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archilas II ♦ all that matters
Mer 13 Juin 2018 - 3:24
all that matters
EXORDIUM.
Le Kelpie's camp, ce n'était pas la première fois que tu t'y risquais, ni la dernière. Tu en étais un habitué à vrai dire. Quitte à rester à l'université toutes tes journées pour lire des dizaines et dizaines de romans moldus, tu préférais profiter de ton rare temps libre pour aller inspirer de l'air frais dehors, au lieu de t'encabaner. Quand tu le voulais, tu pouvais lire jusqu'à deux livres par jour. Et ce n'était guère des petites histoires d'amour à l'eau de rose, mais plutôt de grosses briques de 500 pages minimum. Déterminé, il le fallait pour lire autant qu'Archibald Fenwick. Pas étonnant que tu connaisses tout sur tout, sauf lorsqu'il s'agit de séduire une fille. Ah oui, là tu commences à bégayer. Pauvre Archie. Il y en avait eu pourtant de nombreuses demoiselles qui te firent de l’œil, des avances. Malheureusement, la même chose se répétait indéfiniment: friendzone. Le plus triste fut que tu t'y étais habitué, ça ne faisais plus aussi mal qu'au début. I became numb to the pain.
Avant de te diriger vers l'île du Kelpy, où tu allais passer l'essentiel de ta journée, tu enfilas un débardeur de sport et deux bonnes couches de déodorant. Les températures étaient en hausse ces derniers jours et Dieu seul sait la quantité de sueur que tu produis lors de ces journées-là. Le pire, c'était l'odeur. Il faut dire que cela t'avais valu des expériences plutôt... désagréables. T'assurant une dernière fois que tous les préparatifs nécessaires avaient été faits, tu partis enfin, confiant, te pavanant comme un paon. Arrivée sur place, quelle ne fut pas ta surprise en apercevant plusieurs jeunes gens s'adonner à des jeux moldus, tels le football, le rugby ou bien même le soccer. L'île était ouverte à tous les habitants des Highlands, moldus comme sorciers. Tu te joignis donc à eux, dans une partie de football américain. Tes poumons commencèrent à fatiguer, ta respiration devint de plus en plus saccadée et d'un moment à l'autre, t'allais t'effondrer. Quelque chose te disait que ce ne serait pas beau à voir. Soudain, un énergumène dont tu ne connaissais pas le nom eut la merveilleuse idée de lancer la balle une dizaine de mètres trop loin. Bien sûr, c'est toi, Archie, «le gars avec des grandes jambes», qu'on désigna pour aller la ramasser. Pas étonnant. Tu usas donc de tes dernières réserves d’énergie pour partir la chercher. Alors que tu te penchas pour prendre dans tes mains l'objet de ta recherche, tu vis, à quelques mètres seulement, une personne que tu ne croyais pas revoir de si tôt. Des boucles blondes. L'élégance et la beauté même. Ton regard se paralysa sur elle. Lilas Muller. Celle qui occupait tes pensées depuis maintenant plus d'un an. Lilas ? Tu ne le crias pas, mais tu le dis assez fort pour qu'elle l'entende. Et toi, tu continuais à l'observer fixement comme un idiot, la bouche grande ouverte. Merde alors, Fenwick. Tu perds déjà tes moyens ? Tu vas te faire recaler comme au bal si tu continues comme ça, Fenwick.
Avant de te diriger vers l'île du Kelpy, où tu allais passer l'essentiel de ta journée, tu enfilas un débardeur de sport et deux bonnes couches de déodorant. Les températures étaient en hausse ces derniers jours et Dieu seul sait la quantité de sueur que tu produis lors de ces journées-là. Le pire, c'était l'odeur. Il faut dire que cela t'avais valu des expériences plutôt... désagréables. T'assurant une dernière fois que tous les préparatifs nécessaires avaient été faits, tu partis enfin, confiant, te pavanant comme un paon. Arrivée sur place, quelle ne fut pas ta surprise en apercevant plusieurs jeunes gens s'adonner à des jeux moldus, tels le football, le rugby ou bien même le soccer. L'île était ouverte à tous les habitants des Highlands, moldus comme sorciers. Tu te joignis donc à eux, dans une partie de football américain. Tes poumons commencèrent à fatiguer, ta respiration devint de plus en plus saccadée et d'un moment à l'autre, t'allais t'effondrer. Quelque chose te disait que ce ne serait pas beau à voir. Soudain, un énergumène dont tu ne connaissais pas le nom eut la merveilleuse idée de lancer la balle une dizaine de mètres trop loin. Bien sûr, c'est toi, Archie, «le gars avec des grandes jambes», qu'on désigna pour aller la ramasser. Pas étonnant. Tu usas donc de tes dernières réserves d’énergie pour partir la chercher. Alors que tu te penchas pour prendre dans tes mains l'objet de ta recherche, tu vis, à quelques mètres seulement, une personne que tu ne croyais pas revoir de si tôt. Des boucles blondes. L'élégance et la beauté même. Ton regard se paralysa sur elle. Lilas Muller. Celle qui occupait tes pensées depuis maintenant plus d'un an. Lilas ? Tu ne le crias pas, mais tu le dis assez fort pour qu'elle l'entende. Et toi, tu continuais à l'observer fixement comme un idiot, la bouche grande ouverte. Merde alors, Fenwick. Tu perds déjà tes moyens ? Tu vas te faire recaler comme au bal si tu continues comme ça, Fenwick.
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Re: archilas II ♦ all that matters
Lun 18 Juin 2018 - 22:26
bordel, respire lilas ! mais cours. t’as le cœur est au bord du gouffre. un peu plus vite. tu cries à l’aide. tu t’époumones et pourtant personne ne te voit. Personne ne te regarde. Pas un instant. tu la sens derrière toi. l’ombre. celle qui t’a si souvent hantée dans tes rêves. celle qui te provoque une douleur presque incomparable. Tes viscères éclatent, mais surtout ce sont... Tes cicatrices. Elles brûlent, d’un feu presque solaire. continus de courir. une note presque inhumaine franchit tes lèvres. octave. c’est ce que tu dis. Tu le vois au loin. de plus en plus loin. tu cours vers lui mais c’est à mesure que tu t’approches qu’il te file entre les doigts. octave. un silence. un soupir et l’ombre qui te rattrape… chaque fois. l’enfer. et tu te réveilles les larmes s’emparant de ton âme. cette nuit, l’illusion est plus nette. plus douloureuse. des souvenirs refoulés que tu essayes d’oublier mais qui sont de plus en plus difficiles à ignorer. tu souffres. Physiquement. Mentalement. et t’es seule. sombre réalité. c’est ça, le prix a payer. Tu te lèves difficilement de tes draps de soie et pars te débarbouiller. tu passes une main frêle sur tes traits de porcelaine déformés par la fatigue. La peur. breathe. T’as besoin d’extérioriser. Tu le sais. tes yeux tombent sur le prospectus que tu as reçu quelques jours plus tôt. Kelpie’s camp. tu n’as besoin de parler à personne. – après tout qui s’y risquerait ? – juste trouver un défouloir sans te dévêtir et risquer de montrer tes marques. Jamais. tu prends donc sur toi et te prépares pour partir quelques heures plus tard. tes lunettes de soleil cachent tes yeux toujours marqués par le poids de ton passé. ton chemisier blanc et délicat épouse à merveille tes formes et tombent sur tes hanches. toujoursparfaite. d’apparence du moins. tu déambules, laissant glisser ton regard vers les quelques activités proposées par cette île qu’au fond tu as en horreur. tu trouves l’être humain si primaire sur ce bout de pays. Ces âmes qui courent sans but. Des corps qui se rencontrent comme des animaux. perte de temps. tu te décides enfin. tu aperçois au loin des archers. tu as pratiqué le tir à l’arc il y a quelques années. le patriarche muller connait le prix du sacrifice, ce qu’il en coûte d’être parfaite et t’a donc inscrite à des cours. La réflexion. La concentration. L’Oublie. Une fraction de seconde qui devient au final déterminante. Le contrôle. L’histoire de ta vie. tu soupires et commences à marcher en direction de ton échappatoire. « Lilas ? » Cette voix. ton cœur manque un battement. Tu l’entends parfois dans tes rêves. Tu fronces les sourcils et te tournes dans la direction qui semblait s’indiquer. Lui. ça te revient. le bal. ce regard noir que ton frère te lance comme si tu lui mentais. Ses reproches. Ton incompréhension. Cette même incompréhension qui se lit sur ton visage, maintenant. tes traits restent durs néanmoins. Tu ne comprends pas et dieu sait que tu détestes ne pas comprendre. Peut-être qu’il se trouve juste là… ton échappatoire. « Pourquoi je n’ai aucun souvenir de toi ? » lances-tu froidement. tu ne passes pas par quatre chemins. jamais. Ton corps te fait mal, comme pendant tes cauchemars.
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Re: archilas II ♦ all that matters
Mer 20 Juin 2018 - 1:54
all that matters
EXORDIUM.
Ton cœur battait la chamade. Ta respiration se faisait plus haletante, tes paupières devint plus lourdes et tu avais du mal à les garder ouvertes. Étrangement, comme lors de ta première rencontre avec elle. Tu ne savais jamais vraiment comment te comporter face à elle. Il faut dire que tu connais des choses sur elle qu'elle-même ne sait pas. Tu te demandais souvent si c'était la meilleure chose à faire, ignorer cette histoire comme si rien n'était jamais arrivé. En même temps, comment pourrais-tu un jour aborder le sujet avec la principale concernée si ne pouvait même pas se souvenir de ton nom ? Et puis, n'a-t-elle pas une mauvaise opinion de toi après l'altercation avec son frère, au bal ? Bal que tu quittas d'ailleurs précipitamment, sur un coup de tête, que tu regrettes maintenant. Quoi qu'il en soit, tu allais maintenant devoir te frotter à la reine Lilas et son éternel froideur qui avait le pouvoir de te cryogéniser par moments. Sauf que tu ne le montrais pas. Tu ne restais tout de même pas de marbre, non, ça tu ne savais pas le faire, mais tu adoptais continuellement un air naïf et innocent.
Pourquoi je n'ai aucun souvenir de toi ? Cette question arriva comme ça, sans prévenir. Quelques mots voulurent s'échapper de ta bouche, mais aucun son n'en sorti. Ce n'est pas que tu n'eus pas bien compris la question, au contraire, elle était plus que claire; c'est le fait d'y répondre qui se révélait loin d'être simple. Tu n'avais pas juste lui répondre: Oh mais c'est parce que je t'ai sauvé il y a un an, ça a dérapé, on s'est embrassé et je t'ai oublietté pour que tu n'en aies plus aucun souvenir. Tu pouvais être sûr que si tu lui révélais les choses de cette façon, ta crédibilité dégringolerait au plus bas et une claque du dos de la main risquait de vite atteindre ton doux visage. Tes yeux, eux, ne peuvent pas décrocher des prunelles saphirs de Lilas, comme autrefois. Sauf qu'autrefois, pour toi, elles étaient remplis de pureté. Désormais, tu t'étais rendu compte de la noirceur que celles-ci cachaient.
Pourquoi t'en aurais ?, répondis-tu à la Muller, du tac au tac. Toi-même ça te pris par surprise, ce n'était pas dans ton habitude d'être aussi sec et tranchant dans tes répliques, même quand tu jouais la comédie. Tu te repris donc, cherchant tes mots. Euh et bien, ce que je veux dire, c'est qu'on a jamais vraiment été proche, donc ça se peut que tu ne m'aies pas remarqué... Quelle raison de merde. Sérieusement, Archie ? Toi qui savait toujours quoi dire au bon moment, là ça n'était pas réellement un coup de génie. Tu t'avanças d'un pas, séparant ainsi la distance qui vous sépare et t'assurant par la même occasion que Boucles d'Or te fasse face. Tu penses que j'ai quelque chose à voir avec ton amnésie ? Oulah, Archie, tu commençais à te griller tout seul. Lilas n'eus jamais parlé d'amnésie, mais bien de n'avoir aucun souvenir de toi. Pourquoi fallait-il toujours que tu rendes les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà ? Fort heureusement, la Grymm risquerait de ne pas réaliser à quoi tu faisais référence lorsque tu parlais «d'amnésie». Est-ce que sa confusion se dissiperait, peu à peu ?
Pourquoi je n'ai aucun souvenir de toi ? Cette question arriva comme ça, sans prévenir. Quelques mots voulurent s'échapper de ta bouche, mais aucun son n'en sorti. Ce n'est pas que tu n'eus pas bien compris la question, au contraire, elle était plus que claire; c'est le fait d'y répondre qui se révélait loin d'être simple. Tu n'avais pas juste lui répondre: Oh mais c'est parce que je t'ai sauvé il y a un an, ça a dérapé, on s'est embrassé et je t'ai oublietté pour que tu n'en aies plus aucun souvenir. Tu pouvais être sûr que si tu lui révélais les choses de cette façon, ta crédibilité dégringolerait au plus bas et une claque du dos de la main risquait de vite atteindre ton doux visage. Tes yeux, eux, ne peuvent pas décrocher des prunelles saphirs de Lilas, comme autrefois. Sauf qu'autrefois, pour toi, elles étaient remplis de pureté. Désormais, tu t'étais rendu compte de la noirceur que celles-ci cachaient.
Pourquoi t'en aurais ?, répondis-tu à la Muller, du tac au tac. Toi-même ça te pris par surprise, ce n'était pas dans ton habitude d'être aussi sec et tranchant dans tes répliques, même quand tu jouais la comédie. Tu te repris donc, cherchant tes mots. Euh et bien, ce que je veux dire, c'est qu'on a jamais vraiment été proche, donc ça se peut que tu ne m'aies pas remarqué... Quelle raison de merde. Sérieusement, Archie ? Toi qui savait toujours quoi dire au bon moment, là ça n'était pas réellement un coup de génie. Tu t'avanças d'un pas, séparant ainsi la distance qui vous sépare et t'assurant par la même occasion que Boucles d'Or te fasse face. Tu penses que j'ai quelque chose à voir avec ton amnésie ? Oulah, Archie, tu commençais à te griller tout seul. Lilas n'eus jamais parlé d'amnésie, mais bien de n'avoir aucun souvenir de toi. Pourquoi fallait-il toujours que tu rendes les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà ? Fort heureusement, la Grymm risquerait de ne pas réaliser à quoi tu faisais référence lorsque tu parlais «d'amnésie». Est-ce que sa confusion se dissiperait, peu à peu ?
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Re: archilas II ♦ all that matters
Lun 25 Juin 2018 - 15:14
Le doute. Octave dit que tu te joues de lui. Il te prête même une histoire avec cet homme. Comment ? bordel, pourquoi tu ne te souviens même pas de sonprénom? Tu méprises mais tu n’oublies pas. Jamais. C’est ça, le contrôle. Sans lui, tu imploses. C’est ce qui risque d’arriver maintenant. Tu ne parviens pas à te taire. Tu cherches des réponses et force est de constater qu’il en détient certainement quelques-unes. Sans ça pourquoi la simple prononciation de ton prénom te provoquerait tant de choses ? Impossible. Pourquoi t’en aurais ? Tu fronces les sourcils. Il semble te connaître. Alors pourquoi se risque-t-il à ne serait-ce que te regarder comme il le fait. Un claquement de doigt et son monde s’écroule si tu le décides. Ton regard se durcit. Tu n’as pas envie de jouer. Ton état est inquiétant et tu sais que seules quelques secondes te séparent de lafolie. Tu t’apprêtes à lui lancer une remarque acerbe, pour ne pas perdre pieds, mais ses traits se détendent soudainement et son expression t’empêche de dire ne serait-ce qu’un mot. pourquoi ? Euh et bien, ce que je veux dire, c’est qu’on a jamais vraiment été proche, donc ça se peut que tu ne m’aies pas remarqué. Impossible. ses mots sonnent faux. sa tentative de te duper t’épuise. Tu ne comprends pas pourquoi il se donne tant de mal. Qui est-il ? sans que tu ne puisses dire quoi que ce soit, tu le sens s’approcher de toi. tu te figes. Ne bouge pas. tu ne veux plus qu’on t’approche. Qu’on te touche. Pas après tout ça. tes cicatrices brûlent un peu plus à mesure qu’il se rapproche. Tu ne parviens pas à faire le lien. Ton esprit est embrumé. Ton âme perdue. Tu penses que j’ai quelque chose à voir avec ton amnésie ? Pardon ?Amnésie. Ton sang ne fait qu’un tour. Je ne me souviens pas. c’est douloureux. Pourquoi ? Quelque chose manque mais quoi ? Pourquoi ? Ses marques. Je veux savoir. Qui saura m’aider ? Ce que tu te dis dans chacun de tes cauchemars.Amnésie. Ton visage se déforme par une douleur que tu ne faisais qu’intérioriser jusque-là. Tes mains viennent s’abattre sur le torse musclé du dénommé Archibald que tu ne connais toujours pas, que tu ne connais plus ? Il se laisse surprendre et recules de quelques pas. Tu respires, fort. Tu sens que les larmes s’emparent de ton âme. Elles ne coulent pas encore sur tes joues mais ça ne saurait tarder. La frustration. Le doute. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? lances-tu à bout de souffle. tu n’arrives plus à te préoccuper du monde qui vous entoure. Tu t’accroches à des prunelles qui te semblent si proches mais aussi à la fois si étrangères. Tu ne comprends pas. Tu te rapproches une nouvelle fois et le pousse de nouveau de toutes tes forces. Pourquoi je ne me souviens pas ? Ce n’est pas de lui que tu parles, mais des marques encore chaudes sur ton corps. il était là. tu en es sûre maintenant même si tu ne sais toujours pas à quel niveau il était impliqué.
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Re: archilas II ♦ all that matters
Mar 3 Juil 2018 - 4:44
all that matters
EXORDIUM.
Ta veine tentative de lui cacher la vérité a misérablement échoué. Pourtant, tu savais très bien que tu n'étais pas et n'avais ni l'air d'un menteur, alors à quoi tu t'attendais ? Quelque chose se passait avec elle. Elle voulait absolument savoir ce qui lui arrivait, le pourquoi du comment, elle voulait ici, maintenant, tout de suite, sans ménagement. On ne peut rien refuser à Lilas Muller. Ce qu'elle veut, elle l'a. Alors tu étais au courant que tu ne pourras jouer avec elle très longtemps, avant qu'elle implose. Soudain, ses deux mains de porcelaine s’abattirent par surprise sur ton torse, ce qui te fit reculer de quelque pas. Ne t'attendant, tu la regardas de haut en bas, avec de grands yeux ébahis. T'avais juste envie de lui crier: Mais qu'est-ce qui te prends Lilas ?! Es-tu devenue folle ? Tu commençais à avoir peur. Tu n'avais jamais été témoin de ce côté de Lilas. Tu te révélas éperdument amoureux sans même avoir connu toutes ses facettes. Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Elle se doutait de quelque chose. Tu voulus prononcer des syllabes, des mots, mais tu te perdis dans ses prunelles, à nouveau. Heureusement (ou malheureusement), la réalité te frappa en plein face. Lilas récidiva, sauf que cette fois-ci elle te poussa beaucoup plus fort. Enfin, pas assez fort pour que tu finisses blessé, mais assez pour que cela te fasses perdre l'équilibre et que tu trébuches tête première contre le sol. Tu sentis quelque chose cogner ton crane, mais tu en fis abstraction. Tu te relevas d'un coup, un peu irrité. Tu n'aimais pas que l'on en vienne aux mains. Ça te paraissais trop primaire, trop sauvage. Sans surprise, tu recevais toujours les coups, jamais tu ne ripostais. Enfin, il existait des moments où tu perdais totalement le contrôle, sans explication. Sauf que tu ne laisserais pas tes émotions négatives te contrôler, pas ici, pas devant Lilas. Pourquoi je ne me souviens pas ? Elle souffre. Elle souffre, aussi physiquement que mentalement. Tu ne le sais pas comme ça, tu... le ressens. Tu ressens sa douleur, son mal-être. Elle veut désespérément une réponse, elle sait que tu en as une, mais tu ne cèdes rien. Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça, Archibald ? Une once de culpabilité grandis en toi. Avoue-lui tout, maintenant, elle mérite de savoir. Ta conscience te conseille de lui dire tout, mais ton cœur dit non. Bon Dieu, d'un instant à l'autre, tu sens que ton cœur va s'arracher de ta poitrine. Il ne peut pas gérer autant d'émotions. Il est faible. Tu es faible. En réalité, c'est lui qui te rends si faible. Il dicte tes actions. Ton comportement. Trop de fois, il t'a porté préjudice. C'en était fini. Je vais te dire la vérité. Une goutte de sueur perla sur ton front et continua son chemin jusqu'à ta mâchoire. Ton instinct te disait que ce n'était pas juste à cause de la chaleur suffocante. On a passé une nuit ensemble. Une nuit que tu n'oublieras pas de sitôt. La nuit où tout avait commencé. Une chose a enclenché l'autre et... on s'est embrassés. Mais on aurait pas dû. Parce que je suis un né-moldu et toi une sang-pure, qui plus est une Muller. Ça, tu ne le lui dis pas. Pourquoi pas, Archie ? Comment allait-elle pouvoir comprendre ta décision après ça ? Je voulais te protéger, je me suis dit que ce serais mieux que tu oublies cette soirée. Aujourd'hui, regrettes-tu ta décision ? Non. Par contre, aurais-tu voulu que cette histoire ait une autre tournure ? of course yes. Au final, j'usa du sortilège d'Amnésie. Résultat, tu perdis tout souvenirs de moi et moi... je n'étais pas capable de t'enlever de ma tête. Tu lui avais maintenant tout dit. Rectification, presque tout dit. La culpabilité continuait tout de même à te ronger. Sans hésitation, tu posas ta main sur l'épaule de Lilas, dans un geste de réconfort. Je suis désolé si j'ai pu te faire souffrir, d'une quelconque façon. Pourquoi t'excuses-tu ? Tu n'as pensé qu'à bien faire, pauvre Archie. Tu souffres aussi. Autant qu'elle, plus qu'elle ?
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Re: archilas II ♦ all that matters
Jeu 12 Juil 2018 - 19:23
J’ai mal. cette douleur te déchire les entrailles. Tu ne sais pas. tu ne sais plus. ce que tu dois croire. en qui tu peux avoir confiance. tu imploses. la panthère prend entière possession de ton âme. tu ne te laisses guider que par ton chagrin. ta peine. tes mains viennent brusquement s’abattre contre le torse de l’américain et le force animale qui te dévore le projette sur le sol. tu portes tes mains tremblantes jusqu’à tes lèvres. pardon. le désespoir peut se lire dans tes iris. Il reste de marbre, l’incompréhension au bord des yeux. Tu n’as qu’une envie. Le forcer à parler. sauf que tu ne peux pas. pourquoi ? tu sens une douleur vive s’emparer de tes mains. tu y jettes un œil, rien qu’une seconde. tes griffes. non. tu ne peux pas. pas devant lui. pas maintenant. sauf que tu as toujours besoin de savoir. plus que jamais. tu ne sais pas qui il est… et pourtant il semble détenir toutes les réponses. tu camoufles tes mains derrière ton dos et l’implores du regard. il est ta dernière chance. Je vais te dire la vérité. un espoir. de l’air. tu en manques cruellement. tu étouffes. tu ne sais plus. tu le vois porter une main à sa tête. tu l’as blessé. tu t’en fiches Lilas, et pourtant… Tu fronces les sourcils et tentes de te concentrer sur ses mots. On a passé une nuit ensemble. Quoi ? Mensonge. Tu secoues la tête. Tu t’en souviendrais. Non ? Tu le laisses continuer. Il faut qu’il comble ce vide en toi. La nuit où tout avait commencé. Une chose a enclenché l’autre et on s’est embrassés. Mais on n’aurait pas dû. ça n’a aucun sens. tes jambes t’abandonnent et tu te retrouves à terre. à bout de souffle. tu mens – réussis-tu à articuler, tes yeux rivés sur tes mains, bestiales. Ses griffes qui depuis cette nuit-là n’ont pas réapparu. t’avais peur. aujourd’hui tu ne les contrôles pas. pas plus que toutes ces émotions qui s’emparent de toi. Je voulais te protéger je me suis dis que ce serait mieux que tu oublies cette soirée. tu lèves les yeux dans sa direction. tu penses avoir halluciné. Mieux que tu oublies.oublier. amnésie. les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu… Je suis désolé si j’ai pu te faire souffrir d’une quelconque façon. sa main se pose sur ton épaule et ton sang ne fait qu’un tour. Tu sautes sur tes jambes – reflexe félin - et te rues sur lui. cette fois-ci ce sont tes griffes qui se déposent avec violence sur son torse alors que tu le fais tout juste tomber, allongé sur le sol. tu m’as fait ça – murmures-tu au-dessus de lui comme pour l’intimider alors que tout de suite, l’animal apeuré… c’est toi. de quel droit ? souffles-tu en souffrance mais toujours tes griffes fixement plaquées sur son torse. tu voudrais lui demander si les traces sur son corps viennent de lui… mais tu le sais. ce n’est pas lui. la douleur est plus intense. tu n’as qu’une partie de la solution. tes yeux mouillés se perdent dans les siens et tu sens, son cœur affolé, battre sous tes pattes. Ses iris. ses traits. tu t’en souviens. il te dit la vérité. ses lèvres contre les tiennes. tu te souviens. tu respires lentement et tes mains reprennent leur forme petit à petit. Unsilence… et tu éclates en sanglot laissant ton visage tomber sur son torse. perdue. qui m’a fait ça… ? souffles-tu contre lui. le monde extérieur n’existe plus. tu te redresses, le mal au bord des yeux et commences à tracer chacune de tes cicatrices avec tes doigts. dis moi qui m’a infligé ça.. continues-tu ne parvenant pas à arrêter tes larmes. Gouffre.
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Re: archilas II ♦ all that matters
Dim 29 Juil 2018 - 6:13
all that matters
EXORDIUM.
Cette nuit. Tu te rappelais de cette nuit, de tous ses détails, tous ses détails. Mais tu essayais de ne te rappeler que du positif. Le baiser. Sa douceur. Sa gratitude. Sa tendresse. Le lien qui vous unissait. Mais après, tout ça était fini. Le retour à la réalité. Elle oublia tout de cette soirée et toi tu ne réussis pas à oublier. Elle était dans ta tête jour après jour. Tu ne pouvais pas t'en séparer. Tu ne voulais pas t'en séparer. Bien que des fois, tu te demandes si tout n'aurait pas été plus simple si tu n'étais jamais tombé sur elle. Si tu n'avais pas décidé de prendre une marche nocturne cette nuit-là. Si tu avais emprunté un autre chemin. Si tu l'aurais laissé à son sort... Mais avec des si, on pourrait refaire le monde. Ça, tu le disais souvent aux Outlaws, bien que tu aies du mal à appliquer ton propre conseil. La venue de Lilas dans ta vie, tu la considérai plus comme une bénédiction, qu'une malédiction.
Tu observais attentivement la Grymm. Elle semblait être apeurée. Non, elle avait plutôt l'air de souffrir. Elle était habitée par une grande souffrance. Une souffrance dont tu veux la délivrer, l'affranchir. Si seulement tu savais comment. Son comportement changeait. Il devenait de plus en plus étrange. On aurait dit qu'elle voulait te cacher quelque chose. Pourquoi ? Tu n'étais pas vraiment en position de lui dire «Fais-moi confiance» après l'avoir maintenu dans l'ignorance pendant plus d'un an. Pourtant, ça partait d'une bonne intention. Il est rare que tu commettes un acte d'une mauvaise intention, Archibald. Tu es pur, innocent. Pas comme la peste que peut être Lilas. Elle est si différente de toi. Elle t'est même désagréable. Alors pourquoi t'obstines-tu à l'aimer ? Es-tu idiot ou bien utopique ? Tu mens. Ça te fait un choc. Tu mens ? Tu n'y crois pas. Quelque chose se brise en toi. Tu ne lui dis que la plus pure vérité et elle ne veut pas y croire. Tu continues quand même ton monologue. Lorsque tu lui avoues que tu es la cause de son amnésie, tu aperçois alors la peine dans ses yeux. La douleur. Elle est sous le choc. Comme si elle avait été trahie. Et là, tout s'enchaîne. Elle te saute dessus. Sauvagement. Ce n'est pas Lilas. Tu la connaissais si douce. Non, tu ne veux pas y croire. C'est impossible. La panthère noire. Elle te domine. Ses griffes se déposent avec force sur ton torse. Autant dire qu'il ne restera plus grand chose de ton débardeur de sport. Tu es tétanisé, cryogénisé par la peur. Partagé entre la douleur et le malheur. Tu sens ton cœur tambouriner si vite. Tu veux que tout ça s'arrête. Tu m'as fait ça. De quel droit ? God, please have mercy. Croyait-elle que tu lui avais infligé ces cicatrices ? Au contraire, tu les avais soigné. Était-ce la panthère qui parlait, ou la Muller ? Elle a l'air plus apeurée que moi. Elle reprends sa forme normale. Et tu la découvres sous un nouveau jour. Vulnérable. La scène insolite avait attiré les regards de quelques curieux, mais lorsque tu tournas le tien dans leur direction, ils reprirent vite leurs occupations. Tu crus en voir prendre une photo, mais tu n'y prêtas guère attention. La blonde éclate en sanglots. Ses saphirs s'imbibent d'eau. Elle se colle à toi. Qui m'as fait ça ? Si seulement je le savais... Toi aussi, tu veux pleurer. Sauf qu'aucune larme ne coule. Tu reprends ton calme. Ta respiration se fait de moins en moins haletante. Dis-moi qui m'as infligé ça... Tu lui avais posé la même la première fois. «Qui a bien pu te faire une chose pareille ?». Tu te redresses. Et là, tu commets un geste inattendu. Tu passes une main sur sa joue, pour récolter les larmes qui y tombe. Comme elle avait pu faire avec moi auparavant. D'une voix douce et réconfortante, tu prends la parole. Lilas... regarde-moi. Tu voulais que son regard soit plongé dans le tien. Je ne sais pas qui a pu causer tes cicatrices, mais... je sais qui a pu les guérir. Tu voulais bien entendu parler de toi. Tu étais son sauveur. Se rappelait-elle de ça ? Je suis désolé, vraiment. J'ai laissé mon coeur guider mes actes. À quoi avait servi le sortilège d'Amnésie, finalement ? Tu lui as tout révélé, au final et maintenant, elle était destabilisée. Pour l'instant.
- InvitéInvité
Re: archilas II ♦ all that matters
Lun 30 Juil 2018 - 19:04
Chaque détail te revient en mémoire. Tu te souviens. Ton réveil dans ce lieu inconnu. Sans repère. Seule. Une couverture qui cache à peine ton cœur meurtri. Des cicatrices, les mêmes qui aujourd’hui te font horreurs. Qui t’a fait ça ? La douleur. Lancinante. Elle tape violemment au niveau de tes tempes. Comme si c’était hier. Le revivre est un calvaire… Tu grimaces et gardes ton visage posé sur le torse du sorcier. Archibald. Tu te souviens. Son torse nu. Sa tasse à la main. Chaque trait de son visage qui t’intime de lui faire confiance. C’est ce que t’as fait. La reine des glaces s’est laissée un moment de répit. Tu le vois t’approcher. Tu le vois prendre soin de toi alors que toi tu n’as jamais pris soin de personne. Même Octave. A vouloir l’avoir sous ta coupe à tout prix, t’as oublié de l’aimer comme il le méritait. Aimer. Est-ce que tu sais encore le faire ? Est-ce que t’as jamais su ? Une bonté qui aujourd’hui t’aurais dégoutée mais qui ce soir-là t’as touchée en plein cœur. Les palpitations de ce dernier ne faiblissent pas. Tu sens ta poitrine contre le torse encore tremblant de celui… qui t’a sauvé la vie. Cette chaleur. Comme celle de ses lèvres sur les tiennes. Tu te souviens. Le jeune homme se redresse et tu restes là te rejouant en boucles les scènes d’une vie que tu avais oubliée. Qu’il t’avait fait oublier. Les larmes continuent de couler sur tes joues. La vérité est dure à avaler. Tu tentes tant bien que mal de reprendre ta respiration quand sa main vient doucement caresser ton visage. Tu te souviens. Ses larmes. L’acte qu’il s’apprêtait à faire qui le dévorait. Tu te souviens sa main qui effectue le même geste. Tout ira bien. Lilas… regarde-moi. Tu te souviens de sa voix. Ton cœur se met à battre un peu moins vite. Tu lèves tes yeux, jusque-là fuyants, vers les iris sombres du summerbee. Ce regard. Comment t’as pu l’oublier ? Tu y plonges et t’y noies comme une débutante. Tes pleurs cessent sans que tu ne comprennes pourquoi. Le monde te paraît soudainement plus réel. Le sol ne se dérobe plus sous tes pas et… tu es calme. Étrangement calme. Je ne sais pas qui a pu causer tes cicatrices, mais…je sais qui a pu les guérir. Tu sais. Tu te souviens. Tu pourrais lui en vouloir. Le travail était manqué, en témoigne les marques encore affolantes sur ta peau de porcelaine… sauf qu’il t’a aidé. Personne ne l’a jamais fait. Tu parviens à lui offrir l’esquisse d’un sourire. Un sourire qui se veut sincère et hors de tout contrôle. T’as rien contrôlé aujourd’hui Lilas. Ta folie a été plus forte que toi, cette fois. Ce ne sont pas les quelques voyeurs qui ont suivi la scène qui te diront le contraire. Tu les remarques juste même s’ils font l’effort de faire croire qu’ils ne vous regardent pas. Je dois m’en aller – souffles-tu les sens en alerte. Tu ne sais pas combien de temps il faudra à ces personnes pour parler de tout ça. Quelques secondes, quelques heures. Ce que tu sais c’est ce que tu ne tiens pas à être leur bête de foire. Tu es trop affaiblie pour parvenir à parer les coups. Tes mains tremblent encore et viennes soudainement se positionner de chaque côté du visage du summerbee. Tes lèvres glissent jusqu’à son oreille et y susurre un doux : Merci. Je suis désolée – avant de glisser sur sa joue un baiser à la fois désespérée et sincère. Tu te souviens. Bordel, ce que t’aimerais te souvenir encore du gout de ses lèvres. Sauf que c’est impossible. Tu dois t’en aller.
- InvitéInvité
Re: archilas II ♦ all that matters
Mar 31 Juil 2018 - 5:27
all that matters
EXORDIUM.
T'étais content. Enfin, pas juste content, mais satisfait. Tes efforts eurent payés. T'avais réussi à décrocher un sourire à la reine aux boucles d'or. Pas qu'un simple sourire, en plus. Non, celui là, il était sincère. T'avais même pas besoin d'y réfléchir pour le remarquer. C'était naturel. Malheureusement, tout avait une fin. Même les plus belles choses. Tu te rassurais en te disant que rien n'était définitif. Cette conclusion peut bien être rassurante comme elle peut être inquiétante. Je dois m'en aller. Elle le dit avec précipitation. Toi, tu ne veux pas qu'elle parte. Avec un peu plus de zèle, tu lui aurais crié : Non, restes Tu veux qu'elle reste encore peu. Avant que la réalité te rattrape, encore une fois. Ce n'est pas que tu aimes vivre dans la fiction, mais parfois t'évader te fait du bien. C'est à ça que servent les vacances, non ? T'es au Kelpie's Camp Archibald, le dernier truc qu'on te demande ici, c'est de réfléchir. Sauf que t'en aies incapable. Tu dois toujours tout suranalyser. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Tu posas ta main sur la joue de Lilas, plongeas ton regard dans le sien et instantanément, sa peine, sa douleur, disparurent. C'est magique. Tu ne sais pas si c'est ton charme ou ta voix chaleureuse qui a procuré cette effet-là. Ça ne te surprendrais pas que ce soit les deux. Tu riais intérieurement de ta propre bêtise, en te retenant bien sûr pour rester un minimum sérieux devant la Grymm, que tu affectionnais de plus en plus. Elle te sortit d'ailleurs de ta rêverie, à ta grande surprise, peu après. Ses mains se retrouvèrent sur les deux côtés de ton visage. Ta température corporelle montait drastiquement. Ça ne s'arrangea en rien lorsqu'elle te chuchota de tendres mots à l'oreille qui eurent pour effet de te donner la chair de poule. Merci. Je suis désolée. Un baiser sur la joue. Suffisant. Insuffisant. Suscite le manque. Tu restas bouche bée. Tu ne pus que la regarder partir, devant toi. La regarder briller. Ayant trouvé la force, tu réussis à articuler quelques mots, juste après son départ. On se reverra bientôt, Lilas. Ce n'était que la première page d'un long chapitre. En parlant de chapitre, il y avait des livres qui n'attendaient que d'être lus dans ton dortoir. Et merde, une prochaine fois. Le retour à la tranquillité allait devoir attendre. Tu ne croyais pas si bien dire... Tu entendais des voix derrière toi. Derrière ton dos. Des chuchotements. Votre petite scène en a intéressé plus qu'un. Les rumeurs commenceraient-elles à circuler. Tu ne l’espérais aucunement. La dernière chose que tu souhaitais, c'était de refaire parler de toi, dans une nouvelle édition du Chineur.
Tu posas ta main sur la joue de Lilas, plongeas ton regard dans le sien et instantanément, sa peine, sa douleur, disparurent. C'est magique. Tu ne sais pas si c'est ton charme ou ta voix chaleureuse qui a procuré cette effet-là. Ça ne te surprendrais pas que ce soit les deux. Tu riais intérieurement de ta propre bêtise, en te retenant bien sûr pour rester un minimum sérieux devant la Grymm, que tu affectionnais de plus en plus. Elle te sortit d'ailleurs de ta rêverie, à ta grande surprise, peu après. Ses mains se retrouvèrent sur les deux côtés de ton visage. Ta température corporelle montait drastiquement. Ça ne s'arrangea en rien lorsqu'elle te chuchota de tendres mots à l'oreille qui eurent pour effet de te donner la chair de poule. Merci. Je suis désolée. Un baiser sur la joue. Suffisant. Insuffisant. Suscite le manque. Tu restas bouche bée. Tu ne pus que la regarder partir, devant toi. La regarder briller. Ayant trouvé la force, tu réussis à articuler quelques mots, juste après son départ. On se reverra bientôt, Lilas. Ce n'était que la première page d'un long chapitre. En parlant de chapitre, il y avait des livres qui n'attendaient que d'être lus dans ton dortoir. Et merde, une prochaine fois. Le retour à la tranquillité allait devoir attendre. Tu ne croyais pas si bien dire... Tu entendais des voix derrière toi. Derrière ton dos. Des chuchotements. Votre petite scène en a intéressé plus qu'un. Les rumeurs commenceraient-elles à circuler. Tu ne l’espérais aucunement. La dernière chose que tu souhaitais, c'était de refaire parler de toi, dans une nouvelle édition du Chineur.