- InvitéInvité
(melrose) ; clair-obscur
Sam 23 Juin 2018 - 0:47
titre du sujet ft @melrose giordano
I want to drink moonlight and bathe in flower petals. To wear the earth, sleep in streams, and taste the stars.
Ton inspiration s’est envolée, Violette, quand tu as ouvert les yeux ce matin c’est une sensation de vide qui t’a accueilli. Cette sensation que tu ne connais que trop bien car elle te cueille à chaque fois que les dernières semaines d’études se fanent, te laissant avec beaucoup trop de temps entre les mains et la sensation de gâcher chaque seconde à rester ainsi inerte. Mais ton esprit t’abandonne à chaque fois que tu veux poser un pinceau sur une toile ou attaquer un bout de bois de ton couteau aiguisé, il préfère se laisser distraire et se perdre dans des considérations dérisoires. Alfanir, ton chat borgne est celui qui t’a aidé à te sortir de cet état si morose en miaulant jusqu’à ce que tu te décides à le suivre dehors avec ta sacoche d’artiste. Il est étrangement docile, ce matou à l’œil sur pâle, il joue les guides et se retourne fréquemment pour voir si tu le suis toujours.
Sans que tu t’en rendes compte, tu arrives sur le campus de l’université de plus en plus désert. Si tu hésites à faire demi-tour, tu aperçois la forêt au loin et décides d’y jeter un œil. En neuf ans ici, tu as eu le loisir de la parcourir à loisir mais tu apprécies toujours y faire un tour et laisser tes pas t’y guider. Peut-être qu’avec un peu de chance, tu y trouveras de quoi sauver ton inspiration en peine.
Alfanir toujours à tes côtés, tu pénètres les lieux pour aussitôt quitter les sentiers inscrits dans la terre. Tu n’en as pas besoin et tu sais que les merveilles de cet endroit se cachent souvent loin des regards curieux. Traçant ton chemin, tu t’accroupis souvent pour ramasser quelques fleurs ou plantes comme la valériane et l’asphodèle que tu places soigneusement dans ta sacoche. Tu n’as pas spécialement besoin de trouver de nouveaux ingrédients, mais au moins cela t’occupe l’esprit. Finalement, tu sors ton large carnet de croquis et tes pinceaux ensorcelés, ceux qui prennent les teintes d’aquarelle que tu souhaites. Tu finis par t’asseoir sur un tronc brisé, où tu dessines tout ce qui te semble agréable à l’œil pour essayer d’éveiller ton inspiration. Quelques fées passent par-là, tu joues de leur vanité pour les dessiner tourbillonantes autour des fleurs vermeilles et elles se prêtent au jeu, bien trop heureuses de se sentir muses d’un instant. Tu jettes un regard à ton chat pour lui intimider de ne pas importuner les petites créatures.
Mais un mouvement au loin attire ton attention, et, guidée par ton instinct, tu te lèves pour en savoir plus. Tes pas sont discrets, tes veilles docs toujours fidèles, tu es contente de n’avoir choisi qu’un treillis sobre et un débardeur de la même teinte pour ta sortie. Tu te fonds étrangement bien dans le clair-obscur des arbres. Enfin, tu aperçois une silhouette familière. Melrose. Il est de dos et aussitôt, tu sens quelque chose débloquer en toi. Ah, cette lumière, ce cadre, la couleur de la nature qui s’accorde et met en valeur le garde-chasse… Tu te mords la lèvre et regrettes de ne pas avoir emporté un appareil photo avec toi, cela aurait été bien plus rapide que de devoir ainsi tracer un croquis sans te faire repérer. Tu alternes entre crayon papier et pinceaux, coinçant certains entre tes lèvres en essayant d’être rapide. Quand tu as assez tracé de traits et ajouter de couleurs pour te souvenir parfaitement de la scène et la retravailler plus tard, tu te décides à t’avancer un peu plus. Pour ne pas prendre le risque de mettre ton imprévisible ami en rogne, tu t’annonces et lui fais une demande d’une voix posée, comme si tout ceci était absolument normal :
« Melrose ? Ne bouge pas trop, la lumière est juste parfaite. »
Sans que tu t’en rendes compte, tu arrives sur le campus de l’université de plus en plus désert. Si tu hésites à faire demi-tour, tu aperçois la forêt au loin et décides d’y jeter un œil. En neuf ans ici, tu as eu le loisir de la parcourir à loisir mais tu apprécies toujours y faire un tour et laisser tes pas t’y guider. Peut-être qu’avec un peu de chance, tu y trouveras de quoi sauver ton inspiration en peine.
Alfanir toujours à tes côtés, tu pénètres les lieux pour aussitôt quitter les sentiers inscrits dans la terre. Tu n’en as pas besoin et tu sais que les merveilles de cet endroit se cachent souvent loin des regards curieux. Traçant ton chemin, tu t’accroupis souvent pour ramasser quelques fleurs ou plantes comme la valériane et l’asphodèle que tu places soigneusement dans ta sacoche. Tu n’as pas spécialement besoin de trouver de nouveaux ingrédients, mais au moins cela t’occupe l’esprit. Finalement, tu sors ton large carnet de croquis et tes pinceaux ensorcelés, ceux qui prennent les teintes d’aquarelle que tu souhaites. Tu finis par t’asseoir sur un tronc brisé, où tu dessines tout ce qui te semble agréable à l’œil pour essayer d’éveiller ton inspiration. Quelques fées passent par-là, tu joues de leur vanité pour les dessiner tourbillonantes autour des fleurs vermeilles et elles se prêtent au jeu, bien trop heureuses de se sentir muses d’un instant. Tu jettes un regard à ton chat pour lui intimider de ne pas importuner les petites créatures.
Mais un mouvement au loin attire ton attention, et, guidée par ton instinct, tu te lèves pour en savoir plus. Tes pas sont discrets, tes veilles docs toujours fidèles, tu es contente de n’avoir choisi qu’un treillis sobre et un débardeur de la même teinte pour ta sortie. Tu te fonds étrangement bien dans le clair-obscur des arbres. Enfin, tu aperçois une silhouette familière. Melrose. Il est de dos et aussitôt, tu sens quelque chose débloquer en toi. Ah, cette lumière, ce cadre, la couleur de la nature qui s’accorde et met en valeur le garde-chasse… Tu te mords la lèvre et regrettes de ne pas avoir emporté un appareil photo avec toi, cela aurait été bien plus rapide que de devoir ainsi tracer un croquis sans te faire repérer. Tu alternes entre crayon papier et pinceaux, coinçant certains entre tes lèvres en essayant d’être rapide. Quand tu as assez tracé de traits et ajouter de couleurs pour te souvenir parfaitement de la scène et la retravailler plus tard, tu te décides à t’avancer un peu plus. Pour ne pas prendre le risque de mettre ton imprévisible ami en rogne, tu t’annonces et lui fais une demande d’une voix posée, comme si tout ceci était absolument normal :
« Melrose ? Ne bouge pas trop, la lumière est juste parfaite. »
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (melrose) ; clair-obscur
Ven 29 Juin 2018 - 16:52
melrose & violette
clair-obscur
Tu finis de vérifier les murailles -bien solides, pas de souci- et tu te redresses, fusil de chasse en travers du dos et Cerbère sur les talons, comme toujours. Un vrai pot de colle, ce chien. Enfin, tu vas pas mentir, t'aimes bien sa compagnie. Il est pas bruyant, il est pas chiant. De toute façon, t'as toujours préféré les animaux aux humains. Quoique les humains ont la capacité de te surprendre et de t'amuser, ce qui est pas trop le cas des animaux. Tu jettes un coup d'oeil dépité à ton chien qui se pâme à tes pieds pour un bout de viande séchée. Tu le lui lances, lèves les yeux au ciel, et repars direction la forêt. Tu notes le passage d'animaux, les arbres qui auraient besoin d'être abattus, et tu finis par arriver dans une clairière, le soleil qui pénètre par la canopée et qui finit en flaques dorées sur le sol. Tu restes immobile un moment, espérant que ta petite dryade soit au rendez-vous. T'as pris l'habitude de retrouver Cyllène ici, ce minuscule petit esprit des arbres qui te passionne par son énergie et sa joie de vivre. Tu pourrais l'écouter des heures parler de ses arbres bien aimés, même si ça t'était pas utile pour ton boulot. Mais ça l'est, alors tu l'écoutes avec encore plus d'attention. Bientôt, une petite silhouette se dessine sur la branche la plus proche, et un fin sourire s'accroche à tes lèvres. « Buongiorno principessa, come stai ? » Elle te lance un petit sourire, s'assoit une jambe dans le vide et l'autre relevée sur la poitrine, et commence à te raconter la vie du domaine, sa voix chantante comme le vent dans les feuilles. Elle parle et parle et parle, jusqu'au moment où tu vois les traits délicats de son visage se tordre de terreur, et elle disparaît comme elle est venue. Tu soupires, pas surpris pour deux sous quand la voix de Violette s'élève derrière toi. Agacé, t'ouvres la bouche pour l'envoyer chier, mais le reste de sa phrase t'étonne tellement que la seule chose qui sort de ta gorge c'est un rire étranglé. Tu secoues la tête. Une vraie malade cette fille. « Ok Picasso, mais pas trop longtemps, j'aime bien regarder les gens en face quand je leur parle. » Sourire incrédule aux lèvres. T'es entourée de folles mon pauvre Mel.
@violette blackwell
- #googletrad:
- buongiorno principessa, come stai ? : bonjour princesse, comment vas-tu ?
- InvitéInvité
Re: (melrose) ; clair-obscur
Jeu 26 Juil 2018 - 1:09
titre du sujet ft @melrose giordano
I want to drink moonlight and bathe in flower petals. To wear the earth, sleep in streams, and taste the stars.
Tes lèvres se pincent quand tu remarques la forme à côté de Melrose disparaître, ah, tu as dérangé un esprit de la forêt sans le vouloir. Tu n’aimes pas ça, toi qui as tant de respect pour les forces naturelles, mais tu t’es laissée emporter par ton élan d’inspiration et tu perds de ta délicatesse dans ces moments-là. Alfanir à tes côtés te regarde et tu es presque sûr que s’il le pouvait, il te ferait une remarque ironique sur le sujet. Mais il semble déjà tendu à cause de la proximité du chien de Melrose, ce qui t’amuse, ce matou aime jouer les durs à cuire.
Un léger rictus prend tes lèvres quand tu entends sa réponse et tu profites de sa docilité pour ajouter quelques détails à ton croquis. Tu imagines déjà sur quel support tu vas reproduire ton œuvre, tu as envie de mélanger les textures, de jouer avec les perspectives. Finalement, tu es à quelques mètres quand tu reprends la parole en haussant les épaules. « Ce n’est pas ma faute si tu m’inspires, si ? » Passant à une autre page sur ton large carnet, tu prends la scène d’un autre angle, sur son flan droit, habituée à croquer debout. Un de tes crayons ensorcelé est derrière ton oreille mais tu optes pour du pastel cette fois-ci. Après t’être mordue la lèvre de concentration tu ajoutes. « Il faudra m’excuser auprès d’elle, je ne voulais pas la déranger tu sais. » En revanche lui, ça ne te dérange pas le moins du monde. Mais il devrait être habitué depuis le temps, non ? Vous vous connaissez depuis Poudlard et ce n’est pas la première fois que son corps a éveillé ton esprit d’artiste. Enfin son corps, c’est surtout l’aura qui l’accompagne que tu aimes capturer dans tes créations.
Alfanir est à tes côtés et surveille toujours le chien de Melrose, tu remarques rapidement que sa queue est bien plus touffue que d’habitude et tu claques la lèvre en sa direction. Le chat borgne te regarde alors de son œil mauvais avant de se mettre en hauteur sur la branche la plus proche, prêt à bondir au moindre faux pas de l’animal canin. Toi, tu te mets en face de Melrose, te décidant à continuer à dessiner ses traits et la forêt autour de lui. « Avant que tu t’imagines quelque chose, c’est le chat qui m’a amené ici, je ne m’attendais pas à te voir. » Tu ne lèves qu’occasionnellement les yeux vers lui, ne remarquant pas que tes mots peuvent te faire paraître pour folle. Mais si quelqu’un peut bien te comprendre dans ce monde, c’est bien Melrose non ?
Un léger rictus prend tes lèvres quand tu entends sa réponse et tu profites de sa docilité pour ajouter quelques détails à ton croquis. Tu imagines déjà sur quel support tu vas reproduire ton œuvre, tu as envie de mélanger les textures, de jouer avec les perspectives. Finalement, tu es à quelques mètres quand tu reprends la parole en haussant les épaules. « Ce n’est pas ma faute si tu m’inspires, si ? » Passant à une autre page sur ton large carnet, tu prends la scène d’un autre angle, sur son flan droit, habituée à croquer debout. Un de tes crayons ensorcelé est derrière ton oreille mais tu optes pour du pastel cette fois-ci. Après t’être mordue la lèvre de concentration tu ajoutes. « Il faudra m’excuser auprès d’elle, je ne voulais pas la déranger tu sais. » En revanche lui, ça ne te dérange pas le moins du monde. Mais il devrait être habitué depuis le temps, non ? Vous vous connaissez depuis Poudlard et ce n’est pas la première fois que son corps a éveillé ton esprit d’artiste. Enfin son corps, c’est surtout l’aura qui l’accompagne que tu aimes capturer dans tes créations.
Alfanir est à tes côtés et surveille toujours le chien de Melrose, tu remarques rapidement que sa queue est bien plus touffue que d’habitude et tu claques la lèvre en sa direction. Le chat borgne te regarde alors de son œil mauvais avant de se mettre en hauteur sur la branche la plus proche, prêt à bondir au moindre faux pas de l’animal canin. Toi, tu te mets en face de Melrose, te décidant à continuer à dessiner ses traits et la forêt autour de lui. « Avant que tu t’imagines quelque chose, c’est le chat qui m’a amené ici, je ne m’attendais pas à te voir. » Tu ne lèves qu’occasionnellement les yeux vers lui, ne remarquant pas que tes mots peuvent te faire paraître pour folle. Mais si quelqu’un peut bien te comprendre dans ce monde, c’est bien Melrose non ?
©crack in time
- InvitéInvité
Re: (melrose) ; clair-obscur
Mar 28 Aoû 2018 - 22:00
RP ARCHIVÉ SUITE AU CHANGEMENT DE PERSONNAGE D'UN DES PARTICIPANTS
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