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nouvel an, prise d'élan ❀ ((riku & sakiko))
Dim 6 Jan 2019 - 23:40
nouvel an, prise d'élan ★ @sakiko kaneko
personne n'est désartibulé ? je n'ai pas la foi de prendre vos incompétences sous ma responsabilité d'aînée. un craquement de nuque, comme pour estomper cet effet secondaire qu'est le vertige, accompagne ton habituelle amabilité. tu es la plus âgée, de ta fratrie comme de ta panoplie de cousins-cousines plus ou moins éloignés. de ce fait, vos géniteurs posent sur tes épaules le poids de veiller sur eux le temps de transplaner de l'université à la terre où vos racines sont puisées. et cela t'agace plus que tu ne t'en sens honorée. parce que tu n'es pas là pour les materner. un soupir ponctue cette arrivée sans blessés à déclarer. ne faîtes pas plus attendre vos ascendants, avant que ces derniers ne soient scandalisés.
le trente-et-un décembre sonne, chaque année, l’heure d’une énième réunion de famille. cela dit, non pas pour ton anniversaire que l’on prend grand soin d’effacer au profit des festivités. nouvel an est important, ici. ta prise d’âge, chaque fois, on l'oublie. quoi que, dire ceci revient à être mauvaise langue : on te le souhaite, c’est juste que l’on n’en fait pas plus de cérémonies. comme toujours, en passant le seuil de la porte, ta mère te baise le front et te souffle un “joyeux anniversaire, chérie”. ton père reste plus distant, mais, dans ses yeux une certaine joie luit. oncles et tantes te souhaitent de bons vœux, certains étant sûrement d’un sincère douteux et descendants de toutes branches ont déjà eu l’occasion de te les prononcer avec quelques jours, voire semaines, d’avance au sein de l’université. et, une fois tout cela fait, la parenthèse d’anniversaire est fermée. peut-être la rouvrira-t-on plus tard, après l’explosion du dernier pétard.
joyeux vingt-sixième hiver, moi-même. pensée face au miroir où tu t’imagines couronnée en ce jour qui devrait t’être dédié. mais qu’est ton altière existence, face à la nouvelle année ? rien, il semblerait.
te tenant un peu à l’écart de la grande attablée, après avoir discuté avec ta mère dont l’état ne cesse et ne cessera jamais de t'inquiéter, tu soupires intérieurement. te disant que tu as bien mieux à faire que d’écouter les habituels sujets abordés entre sorciers de noble sang.
assise sur l’un des somptueux canapé, un claquement de langue exagérément exaspéré t’échappe à l’approche d’une silhouette que tu ne connais que trop bien. claquement de langue exaspéré cachant, au final, un sourire faiblement amusé.
tu te sens toujours obligée de venir traîner dans mes pattes à un moment ou un autre, n’est-ce pas ? tu sais, je me porte relativement bien sans ta tête de kappa. ayant l’obligeance de poser ton regard mondain sur ta cousine aux lèvres peintes d’un rouge semblable au blason de sa maison. non, plus sérieusement… tu as l’air aussi ravie que moi d’être là. je me trompe ?
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Re: nouvel an, prise d'élan ❀ ((riku & sakiko))
Dim 17 Fév 2019 - 1:06
nouvel an, prise d'élan ★ with @Riku Yokoyama
パッと花火が
夜に咲いた
静かに消えた
Tu ne comprends toujours pas pourquoi vos parents tiennent tant à ce que vous transplanez tous ensemble, comme une classe qui part en voyage d'étude. Non mais franchement comme si en quelques secondes, vous pouviez être en danger mortel. En plus, c'est pas comme si vous êtes tous majeurs et vaccinés. Et évidemment, il vous faut une baby-sitter pour vous guider, la logique veut que ce soit l'aîné de vous tous. Soit Riku. Tant étant agacée d'être celle qui doit vous prendre en charge, elle jouit sa posture daînée et adore rabaisser autant qu'elle aime montrer à quel point elle est indifférente à ce qui l'entoure. ce qui te fait autant rire que péter un câble. Deux ans vous sépare, quel ridicule. En plus, toi, l'autorité, très peu pour toi. « personne n'est désartibulé ? je n'ai pas la foi de prendre vos incompétences sous ma responsabilité d'aînée. » Un rire claque de ta bouche. « non, tout est en place, à ton plus grand malheur, Riku. Mais au moins, ton ô devoir d'aînée n'est pas gâché, donc tout est parfait non ? » allez, un peu de piquant, pour le dernier jour de l'année et le premier que vous allez accueillir. vous arrivez donc au domaine Kaneko. back home. ici, c'est chez toi. tant de souvenirs, tu aimes tellement revenir dans ton pays natal. Et pourtant, cette maison ne te semble plus familière, elle renferme même tes plus grands cauchemars. c'est donc avec une boule au ventre, que tu reviens encore une fois en cette fin d'année.
comme chaque année, le domaine est en ébullition, entre le froid de l'hiver et des coeurs, et les corps qui bougent pour préparer cette grande fête qui vous réunit tous. les décorations volent de par et de là, pour une fois, qu'il y a de la vie et de la couleur dans cette immensité qui semble si vide et si morne. mais c'est l'art minimaliste qu'ils disent, l'art traditionnel. ばかばかし。 c'est juste le vrai coeur des Kaneko, une image faussement propre. M'enfin, tu en profites pour aller te préparer, parce que ça éloignera le moment de faire les salutations qui durent vingt ans, de te faire chier déjà à l'avance donc c'est toujours ça de pris et puis tu aimes toujours prendre soin de toi. Bon par contre, tu passes ta vie à te mater dans le miroir à la Riku, comme si tu étais la miraculeuse huitième merveille du monde. Tu enfiles alors ton yukata rouge, tu noues délicatement cet énorme noeud qui vient cintrer ta taille. Tu relève tes cheveux ébènes en un chignon traditionel, et juste devant tu viens glisser une grande barette en forme de sakura de laquelle tombent plusieurs filaments de perles. Tu finis par surligner tes yeux d'un liner et par peindre tes lèvres d'un rouge aussi intense que ta tenue. Ca y est, tu ne peux plus y échapper, tu dois te rendre à l'évidence et rejoindre les tiens. La tête haute, un pas assuré voire même provocant, tu salues tes oncles et tes tantes, tu réserves un regard tranchant à ton oncle Ichiro alors que tu lui adresse un sourire, ainsi que tes plus faux respects, histoire de rester dans le jeu. Tu salues tes parents d'une certaine froideur, trop de rancoeur, ça te brise à chaque fois que tu les vois, imaginant les milliards de si qui aurait pu faire de vous, une famille. heureusement, qu'il y a tes cousins, tes frères et ta soeur, sinon t'aurais l'impression de devenir dingue, ce dégoût que tu portes à celui qui vous dirige t'étouffe. mais bon, t'as quand même l'impression que tu vas mourir d'ennui. Et tu remarques que tu n'es pas la seule, lorsque tu vois Riku s'éloigner, s'installant sur un des canapés. Peut-être as-tu trouvé ta partenaire pour aujourd'hui, aussi incroyable que cela puisse paraître, au vu de vos caractères si opposés.
tu décides toi aussi, de fuir et de rejoindre un fauteuil, non loin de Riku. et celle-ci ne manque pas de remarquer ta présence, et t'accueille de toute son insolence et de tous ces piques, avec son joli masque exaspéré collé au visage. « tu te sens toujours obligée de venir traîner dans mes pattes à un moment ou un autre, n’est-ce pas ? tu sais, je me porte relativement bien sans ta tête de kappa. » この女... kappa ? sérieusement ? enfin tu es habituée maintenant à Riku et ses airs supérieurs, tu en joues même. Et puis faut dire qu'elle est assez imaginative dans l'insulte. Un coup dans l'orgueil, il n'empêche que tu ne tombe aussi facilement dans ce type de provocations, surtout les siennes. Alors tu lui donnes ton plus beau sourire en coin en échange. « ah bon, moi j'avais l'impression que c'était toi qui me suivais partout, à force de vouloir faire l'aînée. Dis moi, Riku, fais attention tu commences à être paranoïaque à force de ne regarder que toi. Et je ne savais pas que le kappa était d'une telle beauté de nos jours, merci très chère cousine pour ce compliment, ça me va droit au cœur. » mais le petit jeu s'arrête, alors que ta cousine daigne enfin de parler comme quelque de normal. « non, plus sérieusement… tu as l’air aussi ravie que moi d’être là. je me trompe ? » Bingo. Ton regard ne s'était pas tompé. « mais dis moi, tu maîtriserai pas mieux ton don de voyance ? La princesse s'ennuirait-elle aussi de sa cour ? Mais est-ce qu'on est vraiment enchaîné ici ? Ce serait bien de pouvoir voir le ciel et la ville, sans le poids des regards et des mots. » Tu souris, tu fais la malicieuse à ta cousine, une proposition cachée de s'en aller loin d'ici, une tentation que tu lui tend sous le nez, mais libre à elle de vouloir se joindre à toi.
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