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à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Mar 2 Oct 2018 - 15:03
à la fraîcheur de l'aube
pina & @matteo astolfi
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Il était encore très tôt et le soleil se levait à peine sur les collines alentours. C'est l'envie de boire un grand verre d'eau qui réveilla Pina. Sa bouche était sèche, elle avait un léger mal de tête et était fatiguée. Avant d'ouvrir les yeux, elle les frotta pendant un long moment, se redressa dans le fauteuil dans lequel elle était couchée en boule et inspira un grand coup, puis soupira en s'asseyant en lotus dans le grand fauteuil. Il lui fallu un instant pour se dire qu'il y avait comme un souci. Elle regarda une nouvelle fois la salle commune des lufkin, déserte, à l'exception de... De qui ? Pina ouvrit un peu plus grand les yeux et se pencha vers le visage qui dormait contre l'accoudoir du fauteuil ou elle était couchée. Matteo, c'était Matteo Astolfi, elle le reconnaissait maintenant. La jeune islandaise recula vivement la tête, mais n'osa plus bouger de peur de le réveiller. Que c'était-il donc passé la veille pour qu'elle se retrouve ici ?
Pina détacha ses cheveux qui étaient tout emmêlés pour les rattacher en un chignon négligé, glissa une de ses mèches rebelles derrière son oreille, attrapa le bout de ses manches du pull qu'elle portait et joua avec en se laissant tomber contre le dossier de la chaise. Les souvenirs lui revenaient peu à peu. Matteo l'avait raccompagnée vers la salle commune des lufkin et chambres après la soirée de rentrée. Elle se souvenait du principal : il était venu la sortir de son bouquin pour l'emmener s'amuser un peu, rencontrer les autres, elle l'avait suivi, avait accepter le verre qu'il lui avait gentiment offert, puis en avait bu un autre avec un autre lufkin... Sans se rappeler de son nom, d'ailleurs. En faisant légèrement la moue, Pina observait Matteo en se demandant pourquoi diable, ils n'étaient pas montés jusqu'aux chambres, et pourquoi elle n'était pas dans son lit.
La jeune lufkin pinça les lèvres et se redressa, dans l'optique de se lever en toute discrétion pour aller boire un verre d'eau, mais trébucha sur le pied de Matteo. Ni une ni deux, elle lui avait écrasé le pied, tombé au-dessus de lui pour s'étaler de tout son long. Un cri de surprise s'échapper de ses lèvres, sa petite mine horrifiée sur le visage en se redressant tout de suite sur ses genoux pour tenir Matteo par une épaule « oh non, ça va??? Je suis vraiment désolée ! Pardon ! Ça va? Je t'ai pas fait trop mal ? » Ses grands yeux bleus cherchaient le contact avec ceux de Matteo, après avoir regardé ses jambes et sa position « je ne voulais pas te réveiller excuse moi... » Malgré elle, la situation la fit rire, elle posa ses fesses sur ses talons et cacha sa bouche d'une main « en même temps, tu aurais pu te coucher dans un des fauteuils... » Passer la gêne des premières rencontres, on ne pouvait pas qualifier Pina de réellement timide. Elle sourit avec un air désolée à Matteo, assise là à le regarder, par terre dans la salle commune des lufkin.
Pina détacha ses cheveux qui étaient tout emmêlés pour les rattacher en un chignon négligé, glissa une de ses mèches rebelles derrière son oreille, attrapa le bout de ses manches du pull qu'elle portait et joua avec en se laissant tomber contre le dossier de la chaise. Les souvenirs lui revenaient peu à peu. Matteo l'avait raccompagnée vers la salle commune des lufkin et chambres après la soirée de rentrée. Elle se souvenait du principal : il était venu la sortir de son bouquin pour l'emmener s'amuser un peu, rencontrer les autres, elle l'avait suivi, avait accepter le verre qu'il lui avait gentiment offert, puis en avait bu un autre avec un autre lufkin... Sans se rappeler de son nom, d'ailleurs. En faisant légèrement la moue, Pina observait Matteo en se demandant pourquoi diable, ils n'étaient pas montés jusqu'aux chambres, et pourquoi elle n'était pas dans son lit.
La jeune lufkin pinça les lèvres et se redressa, dans l'optique de se lever en toute discrétion pour aller boire un verre d'eau, mais trébucha sur le pied de Matteo. Ni une ni deux, elle lui avait écrasé le pied, tombé au-dessus de lui pour s'étaler de tout son long. Un cri de surprise s'échapper de ses lèvres, sa petite mine horrifiée sur le visage en se redressant tout de suite sur ses genoux pour tenir Matteo par une épaule « oh non, ça va??? Je suis vraiment désolée ! Pardon ! Ça va? Je t'ai pas fait trop mal ? » Ses grands yeux bleus cherchaient le contact avec ceux de Matteo, après avoir regardé ses jambes et sa position « je ne voulais pas te réveiller excuse moi... » Malgré elle, la situation la fit rire, elle posa ses fesses sur ses talons et cacha sa bouche d'une main « en même temps, tu aurais pu te coucher dans un des fauteuils... » Passer la gêne des premières rencontres, on ne pouvait pas qualifier Pina de réellement timide. Elle sourit avec un air désolée à Matteo, assise là à le regarder, par terre dans la salle commune des lufkin.
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Mer 10 Oct 2018 - 21:32
A la fraîcheur de l'aube.
Pina & Matteo
« We're far from the shallow now »
Première soirée de cette nouvelle année scolaire. Peut-être la dernière pour Matteo qui va devoir jouer aux adultes en travaillant à temps partiel pour faire plaisir à son cher père. Tout s’était super bien passé selon l’Italien, voir tous ces nouveaux visages était à la fois amusant et comme une sorte de soulagement. Plus il les voyait jeunes, plus il réalisait que la fin de ses études s’approchait à grand pas. Ça va lui faire tout drôle de ne plus passer son temps à écouter les professeurs, à rédiger des parchemins entiers à rendre pour le lendemain ou encore à stresser pour certains examens. Rentrer véritablement dans la vie active, il a hâte, mais ça va le chambouler, il le sait.
A la fin de la soirée, il avait ramené Pina, une deuxième année rencontrée un peu plus tôt, lors de l’accueil des nouveaux étudiants. Lui ayant offert un verre, il s’était juré de prendre soin d’elle jusqu’au bout, se sentant responsable en tant qu’aîné et en tant que personne l’ayant entraînée dans cette sorte de beuverie. Il n’est pas du genre à obliger qui que ce soit, certes, mais il est comme ça et il oublie presque que tout le monde n’est pas comme lui face à l’alcool. Il s’était bien descendu une bouteille de Whisky durant toute la soirée et pourtant, il s’était senti d’attaque de porter le petit corps frêle de la jeune Lufkin. Pourtant, la fatigue l’a gagné plus vite que prévu et ne sachant pas trop s’il était avisé d’amener la jeune femme jusque dans sa chambre, de peur de passer pour un pervers mal intentionné, il la déposa simplement dans l’un des fauteuils de la salle commune. Il avait voulu rester un moment pour être certain qu’elle ne se réveille pas en ayant besoin de quelque chose ou en se sentant mal, et finalement, il fut rattrapé par le marchand de sable, s’endormant alors sur l’accoudoir du fauteuil.
Le réveil, par la suite, fut brutal. L’Italien était en plein rêve, il avait devant lui une magnifique glace trois boules ensorcelée, elle refusait de se laisser attraper par Matteo, le narguant durant des kilomètres et le sorcier trouvait ça fort amusant, jusqu’à ce que la glace lui arrive en pleine face et qu’il se retrouve dans la réalité. Son pied avait été heurté et quelqu’un lui tenait l’épaule alors qu’il venait de se redresser, ne comprenant pas ce qu’il se passait.
« Hein ? Quoi ? La glace ! »
Puis il reconnut la voix de la jeune femme qui s’adressa à lui apparemment tout aussi chamboulée que lui. Elle lui demanda à plusieurs reprise s’il allait bien, s’inquiétant de savoir si elle ne lui avait pas fait mal. Elle ajouta même qu’elle n’avait pas voulu le réveiller. C’était donc elle qui lui avait envoyé la glace dans la figure sans même le savoir. Elle semblait à la fois gênée et amusée par la situation et il fallut quelques secondes pour que Matteo reprenne totalement ses esprits, cherchant à se souvenir pourquoi c’était elle qu’il voyait en premier à son réveil. Puis les souvenirs de la fin de soirée lui revinrent assez rapidement.
« Tu n’as pas à être désolée, ça fait bien longtemps que j’aurais dû rejoindre mon lit. Visiblement, j’ai failli à ma mission qui était de veiller sur toi. »
Il passa une main dans ses cheveux, un peu désolé de la situation, elle devait probablement se demander ce qu’elle faisait là puisque lorsqu’il l’avait déposée dans le fauteuil, elle dormait.
« Ça va ? Pas trop mal à la tête ? Tu t’es remise de cette soirée ? »
Matteo sentait simplement sa bouche un peu sèche et pâteuse, les effets de l’alcool quand on va se coucher sans se laver les dents et lorsqu’il fait encore relativement chaud. Le sorcier se leva, tendant une main à la jeune femme qui était restée au sol.
« Tu as soif ? Tu veux un verre d’eau ? »
A la fin de la soirée, il avait ramené Pina, une deuxième année rencontrée un peu plus tôt, lors de l’accueil des nouveaux étudiants. Lui ayant offert un verre, il s’était juré de prendre soin d’elle jusqu’au bout, se sentant responsable en tant qu’aîné et en tant que personne l’ayant entraînée dans cette sorte de beuverie. Il n’est pas du genre à obliger qui que ce soit, certes, mais il est comme ça et il oublie presque que tout le monde n’est pas comme lui face à l’alcool. Il s’était bien descendu une bouteille de Whisky durant toute la soirée et pourtant, il s’était senti d’attaque de porter le petit corps frêle de la jeune Lufkin. Pourtant, la fatigue l’a gagné plus vite que prévu et ne sachant pas trop s’il était avisé d’amener la jeune femme jusque dans sa chambre, de peur de passer pour un pervers mal intentionné, il la déposa simplement dans l’un des fauteuils de la salle commune. Il avait voulu rester un moment pour être certain qu’elle ne se réveille pas en ayant besoin de quelque chose ou en se sentant mal, et finalement, il fut rattrapé par le marchand de sable, s’endormant alors sur l’accoudoir du fauteuil.
Le réveil, par la suite, fut brutal. L’Italien était en plein rêve, il avait devant lui une magnifique glace trois boules ensorcelée, elle refusait de se laisser attraper par Matteo, le narguant durant des kilomètres et le sorcier trouvait ça fort amusant, jusqu’à ce que la glace lui arrive en pleine face et qu’il se retrouve dans la réalité. Son pied avait été heurté et quelqu’un lui tenait l’épaule alors qu’il venait de se redresser, ne comprenant pas ce qu’il se passait.
« Hein ? Quoi ? La glace ! »
Puis il reconnut la voix de la jeune femme qui s’adressa à lui apparemment tout aussi chamboulée que lui. Elle lui demanda à plusieurs reprise s’il allait bien, s’inquiétant de savoir si elle ne lui avait pas fait mal. Elle ajouta même qu’elle n’avait pas voulu le réveiller. C’était donc elle qui lui avait envoyé la glace dans la figure sans même le savoir. Elle semblait à la fois gênée et amusée par la situation et il fallut quelques secondes pour que Matteo reprenne totalement ses esprits, cherchant à se souvenir pourquoi c’était elle qu’il voyait en premier à son réveil. Puis les souvenirs de la fin de soirée lui revinrent assez rapidement.
« Tu n’as pas à être désolée, ça fait bien longtemps que j’aurais dû rejoindre mon lit. Visiblement, j’ai failli à ma mission qui était de veiller sur toi. »
Il passa une main dans ses cheveux, un peu désolé de la situation, elle devait probablement se demander ce qu’elle faisait là puisque lorsqu’il l’avait déposée dans le fauteuil, elle dormait.
« Ça va ? Pas trop mal à la tête ? Tu t’es remise de cette soirée ? »
Matteo sentait simplement sa bouche un peu sèche et pâteuse, les effets de l’alcool quand on va se coucher sans se laver les dents et lorsqu’il fait encore relativement chaud. Le sorcier se leva, tendant une main à la jeune femme qui était restée au sol.
« Tu as soif ? Tu veux un verre d’eau ? »
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Mer 17 Oct 2018 - 10:46
à la fraîcheur de l'aube
pina & @matteo astolfi
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
La glace ? Pina pouffa de rire en voyant le regard pas tout à fait réveillé de son compagnon de maison. « Tu n’as pas à être désolée, ça fait bien longtemps que j’aurais dû rejoindre mon lit. Visiblement, j’ai failli à ma mission qui était de veiller sur toi. » Elle voulut répondre, mais le garçon reprit la parole avant elle. Pina l'observa en penchant légèrement la tête sur le côté, se questionnant sur ce qu'il s'était passé la veille, si elle avait eu des gestes ou des remarques déplacés à l'égard des autres personnes présentes dans la soirée. « Ça va ? Pas trop mal à la tête ? Tu t’es remise de cette soirée ? » Pina suivit le mouvement du garçon, accepta la main qu'il lui tendit et se releva, sourit pour le remercier. « Ca va oui, j'ai l'impression d'avoir un elfe de maison qui me tape sur la tête à un endroit bien précis depuis que je me suis réveillée. » Elle hocha la tête pour signifier sa soif « merci... Et je trouve que tu prends très bien soin de moi, t'assures à ta mission ! Mais... » Elle le regarda avec un petit sourire malicieux « tu n'aurais pas dû rester ! Pas trop mal au dos ? T'étais tout en boule quand je me suis réveillée. » Elle rigola de bon cœur à la situation qui leur arrivait.
Elle se releva à son tour et s'approcha de lui pour récupérer un verre d'eau qu'elle vida d'une traite, lui rendit le verre pour en avoir un autre avec un petit sourire angélique. « Et toi, tu as passé une bonne soirée ? Tu es parti tôt pour me ramener, non ? J'espère que je ne t'ai rien fait loupé. » La Lufkin le regarda avec malice avant de baisser le regard et admirer le fond de son verre d'eau, puis reprit avec un peu plus de timidité « merci de t'être occupé de moi... Et de m'avoir fait sortir, ça m'as fait du bien ! » Elle releva la tête vers le grand garçon pour lui sourire, étudiant discrètement ses traits. Elle le trouvait plutôt mignon, avec ses cheveux en bataille et son regard protecteur.
Pina fit quelques pas pour se faire du bien aux jambes, elle avait dormi en boule trop longtemps et était raide. Elle s'approcha des fenêtres pour observer le lever de soleil qui était magnifique, les Highlands alentours encore dans la brume. L'ambiance était magnifique. Elle inspira profondément, puis bailla à s'en décrocher la mâchoire, et profita de la vue en silence quelques instants.
Elle se releva à son tour et s'approcha de lui pour récupérer un verre d'eau qu'elle vida d'une traite, lui rendit le verre pour en avoir un autre avec un petit sourire angélique. « Et toi, tu as passé une bonne soirée ? Tu es parti tôt pour me ramener, non ? J'espère que je ne t'ai rien fait loupé. » La Lufkin le regarda avec malice avant de baisser le regard et admirer le fond de son verre d'eau, puis reprit avec un peu plus de timidité « merci de t'être occupé de moi... Et de m'avoir fait sortir, ça m'as fait du bien ! » Elle releva la tête vers le grand garçon pour lui sourire, étudiant discrètement ses traits. Elle le trouvait plutôt mignon, avec ses cheveux en bataille et son regard protecteur.
Pina fit quelques pas pour se faire du bien aux jambes, elle avait dormi en boule trop longtemps et était raide. Elle s'approcha des fenêtres pour observer le lever de soleil qui était magnifique, les Highlands alentours encore dans la brume. L'ambiance était magnifique. Elle inspira profondément, puis bailla à s'en décrocher la mâchoire, et profita de la vue en silence quelques instants.
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Jeu 18 Oct 2018 - 14:20
A la fraîcheur de l'aube.
Pina & Matteo
« We're far from the shallow now »
Matteo s’inquiétait de savoir si sa nouvelle amie allait bien et si elle s’était remise de la soirée. Elle avait bu pas mal et il avait dû la ramener jusque dans la salle commune. S’il n’était pas parvenu à veiller sur elle jusqu’au bout, elle semblait actuellement être en un seul morceau. Elle dit à l’italien que ça va mais que quelque chose cogne dans sa tête. C’est normal, il paraît, quand quelqu’un boit trop. Matteo, lui, a la chance de ne pas connaître ça, mais ça lui fait ça parfois quand il dort mal.
Il tend un verre d’eau à la jeune femme. C’est l’un des meilleurs remèdes contre la gueule de bois, ça et un bon bouillon de légume bien chaud. Elle remercie le sorcier et le rassure sur le fait qu’il a bien réussi sa mission qui était de veiller sur elle et pourtant elle lui assure qu’il n’aurait pas dû rester là car elle l’a retrouvé en boule à son réveil.
« Non, ça va, mon dos va bien. J’ai l’habitude on va dire, je me retrouve souvent à m’endormir ici de la sorte, je crois que mon corps s’y est habitué. »
Matteo c’est un peu le sauveur dans les soirées. C’est un peu triste que l’alcool ne lui fasse aucun effet mais au moins, il peut veiller sur ceux qui s’amusent jusqu’à ne plus savoir ce qu’ils font. Pina demanda alors à Matteo s’il avait, lui, passé une bonne soirée.
« Ouais c’était super sympa ! Tu apprendras rapidement que je suis une passoire à alcool, je bois, je bois, je bois et ça ne fait rien, ou presque. Tu ne m’as rien fait louper, à vrai dire, quand on est partis, ça commençait à s’essouffler, il était temps de te ramener. Un verre de plus et je n’ose même pas imaginer ce que ça aurait donné. »
Elle remercia l’italien de nouveau pour s’être occupé d’elle mais aussi pour l’avoir fait sortir. Matteo adresse un large sourire à la jeune femme.
« Tu sais, ça m’a fait plaisir. Je ne pouvais pas te laisser rester ici toute la soirée alors que tout le monde sortait ! Puis, si je me suis occupé de toi, c’est probablement parce que c’est un réflexe chez moi, j’aime prendre soin des autres, c’est sûrement pour cette raison que j’ai choisi ces études. »
La jeune femme se mit à marcher dans la pièce, probablement parce qu’elle était toute tendue à cause de sa position durant son sommeil puis elle se dirigea vers la fenêtre qui donnait vue sur les Highlands. Matteo but son verre d’eau avant de sourire.
« Elle est belle la vue, non ? Je me souviens de la première fois que je me suis réveillé ici et que j’ai vu la chance qu’on avait d’être ici. Je crois que je ne m’y suis pas encore habitué même après huit ans. »
Il s’approcha à son tour de la fenêtre pour voir le paysage qui était offert ce matin-là. Tous les matins, il semblait être différent.
« Je crois que tu ne m’as pas dit quelles études tu suivais ? Moi je suis en médicomagie comme… beaucoup de Lufkin, à vrai dire. »
Il tend un verre d’eau à la jeune femme. C’est l’un des meilleurs remèdes contre la gueule de bois, ça et un bon bouillon de légume bien chaud. Elle remercie le sorcier et le rassure sur le fait qu’il a bien réussi sa mission qui était de veiller sur elle et pourtant elle lui assure qu’il n’aurait pas dû rester là car elle l’a retrouvé en boule à son réveil.
« Non, ça va, mon dos va bien. J’ai l’habitude on va dire, je me retrouve souvent à m’endormir ici de la sorte, je crois que mon corps s’y est habitué. »
Matteo c’est un peu le sauveur dans les soirées. C’est un peu triste que l’alcool ne lui fasse aucun effet mais au moins, il peut veiller sur ceux qui s’amusent jusqu’à ne plus savoir ce qu’ils font. Pina demanda alors à Matteo s’il avait, lui, passé une bonne soirée.
« Ouais c’était super sympa ! Tu apprendras rapidement que je suis une passoire à alcool, je bois, je bois, je bois et ça ne fait rien, ou presque. Tu ne m’as rien fait louper, à vrai dire, quand on est partis, ça commençait à s’essouffler, il était temps de te ramener. Un verre de plus et je n’ose même pas imaginer ce que ça aurait donné. »
Elle remercia l’italien de nouveau pour s’être occupé d’elle mais aussi pour l’avoir fait sortir. Matteo adresse un large sourire à la jeune femme.
« Tu sais, ça m’a fait plaisir. Je ne pouvais pas te laisser rester ici toute la soirée alors que tout le monde sortait ! Puis, si je me suis occupé de toi, c’est probablement parce que c’est un réflexe chez moi, j’aime prendre soin des autres, c’est sûrement pour cette raison que j’ai choisi ces études. »
La jeune femme se mit à marcher dans la pièce, probablement parce qu’elle était toute tendue à cause de sa position durant son sommeil puis elle se dirigea vers la fenêtre qui donnait vue sur les Highlands. Matteo but son verre d’eau avant de sourire.
« Elle est belle la vue, non ? Je me souviens de la première fois que je me suis réveillé ici et que j’ai vu la chance qu’on avait d’être ici. Je crois que je ne m’y suis pas encore habitué même après huit ans. »
Il s’approcha à son tour de la fenêtre pour voir le paysage qui était offert ce matin-là. Tous les matins, il semblait être différent.
« Je crois que tu ne m’as pas dit quelles études tu suivais ? Moi je suis en médicomagie comme… beaucoup de Lufkin, à vrai dire. »
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Lun 29 Oct 2018 - 23:45
à la fraîcheur de l'aube
pina & @matteo astolfi
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Aux paroles de son aîné, pina pouffa de rire et sentis le rouge lui monter aux jours, qu'elle cache d'ailleurs de ses deux mains en levant les yeux aux ciels, s'exclamant à sa suite : « Je suis tellement gênée ! Ça ne m'est jamais arrivée, je ne bois jamais, je sais que je ne tiens pas l'alcool ! » Mais le lufkin avait bon fond, elle le voyait bien, et il le lui disait. Pina s'approcha un peu plus de la fenêtre, aussi pour qu'il ne voit pas le feu de ses joues, le temps de se calmer, elle inspira un grand coup et expira pour détendre ses épaules et son dos. Elle ne put s'empêcher de sourire de plus belle aux paroles du garçon. « c'est vrai, on a vraiment de la chance. C'est magnifique ! Je suis contente de pouvoir voir ça tout les matins. Ça change de tout les paysages avec lesquels je me suis réveillée, j'aime beaucoup. »
Entre son Islande natale, froide, blanche, grise et noire, qui contraste si joliment avec l’Espagne si colorée de sa mère, les Pyrénées de son adolescence, les Highlands étaient un parfait mélange de tout ça, de quoi lui donner le terrain idyllique pour s'épanouir et grandir, se découvrir.
« Je crois que tu ne m'as pas dit quelles études tu suivais ? Moi, je suis en médicomagie comme... beaucoup de lufkin, à vrai dire. » A ses mots, pina pencha la tête en arrière, elle n'avais pas remarqué qu'il était arrivé si proche d'elle. Elle lui sourit avant de regarder à nouveau au loin « c'est vrai que vous êtes beaucoup dans cette filière ! Ma colocataire aussi étudie dans ta filière. Je vous admire pour ce que vous faites. » La jeune lufkin détacha ses cheveux pour les rattacher en un chignon négligé, se retourna pour s'asseoir sur le bord de la fenêtre pour pouvoir regarder Matteo, leva le nez vers lui, et lui raconta, ls yeux pleins de malices et de passions, ce qui emplissait ses journées. « Je suis en magizoologie et botanique. Je suis fascinée et passionnée par les animaux, j'aimerais beaucoup en faire mon métier. Mais j'aime aussi beaucoup l'études des runes. »
Elle ajouta avec une pointe de malice dans la voix, balançant ses pieds dans le vide, fixant le sol « je pourrais venir t'embêter… si j'ai des questions en sacm alors ? » Un autre bâillement vint interrompre sa phrase en pleins milieu, ce qui la fit pouffer de rire « Je crois que je vais encore bien dormir une fois que j'aurais rejoins mon lit. » Mais bizarrement... elle n'avait aucune envie d'aller se coucher, ou de quitter ce moment étrangement intime, à cinq heures du matin dans la salle commune, avec son aîné qu'elle ne connaissait finalement que très peu. Pina releva les yeux vers le brun et lui dit « laisse moi t'inviter à dîner plutôt que de boire un verre, je cuisine vachement mieux que ce que je bois. Pour te remercier d'avoir veillé sur moi ! »
Pina transpirait la douceur,
la naïveté, la gentillesse.
Entre son Islande natale, froide, blanche, grise et noire, qui contraste si joliment avec l’Espagne si colorée de sa mère, les Pyrénées de son adolescence, les Highlands étaient un parfait mélange de tout ça, de quoi lui donner le terrain idyllique pour s'épanouir et grandir, se découvrir.
« Je crois que tu ne m'as pas dit quelles études tu suivais ? Moi, je suis en médicomagie comme... beaucoup de lufkin, à vrai dire. » A ses mots, pina pencha la tête en arrière, elle n'avais pas remarqué qu'il était arrivé si proche d'elle. Elle lui sourit avant de regarder à nouveau au loin « c'est vrai que vous êtes beaucoup dans cette filière ! Ma colocataire aussi étudie dans ta filière. Je vous admire pour ce que vous faites. » La jeune lufkin détacha ses cheveux pour les rattacher en un chignon négligé, se retourna pour s'asseoir sur le bord de la fenêtre pour pouvoir regarder Matteo, leva le nez vers lui, et lui raconta, ls yeux pleins de malices et de passions, ce qui emplissait ses journées. « Je suis en magizoologie et botanique. Je suis fascinée et passionnée par les animaux, j'aimerais beaucoup en faire mon métier. Mais j'aime aussi beaucoup l'études des runes. »
Elle ajouta avec une pointe de malice dans la voix, balançant ses pieds dans le vide, fixant le sol « je pourrais venir t'embêter… si j'ai des questions en sacm alors ? » Un autre bâillement vint interrompre sa phrase en pleins milieu, ce qui la fit pouffer de rire « Je crois que je vais encore bien dormir une fois que j'aurais rejoins mon lit. » Mais bizarrement... elle n'avait aucune envie d'aller se coucher, ou de quitter ce moment étrangement intime, à cinq heures du matin dans la salle commune, avec son aîné qu'elle ne connaissait finalement que très peu. Pina releva les yeux vers le brun et lui dit « laisse moi t'inviter à dîner plutôt que de boire un verre, je cuisine vachement mieux que ce que je bois. Pour te remercier d'avoir veillé sur moi ! »
Pina transpirait la douceur,
la naïveté, la gentillesse.
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Sam 3 Nov 2018 - 2:07
A la fraîcheur de l'aube.
Pina & Matteo
« We're far from the shallow now »
Matteo a envie d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme. Il ne pensait pas se lier d’amitié avec les plus jeunes Lufkin, étant donné qu’il arrive au terme de ses études, il n’en voyait pas l’intérêt, mais avoir entraîné Pina à cette soirée, avoir rigolé avec elle et avoir passé un bon moment, il se dit qu’elle est une personne adorable, le genre de personne qu’il veut connaître davantage. Il a en tout cas découvert qu’elle était – comme tout le monde – sensible à l’alcool. A l’avenir, il connaîtra sa limite et pourra lui suggérer de s’arrêter plus tôt. Elle dit être gênée d’avoir fini comme ça, car elle ne boit jamais.
« La prochaine fois, je le saurai, je t’offrirai un jus de citrouille.»
Il lui dit ça avec un sourire taquin. Il la rejoint près de la fenêtre alors qu’elle admire la vue, il en est fou de cette vue. Elle semble du même avis et dit que ce paysage change de ces paysages avec lesquels elle s’est réveillée. Une petite phrase qui semble anodine et qui suscite une certaine curiosité chez l’italien. Il aimerait lui demander où elle est allée dans sa vie, ce qu’elle a vu, ce qu’elle aimerait voir. Lui qui rêve d’être médicomage sans frontières, voyager est quelque chose qu’il aime. Au lieu de ça, il l’interroge sur ses études. C’est une question qu’il s’est posé toute la soirée et ne savait pas à quel moment lui demander, de peur de passer pour le Lufkin typique, qui ne pense qu’aux études malgré le fait qu’il soit en soirée. Ce n’était peut-être pas le bon moment, là, mais c’était trop tard. Elle confirma ce que Matteo disait, les Lufkins sont nombreux en Médicomagie, tout comme sa colocataire. Il fronça les sourcils.
« Ta colocataire ? »
Elle expliqua être en magizoologie car elle est passionnée par les animaux et qu’elle aimerait en faire son métier. Matteo lui sourit, il aime quand les sorciers et sorcières, aussi jeunes qu’elle, ont déjà une idée ce qu’ils veulent faire. Ce n’est pas précis et c’est normal, mais elle sait déjà à peu près vers quoi se diriger.
« C’est un très bon choix, la magizoologie ! »
Elle demanda alors si elle pourrait venir embêter l’italien si jamais elle avait des questions, une pointe de malice et un air presque enfantin dans sa voix. Matteo ne peut lui répondre autrement qu’en souriant.
« Evidemment ! Même si ce n’est pas ma matière de prédilection, je suis plutôt connu pour être bon en potions. »
Elle se mit à bailler, visiblement, elle était encore très fatiguée et elle le fit remarquer. Elle n’est pas comme ces filles qui auraient honte de bailler devant quelqu’un, ça fait son naturel, son charme, elle trouve ça normal parce que c’est normal. Elle est adorable.
« Tu ne devrais pas tarder à aller te coucher alors, tu vas être complètement décalée sinon. »
A vrai dire, le sommeil touchait également le sorcier. Il sentait ses paupières se faire de plus en plus lourdes tout comme ses jambes qui ne demandaient qu’à se relâcher, mais il luttait. En fait, il aimait bien ce petit moment. C’était une autre façon de rencontrer une personne que de la rencontrer au réveil, après une soirée assez mouvementée. Il avait beau être encore assez tôt, les quelques rayons de soleils de l’aube venaient chatouiller la silhouette de Pina, créant un contre-jour assez joli, créant comme une part de mystère, jouant avec les souvenirs de Matteo qui se devait de deviner grâce à sa mémoire, les traits du visage de la jeune femme qu’il ne distinguait plus clairement. Cette lumière créait comme une auréole autour de la jeune femme. Il avait l’impression d’être dans un rêve. Un rêve plus poétique que celui avec les glaces… Il fut d’ailleurs réveillé soudainement de ses songes par la douce voix de la Lufkin. Elle disait vouloir l’inviter à dîner pour le remercier, prétendant être meilleure cuisinière que buveuse. Il allait ouvrir la bouche pour accepter la proposition quand il se mit à se gratter le bras gauche, puis le bras droit. Il ne se rendit compte qu’à cet instant qu’il était en train de gonfler des bras. Une allergie ? Là ? Maintenant ?
« Oh non, pas ça… »
Il rechigna dans sa barbe, espérant qu'elle ne l'ait pas entendu. Il sentait ses doigts gonfler à leur tour. Cette fichue malédiction se devait d’être réelle, ça ne pouvait être possible autrement. Il cacha ses bras derrière son dos pour éviter à Pina d’assister à ce spectacle ridicule.
« Un dîner ! C’est… C’est parfait ! Dis-moi quand tu es disponible, je m’arrangerai pour l’être également. »
Ça lui démangeait beaucoup trop pour que ça ne passe inaperçu. Que faire ? Il avait probablement de l’élixir de Dégonflement dans ses affaires, mais il savait que s’il se rendait dans sa chambre, il s’endormirait probablement. Il essayait de trouver les causes de ces gonflements.
« On a mangé quelque chose de spécial hier soir ? Tu ne te sens pas bizarre ? »
Des champignons peut-être ? Un jour il trouvera une potion lui permettant de se débarrasser de cette fichue malédiction. On a beau l’assurer du contraire, ça n’arrive que dans ces moments-là. Pourvu qu’elle n’ait rien remarqué…
« La prochaine fois, je le saurai, je t’offrirai un jus de citrouille.»
Il lui dit ça avec un sourire taquin. Il la rejoint près de la fenêtre alors qu’elle admire la vue, il en est fou de cette vue. Elle semble du même avis et dit que ce paysage change de ces paysages avec lesquels elle s’est réveillée. Une petite phrase qui semble anodine et qui suscite une certaine curiosité chez l’italien. Il aimerait lui demander où elle est allée dans sa vie, ce qu’elle a vu, ce qu’elle aimerait voir. Lui qui rêve d’être médicomage sans frontières, voyager est quelque chose qu’il aime. Au lieu de ça, il l’interroge sur ses études. C’est une question qu’il s’est posé toute la soirée et ne savait pas à quel moment lui demander, de peur de passer pour le Lufkin typique, qui ne pense qu’aux études malgré le fait qu’il soit en soirée. Ce n’était peut-être pas le bon moment, là, mais c’était trop tard. Elle confirma ce que Matteo disait, les Lufkins sont nombreux en Médicomagie, tout comme sa colocataire. Il fronça les sourcils.
« Ta colocataire ? »
Elle expliqua être en magizoologie car elle est passionnée par les animaux et qu’elle aimerait en faire son métier. Matteo lui sourit, il aime quand les sorciers et sorcières, aussi jeunes qu’elle, ont déjà une idée ce qu’ils veulent faire. Ce n’est pas précis et c’est normal, mais elle sait déjà à peu près vers quoi se diriger.
« C’est un très bon choix, la magizoologie ! »
Elle demanda alors si elle pourrait venir embêter l’italien si jamais elle avait des questions, une pointe de malice et un air presque enfantin dans sa voix. Matteo ne peut lui répondre autrement qu’en souriant.
« Evidemment ! Même si ce n’est pas ma matière de prédilection, je suis plutôt connu pour être bon en potions. »
Elle se mit à bailler, visiblement, elle était encore très fatiguée et elle le fit remarquer. Elle n’est pas comme ces filles qui auraient honte de bailler devant quelqu’un, ça fait son naturel, son charme, elle trouve ça normal parce que c’est normal. Elle est adorable.
« Tu ne devrais pas tarder à aller te coucher alors, tu vas être complètement décalée sinon. »
A vrai dire, le sommeil touchait également le sorcier. Il sentait ses paupières se faire de plus en plus lourdes tout comme ses jambes qui ne demandaient qu’à se relâcher, mais il luttait. En fait, il aimait bien ce petit moment. C’était une autre façon de rencontrer une personne que de la rencontrer au réveil, après une soirée assez mouvementée. Il avait beau être encore assez tôt, les quelques rayons de soleils de l’aube venaient chatouiller la silhouette de Pina, créant un contre-jour assez joli, créant comme une part de mystère, jouant avec les souvenirs de Matteo qui se devait de deviner grâce à sa mémoire, les traits du visage de la jeune femme qu’il ne distinguait plus clairement. Cette lumière créait comme une auréole autour de la jeune femme. Il avait l’impression d’être dans un rêve. Un rêve plus poétique que celui avec les glaces… Il fut d’ailleurs réveillé soudainement de ses songes par la douce voix de la Lufkin. Elle disait vouloir l’inviter à dîner pour le remercier, prétendant être meilleure cuisinière que buveuse. Il allait ouvrir la bouche pour accepter la proposition quand il se mit à se gratter le bras gauche, puis le bras droit. Il ne se rendit compte qu’à cet instant qu’il était en train de gonfler des bras. Une allergie ? Là ? Maintenant ?
« Oh non, pas ça… »
Il rechigna dans sa barbe, espérant qu'elle ne l'ait pas entendu. Il sentait ses doigts gonfler à leur tour. Cette fichue malédiction se devait d’être réelle, ça ne pouvait être possible autrement. Il cacha ses bras derrière son dos pour éviter à Pina d’assister à ce spectacle ridicule.
« Un dîner ! C’est… C’est parfait ! Dis-moi quand tu es disponible, je m’arrangerai pour l’être également. »
Ça lui démangeait beaucoup trop pour que ça ne passe inaperçu. Que faire ? Il avait probablement de l’élixir de Dégonflement dans ses affaires, mais il savait que s’il se rendait dans sa chambre, il s’endormirait probablement. Il essayait de trouver les causes de ces gonflements.
« On a mangé quelque chose de spécial hier soir ? Tu ne te sens pas bizarre ? »
Des champignons peut-être ? Un jour il trouvera une potion lui permettant de se débarrasser de cette fichue malédiction. On a beau l’assurer du contraire, ça n’arrive que dans ces moments-là. Pourvu qu’elle n’ait rien remarqué…
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Dim 4 Nov 2018 - 23:22
à la fraîcheur de l'aube
pina & @matteo astolfi
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Pina rigola de bon cœur. Il est vrai qu'elle aurait du rester au jus de citrouille, ça lui aurait évité ce satané mal de crâne et la soif qui ne se calme jamais. La jeune lufkin jouait avec les manches de son pull en racontant ses études, regardant matteo avec douceur. Elle avait cette tendance à possiblement regarder un peu trop longtemps les gens, plonger ses yeux bleus dans ceux de ses interlocuteurs, observer leurs traits quand ils prononçaient les mots. Elle tournait très peu le visage, le regard lors d'une discussion, sans se rendre compte que la plupart du temps, les humains avaient les yeux tournés vers un point b. Comme si regarder les traits du visage était déjà un geste trop intime pour une conversation casuelle. Pina elle, aimait voir ces yeux-là observer au loin, voir les couleurs se transformer avec la lumière, croiser un regard, voir une petite ride au coin d'un sourire.
Ils étaient à l'aise, tout les deux, et finalement, c'était bien agréable d'être debout à cinq heures du matin. Pina eu une envie soudaine de ne pas aller se coucher, et de plutôt prendre la route des plaines pour une ballade matinale. Elle sourit à cette idée, qu'elle balaya pour parler d'Elia. « Oui, Je suis dans la chambre avec Elia Muller. Elle étudie la médicomagie aussi, en sixième année ! Elle à du potentiel. Suivant les soirs, nos soirées peuvent être très studieuses (quoi attendre de mieux pour deux lufkins?) » La jeune islandaise parla de sa passion à elle, puis taquina matteo pour avoir des cours particuliers. « Potions ? C'est super intéressant, j'ai pas encore eu le temps de m'y pencher dans mes études supérieures, mes derniers cours remontent à beauxbâtons ! »
Qu'il était bienveillant, son aîné. « Tu ne devrais pas tarder à aller te coucher alors, tu vas être complètement décalée sinon. » Sa remarque fit sourire Pina qui rougit légèrement, frottant un peu sa joue avec le dos de sa main couverte de sa manche « c'est vrai. Je ne tarderais pas. »
Sa proposition de dîner eu un effet pour le moins inattendu. Son aîné paru soudain un brun plus tendu, comme s'il y avait un problème. Pina pencha légèrement la tête sur le côté en le regardant bizarrement « Un dîner ! C'est... C'est parfait ! Dis-moi quand tu es disponible, je m'arrangerais pour l'être également. » Elle lui fit un grand sourire satisfait, claquant ses paumes sur ses cuisses, redressant un peu le dos « Tu es sur? Chouette ! On pourrait se faire ça mercredi... Si... tu veux ? » Sa voix baissa petit à petit alors qu'elle observait son aîné « ça va ? ». Elle réfléchit à sa question, se creusant la tête « Il y avait pas grand chose à manger, dans mes souvenirs... À part les petites entrées croustillantes, mais j'en ai mangé pleins et tout va bien pour le moment » dit-elle en pouffant de rire. Elle sauta du rebord de la fenêtre en le voyant se tendre de plus en plus « Tu es sûr que ça va ? » Pina essaya de se pencher pour regarder dans le dos de matteo, essayant de comprendre ce qu'il lui arrivait. « Tu veux qu'on aille à l'infirmerie ? » La jeune lufkin tendit une main pour tenter de la poser sur l'avant-bras du garçon, et pour le rassurer et pour essayer de comprendre « Tu... Ça gratte ? Ça gonfle ? »
Ils étaient à l'aise, tout les deux, et finalement, c'était bien agréable d'être debout à cinq heures du matin. Pina eu une envie soudaine de ne pas aller se coucher, et de plutôt prendre la route des plaines pour une ballade matinale. Elle sourit à cette idée, qu'elle balaya pour parler d'Elia. « Oui, Je suis dans la chambre avec Elia Muller. Elle étudie la médicomagie aussi, en sixième année ! Elle à du potentiel. Suivant les soirs, nos soirées peuvent être très studieuses (quoi attendre de mieux pour deux lufkins?) » La jeune islandaise parla de sa passion à elle, puis taquina matteo pour avoir des cours particuliers. « Potions ? C'est super intéressant, j'ai pas encore eu le temps de m'y pencher dans mes études supérieures, mes derniers cours remontent à beauxbâtons ! »
Qu'il était bienveillant, son aîné. « Tu ne devrais pas tarder à aller te coucher alors, tu vas être complètement décalée sinon. » Sa remarque fit sourire Pina qui rougit légèrement, frottant un peu sa joue avec le dos de sa main couverte de sa manche « c'est vrai. Je ne tarderais pas. »
Sa proposition de dîner eu un effet pour le moins inattendu. Son aîné paru soudain un brun plus tendu, comme s'il y avait un problème. Pina pencha légèrement la tête sur le côté en le regardant bizarrement « Un dîner ! C'est... C'est parfait ! Dis-moi quand tu es disponible, je m'arrangerais pour l'être également. » Elle lui fit un grand sourire satisfait, claquant ses paumes sur ses cuisses, redressant un peu le dos « Tu es sur? Chouette ! On pourrait se faire ça mercredi... Si... tu veux ? » Sa voix baissa petit à petit alors qu'elle observait son aîné « ça va ? ». Elle réfléchit à sa question, se creusant la tête « Il y avait pas grand chose à manger, dans mes souvenirs... À part les petites entrées croustillantes, mais j'en ai mangé pleins et tout va bien pour le moment » dit-elle en pouffant de rire. Elle sauta du rebord de la fenêtre en le voyant se tendre de plus en plus « Tu es sûr que ça va ? » Pina essaya de se pencher pour regarder dans le dos de matteo, essayant de comprendre ce qu'il lui arrivait. « Tu veux qu'on aille à l'infirmerie ? » La jeune lufkin tendit une main pour tenter de la poser sur l'avant-bras du garçon, et pour le rassurer et pour essayer de comprendre « Tu... Ça gratte ? Ça gonfle ? »
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Jeu 15 Nov 2018 - 2:42
A la fraîcheur de l'aube.
Pina & Matteo
« We're far from the shallow now »
Matteo était curieux de savoir qui était la colocataire de Pina. Il la connaissait forcément, puisqu’elle disait qu’elle était également en Médicomagie, alors il la questionna à ce sujet, curieux. Elle répondit donc qu’elle partageait sa chambre avec Ellia Muller et elle n’avait pas besoin d’en dire plus, car un grand sourire se dessina sur le visage de Matteo. Il la connait bien la petite Ellia. Il ne savait pas que Pina la connaissait bien, mais bon, en même temps, jusqu’à la veille, il ne savait pas grand-chose sur la jeune femme.
« Je connais bien Ellia ! C’est une amie à moi également, on aime bien jouer à la compétition, mais en n’allant jamais trop loin, parce que je l’aime bien, elle est sympa, puis elle est de la famille de ma meilleure amie. C’est cool que vous vous connaissiez ! »
Lorsqu’elle demanda si elle pourrait venir embêter l’italien pour les cours de soins aux créatures magiques, il répondit que oui, évidemment. Il est toujours là pour jouer l’aîné. Il est bon élève – comme tous les Lufkin et par extensions, tous les étudiants de Hungcalf car il est compliqué d’intégrer l’établissement – mais il a toujours cette envie d’aider son prochain. Il lui fait malgré tout savoir que sa matière de prédilection, c’est plutôt les potions. Elle lui confesse alors que son dernier cours remonte à ses études à Beauxbâtons, encore une chose que Matteo ignorait. Il ne se souvenait pas l’avoir croisée à Poudlard pensant que c’était juste une question d’âge, mais en fait elle n’y avait jamais mis les pieds.
« Oh, tu étais à Beauxbâtons ! »
C’était juste un constat, il était surpris, il part toujours du principe que quelqu’un vient de Poudlard jusqu’à se souvenir que les étudiants viennent du monde entier. Enfin, la conversation prit un tout autre tournant. Alors que Matteo jouait au mec protecteur qui suggérait à la jeune femme d’aller se coucher – bien qu’il apprécie sa compagnie – cette dernière lui proposa d’aller dîner avec elle un de ces jours. Evidemment, il ne pouvait refuser l’offre, ça lui disait bien, même s’il était un peu surpris, sauf que ça ne pouvait pas se passer aussi simplement que ça. Ses bras le démangeaient, il commençait à gonfler mais il tenta de cacher tout ça à Pina, acceptant la proposition volontiers. Elle suggéra alors de faire ça mercredi même si son intonation donnait le sentiment qu’elle doutait des paroles de Matteo. Trop préoccupé par ses allergies, il demanda s’ils avaient mangé quelque chose de spécial la veille. Elle demanda s’il allait bien avant de répondre qu’il n’y avait pas grand-chose à manger et qu’elle, elle se sentait bien. C’est vraiment sa veine, la malédiction qui reprend le dessus alors qu’il pensait que le médaillon de sa mère allait y changer quelque chose. Maintenant qu’il y repensait, malgré le médaillon, Tina était partie sans nouvelle et sans jamais revenir, donc bon, c’était un peu bidon. Pina semblait inquiète, demandant une nouvelle fois si ça allait et s’il voulait aller à l’infirmerie.
« Non, non… Je dois avoir ce qu’il faut dans mes affaires mais… »
Il commença à se gratter dans le cou. Pina demande si ça grattait et gonflait, il acquiesça.
« Je crois que je fais une réaction allergique, mais je ne sais pas à quoi… »
Non, en fait, il sait très bien que c’est le fruit de sa malédiction. On a beau lui avoir dit qu’il n’y avait rien de tel chez lui qu’une malédiction, il en restait persuadé car toutes ces choses qui se produisaient ne pouvaient être le fruit du hasard. S’il n’était pas littéralement maudit, il l’était au même titre qu’un moldu qui dirait l’être à cause de sa malchance qui s’abat sur lui.
« Je crois qu’il faut que je t’avoue quelque chose, mais il faut que tu me promettes que tu ne vas pas te moquer, d’accord ? »
Voilà, ça va être le meilleur moyen de la faire fuir. Il n’y a actuellement rien entre eux, juste, elle lui plait beaucoup, il ne va pas le cacher, mais de là à ce que la malédiction se manifeste déjà ? C’est chaud.
« Je… Je crois que je suis maudit. »
« Je connais bien Ellia ! C’est une amie à moi également, on aime bien jouer à la compétition, mais en n’allant jamais trop loin, parce que je l’aime bien, elle est sympa, puis elle est de la famille de ma meilleure amie. C’est cool que vous vous connaissiez ! »
Lorsqu’elle demanda si elle pourrait venir embêter l’italien pour les cours de soins aux créatures magiques, il répondit que oui, évidemment. Il est toujours là pour jouer l’aîné. Il est bon élève – comme tous les Lufkin et par extensions, tous les étudiants de Hungcalf car il est compliqué d’intégrer l’établissement – mais il a toujours cette envie d’aider son prochain. Il lui fait malgré tout savoir que sa matière de prédilection, c’est plutôt les potions. Elle lui confesse alors que son dernier cours remonte à ses études à Beauxbâtons, encore une chose que Matteo ignorait. Il ne se souvenait pas l’avoir croisée à Poudlard pensant que c’était juste une question d’âge, mais en fait elle n’y avait jamais mis les pieds.
« Oh, tu étais à Beauxbâtons ! »
C’était juste un constat, il était surpris, il part toujours du principe que quelqu’un vient de Poudlard jusqu’à se souvenir que les étudiants viennent du monde entier. Enfin, la conversation prit un tout autre tournant. Alors que Matteo jouait au mec protecteur qui suggérait à la jeune femme d’aller se coucher – bien qu’il apprécie sa compagnie – cette dernière lui proposa d’aller dîner avec elle un de ces jours. Evidemment, il ne pouvait refuser l’offre, ça lui disait bien, même s’il était un peu surpris, sauf que ça ne pouvait pas se passer aussi simplement que ça. Ses bras le démangeaient, il commençait à gonfler mais il tenta de cacher tout ça à Pina, acceptant la proposition volontiers. Elle suggéra alors de faire ça mercredi même si son intonation donnait le sentiment qu’elle doutait des paroles de Matteo. Trop préoccupé par ses allergies, il demanda s’ils avaient mangé quelque chose de spécial la veille. Elle demanda s’il allait bien avant de répondre qu’il n’y avait pas grand-chose à manger et qu’elle, elle se sentait bien. C’est vraiment sa veine, la malédiction qui reprend le dessus alors qu’il pensait que le médaillon de sa mère allait y changer quelque chose. Maintenant qu’il y repensait, malgré le médaillon, Tina était partie sans nouvelle et sans jamais revenir, donc bon, c’était un peu bidon. Pina semblait inquiète, demandant une nouvelle fois si ça allait et s’il voulait aller à l’infirmerie.
« Non, non… Je dois avoir ce qu’il faut dans mes affaires mais… »
Il commença à se gratter dans le cou. Pina demande si ça grattait et gonflait, il acquiesça.
« Je crois que je fais une réaction allergique, mais je ne sais pas à quoi… »
Non, en fait, il sait très bien que c’est le fruit de sa malédiction. On a beau lui avoir dit qu’il n’y avait rien de tel chez lui qu’une malédiction, il en restait persuadé car toutes ces choses qui se produisaient ne pouvaient être le fruit du hasard. S’il n’était pas littéralement maudit, il l’était au même titre qu’un moldu qui dirait l’être à cause de sa malchance qui s’abat sur lui.
« Je crois qu’il faut que je t’avoue quelque chose, mais il faut que tu me promettes que tu ne vas pas te moquer, d’accord ? »
Voilà, ça va être le meilleur moyen de la faire fuir. Il n’y a actuellement rien entre eux, juste, elle lui plait beaucoup, il ne va pas le cacher, mais de là à ce que la malédiction se manifeste déjà ? C’est chaud.
« Je… Je crois que je suis maudit. »
(c) DΛNDELION
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Re: à la fraicheur de l'aube (matteo)(terminé)
Lun 3 Déc 2018 - 9:29
à la fraîcheur de l'aube
pina & @matteo astolfi
« You saw me spinning from the corner of your eye, you saw me spinning like it’s 1965 »
Le fait de voir qu'ils avaient finalement pas mal en commun faisait sourire pina, heureuse d'avoir fait la rencontre de ce garçon. Ils continuèrent à discuter pendant un temps, bloqués tout deux entre deux respirations, devant le soleil levant, sans vouloir ni l'un ni l'autre s'en aller. Mais toute la magie s'évapora à sa demande de dîner, ou plutôt à cause d'une réaction allergie sur les bras du lufkin. Pina écarquillait de plus en plus les yeux à la vue de cette allergie qui faisait gonfler son aîné. « Je crois qu’il faut que je t’avoue quelque chose, mais il faut que tu me promettes que tu ne vas pas te moquer, d’accord ? »
Un instant, Pina recula la tête en plissant les yeux, l'air suspicieuse, avant de lui sourire, et même laisser échapper un petit rire tant la situation était étrange. « qu'est-ce qu'il... » La jeune lufkin s'arrêta de parler quand matteo repris la parole. « Je... Je crois que je suis maudit. » Un instant, pina ne bougea plus, avant d'être petit à petit envahie de malice, ses yeux pétillèrent et elle voulue pouffer de rire, mais en relevant les yeux vers le lufkin, elle se surpris à croire qu'il était sérieux. Elle retint son rire et se contenta de sourire, passant une main dans ses cheveux pour retirer une mèche rebelle de son visage. « Ah bon ? » était tout ce qu'elle trouva à dire sur le moment. Elle inspira une longue bouffée d'air avant de lui mettre un petit coup de coude « moi, je pense que t'as trop mangé de chocogrenouille et que t'es allergique à ceux aux amandes ! »
Bien qu'elle plaisantait avec lui, la grande part de naïveté de pina prit quand même le dessus et elle demanda, ses grands yeux bleus fixés sur son aîné « non sérieux, maudit ? Quelqu'un t'a jeté une malédiction ? Elle consiste en quoi ??? » Mais Matteo n'avait clairement pas envie de s'expliquer plus aujourd'hui. Il regardait le couloir qui menait aux dortoirs un peu trop souvent, clairement stressé, pour que pina ne le remarque pas. Elle sourit discrètement et fini par se mettre en mouvement, débarrassant leurs deux verres avant de se diriger vers le couloir. Elle s'arrêta à l'entrée et se retourna vers Matteo « Je vais peut-être te laisser faire ta potion pour guérir ? Il ne faudrait pas que tu exploses en gonflant avant qu'on aille dîner, j'y tiens moi ! Je veux en savoir plus sur cette malédiction ! » Elle riait, naïve et innocente, Matteo se rendait bien compte qu'elle ne se moquait pas du tout de lui, mais essayait de détendre l'atmosphère. Elle le raccompagna jusqu'à sa chambre et lui demanda encore une fois s'il n'avait pas besoin d'aide, se fit gentiment congédier, alors se décida à finalement aller se coucher, s'en allant dans le couloir en s'étirant de tout son long. Quelle drôle de nuit !
Un instant, Pina recula la tête en plissant les yeux, l'air suspicieuse, avant de lui sourire, et même laisser échapper un petit rire tant la situation était étrange. « qu'est-ce qu'il... » La jeune lufkin s'arrêta de parler quand matteo repris la parole. « Je... Je crois que je suis maudit. » Un instant, pina ne bougea plus, avant d'être petit à petit envahie de malice, ses yeux pétillèrent et elle voulue pouffer de rire, mais en relevant les yeux vers le lufkin, elle se surpris à croire qu'il était sérieux. Elle retint son rire et se contenta de sourire, passant une main dans ses cheveux pour retirer une mèche rebelle de son visage. « Ah bon ? » était tout ce qu'elle trouva à dire sur le moment. Elle inspira une longue bouffée d'air avant de lui mettre un petit coup de coude « moi, je pense que t'as trop mangé de chocogrenouille et que t'es allergique à ceux aux amandes ! »
Bien qu'elle plaisantait avec lui, la grande part de naïveté de pina prit quand même le dessus et elle demanda, ses grands yeux bleus fixés sur son aîné « non sérieux, maudit ? Quelqu'un t'a jeté une malédiction ? Elle consiste en quoi ??? » Mais Matteo n'avait clairement pas envie de s'expliquer plus aujourd'hui. Il regardait le couloir qui menait aux dortoirs un peu trop souvent, clairement stressé, pour que pina ne le remarque pas. Elle sourit discrètement et fini par se mettre en mouvement, débarrassant leurs deux verres avant de se diriger vers le couloir. Elle s'arrêta à l'entrée et se retourna vers Matteo « Je vais peut-être te laisser faire ta potion pour guérir ? Il ne faudrait pas que tu exploses en gonflant avant qu'on aille dîner, j'y tiens moi ! Je veux en savoir plus sur cette malédiction ! » Elle riait, naïve et innocente, Matteo se rendait bien compte qu'elle ne se moquait pas du tout de lui, mais essayait de détendre l'atmosphère. Elle le raccompagna jusqu'à sa chambre et lui demanda encore une fois s'il n'avait pas besoin d'aide, se fit gentiment congédier, alors se décida à finalement aller se coucher, s'en allant dans le couloir en s'étirant de tout son long. Quelle drôle de nuit !
- Spoiler:
- je me suis permis du coup de prendre un peu les devant pour pouvoir cloturer, mais si ça te va pas tu me dit je change hein
(c) DΛNDELION
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