Qu'elle belle journée pour partir au Kelpie's Camp, aujourd'hui il y avait tir à l'arc ce qui m’enchantait énormément. Heureusement que le transplanage fut créer je faisais plusieurs allers et retours d'Hungcalf au Camp et bien que ce soit épuisant c'était marrant de voir tout le monde en profiter.


Une fois là-bas plusieurs personnes avaient formé un petit groupe en attendant le moniteur qui ne devait pas tarder. Je restais à l'écart ne voulant gêner personne et voyant qu'ils formaient des petits groupes déjà entre eux, je ne voulais pas m'incruster. Nous attendions tous à l'endroit indiqué par la carte qui stipulait précisément que le tir à l'arc se trouvait à cet emplacement.


Le moniteur enfin arrivé nous emmène dans un endroit qui ressemblait étrangement à un ranch. Après être rentré à l'intérieur et évitais au maximum les chevaux qui se promenaient dans celui-ci, nous sortions de l'autre côté du ranch pour trouver une douzaine de chevaux en attente de destrier. Les personnes autour de moi commencer déjà à monter dessus et j'essayais de demander au moniteur si je ne mettais pas tromper d'endroit. Mais il était bien trop occupé à préparer son cheval.


Une personne cria soudainement de douleur et commença à pleurer, tout le monde accouru auprès de lui pour vérifier s'il allait bien. Il était plié en deux et se tenait le ventre, le moniteur demanda ce qu'il s'était passé quand la jeune femme exclama qu'il lui avait mis un coup dans le ventre. Un jeune homme proposa de l'emmener à l'infirmerie et ils partirent aussitôt.


-Du coup ils nous manquent deux cavaliers, on ne peut pas commencer l'activité sans eux. Vous deux, vous prenez la relève.


Il pointa du doigt un jeune homme et moi, qui avait certainement dû venir quand il a entendu que la jeune femme avait crié. Je regardais le jeune homme, apeurer. Les autres autour de nous nous regardaient avec un air soutenu du genre "Vous allez les chevaucher, sinon l'activité ne commence pas sans vous". Je regardais ma carte à nouveau en scrutant scrupuleusement l'erreur que j'ai commise quand je vis que la carte était à l'envers. Je passais ma main sur mon visage avec un grand soupir.


Les deux chevaux restants semblaient les plus coriaces, l'un avait envoyé une jeune femme à l'infirmerie et l'autre n'hésitait pas à tirer de toute sa force sur le licol qui le retenait. Je regardais le jeune homme à nouveau, espérant qu'il trouve une idée pour nous sortir de là. Je sentais que la journée allait être longue.