- InvitéInvité
Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Mer 6 Juin 2018 - 21:13
Tu arrives au camping avec Niamh, ton ancienne colocataire et aussi amie, toutes deux, vous partagez une grande ambition et une exigence extrême. On vous qualifie, toutes les deux de maniaques du contrôle, complètement folles. Selon les filles qui ont essayés de cohabiter avec vous deux. D'accord, vous avez imposé un règlement, un peu strict. Mais se lever tous les jours à cinq heures du matin et que la chambre soit en parfait état, ce n'est pas compliqué. Une organisation réglée au millimètre près, une rigueur et une discipline stricte, voilà le secret d'une vie idéale.
Le camping n'est pas le genre de lieu dans lequel vous avez des facilités. Tu admets que l'idée de te retrouver dans un tel endroit, ça t'inquiètes. Pourtant par défi personnel, toi et Ninie avez décidé d'intégrer le Kelpie Camp.
Arrivée là bas, tu te présentes à l'accueil, tu t'attends à ce que l'on vous indique votre emplacement de votre bungalow. Sauf que la personne en face de toi, t'annonce une tout autre organisation que celle qui était prévue à la base. Non seulement tu va devoir te retrouver en tente, tu es séparée de Niamh et pire encore, tu te retrouves avec Svein Haugen, le sorcier qui représente tout ce que tu détestes. Et tu le connais depuis Durmstrang.
Ce n'est pas le scandale que tu as fais qui a changé quoi que ce soit à cette organisation désastreuse. Pour toi qui aimes que les choses soient faites comme tu le veux, c'est le pompon ! Toutefois, tu n'as pas envie de partir sur un échec. Alors tu vas rester et cohabiter avec lui.
Une fois sur place avec tes affaires, tu refais le ménage à l'intérieur de la tente, car tu ne sais pas si ça a été fait correctement. Après une double vérification, que c'est en parfait état, tu commences à organiser votre espace personnel. D'un côté il y a ta partie et de l'autre celle de Svein. Tu ranges ensuite tes vêtements selon leur catégorie, leur taille, leur matière et leur couleur. Tu t'occupes après de ranger la vaisselle. Et tout ce qui est nécessaire de faire.
Tu espères vivement que Svein fera de même avec son côté. Quand il arrivera, tu comptes bien lui donner les consignes pour une bonne entente dans une cohabitation, certe, forcée par les aléas d'un manque de rigueur. D'ailleurs tu as écris sur un parchemin, un règlement qui s'inspire beaucoup de celui que Ninie et toi aviez fait à Hungcalf. Tu fixes le parchemin au mur. Tu vérifies deux fois encore que rien n'a été oublié et que tout est nickel.
Le camping n'est pas le genre de lieu dans lequel vous avez des facilités. Tu admets que l'idée de te retrouver dans un tel endroit, ça t'inquiètes. Pourtant par défi personnel, toi et Ninie avez décidé d'intégrer le Kelpie Camp.
Arrivée là bas, tu te présentes à l'accueil, tu t'attends à ce que l'on vous indique votre emplacement de votre bungalow. Sauf que la personne en face de toi, t'annonce une tout autre organisation que celle qui était prévue à la base. Non seulement tu va devoir te retrouver en tente, tu es séparée de Niamh et pire encore, tu te retrouves avec Svein Haugen, le sorcier qui représente tout ce que tu détestes. Et tu le connais depuis Durmstrang.
Ce n'est pas le scandale que tu as fais qui a changé quoi que ce soit à cette organisation désastreuse. Pour toi qui aimes que les choses soient faites comme tu le veux, c'est le pompon ! Toutefois, tu n'as pas envie de partir sur un échec. Alors tu vas rester et cohabiter avec lui.
Une fois sur place avec tes affaires, tu refais le ménage à l'intérieur de la tente, car tu ne sais pas si ça a été fait correctement. Après une double vérification, que c'est en parfait état, tu commences à organiser votre espace personnel. D'un côté il y a ta partie et de l'autre celle de Svein. Tu ranges ensuite tes vêtements selon leur catégorie, leur taille, leur matière et leur couleur. Tu t'occupes après de ranger la vaisselle. Et tout ce qui est nécessaire de faire.
Tu espères vivement que Svein fera de même avec son côté. Quand il arrivera, tu comptes bien lui donner les consignes pour une bonne entente dans une cohabitation, certe, forcée par les aléas d'un manque de rigueur. D'ailleurs tu as écris sur un parchemin, un règlement qui s'inspire beaucoup de celui que Ninie et toi aviez fait à Hungcalf. Tu fixes le parchemin au mur. Tu vérifies deux fois encore que rien n'a été oublié et que tout est nickel.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Jeu 7 Juin 2018 - 11:24
CAMPING MIX-UP
⇜ code by bat'phanie ⇝
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Jeu 7 Juin 2018 - 18:42
Svein arrive juste après que tu ais fini d'accrocher le parchemin du règlement au mur. Tu vérifies qu'il ne soit pas de travers. C'est peut être un détail, mais pour toi ça à de l'importance. Tu ne peux t'empêcher de soupirer d'exaspération en le voyant. C'est plus fort que toi. Tu allais lui dire bonjour, en tant que simple formalité de politesse quand tu le vois commettre un geste fou. A tes yeux. Il jette son sac, sur ton lit en plus. Il y a une place pour les sacs. Tu ne peux t'empêcher de lui faire la remarque froidement.
- Ton sac est sur mon lit. Enlève-le. Au passage, les chaussures doivent être retirées à l'entrée de la tente. Elles doivent être nettoyées et rangées dans l'armoire à la place prévue pour les chaussures.
Tu ne veux pas toucher toi-même à son sac, ce serait ne pas respecter la règle numéro trois, du règlement. « ne pas toucher aux affaires de l'autre ». La cohabitation commence bien. Tu en viens même à regretter, que la femme à l'accueil n'ait pas utilisé un ordinateur, comme lui a dis Ninie. Bon d'accord, toi et la technologie moldue ça fait deux et tu as lancé un regard outré à ton amie quand elle a prononcé ce mot infernal qu'est ordinateur. Cependant, si ça avait pu éviter de subir une telle cohabitation, tu aurais été prête à faire un effort. Tu te demandes, si elle a eu plus de chance que toi. Tu l'espères bien d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il t'a pris d'avoir cette idée de camping ? Juste pour montrer à votre entourage, que vous n'êtes pas aussi chiantes qu'on le pense. Tu ne sais pas comment ça se passe pour Ninie. Pour toi, c'est bien mal parti en tout cas.
Tu t'attends à ce qu'il déplace son sac dans la seconde où tu lui as demandé. Sauf qu'il ne le fait pas. Ton regard ne peut s'empêcher de rester fixer sur l'objet du délit. Il est de travers en plus. Tu essayes de garder ton calme. Allez Telina ! Respires un bon coup ! Il est parti regarder le règlement. Tu peux bien patienter quelques secondes.
Comme la majorité des personne qui t'entoure, il n'est pas d'accord avec ton règlement et te fais bien comprendre qu'il ne compte pas le suivre. Pourtant, tu as bien été clémente. Selon toi. Celui que tu as fais avec Niamh, dans votre chambre à Hungcalf est encore plus drastique.
- Pardon ?! Je crois que j'ai mal entendu. Comment ça, ça ne va pas être possible pour toi ?
Tu ne peux t'empêcher de repasser après lui, là où il est passé avec ses chaussures afin de nettoyer. Il a ramené juste un peu de poussières sous ses pieds. Pas de quoi en faire tout un plat. Pourtant, tu le fais.
- Ce sont des règles pour une cohabitation idéale. Je te demanderais de faire l'effort de les respecter. Toutes, sans exceptions, afin de garantir une colocation saine et harmonieuse.
En attendant, la seule personne, dans cette tente, qui met en péril une cohabitation harmonieuse, ce n'est pas lui. C'est toi. Tu passes ton temps à lui faire des réflexions. Et il vient à peine d'arriver. Mais ça, tu ne l'admets pas. À tes yeux, tu as raison. Point final.
- Je te demande juste de faire un petit effort. Même si je me doute bien que ça risque d'être difficile pour toi. Ce n'est pas parce que nous sommes en vacances, qu'il faut se relâcher.
Qu'est-ce que tu ne comprend pas Telina, dans le mot vacances ?
- Ton sac est sur mon lit. Enlève-le. Au passage, les chaussures doivent être retirées à l'entrée de la tente. Elles doivent être nettoyées et rangées dans l'armoire à la place prévue pour les chaussures.
Tu ne veux pas toucher toi-même à son sac, ce serait ne pas respecter la règle numéro trois, du règlement. « ne pas toucher aux affaires de l'autre ». La cohabitation commence bien. Tu en viens même à regretter, que la femme à l'accueil n'ait pas utilisé un ordinateur, comme lui a dis Ninie. Bon d'accord, toi et la technologie moldue ça fait deux et tu as lancé un regard outré à ton amie quand elle a prononcé ce mot infernal qu'est ordinateur. Cependant, si ça avait pu éviter de subir une telle cohabitation, tu aurais été prête à faire un effort. Tu te demandes, si elle a eu plus de chance que toi. Tu l'espères bien d'ailleurs. Qu'est-ce qu'il t'a pris d'avoir cette idée de camping ? Juste pour montrer à votre entourage, que vous n'êtes pas aussi chiantes qu'on le pense. Tu ne sais pas comment ça se passe pour Ninie. Pour toi, c'est bien mal parti en tout cas.
Tu t'attends à ce qu'il déplace son sac dans la seconde où tu lui as demandé. Sauf qu'il ne le fait pas. Ton regard ne peut s'empêcher de rester fixer sur l'objet du délit. Il est de travers en plus. Tu essayes de garder ton calme. Allez Telina ! Respires un bon coup ! Il est parti regarder le règlement. Tu peux bien patienter quelques secondes.
Comme la majorité des personne qui t'entoure, il n'est pas d'accord avec ton règlement et te fais bien comprendre qu'il ne compte pas le suivre. Pourtant, tu as bien été clémente. Selon toi. Celui que tu as fais avec Niamh, dans votre chambre à Hungcalf est encore plus drastique.
- Pardon ?! Je crois que j'ai mal entendu. Comment ça, ça ne va pas être possible pour toi ?
Tu ne peux t'empêcher de repasser après lui, là où il est passé avec ses chaussures afin de nettoyer. Il a ramené juste un peu de poussières sous ses pieds. Pas de quoi en faire tout un plat. Pourtant, tu le fais.
- Ce sont des règles pour une cohabitation idéale. Je te demanderais de faire l'effort de les respecter. Toutes, sans exceptions, afin de garantir une colocation saine et harmonieuse.
En attendant, la seule personne, dans cette tente, qui met en péril une cohabitation harmonieuse, ce n'est pas lui. C'est toi. Tu passes ton temps à lui faire des réflexions. Et il vient à peine d'arriver. Mais ça, tu ne l'admets pas. À tes yeux, tu as raison. Point final.
- Je te demande juste de faire un petit effort. Même si je me doute bien que ça risque d'être difficile pour toi. Ce n'est pas parce que nous sommes en vacances, qu'il faut se relâcher.
Qu'est-ce que tu ne comprend pas Telina, dans le mot vacances ?
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Jeu 14 Juin 2018 - 18:56
Pour son pauvre sac qu'il avait juste voulu mettre au repos quelque part, Tzvetelina rappelle Svein à l'ordre. Puis répond à ses premières inquiétudes, confirme l'intuition qu'il avait qu'elle n'allait pas céder d'un pouce sur ses fameuses règles. En plus elle avait choisi son lit sans lui. Cohabitation idéale, vraiment ?
Il se demande une seconde qui était prête à être sa colocataire avant lui. Il avait une vague idée de qui il s'agissait, mais n'était pas sûr ni du nom ni de l'apparence, alors il s'éloigna entièrement de ces considérations. Surtout quand Tzvetelina lui sort un paradoxe difficilement croyable ;
-C'est exactement la définition des vacances. C'est un moment pour se relaxer.
Il n'allait pas sortir un dictionnaire pour lui expliquer la définition, non plus.
Il combat l'envie urgente de sortir, de reprendre le train dans le sens inverse et de ne plus jamais revenir. Faute de billet retour à la date désirée il s'écarta une seconde de Tzvetelina, se servant de son sac comme prétexte. Il en saisit la anse, se prépare à le lancer en direction de l'autre lit, quand il est investi d'une nouvelle idée. Il y récupère sa baguette, et abandonne à nouveau son sac sur le lit de Tzvetelina, se retourne vers elle.
-Sinon, je te propose la méthode classique ; on divise la tente en deux et chacun fait ce qu'il lui plaît de son côté.
La fameuse méthode classique, celle des chambres d'hôtels à partager enre frères et sœurs pendant une ou deux semaines. Qui finit toujours par dégénérer parce qu'un tel a mis le pied dans la zone de l'autre, mais ça n'allait pas arriver ici. Il était des adultes, après tout ; peut-être incapables de se mettre d'accord sur des règles, mais capables de distinguer et de respecter des frontières claires.
D'un coup de baguette, sans attendre l'approbation de Tzvetelina (elle n'a pas demandé son approbation pour les règles ou le lit, après tout) il trace une ligne blanche, divise la tente en deux parties équitables.
-La délimitation te convient ? Demande-t-il à sa colocataire sans attendre la réponse.
Il trouverait sûrement un moyen plus tard de l'enchanter, faire en sorte que Tzvetelina ne puisse pas la franchir sans momentanément perdre la vue par exemple, mais c'était une solution provisoire acceptable.
Cette fois-ci, il prend son sac pour de bon et passe de son côté de la tente. Tvzetelina ne bouge pas, du moins pas directement, mais pour lui le problème est déjà réglé. Comme une conclusion à cette première dispute, il va décrocher le parchemin accroché au mur -son mur, dans sa zone.
Un air auguste plaqué sur son visage, comme le plus humble des diplomates, il le tend à Tvzetelina. Pour lui demander tacitement de prendre congé, mais aussi pour voir la délicieuse expression offensée sur son visage.
Il se demande une seconde qui était prête à être sa colocataire avant lui. Il avait une vague idée de qui il s'agissait, mais n'était pas sûr ni du nom ni de l'apparence, alors il s'éloigna entièrement de ces considérations. Surtout quand Tzvetelina lui sort un paradoxe difficilement croyable ;
-C'est exactement la définition des vacances. C'est un moment pour se relaxer.
Il n'allait pas sortir un dictionnaire pour lui expliquer la définition, non plus.
Il combat l'envie urgente de sortir, de reprendre le train dans le sens inverse et de ne plus jamais revenir. Faute de billet retour à la date désirée il s'écarta une seconde de Tzvetelina, se servant de son sac comme prétexte. Il en saisit la anse, se prépare à le lancer en direction de l'autre lit, quand il est investi d'une nouvelle idée. Il y récupère sa baguette, et abandonne à nouveau son sac sur le lit de Tzvetelina, se retourne vers elle.
-Sinon, je te propose la méthode classique ; on divise la tente en deux et chacun fait ce qu'il lui plaît de son côté.
La fameuse méthode classique, celle des chambres d'hôtels à partager enre frères et sœurs pendant une ou deux semaines. Qui finit toujours par dégénérer parce qu'un tel a mis le pied dans la zone de l'autre, mais ça n'allait pas arriver ici. Il était des adultes, après tout ; peut-être incapables de se mettre d'accord sur des règles, mais capables de distinguer et de respecter des frontières claires.
D'un coup de baguette, sans attendre l'approbation de Tzvetelina (elle n'a pas demandé son approbation pour les règles ou le lit, après tout) il trace une ligne blanche, divise la tente en deux parties équitables.
-La délimitation te convient ? Demande-t-il à sa colocataire sans attendre la réponse.
Il trouverait sûrement un moyen plus tard de l'enchanter, faire en sorte que Tzvetelina ne puisse pas la franchir sans momentanément perdre la vue par exemple, mais c'était une solution provisoire acceptable.
Cette fois-ci, il prend son sac pour de bon et passe de son côté de la tente. Tvzetelina ne bouge pas, du moins pas directement, mais pour lui le problème est déjà réglé. Comme une conclusion à cette première dispute, il va décrocher le parchemin accroché au mur -son mur, dans sa zone.
Un air auguste plaqué sur son visage, comme le plus humble des diplomates, il le tend à Tvzetelina. Pour lui demander tacitement de prendre congé, mais aussi pour voir la délicieuse expression offensée sur son visage.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Jeu 14 Juin 2018 - 20:20
Nini et toi, vous formez une sacré équipe. Une team qui aime l'organisation et que tout soit bien organisé. Comme vous êtes prêtes à relever des défis (dans la limite du raisonnable) ton gang, de deux personnes à décidé de passer le week-end au camping. Une terrible épreuve. Entre la boue, le risque de tomber sur une vipère, les étudiants bourrés et les insectes. Et si jamais, il y a un sadique qui rôde dans le coin, prêt à vous découper avec sa tronçonneuse à moteur ? Tu as entendu, dans les couloirs, des élèves parler de films d'horreur. Alors mine de rien tu flippes, quand même.
Heureusement que tu n'es pas une incompétente, comme la personne en charge de l'accueil. Comment se tromper dans les réservations ? Bref, comme tu es arrivée la première, tu as choisi ton lit. Quoique même si tu étais arrivée en seconde, tu aurais tout fait pour avoir la place que tu veux. À savoir celui, le plus éloigné de l'ouverture de la tente. Comme ça si un tueur fou veut venir faire des tranches avec vos corps tu auras le temps de fuir. Mais le pire, c'est qu' il risquerait de salir la tente avec ses chaussures pleines de boue et de saleté ! L'horreur ! Tu devrais peut être accrocher un écriteau qui précise d'enlever ses souliers avant d'entrer à l'intérieur ? Psychopathe ou pas, le règlement c'est le règlement.
Mais en attendant, tu es bien la seule à vouloir suivre les règles, que tu veux imposer dans cette tente. Mais qu'est ce que tu as fait pour mériter ça ? Peut être une mauvaise action dans une vie antérieure ? Tu as peut être tuer quelqu'un et le Comte Mardi, ou le Baron Samedi, tu ne sais plus trop son nom, une entité vaudou, t'a lancé une malédiction ? Un camping c'est sombre, c'est froid et glauque. Ça ressemble à un cimetière non ? Tu divagues complètement Lina. Tu viens à peine d'arriver et tu imagines déjà le pire.
Svein t'explique la notion de vacances, tu lèves les yeux au ciel, d'exasperation. Quand il te propose de délimiter la tente en deux, chacun de son côté. L'idée te convient parfaitement, pour autant tu ne veux pas lui laisser le plaisir de penser que tu lui donnes raison. Tu lui répond d'un ton sec et froid.
- Mouai c'est pas mal comme idée.
Sans te demander ton avis, il délimite la zone en blanc. Tu lèves les yeux au ciel. Pourtant, il emploi les même méthodes que tu fais, alors tu devrais relativiser Lina. Son sac est toujours sur la couchette que tu t'es octroyée sans lui demander son avis. Tu te demandes quand est-ce qu'il va enfin l'enlever. Il le fait au bout d'un moment qui te sembles être une éternité. Tu es agacé par son air lorsqu'il te rend ton règlement. Tu n'arrives pas à cacher ton air outré par ce qu'il a fait.
Tu t'avances vers TON lit, afin de te poser dessus, histoire de te détendre tranquillement en faisant des listes, et tu en as bien besoin après tout cela. Chacun de son côté, c'est très bien pour toi. Quand soudain, tu vois un criquet gigoter sur ton lit. L'insecte grouillant est immonde. Tu as la trouille qu'il vienne sur toi. Prise de panique, tu perd toutes décisions logiques et relationnelles. Tu hurles comme hystérique en montrant la bestiole du doigt.
- Aaaaaaaaaah ! C'est quoi ce truc énorme !?enlèves moi cette horreur !
L'insecte doit mesurer à tout cassé, sept centimètres. Mais à tes yeux, il est beaucoup plus grand que ça. Pour toi, il doit dans doute mesurer trois mètres. Au moins. Tu trembles, tu as des sueurs froides.
- S'il te plait Svein...
C'est bien la première fois que tu ne lui gueules pas de dessus comme du poisson pourri. Ou que tu n'es pas froide avec lui. Que tu es en quelque sorte, gentille. Tu vas mal Lina, ta voix est cassée. Tu le supplies pour qu'il retire cette chose de ton lit. Tu n'en peux plus. Tu sens les larmes te monter aux yeux. Mais t'arrives pas à te contenir. Tu pleures sans pouvoir t'arrêter. Tu as envie d'avoir ta mère, qu'elle te prenne dans ses bras et qu'elle te console en te caressant les cheveux. Mais tu sais que ta mère ne reviendras pas. Elle te manques terriblement. Alors ça te fais encore pleurer de plus belle.
Comme si la journée n'est pas assez pourrie comme ça ? Il faut que tu te mettes à chialer. Devant lui en plus. Tu ne supportes pas montrer tes faiblesses. Ton père t'a bien appris à ne pas laisser s'exprimer tes émotions. Forcément quand ça arrive, tu as l'impression d'avoir échoué. D'être une moins que rien. Tu as craqué à cause d'un petit insecte de rien du tout, qui ne faisait rien de mal. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Bordel mais qu'est ce qu'il t'a pris de vouloir essayer de faire cette activité hérétique qu'est le camping ?
Heureusement que tu n'es pas une incompétente, comme la personne en charge de l'accueil. Comment se tromper dans les réservations ? Bref, comme tu es arrivée la première, tu as choisi ton lit. Quoique même si tu étais arrivée en seconde, tu aurais tout fait pour avoir la place que tu veux. À savoir celui, le plus éloigné de l'ouverture de la tente. Comme ça si un tueur fou veut venir faire des tranches avec vos corps tu auras le temps de fuir. Mais le pire, c'est qu' il risquerait de salir la tente avec ses chaussures pleines de boue et de saleté ! L'horreur ! Tu devrais peut être accrocher un écriteau qui précise d'enlever ses souliers avant d'entrer à l'intérieur ? Psychopathe ou pas, le règlement c'est le règlement.
Mais en attendant, tu es bien la seule à vouloir suivre les règles, que tu veux imposer dans cette tente. Mais qu'est ce que tu as fait pour mériter ça ? Peut être une mauvaise action dans une vie antérieure ? Tu as peut être tuer quelqu'un et le Comte Mardi, ou le Baron Samedi, tu ne sais plus trop son nom, une entité vaudou, t'a lancé une malédiction ? Un camping c'est sombre, c'est froid et glauque. Ça ressemble à un cimetière non ? Tu divagues complètement Lina. Tu viens à peine d'arriver et tu imagines déjà le pire.
Svein t'explique la notion de vacances, tu lèves les yeux au ciel, d'exasperation. Quand il te propose de délimiter la tente en deux, chacun de son côté. L'idée te convient parfaitement, pour autant tu ne veux pas lui laisser le plaisir de penser que tu lui donnes raison. Tu lui répond d'un ton sec et froid.
- Mouai c'est pas mal comme idée.
Sans te demander ton avis, il délimite la zone en blanc. Tu lèves les yeux au ciel. Pourtant, il emploi les même méthodes que tu fais, alors tu devrais relativiser Lina. Son sac est toujours sur la couchette que tu t'es octroyée sans lui demander son avis. Tu te demandes quand est-ce qu'il va enfin l'enlever. Il le fait au bout d'un moment qui te sembles être une éternité. Tu es agacé par son air lorsqu'il te rend ton règlement. Tu n'arrives pas à cacher ton air outré par ce qu'il a fait.
Tu t'avances vers TON lit, afin de te poser dessus, histoire de te détendre tranquillement en faisant des listes, et tu en as bien besoin après tout cela. Chacun de son côté, c'est très bien pour toi. Quand soudain, tu vois un criquet gigoter sur ton lit. L'insecte grouillant est immonde. Tu as la trouille qu'il vienne sur toi. Prise de panique, tu perd toutes décisions logiques et relationnelles. Tu hurles comme hystérique en montrant la bestiole du doigt.
- Aaaaaaaaaah ! C'est quoi ce truc énorme !?enlèves moi cette horreur !
L'insecte doit mesurer à tout cassé, sept centimètres. Mais à tes yeux, il est beaucoup plus grand que ça. Pour toi, il doit dans doute mesurer trois mètres. Au moins. Tu trembles, tu as des sueurs froides.
- S'il te plait Svein...
C'est bien la première fois que tu ne lui gueules pas de dessus comme du poisson pourri. Ou que tu n'es pas froide avec lui. Que tu es en quelque sorte, gentille. Tu vas mal Lina, ta voix est cassée. Tu le supplies pour qu'il retire cette chose de ton lit. Tu n'en peux plus. Tu sens les larmes te monter aux yeux. Mais t'arrives pas à te contenir. Tu pleures sans pouvoir t'arrêter. Tu as envie d'avoir ta mère, qu'elle te prenne dans ses bras et qu'elle te console en te caressant les cheveux. Mais tu sais que ta mère ne reviendras pas. Elle te manques terriblement. Alors ça te fais encore pleurer de plus belle.
Comme si la journée n'est pas assez pourrie comme ça ? Il faut que tu te mettes à chialer. Devant lui en plus. Tu ne supportes pas montrer tes faiblesses. Ton père t'a bien appris à ne pas laisser s'exprimer tes émotions. Forcément quand ça arrive, tu as l'impression d'avoir échoué. D'être une moins que rien. Tu as craqué à cause d'un petit insecte de rien du tout, qui ne faisait rien de mal. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Bordel mais qu'est ce qu'il t'a pris de vouloir essayer de faire cette activité hérétique qu'est le camping ?
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Ven 15 Juin 2018 - 8:50
La menace écartée, Svein se retourne vers son lit, décide d'installer ses affaires. Malgré les désagréments il fallait bien qu'il se mette à l'aise, après tout il avait du temps à passer ici, maintenant. Il n'a pas déplié deux t-shirts qu'on pousse un cri derrière lui. Un sursaut, il se retourne alors que Tzvetelina n'arrête pas d'hurler.
Svein met un temps à comprendre la cause de sa terreur -sa description de « bête énorme » l'aide pas à identifier correctement le coupable, qui était loin d'être énorme. Il hésite à bouger, suffit d'attendre que le criquet aille bondir ailleurs et le problème est réglé. Mais le ton suppliant de Tzvetelina quand elle lui redemande de la débarrasser de l'insecte le fait céder, c'était un moindre service.
Il abandonne ses t-shirts et va emprisonner l'insecte entre ses deux mains en coupe. Ça lui fait pas peur, après tout la peur des insectes demeure une phobie -une peur paralysante mais irraisonnée. Le criquet toujours entre ses mains, il se tourne vers Tzvetelina, pour demander à quoi elle s'attendait en allant passer ses vacances en camping, s'il allait devoir se lever à trois heures du matin pour virer la moindre bête, mais avant qu'il n'ait le temps de poser l'une ou l'autre des questions elle éclate en sanglots. Ce à quoi Svein ne s'attendait absolument pas.
Fallait-il hasarder des mots de réconfort ? Il ne savait même pas pourquoi elle pleurait. Il espérait que ce n'était pas à cause de l'insecte, une réaction aussi sensible de la part de Tzvetelina aurait tout de même contrarié l'idée qu'il se faisait d'elle. Les larmes redoublent.
Il réalise qu'il a toujours les mains prises, se lève et marche jusqu'au pas de la tente, dépose le criquet dans l'herbe qui la borde. Ceci fait il se tourne vers Tzvetelina :
-Je veux que je sorte un peu, peut-être ? Je peux revenir plus tard.
Il pouvait aussi ne pas revenir du tout, il n'était jamais trop tard pour prendre son sac et ne jamais revenir. Même s'il aurait été peu empathique de sa part de laisser sa colocataire dans cet état-là.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Ven 15 Juin 2018 - 10:46
C'est une petite chose insignifiante qui a ouvert les vannes Telina. T'as beau essayer de retenir tes sanglots. Impossible. Tu maudits ce foutu camping. Pire encore tu t'acharnes contre toi-même. Tu te sens affreusement honteuse. Mais de quoi es-tu coupable en ce moment ? Tu n'as pas l'habitude de laisser tes émotions te contrôler. Normalement, c'est toi qui les contrôles. Il faut croire qu'a force de les enterrer en toi, elles n'attendaient qu'une seule chose, que tu cèdes. Pour un détail, un foutu criquet.
A force d'accumuler Lina, tu finis par perdre pied. Tu n'arrives pas à te calmer. Et plus tu essayes, moins tu y arrives. Quand tu étais une enfant, haute comme trois pommes, tu re souviens de ta mère qui te consolait quand tu allait mal. Une époque révolue. Plus jamais elle ne te caressera les cheveux. Tu as juste les souvenirs en ta mémoire. Des images qui te font plus de mal que de bien, en y pensant. Parce qu'un souvenir c'est intangible. C'est pas un souvenir qui va te bercer.
- Merci Svein.
Que tu dis faiblement entre deux sanglots. La peur est irraisonnée et tes réactions sont disproportionnées. T'aurais bien voulu que ce soit autrement. Tu n'y arrives pas. Svein te propose de te laisser seule un moment et de revenir plus tard. En temps normal tu l'aurais envoyer sur les roses. Sauf qu'en temps normal, tu n'es pas dans cet état.
- Reste s'il te plait. Enfin fais comme tu veux.
Tu reprends ta respiration. Le moment d'accalmie après la tempête. Pour autant tu es toujours en proie à la mélancolie. C'est juste que tu n'as plus de force. Tu te sens vidée de ton énergie, tu es épuisée, à bout de nerfs.
- Ma mère me manque terriblement.
Un aveu que tu lances à haute voix, sans t'en rendre compte. Il fallait juste que ça sorte. Tu ne sais même pas si il est parti de la tente ou si il est toujours à l'intérieur. Tes yeux sont rivés sur un point fixé invisible devant toi. Tu regardes dans le vide. T'es perdue Lina, t'es complètement paumée.
Ça fait plus de vingt ans que tu porte le deuil de ta mère. Tu en parles rarement. Non pas que tu l'oublies. Jamais tu ne pourras oublier la femme qui t'a mise au monde. Non tu es juste trop pudique pour évoquer le sujet. Mais fallait que ça sorte et c'est tombé à cet instant. Dans cette tente.
A force d'accumuler Lina, tu finis par perdre pied. Tu n'arrives pas à te calmer. Et plus tu essayes, moins tu y arrives. Quand tu étais une enfant, haute comme trois pommes, tu re souviens de ta mère qui te consolait quand tu allait mal. Une époque révolue. Plus jamais elle ne te caressera les cheveux. Tu as juste les souvenirs en ta mémoire. Des images qui te font plus de mal que de bien, en y pensant. Parce qu'un souvenir c'est intangible. C'est pas un souvenir qui va te bercer.
- Merci Svein.
Que tu dis faiblement entre deux sanglots. La peur est irraisonnée et tes réactions sont disproportionnées. T'aurais bien voulu que ce soit autrement. Tu n'y arrives pas. Svein te propose de te laisser seule un moment et de revenir plus tard. En temps normal tu l'aurais envoyer sur les roses. Sauf qu'en temps normal, tu n'es pas dans cet état.
- Reste s'il te plait. Enfin fais comme tu veux.
Tu reprends ta respiration. Le moment d'accalmie après la tempête. Pour autant tu es toujours en proie à la mélancolie. C'est juste que tu n'as plus de force. Tu te sens vidée de ton énergie, tu es épuisée, à bout de nerfs.
- Ma mère me manque terriblement.
Un aveu que tu lances à haute voix, sans t'en rendre compte. Il fallait juste que ça sorte. Tu ne sais même pas si il est parti de la tente ou si il est toujours à l'intérieur. Tes yeux sont rivés sur un point fixé invisible devant toi. Tu regardes dans le vide. T'es perdue Lina, t'es complètement paumée.
Ça fait plus de vingt ans que tu porte le deuil de ta mère. Tu en parles rarement. Non pas que tu l'oublies. Jamais tu ne pourras oublier la femme qui t'a mise au monde. Non tu es juste trop pudique pour évoquer le sujet. Mais fallait que ça sorte et c'est tombé à cet instant. Dans cette tente.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Ven 15 Juin 2018 - 17:47
Quand Svein se rend compte qu'il a oublié de dire « de rien » c'est trop tard pour le dire. Tzvetelina lui répond qu'il peut faire à sa guise, il est prêt à partir, il a pas particulièrement envie de rester et de l'écouter pleurer, dehors il y a un camping entier où disparaître. Mais elle l'a à peine dit que ses pleurs se calment, aussi rapidement qu'ils ont commencé. Pas de raison de fuir dans ce cas-là.
Il ne bouge pas non plus, reste appuyé au montant qui soutient l'ouverture de la tente, fixant le carré d'herbe où il avait déposé le criquet, qui était déjà parti vers des horizons plus verts.
Elle laisse échapper une remarque sur sa mère. Il ne s'inquiète pas aussitôt. Il pense d'abord à un caprice enfantin, le mal du pays qu'on a à dix ans quand on part en colonie de vacances mais inexistant chez des étudiants, puis réalise que ce n'est sûrement pas la raison pour laquelle la mère de Tzvetelina lui manque.
C'était de ces choses qu'on devinait presque instinctivement. Comme lorsque quelqu'un tombe et l'on peut deviner s'il s'est oui ou non blessé. Non pas qu'il ait déjà vécu l'expérience, ses parents étaient encore entiers.
-Je suis désolé, laisse-t-il finalement.
Finalement il se détache de la porte, sans trouver rien de mieux à faire il se remet à ranger ses affaires. Elles couvrent son lit, s'il veut s'asseoir quelque part il va bien falloir qu'il en fasse quelque chose. La tente a l'air trop petite, d'un coup.
Puis il se dit que c'est à lui de désamorcer la situation, qu'ils doivent être tous les deux gênés, qu'elle a dû laisser ça échapper et qu'elle-même le regrette, à présent. Mais ça ferait bizarre de suggérer un nouveau sujet de conversation, de balayer cette histoire sous le tapis comme si Tzvetelina ne s'était jamais laissée aller aux larmes.
-Tu tiens à en parler ? Demande-t-il finalement.
Sur un ton assez neutre pour lui laisser le choix. Quoique lui n'y tient pas. Après tout ils étaient colocataires depuis à peine un quart d'heure.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Ven 15 Juin 2018 - 19:57
Personne ne peut rien contre la maladie. La mort est imbattable. Le cancer a dévoré ta mère, la femme la plus chère à tes yeux. Tu te sens émue par les paroles de Svein. Un simple je suis désolé, qui arrivent à t'atteindre de plein fouet.
- Ne sois pas désolé. Tu n'y es pour rien.
C'est pas lui qui l'a tué. C'est pas lui qui t'a privée à tout jamais de la femme bienveillante qu'était ta mère. Il te demandes si tu veux en parler. Il ne te force pas la main. Tu ne te braques pas. C'est bien étonnant de ta part, et pourtant...
Pourtant, tu ressens le besoin de te confier à ce sujet. Tu aurais préféré le faire avec une personne proche de toi. Mais c'est ainsi. C'est peut être mieux comme ça, après tout. La distance entre vous t'aides peut être à te livrer ? Une fois que tu auras vider ton sac, bien trop rempli. Enfin une partie, chacun pourra retourner vaquer à ses occupations après ça. C'est en quelque sorte, une trêve dans votre inimitié.
- Elle était la plus belle femme au monde. Toujours douce et bienveillante. C'était une guerrière. Elle avait cette force et ce courage que beaucoup n'ont pas.
Tu n'oses pas regarder Svein. Déjà que tu te confie sur un sujet qui te prend aux tripes. T'as pas envie de craquer encore plus que tu le fais déjà.
- Elle est tombée malade...d'un cancer généralisé. Personne ne sait ni comment, ni pourquoi. Ça lui est tombé dessus. J'avais cinq ans quand ça été découvert. La maladie s'est propagé et deux ans après, elle a succombé.
Pourquoi ta mère en a été victime ? Tu ne le sauras jamais. Ça te bouffes de ne pas le savoir. Et tu ne le sauras jamais. Tu imagines mille raisons. Tu penses même que tu peux en être coupable. Tu n'y es pour rien Lina.
- Maintenant, tu sais pourquoi, elle n'était jamais présente lors des rentrées scolaires, ou aux bals de fin d'année.
Peut être qu'il s'était déjà posé la question. Peut être pas. Tu en as entendu des rumeurs au sujet de l'absence de ta mère. Certains murmuraient qu'elle vous avait abandonné toi et tes frères. Qu'elle était partie avec un autre sorcier refaire sa vie. Bien sûr, ça te faisais mal, mais tu devais rester imperturbable. Ne pas leur donner une raison de te montrer faible ou pitoyable. Tu n'as pas besoin de compassion Lina. Du moins ce que tu veux laisser croire.
Tu te lève alors de ton lit et tu te diriges vers le coin «cuisine» que tu as aménagé pour toi. Tu prends la boîte qui est sur la deuxième étagère et l'amène avec toi.
- Ce sont des biscuits. Tu peux en prendre si tu en veux.
Tentative pour changer de conversation. Parce que tu n'arrives pas à te dévoiler davantage. Tu lui en as déjà dis beaucoup.
- Ne sois pas désolé. Tu n'y es pour rien.
C'est pas lui qui l'a tué. C'est pas lui qui t'a privée à tout jamais de la femme bienveillante qu'était ta mère. Il te demandes si tu veux en parler. Il ne te force pas la main. Tu ne te braques pas. C'est bien étonnant de ta part, et pourtant...
Pourtant, tu ressens le besoin de te confier à ce sujet. Tu aurais préféré le faire avec une personne proche de toi. Mais c'est ainsi. C'est peut être mieux comme ça, après tout. La distance entre vous t'aides peut être à te livrer ? Une fois que tu auras vider ton sac, bien trop rempli. Enfin une partie, chacun pourra retourner vaquer à ses occupations après ça. C'est en quelque sorte, une trêve dans votre inimitié.
- Elle était la plus belle femme au monde. Toujours douce et bienveillante. C'était une guerrière. Elle avait cette force et ce courage que beaucoup n'ont pas.
Tu n'oses pas regarder Svein. Déjà que tu te confie sur un sujet qui te prend aux tripes. T'as pas envie de craquer encore plus que tu le fais déjà.
- Elle est tombée malade...d'un cancer généralisé. Personne ne sait ni comment, ni pourquoi. Ça lui est tombé dessus. J'avais cinq ans quand ça été découvert. La maladie s'est propagé et deux ans après, elle a succombé.
Pourquoi ta mère en a été victime ? Tu ne le sauras jamais. Ça te bouffes de ne pas le savoir. Et tu ne le sauras jamais. Tu imagines mille raisons. Tu penses même que tu peux en être coupable. Tu n'y es pour rien Lina.
- Maintenant, tu sais pourquoi, elle n'était jamais présente lors des rentrées scolaires, ou aux bals de fin d'année.
Peut être qu'il s'était déjà posé la question. Peut être pas. Tu en as entendu des rumeurs au sujet de l'absence de ta mère. Certains murmuraient qu'elle vous avait abandonné toi et tes frères. Qu'elle était partie avec un autre sorcier refaire sa vie. Bien sûr, ça te faisais mal, mais tu devais rester imperturbable. Ne pas leur donner une raison de te montrer faible ou pitoyable. Tu n'as pas besoin de compassion Lina. Du moins ce que tu veux laisser croire.
Tu te lève alors de ton lit et tu te diriges vers le coin «cuisine» que tu as aménagé pour toi. Tu prends la boîte qui est sur la deuxième étagère et l'amène avec toi.
- Ce sont des biscuits. Tu peux en prendre si tu en veux.
Tentative pour changer de conversation. Parce que tu n'arrives pas à te dévoiler davantage. Tu lui en as déjà dis beaucoup.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Dim 17 Juin 2018 - 19:26
Il hausse les épaules. Etre désolé était la moindre des choses.
Tzvetelina a envie d'en parler -il la laisse faire, écoute le torrent d'éloges sans broncher. Il admire l'admiration de Tzvetelina pour sa mère, que l'image de celle-ci n'a pas été entachée par la maladie. Puis elle clot le sujet, évoque de façon lointaine les possibles ragots à Durmstrang. Que Svein avaient entendues, même si il était à l'écart du groupe les commérages faisaient tellement rage qu'il ne pouvait que les entendre. La plupart rejetaient la faute du père de Tzvetelina, d'ailleurs, qui avait la réputation d'un homme impitoyable. Réputation méritée, si en croyait le caractère de sa fille.
Mais ça blesserait sûrement le petit ego de Tzvetelina de savoir que même le pire loser de Durmstrang avait entendu des rumeurs sur feu sa mère. Alors il ment, à moitié.
-Pour être honnête je ne faisais pas trop attention à ces choses-là.
Le moment est passé. Une boîte de biscuit sur la table ; c'est un geste de grand-mère, pense Svein. Il n'en prend pas un, il n'a pas faim. Puis il se souvient que lui-même a ramené de quoi baptiser la colocation.
De son sac, il tire une bouteille de Firewhiskey, vérifie l'heure. C'était la fin d'après-midi, ils n'allaient pas passer pour des alcooliques s'ils se limitaient à un verre. Il pose la bouteille à côté des biscuits, va à la cuisine en franchissant la frontière entre les deux côtés pour aller chercher des verres.
-Il va falloir m'expliquer, commence-t-il pour alimenter la conversation, comment tu comptes survivre en camping si t'as une peur bleue des criquets ?
Il est définitivement plus douée pour les conversations légères. Et espère que le sujet ne reviendra pas, pas par manque de compassion. Justement parce que Tzvetelina pourrait facilement trouver quelqu'un plus à même d'exprimer sa compassion.
Lui remplit les verres et fait la conversation de tous les jours, ce qui lui demandait déjà un petit effort.
-Tu as déjà des activités de prévues, j'imagine ?
Question rhétorique, elle allait sûrement lui sortir des plannings par heure de ses vacances.
- InvitéInvité
Re: Camping pas Paradise du tout [Svelina]
Dim 17 Juin 2018 - 22:23
Quand Svein te dis qu'il n'a pas prêté attention aux rumeurs qui concernaient l'absence de ta mère, tu ne le crois qu'à moitié. Peut être qu'il dit ça pour ne pas te blesser alors que tu es dans un moment de faiblesse. Tu ne dis rien, c'est tout à son honneur.
Tu lui proposes des biscuit, surtout pour détourner la conversation à vrai dire. Tu as l'impression de t'être déjà bien trop confié. Tu compte sauver les apparences.
Svein sort alors une bouteille de pur feu et deux verres. Il te demande pourquoi tu es venu au camping si c'est pour paniquer au premier insecte venu. Tu lui réponds en cherchant tes mots pendant quelques secondes.
- À l'origine, nous avions prévu d'être dans un bungalow avec Niamh, mais l'organisation n'a pas été celle que l'on attendait comme tu peux t'en apercevoir.
Elle croque un morceau de son gâteau et boit une gorgée de son verre. Le Pur Feu lui brûle la gorge, c'est qu'elle n'a pas l'habitude de boire. Elle poursuit ensuite :
- Je pensais pas qu'un criquet me ferais si peur. Je savais que j'allais être dégoutée, mais pas au point d'être aussi sensible. Après c'est aussi la conséquence d'une journée qui ne s'est pas passé comme prévue.
Vous parlez de tout et surtout de rien. Un échange rempli de banalité. Quand il te demande ce que tu as prévu, Tu lui montres le planning détaillé que vous avez fait avec Niamh.
Le temps à bien avancé et il est déjà bien tard. Demain matin, tu te réveilles à cinq heures du matin, comme d'habitude. Tu veux être en forme pour la journée que tu va passer avec ton amie. Ton verre fini, tu fais la vaisselle avant de prendre un tilleul. Puis tu refais une dernière fois le ménage de ta partie avant de plonger dans ta couchette, que tu as nettoyé encore. Tu ne mets pas longtemps avant de t'endormir.
Cette cohabitation aurait pu être pire finalement. Ce n'est pas ce que tu avais prévu, mais oui ça aurait pu être pire que ce que tu imaginais en le voyant débarquer dans la tente.
Tu lui proposes des biscuit, surtout pour détourner la conversation à vrai dire. Tu as l'impression de t'être déjà bien trop confié. Tu compte sauver les apparences.
Svein sort alors une bouteille de pur feu et deux verres. Il te demande pourquoi tu es venu au camping si c'est pour paniquer au premier insecte venu. Tu lui réponds en cherchant tes mots pendant quelques secondes.
- À l'origine, nous avions prévu d'être dans un bungalow avec Niamh, mais l'organisation n'a pas été celle que l'on attendait comme tu peux t'en apercevoir.
Elle croque un morceau de son gâteau et boit une gorgée de son verre. Le Pur Feu lui brûle la gorge, c'est qu'elle n'a pas l'habitude de boire. Elle poursuit ensuite :
- Je pensais pas qu'un criquet me ferais si peur. Je savais que j'allais être dégoutée, mais pas au point d'être aussi sensible. Après c'est aussi la conséquence d'une journée qui ne s'est pas passé comme prévue.
Vous parlez de tout et surtout de rien. Un échange rempli de banalité. Quand il te demande ce que tu as prévu, Tu lui montres le planning détaillé que vous avez fait avec Niamh.
Le temps à bien avancé et il est déjà bien tard. Demain matin, tu te réveilles à cinq heures du matin, comme d'habitude. Tu veux être en forme pour la journée que tu va passer avec ton amie. Ton verre fini, tu fais la vaisselle avant de prendre un tilleul. Puis tu refais une dernière fois le ménage de ta partie avant de plonger dans ta couchette, que tu as nettoyé encore. Tu ne mets pas longtemps avant de t'endormir.
Cette cohabitation aurait pu être pire finalement. Ce n'est pas ce que tu avais prévu, mais oui ça aurait pu être pire que ce que tu imaginais en le voyant débarquer dans la tente.
TO BE CONTINUED...
|
|