- InvitéInvité
Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 4 Juil 2018 - 13:54
Je venais de déposer mes affaires dans mon nouveau minuscule petit chez moi à l'université. N'importe quoi cet appartement. Il était aussi grand que la salle de bain de notre demeure à Londres, et encore… je n'avais pas un compas dans l'œil, mais à peu de choses près, c'était ça. Fort heureusement je n'aurai à y séjourner que la semaine, tout du moins au début. Tout allait dépendre de ce qui arriverait durant mon enseignement. J'avais la fibre maternelle, mes enfants étaient bien éduqués et ils n'avaient pas manqué d'amour, je me savais donc parfaitement capable d'enseigner à des gueux. Après tout, rien n'était trop beau pour ma fille adorée. Si je m'étais proposée au poste de professeure des potions ainsi que directrice des Summerbee ce n'était pas par hasard, et je connaissais les enjeux. Il allait falloir que j'accepte d'enseigner à des sang-mêlés ou des nés moldus, ou pire… ça me répugnait, pourtant je savais faire fi de mes émotions. Je le devais. Pour ma Juliet. De toute façon, j'étais forte et éduquée pour supporter bien des situations. J'avais été préparée toute ma vie pour vivre cette période. Au moins une dizaine d'années, le temps que ma fille soit diplômée et que je n'ai plus à la surveiller dans ce nid de crabes qu'était cette université. J'étais très étonnée qu'un établissement de cette réputation accepte de prendre n'importe quel élève, qu'importe son sang. J'en soupirai de dégoût, mais je devais reconnaître que pour mener une bataille, il fallait de toute façon de la chair à canon.
D'un coup de baguette magique, je rangeais rapidement mes affaires. J'allais devoir songer à ramener certaines choses, j'avais trop pris, ne m'attendant pas à ce qu'on m'offre si généreusement un placard à balai comme lieu de vie. Qu'importe, j'avais tout l'été pour m'organiser et me renseigner sur l'ensemble de mes élèves. Je n'allais rien laisser au hasard, un détail pouvant m'échapper signifierait que ma fille puisse m'échapper. Il n'en était pas question. J'avais de l'administration à faire, mais le travail ne me faisait pas peur, loin de là. Ma famille avait bien trop besoin de moi pour que je puisse négliger la moindre virgule. Et puisque j'avais autorisé mon enfant à aller à ce camp idiot organisé par l'université, j'avais du temps pour moi. J'en profitais pour envoyer un hibou à ma belle-fille. Si je laissais la chair de ma chair en paix pour le moment, je n'avais aucun regret à aller déranger la femme de mon fils.
Je savais qu'elle m'appréciait, c'était la moindre des choses, et je savais aussi qu'elle m'avait promis de garder un œil sur Juliet. Telle le commandant que j'étais, j'invoquais l'un de mes espions au rapport, et ce, sans le moindre regret. On ne détourne pas Agrippa Skinner de son objectif.
Habillée à ma manière, froide, mais noble, je me rendais donc à Inverness. Je m'étais aussi renseignée sur la ville. Après tout, elle était proche de l'établissement où étudiait ma fille, je voulais savoir ce qu'elle risquait de fréquenter. Il allait falloir que je surveille ça de près également. Que de travail en perspective.
Je souriais à cette idée alors que mes talons claquaient le sol au rythme énergique de mes pas. J'entrais dans ce salon de thé apparemment réputé dans la région mais je ne pouvais m'empêcher de retrousser le nez, un peu déçue par l'ambiance trop familiale à mon goût.
Qu'importe, je ferai avec pour cette fois. J'allais donc prendre place à une table quelque peu à l'écart. Je n'allais pas non plus me mêler à la basse population dès mon arrivée, il ne fallait pas exagérer. Attrapant le journal régional au passage, je profitais que Tzvetelina ne soit pas encore arrivée pour me distraire des quelques lignes couchée sur le papier.
D'un coup de baguette magique, je rangeais rapidement mes affaires. J'allais devoir songer à ramener certaines choses, j'avais trop pris, ne m'attendant pas à ce qu'on m'offre si généreusement un placard à balai comme lieu de vie. Qu'importe, j'avais tout l'été pour m'organiser et me renseigner sur l'ensemble de mes élèves. Je n'allais rien laisser au hasard, un détail pouvant m'échapper signifierait que ma fille puisse m'échapper. Il n'en était pas question. J'avais de l'administration à faire, mais le travail ne me faisait pas peur, loin de là. Ma famille avait bien trop besoin de moi pour que je puisse négliger la moindre virgule. Et puisque j'avais autorisé mon enfant à aller à ce camp idiot organisé par l'université, j'avais du temps pour moi. J'en profitais pour envoyer un hibou à ma belle-fille. Si je laissais la chair de ma chair en paix pour le moment, je n'avais aucun regret à aller déranger la femme de mon fils.
Je savais qu'elle m'appréciait, c'était la moindre des choses, et je savais aussi qu'elle m'avait promis de garder un œil sur Juliet. Telle le commandant que j'étais, j'invoquais l'un de mes espions au rapport, et ce, sans le moindre regret. On ne détourne pas Agrippa Skinner de son objectif.
Habillée à ma manière, froide, mais noble, je me rendais donc à Inverness. Je m'étais aussi renseignée sur la ville. Après tout, elle était proche de l'établissement où étudiait ma fille, je voulais savoir ce qu'elle risquait de fréquenter. Il allait falloir que je surveille ça de près également. Que de travail en perspective.
Je souriais à cette idée alors que mes talons claquaient le sol au rythme énergique de mes pas. J'entrais dans ce salon de thé apparemment réputé dans la région mais je ne pouvais m'empêcher de retrousser le nez, un peu déçue par l'ambiance trop familiale à mon goût.
Qu'importe, je ferai avec pour cette fois. J'allais donc prendre place à une table quelque peu à l'écart. Je n'allais pas non plus me mêler à la basse population dès mon arrivée, il ne fallait pas exagérer. Attrapant le journal régional au passage, je profitais que Tzvetelina ne soit pas encore arrivée pour me distraire des quelques lignes couchée sur le papier.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 4 Juil 2018 - 15:36
Ton week-end au Kelpie a été perturbant. Entre les soucis d'organisation, le fait que tu apprennes que Niamh va s'en aller, tes habitudes perturbées et surtout ce qu'il s'est passé avec Svein. Tu ne t'arrêtes pas d'y penser. Ça t'obsèdes jour et nuit., même si tu n'en montres rien ni n'en parle à personne. Tu n'es pas resté plus d'un week-end au camping. Ce n'est pas un endroit fait pour toi.
Une fois dans un lieu plus sûr et accueillant. À savoir, la maison qu'on vous a offert à Adriel et à toi quand vous vous êtes mariés. Ton mari est parti pour la semaine. En tant que futur homme d'affaire de renom, il ne compte pas ses heures. Après tout si on veut être efficace, il faut savoir s'en donner les moyens. Tu en profites pour ranger tes classeurs, trier tes cours, astiquer la maison. Tout se doit d'être parfait. Une fois que tu as accomplis ce que tu devais faire, tu en profites pour prendre un bon bain moussant bien chaud dans votre grande baignoire. Tu as bien besoin de ça pour te ressourcer et surtout pour enlever la poussière qui semble s'être incrustée sur toi et ne pas vouloir quitter ta peau.
C'est alors que l'une de tes elfes de maison rentre en trombe dans l'immense salle de bain.
- Madame, vous avez reçu un hibou de la part de Madame Skinner, votre belle-mère.
- Passez-moi la serviette à main ma petite Jeanine.
L'Elfe de maison s'exécute aussitôt. Une fois tes mains parfaitement sèches, Tu lis le hibou envoyé par ta belle-mère. Il s'agit d'une invitation dans un salon de thé d'Inverness. Tu congédies ton elfe de maison, puis tu sors de ton bain afin de te préparer comme il se doit. Tu enfiles une petite robe beige légèrement dénudée aux niveau des épaules, en raison du beau temps, assortie avec tes chaussures à talons aiguilles. Tu coiffe soigneusement tes cheveux et te fais un maquillage discret. Tu veux être élégante et ne pas ressembler à une vulgaire fille de joie.
Une fois prête, tu transplanes jusqu'à l'adresse indiquée par le message. Tu es surprise par la devanture de la boutique. Tu as bien du mal à t'imaginer ta belle-mère dans ce genre d'endroit. Une fois à l'intérieur tu es surprise par tout le monde qu'il y a. Tu dois même prendre quelques minutes avant d'arriver à repérer la table où se trouve Agrippa Skinner. Te frayant un passage, avec classe parmi la foule et évitant de justesse un serveur qui renverse son plateau, tu rejoins ta belle-mère qui est en train de lire un journal.
- Toutes mes salutations. Je vous prie d'excuser mon retard Madame. Le personnel de cet établissement n'a pas l'air d'être d'une grande efficacité. Pour un peu, l'un de ces serveur aurait taché ma robe.
Tu t'installes en face de ta belle-mere, avant de poursuivre.
- Sans vous offenser, cet endroit que vous avez choisi pour notre entrevue me surprend de votre part.
L'un des serveurs arrive enfin avec les cartes des boissons. Il était grand temps. Vous n'êtes pas n'importe qui. Oser vous faire attendre. Pour peu, tu allais en toucher un mot au directeur de l'établissement !
- Quelles sont donc les nouvelles du jour ?
Une fois dans un lieu plus sûr et accueillant. À savoir, la maison qu'on vous a offert à Adriel et à toi quand vous vous êtes mariés. Ton mari est parti pour la semaine. En tant que futur homme d'affaire de renom, il ne compte pas ses heures. Après tout si on veut être efficace, il faut savoir s'en donner les moyens. Tu en profites pour ranger tes classeurs, trier tes cours, astiquer la maison. Tout se doit d'être parfait. Une fois que tu as accomplis ce que tu devais faire, tu en profites pour prendre un bon bain moussant bien chaud dans votre grande baignoire. Tu as bien besoin de ça pour te ressourcer et surtout pour enlever la poussière qui semble s'être incrustée sur toi et ne pas vouloir quitter ta peau.
C'est alors que l'une de tes elfes de maison rentre en trombe dans l'immense salle de bain.
- Madame, vous avez reçu un hibou de la part de Madame Skinner, votre belle-mère.
- Passez-moi la serviette à main ma petite Jeanine.
L'Elfe de maison s'exécute aussitôt. Une fois tes mains parfaitement sèches, Tu lis le hibou envoyé par ta belle-mère. Il s'agit d'une invitation dans un salon de thé d'Inverness. Tu congédies ton elfe de maison, puis tu sors de ton bain afin de te préparer comme il se doit. Tu enfiles une petite robe beige légèrement dénudée aux niveau des épaules, en raison du beau temps, assortie avec tes chaussures à talons aiguilles. Tu coiffe soigneusement tes cheveux et te fais un maquillage discret. Tu veux être élégante et ne pas ressembler à une vulgaire fille de joie.
Une fois prête, tu transplanes jusqu'à l'adresse indiquée par le message. Tu es surprise par la devanture de la boutique. Tu as bien du mal à t'imaginer ta belle-mère dans ce genre d'endroit. Une fois à l'intérieur tu es surprise par tout le monde qu'il y a. Tu dois même prendre quelques minutes avant d'arriver à repérer la table où se trouve Agrippa Skinner. Te frayant un passage, avec classe parmi la foule et évitant de justesse un serveur qui renverse son plateau, tu rejoins ta belle-mère qui est en train de lire un journal.
- Toutes mes salutations. Je vous prie d'excuser mon retard Madame. Le personnel de cet établissement n'a pas l'air d'être d'une grande efficacité. Pour un peu, l'un de ces serveur aurait taché ma robe.
Tu t'installes en face de ta belle-mere, avant de poursuivre.
- Sans vous offenser, cet endroit que vous avez choisi pour notre entrevue me surprend de votre part.
L'un des serveurs arrive enfin avec les cartes des boissons. Il était grand temps. Vous n'êtes pas n'importe qui. Oser vous faire attendre. Pour peu, tu allais en toucher un mot au directeur de l'établissement !
- Quelles sont donc les nouvelles du jour ?
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 4 Juil 2018 - 19:13
Le nez dans mon journal, je n'avais pas besoin de lever mes yeux azures sur la personne qui venait de s'asseoir en face de moi. Je reconnaissais son parfum entre mille, et il n'était pas pour me déplaire, au contraire. La marque était reconnue et au moins elle avait des allures de future femme et non pas d'adolescente ingénue. Néanmoins, je ne réagissais pas tant qu'elle me parlait, me concentrant sur ce que j'étais en train de lire comme si je ne l'entendais pas et ne la voyais pas. En cet instant précis, c'était absolument ce que je voulais. Elle parlait trop pour dire simplement bonjour.
J'appréciais beaucoup ma belle-fille, elle me rappelait moi à son âge. Nous avions a peu de détails près le même parcoure de vie, et si je n'étais pas aussi matriarcale, j'aurai pu la considérer comme ma propre fille. De ce fait, cette jeune femme avait gagné mon estime, et non pas uniquement parce qu'elle était la femme d'Adriel. Cependant, je n'étais pas dupe, et je savais qu'elle jouait à un jeu en ma présence, qu'elle portait un masque. Ça ne voulait pas dire qu'elle n'était pas sincère, mais elle n'était pas elle-même. Encore une fois, je ne pouvais pas lui en tenir rancune, je faisais de même, une femme de nos rangs ne pouvaient se permettre des libertés, elles devaient se plier au protocole. Toutefois, mon instinct de prédatrice restait en éveil. Si je tenais à Juliet, Adriel n'en était pas moins important à mes yeux.
Pourtant, la remarque qu'elle osait profaner à l'encontre de l'établissement ne pouvait me laisser indifférente. Osait-elle discuter mes goûts, et surtout mes choix ? Lentement, sans relever le menton, je levais un regard inquisiteur sur la jeune femme, sans sourire, sans émotion aucune sur le visage. Je restais neutre, jusqu'à ce que le serveur daigne enfin venir prendre notre commande. Demandant leur meilleur thé, je me doutais qu'il n'allait pas avoir la qualité de celui de Londres, mais ça m'importait peu. Ici, ce genre de détail était superflu pour moi, je n'étais pas venue ici pour parler chiffon, mais pour garder ma fille en sécurité.
Lorsque le serveur nous remercia et s'en alla, je ne pouvais m'empêcher de sourire en coin, amusée, mais avec ce teint froid et sinistre. Mes yeux se plissèrent, accentuant cette expression mauvaise. Je le suivais du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse puis je coulais à nouveau lentement mes prunelles sur ma belle-fille, prenant enfin la parole.
- Discuterais-tu mes choix à présent Tzvetelina ?
J'élargissais davantage mon sourire mauvais alors que mes yeux se tintèrent d'une lueur de malice sournoise. Me décidant à plier mon journal avec soin, prise d'une délicatesse pouvant surprendre tant il était à l'opposé de mon expression mesquine, je le posais à côté de moi avant de croiser les doigts de mes mains en les posant sur la table juste devant moi. Restant droite et en gardant toute ma superbe, je toisais la jeune femme de haut en bas, considérant sa tenue et sa manière d'être avant de me décider à répondre à sa question.
- Il y a des nouvelles, mais pas que du jour. Tu le sauras en temps et en heure. Et pour toi ?
Pour l'heure, je ne faisais que des politesses, me contentant, en surface, de savoir comment elle se portait. Au fond, son sort m'était moins important que celui de ma fille, mais je savais faire des ronds de jambe lorsqu'il le fallait, et Lina n'était pas mon ennemie.
J'appréciais beaucoup ma belle-fille, elle me rappelait moi à son âge. Nous avions a peu de détails près le même parcoure de vie, et si je n'étais pas aussi matriarcale, j'aurai pu la considérer comme ma propre fille. De ce fait, cette jeune femme avait gagné mon estime, et non pas uniquement parce qu'elle était la femme d'Adriel. Cependant, je n'étais pas dupe, et je savais qu'elle jouait à un jeu en ma présence, qu'elle portait un masque. Ça ne voulait pas dire qu'elle n'était pas sincère, mais elle n'était pas elle-même. Encore une fois, je ne pouvais pas lui en tenir rancune, je faisais de même, une femme de nos rangs ne pouvaient se permettre des libertés, elles devaient se plier au protocole. Toutefois, mon instinct de prédatrice restait en éveil. Si je tenais à Juliet, Adriel n'en était pas moins important à mes yeux.
Pourtant, la remarque qu'elle osait profaner à l'encontre de l'établissement ne pouvait me laisser indifférente. Osait-elle discuter mes goûts, et surtout mes choix ? Lentement, sans relever le menton, je levais un regard inquisiteur sur la jeune femme, sans sourire, sans émotion aucune sur le visage. Je restais neutre, jusqu'à ce que le serveur daigne enfin venir prendre notre commande. Demandant leur meilleur thé, je me doutais qu'il n'allait pas avoir la qualité de celui de Londres, mais ça m'importait peu. Ici, ce genre de détail était superflu pour moi, je n'étais pas venue ici pour parler chiffon, mais pour garder ma fille en sécurité.
Lorsque le serveur nous remercia et s'en alla, je ne pouvais m'empêcher de sourire en coin, amusée, mais avec ce teint froid et sinistre. Mes yeux se plissèrent, accentuant cette expression mauvaise. Je le suivais du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse puis je coulais à nouveau lentement mes prunelles sur ma belle-fille, prenant enfin la parole.
- Discuterais-tu mes choix à présent Tzvetelina ?
J'élargissais davantage mon sourire mauvais alors que mes yeux se tintèrent d'une lueur de malice sournoise. Me décidant à plier mon journal avec soin, prise d'une délicatesse pouvant surprendre tant il était à l'opposé de mon expression mesquine, je le posais à côté de moi avant de croiser les doigts de mes mains en les posant sur la table juste devant moi. Restant droite et en gardant toute ma superbe, je toisais la jeune femme de haut en bas, considérant sa tenue et sa manière d'être avant de me décider à répondre à sa question.
- Il y a des nouvelles, mais pas que du jour. Tu le sauras en temps et en heure. Et pour toi ?
Pour l'heure, je ne faisais que des politesses, me contentant, en surface, de savoir comment elle se portait. Au fond, son sort m'était moins important que celui de ma fille, mais je savais faire des ronds de jambe lorsqu'il le fallait, et Lina n'était pas mon ennemie.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 4 Juil 2018 - 22:34
Ta belle mère ne te répond pas tout de suite quand tu arrives. Ce n'est que lorsque tu fais la remarque sur le choix de l'établissement. Un choix bien curieux selon toi, qu'elle a réagis vivement. Tu commandes ton thé au jasmin impérial après que ta belle-mère ait passé sa commande. Tu ne te fais pas d'illusion sur la qualité du thé, si il peut être bon, il ne sera sans doute pas exceptionnel.
- En aucun cas Madame.
Tu lui répond après que le serveur soit parti. Agrippa Skinner est une femme froide, exigeante. Elle représente toutes les valeurs que l'on t'a inculquée depuis ton plus jeune âge. L'honneur, la réputation, la richesse. Trois valeurs fondamentales en ce monde. Elle est donc pour toi un modèle.
- Rien d'inhabituel en ce qui me concerne Madame.
Une réponse de surface pour une conversation qui l'est autant. Tu n'es pas de celle qui te livres à coeur ouvert. Quiconque te connait bien, sait que tu es une femme qui a ses petites habitudes bien ancrées. Ses manies. Des tocs selon beaucoup. Donc, tout en continuant de parler tu déplace la décoration de la table afin qu'elle soit parfaitement droite. Tu ne supportes pas quand les objets sont de travers. Tu ne peux pas t'empêcher de le faire. Souvent tu ne t'en rend même pas compte.
Tu restes intriguée par ce qu'elle a annoncé avant « tu le sauras en temps et en heure ». Ça donne comme une surprise. Et les surprises tu n'en a pas l'habitude. Tu dois cependant prendre ton mal en patience. Ce qui est bien difficile pour toi. Le serveur arrive et vous sert à chacune vos boissons avant de repartir aussitôt. Tu laisses le temps qu'il faut infuser à ton thé. Tu scrutes la salle d'un regard. C'est que tu préfères éviter les oreilles indiscrètes. Rassurée que vous soyez tranquilles. Tu reprend la conversation là où tu l'avais laissé.
- Cependant, je suis bien embêtée.
Ta main joue nerveusement avec ta cuillère à thé.
- Mon informateur Summerbee ne sera pas là à la rentrée prochaine. Il m'a prévenu par hibou qu'il ne poursuivait pas ses études à Hungcalf. Il va donc falloir que je trouve quelqu'un pour le remplacer.
Ce qui est loin d'être une tâche évidente. Tu avais déjà eu du mal à trouver cet informateur qui agissait efficacement sans poser de questions. Il était le genre d'élève observateur et qu'on ne remarquait pas. Un très bon espion en somme. Car bien évidemment, si pour les histoires de vengeance tu n'hésites pas à faire appel à n'importe qui, quand il s'agit de veiller sur Juliet, c'est une autre histoire. Tu ne va pas laisser n'importe qui la surveiller.
Tu es bien tracassée par cette histoire et ça se lit sur les traits de ton visage. Tu te demandes comment tu va pouvoir continuer ta mission avec ton informateur en moins. C'est un imprévu qui contrarie l'un des objectifs que tu t'es fixé. Et les imprévus tu n'aimes pas ça.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 4 Juil 2018 - 23:40
Je laisse la jeune femme me répondre de manière plus succincte. Ma remarque semble lui avoir remis les pendules à l'heure. Parfait. Je n'avais pas besoin d'entendre de longs discours lorsque la situation ne s'y prêtait pas, et je me contentais d'un regard approbateur froid et inquisiteur en guise de réponse. Rien d'inhabituel… vraiment ?
L'azure de mon regard se promenait sur les tocs de ma belle-fille. Je les avais déjà observés sans pour autant les verbaliser. Ce n'était pas ce qui me dérangeait le plus, au contraire, ils m'étaient utiles. Je savais que lorsque Tzvetelina était nerveuse, ses tocs se manifestaient d'autant plus. J'analysais donc chacun de ses mouvements comme une machine qui essayait de détecter le moindre mensonge. Mon regard se fit davantage curieux, sans perdre toutefois sa froideur. Je laisserais la conversation se dérouler pour pouvoir juger de son angoisse, ou non. Elle devait de toute façon être stressée en ma présence, quand bien même elle pouvait m'admirer. Je savais que je n'étais pas le genre de femme à qui on a envie de parler spontanément. Ça me convenait très bien.
- Bien, c'est parfait.
Je laissais le serveur nous servir notre commande puis je le regardais encore une fois s'éloigner avec mon regard critique. Écoutant le silence s'installer entre nous, je ne suis pas le moins du monde gênée par cet instant sans échange. Je me contente donc d'écouter vaguement les conversations non loin, sans me défaire de mon petit sourire froid en coin, laissant mon thé infuser le temps qu'il fallait. Pas une seconde de trop, ni de pas assez. Le timing parfait, comme toujours. La spontanéité était une chose importante pour moi et dans mon éducation. L'heure, c'était l'heure, il n'y avait pas à discuter là-dessus. Relevant mes yeux sur la jeune femme alors que je portais la tasse à mes lèvres, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire tout en buvant une gorgée avec cette tranquillité qui me personnifiait.
Reposant la coupe à la fin de son récit, je ne pouvais m'empêcher d'étirer mes lèvres en un sourire davantage mesquin et sadique.
- Voilà pourquoi il ne faut pas s'adresser à n'importe qui. Tu apprendras au fur et à mesure de tes expériences.
Je ne lui tenais pas rancune, encore une fois. Jusqu'à aujourd'hui, elle avait fait tout ce que je lui avais demandé, je n'avais pas à la punir ou la blâmer alors que son informateur s'était défilé. C'était le risque dans ce genre d'opération, et il fallait être certain de la dévotion de l'autre pour pouvoir travailler avec. Et la confiance, ça prenait du temps à se mettre en place. Pour preuve, je n'avais pas totalement confiance en ma belle-fille. Pas tant qu'elle ne me faisait pas de petits-enfants et qu'elle serait dans cette université. Bien trop de garçons mal éduqués, puants et non nobles pouvaient encore s'adresser à elle, mettant la relation de nos deux familles en danger. Néanmoins, j'avais la prétention de croire qu'elle ne ferait pas une bêtise pareille.
Tout en reprenant calmement une gorgée de ce thé passablement médiocre, je reprenais.
- Nous y réfléchirons ensemble. À présent que j'ai été acceptée au poste de directrice des Summerbee, je saurais sélectionner les meilleurs candidats. Tu t'occuperas de l'approche.
Voilà la première information lancée dans la conversation comme si je venais de dire des banalités. Et ça l'était à mes yeux. Devenir directrice ou enseignante n'allait pas changer qui j'étais réellement. Une tigresse protégeant sa famille et ses enfants.
L'azure de mon regard se promenait sur les tocs de ma belle-fille. Je les avais déjà observés sans pour autant les verbaliser. Ce n'était pas ce qui me dérangeait le plus, au contraire, ils m'étaient utiles. Je savais que lorsque Tzvetelina était nerveuse, ses tocs se manifestaient d'autant plus. J'analysais donc chacun de ses mouvements comme une machine qui essayait de détecter le moindre mensonge. Mon regard se fit davantage curieux, sans perdre toutefois sa froideur. Je laisserais la conversation se dérouler pour pouvoir juger de son angoisse, ou non. Elle devait de toute façon être stressée en ma présence, quand bien même elle pouvait m'admirer. Je savais que je n'étais pas le genre de femme à qui on a envie de parler spontanément. Ça me convenait très bien.
- Bien, c'est parfait.
Je laissais le serveur nous servir notre commande puis je le regardais encore une fois s'éloigner avec mon regard critique. Écoutant le silence s'installer entre nous, je ne suis pas le moins du monde gênée par cet instant sans échange. Je me contente donc d'écouter vaguement les conversations non loin, sans me défaire de mon petit sourire froid en coin, laissant mon thé infuser le temps qu'il fallait. Pas une seconde de trop, ni de pas assez. Le timing parfait, comme toujours. La spontanéité était une chose importante pour moi et dans mon éducation. L'heure, c'était l'heure, il n'y avait pas à discuter là-dessus. Relevant mes yeux sur la jeune femme alors que je portais la tasse à mes lèvres, j'écoutais ce qu'elle avait à me dire tout en buvant une gorgée avec cette tranquillité qui me personnifiait.
Reposant la coupe à la fin de son récit, je ne pouvais m'empêcher d'étirer mes lèvres en un sourire davantage mesquin et sadique.
- Voilà pourquoi il ne faut pas s'adresser à n'importe qui. Tu apprendras au fur et à mesure de tes expériences.
Je ne lui tenais pas rancune, encore une fois. Jusqu'à aujourd'hui, elle avait fait tout ce que je lui avais demandé, je n'avais pas à la punir ou la blâmer alors que son informateur s'était défilé. C'était le risque dans ce genre d'opération, et il fallait être certain de la dévotion de l'autre pour pouvoir travailler avec. Et la confiance, ça prenait du temps à se mettre en place. Pour preuve, je n'avais pas totalement confiance en ma belle-fille. Pas tant qu'elle ne me faisait pas de petits-enfants et qu'elle serait dans cette université. Bien trop de garçons mal éduqués, puants et non nobles pouvaient encore s'adresser à elle, mettant la relation de nos deux familles en danger. Néanmoins, j'avais la prétention de croire qu'elle ne ferait pas une bêtise pareille.
Tout en reprenant calmement une gorgée de ce thé passablement médiocre, je reprenais.
- Nous y réfléchirons ensemble. À présent que j'ai été acceptée au poste de directrice des Summerbee, je saurais sélectionner les meilleurs candidats. Tu t'occuperas de l'approche.
Voilà la première information lancée dans la conversation comme si je venais de dire des banalités. Et ça l'était à mes yeux. Devenir directrice ou enseignante n'allait pas changer qui j'étais réellement. Une tigresse protégeant sa famille et ses enfants.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Jeu 5 Juil 2018 - 19:57
Tu es soulagée en un sens d'avoir pu exprimer ton souci d'informateur ou plutôt de son absence. Veiller sur quelqu'un c'est une organisation particulière, d'autant plus quand cela concerne Juliet, la prunelle des yeux de ta belle-mère. Tu sais très bien qu'elle pourrait tuer pour sa chair et son sang. Tu avais peur de sa réaction. L'impression d'échouer à objectif n'arrange pas la situation. Madame Skinner te répond qu'avec le temps tu apprendras de tes erreurs. À devenir plus méfiante. Tout est une question d'expériences. Tu sirotes ton thé quand elle t'annonce l'air de rien, qu'elle va travailler à Hungcalf en tant que directrice des Summerbee. Donc être plus proche de Juliet.
- Félicitations Madame.
Tout est dans la retenue. Un simple sourire accompagne tes paroles. Nul besoin de sauter de joie dans tous les sens. En parlant, de manque de retenue, tu entend un groupe de filles jacasser sur une table plus loin. Leur voix sont si fortes et leur discrétion si faibles qu'il est impossible d'ignorer leurs bavardages inutiles. Quel manque d'éducation ! Un simple regard méprisant en direction du groupe de bécasses, montre ta façon de penser. Quand, ta belle-mère t'annonce son plan pour recruter un nouvel informateur tu hoche la tête de haut en bas. Tu te tiendras prête le moment venu. Tel le petit soldat que tu es. Bien évidemment, tu sais que cela se fera en toute discrétion.
Le serveur revient et vous propose des gâteaux. Tu refuse d'un geste de la main, tout en laissant le choix à ta belle-mère d'en prendre ou pas. Le serveur s'en va à nouveau. Tu continue de boire ton thé. Thé qui est meilleur que tu te l'imaginais.
- Voudriez-vous que l'on célèbre cette nouvelle. Ou préfériez-vous que cela reste dans un cadre... plus confidentiel ?
À savoir est-ce que tu dois en parler à Adriel ou pas. Si ce n'est pas déjà fait. Après tout ta belle-mère est une femme très secrète. Elle ne t'a pas encore posé la question quand au sujet des petits-enfants. Cela t'étonne un peu, mais soit. Tu ne va pas lancer le sujet de toi même.
- Félicitations Madame.
Tout est dans la retenue. Un simple sourire accompagne tes paroles. Nul besoin de sauter de joie dans tous les sens. En parlant, de manque de retenue, tu entend un groupe de filles jacasser sur une table plus loin. Leur voix sont si fortes et leur discrétion si faibles qu'il est impossible d'ignorer leurs bavardages inutiles. Quel manque d'éducation ! Un simple regard méprisant en direction du groupe de bécasses, montre ta façon de penser. Quand, ta belle-mère t'annonce son plan pour recruter un nouvel informateur tu hoche la tête de haut en bas. Tu te tiendras prête le moment venu. Tel le petit soldat que tu es. Bien évidemment, tu sais que cela se fera en toute discrétion.
Le serveur revient et vous propose des gâteaux. Tu refuse d'un geste de la main, tout en laissant le choix à ta belle-mère d'en prendre ou pas. Le serveur s'en va à nouveau. Tu continue de boire ton thé. Thé qui est meilleur que tu te l'imaginais.
- Voudriez-vous que l'on célèbre cette nouvelle. Ou préfériez-vous que cela reste dans un cadre... plus confidentiel ?
À savoir est-ce que tu dois en parler à Adriel ou pas. Si ce n'est pas déjà fait. Après tout ta belle-mère est une femme très secrète. Elle ne t'a pas encore posé la question quand au sujet des petits-enfants. Cela t'étonne un peu, mais soit. Tu ne va pas lancer le sujet de toi même.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Jeu 5 Juil 2018 - 21:36
Les félicitations de la jeune femme en face de moi me firent ni chaud, ni froid. Pourquoi serait-ce le cas ? Après tout, j'étais une femme talentueuse et très calculatrice. Il n'était donc pas étonnant que j'ai pu décrocher les places sans véritables difficultés. Pas de quoi en faire toute une scène, le talent se méritait par l'acharnement de son travail. Ce que visiblement, Tzvetelina n'était pas puisqu'elle avait en partie échoué dans sa mission avec son espion. Débutante.
Même si je ne lui en tenais pas rancune, je ressentais du dédain pour elle à cet instant précis, et pour m'assurer de ne rien montrer, je portais à nouveau ma tasse de thé à ma bouche pour en boire une gorgée calmement.
- Alors… que se passe-t-il dans ce … camp de sauvages que l'université a organisé ?
J'étais contre cette sortie, je l'avais toujours été. Toutefois, nous n'avions pas eu de véritables arguments à opposer à notre fille avec mon mari. Nous avions accepté qu'elle s'y rende. Après tout, il fallait bien savoir faire des concessions pour endormir la méfiance et faire augmenter l'amour. Si Juliet venait à nous détester à cause de notre trop grande sévérité, ça n'allait pas arranger notre situation familiale, bien au contraire. Je plaçais beaucoup trop d'espoir en elle pour me permettre de faire un faux pas. Et je savais que ma mère avant moi avait agi de la même manière envers ma propre personne.
Ainsi, je voulais m'assurer que ma belle-fille ce soit également rendue dans ce lieu de débauche, et surtout, qu'elle gardait un œil sur mon enfant. Et puisque mon instinct me dictait de faire attention à elle, mon regard azuré se mit à analyser le moindre de ses gestes. Ses mains, la tenue de ses épaules, les mouvements de ses paupières et de ses lèvres. Je voulais détecter le moindre signe de malaise, m'assurer qu'elle ne me cache rien.
Sans pour autant vouloir lui mettre une grande pression et la mettre davantage mal à l'aise, ce qui pourrait tromper les signaux, je détournais moi aussi le regard sur la table non loin. Un groupe de jeune femme s'exprimait bien fort et de manière bien irrespectueuses. J'espérais que ma fille ne tombe pas dans ce genre de débauche, toutefois, ce groupe d'ingénues puériles nous était utile. Il masquait notre discussion qui elle, était discrète et courtoise. C'était parfait. Il fallait savoir prendre possession de son environnement à son avantage. Je ne pouvais m'empêcher de sourire sournoisement à cette pensée alors que je revenais sur ma belle-fille, sans tourner tout de suite la tête dans sa direction, mon visage encore tourné vers la tablée des poules. Ainsi mon regard en coin se faisait d'autant plus inquisiteur et l'appelait à ne surtout pas me mentir, et encore moins me cacher quoique ce soit.
Lorsque le serveur vint nous interrompre, j'acceptais l'un des gâteaux, par pure courtoisie, mais aussi par curiosité. Il fallait bien que je m'acclimate pour mieux comprendre mon nouvel environnement et m'y fondre dans la masse tel un caméléon. Une fois adaptée, les soupçons me concernant allaient retomber. C'était à ce moment qu'il fallait frapper. Prenant une bouchée délicate de mon mets sucré, je revenais tout à fait sur la jeune femme assise devant moi avant d'élargir encore une fois mes lèvres en un fin sourire satirique.
- Il n'y a rien à célébrer Tzvetelina. C'est un travail comme un autre.
Je signifiais ainsi que ceux qui devaient être au courant déjà maintenant de ma situation l'étaient. Il n'y avait rien de plus à ajouter. Encore moins auprès de mes enfants. Bien que mes démarches les concernaient, ils ne regardaient que moi pour le moment, il n'y avait pas besoin de se retrouver pour cela. Néanmoins, je me décidais à concéder de ne pas uniquement parler de ma fille. Mais encore une fois, ma démarche était intéressée.
- Parle-moi de toi. Comment se passent tes études ?
Même si je ne lui en tenais pas rancune, je ressentais du dédain pour elle à cet instant précis, et pour m'assurer de ne rien montrer, je portais à nouveau ma tasse de thé à ma bouche pour en boire une gorgée calmement.
- Alors… que se passe-t-il dans ce … camp de sauvages que l'université a organisé ?
J'étais contre cette sortie, je l'avais toujours été. Toutefois, nous n'avions pas eu de véritables arguments à opposer à notre fille avec mon mari. Nous avions accepté qu'elle s'y rende. Après tout, il fallait bien savoir faire des concessions pour endormir la méfiance et faire augmenter l'amour. Si Juliet venait à nous détester à cause de notre trop grande sévérité, ça n'allait pas arranger notre situation familiale, bien au contraire. Je plaçais beaucoup trop d'espoir en elle pour me permettre de faire un faux pas. Et je savais que ma mère avant moi avait agi de la même manière envers ma propre personne.
Ainsi, je voulais m'assurer que ma belle-fille ce soit également rendue dans ce lieu de débauche, et surtout, qu'elle gardait un œil sur mon enfant. Et puisque mon instinct me dictait de faire attention à elle, mon regard azuré se mit à analyser le moindre de ses gestes. Ses mains, la tenue de ses épaules, les mouvements de ses paupières et de ses lèvres. Je voulais détecter le moindre signe de malaise, m'assurer qu'elle ne me cache rien.
Sans pour autant vouloir lui mettre une grande pression et la mettre davantage mal à l'aise, ce qui pourrait tromper les signaux, je détournais moi aussi le regard sur la table non loin. Un groupe de jeune femme s'exprimait bien fort et de manière bien irrespectueuses. J'espérais que ma fille ne tombe pas dans ce genre de débauche, toutefois, ce groupe d'ingénues puériles nous était utile. Il masquait notre discussion qui elle, était discrète et courtoise. C'était parfait. Il fallait savoir prendre possession de son environnement à son avantage. Je ne pouvais m'empêcher de sourire sournoisement à cette pensée alors que je revenais sur ma belle-fille, sans tourner tout de suite la tête dans sa direction, mon visage encore tourné vers la tablée des poules. Ainsi mon regard en coin se faisait d'autant plus inquisiteur et l'appelait à ne surtout pas me mentir, et encore moins me cacher quoique ce soit.
Lorsque le serveur vint nous interrompre, j'acceptais l'un des gâteaux, par pure courtoisie, mais aussi par curiosité. Il fallait bien que je m'acclimate pour mieux comprendre mon nouvel environnement et m'y fondre dans la masse tel un caméléon. Une fois adaptée, les soupçons me concernant allaient retomber. C'était à ce moment qu'il fallait frapper. Prenant une bouchée délicate de mon mets sucré, je revenais tout à fait sur la jeune femme assise devant moi avant d'élargir encore une fois mes lèvres en un fin sourire satirique.
- Il n'y a rien à célébrer Tzvetelina. C'est un travail comme un autre.
Je signifiais ainsi que ceux qui devaient être au courant déjà maintenant de ma situation l'étaient. Il n'y avait rien de plus à ajouter. Encore moins auprès de mes enfants. Bien que mes démarches les concernaient, ils ne regardaient que moi pour le moment, il n'y avait pas besoin de se retrouver pour cela. Néanmoins, je me décidais à concéder de ne pas uniquement parler de ma fille. Mais encore une fois, ma démarche était intéressée.
- Parle-moi de toi. Comment se passent tes études ?
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Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Ven 6 Juil 2018 - 12:11
Agrippa te demande comment est le fameux camp Kelpie. Elle a autorisé sa fille à y aller, bien que tu n'est pas sans savoir qu'elle n'y était pas favorable. Elle cherches à avoir des informations de ta part.
- Entre la poussière... La désorganisation perpétuelle, et les... insectes.
Tu as un air de dégoût quand tu prononces le dernier mot. Tu as toujours en horreur ces minuscules bestioles.
- Le camping n'est pas un endroit favorable. Si ce n'est pour les balades en hippogriffes et les quelques activités proposées.
Bien que tu n'y sois plus (n'ayant pas réussi à supporter plus d'un week-end) tu as bien prévu d'en apprendre plus en toute discrétion. Ta belle-mère arrivera toujours à savoir ce que qu'elle veut savoir. Ce qui t'inquiète mine de rien vis à vis de Svein. Ce qui était une erreur et qui ne recommencera pas. Du moins, tu le pense sincèrement à ce moment même. Le fait d'avoir évoqué le terme d'insectes, te donnes l'impression qu'il y en a un qui va sauter sur votre table ou sur toi à tout moment. Tu n'es pas rassurée. Tu vérifies sans cesse ta tasse de thé en ayant peur qu'une mouche ait décidé de faire un remake d'Alerte à Malibu. dans le rôle du noyé.
Ta belle-mère minimise l'obtention de son emploi en te disant qu'il s'agit d'un emploi comme un autre. La conversation dérive sur les études. Elle te demande comment ça se passe pour toi. Tu sais, que venant de sa part, sa question doit sûrement sous-entendre une autre. Tu lui répond avec un ton neutre.
- Tout se passe bien. Je compte obtenir mes DÉFIS comme il se doit l'année prochaine.
Et « comme il se doit » signifie « avec des mentions excellentes dans toutes les matières» pour toi. Tu te souviens encore de la fois où tu avais eu un acceptable à Durmstrang. Tu ne veux pas revivre ça. Tu réussiras tes études en Justice Magique et prendras la succession de ton père dans les affaires. Car, cela ne peut pas être autrement. Tu n'as pas le choix de ta vie. Mais qui l'a vraiment ?
- Entre la poussière... La désorganisation perpétuelle, et les... insectes.
Tu as un air de dégoût quand tu prononces le dernier mot. Tu as toujours en horreur ces minuscules bestioles.
- Le camping n'est pas un endroit favorable. Si ce n'est pour les balades en hippogriffes et les quelques activités proposées.
Bien que tu n'y sois plus (n'ayant pas réussi à supporter plus d'un week-end) tu as bien prévu d'en apprendre plus en toute discrétion. Ta belle-mère arrivera toujours à savoir ce que qu'elle veut savoir. Ce qui t'inquiète mine de rien vis à vis de Svein. Ce qui était une erreur et qui ne recommencera pas. Du moins, tu le pense sincèrement à ce moment même. Le fait d'avoir évoqué le terme d'insectes, te donnes l'impression qu'il y en a un qui va sauter sur votre table ou sur toi à tout moment. Tu n'es pas rassurée. Tu vérifies sans cesse ta tasse de thé en ayant peur qu'une mouche ait décidé de faire un remake d'Alerte à Malibu. dans le rôle du noyé.
Ta belle-mère minimise l'obtention de son emploi en te disant qu'il s'agit d'un emploi comme un autre. La conversation dérive sur les études. Elle te demande comment ça se passe pour toi. Tu sais, que venant de sa part, sa question doit sûrement sous-entendre une autre. Tu lui répond avec un ton neutre.
- Tout se passe bien. Je compte obtenir mes DÉFIS comme il se doit l'année prochaine.
Et « comme il se doit » signifie « avec des mentions excellentes dans toutes les matières» pour toi. Tu te souviens encore de la fois où tu avais eu un acceptable à Durmstrang. Tu ne veux pas revivre ça. Tu réussiras tes études en Justice Magique et prendras la succession de ton père dans les affaires. Car, cela ne peut pas être autrement. Tu n'as pas le choix de ta vie. Mais qui l'a vraiment ?
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Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Ven 6 Juil 2018 - 20:30
- Les insectes ça s'écrase.
Je prononçais ses mots le plus naturellement du monde en rapprochant ma tasse fumante à mes lèvres. Je voyais bien le dégoût de ma belle-fille et ce dernier m'amusait, néanmoins, je n'en montrais rien. Malgré le fait que je sois contre certaine personne, certaine race, comme les sorciers au sang non pur, je savais reconnaître de la chair à canon lorsque j'en voyais. Voilà pourquoi ma haine était amoindrie en comparaison de celle de mon mari. Lui, il était bien moins calculateur que moi, mais après tout quoi de plus normal ? Lui n'était qu'un homme, alors que moi, j'étais une femme. Cette simple différence changeait bien des points.
- Pourquoi est-ce un endroit défavorable à ton avis ?
Le fait que Juliet grimpe sur le dos d'un hippogriffe ou qu'elle mange de la terre m'était égal. Certes ce n'était pas digne d'une fille de son rang, mais il fallait aussi qu'elle apprenne les rudiments de la vie sauvage pour devenir une femme aussi accomplie que moi. Tout ce que j'allais devoir étouffer à son retour ce sont ses envies de rêverie et d'amour innocent. Elle était fiancée, elle avait un devoir envers sa famille, elle ne devait surtout pas l'oublier, c'était sa priorité, et aussi la mienne. Elle était née avec ce destin et elle ne pouvait en changer. Tout comme moi avant elle. Toutefois il fallait savoir faire preuve d'amour pour qu'elle concède plus facilement à sa vie déjà toute tracée. Si je savais faire preuve de gentillesse avec elle, elle aurait davantage de scrupules à me trahir, c'était mathématique. Et il en allait de même pour ma belle-fille.
- Je serai très fière de toi.
Dis-je en posant mon thé sur sa coupelle et en plongeant mon regard azur dans le sien. J'étais sincère malgré mon ton froid et distant. Savoir que la femme de mon fils avait réussi ses D.E.F.I.S haut la main, et que en plus, elle faisait partie des Skinner ne pouvait être qu'un prestige de plus dans la famille.
Joignant mes mains sur la table juste devant la tasse, je gardais mes yeux fixés sur la jeune femme avant de continuer.
- Parle-moi de Juliet et de son comportement au sein de l'université depuis son arrivée.
Ce n'était pas une requête, c'était un ordre. Et je savais que Tzvetelina n'était pas assez sotte pour me cacher des détails. Elle le regretterai amèrement.
Je prononçais ses mots le plus naturellement du monde en rapprochant ma tasse fumante à mes lèvres. Je voyais bien le dégoût de ma belle-fille et ce dernier m'amusait, néanmoins, je n'en montrais rien. Malgré le fait que je sois contre certaine personne, certaine race, comme les sorciers au sang non pur, je savais reconnaître de la chair à canon lorsque j'en voyais. Voilà pourquoi ma haine était amoindrie en comparaison de celle de mon mari. Lui, il était bien moins calculateur que moi, mais après tout quoi de plus normal ? Lui n'était qu'un homme, alors que moi, j'étais une femme. Cette simple différence changeait bien des points.
- Pourquoi est-ce un endroit défavorable à ton avis ?
Le fait que Juliet grimpe sur le dos d'un hippogriffe ou qu'elle mange de la terre m'était égal. Certes ce n'était pas digne d'une fille de son rang, mais il fallait aussi qu'elle apprenne les rudiments de la vie sauvage pour devenir une femme aussi accomplie que moi. Tout ce que j'allais devoir étouffer à son retour ce sont ses envies de rêverie et d'amour innocent. Elle était fiancée, elle avait un devoir envers sa famille, elle ne devait surtout pas l'oublier, c'était sa priorité, et aussi la mienne. Elle était née avec ce destin et elle ne pouvait en changer. Tout comme moi avant elle. Toutefois il fallait savoir faire preuve d'amour pour qu'elle concède plus facilement à sa vie déjà toute tracée. Si je savais faire preuve de gentillesse avec elle, elle aurait davantage de scrupules à me trahir, c'était mathématique. Et il en allait de même pour ma belle-fille.
- Je serai très fière de toi.
Dis-je en posant mon thé sur sa coupelle et en plongeant mon regard azur dans le sien. J'étais sincère malgré mon ton froid et distant. Savoir que la femme de mon fils avait réussi ses D.E.F.I.S haut la main, et que en plus, elle faisait partie des Skinner ne pouvait être qu'un prestige de plus dans la famille.
Joignant mes mains sur la table juste devant la tasse, je gardais mes yeux fixés sur la jeune femme avant de continuer.
- Parle-moi de Juliet et de son comportement au sein de l'université depuis son arrivée.
Ce n'était pas une requête, c'était un ordre. Et je savais que Tzvetelina n'était pas assez sotte pour me cacher des détails. Elle le regretterai amèrement.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 11 Juil 2018 - 1:44
Les insectes ça s'écrase. Quand elle prononce ces mots, tu sais bien qu'elle ne parle pas que de l'animal. Ces êtres ignobles. Ton avis sur la pureté du sang est assez spécial, pour toi c'est surtout ce que fait la personne qui compte. Un né moldu qui fait tout pour atteindre ses objectifs aura plus de mérites pour toi qu'un sang pur qui se laisse aller parce qu'il pense que tout lui ait dû. L'ambition est essentiel à tes yeux. C'est pourquoi tu vises au delà du soleil. Tu aurais pu arrêter tes études en épousant Adriel, faire de beaux enfants. Mais ce n'est pas toi. Les Skinners se doivent d'être à la hauteur. Tu dois l'être aussi. Tu veux atteindre la perfection. Cette illusion. Rien ne sera assez parfait.
En parlant d'imperfections, ta belle-mère, te demande pourquoi le camping n'est pas un endroit favorable. Tu laisse quelques seconde s'écouler, le temps de siroter une nouvelle gorgée de ton thé. Tu te grattes le menton tel un penseur de Rodin avant de lui répondre.
- Sans doute à cause du manque d'organisation...de discipline, de rigueur.
Alors oui un camping et les vacances, normalement c'est fait pour se détendre. Sauf que la passivité ce n'est pas compatible avec ce que l'on t'a inculqué. Avec ce que ton père t'a appris à coups de ceinturon.
- Je fais tout pour réussir. L'échec n'est pas une solution envisageable.
Que tu réponds à ta belle-mère avec un sourire chaleureux. Un sourire discret et poli en guise de remerciement quand elle te dis qu'elle serait fière de toi. Tu es sincèrement touchée par ses paroles. Elle te demande alors de lui parler du comportement de Juliet depuis son arrivée à Hung.
- Vous pouvez être fière de votre fille Madame.
Tu le sais qu'elle est fière de sa chair, son sang. C'est un fait indéniable.
- D'après ma source, elle est appréciée par ses camarades sans pour autant se laisser influencer par les... choses négatives.
Jamais tu n'a eu un seul écho comme quoi elle s'était mise à draguer tout ce qu'ils se passait. Au moins si son nom apparaît dans le Chineur, ce ne sera pas pour une affaire scandaleuse. Pas comme cette Muller, Scylla qui a dû fricoter avec la moitié du campus, si ce n'est de la ville ou du pays.
- Elle a de bons résultats dans ses matières.
Tu te souviens alors de la soirée summerbee, soirée à laquelle tu as eu des informations.
- Elle a participé à une soirée entre Summerbee. D'après ma source, un odieux individu à eu un comportement déplacé envers elle.
Sous-entendu, il la draguait lourdement.
- Une jeune summerbee est intervenue pour mettre cet individu hors de nuire et bien évidemment, ce sinistre personnage a eu la sanction qu'il méritait. Nul doute qu'il n'osera plus regarder ne serait qu'une photo de votre fille. Mis à part cet incident qui n'est pas de son fait, votre fille s'est amusée, tout en respectant ce que vous lui avez appris.
En parlant d'imperfections, ta belle-mère, te demande pourquoi le camping n'est pas un endroit favorable. Tu laisse quelques seconde s'écouler, le temps de siroter une nouvelle gorgée de ton thé. Tu te grattes le menton tel un penseur de Rodin avant de lui répondre.
- Sans doute à cause du manque d'organisation...de discipline, de rigueur.
Alors oui un camping et les vacances, normalement c'est fait pour se détendre. Sauf que la passivité ce n'est pas compatible avec ce que l'on t'a inculqué. Avec ce que ton père t'a appris à coups de ceinturon.
- Je fais tout pour réussir. L'échec n'est pas une solution envisageable.
Que tu réponds à ta belle-mère avec un sourire chaleureux. Un sourire discret et poli en guise de remerciement quand elle te dis qu'elle serait fière de toi. Tu es sincèrement touchée par ses paroles. Elle te demande alors de lui parler du comportement de Juliet depuis son arrivée à Hung.
- Vous pouvez être fière de votre fille Madame.
Tu le sais qu'elle est fière de sa chair, son sang. C'est un fait indéniable.
- D'après ma source, elle est appréciée par ses camarades sans pour autant se laisser influencer par les... choses négatives.
Jamais tu n'a eu un seul écho comme quoi elle s'était mise à draguer tout ce qu'ils se passait. Au moins si son nom apparaît dans le Chineur, ce ne sera pas pour une affaire scandaleuse. Pas comme cette Muller, Scylla qui a dû fricoter avec la moitié du campus, si ce n'est de la ville ou du pays.
- Elle a de bons résultats dans ses matières.
Tu te souviens alors de la soirée summerbee, soirée à laquelle tu as eu des informations.
- Elle a participé à une soirée entre Summerbee. D'après ma source, un odieux individu à eu un comportement déplacé envers elle.
Sous-entendu, il la draguait lourdement.
- Une jeune summerbee est intervenue pour mettre cet individu hors de nuire et bien évidemment, ce sinistre personnage a eu la sanction qu'il méritait. Nul doute qu'il n'osera plus regarder ne serait qu'une photo de votre fille. Mis à part cet incident qui n'est pas de son fait, votre fille s'est amusée, tout en respectant ce que vous lui avez appris.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 11 Juil 2018 - 19:13
Voilà pourquoi je ne voulais pas que ma fille aille dans ce camp. Je savais d'avance qu'il manquerait tout ce que ma belle-fille venait de mentionner. Organisation, discipline et rigueur. Je ne m'attendais pas à mieux de la part de l'université, sinon, j'aurai dû emmener ma fille dans un autre lieu, un autre camp, quelque chose de bien plus strict. Ce n'était pas ce qui était attendu au Kelpie, et finalement je m'étais faite une raison. Mon enfant avait, après tout, peut-être bien le droit de profiter un peu de sa jeunesse, déjà bien stricte. Elle n'aura plus l'occasion de s'amuser comme le décrivait sa belle-sœur plus tard. Elle sera mariée à l'homme que son père lui avait désigné et sa vie sera érigée comme la mienne aujourd'hui. En bonne femme de maison et en mère exemplaire. Je n'avais pas le moindre doute sur le fait qu'elle y arrive, elle était née pour ça. Elle était magnifique. Je n'avais aucun doute. Autant qu'elle puisse profiter tant qu'elle le pouvait encore. Ce ne serait que de courtes durées. Dix années, tout au plus.
- Je suis toujours fière d'elle.
Tournant mon regard du côté de la table où les jeunes femmes parlaient bruyamment, je me contentais de les foudroyer du regard avant de reprendre une gorgée de mon thé.
- Et je suis fière de toi.
Des fois les compliments, ça ne fait pas de mal, et je devais tout de même reconnaître que la dévotion de ma belle-fille faisait plaisir à voir. Toutefois, j'avais encore des doutes sur sa pleine transformation à être devenue une Skinner. Il manquait toujours un élément clé, et même si elle souhaitait se concentrer sur ses études, les deux n'étaient pas incompatibles. Il y avait un chainon manquant.
- Avez-vous parlé d'enfant avec mon fils ?
Je posais cette question comme si je demandais la météo du lendemain. Pour moi, c'était une question tout à fait normale, il m'avait été posé la même de nombreuses fois. J'avais fait mon travail. À son tour à présent.
- Je suis toujours fière d'elle.
Tournant mon regard du côté de la table où les jeunes femmes parlaient bruyamment, je me contentais de les foudroyer du regard avant de reprendre une gorgée de mon thé.
- Et je suis fière de toi.
Des fois les compliments, ça ne fait pas de mal, et je devais tout de même reconnaître que la dévotion de ma belle-fille faisait plaisir à voir. Toutefois, j'avais encore des doutes sur sa pleine transformation à être devenue une Skinner. Il manquait toujours un élément clé, et même si elle souhaitait se concentrer sur ses études, les deux n'étaient pas incompatibles. Il y avait un chainon manquant.
- Avez-vous parlé d'enfant avec mon fils ?
Je posais cette question comme si je demandais la météo du lendemain. Pour moi, c'était une question tout à fait normale, il m'avait été posé la même de nombreuses fois. J'avais fait mon travail. À son tour à présent.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Dim 15 Juil 2018 - 17:04
Agrippa confirme verbalement ce que tu sais déjà. Sa fierté envers son enfant. Et quand elle te dis être fière de toi, tu en es touchée. À vrai dire on ne dit pas souvent qu'on ressent de la fierté à ton égard. C'est sans doute aussi une des raisons qui font que tu plies à une exigence aussi stricte. Sous tes airs de femme glaciale, imperturbable, se cache en réalité, une femme fragile en proie à de nombreux doutes.
En parlant de doute, ta belle-mère lance le sujet sur un en particulier. Le sujet des enfants. Elle te demande où vous en êtes avec Adriel.
- Bien sûr, nous en avons parlé Madame et à vrai dire nous sommes plutôt en accord sur la question.
Tu le sais, ta belle-mère attend avec impatience le jour où vous lui annoncerez la fameuse nouvelle. Un enfant est vraiment ce qui scellera l'union entre vos deux famille. Tu as failli tomber enceinte, mais le résultat du test s'est avéré négatif. Pour ne pas faire de faux espoirs à Agrippa, Adriel et toi aviez décidé de ne pas en parler. Est-ce que tu as été déçue en voyant le test ? Pas vraiment non, à vrai dire tu en avais ressenti un certain soulagement. Tu ne ressens pas cette envie d'être mère. Et puis tu as aussi peur. Peur d'échouer, d'être inefficace, peur d'être une mauvaise mère. Tu as des milliers de questions qui tourbillonnent dans ton esprit. Des milliers de contradictions qui s'entrechoquent.
- Ce n'est juste pas encore le bon moment. Mais nous n'en oublions pas cet objectif pour autant.
Nous. Et toi ? Ton avis est ce que tu le prend en compte ? Qu'est ce qu'il se passerait si tu tombais enceinte dans les jours à venir ? Tu essayes de ne pas y penser.
- J'espère juste être une bonne mère.
Comme vous l'êtes. Tu doutes de toi, de tes capacités. Ça se ressent au son de ta voix. Tu continues de siroter ton thé, qui a bien tiedit depuis le temps que vous êtes là. Les tables se vident et se remplissent encore à nouveau. Tu regarde les allers et venues des serveurs virevolter entre les tablées.
- Comment se porte Monsieur Skinner ?
Une question des plus banales. Un moyen de détourner le sujet de la conversation. Tu es une femme forte, glaciale, tu te dois de le rester.
En parlant de doute, ta belle-mère lance le sujet sur un en particulier. Le sujet des enfants. Elle te demande où vous en êtes avec Adriel.
- Bien sûr, nous en avons parlé Madame et à vrai dire nous sommes plutôt en accord sur la question.
Tu le sais, ta belle-mère attend avec impatience le jour où vous lui annoncerez la fameuse nouvelle. Un enfant est vraiment ce qui scellera l'union entre vos deux famille. Tu as failli tomber enceinte, mais le résultat du test s'est avéré négatif. Pour ne pas faire de faux espoirs à Agrippa, Adriel et toi aviez décidé de ne pas en parler. Est-ce que tu as été déçue en voyant le test ? Pas vraiment non, à vrai dire tu en avais ressenti un certain soulagement. Tu ne ressens pas cette envie d'être mère. Et puis tu as aussi peur. Peur d'échouer, d'être inefficace, peur d'être une mauvaise mère. Tu as des milliers de questions qui tourbillonnent dans ton esprit. Des milliers de contradictions qui s'entrechoquent.
- Ce n'est juste pas encore le bon moment. Mais nous n'en oublions pas cet objectif pour autant.
Nous. Et toi ? Ton avis est ce que tu le prend en compte ? Qu'est ce qu'il se passerait si tu tombais enceinte dans les jours à venir ? Tu essayes de ne pas y penser.
- J'espère juste être une bonne mère.
Comme vous l'êtes. Tu doutes de toi, de tes capacités. Ça se ressent au son de ta voix. Tu continues de siroter ton thé, qui a bien tiedit depuis le temps que vous êtes là. Les tables se vident et se remplissent encore à nouveau. Tu regarde les allers et venues des serveurs virevolter entre les tablées.
- Comment se porte Monsieur Skinner ?
Une question des plus banales. Un moyen de détourner le sujet de la conversation. Tu es une femme forte, glaciale, tu te dois de le rester.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Dim 15 Juil 2018 - 18:34
Je fixais ma belle-fille en plissant les yeux d'un air inquisiteur. En parler n'est pas le tout, encore fallait-il les faire. Les enfants, ça ne se faisait pas en se regardant dans les blancs des yeux. Évidemment je ne remettais pas la virilité de mon fils en question et je supposais tout naturellement que l'hésitation venait de sa femme. De celle qui était là, en face de moi. Je la voyais essayer de noyer un genre de malaise en venant prendre une gorgée de son thé tandis que je la sentais fuyante. Intéressant. Que ce ne soit pas le bon moment, éventuellement, je pouvais le comprendre. Je les savais studieux tous les deux, il me paraissait donc presque normal qu'ils veuillent tous les deux atteindre leur dernier diplôme avant de fonder une famille. Même si mon mari ne pouvait pas le comprendre, moi, je pouvais le concevoir. Avoir des enfants avec une situation stable de vie était une excellente chose, et je reconnaissais bien Adriel dans cette démarche.
Pourtant, ce que rajoutais Tzvetelina me fit reculer sensiblement le visage tout en fronçant les sourcils. Pour bien appuyer que j'avais remarqué son malaise, je la laissais essayer de changer de sujet avec un fin sourire mesquin aux coins de mes lèvres. Mon regard se durcissant au diapason de mon regard, j'ouvrais la bouche sans pour autant répondre tout de suite, laissant quelques secondes en suspension pour ma belle-fille, la laissant dans le suspense du sujet de ma réponse.
- Il va bien.
Lentement, je prenais ma tasse de thé sans quitter ma belle-fille du regard, comme si je tenais un fil en suspension. Le fil de notre conversation que je ne jugeais pas terminé. Pourtant, je souhaitais jouer avec ses nerfs, ça m'amusait dans le fond. Portant mon thé à mes lèvres, je prenais le temps de le boire tranquillement, sans me presser, tandis que je donnais l'air que j'allais reprendre la parole et qu'il était inutile pour Tzvetelina d'enchaîner sur un autre sujet. Je n'allais pas lâcher, j'étais la tigresse qui tenait sa proie dans sa mâchoire. Il n'y avait pas moyen que je la libère impunément.
Avec des gestes mesurés, je venais reposer ma tasse dans sa coupe, puis je relevais mes yeux azurés, sévères, froid mais calmes sur la jeune femme.
- Pourquoi ne le serais-tu pas. Confie-moi tes craintes.
Ce n'était pas une requête, mon ton le lui faisait comprendre.
Pourtant, ce que rajoutais Tzvetelina me fit reculer sensiblement le visage tout en fronçant les sourcils. Pour bien appuyer que j'avais remarqué son malaise, je la laissais essayer de changer de sujet avec un fin sourire mesquin aux coins de mes lèvres. Mon regard se durcissant au diapason de mon regard, j'ouvrais la bouche sans pour autant répondre tout de suite, laissant quelques secondes en suspension pour ma belle-fille, la laissant dans le suspense du sujet de ma réponse.
- Il va bien.
Lentement, je prenais ma tasse de thé sans quitter ma belle-fille du regard, comme si je tenais un fil en suspension. Le fil de notre conversation que je ne jugeais pas terminé. Pourtant, je souhaitais jouer avec ses nerfs, ça m'amusait dans le fond. Portant mon thé à mes lèvres, je prenais le temps de le boire tranquillement, sans me presser, tandis que je donnais l'air que j'allais reprendre la parole et qu'il était inutile pour Tzvetelina d'enchaîner sur un autre sujet. Je n'allais pas lâcher, j'étais la tigresse qui tenait sa proie dans sa mâchoire. Il n'y avait pas moyen que je la libère impunément.
Avec des gestes mesurés, je venais reposer ma tasse dans sa coupe, puis je relevais mes yeux azurés, sévères, froid mais calmes sur la jeune femme.
- Pourquoi ne le serais-tu pas. Confie-moi tes craintes.
Ce n'était pas une requête, mon ton le lui faisait comprendre.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Dim 15 Juil 2018 - 20:07
Madame Skinner ne t'en dis pas plus qu'un simple « il va bien» quand tu lui as posé la question au sujet de son mari. Tu n'en demandes pas plus. Le sujet de la maternité ne semble pas avoir été oublié puisque ta belle-mère relance bien vite le sujet. Tu es comme prise au pièges. Tu te dois de répondre à son interrogation. En fin de compte peur être que cela te fera du bien. Peut être pas. Quoiqu'il en soit, tu n'as pas le choix.
- Je ne sais pas vraiment...C'est un peu délicat à expliquer.
Tu n'as pas l'habitude de parler de toi. De tes angoisses intimes. Tu cherches tes mots, prend le temps avant de continuer à parler.
- Vous savez j'ai perdu ma mère quand j'avais sept ans...Et je doute d'arriver à élever un enfant.
Tant d'inquiétudes et de craintes se bousculent dans ton pauvre esprit.
- Alors bien sûr il y a bien les domestiques qui pourront s'en occuper. Mais comment arriverais-je à leur faire confiance ?
Tes exigences sont telles que tu ne donnes que peu ta confiance aux domestiques en tant normal. Alors pour élever un enfant...ton enfant...
- Et si il lui arrivait quelque chose ? Si je ne savais pas comment agir ?
Tu n'as pas d'enfant et tu t'imagines déjà le pire. En fait c'est peut être parce que tu n'es tout simplement pas prête pour en avoir. Peut être que tu ne le seras jamais ? Nul ne le sait. Toi encore moins. Tu as épousé Adriel quand tu avais vingt ans. Non pas par choix, mais par obligations. Parfois tu te demandes ce que ta vie aurais été si tu étais née avec un autre sang, si ta mère était toujours en vie. Tant d'interrogations se sont immiscées dans ton esprit. En particulier depuis la fameuse nuit au camping. Bien sûr, il faut que tu arrêtes de te leurrer. Tes doutes existaient bien avant. Au fond, ils ont toujours été présent. Le soldat infaillible et inébranlable, au final, ne l'a jamais été.
- Je ne sais pas vraiment...C'est un peu délicat à expliquer.
Tu n'as pas l'habitude de parler de toi. De tes angoisses intimes. Tu cherches tes mots, prend le temps avant de continuer à parler.
- Vous savez j'ai perdu ma mère quand j'avais sept ans...Et je doute d'arriver à élever un enfant.
Tant d'inquiétudes et de craintes se bousculent dans ton pauvre esprit.
- Alors bien sûr il y a bien les domestiques qui pourront s'en occuper. Mais comment arriverais-je à leur faire confiance ?
Tes exigences sont telles que tu ne donnes que peu ta confiance aux domestiques en tant normal. Alors pour élever un enfant...ton enfant...
- Et si il lui arrivait quelque chose ? Si je ne savais pas comment agir ?
Tu n'as pas d'enfant et tu t'imagines déjà le pire. En fait c'est peut être parce que tu n'es tout simplement pas prête pour en avoir. Peut être que tu ne le seras jamais ? Nul ne le sait. Toi encore moins. Tu as épousé Adriel quand tu avais vingt ans. Non pas par choix, mais par obligations. Parfois tu te demandes ce que ta vie aurais été si tu étais née avec un autre sang, si ta mère était toujours en vie. Tant d'interrogations se sont immiscées dans ton esprit. En particulier depuis la fameuse nuit au camping. Bien sûr, il faut que tu arrêtes de te leurrer. Tes doutes existaient bien avant. Au fond, ils ont toujours été présent. Le soldat infaillible et inébranlable, au final, ne l'a jamais été.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Dim 15 Juil 2018 - 20:52
Il n'y avait pas grand-chose à dire de plus sur mon mari. Il allait bien. Il était fidèle à lui-même, comme je l'étais moi à moi-même. Inutile de changer de sujet, et surtout de le changer sur lui. La conversation n'en sera que plus ennuyeuse. Non pas que mon mari l'était, mais il y avait une certaine routine qui connaissait tous les couples après tant d'années d'union. Ainsi, nous aurions rapidement tourné en rond, qui plus est, je n'avais pas envie de parler de Winston. Même si j'avais été fiancée puis mariée à lui très jeune et que j'avais appris à nourrir le sentiment d'admiration que j'avais envers lui, il n'y avait aucun amour entre nous. Nous avions fait notre devoir de deux riches sang-pur, et nous nous en tenions à cela tout en continuant à le faire en guidant nos enfants, comme nous l'avions été avant eux. M'éloigner de la famille en devenant enseignante et directrice me permettait de m'éloigner quelque peu de mon mari, et d'enfin pouvoir caresser l'espoir d'agir par moi-même, comme je l'entendais. Ça n'enlevait absolument rien à la dévotion que je lui vouais, mais des fois, se sentir libre, ce n'était pas plus mal.
- Billevesées.
Mon ton était calme mais particulièrement froid. Une femme de son rang, douter de son statut de femme et de futur mère ? Ce n'était tout bonnement pas envisageable pour moi. Il fallait que je la secoue, sinon, je savais qu'elle allait procrastiné l'événement, et ce n'était absolument pas acceptable. Tout en me redressant, je prenais un ton autoritaire, mais étrangement doux. Une contradiction que j'avais appris à maitriser au fur et à mesure de mes accouchements.
- Tzvetelina, tu es une femme, tu es une Skinner. Il est inimaginable que tu puisses confier l'éducation strict et autoritaire de notre nom à un… domestique.
Je grimaçais en donnant un léger coup en l'air de ma main droite comme si je souhaitais chasser une mouche. Envisager de donner ses enfants à des domestiques. Non mais où va le monde ?
- L'absence, ou la présence, de ta mère n'y aurait pas changé grand-chose, tu ne dois pas t'appuyer sur une figure maternelle qui était, ou qui aurait pu être. Tu dois te fier à toi. Tu es intelligente, fière, bien éduquée, belle et douée.
M'autorisant un léger sourire, je plissais mon regard pour accentuer cet air calculateur qui me ressemblait tant.
- Egalement, l'instinct maternel que tu ressens en prenant pour la première fois ton enfant dans tes bras, change toutes les perspectives que tu as mis 9 mois à mettre en place. Ça vient… naturellement. Bien sûr, des femmes en sont totalement démunies, comme elles.
D'un regard dédaigneux, je désignais la table où les jeunes femmes bruyantes, le poulailler, se trouvaient.
- Toi, tu n'es pas comme ça, crois-moi. Je sens ces choses… De plus, je serai là pour t'aider.
Car oui, la grand-mère Skinner n'allait pas abandonner sa famille sans rien faire, elle allait continuer à veiller au grain, il ne fallait pas croire ou espérer l'inverse.
- Billevesées.
Mon ton était calme mais particulièrement froid. Une femme de son rang, douter de son statut de femme et de futur mère ? Ce n'était tout bonnement pas envisageable pour moi. Il fallait que je la secoue, sinon, je savais qu'elle allait procrastiné l'événement, et ce n'était absolument pas acceptable. Tout en me redressant, je prenais un ton autoritaire, mais étrangement doux. Une contradiction que j'avais appris à maitriser au fur et à mesure de mes accouchements.
- Tzvetelina, tu es une femme, tu es une Skinner. Il est inimaginable que tu puisses confier l'éducation strict et autoritaire de notre nom à un… domestique.
Je grimaçais en donnant un léger coup en l'air de ma main droite comme si je souhaitais chasser une mouche. Envisager de donner ses enfants à des domestiques. Non mais où va le monde ?
- L'absence, ou la présence, de ta mère n'y aurait pas changé grand-chose, tu ne dois pas t'appuyer sur une figure maternelle qui était, ou qui aurait pu être. Tu dois te fier à toi. Tu es intelligente, fière, bien éduquée, belle et douée.
M'autorisant un léger sourire, je plissais mon regard pour accentuer cet air calculateur qui me ressemblait tant.
- Egalement, l'instinct maternel que tu ressens en prenant pour la première fois ton enfant dans tes bras, change toutes les perspectives que tu as mis 9 mois à mettre en place. Ça vient… naturellement. Bien sûr, des femmes en sont totalement démunies, comme elles.
D'un regard dédaigneux, je désignais la table où les jeunes femmes bruyantes, le poulailler, se trouvaient.
- Toi, tu n'es pas comme ça, crois-moi. Je sens ces choses… De plus, je serai là pour t'aider.
Car oui, la grand-mère Skinner n'allait pas abandonner sa famille sans rien faire, elle allait continuer à veiller au grain, il ne fallait pas croire ou espérer l'inverse.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Sam 21 Juil 2018 - 11:42
Ta belle-mère, te remet les pendules à l'heure. Du moins, tu en a l'impression. Le fait que tu puisses douter de toi, à l'air de lui sembler inconcevable. Seulement, voilà, les doutes que tu as sont ancrés profondément en toi.
Pourquoi tu as imaginé, une seule seconde l'idée de confier l'éducation de ton hypothétique enfant à venir à un domestique. Tu as déjà du mal à leur faire confiance sur le ménage. Alors pour élever un enfant.
Tu regardes d'un air méprisants, les filles de la table d'à côté, après que ta belle-mère ait fait une remarque sur elles.
- Il semblerait, qu'elles soient aussi démunies d'éducation.
Elle te dis qu'elle sera là pour t'aider. Tu sais, ce que cela signifie. Ton enfant sera surtout un Skinner. Est-ce ça que tu as envie ? De priver un enfant de sa liberté, comme on t'a privé de la tienne. En fait tu ne sais plus où tu en est.
- J'ai lu quelques articles qui évoquaient ces femmes incapables d'avoir l'instinct maternel. Et si j'en faisais partie ? Et si je ne pouvais jamais avoir d'enfant ?
Tu te poses milles questions. Les doutes envahissent tes pensées. Ils t'empoisonnent. Tu continues de boire ton thé avant de poursuivre.
- Enfin, nous verrons bien le moment venu. Il est grand temps que les cours reprennent. Les vacances ont tendances à me faire douter de moi. Sans doute la fatigue. L'inaction n'est pas idéale pour moi.
Que ta vie reprenne son cours habituel. Parce que, finalement tu n'en a pas le choix. Toute ta vie t'a été dicté. Penser ne serait-ce qu'une seule seconde à ce qu'elle puisse être différente est une grossière erreur.
Une des filles de la tablée d'à côté se met alors à glousser. C'est insupportable. Tu les méprises. Tu essayes de te concentrer, pour ne pas t'agacer d'avantage.
- J'aimerais, aussi, vous demander un conseil Madame. Une jeune femme de l'école m'a proposé d'intégrer les Nymphes. Je ne lui ai pas encore donner de réponses, puisque j'hésite encore. D'un côté, cela ne serait-il pas de trop dans mon emploi du temps ? Mais de l'autre, ce club pourrait nous aider à avoir des contacts en plus. Je serais donc intéressée de connaître votre avis sur la question.
Pourquoi tu as imaginé, une seule seconde l'idée de confier l'éducation de ton hypothétique enfant à venir à un domestique. Tu as déjà du mal à leur faire confiance sur le ménage. Alors pour élever un enfant.
Tu regardes d'un air méprisants, les filles de la table d'à côté, après que ta belle-mère ait fait une remarque sur elles.
- Il semblerait, qu'elles soient aussi démunies d'éducation.
Elle te dis qu'elle sera là pour t'aider. Tu sais, ce que cela signifie. Ton enfant sera surtout un Skinner. Est-ce ça que tu as envie ? De priver un enfant de sa liberté, comme on t'a privé de la tienne. En fait tu ne sais plus où tu en est.
- J'ai lu quelques articles qui évoquaient ces femmes incapables d'avoir l'instinct maternel. Et si j'en faisais partie ? Et si je ne pouvais jamais avoir d'enfant ?
Tu te poses milles questions. Les doutes envahissent tes pensées. Ils t'empoisonnent. Tu continues de boire ton thé avant de poursuivre.
- Enfin, nous verrons bien le moment venu. Il est grand temps que les cours reprennent. Les vacances ont tendances à me faire douter de moi. Sans doute la fatigue. L'inaction n'est pas idéale pour moi.
Que ta vie reprenne son cours habituel. Parce que, finalement tu n'en a pas le choix. Toute ta vie t'a été dicté. Penser ne serait-ce qu'une seule seconde à ce qu'elle puisse être différente est une grossière erreur.
Une des filles de la tablée d'à côté se met alors à glousser. C'est insupportable. Tu les méprises. Tu essayes de te concentrer, pour ne pas t'agacer d'avantage.
- J'aimerais, aussi, vous demander un conseil Madame. Une jeune femme de l'école m'a proposé d'intégrer les Nymphes. Je ne lui ai pas encore donner de réponses, puisque j'hésite encore. D'un côté, cela ne serait-il pas de trop dans mon emploi du temps ? Mais de l'autre, ce club pourrait nous aider à avoir des contacts en plus. Je serais donc intéressée de connaître votre avis sur la question.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Dim 22 Juil 2018 - 8:52
- Elles le sont de toute évidence.
Dis-je en portant ma tasse de thé à mes lèvres, constatant que je l'avais bientôt terminé, ce qui était légèrement surprenant du fait que ce breuvage n'était ni bon, ni mauvais à mes papilles, juste ordinaire. Que je puisse le terminer si vite m’interpellais, à croire que la discussion avec ma belle-fille et la condition de ma venue à Inverness me rendait légèrement euphorique.
Balayant cette remarque, je relevais mes yeux azurés sur la jeune femme en face de moi en écoutant ses doutes. Si je n'étais pas aussi civilisée, je me serai sans doute permise de me lever, de l'attraper par les épaules et de la secouer après avoir distribué quelques gifles. C'est d'ailleurs ce que je fis en pensée, mon corps, lui, restant totalement stoïque et imperturbable. Même si je n'en avais pas l'air, je pouvais comprendre ses doutes car je m'étais posé les mêmes à l'époque, même si à son âge j'étais déjà mère une fois et peut-être enceinte du second. Cette comparaison entre mon passé et son présent me fit légèrement tiquer, ce qui pouvait se voir par mon froncement de sourcils désapprobateur. Toutefois, je reposais calmement ma tasse de thé et je venais poser ma main sur celle de ma belle-fille en un geste étrangement doux, comme s'il était surprenant que je puisse en faire preuve à ce point.
- C'est ce qui fait de toi une bonne épouse, et une future grande Skinner, Tzvetelina. Tu te poses beaucoup de question pour te rendre la plus prévoyante possible. Ce que tu dois apprendre à faire à présent, c'est de te poser les bonnes questions, car les mauvaises te font douter de toi.
Retirant alors ma main en une légère caresse, je venais lui sourire avec gentillesse… et puisque c'était inhabituel chez moi, je savais que ça pouvait me rendre d'autant plus inquiétante et effrayante… et c'était parfaitement voulu. Je savais ma belle-fille asservie à la cause des Skinner, mais le fait qu'elle puisse douter devenait un obstacle, ce qui était inacceptable pour moi. Ça me prouvait qu'elle pouvait mettre en danger nos traditions et mon fils ainé. C'en était hors de question. Voilà pourquoi je m'essayais à paraître plus douce et compatissante. Hausser la voix n'allait servir à rien, et je sentais que la jeune femme avait besoin d'être rassurée. Qui plus est, elle me faisait part de ses doutes, ce qui était une marque de confiance lorsqu'on me connaissait bien. Ce n'était pas rien, et je prenais la situation très au sérieux. Avec un nouveau sourire, plus malicieux, donc plus naturel pour moi, je reprenais la parole.
- Dans ce cas si tu ne souhaites pas rester inactive, nous pourrions travailler sur tes doutes. Qu'en penses-tu ?
Ma proposition avait plein de sous-entendu évidemment, et je la savais assez vive d'esprit pour s'en douter. Néanmoins je la jugeais assez intelligente pour réaliser qu'elle serait perdante si elle n'acceptait pas, même en ayant le choix de sa décision.
Me redressant pour me redonner contenance après mon geste affectif, je croisais les jambes sous la table sans perdre ma noble pose tout en écoutant la question suivante de Tzvetelina. Il me fallut un instant pour comprendre de quoi elle me parlait. Puisque je venais d'arriver à l'université, je n'étais pas encore tout à fait au point sur tout, néanmoins, je me félicitais de comprendre sans lui poser la question. Les Nymphes de Hungcalf était un club comme il y en avait plusieurs là-bas. De ce que je savais, il avait été créé pour défendre les droits des femmes, ce qui, évidemment, ne pouvait que me faire glousser. Toutefois, je savais aussi qu'il s'était à présent détourné de son but premier, pour la plupart des membres en tout cas, et qu'il était devenu une sorte de club de ragot idiot.
Si la demande était venue de ma propre fille, ça aurait été un non sans appel, mais ma belle-fille argumentait de manière intéressante, sans pour autant me convaincre. En réalité, ce qui me faisait vouloir aller dans son sens était que je devais me montrer plus tendre avec elle pour le moment afin de la mettre en confiance et que je puisse mieux serrer mes doigts sur sa gorge et la maintenir droite dans la famille Skinner. Plissant une nouvelle fois avec un sourire malsain sur le coin des lèvres à cette image que je venais d'avoir, je montrais également que je réfléchissais à la proposition.
- Pourquoi pas ?. Essaie mon enfant, avoir des relations n'est jamais inutile. Mais pour toi emploi du temps, il n'y a que toi qui peux savoir comment le gérer. Cela dit… si tu as le temps de te poser de mauvaises questions et de douter de toi, n'est-ce pas parce que tu as trop de temps libre ?
Dis-je en portant ma tasse de thé à mes lèvres, constatant que je l'avais bientôt terminé, ce qui était légèrement surprenant du fait que ce breuvage n'était ni bon, ni mauvais à mes papilles, juste ordinaire. Que je puisse le terminer si vite m’interpellais, à croire que la discussion avec ma belle-fille et la condition de ma venue à Inverness me rendait légèrement euphorique.
Balayant cette remarque, je relevais mes yeux azurés sur la jeune femme en face de moi en écoutant ses doutes. Si je n'étais pas aussi civilisée, je me serai sans doute permise de me lever, de l'attraper par les épaules et de la secouer après avoir distribué quelques gifles. C'est d'ailleurs ce que je fis en pensée, mon corps, lui, restant totalement stoïque et imperturbable. Même si je n'en avais pas l'air, je pouvais comprendre ses doutes car je m'étais posé les mêmes à l'époque, même si à son âge j'étais déjà mère une fois et peut-être enceinte du second. Cette comparaison entre mon passé et son présent me fit légèrement tiquer, ce qui pouvait se voir par mon froncement de sourcils désapprobateur. Toutefois, je reposais calmement ma tasse de thé et je venais poser ma main sur celle de ma belle-fille en un geste étrangement doux, comme s'il était surprenant que je puisse en faire preuve à ce point.
- C'est ce qui fait de toi une bonne épouse, et une future grande Skinner, Tzvetelina. Tu te poses beaucoup de question pour te rendre la plus prévoyante possible. Ce que tu dois apprendre à faire à présent, c'est de te poser les bonnes questions, car les mauvaises te font douter de toi.
Retirant alors ma main en une légère caresse, je venais lui sourire avec gentillesse… et puisque c'était inhabituel chez moi, je savais que ça pouvait me rendre d'autant plus inquiétante et effrayante… et c'était parfaitement voulu. Je savais ma belle-fille asservie à la cause des Skinner, mais le fait qu'elle puisse douter devenait un obstacle, ce qui était inacceptable pour moi. Ça me prouvait qu'elle pouvait mettre en danger nos traditions et mon fils ainé. C'en était hors de question. Voilà pourquoi je m'essayais à paraître plus douce et compatissante. Hausser la voix n'allait servir à rien, et je sentais que la jeune femme avait besoin d'être rassurée. Qui plus est, elle me faisait part de ses doutes, ce qui était une marque de confiance lorsqu'on me connaissait bien. Ce n'était pas rien, et je prenais la situation très au sérieux. Avec un nouveau sourire, plus malicieux, donc plus naturel pour moi, je reprenais la parole.
- Dans ce cas si tu ne souhaites pas rester inactive, nous pourrions travailler sur tes doutes. Qu'en penses-tu ?
Ma proposition avait plein de sous-entendu évidemment, et je la savais assez vive d'esprit pour s'en douter. Néanmoins je la jugeais assez intelligente pour réaliser qu'elle serait perdante si elle n'acceptait pas, même en ayant le choix de sa décision.
Me redressant pour me redonner contenance après mon geste affectif, je croisais les jambes sous la table sans perdre ma noble pose tout en écoutant la question suivante de Tzvetelina. Il me fallut un instant pour comprendre de quoi elle me parlait. Puisque je venais d'arriver à l'université, je n'étais pas encore tout à fait au point sur tout, néanmoins, je me félicitais de comprendre sans lui poser la question. Les Nymphes de Hungcalf était un club comme il y en avait plusieurs là-bas. De ce que je savais, il avait été créé pour défendre les droits des femmes, ce qui, évidemment, ne pouvait que me faire glousser. Toutefois, je savais aussi qu'il s'était à présent détourné de son but premier, pour la plupart des membres en tout cas, et qu'il était devenu une sorte de club de ragot idiot.
Si la demande était venue de ma propre fille, ça aurait été un non sans appel, mais ma belle-fille argumentait de manière intéressante, sans pour autant me convaincre. En réalité, ce qui me faisait vouloir aller dans son sens était que je devais me montrer plus tendre avec elle pour le moment afin de la mettre en confiance et que je puisse mieux serrer mes doigts sur sa gorge et la maintenir droite dans la famille Skinner. Plissant une nouvelle fois avec un sourire malsain sur le coin des lèvres à cette image que je venais d'avoir, je montrais également que je réfléchissais à la proposition.
- Pourquoi pas ?. Essaie mon enfant, avoir des relations n'est jamais inutile. Mais pour toi emploi du temps, il n'y a que toi qui peux savoir comment le gérer. Cela dit… si tu as le temps de te poser de mauvaises questions et de douter de toi, n'est-ce pas parce que tu as trop de temps libre ?
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Mer 25 Juil 2018 - 4:15
Le manque d'éducation des jeunes femmes à la table d'à côté est affligeant. Un tel manque de savoir vivre est une aberration. Nul besoin d'en rajouter plus, quand ta belle mère répond à ta remarque. Quoiqu'il en soit, vous avez mieux à faire que de vous préoccuper de jeunes femmes insignifiantes.
Tu as fais part de tes doutes quant au sujet de la maternité à ta belle-mère. Si, ils persistent encore, puisqu'ils sont bien ancrés en toi et que tu ne peux pas les balayer d'un revers de la main, les paroles de ta belle-mère se veulent être réconfortantes sur tes capacité. En tout cas, c'est comme ça que tu le perçoit. Le geste affectueux d'Agrippa envers toi, rajoute au sentiment que tu ressens. Tu n'as pas l'habitude de la voir agir ainsi. Cette femme si froide. Pourtant, il n'y a rien d'étonnant à tout cela. Il s'agit d'une conversation de femme à femme. Les doutes que tu as, elle a sûrement dû les avoir aussi avant d'être enceinte d'Adriel. C'est ce que tu te dis, en buvant une nouvelle gorgée de ta tasse de thé. Elle te proposes de travailler sur tes doutes. Est-ce une bonne idée ? D'un côté oui. Mais d'un autre, c'est un travail qui risquerait d'être long et fastidieux. Et surtout, qui risquerait de révéler des vérités enfouies en toi depuis longtemps. Des vérités que tu refoules intérieurement. Si tu sembles être en accord avec l'éducation que tu as reçu en apparence, qu'en est-il vraiment au fond de toi ? Qu'en est-il de tes propres désirs ? Es-tu vraiment prête à le savoir ?
- Comment cela se passerait-il ?
Sous-entendu quels moyens seront utilisé et surtout à quoi elle devra s'attendre. Faire un travail sur soi n'est pas une décision à prendre à la légère.
Tu lui parles de ton souhait de rentrer dans le club des Nymphes. Tu penses qu'elle allait te demander de sortir cette lubie de ta tête. Au contraire, ta belle-mère semble aller dans ton sens. Méfies-toi Tzvetelina.
- Effectivement Madame, autant mettre mon temps libre à profit. J'accepterais la proposition pour rentrer dans ce club.
Tu as fais part de tes doutes quant au sujet de la maternité à ta belle-mère. Si, ils persistent encore, puisqu'ils sont bien ancrés en toi et que tu ne peux pas les balayer d'un revers de la main, les paroles de ta belle-mère se veulent être réconfortantes sur tes capacité. En tout cas, c'est comme ça que tu le perçoit. Le geste affectueux d'Agrippa envers toi, rajoute au sentiment que tu ressens. Tu n'as pas l'habitude de la voir agir ainsi. Cette femme si froide. Pourtant, il n'y a rien d'étonnant à tout cela. Il s'agit d'une conversation de femme à femme. Les doutes que tu as, elle a sûrement dû les avoir aussi avant d'être enceinte d'Adriel. C'est ce que tu te dis, en buvant une nouvelle gorgée de ta tasse de thé. Elle te proposes de travailler sur tes doutes. Est-ce une bonne idée ? D'un côté oui. Mais d'un autre, c'est un travail qui risquerait d'être long et fastidieux. Et surtout, qui risquerait de révéler des vérités enfouies en toi depuis longtemps. Des vérités que tu refoules intérieurement. Si tu sembles être en accord avec l'éducation que tu as reçu en apparence, qu'en est-il vraiment au fond de toi ? Qu'en est-il de tes propres désirs ? Es-tu vraiment prête à le savoir ?
- Comment cela se passerait-il ?
Sous-entendu quels moyens seront utilisé et surtout à quoi elle devra s'attendre. Faire un travail sur soi n'est pas une décision à prendre à la légère.
Tu lui parles de ton souhait de rentrer dans le club des Nymphes. Tu penses qu'elle allait te demander de sortir cette lubie de ta tête. Au contraire, ta belle-mère semble aller dans ton sens. Méfies-toi Tzvetelina.
- Effectivement Madame, autant mettre mon temps libre à profit. J'accepterais la proposition pour rentrer dans ce club.
- InvitéInvité
Re: Je veux tout savoir.... [Tzvetelina ]
Sam 28 Juil 2018 - 18:34
Je devinais sans mal que ma belle-fille venait à se méfier de ma démarche. Elle avait raison, et je commençais à voir que son instinct s'aiguisait chaque jour. C'était bien, et j'allais devoir redoubler de roublardise pour la garder dans ma poche. Terminant ma tasse de thé, je la repoussais un peu au centre de la table avant de répondre.
- Comme tu le voudras. En discutant, en faisant des exercices de respiration… Nous pourrons improviser à chaque fois.
Bien sûr, je me retenais de préciser qu'il y avait aussi l'option potion, mais je n'étais pas certaine que ça puisse réellement plaider en ma faveur. Je préférais donc garder cette astuce pour le moment venu. Me penchant un peu en avant, je me rapprochais ainsi légèrement d'elle en lui souriant aimablement, ce qui pouvait faire peur lorsqu'on n'a pas l'habitude de me voir ainsi.
- Nous en reparlerons à la rentrée, entendu ?
Je n'aimais pas procrastiné ce genre de chose, pourtant je me devais de jouer la carte de la prudence, et ainsi j'allais laisser la jeune femme réfléchir durant l'été. Je la savais assez sage pour prendre la bonne décision.
Une fois la décision du club entendue, je me contentais de hocher la tête pour lui répondre avant de déposer l'argent pour payer nos deux consommations. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais encore une fois il me fallait mettre mes chances de mon côté. Attrapant mon sac à main, je me relevais au même temps que ma belle-fille, et nous sortions ensemble de la petite boutique, non pas désagréable finalement, malgré le poulailler non loin de nous. Avec les au revoir d'usage de notre famille, je quittais Tzvetelina, reprenant le chemin de l'université et surtout de mon bureau. J'avais encore de l'administration à régler… et un plan à mettre en place concernant ma belle-fille.
- Comme tu le voudras. En discutant, en faisant des exercices de respiration… Nous pourrons improviser à chaque fois.
Bien sûr, je me retenais de préciser qu'il y avait aussi l'option potion, mais je n'étais pas certaine que ça puisse réellement plaider en ma faveur. Je préférais donc garder cette astuce pour le moment venu. Me penchant un peu en avant, je me rapprochais ainsi légèrement d'elle en lui souriant aimablement, ce qui pouvait faire peur lorsqu'on n'a pas l'habitude de me voir ainsi.
- Nous en reparlerons à la rentrée, entendu ?
Je n'aimais pas procrastiné ce genre de chose, pourtant je me devais de jouer la carte de la prudence, et ainsi j'allais laisser la jeune femme réfléchir durant l'été. Je la savais assez sage pour prendre la bonne décision.
Une fois la décision du club entendue, je me contentais de hocher la tête pour lui répondre avant de déposer l'argent pour payer nos deux consommations. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais encore une fois il me fallait mettre mes chances de mon côté. Attrapant mon sac à main, je me relevais au même temps que ma belle-fille, et nous sortions ensemble de la petite boutique, non pas désagréable finalement, malgré le poulailler non loin de nous. Avec les au revoir d'usage de notre famille, je quittais Tzvetelina, reprenant le chemin de l'université et surtout de mon bureau. J'avais encore de l'administration à régler… et un plan à mettre en place concernant ma belle-fille.
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