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l'amertume du passé (sakiko)
Dim 28 Oct 2018 - 10:46
l'amertume du passé
Sakiko & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Tenue ❅ Nuit tombée, c'était une soirée fraîche qui prenait possession du quartier sorcier. Les températures ne cessaient pas de chuter, l'hiver serait bientôt là et la jeune blonde s'en réjouissait d'avance. Elle, le temps froid, elle connaissait. Ayant vécu quelque temps à Oslo, Fauve avait toujours trouvé que la saison froide était la meilleure, d'autant plus que les festivités et son anniversaire arrivaient à grands pas. Elle avait passé la journée à alterner entre ses différents cours puis avait enchaîné avec son travail. La vie de la petite blonde était rythmée avec minutie afin de trouver de la place pour ses cours, son travail et ses cours de danse qui avaient lieu deux fois par semaine. Elle le faisait par plaisir et ne désirait pas s'élever au rang de danseuse professionnelle comme l'avait fait sa mère, le truc de la Summerbee c'était les créatures magiques, le métier de son père et le sien d'ici quelques années.
Sa courte chevelure blonde ondulée comme à son habitude, glissait légèrement sur ses épaules. Il faisait désormais sombre et elle ignorait l'heure qu'il était, mais la nuit était tombée depuis un petit moment désormais. Une légère buée quittait ses lèvres rouges, couleur qu'elle portait au quotidien et qui renforçait son style hors du temps. Le bras de la serveuse était entouré autour de celui de son amie Sakiko et toutes les deux avançaient dans les rues après être sortie d'un de ces bars populaires sorcier. Il était vendredi et demain la blonde n'avait pas cours mais avait son cours de danse un peu plus tard dans la matinée. S'aérer l'esprit, penser à autre chose qu'au stress de sa vie rythmait faisait du bien à la fille unique des Vinter.
Les sujets de conversation ne s'épuisaient jamais entre les deux étudiantes, cela faisait un certain moment qu'elles ne s'étaient pas retrouvées et Fauve en était ravie et satisfaite, cet éternel sourire aux lèvres. Pourtant, il disparut assez vite lorsqu'elle fut bousculée par deux hommes, visiblement pas très sobres. Fauve n'y était pour rien mais elle s'excusait : peut-être n'avait-elle pas fait attention, alors autant assurer ses arrières. Mais, des noms d'oiseaux fusèrent à son encontre, insinuant qu'elle était responsable et toutes sortes de douces accusations. Par réflexe, la petite blonde s'excusait à nouveau, la tête baissée, honteuse de se faire remarquer de la sorte. Elle détestait ça. Son esprit s'assombrissait, son appartement proche, Fauve pensait à s'enfuir rapidement et se calmer comme lui avait appris son psychologue, pourtant la sorcière restait clouée sur place, incapable d'agir.
Sa courte chevelure blonde ondulée comme à son habitude, glissait légèrement sur ses épaules. Il faisait désormais sombre et elle ignorait l'heure qu'il était, mais la nuit était tombée depuis un petit moment désormais. Une légère buée quittait ses lèvres rouges, couleur qu'elle portait au quotidien et qui renforçait son style hors du temps. Le bras de la serveuse était entouré autour de celui de son amie Sakiko et toutes les deux avançaient dans les rues après être sortie d'un de ces bars populaires sorcier. Il était vendredi et demain la blonde n'avait pas cours mais avait son cours de danse un peu plus tard dans la matinée. S'aérer l'esprit, penser à autre chose qu'au stress de sa vie rythmait faisait du bien à la fille unique des Vinter.
Les sujets de conversation ne s'épuisaient jamais entre les deux étudiantes, cela faisait un certain moment qu'elles ne s'étaient pas retrouvées et Fauve en était ravie et satisfaite, cet éternel sourire aux lèvres. Pourtant, il disparut assez vite lorsqu'elle fut bousculée par deux hommes, visiblement pas très sobres. Fauve n'y était pour rien mais elle s'excusait : peut-être n'avait-elle pas fait attention, alors autant assurer ses arrières. Mais, des noms d'oiseaux fusèrent à son encontre, insinuant qu'elle était responsable et toutes sortes de douces accusations. Par réflexe, la petite blonde s'excusait à nouveau, la tête baissée, honteuse de se faire remarquer de la sorte. Elle détestait ça. Son esprit s'assombrissait, son appartement proche, Fauve pensait à s'enfuir rapidement et se calmer comme lui avait appris son psychologue, pourtant la sorcière restait clouée sur place, incapable d'agir.
(c) DΛNDELION
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Re: l'amertume du passé (sakiko)
Ven 30 Nov 2018 - 17:22
L'amertume du passé
Loving,
destructive and sad.
Some hearts are created that way.
destructive and sad.
Some hearts are created that way.
☾☾ Te voilà encore à rôder dans les rues sorcières d'Inverness, dans la nuit opaque dans laquelle tu continues à avancer. Mais cette fois, t'es pas en mode voleuse pour les Alterum, non cette nuit est simple et douce. En plus, tu n'es pas seule. Une petite blonde est aggripée à ton bras. Non ce soir, tu es sortie avec une amie. Fauve. Vous avez décidé de vous tenir compagnie pour rattraper le temps pendant lequel vous vous n'êtes pas vues, et pour se faire vous vous êtes posées dans ce bar, duquel vous vous venez de quitter. Vous êtes sur le chemin pour rentrer ou alors pour suivre les démons de la fête, qui sait ? Ta relation avec la norvégienne, avait été une grande surprise pour toi et continuait de te surprendre. Vos caractères sont si opposés, on aurait dit le gentil et le méchant d'un film, tellement vous veniez d'un monde différent. Elle est douceur, naïveté et simplicité et toi Kiko, tu es sanguinaire, extravertie et provocante. Et pourtant il faut croire que vos deux âmes étaient quand même faites pour se lier, s'entremêler. Alors que vos talons claquent contre les mêmes pavés, et que vos lèvres couvertes d'une encre rouge desquelles sort un même petit nuage qui s'envole à chaque souffle, rien que dans vos apparences, deux mondes semblent se rejoindre. Alors que tu es plutôt branchée sensuelle, pull à décolté plongeant, des bottes qui remontent presque là où ta jupe finit, la Summerbee, elle, est beaucoup plus discrète, raffinée et élégante avec son manteau et sa robe à l'ancienne. En plus, la jeune femme semble aimer voir la ville à cette saison, alors que toi tu détestes l'hiver qui te rend morose, toi, c'est le ciel bleu de l'été, ou le roses des cerisiers au printemps, ouais, toi tu préfères définitivement la chaleur. Il y a toujours eu quelque chose chez Fauve, qui t'émerveille, te rendant presque admirative. Sa fragilité qu'elle semble embrasser et surtout la tendresse qu'elle offre sans limites. Pour toi, c'est l'inconnu, tu as toujours été trop brute, pour montrer avec aisance tant d'affection aussi pure que la sienne. Ce naturel t'intimide, t'effraie presque, en fait t'as l'impression d'être autre part quand elle est à tes côtés, tu ne sais pas trop comment, ni pourquoi. Tu crois que c'est toi qui l'emmène dans l'antre de la nuit, mais au final tu finis par être entaînée par elle. étranges sentiments. Enfin, vous êtes là, profitant de l'air nocturne, certes le froid aggresse vos joues mais en même temps, le souffle de cette balade est presque chaud et agréable. Mais cette balade perd rapidement son charme, lorsque deux hommes dont l'alcool fit voir encore au monde entier la stupidité humaine, en bousculant ton amie. Votre marche s'arrête nette, alors que Fauve se confond en excuses. Tu n'interviens pas, seul un regard enflammé suit les deux jeunes hommes. Sauf qu'évidemment, les ordures ne s'arrêtent pas de polluer l'air et le coeurs des autres, des mots impures fusent sur ta pauvre amie, innocente. Tu la vois se refermer, son regard est perdu et elle s'excuse encore fois pour rien, une fois de trop. Tu lâche d'un coup le bras de ton amie, pour te diriger vers les deux, t'as ce regard, Kiko, ce regard qui transperce avant même que tu dégaines, ce regard du coup de grâce. T'as la tête haute, les mains en alerte, et tu vas confronter cet homme jusqu'à arriver à cinq centimètres de son visage, tes doigts chopent son col, il se resserrent dessus alors que tu le ramènes d'un coup sec vers toi. « J'espère bien que ces mots n'étaient pas pour mon amie. Parce que sinon tu vas gentiment allez t'excuser. Ou alors les déchets dans ton genre n'ont même pas les couilles de faire face à une femme et de se comporter comme un homme ? » Tu sais qu'elle est en train de s'effondrer à l'intérieur d'elle-même, t'as l'impression de l'abandonner mais, tu ne peux pas laisser juste faire, juste regarder et passer à autre chose comme ça, toi, tu fonces pour exister et tu vas là où ça te mène, sans mesure. Non, tu n'es définitivement pas comme elle.
CODAGE PAR AMATIS
- HRP:
- Je suis vraaaaaiment désolée pour tout ce retard, de t'avoir fait attendre autant. Mais comme je t'ai dit j'ai eu pas mal de soucis de santé et la cerise sur le gâteau, j'ai attrapé la crève entre temps Mais bon, j'espère quand même que ça te plaira !
- InvitéInvité
Re: l'amertume du passé (sakiko)
Ven 30 Nov 2018 - 21:13
l'amertume du passé
Sakiko & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
La blonde recrachait lentement la buée que faisaient le froid et la chaleur de son souffle, puis glissait son regard clair sur son amie présente à ses côtés. Elles étaient tellement opposées, de leurs caractères à leur apparences physique, leurs styles (de ce côté, peu de femmes ressemblaient à Fauve), tout était opposé et pourtant, Sakiko et Fauve avaient une alchimie inexplicable, une relation toxique dans laquelle la blonde était bien, confortable. C'était aussi le moyen d'avoir plus facilement de l'herbe, calmant les plus fortes de ses crises. La blonde était suivie par un psychologue mais pourtant, elle avait toujours autant de mal à maîtriser ses émotions. C'était un réel désavantage, étant soumise aux émotions les plus fortes. Ce n'était pas facile d'être Fauve Vinter et de se montrer quotidiennement comme un soleil alors qu'à l'intérieur, la poupée était bien obscure. Mais la femme se privait d'en parler ou alors, elle en parlait difficilement car ce n'était pas toujours facile de parler de ses faiblesses, beaucoup trop nombreuses chez la fille Vinter.
La balade des amis fut soudainement interrompue par deux hommes fortement alcoolisés qui bousculèrent Fauve. Celle-ci se mit à s'excuser et se faisait tout de même insulter par les hommes qui s'approchaient dangereusement d'elle. Toujours aussi craintive face à la violence, Fauve baissait les yeux et commençait à se crisper, les battements de son cœur s’accéléraient, un rythme endiablé qui accentuait d'une manière presque exagérée sa respiration. Montée de stress fulgurante, d'autant plus que Sakiko arrivait en furie et en saisissant un violemment. Son cœur faillit rater un battement à l'entente de tels mots et des gestes qui s'ensuivaient. Elle regardait la scène avec terreur, son regard sur son ami changeait : on aurait cru lire de la peur. Tout ceci lui rappelait la violence que la jolie subissait à Poudlard et elle en avait la nausée. Immobile, figée, derrière eux, tremblante et désemparée, tremblante. Elle ne pouvait rien faire, fragile qu'elle était.
Elle ne pouvait pas continuer de regarder la scène et fuyait, comme à son habitude, misérable petite existence. La femme marchait rapidement, plus les minutes passaient, plus son esprit disjonctait et son corps se mettait à trembler, tout était accentué ici. Désespérée, désemparée, pauvre petite fille qui ne savait pas où aller, le visage baissé, tétanisée, soumise à une de ses phobies, incapable de contrôler ses émotions qui prenaient le contrôle de son corps et de son esprit.
La balade des amis fut soudainement interrompue par deux hommes fortement alcoolisés qui bousculèrent Fauve. Celle-ci se mit à s'excuser et se faisait tout de même insulter par les hommes qui s'approchaient dangereusement d'elle. Toujours aussi craintive face à la violence, Fauve baissait les yeux et commençait à se crisper, les battements de son cœur s’accéléraient, un rythme endiablé qui accentuait d'une manière presque exagérée sa respiration. Montée de stress fulgurante, d'autant plus que Sakiko arrivait en furie et en saisissant un violemment. Son cœur faillit rater un battement à l'entente de tels mots et des gestes qui s'ensuivaient. Elle regardait la scène avec terreur, son regard sur son ami changeait : on aurait cru lire de la peur. Tout ceci lui rappelait la violence que la jolie subissait à Poudlard et elle en avait la nausée. Immobile, figée, derrière eux, tremblante et désemparée, tremblante. Elle ne pouvait rien faire, fragile qu'elle était.
Elle ne pouvait pas continuer de regarder la scène et fuyait, comme à son habitude, misérable petite existence. La femme marchait rapidement, plus les minutes passaient, plus son esprit disjonctait et son corps se mettait à trembler, tout était accentué ici. Désespérée, désemparée, pauvre petite fille qui ne savait pas où aller, le visage baissé, tétanisée, soumise à une de ses phobies, incapable de contrôler ses émotions qui prenaient le contrôle de son corps et de son esprit.
(c) DΛNDELION
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Re: l'amertume du passé (sakiko)
Mer 19 Déc 2018 - 13:58
L'amertume du passé
Loving,
destructive and sad.
Some hearts are created that way.
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☾☾ Tel était votre lien, une dépendance beaucoup trop forte ou pour une raison qui ne devait pas être le fruit de votre affection pour l'une et pour l'autre. Surtout pas avec la fragilité d'une âme qui se brisait si facilement, subissant ses états d'âmes comme un tsunami dans lequel elle finissait par se noyer, et le seul moyen qu'elle avait trouvé pour retrouver un peu de souffle, était cette substance qui semblait vous libérer de vos chaines, ce n'était qu'une triste illusion d'apaisement, car elle vous enchainait encore un peu plus, faisant de vous, de simples êtres fracturés, addictes de cette oasis de bonheur. Mais elle n'était pas la seule fragilité, loin de là. De l'autre côté il y avait toi, un manque qui demeurait dans ton corps, ce trou te rendait complètement vulnérable. Alors que tu savais très bien, ce que la drogue pouvait détruire, qu'elle pouvait détruire une vie avec un simple sachet ou un simple cône, tu le savais mieux que personne, étant toi-même consommatrice et vendeuse. Et tu savais pertinemment, que ce que ton amie cherchait dans ces courts moments de renaissance, n'allait jamais lui être donné, ça n'allait qu'alourdir encore plus ses suffoquements de douleurs. Mais tu continuais à lui donner ce poison magique, par peur de la perdre définitivement dans l'obscurité de ses pensées, un voeux beaucoup trop égoïste et pourtant tellement plein de sentiments. Et c'était peut-être ça le pire. Toi, en qui on voit la guerrière qui devant rien ne s'enfuit, là tu es complètement démunie, plus d'armes pour se protéger et surtout pour protéger. Et donc chacune de vous, par faiblesse et peut-être ne serait-ce que pour croire, un peu naïvement, un peu insouciantes, vous fermez les yeux sur la vérité qui s'abrite dans le fin fond des coeurs. Des votres par ailleurs. Oui, tu le sais. A quel point vous êtes diffférentes. Tu sais très bien que tu n'es pas une sainte, tu sais très bien que tu n'es pas quelqu'un pour qui on vient pour les douces caresses, c'est pas comme ça qu'on te connaît. Ta force devient aussi ton fardeau au fur et à mesure du temps. Mais t'as le droit d'y croire non ? Le droit d'espérer qu'elle reste à tes côtés ? Mais en même temps c'est plus fort que toi. Ton regard se détourne de l'homme que tu tiens fermement par le col, pour se déposer avec beaucoup d'appréhension sur ton amie, tétanisée, son regard à ton égard a changé et a laissé place, à cette lueur horrifiée dans ses prunelles bleues. Un long soupire intérieur, ce que tu redoutais est finalement arrivé. Désolée, Fauve. Le rire de l'homme te fait revenir à ta réalité, il prétend qu'il ne voit pas pourquoi il s'excuserait, ni en quoi une femme pourrait bien lui faire peur. Si seulement il savait. Ton soupire intérieur se tranforme très rapidement en un suffoquement de rage, t'as l'impression que de la lave est en train de couler le long de ton œsophage, ta machoire grince et tu finis par lâche son col, t'as l'impression que toute ta frustration se concentre dans tes deux poings que tu serres violemment. Tu ne peux plus résister. ねえ、てめえ。。。/Espèce d'enfoiré. Et avant même que tu puisses reprendre une autre inspiration, ton poing se lève automatiquement et vient percuter la mâchoire de celui qui te fait face. C'est fait, c'est fini. Tu entends les pas de la norvégienne qui s'éloignent de ton dos, tu te retourne pour constater. Oui, elle a finit par fuir. Un autre soupire, un ultime élan de haine et un acte désespéré d'un coeur blessé. Tu ne laisse même pas ta proie se remettre du choc de tes phalanges, que tu sors d'un claquement doigt, ta dague japonais pour venir la lui coller à la gorge. Un dernier message. Le dernier. Ton regard le perce l'individu de part en part, aussi violemment que tes prochains mots. « Oh si tu devrais être effrayé. Et je ne suis pas n'importe quelle femme. Alors on va gentimment se dire adieux pour toujours, tu vas disparaître, toi et ton ami. Sinon ce sera ta dernière inspiration, son of bitch. » L'homme vait perdu son air de confiance depuis qu'une lame lui décorait le cou, il commence à trembler même, et quand tu émets ta suggestion ou plutôt ta menace, il acquiece avant même tu aies finis tes mots, un dernier regard et tu les vois détaler et disparaître en un éclair dans l'obscurité de la nuit. Et tu te retrouves toute seule avec tes doutes et ta frustration, en plein milieu de la rue. Tu devais te calmer. Tu devais faire face. Alors tremblante, tu pars à la recherche de la petite tête blonde, que tu as fait fuir paradoxalement, tu la retrouve seule dans un coin de rue, recroquevillée sur elle-même. Tu as peur, mais tu ne peux pas la laisser seule. Mais tu n'ose pas l'approcher, tu sais pas faire de toute façon... quelle excuse. Alors tu restes plantée face à elle, comme une con. Tu finis quand même par trouver le courage de lui adresser ces mots. « Je suis désolée, Fauve. Ils sont partis, ils reviendront pas. » T'attends juste un regard de sa part ou juste un mot. Juste pas le silence. Est-ce qu'elle pourra encore me voir ?
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Re: l'amertume du passé (sakiko)
Mer 19 Déc 2018 - 15:52
l'amertume du passé
Sakiko & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
Son cœur frappait violemment sa poitrine, de manière à ce qu’elle le ressente jusqu’à ses tempes. Le souffle irrégulier, un rythme anormal trahissait son anxiété montante. Elle était incapable de contrôler la situation, ses épaules étaient trop faibles. Aussi faible que son esprit encore fragilisé par les aléas de la vie. C’était une âme fragile qui s’effondrait face à la violence. Oh oui, Fauve la détestait et pourtant la danseuse avait toujours la foutue impression de nager dedans, de s’y noyer également. L’abeille supportait le froid, l’adrénaline la faisait se sentir encore plus vivante mais pas pour les bonnes raisons. Elle se passerait volontiers de cette fragilité émotionnelle, de cette incapacité à gérer ses émotions ainsi que de ce cœur trop chaleureux et doux.
Ses pas la guidaient dans des rues méconnues. Son cerveau était tellement en ébullition qu’il l’empêchait de se repérer ainsi que de visualiser l’endroit. Tournant rapidement son visage sur la droite ainsi que sur la gauche, elle ne savait pas où se rendre ni que faire. Fauve partit au hasard dans une de ces ruelles et se laissait tomber à même le sol, le souffle court. Elle canalisait son souffle, restant accroupit un long moment à fixer le vide, ses oreilles sifflaient, incapable d’écouter ou d’entendre un quelconque signal, les yeux humides. La facette de Sakiko ne lui plaisait pas, la Norvégienne la détestait ouvertement. Son regard clair fut attiré par des pieds puis remonta jusqu’au visage de l’Asiatique. Elle était revenue, l’Audacieuse. Fauve ne lui répondit pas immédiatement et prit le temps de tout remettre en place avant de se lever. « Cette attitude... » Elle avalait sa salive. « Je la déteste. » Une main dans son carré blond, la belle était aussi dévastée que remontée. « Je te trouve minable. » Et la jolie l’était tout autant, faible et minable. « Pourquoi est-ce que vous êtes tous obligés d’utiliser la violence ? » L’étudiante soupirait. « Je ne sais pas pourquoi on est amies. » Fauvette finissait par faire quelques pas pour retrouver l’avenue passante et continuait à avancer, espérant retrouver son chemin, laissant le choix à Sakiko de la suivre ou non.
Ses pas la guidaient dans des rues méconnues. Son cerveau était tellement en ébullition qu’il l’empêchait de se repérer ainsi que de visualiser l’endroit. Tournant rapidement son visage sur la droite ainsi que sur la gauche, elle ne savait pas où se rendre ni que faire. Fauve partit au hasard dans une de ces ruelles et se laissait tomber à même le sol, le souffle court. Elle canalisait son souffle, restant accroupit un long moment à fixer le vide, ses oreilles sifflaient, incapable d’écouter ou d’entendre un quelconque signal, les yeux humides. La facette de Sakiko ne lui plaisait pas, la Norvégienne la détestait ouvertement. Son regard clair fut attiré par des pieds puis remonta jusqu’au visage de l’Asiatique. Elle était revenue, l’Audacieuse. Fauve ne lui répondit pas immédiatement et prit le temps de tout remettre en place avant de se lever. « Cette attitude... » Elle avalait sa salive. « Je la déteste. » Une main dans son carré blond, la belle était aussi dévastée que remontée. « Je te trouve minable. » Et la jolie l’était tout autant, faible et minable. « Pourquoi est-ce que vous êtes tous obligés d’utiliser la violence ? » L’étudiante soupirait. « Je ne sais pas pourquoi on est amies. » Fauvette finissait par faire quelques pas pour retrouver l’avenue passante et continuait à avancer, espérant retrouver son chemin, laissant le choix à Sakiko de la suivre ou non.
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Re: l'amertume du passé (sakiko)
Sam 29 Déc 2018 - 20:36
L'amertume du passé
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☾☾ T'es plantée là, devant la poupée brisée dans la nuit sombre. Toi aui aime tant les profondeurs de minuit, pour la première fois, t'as l'impression que ce voile noir infiniment noir, t'écrase, tu te sens minuscule mais surtout tu te sens terriblement seule. Tout est trop silencieux à ton goût, rien ne se passe. La petite fleur du nord semble inanimée, seule la lueur de ses prunelles humides jure avec l'obscurité. Elle ne répond pas. Elle ne te répond pas. Son visage finit par se lever vers le tiens, tu le vois, tue vois que quelque chose a été fracturé. Mais aucun mot ne te parvient encore. Comme figée, tu es incapable de bouger tant que tu n'entends pas le timbre de sa voix. Elle se peine pour se lever et te faire face, tout est devenu lourd, comme si à chaque effort, tout son corps allait se casser. Mais miracle, ses mots finissent par t'atteindre. « Cette attitude... » Alors qu'elle se bat pour s'exprimer, toi, tu attends avec appréhension. « Je la déteste. » Première faille qui s'ouvre à l'intérieur de toi, voilà ce que tu voulais à tout prix éviter. Mais tu ne peux pas prétendre être quelqu'un d'autre même si parfois ce serait peut-être mieux pour tout le monde. Tu as tes limites, et tu ne peux pas tout le temps la protéger, surtout pas de ta propre vérité. Elle passe nerveusement sa main dans ses cheveux d'or, tu sens, ce vide et en même temps ce dégoût. Et toi, t'as l'impression de disparaître, miette par miette. « Je te trouve minable. » Coup fatal. Cette phrase résonne dans ta tête, puis dans tout ton corps, t'as l'impression qu'elle va ricoche sur toutes les parois, s'enfonçant encore plus, brisant chaque os de ta cage thoracique. Tu restes silencieuse, lui pleinement la parole, le temps pour toi de digérer toute cette marée de sentiments négatifs. Clairement blessée, ton être devient doute, tu essaies malgré tout de ne pas laisser ton armure agressive prendre forme. Tu n'écoute d'ailleurs qu'à moitié sa prochaine phrase. La violence. Ce que tu réprimes tant bien que mal pour elle. Et finalement dans un soupire. « Je ne sais pas pourquoi on est amies. » Ton once d'espoir déjà fragile vient de s'envoler. Qui pensais-tu duper, Kiko ? Peut-être que tu ne peux juste pas être à ses côtés. Trop entêtée, ça te perdra peut-être aussi, mais tu veux quand même tenter ce risque, tu n'as rien à perdre maintenant. La norvégienne finit par te tourner le dos et tu la vois s'élgoiner de toi. Tu la suis tant bien que mal, c'est à ton tour. A toi, de poser tes mots. Ta voix se fait fébrile, trop de choses grouillent à l'intérieur de toi pour que tu puisses te la jouer guerrière. Mais tes yeux trahissent ton impulsivité innée, ne voulant en aucun cas lui prouver le monstre qu'elle semble voir en toi, mais ton regard est ton miroir, blessé et tranchant. « Ouais, je suis sûrement misérable comme tu le dis. C'est vrai, que j'ai rien de quelqu'un qui sauve les gens et je ne suis pas quelqu'un de doux. Mais ça tu le savais déjà non ? » Une question, dont tu connais déjà la réponse, mais qui la force à te faire face encore, à rester encore près de toi. « Fauve, si tu penses que je suis comme ça. Pourquoi tu es là? Tu sais, il y a différents types de violences dans ce monde. La violence gratuite et sale, que je méprise le plus au monde. La violence, que beaucoup utilise pour survivre, parce que ce monde et les humains peuvent être cruels, celle de la défense. Tu préférerais que ces âmes qui se font écraser sans aucune raison, y laisse leur vie que d'utiliser cette réaction que tu hais tant ? Tu sais, on a tous une part de violence en nous, que tu le veuilles ou non. Tu sais je le vois, ces pensées noirs qui te rongent, c'est de la violence. Une violence de toi à toi. Une violence qu'on s'inflige, à travers cette fumée qu'on inspire. Alors sûrement que je suis plus misérable que toi, parce que je ne peux pas t'apporter le réconfort que tu voudrais, mais n'empêche que je suis là. Et que je ne suis pas de celles qui te usera de la force pour te blesser, moi j'use surtout ma force pour protéger et pour que des vies ne s'éteignent pas sous la cruauté. Mais oui, y'a toujours plus noble comme moyen. Et si tu pense alors que je ne devrais pas être ton amie, finissons-en. Mais sache, que je ne veux pas perdre mon amie. » Ton sang qui bouillait, a laissé place au vide, à la souffrance. Tu n'es plus en train de te battre, tu as même une posture presque honteuse, même ton regard fuit et seuls les sentiments parlent. Peu de gens t'ont vu comme ça, mais des fois la guerrière doit déposer les armes.
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Re: l'amertume du passé (sakiko)
Sam 29 Déc 2018 - 22:06
l'amertume du passé
Sakiko & Fauve
« Marbre, perle, rose, colombe, tout se dissout, tout se détruit ; la perle fond, le marbre tombe, la fleur se fane et l’oiseau fuit. »
La violence avait laissé des séquelles, des marques, des plaies sans nom chez la petite blonde. Aujourd’hui, c’était quelque chose que ses yeux ne supportaient pas, qui s’humidifiaient pour rien, à fleur de peau, émotive, hypersensible, Fauve n’avait jamais eu comment gérer ses émotions depuis Poudlard. Elle avait tant été piétiné que malgré le sourire solaire que la poupée affichait, elle allait mal. Bien sûr en comparaison avec ses premières années à Hungcalf, tout était diffèrent. Désormais, la Vinter avait des amis, des personnes à qui parler mais pas quelqu’un en qui elle avait suffisamment confiance pour conter ses malheurs et son putain de mal-être intérieur, personne en mesure d’essuyer ses perles douloureuses, ruinant le soleil de ses traits, son sourire angélique. C’était compliqué d’être Fauve Vinter, cette enfant au coeur encore bien trop pur.
Elle se relevant, chancelante, ses jambes ne semblaient plus en mesure de supporter son poids, poids pourtant plume, mais les émotions lui faisaient perdre tout contrôle. Un silence, silence pesant, mettant mal à l’aise celle qui l’imposait. De tels mots ne lui ressemblaient pas, non ce n’était pas elle qui parlait, son coeur était désormais muet, inondé par un tas de sentiments, plus ou moins contradictoires. Alors, la blonde fuyait, lâche, suivi de sa camarade qu’elle venait de blâmer. Et Fauve l’écoutait en continuant d’avancer, ses oreilles sifflaient, bouleversée. L’abeille ne disait plus rien, ne prenait pas la peine de répondre à ce qui ressembler plus ou moins à des excuses, l’étudiante était totalement désorientée, perdue. Perdue dans ses pensées, les idées qui s’entrechoquaient, le goût du vomi dans la gorge, des larmes brûlantes aux coins de ses yeux clairs, des images qui défilaient à la manière d’un film dans cet esprit, esprit à vif, tourmenté, incontrôlable.
Fauve s’arrêtait soudainement, appuyant son dos contre le mur froid proche d’elle. Ses mains se posaient contre ses tempes, corps qui se mettait à trembler. « Je… Je suis incapable de gérer tout ça… » Murmurait la danseuse d’une voix cassée, son corps commençait à se tétaniser. La blonde était pétrifiée, paralysée, tout bonnement incapable de contrôler ses émotions, ses sentiments et tout ce qui s’en rapprochait, éternelle incapable, enfant qui découvrait la cruauté de la vie. « Je n’y arrive pas… » Des larmes coulaient, mordant avec désarroi ses lèvres. « Je ne sais rien faire d’autre que m’effondrer et attendre que ça passe. » Confession qui passait difficilement la barrière de ses pulpes sèches.
Elle se relevant, chancelante, ses jambes ne semblaient plus en mesure de supporter son poids, poids pourtant plume, mais les émotions lui faisaient perdre tout contrôle. Un silence, silence pesant, mettant mal à l’aise celle qui l’imposait. De tels mots ne lui ressemblaient pas, non ce n’était pas elle qui parlait, son coeur était désormais muet, inondé par un tas de sentiments, plus ou moins contradictoires. Alors, la blonde fuyait, lâche, suivi de sa camarade qu’elle venait de blâmer. Et Fauve l’écoutait en continuant d’avancer, ses oreilles sifflaient, bouleversée. L’abeille ne disait plus rien, ne prenait pas la peine de répondre à ce qui ressembler plus ou moins à des excuses, l’étudiante était totalement désorientée, perdue. Perdue dans ses pensées, les idées qui s’entrechoquaient, le goût du vomi dans la gorge, des larmes brûlantes aux coins de ses yeux clairs, des images qui défilaient à la manière d’un film dans cet esprit, esprit à vif, tourmenté, incontrôlable.
Fauve s’arrêtait soudainement, appuyant son dos contre le mur froid proche d’elle. Ses mains se posaient contre ses tempes, corps qui se mettait à trembler. « Je… Je suis incapable de gérer tout ça… » Murmurait la danseuse d’une voix cassée, son corps commençait à se tétaniser. La blonde était pétrifiée, paralysée, tout bonnement incapable de contrôler ses émotions, ses sentiments et tout ce qui s’en rapprochait, éternelle incapable, enfant qui découvrait la cruauté de la vie. « Je n’y arrive pas… » Des larmes coulaient, mordant avec désarroi ses lèvres. « Je ne sais rien faire d’autre que m’effondrer et attendre que ça passe. » Confession qui passait difficilement la barrière de ses pulpes sèches.
(c) DΛNDELION
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