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goin' to the chapel (charles)
Dim 18 Oct 2020 - 20:04
"Lundi prochain, nous discuterons plus amplement de la procédure à suivre dans le cas de la morsure de sombral - rare, vous en conviendrez, mais dangereuse." Summer s'est levée au mot lundi, et défait déjà sa blouse protectrice alors que certains sorciers sont encore assis, médusés par l'intervenant venu leur faire une démonstration. C'est tout juste si elle n'a pas besoin de se procurer un retourneur de temps pour s'en sortir dans cette semaine tempétueuse. Son collègue à la Taverne est encore en congé maladie, ce qui allonge les journées de l'étudiante, qui, comme on peut aisément le lire sur son visage, a besoin de vacances. Pourtant, elle les passera sûrement cloitrée dans un hôtel miteux, en attendant la reprise, ne laissant aucune chance à sa peau de se débarrasser de son teint cadavérique. Aucune envie de rentrer au terrier des Aldous - ça, s'était assez habituel, mais surtout, une gigantesque appréhension de se retrouver face à Peter. Peter, qui devait sentir une bague lui enserrer l'annuaire, alors même où elle avait retiré la sienne pour participer aux manipulations techniques du cours de médicomagie appliquée.
Mais de tout cela, Summer n'avait pas conscience. Et ce n'était même pas du déni à proprement parler : elle était juste super chargée, autant qu'un dromadaire en trek avec 12 touristes fatigués qui réclament qu'on les porte. Putain de vie. Et tout ça pour avoir les gallions que certains récoltent tranquillement en ouvrant une porte chez Gringotts. Enfin, bref, lorsqu'une pause s'offrait à elle, elle la savourait et ne faisait rien, ne pensait à rien, et surtout pas à ce mariage. Depuis les fiançailles - qui ont facilement dû entrer dans le top 10 des fiançailles les plus cringe de l'humanité, si tant est qu'il existe un Dieu et qu'Il consacre son temps à faire des tops -, la plus longue réflexion qu'avait eu Summer autour du projet pouvait se résumer à un "tiens, drôle d'idée". La Ethelred enfila la bague comme on remet son manteau et dévala les marches des escaliers, en direction de la cheminée la plus proche (le transplanage lui donnait des mots de tête, et les ajouter aux céphalées qu'elle avait déjà en écoutant certains clients provoquait un mélange à peu près aussi safe que le coca-mentos des moldus).
Alors qu'elle déverse la poudre dans sa paume, son téléphone vibre et le nom de son boss s'affiche, avec un texte : "dégâts des eaux au travail. reste chez toi ajd". Génial, il n'y a plus qu'à se laver les mains. Sum erre quelques instants dans un couloir, pesant le pour et le contre, et se décide finalement à rejoindre l'étang, faute d'avoir le courage de monter aux salles de bain du deuxième étage. Elle dépose son sac sur l'herbe fraîche et plonge ses mains dans l'eau. L'anneau semble scintiller. Elle se sèche les mains sur son écharpe noire, qui complète une tenue monochrome - pas de risque d'épilepsie aujourd'hui. Quelques regards lancés à droite et à gauche lui font constater sa solitude. Bien. Sauf qu'elle aurait préféré faire la discute aux poivrots que de rester seule avec elle-même, et pour Summer, c'est beaucoup dire.
Mais de tout cela, Summer n'avait pas conscience. Et ce n'était même pas du déni à proprement parler : elle était juste super chargée, autant qu'un dromadaire en trek avec 12 touristes fatigués qui réclament qu'on les porte. Putain de vie. Et tout ça pour avoir les gallions que certains récoltent tranquillement en ouvrant une porte chez Gringotts. Enfin, bref, lorsqu'une pause s'offrait à elle, elle la savourait et ne faisait rien, ne pensait à rien, et surtout pas à ce mariage. Depuis les fiançailles - qui ont facilement dû entrer dans le top 10 des fiançailles les plus cringe de l'humanité, si tant est qu'il existe un Dieu et qu'Il consacre son temps à faire des tops -, la plus longue réflexion qu'avait eu Summer autour du projet pouvait se résumer à un "tiens, drôle d'idée". La Ethelred enfila la bague comme on remet son manteau et dévala les marches des escaliers, en direction de la cheminée la plus proche (le transplanage lui donnait des mots de tête, et les ajouter aux céphalées qu'elle avait déjà en écoutant certains clients provoquait un mélange à peu près aussi safe que le coca-mentos des moldus).
Alors qu'elle déverse la poudre dans sa paume, son téléphone vibre et le nom de son boss s'affiche, avec un texte : "dégâts des eaux au travail. reste chez toi ajd". Génial, il n'y a plus qu'à se laver les mains. Sum erre quelques instants dans un couloir, pesant le pour et le contre, et se décide finalement à rejoindre l'étang, faute d'avoir le courage de monter aux salles de bain du deuxième étage. Elle dépose son sac sur l'herbe fraîche et plonge ses mains dans l'eau. L'anneau semble scintiller. Elle se sèche les mains sur son écharpe noire, qui complète une tenue monochrome - pas de risque d'épilepsie aujourd'hui. Quelques regards lancés à droite et à gauche lui font constater sa solitude. Bien. Sauf qu'elle aurait préféré faire la discute aux poivrots que de rester seule avec elle-même, et pour Summer, c'est beaucoup dire.
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Re: goin' to the chapel (charles)
Mer 21 Oct 2020 - 19:40
Goin' to the chapel
Summer & Charles
Charles avait terminé son premier et seul cours de la matinée. Une étude appliqué d’un sortilège d’architecture couplé à l’utilisation de runes protectrices. Leurs enseignant leur avait expliquer comment éviter de cour circuiter l’une magie avec l’autre et ainsi obtenir un résultat optimal. Le jeune sorcier avait été totalement passionné par le sujet et n’avait pas cesser de gratter ses feuilles de papiers moldus avec son stylo tout aussi classique. Il avait tenté la plume et l’encre, et n’avait pas réussi. Il ne voyait donc pas l’intérêt de se prendre le chou avec des technologies archaïques, encore moins lorsqu’il avait quelque chose de beaucoup plus moderne sous la main. C’était donc sa petite sœur, Lucy, qui avait récupéré sa plume et l’avait – depuis le temps – bien usé. Ce comportement hors des cases sorcières lui avait valu quelques remarques de la part du corps enseignant, mais il avait finalement eu gain de cause. Tant que son travail était de bonne qualité et rendu à l’heure, le reste importait peu ! Et Charles était un bon élève, un peu morose, certes, mais appliqué et passionné. Bien plus qu’il n’oserait jamais l’avouer à son entourage ou ses amis. A l’annonce de la fin du cours, il avait donc ranger toute ses affaires dans un sac à dos ensorcelé, un sac sans fond. Il l’avait acheté au début de sa deuxième année avec les économies qu’il parvenait à faire, et ne regrettait pas son choix. Il n’avait pas de limite dans ce qu’il pouvait y glisser et avait même bidouiller une poche secrète, indispensable pour ses activités illégales. Il n’en n’aurait pas besoin, dans l’immédiat. Avec le soleil qui pointait le bout de son nez et la douceur d’une matinée d’automne – le climat était vraiment détraquer – Charles comptait bien en profiter pour aller piquer une petite tête dans l’étang. S’il avait de la chance, il pourrait profiter de la tranquillité des lieux et irait piquer par la suite, les douches des vestiaires des joueurs de Quidditch, avant d’aller manger.
Il laissa donc derrière lui les bâtiments de l’université, ne se retournant que pour observer un instant, le vol d’une chouette aux plumes blanches. Il n’était pas un grand défenseur des animaux, ni un adepte de leur compagnie, mais il devait avouer que c’était une belle scène à observer. Alors il en profita, quelques minutes, avant de reprendre sa marche, bien déterminé à sentir l’eau fraîche de l’étang glisser contre sa peau. Rien d’autre ne pouvait égaler cette sensation qu’il ressentait lorsqu’il se trouvait dans l’eau. Il y était aussi à l’aise qu’un poisson et pouvait nager des heures sans se lasser. Sous l’eau, il était calme et apaisé, coupé qu’il était du monde extérieur. Il était seul avec lui-même, tranquille. Il aimait ça, tout simplement et était presque impatient de plonger. Ses prunelles bleues se mirent à briller au fur et à mesure des pas qu’il faisait, jusqu’au moment où il vit enfin la petite étendue d’eau devant lui. L’eau reflétait les rayons du soleil, étendue dorée sous son regard claire. Une belle vue, plus belle encore que la chouette observée quelques minutes plus tôt. Un petit paradis sur terre, loin des embrouilles de la vie. Un repère ouvert aux yeux de tous, mais qu’il appréciait bien plus que tous les autres. De l’eau, parfois le bruit du vent, le piaillement de quelques oiseaux ou le coassement des grenouilles. Oui, c’était top. Il s’approcha alors, jusqu’à arriver au bord de l’eau. Il s’apprêta à ôter ses vêtements – il avait de quoi se changer dans son sac – mais s’arrêta lorsque son regard tomba sur une tête blonde bien connue. Il regard un instant autour de lui avant de récupérer son sac et de s’avancer vers Summer.
- Hello there ! la salua-t-il, d’un ton calme, avant de simplement s’installer auprès d’elle. Si jamais elle n’avait pas envie de compagnie, elle n’aurait qu’à demander, Charles n’était pas envahissant. Les deux Ethelred s’étaient cependant bien rapprochés à la fin de leurs études à Poudlard, et le Sweetlove considérait sans mal la jeune femme comme une bonne amie. Après tout, elle avait été là quand Timothy l’avait repoussé. Elle ne l’avait pas jugé mais l’avait écouté. C’était une force tranquille, un repère sur lequel Charles s’était appuyé à la fin de sa scolarité magique. Les deux sorciers avaient même conservé pendant leur période loin du monde magique, chose qui n’était arriver avec personne d’autre du côté du Londonien. Tu ne bosses pas aujourd’hui ? demanda-t-il, en allongeant ses jambes devant lui et en s’appuyant sur ces coudes. Il irait nager plus tard, si la conversation prenait, ce qu’elle faisait souvent, toujours. Entre amis..
Il laissa donc derrière lui les bâtiments de l’université, ne se retournant que pour observer un instant, le vol d’une chouette aux plumes blanches. Il n’était pas un grand défenseur des animaux, ni un adepte de leur compagnie, mais il devait avouer que c’était une belle scène à observer. Alors il en profita, quelques minutes, avant de reprendre sa marche, bien déterminé à sentir l’eau fraîche de l’étang glisser contre sa peau. Rien d’autre ne pouvait égaler cette sensation qu’il ressentait lorsqu’il se trouvait dans l’eau. Il y était aussi à l’aise qu’un poisson et pouvait nager des heures sans se lasser. Sous l’eau, il était calme et apaisé, coupé qu’il était du monde extérieur. Il était seul avec lui-même, tranquille. Il aimait ça, tout simplement et était presque impatient de plonger. Ses prunelles bleues se mirent à briller au fur et à mesure des pas qu’il faisait, jusqu’au moment où il vit enfin la petite étendue d’eau devant lui. L’eau reflétait les rayons du soleil, étendue dorée sous son regard claire. Une belle vue, plus belle encore que la chouette observée quelques minutes plus tôt. Un petit paradis sur terre, loin des embrouilles de la vie. Un repère ouvert aux yeux de tous, mais qu’il appréciait bien plus que tous les autres. De l’eau, parfois le bruit du vent, le piaillement de quelques oiseaux ou le coassement des grenouilles. Oui, c’était top. Il s’approcha alors, jusqu’à arriver au bord de l’eau. Il s’apprêta à ôter ses vêtements – il avait de quoi se changer dans son sac – mais s’arrêta lorsque son regard tomba sur une tête blonde bien connue. Il regard un instant autour de lui avant de récupérer son sac et de s’avancer vers Summer.
- Hello there ! la salua-t-il, d’un ton calme, avant de simplement s’installer auprès d’elle. Si jamais elle n’avait pas envie de compagnie, elle n’aurait qu’à demander, Charles n’était pas envahissant. Les deux Ethelred s’étaient cependant bien rapprochés à la fin de leurs études à Poudlard, et le Sweetlove considérait sans mal la jeune femme comme une bonne amie. Après tout, elle avait été là quand Timothy l’avait repoussé. Elle ne l’avait pas jugé mais l’avait écouté. C’était une force tranquille, un repère sur lequel Charles s’était appuyé à la fin de sa scolarité magique. Les deux sorciers avaient même conservé pendant leur période loin du monde magique, chose qui n’était arriver avec personne d’autre du côté du Londonien. Tu ne bosses pas aujourd’hui ? demanda-t-il, en allongeant ses jambes devant lui et en s’appuyant sur ces coudes. Il irait nager plus tard, si la conversation prenait, ce qu’elle faisait souvent, toujours. Entre amis..
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