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[intrigue bal de printemps] Malce}} The great wide open
Lun 16 Avr 2018 - 20:09
The great wide openvendredi 20 avril 2018
En théorie, j’aurais dû assister à ce bal en tenue médiévale. Parce que je faisais partie des nymphes. Une appartenance qui ne prenait plus aucun sens pour moi depuis le départ de ma sœur de Hungcalf, et depuis que Coleen, qui s’était fait un devoir de me remotiver semblait avoir déclaré forfait. Au-delà de ça, je n’avais pas envie de me montrer en public après l’humiliation que j’avais subie quelques jours, semaines – je ne savais plus – lorsque je m’étais faite plaquer par Malcom. Je me sentais tellement ridicule d’avoir voulu croire qu’il n’était pas aussi méchant que tout le monde pouvait le croire, qu’il y avait du bon, en lui… Je me sentais tellement ridicule d’être tombée amoureuse de lui, d’avoir cru en son numéro de joli cœur, au point de lui avoir donné toutes mes premières fois. Ce simple souvenir me fit rougir de honte. D’être tombée amoureuse de lui, surtout, j’avais honte. J’aurais dû me douter qu’il faisait semblant, qu’au fond, il ne valait pas mieux que tous les autres. J’essuyai la larme unique qui roulait sur ma joue, comme une perle précieuse. J’avais plus envie de pleurer pour lui. Il méritait pas que je pleure encore pour lui. Une pensée qui me ramena des mois en arrière… Quand je lui avais demandé s’il pensait être le genre de garçon pour lequel une fille pouvait pleurer Avant de préciser que s’il le croyait c’était qu’il était pathétique parce qu’aucune fille ne pourrait pleurer pour le sale type qu’il était. Et pourtant, j’étais là à cet instant présent à démontrer que c’était réellement un mensonge. Certes, il ne se souvenait pas de cette conversation. Pourtant, elle avait bel et bien eu lieu, cette discussion, même si je l’avais effacée de sa mémoire. Que se serait-il passé si je n’en avais rien fait ? En serais-je quand même à ce point là ?
En jean et basket, je passai devant la porte de la grande salle d’où je pouvais entendre de la musique. Je ne comptais pas y rentrer. Tout ce que je voulais, c’était aller chercher un truc à grignoter dans les cuisines. Je traversai rapidement la distance qui me séparait des cuisines, soucieuse de ne pas me faire surprendre par quelqu’un qui me connaitrait et déciderait de m’accoutrer pour m’entrainer au bal tel un animal de foire… Parce que je n’étais pas d’humeur. Pas alors que les personnes les plus proches de moi étaient accompagnées et moi seule comme une chaussette abandonnée. J’attrapai un saladier de chips et la première bouteille de liquide transparent qui me passa sous la main, persuadée que c’était juste de l’eau. J’entrouvris la porte pour m’assurer qu’il n’y avait personne dans les couloirs et courus à en perdre haleine jusqu’à gagner l’escalier. Entendant des bruits de pas derrière moi, je les quittai au premier étage et entrai dans la première pièce à ma portée… Pour me retrouver dans la salle de danse… Comme par hasard.
Après avoir posé mon saladier et la bouteille d’eau par terre près de la fenêtre, j’allai mettre un disque sur le gramophone. Au lieu de me mettre à danser, pourtant, je revins me laisser choir aux pieds de la fenêtre et ouvris la bouteille. Je la portai à ma bouche sans inspirer l’odeur et en bus une gorgée qui me brûla la gorge. « Pouah ! C’est pas de l’eau ! » murmurai-je. Pourtant, je ne reposai pas la bouteille. Soirée fichue pour soirée fichue… J’en repris un gorgée, la brûlure toujours aussi forte. J’avais lu que l’alcool pouvait faire perdre la mémoire. En cet instant, c’était bel et bien ce dont j’avais le plus envie : d’oubli… Au moins, j’étais toute seule. C’était sans nul doute la meilleure chose qui pouvait m’arriver ce soir. Sauf que, rapidement, la porte s’ouvrit.
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Re: [intrigue bal de printemps] Malce}} The great wide open
Jeu 19 Avr 2018 - 23:21
Ce bal était encore une nouvelle connerie inventée pour que chacun se montre et se pavane dans des fringues ridicules. Comment donc pouvait-on se laisser tromper par ce genre de divertissement? J'en savais foutrement rien. Oh, mes soeurs s'étaient surement laissées tenter par la chose, ou alors des mecs auront su les y inviter. Et clairement, je n'avais pas envie de les voir aux bras de ces mecs. Sinon, la fête allait partir en live, parce que je ne pourrais pas m'empêcher de mettre mon grain de sel et de leur balancer quelques vérités en face qu'ils ne voudraient pas entendre. Alors pour le bonheur de mes soeurs - et pour le mien aussi-, j'avais décidé de me tenir éloigné de cette débauche de sentiments mielleux. Vadrouillant dans les couloirs après avoir fait un tour au grenier pour fournir certains de mes clients empressés, je fumais sans complexes dans les couloirs désertés. Tranquille. Sans personne pour venir m'emmerder. Il y avait toujours une possibilité pour que je croise un prof. Ce ne serait pas la première fois qu'on me collerait un blâme ou qu'on m'enverrait en retenue. Une cigarette entre les doigts, je marchais nonchalamment sans véritable but. Du bruit attira mon attention non loin de là, et je reconnus de la musique. Dans la salle de danse, il me semblait bien. J'eus une terrible impression de déjà-vu alors que je m'approchais de la porte, curieux. Qui donc pourrait vouloir danser en solo alors qu'il y avait surement de la musique pour tous les goûts au bal? Quelqu'un qui détestait ce genre de fête? Ou qui s'était égaré? Dans tous les cas, cet évènement mettait un peu de piquant dans ma soirée que je pensais chiante à mourir jusque là. La clope coincée entre les lèvres, j'ouvrais la porte sans plus de cérémonie. Mon regard se posa sur une silhouette extrêmement familière posée aux pieds de la fenêtre en face. Je me stoppais. Grace. Quelle ironie. Tout avait commencé dans cette salle alors que je l'avais surprise en train de danser... Et là je la retrouvais au même endroit. Mais la situation avait bien changé. Car si nous étions sortis ensemble un temps, j'avais fini par céder à mes vieux démons. Repoussant des sentiments qui auraient pu sauver mon âme, j'avais préféré la rabaisser. L'écraser. La briser. Lui prouver que toutes les rumeurs sur moi étaient fondées. Dans le fond, mon désir de la protéger était aussi fort que celui d'être libre. Je ne regrettais pas la façon dont ça s'était terminé, je ne regrettais jamais. Toutefois, contrairement à toutes les autres avant elle, je n'avais pas pris de plaisir à la briser.
Un sourire narquois sur les lèvres, je tirais sur ma cigarette avant de m'avancer vers elle. L'odeur caractéristique de l'alcool me chatouilla le nez et j'avisais la bouteille qu'elle tenait. Oh, pauvre petite souris, pensais-je avec une pointe d'ironie. Elle s'était donc mise à boire? Ce n'était sûrement pas ça qui allait m'émouvoir. "Mais quel triste spectacle! Franchement, tu m'as habitué à mieux, Grace. C'est un peu pathétique de boire seule, tu ne savais pas ça? Tu pourrais partager au moins!" que je lui lançais sur un ton cynique. M'accroupissant pour être à sa hauteur, je lui pris la bouteille des mains, avant de boire une gorgée à mon tour et de la reposer entre nous. Poussant le vice -et le bouchon- encore plus loin, je lui tendis ma clope, avec ce sourire en coin moqueur qu'elle avait appris à apprécier à une époque: "Tu veux essayer? Je te jure que c'est plus efficace pour se défoncer." Pour sûr, il n'y avait pas que de la nicotine dans mes roulés. C'était de la pure provocation. Et je m'ennuyais ferme. Alors emmerder Grace... était l'exutoire parfait. A croire qu'elle était condamné à subir mes frasques toute sa vie.
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Re: [intrigue bal de printemps] Malce}} The great wide open
Lun 30 Avr 2018 - 21:15
The great wide openvendredi 20 avril 2018
De toutes les personnes qui pouvaient franchir cette porte, il avait fallu que ce soit lui qui entre. Le garçon qui m’avait brisée le cœur. Brisée tout court ? Je n’aurais su le dire. D’autant que mon pauvre cœur s’affolait alors qu’il pénétrait dans la salle avec un sourire narquois sur les lèvres. Je m’empressai de détourner la tête, ne sachant ce que mes yeux pouvaient laisser transparaître à cet instant : chagrin, envie, désir, amour, haine ? Je m’absorbai dans l’observation de la bouteille que je tenais dans mes mains, ayant plus que jamais envie d’en boire le contenu alors que j’en détestais pourtant le goût. Etait-ce donc ce qu’il avait fait de moi ? Un être pitoyable qui en était réduit à se saouler seule un soir de bal parce que je ne supportais pas de voir d’autres couples danser, heureux ? C’était visiblement le cas et je ne pouvais m’empêcher de me dire que j’étais pathétique. Le connaissant je devais lui faire pitié, à n’en pas douter. Il était vrai que je devais offrir un… "Mais quel triste spectacle!" Voilà… La preuve… Les paroles de Malcom faisaient écho à mes propres pensées. J’étais aussi claire qu’un livre ouvert. Je ne le regardais même pas tandis qu’il achevait de s’approcher de moi. Il me suffisait d’entendre le craquement du parquet, de sentir les mouvements de celui-ci pour savoir qu’il était à présent à deux pas.
Je me raidis, instinctivement tandis que j’avais l’impression que mon cœur n’allait pas tarder à s’arrêter de battre, essoufflé de faire un sprint depuis plusieurs minutes. Ma main se resserra sur la bouteille tandis qu’il tirait dessus et je finis par capituler, le laissant attraper le récipient en verre qui contenait ce liquide infect qui me brûlait la gorge et me donnait envie de tomber dans l’oubli. « Pourquoi je devrais partager avec toi ? Dis-moi… T’as quoi à m’apporter, en échange ? » C’était pas moi, de dire ça… De réagir ainsi. Et pourtant, c’était bien ce que je faisais tandis qu’il faisait je savais pas trop quoi avec la bouteille. Bouteille à laquelle j’étais bien décidée à ne plus toucher maintenant qu’il avait bu dedans. Cela ne voulait sans doute rien dire, mais après ce que nous avions partagé, après ce que j’avais cru être un début de relation sincère, je trouvais ce geste trop intime.
Mon regard posé sur mes mains, je résistai toujours à l’envie dévorante de le regarder, d’essayer de voir si ça lui faisait quelque chose de me voir là, dans cet état. Non… Bien sûr que ça ne lui fait rien… Il s’est joué de toi pendant tous ces mois… songeai-je amère regrettant de ne pas m’en être tenue à ma promesse après avoir utilisé le retourneur de temps. A ce souvenir, la chair de poule monta le long de mes bras, sans que je n’y puisse rien tandis que sa main entrait dans mon champ de vision pour me proposer sa clope. Un rire froid, incontrôlable franchit mes lèvres. « Et puis quoi encore ? Et quand je serai défoncée, tu vas me demander de te tailler une pipe en souvenir du bon vieux temps, c’est ça ? » demandai-je utilisant un langage cru que je me pensais incapable d’employer. Preuve en était cette main que je portai à mes lèvres et mes yeux écarquillés. Avais-je déjà trop bu, ou était-ce le besoin de me venger ? Mais quelle vengeance exerçai-je ainsi ? Ce n’était que lui offrir une nouvelle victoire sur un plateau d’argent.
Je finis par attraper la bouteille et la gardai en main un long moment, posant le pour et le contre de ce que je devais faire avec : la renverser sur la tête de Malcom, ou la garder pour l’empêcher de la reprendre ? Je finis par décider de la poser près de moi, du côté opposé à celui où se trouvait Malcom. Et maintenant ? Tu espères qu’il va se pencher au-dessus de toi pour l’attraper ? Qu’il va t’embrasser à nouveau et profiter de ta faiblesse de caractère ? T’es ridicule, Grace… souffla une petite voix dans ma tête.
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Re: [intrigue bal de printemps] Malce}} The great wide open
Mer 2 Mai 2018 - 20:08
Grace n'avait vraiment pas de chance. Si d'ordinaire, je me désintéressais presque immédiatement de mes ex, dans son cas, je ne pouvais pas m'empêcher de remuer le couteau dans la plaie. De l'emmerder encore un peu. De la voir s'énerver pour rien. Probablement que j'aurais des problèmes à force de me montrer mauvais avec elle. Probablement que ça allait se retourner contre moi. Pourtant, l'adrénaline me poussait constamment à avancer. Comme une drogue, je cherchais à repousser mes limites, à me mettre en danger pour avoir ma dose. Dangereux. Perturbé. Le regard que je posais sur la pokeby était mi-amusé, mi-sadique. Il y avait là quelque chose de grisant à la voir se décomposer sous l'effet de l'alcool et des sentiments. Elle ne semblait pas d'accord pour que je lui pique sa bouteille, mais encore une fois, je n'en fis qu'à ma tête. Le liquide alcoolisé n'eut aucun effet sur moi, à part peut-être le réflexe de passer ma langue sur mes lèvres pour récupérer le reste d'alcool. Tout ça, évidemment, sans lâcher du regard la jeune fille. Ou devrais-je dire le déchet qui était assis en face moi. Elle semblait être dégoûtée par la bouteille à présent, ce qui me fit sourire d'autant plus... Ce que je pouvais lui offrir en échange? Oh mais rien du tout. Je me servais, point barre. Je décidais de ne pas vraiment l'écouter, concentré sur ma tâche qui était celle de l'enfoncer un peu plus. Qu'est-ce que je cherchais au fond? A la dégoûter de moi pour qu'elle se sente libérée de notre relation? A être volontairement cruel? Personne ne savait ce qui se passait dans ma tête. Même moi, j'avais parfois du mal à m'y retrouver.
Pour le moment, elle refusait tout contact visuel et ça m'ennuyait un peu. Parce qu'elle ne pouvait certainement pas se rendre compte de mon petit manège, de ce petit rictus amusé que j'affichais. Je lui proposais ma clope et sa réaction me surprit. Ce rire, froid, si différent de ce que à quoi elle m'avait habituée, me déstabilisa quelques secondes, suffisamment pour que j'en perde mon sourire. Sauf que... ses paroles, si grossières, si inappropriées dans sa bouche, déclenchèrent chez moi un presque fou-rire, tant c'était incongru. La petite souris était donc encore capable de me surprendre! "Oh mais je n'en attendais pas tant! Mais si c'est vraiment ce que tu veux, on peut peut-être s'arranger..." que je lui lançais, ironiquement. Je n'étais pas contre un petit plaisir volé, et même si je me doutais de sa réponse, je pouvais toujours retourner ses paroles contre elle. C'était comme si elle me tendait le bâton pour que je la batte. Et le cruel renard ne manquait jamais une occasion de sévir. Je la regardais avec curiosité mettre la bouteille de l'autre côté, loin, où je serais forcé de me rapprocher d'elle pour l'attraper. J'en avais rien à foutre de boire, trouver de la boisson était facile, surtout sur le campus. Toutefois, la possibilité de l'emmerder une fois de plus était bien trop tentante... Un sourire carnassier sur les lèvres, je me penchais alors vers elle, effleurant sa joue de la mienne avant de venir murmurer à son oreille: "Sinon, j'ai un créneau de libre ce soir, ça te dit?" Provocation. Cruelle question. Je récupérais directement la bouteille avant de me reculer pour la finir d'une traite. Je la reposais entre nous, terminant mon geste par un clin d'oeil cynique offert à la pokeby.
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Re: [intrigue bal de printemps] Malce}} The great wide open
Mar 12 Juin 2018 - 15:03
The great wide openvendredi 20 avril 2018
Je n’avais tellement aucune envie de me retrouver en sa compagnie en cet instant. Ah ça, il devait bien rire, Malcom à côté de moi. Il devait bien savourer mon mal-être. Cette simple idée m’énervait. Faisait bouillir mon sang dans mes veines comme jamais. Si, pour l’instant, je me contrôlais, cela risquait de ne pas durer longtemps. Plus il restait à mes côtés, plus il me frôlait, et plus je me sentais perdre pied. Cette facette de moi-même à laquelle je ne m’étais encore jamais retrouvée confrontée menaçait de m’emporter comme la vague d’un tsunami. Je serrais le poing, refusant de le regarder. Pourquoi songeai-je, ne pouvais-je poser le regard sur lui ? Parce que je l’aimais encore ? Parce qu’il me dégoûtait ? Parce que j’avais envie de le tuer ?
Lorsqu’il prit la parole, d’ailleurs, cette part de moi m’échappa. Celle que ma sœur nommait la Furie. Je la reconnus dans le rire, dans la façon dont les mots sortirent de mes lèvres. Dans ce langage qui m’était inconnu. Ma réaction physique fut de cacher ma bouche derrière ma main en écarquillant les yeux. Et lui, tout ce qu'il trouva à faire, ce fut à éclater de rire. Se moquer de moi encore et toujours. Comme il l’avait fait pendant tous ces mois où il avait fait semblant de me courtiser. Comme il l’avait fait quand il m’avait sauvée de ce qui m’avait agrippée dans le noir, le soir d’Halloween. Mais avais-je seulement été réellement en danger, ou n’avait-ce été qu’un coup monté de sa part ? La question se posait, alors que le doute s’emparait de moi et qu’il me proposait ironiquement de nous arranger.
Je ne répondis pas, la tête toute à mes interrogations, alors que j’écartais la bouteille de lui, la mettant de l’autre côté de moi. Une bêtise. J’en avais conscience. Une bêtise. Ce que mon esprit me confirmait alors qu’il se penchait vers moi pour la récupérer et murmurer à mon oreille. Une connerie, même. Ce que mon cœur me soufflait alors que ce traitre manquait un battement lorsque je sentis le souffle de Malcom contre mon oreille. Malgré moi, un frisson me parcourut l’échine. J’avais envie de hurler. De le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive. La sienne, la mienne, quelle importance ? J’avais envie qu’il souffre comme il m’avait fait souffrir. Qu’il ravale les paroles qu’il pouvait débiter. "Sinon, j'ai un créneau de libre ce soir, ça te dit?" « Ou pas… » répondis-je poings serrés à m’en blanchir les jointures. « Ou jamais, même… » continuai-je. « Par contre, je crois que tu es au goût du veracrasse du professeur Hawkins… » C’était nul. Je m’en rendais compte moi-même. Mais c’était ça, ou céder à la fureur qui grimpait, échelon par échelon. Arriverait un moment où je me laisserais embarquer pour surfer sur la vague. Je le savais bien. Mais le plus tard possible. Je ne voulais pas lui donner cette satisfaction. Et pourtant… Pourtant, je me sentais craqueler comme du vernis, fissurer comme la terre sous l’effet des séismes. Et de nouveau, ce moi qui n’était pas réellement moi prit le contrôle, me poussant à poser une question que j’aurais préféré garder pour moi : « Tu t’es pas encore assez amusé avec moi ? » Un nouveau fouet que je lui tendais pour me faire battre. A croire que j’avais en moi une part masochiste.