viens à devoir lui parler, je vais me pisser dessus.
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