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archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Sam 10 Mar 2018 - 4:11
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
Il se faisait tard. Très tard. Tellement tard que plus aucun son n'était audible, autre que le son de mes pas sur la parterre. D'habitude, je me serai encore gavé de romans moldus jusqu'à m'endormir sur ma table de travail, mais aujourd'hui non. Une bonne bouffée d'air frais me ferait du bien. Je sortis donc de mon dortoir, à l'abri des regards, mes deux colocataires étant encore parti je ne sais où, probablement à s'amuser avec de nouvelles conquêtes. J'aurai pu les rejoindre, mais ça ne me disait absolument rien. Il faisait tout de même un froid glacial dehors, malgré le printemps qui pointait timidement le bout de son nez en ce mois de mars. Je pense que si je croise quelqu'un dehors à une heure pareille et par cette température, ça releverai du miracle, me disai-je à moi-même. Et pourtant, si je savais la rencontre que je ferais cette nuit-là, celle qui me hanterait tout le reste de mon existence. Une rencontre dont je ne savais toujours pas aujourd'hui si elle m'était favorable ou bien, défavorable...
Elle était là, juste là devant moi, gisant sur le sol, dans son propre sang. Je n'en croyais pas mes yeux. Pourtant la scène se produisait réellement, je ne rêvais pas. Ses vêtements se révélaient tailladés et ses coupures saignaient abondamment. Quel monstre aurait pu faire une chose à une femme innocente ? Pendant un moment, l'envie de partir et l'abandonner à son triste sort me tenta. Après tout, je devais me mêler de ce qui me regardait non ? Sauf qu'à bien y réfléchir, cette alternative me paraissait totalement abjecte. Je n'étais pas un lâche, encore moins un monstre pour commettre un acte de bas-étage. Seul un Sectumsempra aurait pu autant lui faire de mal. Ses gémissements de douleur m'indiquaient qu'il fallait que j'agisse vite, et avec prudence. Alors que je sortais en hâte ma baguette, je pris un moment pour l'observer. Ses traits fin et angéliques me subjuguaient, tout comme sa chevelure dorée. Quelque chose en elle réveillait quelque chose en moi. Quoi? Je ne le sais pas, enfin, je ne le savais pas à ce moment là, mais je savais que c'était quelque chose de bon. Je passa ma main tout le long de son visage endolori et le caressa avec une douceur infinie. Vulnera Sanentur. Ces mots s'échappèrent de ma bouche comme une chanson tandis que ma baguette passa sur les profondes blessures que le maléfice lui avait causé. Il est temps que je te ramène à la maison, là où personne ne pourra te faire de mal, où tu seras soigné de tes blessures, lui chuchotai-je, comme si elle pouvait m'entendre. Je me prenais déjà d'affection pour cette inconnue que je venais à peine de rencontrer. Ce que je ne savais, ce que ce n'était pas du tout n'importe quelle inconnue. Oh non. Non pas sans difficultés, je la pris dans mes bras et la posa sur mon épaule. Je n'allais pas tenir longtemps comme ça, alors il valait mieux que je fasse vite. Fallait que je l'amène à mon dortoir sans être aperçu. Finalement arrivé à destination, je la posa sur mon lit, avec toute la précaution possible. J’espérais que mes colocataires ne pointeraient pas le bout de leurs nez de la soirée.
Elle était là, juste là devant moi, gisant sur le sol, dans son propre sang. Je n'en croyais pas mes yeux. Pourtant la scène se produisait réellement, je ne rêvais pas. Ses vêtements se révélaient tailladés et ses coupures saignaient abondamment. Quel monstre aurait pu faire une chose à une femme innocente ? Pendant un moment, l'envie de partir et l'abandonner à son triste sort me tenta. Après tout, je devais me mêler de ce qui me regardait non ? Sauf qu'à bien y réfléchir, cette alternative me paraissait totalement abjecte. Je n'étais pas un lâche, encore moins un monstre pour commettre un acte de bas-étage. Seul un Sectumsempra aurait pu autant lui faire de mal. Ses gémissements de douleur m'indiquaient qu'il fallait que j'agisse vite, et avec prudence. Alors que je sortais en hâte ma baguette, je pris un moment pour l'observer. Ses traits fin et angéliques me subjuguaient, tout comme sa chevelure dorée. Quelque chose en elle réveillait quelque chose en moi. Quoi? Je ne le sais pas, enfin, je ne le savais pas à ce moment là, mais je savais que c'était quelque chose de bon. Je passa ma main tout le long de son visage endolori et le caressa avec une douceur infinie. Vulnera Sanentur. Ces mots s'échappèrent de ma bouche comme une chanson tandis que ma baguette passa sur les profondes blessures que le maléfice lui avait causé. Il est temps que je te ramène à la maison, là où personne ne pourra te faire de mal, où tu seras soigné de tes blessures, lui chuchotai-je, comme si elle pouvait m'entendre. Je me prenais déjà d'affection pour cette inconnue que je venais à peine de rencontrer. Ce que je ne savais, ce que ce n'était pas du tout n'importe quelle inconnue. Oh non. Non pas sans difficultés, je la pris dans mes bras et la posa sur mon épaule. Je n'allais pas tenir longtemps comme ça, alors il valait mieux que je fasse vite. Fallait que je l'amène à mon dortoir sans être aperçu. Finalement arrivé à destination, je la posa sur mon lit, avec toute la précaution possible. J’espérais que mes colocataires ne pointeraient pas le bout de leurs nez de la soirée.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Sam 10 Mar 2018 - 14:41
Inverness. La ville de tous les possibles apaisée par un froid encore hivernale. Quelques flocons risquent encore de tomber cette nuit. T’as envie de voir ça. La pureté de la neige t’envoute et même te canalise. Tu laisses tes talons dans le placard et optes pour des petites bottes plates bien plus confortables. Tu sors de ta chambre sur la pointe des pieds, vingt-cinq ans et tu as l’impression de fuguer comme une enfant. Pas besoin de prévenir Octave, ce soir tu as envie de te retrouver seule avec le son de la neige qui se dépose sournoisement sur les manches de ta chemise. Tu n’as pas pris la peine de prendre ton manteau, ton pelage noir te préservera du froid. Les rues sont totalement vides. Personne n’a l’air d’avoir eu la même idée que toi. Par ce froid, ça ne t’étonne pas… Tu attends d’être sûre de ne pas être suivie ou observée pour te transformer en une magnifique panthère noire. La partie la plus pure de toi. Tes iris saphir commence à balayer le sol encore intact des ruelles que tu parcoures de tes quatre pattes. Tu ne t’immisces que dans les petites rues. Tu ne veux pas te faire repérer ou si c’est le cas tu espères en te déplaçant par ici que tu auras le temps de t’échapper le plus vite possible… Ton père désapprouverait totalement ce que tu es en train de faire. Tu mets ton identité en péril…mais étrangement, le silence qui t’entoure te pousse à continuer cette hérésie. Tu avances quelques minutes avant de lever le museau en l’air. Les premiers flocons commencent à tomber… Tu souris paisiblement… puis une douleur atroce. sectusempra. tu entends ce mot se perdre dans un cri. ton rugissement, lui, se perd dans le silence sourd de la rue. Tu t’effondres. Tu as cette vivace impression que ton corps vient d’être lacéré part des centaines de lames aiguisées. tu n’as même pas la force de crier tant tu sens cette souffrance voguer dans chacune de tes veines, s’immiscer dans chacune de tes cellules. Jamais encore tu n’avais ressenti une sensation comme celle-ci. Tu sens des larmes perler sur ton visage. Tu t’es retransformée sans le vouloir... Tu te sens incapable de bouger étendue sur les pavés froids d’une des nombreuses rues d’inverness. Tu sens ton sang et ton âme s’échapper peu à peu de ton corps. Tu te sens mourir, Lilas. Tout simplement. Quelques gémissements de douleurs s’échappent encore de tes lèvres bleutées par le froid ambiant. Alors que tu vois calmement la vie quitter ton corps, une ombre apparaît devant toi. Tu sens une paume chaude et étrangement rassurante se déposer sur ta joue fatiguée. Impossible pour toi de dire un mot. Chaque respiration est un véritable calvaire. La douleur a bientôt raison de toi, tu fermes les yeux et perds peu à peu connaissance… pourtant t’aimerais te raccrocher aux traits que tu as réussi à percevoir avant de fermer tes paupières. Tu ne sais pas pourquoi… pas encore.
Tes paupières finissent par s’ouvrir sur un environnement qui t’es totalement inconnu. Une chambre visiblement... Les douleurs se sont apaisées… Tu remarques vite que tu es allongée dans un lit que tu ne connais pas dans des draps dont tu n’as jamais senti l’odeur. Tu fronces les sourcils. Tu as peur des gestes que tu pourrais faire. Peur du souvenir que tu as de cette souffrance… Peur du peu de souvenirs que tu as de cet événement à vrai dire… Tu lèves difficilement tes bras pour te découvrir de la couverture qui est déposée sur ton corps fatigué. Tu écarquilles les yeux en constatant que tu portes un tee-shirt qui ne t’appartient absolument pas et qui est bien trop grand pour toi. Qu’est-ce qui s’est passé ? La porte à l’opposé du lit s’ouvre vite comme réponse… Tu attrapes la couverture et cache ton corps de cette dernière. Tu te recules un peu apeurée et heurtes maladroitement le mur. Un point de douleur te transperce le dos mais tu es bien plus préoccupée par l’homme qui vient de franchir le seuil que par ton propre état. « Qui êtes-vous ? » Ses traits te sont étrangement familiers. Agréablement familiers à vrai dire. « Qu’est-ce que je fais ici ? »
Tes paupières finissent par s’ouvrir sur un environnement qui t’es totalement inconnu. Une chambre visiblement... Les douleurs se sont apaisées… Tu remarques vite que tu es allongée dans un lit que tu ne connais pas dans des draps dont tu n’as jamais senti l’odeur. Tu fronces les sourcils. Tu as peur des gestes que tu pourrais faire. Peur du souvenir que tu as de cette souffrance… Peur du peu de souvenirs que tu as de cet événement à vrai dire… Tu lèves difficilement tes bras pour te découvrir de la couverture qui est déposée sur ton corps fatigué. Tu écarquilles les yeux en constatant que tu portes un tee-shirt qui ne t’appartient absolument pas et qui est bien trop grand pour toi. Qu’est-ce qui s’est passé ? La porte à l’opposé du lit s’ouvre vite comme réponse… Tu attrapes la couverture et cache ton corps de cette dernière. Tu te recules un peu apeurée et heurtes maladroitement le mur. Un point de douleur te transperce le dos mais tu es bien plus préoccupée par l’homme qui vient de franchir le seuil que par ton propre état. « Qui êtes-vous ? » Ses traits te sont étrangement familiers. Agréablement familiers à vrai dire. « Qu’est-ce que je fais ici ? »
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Sam 10 Mar 2018 - 17:42
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
Après l'avoir déposé sur mon lit, je sortis du dortoir pendant quelques moments. Pour me vider la tête oui, mais aussi pour trouver de quoi qui pourrait apaiser la nouvelle venue. Vraiment, je ne savais combien de temps j'allais tenir comme ça. Et si mes colocataires rentraient à l'improviste? J'osai même pas imaginer les questions qu'ils pourraient me poser. Je passa ma tête rapidement sous l'eau, pour me donner un petit coup de boost. Je vais lui préparer une tisane, ça lui fera du bien. Et par la même occasion me trouver un nouveau t-shirt ou bien même une chemise, ayant donné celui que je portais à la jeune femme blessée. Je lui avais retiré tous ses vêtements déchirés et maculés de sang. Je me suis dit qu'elle se sentirait plus agréable sans. J'eus sacrifié un de mes t-shirt préférés, mais au moins, c'était pour la bonne cause. Étant plus expert architecte qu'expert médicomage, je fis de mon mieux pour recoudre ses blessures les plus profondes, tout en essayant de garder ça le plus propre possible. Un Sectusempra révèle une magie des plus noires...
La tisane prête, je me précipita vers la porte de la chambre. Étrangement, quelques bruits se faisaient entendre de l'autre côté. Était-ce possible que...? Non, impossible. Je poussa légèrement la porte, avec quelques appréhensions et l'aperçut finalement là, me regardant avec un regard rempli de questions et... d'inquiétude. Je comprenais tout à fait sa réaction. Tout de même surpris qu'elle puisse être déjà éveillée, j'eus un mouvement de sursaut qui fit renverser l'eau chaude de ma tasse directement sur mon pied nu. Ce n'était pas la plus agréable des sensations, mais j'arrivais à contrôler ma douleur. Au même moment, je la vis se heurter contre le mur, mais ne pas réagir. Comme cela a pu se produire en même temps ? J'allais commencer à croire qu'on avais une sorte de connexion. Et pourtant, on venait juste de se rencontrer.
Reculant d'un pas, je laissa les mots s'échapper de mes lèvres tremblantes. Fenwick, Archibald Fenwick. Mon regard se perdait dans ses prunelles que je pourrais comparer à ses saphirs, ma respiration elle se faisait de plus en plus haletante. Je la fixais avec intensité, sans même savoir pourquoi. Reprends tes esprits, Archie. Je me giflai intérieurement pour arrêter de me comporter si bizarrement en sa présnce. Détournant mes yeux pour ne pas me laisser tenter, je continua mon monologue. Tu étais étendu sur le sol, visiblement dans une mauvaise posture et je ne pouvais pas te laisser là, tu allais mourir. Je me suis dit que... tu serais mieux avec de nouveaux habits. Je tenta un sourire qui se voulait rassurant, pour la mettre en confiance. Et toi, qui es-tu ?
La tisane prête, je me précipita vers la porte de la chambre. Étrangement, quelques bruits se faisaient entendre de l'autre côté. Était-ce possible que...? Non, impossible. Je poussa légèrement la porte, avec quelques appréhensions et l'aperçut finalement là, me regardant avec un regard rempli de questions et... d'inquiétude. Je comprenais tout à fait sa réaction. Tout de même surpris qu'elle puisse être déjà éveillée, j'eus un mouvement de sursaut qui fit renverser l'eau chaude de ma tasse directement sur mon pied nu. Ce n'était pas la plus agréable des sensations, mais j'arrivais à contrôler ma douleur. Au même moment, je la vis se heurter contre le mur, mais ne pas réagir. Comme cela a pu se produire en même temps ? J'allais commencer à croire qu'on avais une sorte de connexion. Et pourtant, on venait juste de se rencontrer.
Reculant d'un pas, je laissa les mots s'échapper de mes lèvres tremblantes. Fenwick, Archibald Fenwick. Mon regard se perdait dans ses prunelles que je pourrais comparer à ses saphirs, ma respiration elle se faisait de plus en plus haletante. Je la fixais avec intensité, sans même savoir pourquoi. Reprends tes esprits, Archie. Je me giflai intérieurement pour arrêter de me comporter si bizarrement en sa présnce. Détournant mes yeux pour ne pas me laisser tenter, je continua mon monologue. Tu étais étendu sur le sol, visiblement dans une mauvaise posture et je ne pouvais pas te laisser là, tu allais mourir. Je me suis dit que... tu serais mieux avec de nouveaux habits. Je tenta un sourire qui se voulait rassurant, pour la mettre en confiance. Et toi, qui es-tu ?
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Dim 11 Mar 2018 - 17:19
Des cicatrices maquillent ta peau de porcelaine. Ta perfection défigurée. Ton esprit totalement embrumé. Tu touches du bout de tes ongles brisés les fils qui rapprochent les extrémités des quelques plaies que tu arrives à voir sur ta peau. Plus les secondes passent et plus les questions fusent. Tu ne parviens plus à organiser tes pensées. La douleur. Tu devrais souffrir le martyr et pourtant, tu te sens presque apaisée bien qu’apeurée. Tu sens une boule se former au niveau de ta gorge. Tu souffres de cette situation. Tu souffres de ne pas comprendre ce qu’il t’est arrivé, ce que tu fais ici dans cet endroit totalement inconnu. S’ajoute à ça la présence de cet inconnu dont les traits te paraissent monstrueusement familiers… Tu passes ta main au niveau de tes lèvres au moment où tu te heurtes contre le mur. Ce n’est pas à cause de la douleur – bien qu’elle soit momentanément présente- mais à cause de l’eau que tu croyais brulante qui tombe sur le pied de l’homme en face de toi. Un réflexe contre nature quand on connait ton rapport aux autres. Tu fronces les sourcils constatant qu’il ne semble avoir rien senti. Le sentiment de peur qui t’habitait il y a quelques secondes semble s’évaporer en constatant que l’inconnu semble bien plus apeuré que toi. Fenwick, Archibald Fenwick. Si ce nom ne te dit rien c’est peut-être que tu ne l’as pas réellement écouté. T’es happée de plein fouet par une complexité presque lumineuse. Tu te perds dans son regard le temps de quelques secondes. Quelques secondes de trop sans doute. Ça ne te ressemble pas mais tu mets ça sur le compte du certainement traumatisme que tu viens de vivre. Alors que tu cherches à comprendre le pourquoi de cette attraction mystérieuse, il rompt le lien et détournes le regard. Tu étais étendue sur le sol, visiblement dans une mauvaise posture et je ne pouvais pas te laisser là, tu allais mourir. Je me suis dit que... tu serais mieux avec de nouveaux habits. Tu allais… mourir ? Vu l’état de ton corps blessé, tu es prête à le croire sur parole. Un léger sourire s’affiche sur ses lèvres… et toi qui est d’habitude si méfiante tu te laisses trompée. Tes muscles, jusque-là intégralement crampés, se détendent doucement. Il ne veut pas te faire du mal. En fait si tu l’écoutes il est celui qui t’a sauvé la vie. Il pourrait mentir. Il pourrait profiter de ta faiblesse, de ta détresse… et pourtant il semble avoir soigné chacune de tes blessures avec soin. Les points ne sont pas parfaits mais tu peux sentir tout le respect qu’ils cachent. Et toi, qui es-tu ? Sa voix te sort vite de tes pensées. « Lilas » souffles-tu presque timidement. Si tes parents te voyaient. L’assurance est pourtant la qualité qui te caractérise et là, tu as l’air d’un faible faon sans défense. « Lilas Muller. » continues-tu ne connaissant pas encore l’effet que ce nom provoquerait chez Archibald. « C’est pour moi ? » lui demandes-tu en tendant ta main vers la tisane qu’il tient maladroitement dans sa main. Tu grimaces la douleur se faisant soudainement un peu plus vive. Une faille.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Dim 11 Mar 2018 - 21:46
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
L'inquiétude et la peur se lisaient plus facilement sur mon visage que sur celui de Lilas, j'en avais bien l'impression. Pourtant, lorsque je me plongeais dans son regard, cela apaisait ces émotions négatives, comme l’effet d’un baume sur mes lèvres. C’était agréable, étrange, mais agréable. En réalité, je n’arrivais à décrire avec clarté ce que je pouvais ressentir. On se comprenait sans même s’adresser la parole. Mais je n’ai pourtant pas de pouvoirs télépathiques non? Blague à part, j’oubliai presque ce que j’avais en tête de faire. Me trouver un t-shirt. À moins que Lilas apprécie l’idée de me voir torse nu ? Arrête de rêver Archibald.
Muller. C’était une Muller. Putain je n’y croyais pas. La révélation me pris par surprise. Dès qu’elle prononça son patronyme dans un chuchotement à peine audible, je sus immédiatement qui elle était. La sœur d’Octave, mon pire « ennemi ». Je ne la connaissais que de nom seulement. Je n’avais jamais cherché à en apprendre sur elle. Et voilà que par une belle nuit de printemps, Lilas se retrouvait dans mon lit. Le hasard fait bien les choses comme on dit. Bien qu’elle se révélât partager un lien de sang avec celui dont je ne supporte pas la présence, elle semblait si différente de lui. Plus douce, plus ouverte. Ou était-ce moi qui me faisait des idées précipitamment? Quoi qu’il en soit, jusqu’à présent, j’appréciais plus la sœur que le frère. C’est pour moi ? Quel idiot je faisais ! Encore perdu dans mes pensées, j’en avais oublié de donner la tasse à Lilas. Je l’entendis pousser un autre gémissement de douleur, qui me donna un frisson. Je me rapprochai d’elle et lui passa la tasse qui me valut une brûlure plus tôt. Mes doigts effleurèrent sa paume de porcelaine. Fait attention, l’eau est chaude. Je ne veux pas que tu te fasses mal encore.
Assis par terre, je restai un moment à côté de la nouvelle venue. Par la même occasion, j’attrapa une chemise qui traîna par-là, sans la boutonner. Je n’arrêtais pas de me faire de me faire des scénarios dramatiques et pessimistes dans ma tête. Que ferait les parents Muller, sang-pur et plutôt conservateurs, de ce que j’ai entendu, en apprenant que leur fille trainait avec un né-moldu? Je ne m’inquiétais pas pour moi, mais pour ce qui pourrait arriver à Lilas. Soudain, un truc assez malsain me vint à l’esprit. Et si, pour la protéger, je lui lançai le sort Oubliettes? Elle ne se souviendra plus jamais de cette soirée et de moi non plus. Sauf que moi, je me souviendrai d’elle, pour combien de temps? Je ne sais pas. Je lui jetais quelques coups d’œil furtifs et essayai de me convaincre que l’oublietter ne serait pas la bonne chose à faire. Je pris ma baguette et la plaça dans une poche de ma chemise, au cas où. Tu sais qui aurait pu te faire ça ?, lui demandai-je, tout en me relevant enfin.
Muller. C’était une Muller. Putain je n’y croyais pas. La révélation me pris par surprise. Dès qu’elle prononça son patronyme dans un chuchotement à peine audible, je sus immédiatement qui elle était. La sœur d’Octave, mon pire « ennemi ». Je ne la connaissais que de nom seulement. Je n’avais jamais cherché à en apprendre sur elle. Et voilà que par une belle nuit de printemps, Lilas se retrouvait dans mon lit. Le hasard fait bien les choses comme on dit. Bien qu’elle se révélât partager un lien de sang avec celui dont je ne supporte pas la présence, elle semblait si différente de lui. Plus douce, plus ouverte. Ou était-ce moi qui me faisait des idées précipitamment? Quoi qu’il en soit, jusqu’à présent, j’appréciais plus la sœur que le frère. C’est pour moi ? Quel idiot je faisais ! Encore perdu dans mes pensées, j’en avais oublié de donner la tasse à Lilas. Je l’entendis pousser un autre gémissement de douleur, qui me donna un frisson. Je me rapprochai d’elle et lui passa la tasse qui me valut une brûlure plus tôt. Mes doigts effleurèrent sa paume de porcelaine. Fait attention, l’eau est chaude. Je ne veux pas que tu te fasses mal encore.
Assis par terre, je restai un moment à côté de la nouvelle venue. Par la même occasion, j’attrapa une chemise qui traîna par-là, sans la boutonner. Je n’arrêtais pas de me faire de me faire des scénarios dramatiques et pessimistes dans ma tête. Que ferait les parents Muller, sang-pur et plutôt conservateurs, de ce que j’ai entendu, en apprenant que leur fille trainait avec un né-moldu? Je ne m’inquiétais pas pour moi, mais pour ce qui pourrait arriver à Lilas. Soudain, un truc assez malsain me vint à l’esprit. Et si, pour la protéger, je lui lançai le sort Oubliettes? Elle ne se souviendra plus jamais de cette soirée et de moi non plus. Sauf que moi, je me souviendrai d’elle, pour combien de temps? Je ne sais pas. Je lui jetais quelques coups d’œil furtifs et essayai de me convaincre que l’oublietter ne serait pas la bonne chose à faire. Je pris ma baguette et la plaça dans une poche de ma chemise, au cas où. Tu sais qui aurait pu te faire ça ?, lui demandai-je, tout en me relevant enfin.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Lun 12 Mar 2018 - 22:35
Lilas Muller. T’aurais certainement espéré que ça le fasse fuir. Comme tous les autres. Muller. Un nom qui provoque des frissons, des sueurs dans le dos. Un nom qui signifie le pouvoir… la haine. Ce nom qui t’a certainement valu de nombreuses blessures ce soir. Écoute-toi Lilas. Ce n’est pas le nom de Muller qui effraie, c’est ce que chacun a décidé d’en faire. Tu as choisi d’en faire ce qu’il est. Tu as laissé le poison parcourir tes veines. Tu t’es laissé prendre au jeu. T’as même aimé ça. Pas étonnant qu’on te retrouve presque morte sur le sol, seule et agonisante. Seulement c’est la personne que tu es devenue. Que tu es… mais étrangement pas celle que tu vois dans les yeux d’Archibald. Ce n’est pas de la haine que tu perçois dans son regard. Il est rare que ça ne soit pas le cas. C’est généralement ce que tu inspires. Tu ne vois rien de tel dans les prunelles foncées de ton sauveur. Juste une curiosité à peine dissimulée. Tu te surprends à te perdre dans ses iris quelques secondes jusqu’à ce qu’il baisse les yeux sur son torse nu. Tu sens le rouge te monter aux joues. Comment tu n’avais pas pu le remarquer plutôt ? Toi qui n’est jamais en difficulté devant personne tu te retrouves à détourner les yeux presque honteuse de t’être abandonné au détail d’un corps musclé et –tu dois l’avouer- agréable à regarder. Tu passes une main nerveusement dans tes cheveux avant de demander à l’objet de ton attention si la tasse était bien pour toi. Un changement de sujet innocent. Fait attention, l’eau est chaude. Je ne veux pas que tu te fasses mal encore. De l’inquiétude ? Un sentiment qui t’es totalement étranger et pourtant si familier sur l’instant. Tu sens un petit rictus se dessiner sur tes joues. Il n’est pas réfléchi. Il est juste spontané et sincère. Ce n’était pas arrivé depuis des années. puis une douleur. ton sourire se déforme et tu manques d’abandonner l’idée de tendre le bras pour attraper ta tisane. Heureusement, Archibald ose enfin t’approcher et fait diminuer la distance qui vous sépare. Tu fronces les sourcils au moment où ses doigts caressent inconsciemment le dos de ta main. Tu connais cette chaleur. Tu fermes les yeux une seconde et revis la scène. Une douleur insoutenable… puis un répit. Cette main délicate qui effleure avec une tendresse rare ta joue tandis que tu t’accroches aux dernières parcelles de vie dans les yeux de cette personne. C’était lui. Et maintenant tu en es certaine. Tu portes la tasse à tes lèvres et les trempes délicatement. L’eau est chaude. Juste assez pour réchauffer le cœur de la reine des glaces on dirait… Tu sais qui aurait pu te faire ça ? Tu hausses les épaules et secoues la tête. Je n’ai pas beaucoup d’amis – avoues-tu un demi sourire sur les lèvres. Tu ne le connais pas. Tu n’as pas envie à vrai dire. Tu veux garder le côté agréable de cette rencontre et oublier qui tu es quelques instants. Quelques secondes. Tu prends une grande inspiration et prononces ce mot qui d’habitude te révulse. Merci – souffles-tu en déposant une main sur son avant-bras. de m’avoir soigné et… pour le tee-shirt je suppose ? continues-tu presque amusée de la situation.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Jeu 15 Mar 2018 - 1:07
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
J'avais beaucoup d'amis. En aucun je veux me vanter mais, j'ai un don pour attirer les gens. Un peu moins pour attirer les filles par contre. La raison de mes nombreuses friendzones. Mon honnêteté et mon ouverture d'esprit leur plait bien d'habitude. Quand il s'agit de démarrer des relations amicales, je n'ai aucun problème apparent, je reste naturel. Sauf que lorsqu'il s'agit de relations amoureuses, je dérape comme une gazelle sur une patinoire, enfin, je me plante quoi. Rare sont mes relations amoureuses qui ont pu aboutir à quelque chose, si on peut appeler ça comme ça. Je n'étais pas en train de dire que je commençais à tomber amoureux de Lilas, mais quelque chose se créait définitivement entre nous. Je savais très bien quoi au fond de moi, tout en refusant de l'admettre. La seule personne avec laquelle je ne réussis pas à être tout à fait honnête, c'est moi-même.
Les propos de Lilas me firent sourire. Pas pour me moquer d'elle, bien au contraire. Je souris (trop) souvent pour cacher mon angoisse, mon inquiétude, ma gêne ou même quand je ne sais pas quoi dire. Elle me remercia aussi pour le t-shirt, enfin pas que pour que le t-shirt, tout en posant une main sur mon avant-bras. Je ne pouvais qualifier ce contact de désagréable, au contraire, la chaleur de sa paume avait quelque chose de réconfortant. Je pris cette même main et la plaça dans la mienne. Je n'avais jamais été aussi sûr de moi. Je me rassis à côté d'elle et lui chuchota, comme si j'avais peur qu'on me prenne en plein délit, : C'est étrange, j'aurai pensé tout à fait le contraire. Et je ria. Non pas un rire forcé, mais tout à fait sincère. Ou peut-être du à la fatigue. C'est vrai qu'il se faisait tard, très tard, encore plus tard qu'avant. Logique vous me diriez. Ce n'est rien, vraiment, tu n'as pas à me remercier, et pour le t-shirt tu peux le garder si tu veux... En même, je retira ma main de la sienne, après le lui avoir emprunté pour un bon moment maintenant. J'expira longuement et bruyamment. La présence de ma baguette contre ma poitrine me stressait, car je sais ce que j'allais en faire et sincèrement, je n'en avais pas envie. Pas le moins du monde, mais je n'avais pas le choix. Pas maintenant, pas en plein quand je commence à apprécier cette soirée. Pourquoi rien ne peut jamais se passer comme je le veux ? J'avala difficilement ma salive. Il fallait que j'arrête de penser à ça, mais c'est pas si simple, rien n'est simple à Hungcalf. J'avais envie de pleurer. Mes yeux s'inondaient de liquide lacrymal, je le sentais. Une envie de rire à l'éclat me prenait aussi. Il n'y a qu'un pas entre le bonheur et la tristesse. Je m'éloigna d'elle et me laissa glisser contre le mur. Je fixa le sol, mon regard se reposa sur lui et non plus sur Lilas. J'étais amoureux d'elle. Définitivement, j'étais amoureux de Lilas Muller.
Les propos de Lilas me firent sourire. Pas pour me moquer d'elle, bien au contraire. Je souris (trop) souvent pour cacher mon angoisse, mon inquiétude, ma gêne ou même quand je ne sais pas quoi dire. Elle me remercia aussi pour le t-shirt, enfin pas que pour que le t-shirt, tout en posant une main sur mon avant-bras. Je ne pouvais qualifier ce contact de désagréable, au contraire, la chaleur de sa paume avait quelque chose de réconfortant. Je pris cette même main et la plaça dans la mienne. Je n'avais jamais été aussi sûr de moi. Je me rassis à côté d'elle et lui chuchota, comme si j'avais peur qu'on me prenne en plein délit, : C'est étrange, j'aurai pensé tout à fait le contraire. Et je ria. Non pas un rire forcé, mais tout à fait sincère. Ou peut-être du à la fatigue. C'est vrai qu'il se faisait tard, très tard, encore plus tard qu'avant. Logique vous me diriez. Ce n'est rien, vraiment, tu n'as pas à me remercier, et pour le t-shirt tu peux le garder si tu veux... En même, je retira ma main de la sienne, après le lui avoir emprunté pour un bon moment maintenant. J'expira longuement et bruyamment. La présence de ma baguette contre ma poitrine me stressait, car je sais ce que j'allais en faire et sincèrement, je n'en avais pas envie. Pas le moins du monde, mais je n'avais pas le choix. Pas maintenant, pas en plein quand je commence à apprécier cette soirée. Pourquoi rien ne peut jamais se passer comme je le veux ? J'avala difficilement ma salive. Il fallait que j'arrête de penser à ça, mais c'est pas si simple, rien n'est simple à Hungcalf. J'avais envie de pleurer. Mes yeux s'inondaient de liquide lacrymal, je le sentais. Une envie de rire à l'éclat me prenait aussi. Il n'y a qu'un pas entre le bonheur et la tristesse. Je m'éloigna d'elle et me laissa glisser contre le mur. Je fixa le sol, mon regard se reposa sur lui et non plus sur Lilas. J'étais amoureux d'elle. Définitivement, j'étais amoureux de Lilas Muller.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Lun 19 Mar 2018 - 14:22
C'est étrange, j'aurai pensé tout à fait le contraire. Un démon dans l’enveloppe charnelle d’un ange. Des traits parfaits qui induisent en erreur, qui bousculent. Une parfaite supercherie que tu alimentes en faisant attention à chaque détail. Ta longue crinière blonde est toujours bouclée à la perfection. Elle tombe presque innocemment en cascade et balaye délicatement le creux de ton dos. Tes lèvres toujours minutieusement travaillées pour faire naitre l’envie, pour parvenir à se glisser dans un inconscient… à en prendre le contrôle. Le venin d’un serpent qui atteint de façon malsaine et rapide la circulation centrale et qui prend le contrôle des organes vitaux… le cerveau, le cœur. Un énième complot. Ta plus belle mascarade. Ta plus grande fierté. Ton propre leurre. Tu sens encore de la poussière maquiller ton visage tuméfié. Ton teint de porcelaine est morcelé de cicatrices. Ta lèvre inférieure a été coupée. Tu te souviens du goût du sang…péniblement. Tu passes un doigt sur cette dernière. Tu es défigurée. Ta perfection s’est envolée. Le charme est rompu… alors pourquoi te regarde-t-il comme il le fait ? Pourquoi s’est-il emparé de ta main ? Pourquoi n’as-tu pas envie de lui échapper ? Tu es captivée par ses murmures, par son rire qu’il lance spontanément. Comme un enchantement… Il n’a aucune idée de la fille que tu es réellement et pour une fois tu ne souhaites pas que ça change… Tu lui souris timidement. Ce n'est rien, vraiment, tu n'as pas à me remercier, et pour le t-shirt tu peux le garder si tu veux... En un regard, tu sens tes certitudes s’envoler. Tu te sens en difficulté. Tu n’as pas l’habitude que ce soit le cas. Tu sens ton cœur manquer un battement au moment où sa main quitte la tienne… Cette chaleur qui t’a certainement gardé en vie t’échappe une nouvelle fois et c’est le cœur serré que tu le vois se reculer, sans comprendre pourquoi. Tu vas bien ? Souffles-tu en constatant que sa respiration se trouve de plus en plus saccadée. Il recule de quelques pas et vient s’assoir contre le mur en face de toi. Il ne dit rien. Plus un mot. Tu dégages, non sans douleur, la couverture de tes jambes nues et te hisses hors du lit. Tu ignores la douleur. Ta seule certitude c’est que tu dois savoir. Tu veux savoir ce qui vient d’entraver la connexion qui existait entre vous. Tu veux savoir pourquoi il t’intéresse. Pourquoi il t’attire… Tu fais les quelques mètres qui vous séparent avec l’impression que chaque pas est un véritablement supplice et te laisses tomber à ses côtés en expirant difficilement. Tu te redresses et passes une de tes mains frêles sous son menton pour l’obliger à te regarder. Tes prunelles se perdent dans les siennes brouillées par des larmes. Ton cœur se sert encore un peu plus. Est-ce que je peux t’aider ? Il t’a sauvé, peut-être que tu pouvais le faire à ton tour.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Ven 23 Mar 2018 - 0:45
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
Mes yeux s'embrouillaient de plus en plus, ma vision, elle, devenait de plus en plus floue et moi, j'étais sur le bord de craquer. Je n'étais pas le genre de gars qui allait se plaindre de tous ses problèmes à ses amis, proches ou pas. Ironique tout de même, Archibald Fenwick, celui qui s’immisçait dans la vie pour régler leurs problèmes personnels, n'était même apte à aller se confier. Ce n'est pas que je ne faisais pas confiance, pas du tout, sauf que je montrais de moi-même trop souvent l'image du gars jovial et heureux que je ne pouvais pas embêter les autres avec ce qui me tracassait. Je savais que ce n'était pas la bonne chose. Pourtant, je continuais dans la mauvaise voie. La voie du péché.
Je voyais Lilas qui se levât et s'approcha avec difficulté de ma position. Chaque pas qu'elle faisait avait l'air de la faire terriblement souffrir. Je n'aimais pas la voir comme ça. Quelque part en moi, je ressentais aussi la douleur qu'elle pouvait éprouver. Dans un temps normal, j'aurai pris les devants et lui aurait recommandé de ne pas bouger, qu'elle devait reprendre des forces, mais je n'ai rien dit. Aucun son n'est sorti de ma bouche. Ce n'est pas que je ne voulais pas, mais que je ne pouvais pas. Je faisais tout pour éviter de croiser son regard. Au final, je me retrouva à reluquer ses courbes, ses formes, ses cicatrices qui la parcouraient. Dans ces imperfections, j'y trouvai la perfection. Ce qui me tira de ma rêverie, ce fut sa main de porcelaine qui vint se glisser sous mon menton et m'obligea à la regarder, après mes vaines tentatives d'esquive. Ses prunelles saphir m'hypnotisèrent, à un tel point que je sentis une larme quitter mes paupières et danser sur ma joue. Puis une autre, et puis encore une autre. Je n'y croyais pas. J'étais en train de pleurer. Devant elle. Le sauveur se dévoilant dans toute sa faiblesse devant la sauvée. Est-ce que je peux t'aider?, avait-elle demandée. Mon cœur se serra après cette proposition. Je sentis le sang dans mes veines se pomper de plus en plus vite, de plus en plus fortement. J'aimerais tellement te dire oui. À ce moment précis, je me convainquis que la personne qui nécessitait le plus d'aide, c'était elle et non moi, alors que c'était tout le contraire. Pourquoi je me mentais à moi-même ? Moi qui montrait l'exemple aux autres n'arrivait même pas à me montrer exemplaire. pour qui je me prenais ? Dans cette situation, je ne pouvais ni fuir ni reculer ni m'en aller, alors j'avança mon visage vers le sien. Qu'est-ce que tes parents diraient s'ils apprenaient que tu avais passé la nuit avec un né-moldu ? Je lui posa la question fatidique, celle qui me trottait dans la tête, qui me donnait de l'urticaire. C'est la réponse que je redoutais le plus.
Je voyais Lilas qui se levât et s'approcha avec difficulté de ma position. Chaque pas qu'elle faisait avait l'air de la faire terriblement souffrir. Je n'aimais pas la voir comme ça. Quelque part en moi, je ressentais aussi la douleur qu'elle pouvait éprouver. Dans un temps normal, j'aurai pris les devants et lui aurait recommandé de ne pas bouger, qu'elle devait reprendre des forces, mais je n'ai rien dit. Aucun son n'est sorti de ma bouche. Ce n'est pas que je ne voulais pas, mais que je ne pouvais pas. Je faisais tout pour éviter de croiser son regard. Au final, je me retrouva à reluquer ses courbes, ses formes, ses cicatrices qui la parcouraient. Dans ces imperfections, j'y trouvai la perfection. Ce qui me tira de ma rêverie, ce fut sa main de porcelaine qui vint se glisser sous mon menton et m'obligea à la regarder, après mes vaines tentatives d'esquive. Ses prunelles saphir m'hypnotisèrent, à un tel point que je sentis une larme quitter mes paupières et danser sur ma joue. Puis une autre, et puis encore une autre. Je n'y croyais pas. J'étais en train de pleurer. Devant elle. Le sauveur se dévoilant dans toute sa faiblesse devant la sauvée. Est-ce que je peux t'aider?, avait-elle demandée. Mon cœur se serra après cette proposition. Je sentis le sang dans mes veines se pomper de plus en plus vite, de plus en plus fortement. J'aimerais tellement te dire oui. À ce moment précis, je me convainquis que la personne qui nécessitait le plus d'aide, c'était elle et non moi, alors que c'était tout le contraire. Pourquoi je me mentais à moi-même ? Moi qui montrait l'exemple aux autres n'arrivait même pas à me montrer exemplaire. pour qui je me prenais ? Dans cette situation, je ne pouvais ni fuir ni reculer ni m'en aller, alors j'avança mon visage vers le sien. Qu'est-ce que tes parents diraient s'ils apprenaient que tu avais passé la nuit avec un né-moldu ? Je lui posa la question fatidique, celle qui me trottait dans la tête, qui me donnait de l'urticaire. C'est la réponse que je redoutais le plus.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Mer 28 Mar 2018 - 20:30
Tes doigts gelés se déposent délicatement sur son menton et l’invitent à te regarder. Son regard te transperce le cœur, une fois de plus. Tu ne manques pas les larmes qui roulent presque timidement sur ses joues mais ce qui te foudroie c’est la peine dissimulée dans ses iris. Tu ne comprends pas. Une souffrance. Elle n’est pas physique. Elle est bien plus profonde et tu n’arrives pas à en appréhender la cause. Tu fronces les sourcils et cherches à en lire un peu plus dans ce regard à la fois si familier mais aussi intensément inconnu. Ta main passe sur sa joue pour récolter ou bien effacer les larmes encore présentes attendant dans un silence presque intact sa réponse à ta question. Un silence que tu ne connais pas et que pourtant tu respectes. Tu ne te reconnais pas. Tu as l’impression d’être une représentation parfaitement erronée de toi-même. Pourtant tu ne joues pas. Pas à un seul instant. Tu te perds dans son innocence… Ton corps fatigué ne plie pas. Tu laisses tes iris détailler chaque trait d’Archibald avec ta main posée sur son visage. Tu veux le préserver. Comme une pierre précieuse. J’aimerais tellement te dire oui. Une nouvelle interrogation. Un nouveau mystère. Puis un silence. Pesant. Ta main qui passe de sa joue à son cou sans effort. Toujours une douleur qui te paralyse mais la chaleur de son corps qui te rappelle le moment où tu es parvenue à t’apaiser. Quelques instants. Tu l’encourages. L’obscurité de tes iris a laissé place à une clarté dont tu ignorais l’existence. Puis les mots tombent et le rideau se baisse. Qu’est-ce que tes parents diraient s’ils apprenaient que tu avais passé la nuit avec un né-moldu ? La réalité est douloureuse, bien plus que les cicatrices que tu as sur le corps. Ce n’est pas possible. Tu es une Muller. La plus droite. Celle qui est destinée à marcher sur les pas de ses parents. Tu es l’exemple même de la réussite. Le sang pur. Celui qui compte. De nombreux sentiments contradictoires se bousculent en toi. Ta main a lentement glissé de son cou pour rejoindre le sol. Tu n’arrives plus à le regarder. Quelques minutes plus tôt c’était lui qui fuyait ton regard et maintenant toi. Ton cerveau bouillonne. La pérennité dans laquelle tu pensais t’être engouffrée s’est tout à coup transformée en une véritable tornade qui semble tout balayer sur son passage. Ta respiration est plus rapide. Ton cœur bat si fort que tu as peur qu’il sorte de ta cage thoracique. C’est douloureux. Encore plus vite. Tu perds le fil. Tu ne sais plus. Tu sens tout ton corps agir pour toi. Toujours sans relever le regard, tu sens tes mains t’abandonner, elles s’emparent presque frénétiquement du col de la chemise d’Archie. Malgré la douleur, tu parviens sans savoir comment à te redresser sur tes genoux amochés et tes lèvres viennent rencontrer les siennes dans un baiser presque fiévreux. Tes mains passent derrière son cou. Tu ne veux pas rompre ce moment. Tu sais qu’au moment où tes lèvres s’évanouiront, alors tu redeviendras Lilas Muller. La sang pur. L'être le plus sombre qui puisse exister.
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Mar 3 Avr 2018 - 5:32
► March 2017, Inverness | Tryna get you out of my head
Archilas
Archibald & Lilas
Au tout début de la soirée, je me révélais assez dubitatif. L'inquiétude et la peur me hantaient. Ma réaction fut de me méfier, mais je remarqua peu à peu que je n'avais aucune raison de le faire. Lilas était la dernière personne dont je devais me méfier, et elle venait de me le prouver, en m'embrassant. Ses lèvres glacées se déposant sur les miennes me frigorifia en un instant. Mon corps, ainsi que mon esprit, refusaient de bouger. On aurait dit que j'étais sous hypnose. Mais pourtant je n'essayai d'aucune manière de me sortir de cet état, car je savais qu'une fois ce moment d'extase terminée, on devrait refaire face à la dure réalité. Je voulais faire durer ce moment. À tout prix.
Le fait qu'elle m'embrasse fut la dernière chose que j'eus imaginé qu'elle pourrait faire. Au contraire, je crus que lorsque je lui avoua qui j'étais, elle allait prendre peur et fuir. Pire même, croire que je l'avais trahie. Mais non. Rien de tout ça. Ça avait failli, je l'avais vu du coin de l’œil se détourner et sa main quitter mon cou, cette chaleur m'abandonner. Elle ne tarda à revenir s'abriter derrière mon cou, en couple cette fois-ci. C'était un moment inoubliable. Et dire que dans quelques heures, Lilas n'en aurait plus aucun souvenir. Ce qui me tira de ma rêverie, c'était les faibles rayons de soleil qui commençait timidement à pénétrer la fenêtre du dortoir. Merde, depuis combien de temps, on se tenait là, elle et moi ? Notre moment de bonheur allait devoir prendre fin, à mon plus grand déplaisir et l'instant que je redoutais allait se produire. Peu à peu, je desserra mon étreinte autour d'elle et mes lèvres prirent la fuite. Il va falloir que je te ramène à la maison, dis-je à un ton de voix très bas, tellement bas qu'on aurait dit que je ne faisais qu'expirer de l'air, comme si j'avais peur qu'elle m'entende. Tu es capable de te redresser ? De ma main libre, je le lui tendis, pour lui venir en aide et de l'autre, je serrai ma baguette très fort contre moi, prêt à user de ses sortilèges. J'avais l'air d'un traître. D'un fourbe. J'avais l'air de tout et rien, mais je n'avais pas l'air d'Archibald Fenwick
Le fait qu'elle m'embrasse fut la dernière chose que j'eus imaginé qu'elle pourrait faire. Au contraire, je crus que lorsque je lui avoua qui j'étais, elle allait prendre peur et fuir. Pire même, croire que je l'avais trahie. Mais non. Rien de tout ça. Ça avait failli, je l'avais vu du coin de l’œil se détourner et sa main quitter mon cou, cette chaleur m'abandonner. Elle ne tarda à revenir s'abriter derrière mon cou, en couple cette fois-ci. C'était un moment inoubliable. Et dire que dans quelques heures, Lilas n'en aurait plus aucun souvenir. Ce qui me tira de ma rêverie, c'était les faibles rayons de soleil qui commençait timidement à pénétrer la fenêtre du dortoir. Merde, depuis combien de temps, on se tenait là, elle et moi ? Notre moment de bonheur allait devoir prendre fin, à mon plus grand déplaisir et l'instant que je redoutais allait se produire. Peu à peu, je desserra mon étreinte autour d'elle et mes lèvres prirent la fuite. Il va falloir que je te ramène à la maison, dis-je à un ton de voix très bas, tellement bas qu'on aurait dit que je ne faisais qu'expirer de l'air, comme si j'avais peur qu'elle m'entende. Tu es capable de te redresser ? De ma main libre, je le lui tendis, pour lui venir en aide et de l'autre, je serrai ma baguette très fort contre moi, prêt à user de ses sortilèges. J'avais l'air d'un traître. D'un fourbe. J'avais l'air de tout et rien, mais je n'avais pas l'air d'Archibald Fenwick
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Mer 11 Avr 2018 - 21:23
pendant un court instant, tu oublies. la douleur. les cicatrices mal refermées qui caressent ta peau. la honte. le gout de ses lèvres suffit quelques secondes à omettre que ton nom n’est autre que muller et que tu es condamnée à en assumer les conséquences. toi l’enfant prodige. la poupée de porcelaine. le démon aux délicates ailes d’ange, étouffée par le venin qui coule dans ses veines depuis sa naissance. une seconde de répit. tu avais oublié que le bout de charbon dans ta poitrine pouvait battre. c’est une sensation étrange … mais loin d’être désagréable malgré les tambourinements incessants qui raisonnent à tes tempes. tes lèvres abimées chatouillent délicatement les siennes. tu savoures les quelques secondes qu’il vous restent. après ce moment volé, tu partiras. tu t’en iras et tu oublieras jusqu’à sa simple existence. ironie du sort. si ton paternel apprenait ton faux pas, il te regarderait de la même façon qu’il observe les autres, avec mépris, de simples imposteurs qui méritent son dégout. au fond, n’es-tu pas la plus belle imposture de la famille muller ? tu laisses cette sombre et inquiétante vérité se perdre dans ton souffle toujours étroitement lié à celui d’archie. tu n’es plus maitresse de toi-même et la respiration commence à te manquer. c’est au moment que tu penses perdre pied que archie choisit de rompre votre étreinte. ses lèvres s’éloignent des tiennes et tu portes ton index sur la tienne. que vient-il de se passer ? tu l’entends souffler quelque chose mais tu n’arrives pas à en déceler le sens. tu mets ça sur le compte de l’émotion. tu ne te doutes pas. pas encore. que l’homme a qui tu t’es abandonnée s’apprête à te voler l’ultime souvenir de cet instant. tu es capable de te redresser ? te souffle-t-il. tu te sens hocher la tête mais ton esprit ne répond plus, comme s’il s’était mis sur pause le temps d’un instant. comme s’il sentait que quelque chose se préparait. ta main vient rencontrer celle qu’il te tend et c’est difficilement que tu te hisses sur tes deux jambes. ta tête tourne. ta main s’agrippe au bras d’archie presque inconsciemment. l’adrénaline est retombée. les douleurs se réveillent peu à peu. tu y songes. a perdre de nouveau tes lèvres sur les siennes pour gouter une nouvelle fois au bonheur qu’elles procurent mais le moment semble passé, envolé. le regard du jeune homme te fuit et tu comprends bien vite qu’il est temps pour toi de t'échapper, de rejoindre les enfers pour y demeurer seule pour l’éternité. tu entreprends un pas seule et te rends vite compte que tu es capable de marcher, malgré ton état. un pas, puis l’autre. une fierté dissimulée et un mot que tu entends prononcé, la gorge serrée. « oubliettes » puis une obscurité infinie...
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Re: archilas ♥ girl you're making it hard for me (flashback)
Mar 17 Avr 2018 - 3:22
Tout était fini. Du moins, ces courts moments de bonheur et d'euphorie prirent fin. Quand même assez ironique venant du gars qui est censé propager la bonne humeur autour de lui. Sauf que là, à ce moment, c'était réellement fini. Elle le savait. Je le savais. Cela se révélerait inutile de le nier. It is what it is. Pourtant, une partie innocente de moi se disait que cela ne voulait pas dire que notre relation, notre aventure, venant tout juste de commencer, allait se terminer ici. Non, non, non, je ne laisserai pas ça arriver. J'avais envie d'y croire. J'y croyais, j'y crois et j'y croirai toujours. Quitte à me blesser, à me cogner tellement fort que je ne puisse plus me relever, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Sacrifices will be done. Ce soir même, je m'apprêtais à en faire un. Un qui m'avait l'air bénéfique. Pas pour moi. Pour elle. Moi, je souffrirai en silence, comme toujours. Le lendemain, je revêtirais le masque du Archie gentil. Le Archie pur, le Archie heureux, le Archie que tout le monde connait et apprécie. J'aimais tout le temps aider les autres que j'oubliais même de m'aider moi-même. Je me prenais pour qui au juste à être si altruiste, Jésus peut-être ? Sauf que Jésus, lui, est mort et ressuscité. Et moi j'allais juste mourir.
Je n'oublierai jamais. Je n'oublierai jamais la douceur de ses lèvres sur les miennes, leur goût, leur proximité. Je n'oublierai jamais le son de sa voix, sa peau abîmée, ses boucles dorées, sa perfection inégalée. Merci Lilas pour cette rencontre, merci, merci, merci, mille fois merci. Je me le répétais sans cesse en tête en m'efforçant tout de même de ne pas chialer. Je la voyais s'accrocher à mon bras. Je la voyais, elle qui avait désormais du mal à se tenir droite sur ses deux jambes. Une dernière fois, je croisa son regard. Et là, je vis qu'elle venait de tout comprendre, inconsciemment, elle savait ce qui se préparait, ce à quoi je pensais en cachette. J'eus terriblement honte. Pourquoi ? Cette fois-ci, je le sus très bien. Je n'étais pas habitué à ça. Histoire d'une nuit, et puis on passe à autre chose, on reprends comme si rien ne venait de se dérouler. Quand quelqu'un arrive dans ma vie, c'est pour qu'il y reste pour de bon. Pas à pas, Lilas s'avança vers moi. Mon esprit me dit d'avancer avec elle, mon corps me dit de reculer, de fuir. Ce jeu devait s'arrêter. Je sortis ma baguette que je serrai de façon maladive sous ma chemise et lui lança le sortilège d'Amnésie, avec tout de même une douceur infinie. D'un coup, elle tomba dans mes bras. Je la rattrapas à temps. C'était plutôt drôle à voir. She was laying in my arms like the Sleeping Beauty. Je me rappelais que devais tenir ma promesse, je vais devais la ramener à la maison. Je me l'étais promis à moi-même. Mais avant ça, je fis une dernière chose. On se reverra, un jour, lui dis-je, en concluant ma phrase en déposant un baiser sur son front, comme pour la protéger, pour qu'elle s'en rappelle malgré l'amnésie.
Je l'avais fait, c'est bon, j'avais tenu ma promesse. Par la suite, je retourna vite aux dortoirs. L'aube pointait son bout de nez timidement. Soudains, je me mis à rire tout seul. À m'esclaffer. Me bidonner. Je riais de plus en plus fort, plus je riais, plus les larmes se mettaient à couler. Je pleurais de rire, sacrebleu! C'était un moyen pour moi d'échapper à la réalité. Geez, I was caught between sadness and sorrow.
Je n'oublierai jamais. Je n'oublierai jamais la douceur de ses lèvres sur les miennes, leur goût, leur proximité. Je n'oublierai jamais le son de sa voix, sa peau abîmée, ses boucles dorées, sa perfection inégalée. Merci Lilas pour cette rencontre, merci, merci, merci, mille fois merci. Je me le répétais sans cesse en tête en m'efforçant tout de même de ne pas chialer. Je la voyais s'accrocher à mon bras. Je la voyais, elle qui avait désormais du mal à se tenir droite sur ses deux jambes. Une dernière fois, je croisa son regard. Et là, je vis qu'elle venait de tout comprendre, inconsciemment, elle savait ce qui se préparait, ce à quoi je pensais en cachette. J'eus terriblement honte. Pourquoi ? Cette fois-ci, je le sus très bien. Je n'étais pas habitué à ça. Histoire d'une nuit, et puis on passe à autre chose, on reprends comme si rien ne venait de se dérouler. Quand quelqu'un arrive dans ma vie, c'est pour qu'il y reste pour de bon. Pas à pas, Lilas s'avança vers moi. Mon esprit me dit d'avancer avec elle, mon corps me dit de reculer, de fuir. Ce jeu devait s'arrêter. Je sortis ma baguette que je serrai de façon maladive sous ma chemise et lui lança le sortilège d'Amnésie, avec tout de même une douceur infinie. D'un coup, elle tomba dans mes bras. Je la rattrapas à temps. C'était plutôt drôle à voir. She was laying in my arms like the Sleeping Beauty. Je me rappelais que devais tenir ma promesse, je vais devais la ramener à la maison. Je me l'étais promis à moi-même. Mais avant ça, je fis une dernière chose. On se reverra, un jour, lui dis-je, en concluant ma phrase en déposant un baiser sur son front, comme pour la protéger, pour qu'elle s'en rappelle malgré l'amnésie.
Je l'avais fait, c'est bon, j'avais tenu ma promesse. Par la suite, je retourna vite aux dortoirs. L'aube pointait son bout de nez timidement. Soudains, je me mis à rire tout seul. À m'esclaffer. Me bidonner. Je riais de plus en plus fort, plus je riais, plus les larmes se mettaient à couler. Je pleurais de rire, sacrebleu! C'était un moyen pour moi d'échapper à la réalité. Geez, I was caught between sadness and sorrow.