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somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Ven 18 Mai 2018 - 20:38
somewhere, i know i'm home
EXORDIUM.
les premiers pas d’un chemin nouveau, la fougue d’un bourgeonnement. elle posa ses pieds sur les terres humides d'écosse pour la première fois. un choix réfléchi, elle décida de poursuivre ses études sept ans après avoir bouclé les précédentes. elle aurait pu rester avec sa famille, à produire des baguettes encore pendant de nombreuses années. elle aurait pu éteindre tout ce qu'elle imaginait dans sa tête. les images d'un avenir constitutif, d'un avenir qu'elle aurait choisi. sept ans à taire ses ambitions, ses rêves pour un héritage qui ne serait pas le sien. sept ans où elle put voir son entourage évoluer alors qu'elle restait dans la fabrique familiale. elle aussi avait besoin d'avancer, avait besoin d'entreprendre quelque chose de plus grand, quelque chose qu'elle n'avait pas l'habitude de côtoyer. naturellement, elle se tourna vers l'université, nostalgique des moments passés à ilvermorny. hungcalf. elle allait y retrouver des personnes plus ou moins importantes pour elle. des visages familiers, d'autres qui s'étaient profondément encrés dans sa mémoire. un en particulier. celui de son meilleur ami, son confident. celui qui l'avait accompagnée durant presque toute sa scolarité primaire. celui vers lequel elle se tournait lorsque les événements propres à sa vie lui échappaient. elle ne l'avait pas prévenu de son inscription ici. aucune personne qui pouvait la reconnaitre ne l'était. une jeune femme pleine de surprises, une accoutumée de l’inattendu. la dernière lettre qu'elle envoya à son ami traitait de vacances en floride. un stratagème pour couvrir le début de son aventure dans la contrée anglaise. sa manière à elle de dissimuler ses nouvelles intentions.
quelques heures après les dernières formalités administratives, elle entamait enfin l'exploration des lieux. un cadre à couper le souffle. une végétation qui avait de quoi attiser l'envie de beaucoup de lieux. à vrai dire, elle ne pensait pas mettre les pieds dans un endroit pareil. le prestige associé à l'établissement faisait éclore l'idée d'un terrain particulièrement marqué par les années. des images de végétations fatiguées, un paysage dérisoire. rien de tout cela puisque la brune se dressa dans l’espace extérieur. elle y était presque seule, la majorité des élèves était en cours. exemptée jusqu'à la fin de la semaine, on lui laissa le temps de s'acclimater dans ce continent qui n'était pas le sien. elle virevoltait parmi la nature, se souvenait des champs de son enfance. un point d'encrage qui, bien que très superficiel, la rassurait. des schémas similaires. elle s'arrêta au milieu d'un bosquet où les rayons flamboyants se propageaient sur son visage nacré. elle pouvait rester ici longtemps, peut-être toute la journée. une symbiose qui fut de courte durée. un élan émanait de l'enceinte du bâtiment, une vague d'étudiants qui signalait la fin des leçons. la masse s'amplifiait progressivement et se dispersait aussitôt.
samwell. elle l'aperçut instantanément lorsqu'il sortit. elle aurait pu ne pas le reconnaître, ils ne se voyaient presque plus mais s'envoyaient des photographies animées avec leurs lettres. un sourire se dessina sur son visage. tout se déroulait pour le mieux. un environnement qui lui parlait, son meilleur ami dans son champ de vision. lui n'avait sûrement pas remarqué qu'il y avait quelqu'un. d'humeur joueuse, elle brandit sa baguette et murmura herbivicus. les plants se succédaient, sortaient un à un du sol, sur un grand rectangle entre lui et la portion boisée qui l'entourait. l'éveil des éclats écarlates. à partir des bourgeons se formait un tapi de coquelicots. un indice symbolique. d'une attitude enfantine, elle se cacha derrière l'un des arbres. elle menaçait de rire à cet instant mais continuait de mettre son plan à exécution. « sammy !! », s'exclama-t-elle périodiquement. son but était simple : le faire venir jusqu'à elle pour qu'il la découvre. une chose semblait certaine, elle était impatiente de voir sa réaction.
quelques heures après les dernières formalités administratives, elle entamait enfin l'exploration des lieux. un cadre à couper le souffle. une végétation qui avait de quoi attiser l'envie de beaucoup de lieux. à vrai dire, elle ne pensait pas mettre les pieds dans un endroit pareil. le prestige associé à l'établissement faisait éclore l'idée d'un terrain particulièrement marqué par les années. des images de végétations fatiguées, un paysage dérisoire. rien de tout cela puisque la brune se dressa dans l’espace extérieur. elle y était presque seule, la majorité des élèves était en cours. exemptée jusqu'à la fin de la semaine, on lui laissa le temps de s'acclimater dans ce continent qui n'était pas le sien. elle virevoltait parmi la nature, se souvenait des champs de son enfance. un point d'encrage qui, bien que très superficiel, la rassurait. des schémas similaires. elle s'arrêta au milieu d'un bosquet où les rayons flamboyants se propageaient sur son visage nacré. elle pouvait rester ici longtemps, peut-être toute la journée. une symbiose qui fut de courte durée. un élan émanait de l'enceinte du bâtiment, une vague d'étudiants qui signalait la fin des leçons. la masse s'amplifiait progressivement et se dispersait aussitôt.
samwell. elle l'aperçut instantanément lorsqu'il sortit. elle aurait pu ne pas le reconnaître, ils ne se voyaient presque plus mais s'envoyaient des photographies animées avec leurs lettres. un sourire se dessina sur son visage. tout se déroulait pour le mieux. un environnement qui lui parlait, son meilleur ami dans son champ de vision. lui n'avait sûrement pas remarqué qu'il y avait quelqu'un. d'humeur joueuse, elle brandit sa baguette et murmura herbivicus. les plants se succédaient, sortaient un à un du sol, sur un grand rectangle entre lui et la portion boisée qui l'entourait. l'éveil des éclats écarlates. à partir des bourgeons se formait un tapi de coquelicots. un indice symbolique. d'une attitude enfantine, elle se cacha derrière l'un des arbres. elle menaçait de rire à cet instant mais continuait de mettre son plan à exécution. « sammy !! », s'exclama-t-elle périodiquement. son but était simple : le faire venir jusqu'à elle pour qu'il la découvre. une chose semblait certaine, elle était impatiente de voir sa réaction.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Dim 20 Mai 2018 - 20:50
Tu sais que depuis quelque temps, il n’arrive que de mauvaise choses dans cette vie qui n’a pas l’air de vraiment te sourire, seulement, tu as réussi à trouver des étoiles dans les yeux de Primerose Blackwell qui depuis plusieurs semaines rend l’homme que tu es, le plus heureux qui soit. Cependant, tu sais que pour tout le reste la balance n’a pas été de ton côté en commençant par le mauvais état de ta pauvre mère qui n’arrive pas à se remettre du départ de son mari qui date pourtant de plusieurs années. Tu ne sais même plus exactement. Ta seule petite sœur n’a plus tellement envie de donner des nouvelles, tu sais qu’elle t’en veut énormément et que tu ne peux rien faire pour changer ça. Ça te brise le cœur, mais comment lui dire et comment lui faire comprendre qu’elle est absolument tout ce qu’il te reste dans ce monde qui devient d’année en année bien trop petit pour une personne comme toi. Comme quoi, être brillant et avoir de grandes ambitions ça ne suffit pas toujours pour avoir une vie heureuse et pleine de bonheur alors que temps ces derniers mois est clairement contre toi. Pourtant, tu veux vivre et tu n’as pas l’intention de laisser la poussière prendre place dans ton cœur, ton âme ne verra pas sa dernière heure arriver parce qu’il suffit d’un peu de courage pour faire de grandes choses. Quoi qu’il puisse se passer à l’avenir, tu ne dois avoir aucun regret, parce qu’une chose est certaine et ne pourra rien changer à ton malheur, quoi qu’il arrive, tu l’auras fait à ta manière. Tu peux voir des personnes prêtes à tout pour t’aider dans une quête du bonheur qu’il ne faut pas laisser tomber, Arianna est une jeune femme pleine de vie qui peut te redonner le sourire avec simplement quelques mots et Sasha est le genre d’ami que tu ne pourras oublier pouvant te donner des fous rires incalculables. Sully est l’un des meilleurs amis que la vie t’as donné et tu ne parles même pas de Sapphire, Ayden ou encore Aislin. Tu oublies pleins de personnes, mais elles sont là et ne veulent que ton bien. Qu’un homme qui n’a plus la force de sourire parfois, puisse se relever et cette fois ne plus retomber, mais penses-tu que se soit possible ? Peut-être bien. Peur-être que non.
Tu peux enfin dire au revoir à cette journée de cours vraiment fatiguant alors que ton sac tient à peine sur ton épaule, tu fais attention à ne percuter personne parce qu’aujourd’hui, tu n’as aucune envie de rentrer dans une embrouille ce qui est pourtant est souvent ta spécialité. Tu es là comme un zombie qui n’a pas vu la lumière du jour depuis un bon moment et esquisse un léger sourire alors que le premier rayon du soleil vient toucher ta peau et d’un pas assuré, tu arrives jusqu’au bord de la forêt en silence. Un sortilège que tu connais bien se déclenche alors que les élèves sont déjà loin et tu lèves la tête sans trop de réaction en voyant ce qu’il se passe devant toi. « Mais c’est quoi ce… » Tu arrêtes d’un coup alors qu’une voix que tu pourrais reconnaître parmi tellement d’autres raisonne et t’appelles alors que tu ne peux pas encore voir la personne en question. Tu n’arrives pas à perdre ce sourire devenu encore plus sincère alors que tu n’arrives pas à en croire tes yeux, pourtant aucun invité ne peut rentrer dans le périmètre de l’école et tu ne pensais pas que la jeune fille pourrait faire tout ce chemin avec les obligations qu’elle a. Elle serait devenue élève sans te le dire, tu n’arrives pas à te concentrer avec la tête sur le point d’exploser avant de décider qu’il faudrait lui demander directement alors tu décides d’aller dans la forêt directement, elle ne peut pas être bien loin. Tu entends une nouvelle fois ton prénom alors que la jeune femme décidée enfin à se montrer armée de son éternel sourire en ta présence.
Tu n’attends pas alors que tu n’aies pas eu l’occasion de la voir depuis tellement longtemps avec comme seul moyen pour communiquer des lettres et quelques fois par téléphone alors que cet objet est vraiment d’un immense service en période de crise. Tu ouvres les bras et réceptionnes la jeune femme en serrant avec intensité en prenant soin tout de même de ne pas lui faire mal, tu es si heureux de la voir et de pouvoir à nouveau retrouver son odeur et sa joie de vivre. « Comment ça va ma peluche ? » C’est le genre de surnom que tu as toujours aimé lui donner, quand vous étiez plus jeune elle n’arrêtait pas de demander des câlins et tu n’arrêtais pas d’accepter parce que ça te faisais autant plaisir qu’à elle. Tu n’arrives toujours pas à croire qu’elle soit là en ce moment même. « Tu veux bien m’expliquer ? » Tu recules finalement et regardes Nilla en attendant qu’elle s’explique, tu es le genre de personne qui n’aime pas tellement rester dans l’ignorance, mais malgré tout, elle peut voir dans tes yeux à quel point tu es heureux de pouvoir passer du temps avec elle. Tu avais vraiment besoin qu'elle soit là.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Mar 22 Mai 2018 - 10:35
somewhere, i know i'm home
EXORDIUM.
elle venait tout juste de marquer ses débuts à hungcalf et pourtant, les bonnes nouvelles se succédaient. la météo était clémente pour un ciel écossais généralement morose, son inscription s'était déroulée sans accroc et son cursus lui convenait complétement. quelque chose l'aurait froissée : étudier ce qui ne lui plaisait pas. ses parents - et surtout son père - voyaient d'un mauvais œil l'architecture enchantée. la preuve, il affirma le désir qu'elle suive un enseignement à la médicomagie ou en sciences politiques. les domaines artistiques ne semblaient pas lui convenir alors que lui-même était un virtuose de la baguettes. lui qui dresse avec gloire la bannière des quintana, illustre famille de la conception de baguettes, rejetait tout autre art que le sien. mais grâce à emilio, elle fut capable de trouver les bons arguments pour le convaincre. le passé familial, l'ancêtre qui s'était battu pour sa passion. d'une certaine manière, elle lui ressemblait. des envies de sortir du moule, de se dévoiler au monde d'une autre façon qu'à l'accoutumé. des envies, ses envies. elle préférerait rester auprès de sa famille plutôt qu'apprendre quelque chose qui ne la passionne guère. les cursus susnommés en faisaient partie. son géniteur l'avait rapidement compris et n'eut pas vraiment le choix d'accepter son choix. il demeurait perplexe, fâché. elle a quitté sa terre natale avec cette tension sur les épaules. elle aurait aimé avoir une réelle bénédiction plutôt que le forcer à signer les dossiers d'inscription. cependant, malgré tous les efforts que l'on fait, il est difficile de mettre tout le monde d'accord et ce, dans n'importe quelle décision que l'on évoque. cela l'avait tracassé tout le long du voyage mais cette attention se consuma peu à peu face à l'excitation du nouveau départ. encore plus lorsqu'elle revit des visages qu'elle n'avait pas vus depuis longtemps.
elle avait posé son regard sur lui que quelques instants mais assez pour qu'elle repasse plusieurs souvenirs qu'ils avaient partagés ensemble. elle se revoyait, elle, tournoyant parmi la végétation du centre américain. suivi du petit garçon à qui elle répondait à coup de « tu ne m'attraperas pas ! ». se faufilant dans les sous-bois, son but était de le semer. mais rien ne se passa comme elle l'aurait souhaité. un pas maladroit qui lui causa une chute mémorable. le pied embroché par les ronces, des plaies superficielles mais douloureuses. événement qui mit fin au jeu, beaucoup trop préoccupée par l'état de son membre inférieur. le cynisme enfantin d'un côté, l'empathie de l'autre. elle le vit surgir vers elle, l'aida à se sortir des végétaux parasites. après l'avoir questionné sur son état, il la redressa et fut son appui pour rentrer chez elle. une situation qui ne dura pas plus de quelques minutes et pourtant, assez symbolique pour qu'elle la garde en mémoire. il a été son soutien à l'instant t, il l'a toujours été depuis qu'ils se sont rencontrés. il s'agissait sûrement de la raison principale pour laquelle il occupait la place de meilleur ami.
c'est donc sans trop attendre qu'elle se précipita vers lui, faisant foi de leur lien solide. les bras complémentaires, ils partageaient une étreinte suffisamment chargée de sens pour qu'elle la prolonge un maximum. « mais regarde-toi ! » elle se détacha quelques instants pour remarquer que le petit garçon qu'elle avait connu enfant est devenu un beau jeune homme. « monsieur serait-il le tombeur de ces dames ? », rajouta-t-elle d'humeur taquine. d'un côté, cela ne l'étonnerait pas. d'après les dires de sa mère, l'université demeurait le lieu de toute possibilité, le lieu de l'imprévu. la brune faisait donc une belle entrée en matière. « pas même le décalage horaire peut détruire mon moral ! » la joie de voir samwell en chair et en os occultait les complications qui avaient précédé son départ. « j'ai pas le droit de faire une petite visite à mon meilleur ami ? » il devait certainement se douter qu'il y avait une autre raison. après tout, il appartenait à ceux qui la connaissaient par cœur. elle glissa à ses côtés, agrippant son bras. elle soupira, le regard tourné vers l'imposante bâtisse. « disons que j'ai besoin de changements. » sa situation n'était pas des plus simples mais elle allait avoir tout le temps de lui expliquer en détails. « et toi alors ? » beaucoup de choses étaient à ratrapper et elle comptait bien en faire l'une de ses priorités.
elle avait posé son regard sur lui que quelques instants mais assez pour qu'elle repasse plusieurs souvenirs qu'ils avaient partagés ensemble. elle se revoyait, elle, tournoyant parmi la végétation du centre américain. suivi du petit garçon à qui elle répondait à coup de « tu ne m'attraperas pas ! ». se faufilant dans les sous-bois, son but était de le semer. mais rien ne se passa comme elle l'aurait souhaité. un pas maladroit qui lui causa une chute mémorable. le pied embroché par les ronces, des plaies superficielles mais douloureuses. événement qui mit fin au jeu, beaucoup trop préoccupée par l'état de son membre inférieur. le cynisme enfantin d'un côté, l'empathie de l'autre. elle le vit surgir vers elle, l'aida à se sortir des végétaux parasites. après l'avoir questionné sur son état, il la redressa et fut son appui pour rentrer chez elle. une situation qui ne dura pas plus de quelques minutes et pourtant, assez symbolique pour qu'elle la garde en mémoire. il a été son soutien à l'instant t, il l'a toujours été depuis qu'ils se sont rencontrés. il s'agissait sûrement de la raison principale pour laquelle il occupait la place de meilleur ami.
c'est donc sans trop attendre qu'elle se précipita vers lui, faisant foi de leur lien solide. les bras complémentaires, ils partageaient une étreinte suffisamment chargée de sens pour qu'elle la prolonge un maximum. « mais regarde-toi ! » elle se détacha quelques instants pour remarquer que le petit garçon qu'elle avait connu enfant est devenu un beau jeune homme. « monsieur serait-il le tombeur de ces dames ? », rajouta-t-elle d'humeur taquine. d'un côté, cela ne l'étonnerait pas. d'après les dires de sa mère, l'université demeurait le lieu de toute possibilité, le lieu de l'imprévu. la brune faisait donc une belle entrée en matière. « pas même le décalage horaire peut détruire mon moral ! » la joie de voir samwell en chair et en os occultait les complications qui avaient précédé son départ. « j'ai pas le droit de faire une petite visite à mon meilleur ami ? » il devait certainement se douter qu'il y avait une autre raison. après tout, il appartenait à ceux qui la connaissaient par cœur. elle glissa à ses côtés, agrippant son bras. elle soupira, le regard tourné vers l'imposante bâtisse. « disons que j'ai besoin de changements. » sa situation n'était pas des plus simples mais elle allait avoir tout le temps de lui expliquer en détails. « et toi alors ? » beaucoup de choses étaient à ratrapper et elle comptait bien en faire l'une de ses priorités.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Dim 3 Juin 2018 - 16:52
Il était totalement impossible pour toi que Nilla soit en ce moment même devant toi à te regarder et pouvoir te parler et pourtant, c’est le cas, tu n’arrives toujours pas à y croire, mais tu sais très bien t’adapter à toutes les situations et c’est pour ça qu’elle ne peut pas voir à quel point tu n’attendais pas à cette rencontre. Elle arrive à toute vitesse et termine dans tes bras, petite habitude que vous aviez perdu maintenant que vous étiez loin l’un de l’autre, mais si elle vient dans cette école ce que tu penses ça pourra à nouveau commencer comme avant sans aucun besoin d’écrire une lettre ou de trouver un téléphone, chose que tu ne contrôles pratiquement pas de toute façon. Elle recule légèrement. « mais regarde-toi ! » Tu commences à sourire doucement, tu n’as pas besoin d’entendre la suite pour savoir ce qu’elle va dire, c’est comme si elle pouvait lire dans tes pensées et que tu pouvais en faire de même depuis que vous êtes enfants. « monsieur serait-il le tombeur de ces dames ? » Tu relèves doucement le buste comme pour jouer le jeu et donner un air mystérieux en regardant presque le ciel, toujours aussi parfait et azur, puis tu poses ton regard sur la jeune femme et d’un geste de la main la désigne presque en même temps. « Je peux dire la même chose de toi, une véritable petite princesse. » L’instant devient hilarant et ça se voit sur ton visage, c’est vrai que rien ne peut venir à bout de la bonne humeur de ta meilleure amie et ça fait déjà un certains moment que c’est le cas. C’est tellement rare de pouvoir sourire autant, de pouvoir donner de la joie même dans les pires situations, trouver quelque chose de positif même quand tu as l’impression que tout est sombre. C’est son don, tu ne sais même plus combien de fois elle t’a sortie la tête de l’eau et tu aimerais pouvoir la remercier pour ça.
« J'ai pas le droit de faire une petite visite à mon meilleur ami ? » Tu essaies de cacher le simple fait que tu es en pleine réflexion, mais c’est absolument impossible avec elle et tu le sais, pourtant, il faut quand même essayer. « Une petite visite ? » Tu ne sais pas si elle vient seulement pour te rendre visite comme elle vient de le dire ou s’il s’est passé quelque chose et qu’elle n’a plus d’endroit ou aller. Si c’est le cas, elle peut t’en parler, Niamh et Naïa comprendront qu’il faut lui donner un toit pour quelques nuits, c’est ta meilleure amie après tout et elle pourrait faire la même chose pour toi, en fait elle le ferrait sans la moindre hésitation. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas, si elle devient une élève de l’école, tu seras l’un des hommes le plus heureux qui soit, mais il faut encore la confirmation. « disons que j'ai besoin de changements. » Elle arrive jusqu’à toi comme un vrai petit félin et s’agrippe à ton bras sans pour autant croiser ton regard, tu acquises légèrement, c’est normal d’avoir envie de changement de temps en temps, toi-même, tu n’apprécies pas d’être au même endroit tout le temps et voyage beaucoup avec tes cousins quand tu as l’occasion de le faire. Il faudra demander à Sullivan pour la prochaine destination, il est la seule famille qu’il te reste dans cette école d’une certaine façon. « et toi alors ? » Tu hausses légèrement les épaules et commences à avancer entre les arbres pour une petite promenade. « Je pourrais commencer par quoi, j’ai tellement de choses à te dire, que je n’ai pas eu le temps de t’annoncer dans mes lettres. » C’est vrai que tu n’as pas envie de commencer par la mort de ta mère, ça lui briserait le cœur et ce n’est pas le moment pour ça, sûrement dans la soirée si elle peut rester un peu plus longtemps.
Vous avancez dans cette belle et grande forêt alors que tu commences à lui raconter ce qu’il se passe depuis plusieurs mois dans l’université, tu as fait pas mal de chemin, il faut dire et elle ne sait pas tout, loin de là. C’est le moment de rattraper le coup. « Je suis en couple. » Tu laisses le silence s’installer en sachant qu’elle va être vraiment heureuse pour toi et qu’elle voudra rencontrer aussi la jeune femme en question, sûrement dans un premier temps pour lui poser des milliers de questions et savoir si elle est bien pour toi, ensuite pour devenir amie avec elle et sûrement lui raconter pleins de choses embêtantes sur toi. « Elle s’appelle Primerose. » Il faut dire que votre amour est encore tout chaud, qu’il est nouveau et que tu n’avais pas envie de l’annoncer à ta meilleure amie dans une lettre. Maintenant, elle le sait.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Dim 10 Juin 2018 - 17:03
somewhere, i know i'm home
EXORDIUM.
Elle n’aurait pas pu tomber mieux en ce premier jour en Écosse. L’une des premières personnes qu’elle croisa n’était nul autre que son meilleur ami, celui qu’elle connaissait depuis bien longtemps. Une situation dans laquelle les souvenirs d’enfance se mélangeaient à l’euphorie du moment. Des fragments de mémoire qui succédaient sa perception. Sans aucun doute, il n’avait plus du tout l’air du petit garçon de son enfance. Elle les revoyait ayant presque la même taille à s’amuser des heures et des heures et là, le temps à creuser l’écart de taille. Du temps, ils en avaient pas mal à rattraper. La brune le savait bien et l’avait remarqué durant les dernières années où ils ne se voyaient pas. Les lettres demeuraient un symbole, des pages de parchemin qui faisait subsister leur amitié. Toutefois, cela ne remplaçait pas les moments où ils étaient tous les deux. Les moments de spontanéité, de vie. Une partie d’elle regrettait de ne pas avoir fait le voyage plus tôt. Si elle l’avait réellement voulu, son père l’aurait laissé prendre des vacances. Elle aurait vu son interlocuteur bien avant et aurait remédié à cette pseudo-culpabilité. Elle devait encore être beaucoup attachée à sa terre natale. Même si les rapports familiaux n’étaient pas toujours glorieux, la Quintana ne se voyait pas passer une année sans voir ses proches à Denver. Sa famille, c’était l’ancre qui la prévenait de la dérive, de cette partie de son caractère qui nuançait l’humeur radieuse qu’elle émane au quotidien. Aspect qu’elle-même ne considérait probablement pas. Il y avait donc ce besoin inconscient de rester dans une nostalgie, jusqu’au moment où elle eut le besoin de se laisser porter par ses rêves, où elle ne pouvait plus supporter d’être enfermée dans un atelier. Sa mentalité n’était plus la même, ses envies non plus. Peut-être qu’elle n’avait plus besoin de cette sécurité qu’elle trouvait auprès des siens. Peut-être qu’elle se croyait suffisamment mature pour assumer et confronter seule les épreuves qui se dresseraient sur sa route. L’incertitude planait autour de son arrivée et pourtant, elle ne laissait rien paraître. Elle semblait juste heureuse de retrouver un visage qu’elle juge important dans sa vie. « Une petite visite qui pourrait s’allonger. » Elle marqua son discours d’une pause. Même si elle voulait faire la surprise à Samwell, elle ne pouvait pas garder la nouvelle plus longtemps, surtout lorsqu’il était en face d’elle. « Je viens de remplir les derniers papiers d’inscription. » Elle leva son visage vers celui de son interlocuteur, un sourire s’affirmant. « Tu vas devoir me supporter l’année prochaine, au moins. » La brune doutait que son arrivée lui déplaisait, elle cherchait seulement à poser l’ironie à laquelle elle appréciait s’adonner.
Ils commencèrent à se mouvoir parmi la végétation environnante. Les paysages se succédaient au fur et à mesure qu’ils parcouraient le domaine universitaire. Toutefois, puisque attentive aux dires de son meilleur-ami, elle n’avait pas le temps d’admirer pleinement les lieux. Son interlocuteur ne tarda pas à conter sa nouvelle vie, plus si nouvelle que ça étant donné qu’il y ait depuis longtemps déjà. Beaucoup de choses étaient à dire, suffisamment pour combler des années d’événements qu’ils ne pouvaient pas écrire sur le papier. Il lui fit une annonce à laquelle elle ne s’attendait pas. Il venait de lui confier qu’il était en couple. Dès qu’elle ouït ce dernier mot, elle s’arrêta aussitôt pour lui adresser une expression enjouée. « Ohlala Sammy ! » Puis une autre, davantage espiègle. « T’es amoureux ? » Il ne se serait pas mis en couple s’il ne ressentait rien. Elle se demandait qui pouvait être l’élue mais bon, elle ne connaissait personne encore. Une certaine Primerose. Un joli prénom qui lui rappelait les étendues de fleur qui parcouraient les extérieurs de son chez-elle. Elle vint poser sa main sur l’épaule de son ami, toujours avec cette même allégresse dans la voix. « Au vu du grand sourire que tu fais quand tu prononces son prénom, tu dois forcément être attaché à elle ! » Evidemment, la Quintana voulait la rencontrer mais elle ne voudrait surtout pas s’imposer, surtout si la relation est jeune. « Bah parle-moi d’elle ! » Maintenant que le sujet était lancé, elle voulait avoir le plus de détails possibles et ce, jusqu’à ce que le principal acteur ne soit lassé par l’interrogatoire de la jeune femme. Après tout, il avait certainement bien plus à raconter qu’elle à ce sujet.
Ils commencèrent à se mouvoir parmi la végétation environnante. Les paysages se succédaient au fur et à mesure qu’ils parcouraient le domaine universitaire. Toutefois, puisque attentive aux dires de son meilleur-ami, elle n’avait pas le temps d’admirer pleinement les lieux. Son interlocuteur ne tarda pas à conter sa nouvelle vie, plus si nouvelle que ça étant donné qu’il y ait depuis longtemps déjà. Beaucoup de choses étaient à dire, suffisamment pour combler des années d’événements qu’ils ne pouvaient pas écrire sur le papier. Il lui fit une annonce à laquelle elle ne s’attendait pas. Il venait de lui confier qu’il était en couple. Dès qu’elle ouït ce dernier mot, elle s’arrêta aussitôt pour lui adresser une expression enjouée. « Ohlala Sammy ! » Puis une autre, davantage espiègle. « T’es amoureux ? » Il ne se serait pas mis en couple s’il ne ressentait rien. Elle se demandait qui pouvait être l’élue mais bon, elle ne connaissait personne encore. Une certaine Primerose. Un joli prénom qui lui rappelait les étendues de fleur qui parcouraient les extérieurs de son chez-elle. Elle vint poser sa main sur l’épaule de son ami, toujours avec cette même allégresse dans la voix. « Au vu du grand sourire que tu fais quand tu prononces son prénom, tu dois forcément être attaché à elle ! » Evidemment, la Quintana voulait la rencontrer mais elle ne voudrait surtout pas s’imposer, surtout si la relation est jeune. « Bah parle-moi d’elle ! » Maintenant que le sujet était lancé, elle voulait avoir le plus de détails possibles et ce, jusqu’à ce que le principal acteur ne soit lassé par l’interrogatoire de la jeune femme. Après tout, il avait certainement bien plus à raconter qu’elle à ce sujet.
- Spoiler:
- désolé pour l'attente
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Mar 12 Juin 2018 - 21:49
Vous avancez à travers les arbres tranquillement, une petite promenade improvisée qui pouvait autant être d’actualité à l’époque qu’aujourd’hui, c’est ce qui est agréable avec la jeune femme vu que tout est tellement simple. Il ne faut pas se poser des questions avec elle ou se prendre la tête, seulement profiter de l’instant et être soi-même car, c’est sûrement l’une des seules avec qui tu peux être toi à 100%. Elle sait beaucoup plus de choses sur toi que toute ta famille, ce n’est pas étonnant, vous avez passé des années ensembles sans pouvoir vous quitter. Aujourd’hui, c’est l’amitié et une confiance à toute épreuve qui vous guides. « Une petite visite qui pourrait s’allonger. Je viens de remplir les derniers papiers d’inscription. » Tu ne réagis pas plus que ça, pour la simple raison que tu connais la jeune femme sachant qu’elle n’a pas fait le déplacement juste pour rester quelques minutes, ce genre de nouvelle est assez évidente. Tu arrives quand même à sourire, savoir que la meilleure amie que la terre puisse te donner sera dans la même école que toi durant cette dernière année à Hungcalf te comble déjà de bonheur. « Tu vas devoir me supporter l’année prochaine, au moins. » Tu peux enfin rigoler librement à cette remarque, tu n’attendais que ça de pouvoir la supporter à nouveau pendant des semaines, et même des mois, mais elle sait très bien tout ça et veux seulement t’embêter un peu. Ça ne fonctionne pas. « Je vais pouvoir prendre ma dose quotidienne de câlins et manger pleins de glace dans le canapé en racontant ma vie. » Tu sais ce que représente une meilleure amie à tes yeux et Nilla sera toujours la bienvenue à ton appartement quand elle a besoin ou si elle veut tout simplement parler avec toi, tu devras lui présenter les colocataires d’ailleurs. Tu aimerais que Niamh et Naïa s’entendent avec, mais ça ne devrait pas poser de problèmes. « Tu devrais passer d’ailleurs à la maison quand tu veux, si tu n’as pas d’endroit pour dormir. Je dois bien avoir un morceau de sol pour toi. » Tu regardes la jeune femme du coin de l’œil pour voir si ta petite blague fonctionne, il faut dire que tu aimes la taquiner et elle le sait mieux que personne. « Ohlala Sammy ! T’es amoureux ? » Elle commence à lâcher ton bras doucement avant de s’arrêter complètement pour te regarder, tu essaies, mais c’est impossible de ne pas rougir alors que la jeune blondinette arrive jusqu’à ta tête. Tu ne sais pas trop quoi dire, c’est vrai que c’est assez nouveau et tu avais promis de ne pas présenter de femme à Nilla avant d’être certains que se soit la bonne, tu voudrais donc attendre encore pour savoir si c’est réellement le cas. Tout ce que tu sais, c’est que tu es heureux avec elle et tu n’as pas besoin d’autre chose que sa simple présence. « Au vu du grand sourire que tu fais quand tu prononces son prénom, tu dois forcément être attaché à elle ! » Tu attends un moment une main dans la poche, c’est un moment particulier pour toi et tu ne veux pas le gâcher, ce genre de révélation vient souvent directement du cœur et la jeune femme sait que tu ne dis rien dans le vent, si tu en parles, c’est que c’est tellement important pour toi. « Je l’aime. » Tu n’as pas besoin d’y penser pour le savoir, c’est une certitude même si tu n’as pas encore eu l’occasion de lui dire, tu attends peut-être que votre couple continue à évoluer dans le temps avant de déballer ces quelques mots. Une douceur infinie. Un amour éternel. « Bah parle-moi d’elle ! » Tu recommences alors à avancer en pleine réflexion, ce n’est pas une chose facile, mais en même temps, tu n’as pas besoin de forcer pour avoir des choses à dire sur cette jeune femme qui partage ta vie depuis plusieurs mois maintenant. « Je l’ai rencontré en Septembre à mon arrivée pendant un cours de SACM. » Tu hausses les épaules, c’est une rencontre totalement normale, sauf que cette fois, c’est assez drôle de pouvoir le dire alors que Primerose n’était pas très à l’aise devant la créature ce jour-là. « Nous étions devant un Dragon, Prim s’est retrouvée au sol, sur les fesses prise par la surprise. Je l’ai aidé à se relever et depuis… Je ne peux plus me passer d’elle. » Tu commences à jouer avec tes cheveux en continuant d’avancer, c’est sûrement la première fois que tu racontes ce genre d’histoire, mais après tout, c’est ta meilleure amie alors quoi de plus normal. « Tu l’aimerais beaucoup. » Tu hausses les épaules, c’est une rencontre totalement normale, sauf que cette fois, c’est assez drôle de pouvoir le dire alors que Primerose n’était pas très à l’aise devant la créature ce jour-là. Vous avez tout votre temps devant vous.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Mer 13 Juin 2018 - 14:43
somewhere, i know i'm home
EXORDIUM.
Elle s’y attendait, à cette balade où ils rattraperaient le temps perdu, cette séance de confession qu’ils n’avaient pas faite depuis longtemps. Si elle ne se faisait maintenant, elle allait se dérouler plus tard mais maintenant que Samwell se trouvait devant elle, Nilla ne pouvait s’empêcher de lui poser des questions. La correspondance ne lui suffisait probablement pas. Il fallait qu’elle le voie en chair et en os et dès lors que cela avait été le cas, ils retrouvaient automatiquement la complicité qu’ils partageaient autrefois. Cette sensation de pouvoir le cerner complétement, le fait de connaitre la signification de chaque mimique. Ils ne pouvaient rien se cacher, de telle sorte qu’elle n’eut pas le temps de faire durer cette pseudo visite surprise. « Je m’occupe de la glace pendant que tu prépares ta biographie alors. » Elle imaginait déjà la scène dans sa tête, les pots de glace qui s’empilaient pendant qu’ils se replongeaient dans des souvenirs lointains et plus récents. Ils en avaient déjà beaucoup en commun et pourtant, cela ne les empêchait pas de les remémorer. « Oh, je suis honorée de recevoir cette proposition. », annonça-t-elle d’un ton humoristique, accompagné d’une révérence plutôt convaincante. « Mais je me vois obligée de refuser cette modeste parcelle de terre pour une colocation avec mes camarades de maison. » Heureusement qu’elle reçut cette offre de l’université lorsqu’elle arriva sur les lieux. La brune était tellement animée par son envie d’explorer les terres d’Ecosse qu’elle en oubliait même de réfléchir à un toit. Elle se serait débrouillée, dans le pire des cas, ou aurait demandé à Sammy. Il lui aurait volontiers offert l’hospitalité. Toutefois, malgré leur lien, elle ne voulait pas parasiter sa vie, s’imposer du jour au lendemain surtout après ces années où ils ne s’étaient pas vus.
Elle avait toujours une vue d’ensemble sur la vie de son meilleur ami mais elle savait que les détails étaient importants. Non pas qu’elle considérait la situation amoureuse de son ami comme un détail. D’ailleurs, elle se demandait depuis combien de temps cela durait. Alors qu’elle s’apprêtait à poser une énième question, elle fut surprise de l’aveu de son interlocuteur. Il venait de dire les trois mots, trois petits morceaux qui une fois ensemble, avaient le sens le plus fort. L’émotion ultime, les clés d’une joie indéniable. « Répète ce que tu viens de dire pour voir ? », ajouta-t-elle en percutant le coude de son ami avec le sien. Elle ne le forçait pas à le redire, elle avait très bien entendu la première fois. Elle n’était juste pas habituée à ce qu’il avoue cela devant elle. Elle reprit toujours avec le ton taquin qu’ils s’échangeaient depuis tout à l’heure, avant d’exploser de rire. « Je vais le dire absolument à tout le monde ! Demain, tu feras les gros titres de la presse étudiante… ‘Sammy le lover’, c’est bien comme titre, très bien même. » Voir comment il se comportait à cet instant, elle le sentait heureux et elle l’était pour lui. Ils reprenaient progressivement leur marche, après cette interruption nécessaire. Il racontait le jour où il rencontra celle qui faisait battre son cœur. Il employa des termes chargés de sens qui la plongeait dans son imaginaire. La situation était digne d’une histoire d’amour de fiction, d’un rêve qui était pourtant réalité. Cela lui rappelait sa propre rencontre avec son fiancé, le coup de foudre qui réveilla la machine des sentiments. « J’en doute pas, j’ai hâte de la rencontrer du coup. » Elle prit la peine de poser la question qui demeurait dans sa tête. « Vous êtes en couple depuis quand ? » Ils s’étaient rencontrés en début d’année scolaire, année qui touchait maintenant à sa fin. Elle espérait que le temps a été à leur faveur, qu’ils n’en avaient pas perdu. Ce genre de connexion était inexplicable, unique et donc particulièrement rare.
Elle avait toujours une vue d’ensemble sur la vie de son meilleur ami mais elle savait que les détails étaient importants. Non pas qu’elle considérait la situation amoureuse de son ami comme un détail. D’ailleurs, elle se demandait depuis combien de temps cela durait. Alors qu’elle s’apprêtait à poser une énième question, elle fut surprise de l’aveu de son interlocuteur. Il venait de dire les trois mots, trois petits morceaux qui une fois ensemble, avaient le sens le plus fort. L’émotion ultime, les clés d’une joie indéniable. « Répète ce que tu viens de dire pour voir ? », ajouta-t-elle en percutant le coude de son ami avec le sien. Elle ne le forçait pas à le redire, elle avait très bien entendu la première fois. Elle n’était juste pas habituée à ce qu’il avoue cela devant elle. Elle reprit toujours avec le ton taquin qu’ils s’échangeaient depuis tout à l’heure, avant d’exploser de rire. « Je vais le dire absolument à tout le monde ! Demain, tu feras les gros titres de la presse étudiante… ‘Sammy le lover’, c’est bien comme titre, très bien même. » Voir comment il se comportait à cet instant, elle le sentait heureux et elle l’était pour lui. Ils reprenaient progressivement leur marche, après cette interruption nécessaire. Il racontait le jour où il rencontra celle qui faisait battre son cœur. Il employa des termes chargés de sens qui la plongeait dans son imaginaire. La situation était digne d’une histoire d’amour de fiction, d’un rêve qui était pourtant réalité. Cela lui rappelait sa propre rencontre avec son fiancé, le coup de foudre qui réveilla la machine des sentiments. « J’en doute pas, j’ai hâte de la rencontrer du coup. » Elle prit la peine de poser la question qui demeurait dans sa tête. « Vous êtes en couple depuis quand ? » Ils s’étaient rencontrés en début d’année scolaire, année qui touchait maintenant à sa fin. Elle espérait que le temps a été à leur faveur, qu’ils n’en avaient pas perdu. Ce genre de connexion était inexplicable, unique et donc particulièrement rare.
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Re: somewhere, i know i'm home (samwell) Terminé
Lun 25 Juin 2018 - 20:12
« Je m’occupe de la glace pendant que tu prépares ta biographie alors. » Elle sait que tu n’aimes presque seulement que la Vanille et la Fraise, tu n’as pas oublié qu’elles sont ses goûts aussi ce n’est pas un problème. Depuis combien de temps, tu n’as pas pris le temps de manger une bonne glace et de parler pendant des heures sur le canapé avec une personne que tu aimes ? Une éternité sûrement. Vous avez pour habitude de sortir avec Niamh et Naïa, mais jamais de rester pour avoir des conversations interminables qui pourraient même devenir des soirées pyjama dans votre appartement. Tu avais tellement l’habitude de ne jamais en manquer une seule, il faut dire que même si les années continues de passer, tu restes un enfant d’une certaine façon et c’est une très bonne chose même si Lily ne voit pas les choses sous le même angle. Il faut dire, qu’elle est tellement sérieuse dans tout ce qu’elle fait. « J’espère que tu as du temps, parce que j’ai bien l’intention de parler pendant des heures. » Tu ne rigoles même pas, mais ça ne va sûrement pas la déranger, c’est presque une chose normale. Vous le savez tous les deux. « Oh, je suis honorée de recevoir cette proposition. Mais je me vois obligée de refuser cette modeste parcelle de terre pour une colocation avec mes camarades de maison. » Elle ne perd pas son temps, elle est ici depuis seulement quelques jours et elle a déjà des colocataires, ça ne t’étonne pas, c’est très certainement son côté sociable qui a encore fait tout le boulot à sa place. « Tu n'es pas croyable. » Tu voulais sûrement le dire pour toi-même, mais après tout, elle sait ce que tu penses d’elle et c’est absolument vrai. Elle est impressionnante.
Tu commences à parler de ta petite amie et elle demande si tu peux répéter les quelques mots que tu viens de prononcer, c’est vrai qu’elle n’a sûrement jamais eu l’occasion de t’entendre dire ce genre de phrase pour quelqu’un d’autre. Même pour Avril tu n’avais pas eu le temps d’aller en parler à ta meilleure amie que l’histoire entre vous avez déjà pris fin de la pire des manières. Tu n’as pas tellement envie d’y penser à nouveau, c’est de l’histoire ancienne. Nilla continue de te taquiner en disant que tu vas faire les gros titres, tu lèves un sourcil et regardes dans sa direction avec un mince sourire. « Et moi, je suis Ministre de la magie. » Tu pouffes de rire la seconde d’après, tu n’aimerais tellement pas avoir un métier aussi compliqué qui implique de ne presque pas voir sa famille, de mettre sa vie en jeu et de prendre des décisions que tu pourrais regretter pour le restant de tes jours. Mais tu aimes bien, cette expression. « Vous êtes en couple depuis quand ? » Tu portes une main jusqu’à ton menton pour essayer de trouver, il faut dire que vous êtes tellement heureux que tu peux commencer à oublier ce genre d’information qui pourtant est capitale. Si la blondinette apprend que tu ne sais plus, elle va vraiment se mettre en colère. « Quelques semaines. » Une réponse approximative qui ne pourra pas éveiller les soupçons, la jeune femme te regarde du coin de l’œil, pour la discrétion, on pourra repasser. Pour le moment, tu profites de la jeune femme et du fait que tu pourras passer presque tous les jours avec elle, comme vous le faisiez pendant votre enfance.
FIN