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jingle bells (juliet) - terminé.
Mar 11 Déc 2018 - 17:01
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Fauve n’était pas spécialement à l’aise avec l’idée d’inviter quelqu’un qu’elle ne connaissait pas vraiment. En dehors des flirts, la jeune femme avait du mal à nouer des amitiés et cela se voyait énormément dans la vie de tous les jours où la jolie peinait à prendre les devants sans se poser une centaine de questions. Et cela avait le cas de la blonde il y a quelques jours où Fauve avait mis plus d’une heure dans la salle commune des abeilles afin de proposer à une de ses camarades, Juliet, de l’accompagner au marché de Noël. La femme n’appréciait pas spécialement la manière dont les autres la traitaient et cela lui rappelait étrangement Poudlard, lieu où Fauvette avait vécu l’enfer et parfois, Juliet lui avait tendu une main chaleureuse en lui glissant des mots délicats à cette enfant brisée.
La nuit était tombée et vêtue chaudement de son look de pin-up/vintage habituel, ses mains revêtues de gants noirs étaient fourrés dans les poches de son manteau tandis que Fauve attendait patiemment la jeune Skinner. C’était avec un sourire amical et une certaine douceur que la Vinter s’adressait à elle une fois arrivée proche de sa personne. « Je suis contente que tu sois venue. » Le rebondi de ses joues était rougi par le froid mais un sortilège permettait aux sorciers de ne pas avoir très froid une fois à l’intérieur des allées. « J’espère que je t’aiderai à passer un bon moment. » Ajoutait la jolie avec son éternel sourire délicat.
La nuit était tombée et vêtue chaudement de son look de pin-up/vintage habituel, ses mains revêtues de gants noirs étaient fourrés dans les poches de son manteau tandis que Fauve attendait patiemment la jeune Skinner. C’était avec un sourire amical et une certaine douceur que la Vinter s’adressait à elle une fois arrivée proche de sa personne. « Je suis contente que tu sois venue. » Le rebondi de ses joues était rougi par le froid mais un sortilège permettait aux sorciers de ne pas avoir très froid une fois à l’intérieur des allées. « J’espère que je t’aiderai à passer un bon moment. » Ajoutait la jolie avec son éternel sourire délicat.
(c) DΛNDELION
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Mer 12 Déc 2018 - 14:36
jingle bells
juliet & fauve
« T’as vu Juliet? Je me demande ce qui a bien pu lui arriver pour ne pas venir ces derniers mois… tu crois qu’elle était malade ? Elle a l’air super-pâle... » Sa copine se mit à rire mais je restais le nez dans mon livre, encaissant les remarques franchement pas discrètes. « Pff mais non ! on m’a dit qu’elle s’était fait genre une crise de petite fille riche et était parti se dorer le maillot sur une île. Ces gens-là sont tellement blindés de fric…
- Tu crois ? Si c’était ça, je ne sais pas s’ils l’auraient laissé revenir. Je veux dire… c’est quand même strict ici !
- Strict ? tu oublies qui est sa mère ? Entre la potion du professeur Skinner et la tune de son père franchement, elle pourrait se taper une cuite en pleins cours que je suis sûre que le doyen laisserait courir.
- Ouais t’a raison… ces gens-là me dégoutent. Moi mes parents ont économisé des années pour pouvoir me payer mes études, elle, je suis sûre qu’elle sait même pas ce que c’est que faire des sacrifices. »
Je me mordais les lèvres. Renfermant en moi tous les mots des deux filles à quelques mètres derrière moi. Je n’étais pas choquée de leur comportement, c’était ce que j’inspirais depuis toujours : Sang pur, famille très riche, vêtements de créateurs…il en fallait peu pour s’attirer les foudres de ceux qui avaient un peu moins, mais elle ne s’en était jamais vanté ! Au contraire ! elle portait surtout des vêtements qu’elle créait elle-même et elle n’avait jamais cherché à se servir de sa position pour obtenir des choses. Elle avait conscience que souvent, les choses étaient plus simples pour elle mais elle travaillait dur pour le mériter !
« De toute manière, je suis certaine que c’est une trainée.
- vraiment tu crois ?
- Ouais… regarde comme elle se la joue fille pure et gentille, ça cache forcément quelque chose. »
Là s’en était trop. Je me levais du canapé, cherchant en vain à quitter les lieux quand Fauve se planta devant moi. Nous nous connaissions à peine, mais je savais que c’était quelqu’un de bien. Si elle aussi en remettait une couche, je n’étais pas certaine de m’en relever. Mais non, Fauve, sous le regard choqué des deux pipelettes en arrière-plan m’invita à passer l’après-midi avec elle au marché de Noël. Au fond de moi, je sentais un peu de chaleur revenir. Je replongeais plusieurs années en arrière tandis que c’était moi qui lui tendais la main dans un moment difficile. J’approuvais du visage mais en croisant mon regard avec la fille qui m’avait traité de traitée, je décampais pour finalement aller me réfugier à la bibliothèque.
Quelques heures plus tard, habillées d’un large manteau et de ma vieille écharpe des poufsouffle, je m’avançais au point de rendez-vous fixée par Fauve et la voyait au loin, me souriant comme pour m’inviter à la rejoindre. J’accélérais un peu le pas jusqu’à arriver à sa hauteur. « Je suis contente que tu sois venue. J’espère que je t’aiderai à passer un bon moment. ». J’en étais certaine. Déjà parce que je m’éloignais un peu de l’université, ce qui était mon passe-temps préféré ces derniers temps, mais aussi parce que je savais qu’elle serait trop pudique pour évoquer mes absences, ce qui me facilitait grandement les choses.
« Il n’y a pas de raison dans un décor comme celui-là ! » Je regardais tout autour de nous, montrant au passage nombre de décoration au-dessus de nos têtes et aux alentours. Il y avait pas mal de stands de vente d’objets en tous genres et je savais que beaucoup de monde venait ici acheter ses cadeaux de Noël. Mais c’était plutôt l’odeur du stand de bieraubeurre de Noël qui m’attirait. « Ça te dirait une bieraubeurre ? » Lui proposais-je avec un sourire. Il faisait froid et une boisson chaude m’attirait plus que tout.
- Tu crois ? Si c’était ça, je ne sais pas s’ils l’auraient laissé revenir. Je veux dire… c’est quand même strict ici !
- Strict ? tu oublies qui est sa mère ? Entre la potion du professeur Skinner et la tune de son père franchement, elle pourrait se taper une cuite en pleins cours que je suis sûre que le doyen laisserait courir.
- Ouais t’a raison… ces gens-là me dégoutent. Moi mes parents ont économisé des années pour pouvoir me payer mes études, elle, je suis sûre qu’elle sait même pas ce que c’est que faire des sacrifices. »
Je me mordais les lèvres. Renfermant en moi tous les mots des deux filles à quelques mètres derrière moi. Je n’étais pas choquée de leur comportement, c’était ce que j’inspirais depuis toujours : Sang pur, famille très riche, vêtements de créateurs…il en fallait peu pour s’attirer les foudres de ceux qui avaient un peu moins, mais elle ne s’en était jamais vanté ! Au contraire ! elle portait surtout des vêtements qu’elle créait elle-même et elle n’avait jamais cherché à se servir de sa position pour obtenir des choses. Elle avait conscience que souvent, les choses étaient plus simples pour elle mais elle travaillait dur pour le mériter !
« De toute manière, je suis certaine que c’est une trainée.
- vraiment tu crois ?
- Ouais… regarde comme elle se la joue fille pure et gentille, ça cache forcément quelque chose. »
Là s’en était trop. Je me levais du canapé, cherchant en vain à quitter les lieux quand Fauve se planta devant moi. Nous nous connaissions à peine, mais je savais que c’était quelqu’un de bien. Si elle aussi en remettait une couche, je n’étais pas certaine de m’en relever. Mais non, Fauve, sous le regard choqué des deux pipelettes en arrière-plan m’invita à passer l’après-midi avec elle au marché de Noël. Au fond de moi, je sentais un peu de chaleur revenir. Je replongeais plusieurs années en arrière tandis que c’était moi qui lui tendais la main dans un moment difficile. J’approuvais du visage mais en croisant mon regard avec la fille qui m’avait traité de traitée, je décampais pour finalement aller me réfugier à la bibliothèque.
Quelques heures plus tard, habillées d’un large manteau et de ma vieille écharpe des poufsouffle, je m’avançais au point de rendez-vous fixée par Fauve et la voyait au loin, me souriant comme pour m’inviter à la rejoindre. J’accélérais un peu le pas jusqu’à arriver à sa hauteur. « Je suis contente que tu sois venue. J’espère que je t’aiderai à passer un bon moment. ». J’en étais certaine. Déjà parce que je m’éloignais un peu de l’université, ce qui était mon passe-temps préféré ces derniers temps, mais aussi parce que je savais qu’elle serait trop pudique pour évoquer mes absences, ce qui me facilitait grandement les choses.
« Il n’y a pas de raison dans un décor comme celui-là ! » Je regardais tout autour de nous, montrant au passage nombre de décoration au-dessus de nos têtes et aux alentours. Il y avait pas mal de stands de vente d’objets en tous genres et je savais que beaucoup de monde venait ici acheter ses cadeaux de Noël. Mais c’était plutôt l’odeur du stand de bieraubeurre de Noël qui m’attirait. « Ça te dirait une bieraubeurre ? » Lui proposais-je avec un sourire. Il faisait froid et une boisson chaude m’attirait plus que tout.
(c) DΛNDELION
@fauve vinter
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Mer 12 Déc 2018 - 18:52
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Les propos qui avaient effleuré les oreilles de Fauve concernant Juliet lui avaient glacé le sang. Elle ne savait pas comment certaines personnes pouvaient se regarder dans le miroir en sachant qu’elles faisaient du mal aux autres et que les rumeurs étaient destructrices. La blonde savait parfaitement de quoi elle parlait, ayant frôlé la mort par la faute de ses anciens bourreaux. Alors bien que le courage lui manquait, Fauve voulait aider à son tour Juliet, lui montrait que la belle n’était pas seule ni perdue dans ce monde de brutes stupides. Elle était là, Fauvette, lui tendant sa paume chaleureuse, ce rayon de soleil dans une vie.
En voyant l’autre Summerbee qui s’approchait, Fauve lui faisait un signe de sa main et abordait cet éternel sourire chaleureux. Elle acquiesçait à ses dires et commençait à avancer à ses côtés, son regard clair s’illuminait à la proposition de la Skinner. « C’est une excellente idée. » Sa main glissait délicatement autour du bras de Juliet et elles s’approchaient ensemble du stand, Fauvette en commandait deux puis payait le total. Elle se tournait vers Juliet un peu plus sérieuse. « Je voulais que tu saches que tu n’es pas toute seule et que je suis là si tu as besoin de compagnie... » Ses joues rougissaient lentement, si peu courageuse et avenante lorsqu’elle ne connaissait pas les personnes. « J’ai entendu ce qu’elles disaient sur toi et elles n’ont pas le droit ces idiotes. » Fauve baissait les yeux puis reprenait lentement la marche en glissant ses lèvres contre son verre, buvant une simple gorgée de sa bière de Noël.
En voyant l’autre Summerbee qui s’approchait, Fauve lui faisait un signe de sa main et abordait cet éternel sourire chaleureux. Elle acquiesçait à ses dires et commençait à avancer à ses côtés, son regard clair s’illuminait à la proposition de la Skinner. « C’est une excellente idée. » Sa main glissait délicatement autour du bras de Juliet et elles s’approchaient ensemble du stand, Fauvette en commandait deux puis payait le total. Elle se tournait vers Juliet un peu plus sérieuse. « Je voulais que tu saches que tu n’es pas toute seule et que je suis là si tu as besoin de compagnie... » Ses joues rougissaient lentement, si peu courageuse et avenante lorsqu’elle ne connaissait pas les personnes. « J’ai entendu ce qu’elles disaient sur toi et elles n’ont pas le droit ces idiotes. » Fauve baissait les yeux puis reprenait lentement la marche en glissant ses lèvres contre son verre, buvant une simple gorgée de sa bière de Noël.
(c) DΛNDELION
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Jeu 13 Déc 2018 - 15:40
jingle bells
juliet & fauve
Fauve et moi nous n’étions pas vraiment liée. Déjà à poudlard, malgré les quelques fois où j’avais été la seule qui lui avait tendu la main, je n’avais pas cherché à développer une quelconque relation entre nous et de son côté, elle ne m’avait jamais semblé cherché à en savoir plus sur moi. Nous étions de deux mondes complètement différents et je n’avais jamais vraiment osé lui poser la question mais j’étais certaine que Max et Lory, mes frères jumeaux qui étaient du même âge qu’elle faisait partie des personnes qui la charriaient. Ceci dit ils avaient toujours été du genre à taquiner tout le monde et quand ils voyaient qu’un groupe d’élèvescommençait à se moquer d’un autre ce n’était pas les derniers à rejoindre la danse ! J’en avais un peu honte à vrai dire. Moi je n’aimais pas les injustices et sans doute qu’à l’époque, c’était aussi une manière de montrer que tous les Skinner n’étaient pas tous des sales gosses de bourges qui se fichaient des autres. Peut-être étais-ce déjà la raison pour laquelle nous n’avions jamais été réellement amies elle et moi. Et c’était bien dommage. Aujourd’hui en tout cas, je le regrettais.
« C’est une excellente idée. » Je souriais et tandis qu’elle prenait mon bras, nous nous dirigions ensemble vers le stand ou le vieux vendeur nous servis de bons verres avec un sourire adorable. Fauve sortis son porte-monnaie et n’attendit pas une seule seconde pour payer nos deux boissons. J’étais contente. Même si elle ne le réalisait sans doute pas, j’avais déjà subi des critiques qui disaient : bah vu que t’es riches, tu peux bien payer ! mais en vérité je n’avais rien. Mes parents avaient de l’argent, moi non. À l'époque je ne faisais pas la différence mais maintenant que j’avais vécu quelques mois sans leur fortune je réalisais la valeur des choses et ce petit geste me touchait beaucoup. « Je voulais que tu saches que tu n’es pas toute seule et que je suis là si tu as besoin de compagnie... J’ai entendu ce qu’elles disaient sur toi et elles n’ont pas le droit ces idiotes. »
Je souriais d’un sourire un peu fané. Oui… moi aussi j’avais entendu. Et ses paroles étaient gentilles. « Merci. Le plus dur c’est que… je ne peux rien y faire. Tu sais, j’ai toujours donné cette image de fille parfaite parce que c’était ce qu’on attendait de moi. Et tu vois, dans le fond, j’ai l’impression d’être piégé de cette image maintenant. À la moindre erreur, ça devient facile de me jeter des pierres. » Je pris une grande gorgée de bièraubeurre. Ça faisait du bien une boisson chaude dans cette forêt sacrément froide. Pourquoi l’avait-il mis ici ?
Je levais légèrement les épaules, dans un geste de dépit. « Des fois j’en viens à me demander si je ne ferais pas mieux de simplement continuer à jouer un rôle. Être celle que l’on veut que je sois. Tout le monde serait content. Mon bonheur vaut-il vraiment plus que celui des autres ? » La discussion devenait déprimante, j’en avais conscience et me ressaisissais. Il fallait passer à autre chose. « Oublie ça. Ça te dirait d’aller te balader dans la rue ? »
« C’est une excellente idée. » Je souriais et tandis qu’elle prenait mon bras, nous nous dirigions ensemble vers le stand ou le vieux vendeur nous servis de bons verres avec un sourire adorable. Fauve sortis son porte-monnaie et n’attendit pas une seule seconde pour payer nos deux boissons. J’étais contente. Même si elle ne le réalisait sans doute pas, j’avais déjà subi des critiques qui disaient : bah vu que t’es riches, tu peux bien payer ! mais en vérité je n’avais rien. Mes parents avaient de l’argent, moi non. À l'époque je ne faisais pas la différence mais maintenant que j’avais vécu quelques mois sans leur fortune je réalisais la valeur des choses et ce petit geste me touchait beaucoup. « Je voulais que tu saches que tu n’es pas toute seule et que je suis là si tu as besoin de compagnie... J’ai entendu ce qu’elles disaient sur toi et elles n’ont pas le droit ces idiotes. »
Je souriais d’un sourire un peu fané. Oui… moi aussi j’avais entendu. Et ses paroles étaient gentilles. « Merci. Le plus dur c’est que… je ne peux rien y faire. Tu sais, j’ai toujours donné cette image de fille parfaite parce que c’était ce qu’on attendait de moi. Et tu vois, dans le fond, j’ai l’impression d’être piégé de cette image maintenant. À la moindre erreur, ça devient facile de me jeter des pierres. » Je pris une grande gorgée de bièraubeurre. Ça faisait du bien une boisson chaude dans cette forêt sacrément froide. Pourquoi l’avait-il mis ici ?
Je levais légèrement les épaules, dans un geste de dépit. « Des fois j’en viens à me demander si je ne ferais pas mieux de simplement continuer à jouer un rôle. Être celle que l’on veut que je sois. Tout le monde serait content. Mon bonheur vaut-il vraiment plus que celui des autres ? » La discussion devenait déprimante, j’en avais conscience et me ressaisissais. Il fallait passer à autre chose. « Oublie ça. Ça te dirait d’aller te balader dans la rue ? »
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Jeu 13 Déc 2018 - 21:27
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Mine de rien, Fauve se reconnaissait en Juliet et elle était sûrement la mieux placée pour comprendre ce que l’autre blonde ressentait. Il n’y avait pas de sentiment équivalant à la souffrance que l’on pouvait ressentir à cause de l’harcèlement et des insultes, une sensation d’étouffement et de culpabilité mêlés. Il lui était arrivée d’avoir des pensées sombres, le soleil n’avait pas toujours rayonné. Surtout que la blonde à l’époque de Poudlard ne pouvait pas rentrer chez elle et laisser ses bourreaux, non, c’était au quotidien, renfonçant chaque jour un couteau dans sa chair, à vif.
Alors aujourd’hui, Fauve lui tendait sa main, une main chaleureuse et réconfortante, un moment d’isolement où plus rien ne pouvait l’atteindre. Elle lui payait la boisson qu’elle désirait, prouvant sa réelle sympathie envers elle, un léger sourire étirait ses lèvres lorsque Fauve but une gorgée tout en reprenant leur marche lente. « C’est toujours facile de critiquer les autres en s’arrêtant sur l’image qu’ils ont. » Elle glissait sa main libre dans sa poche. « Alors qu’en fait, il faudrait juste cesser de juger et simplement s’intéresser au cœur de la personne. » Fauve soupirait, ce n’était pas la meilleure oratrice ni conseillère mais la blonde faisait de son mieux. « Non, c’est mieux d’être soi-même et d’apprendre à être heureuse sans masques ni faux-semblants. Même si c’est difficile... » Elle s’arrêtait et déposait son verre contre un des stands, posant spontanément ses mains contre les épaules de Juliet. « Ton bonheur est aussi important que celui des autres, n’en doute jamais. » Fauve lui souriait tendrement et finissait par reprendre son verre, encore surprise par son geste mais la Summerbee était de ceux qui agissaient avec le cœur et donc spontanément. « Oui, pourquoi pas ! » Ajoutait ensuite la femme, buvant une nouvelle gorgée.
Alors aujourd’hui, Fauve lui tendait sa main, une main chaleureuse et réconfortante, un moment d’isolement où plus rien ne pouvait l’atteindre. Elle lui payait la boisson qu’elle désirait, prouvant sa réelle sympathie envers elle, un léger sourire étirait ses lèvres lorsque Fauve but une gorgée tout en reprenant leur marche lente. « C’est toujours facile de critiquer les autres en s’arrêtant sur l’image qu’ils ont. » Elle glissait sa main libre dans sa poche. « Alors qu’en fait, il faudrait juste cesser de juger et simplement s’intéresser au cœur de la personne. » Fauve soupirait, ce n’était pas la meilleure oratrice ni conseillère mais la blonde faisait de son mieux. « Non, c’est mieux d’être soi-même et d’apprendre à être heureuse sans masques ni faux-semblants. Même si c’est difficile... » Elle s’arrêtait et déposait son verre contre un des stands, posant spontanément ses mains contre les épaules de Juliet. « Ton bonheur est aussi important que celui des autres, n’en doute jamais. » Fauve lui souriait tendrement et finissait par reprendre son verre, encore surprise par son geste mais la Summerbee était de ceux qui agissaient avec le cœur et donc spontanément. « Oui, pourquoi pas ! » Ajoutait ensuite la femme, buvant une nouvelle gorgée.
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Sam 15 Déc 2018 - 16:01
jingle bells
juliet & fauve
Je ne savais pas pourquoi je me confiais à elle comme ça, nous n’étions pas assez proches pour ça. Néanmoins, ça me semblait tellement plus facile que d’en parler à mes amies, étrange non ? Des fois je me disais que je pourrais fondre en larmes dans les bras de grace et lui confier tout ce que j’avais sur le cœur mais dans le fond, j’avais peur qu’après elle ne me voit plus de la même manière. C’était ça, je crois, qui me faisais du bien, simplement parler, sans avoir peur d’être jugée. « C’est toujours facile de critiquer les autres en s’arrêtant sur l’image qu’ils ont. Alors qu’en fait, il faudrait juste cesser de juger et simplement s’intéresser au cœur de la personne. » Je souriais délicatement, pas totalement certaines de ses paroles. Il y a un an j’aurais sans doute dit la même chose mais entre ma mésaventure ou celle de Lina, je me disais que certaines personnes n’avaient pas la chance d’avoir le droit à l’erreur. On les jugeait, quoi qu’il en coûte. Parce que c’était drôle, facile et tellement prévisible. « Non, c’est mieux d’être soi-même et d’apprendre à être heureuse sans masques ni faux-semblants. Même si c’est difficile... Ton bonheur est aussi important que celui des autres, n’en doute jamais. »
Je reprenais une gorgée de bièraubeurre en méditant ces paroles. Sans doute. Mais pour l’instant, je n’étais pas certaine de vouloir être à nouveau heureuse. J’avais réalisé que lorsque le bonheur disparaissait, la chute était très douloureuse. « Oui, pourquoi pas ! »
Nous changions de sujet, c’était pour le mieux. J’avançais dans l’allée, jetant un coup d’œil à tous les stands quand un marchand nous interpella. Je m’arrêtais, vérifiant qu’il nous adressait bien la parole puis me dirigeais vers lui. Nous étions les seules clientes. Étrange. Tous les stands étaient pourtant assiégés. « Mesdemoiselles, vous êtes si belles et pleines de vie » Il n’avait pas dû bien regarder mon visage. « Je suis certain que vous avez toutes les deux des vœux secrets et devinez quoi ? ... j’ai de quoi le réaliser » je regardais Fauve septique. L’homme nous tendit alors un plateau plein de bagues qui n’avaient pas l’air de grande valeur. « Chacun de ces trésors vous offrira de la chance… » il désignait de son doigt une bague jaune, « de l’amour… » pour la bague rouge, « une nouvelle fortune » dit-il d’un sourire presque terrifiant en montrant la bague verte, « de la popularité ? » dit il en me regardant, comment pouvait-il savoir ? quoi qu’il en soit, je regardais intriguer la bague rose, « ou peut-être…une vengeance ? » dit-il pour finir en désignant la bague bleu nuit. Je regardais Fauve, attendant sa réaction.
Je reprenais une gorgée de bièraubeurre en méditant ces paroles. Sans doute. Mais pour l’instant, je n’étais pas certaine de vouloir être à nouveau heureuse. J’avais réalisé que lorsque le bonheur disparaissait, la chute était très douloureuse. « Oui, pourquoi pas ! »
Nous changions de sujet, c’était pour le mieux. J’avançais dans l’allée, jetant un coup d’œil à tous les stands quand un marchand nous interpella. Je m’arrêtais, vérifiant qu’il nous adressait bien la parole puis me dirigeais vers lui. Nous étions les seules clientes. Étrange. Tous les stands étaient pourtant assiégés. « Mesdemoiselles, vous êtes si belles et pleines de vie » Il n’avait pas dû bien regarder mon visage. « Je suis certain que vous avez toutes les deux des vœux secrets et devinez quoi ? ... j’ai de quoi le réaliser » je regardais Fauve septique. L’homme nous tendit alors un plateau plein de bagues qui n’avaient pas l’air de grande valeur. « Chacun de ces trésors vous offrira de la chance… » il désignait de son doigt une bague jaune, « de l’amour… » pour la bague rouge, « une nouvelle fortune » dit-il d’un sourire presque terrifiant en montrant la bague verte, « de la popularité ? » dit il en me regardant, comment pouvait-il savoir ? quoi qu’il en soit, je regardais intriguer la bague rose, « ou peut-être…une vengeance ? » dit-il pour finir en désignant la bague bleu nuit. Je regardais Fauve, attendant sa réaction.
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Sam 15 Déc 2018 - 19:06
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Elle était une piètre oratrice. Fauve savait que ses mots avaient peu voir pas d’influence chez Juliet et de sa position, la blonde comprenait parfaitement. À l’époque, de tels mots positifs ne lui auraient rien fait, ils n’auraient même pas atteint son cœur car trop profondément enfoncé dans le désespoir. Fauve n’avait été que plus fragile après ceci et ses mots qui se voulaient rassurants n’avaient pas eu l’effet attendu. Alors, la jolie se sentait un tantinet mal à l’aise et se taisait ensuite un instant, avant d’accepter la proposition de la Skinner, un fin sourire aux lèvres lorsqu’elle buvait une gorgée de sa boisson de Noël.
Un vendeur ne tardait pas à arrêter les deux jeunes femmes. D’apparence, les deux Summerbee étaient les parfaites clientes : celles qui paraissaient naïves et gentilles, influençables même mais il n’en était rien. Pourtant, Fauve écoutait poliment ce qui lui disait bien qu’elle n’y croyait absolument pas. Comment ? Premièrement, tout le monde s’éloignait de ce stand. Deuxièmement, il n’y avait personne, rien qu’une aura étrange qui commençait à angoisser Fauve, de plus en plus gênée par le sourire tordu que l’homme leur adressait. Le regard de Juliet se posait sur la danseuse et elle ne pouvait pas s’empêcher de croire qu’elle était convaincue. Merde. Fauve devait faire preuve de courage.
Sa main entourait à nouveau le bras de sa camarade et la sorcière avalait difficilement sa salive, faisant un pas en arrière avant de pincer ses pulpes rosées ensemble. « Ce que j’en pense ? Je pense, je suis même persuadée, qu’il s’agit d’une belle arnaque... » Disait-elle lentement en abordant un sourire un poil inquiet. « J’aimerai vous demander... Selon vous, pourquoi tout le monde semble éviter ce stand ? » Elle avait déjà sa réponse vue l’attitude flippante du sorcier. « Et nous ne sommes pas franchement intéressées. » Concluait la jeune femme en fronçant légèrement ses sourcils, surprise d’un tel courage.
Un vendeur ne tardait pas à arrêter les deux jeunes femmes. D’apparence, les deux Summerbee étaient les parfaites clientes : celles qui paraissaient naïves et gentilles, influençables même mais il n’en était rien. Pourtant, Fauve écoutait poliment ce qui lui disait bien qu’elle n’y croyait absolument pas. Comment ? Premièrement, tout le monde s’éloignait de ce stand. Deuxièmement, il n’y avait personne, rien qu’une aura étrange qui commençait à angoisser Fauve, de plus en plus gênée par le sourire tordu que l’homme leur adressait. Le regard de Juliet se posait sur la danseuse et elle ne pouvait pas s’empêcher de croire qu’elle était convaincue. Merde. Fauve devait faire preuve de courage.
Sa main entourait à nouveau le bras de sa camarade et la sorcière avalait difficilement sa salive, faisant un pas en arrière avant de pincer ses pulpes rosées ensemble. « Ce que j’en pense ? Je pense, je suis même persuadée, qu’il s’agit d’une belle arnaque... » Disait-elle lentement en abordant un sourire un poil inquiet. « J’aimerai vous demander... Selon vous, pourquoi tout le monde semble éviter ce stand ? » Elle avait déjà sa réponse vue l’attitude flippante du sorcier. « Et nous ne sommes pas franchement intéressées. » Concluait la jeune femme en fronçant légèrement ses sourcils, surprise d’un tel courage.
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Mer 19 Déc 2018 - 17:24
jingle bells
juliet & fauve
« Ce que j’en pense ? Je pense, je suis même persuadée, qu’il s’agit d’une belle arnaque... » je la regardais en souriais, me retenant de rire devant l’homme qui tirait la tronche. Bah oui… ce genre d’annonce marchait peut-être sur des gamins de première année à poudlard mais là... nous avions un peu grandi quand même. « J’aimerais vous demander... Selon vous, pourquoi tout le monde semble éviter ce stand ? » Il semblait vexé. Je me pinçais les lèvres et regardais autour de nous. Le fait que nous étions au stand attiré un peu les regards et donnions envie aux gens de s’approcher mais les paroles de Fauve les dissuadaient. Pas de bol ! « Et nous ne sommes pas franchement intéressées. » Concluait-elle simplement.
Il me regardait l’air colérique mais j’obtempérais avec l’idée de Fauve. Franchement… c’était attrapé nigaud. C’était comme crier qu’une pierre prise au sol éloignait les lions, la preuve étant qu’il n’y avait aucun lion dans les alentours. Je tournais les talons, emportant fauve avec moi tout en disant un « désolé » silencieux au vendeur qui croisait les bras. Une fois éloignée je riais enfin.
« T’es une vraie tigresse Fauve ! T’es sûr que le choixpeau ne s’était pas trompé ? On aurait juré une gryffondor. » C’était un compliment. Pour ma part j’avais déjà du mal en temps normal pour affronter une situation délicate alors maintenant ? pff… seule je lui aurais sans doute acheté au moins deux bagues.
Nous marchions un peu plus et mes yeux furent attirés par le père Noël qui avait une foule du monde prêt à attendre dans le froid immobile pour s’immortaliser avec lui. Ah ! La magie de Noël. Je repensais aux promesses des vendeurs. « Mais imagine que ça puisse être possible. Que des bagues puissent réaliser des vœux, lesquels aurait tu fait ?»
Il me regardait l’air colérique mais j’obtempérais avec l’idée de Fauve. Franchement… c’était attrapé nigaud. C’était comme crier qu’une pierre prise au sol éloignait les lions, la preuve étant qu’il n’y avait aucun lion dans les alentours. Je tournais les talons, emportant fauve avec moi tout en disant un « désolé » silencieux au vendeur qui croisait les bras. Une fois éloignée je riais enfin.
« T’es une vraie tigresse Fauve ! T’es sûr que le choixpeau ne s’était pas trompé ? On aurait juré une gryffondor. » C’était un compliment. Pour ma part j’avais déjà du mal en temps normal pour affronter une situation délicate alors maintenant ? pff… seule je lui aurais sans doute acheté au moins deux bagues.
Nous marchions un peu plus et mes yeux furent attirés par le père Noël qui avait une foule du monde prêt à attendre dans le froid immobile pour s’immortaliser avec lui. Ah ! La magie de Noël. Je repensais aux promesses des vendeurs. « Mais imagine que ça puisse être possible. Que des bagues puissent réaliser des vœux, lesquels aurait tu fait ?»
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Jeu 20 Déc 2018 - 7:12
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Un vendeur arrêtait les jeunes filles, les clientes parfaites qui avaient l’air si influençables. Pourtant, Fauve cachait bien son jeu et malgré qu’elle soit d’une timidité folle, le contraire de la violence, la blonde ne pouvait pas échapper à cet air d’arnaque qui émanait du vendeur. Son sourire également ne laissait rien paraître de bon et au fond, bien que l’abeille avait peur de se prendre un revers ou des insultes, elle prit son courage à deux mains, ce qui était une chose si rare. Fauve lui confiait le fond de sa pensée en insistant plusieurs fois sur le fait que c’était une arnaque. Ainsi, un sourire en coin naquît sur ses lèvres charnues en assistant au changement d’émotion de l’homme plus âgé. La jeune femme lâchait un long soupire, ne pouvant pas s’empêcher de contester l’attitude déplorable de cet individu.
La jolie entraînait sa camarade, désirant continuer sa marche à travers les allées froides du marché de Noël. Un rire traversait la frontière de sa bouche, tournant son regard clair vers Juliet qui semblait impressionnée par sa prise de risque médiocre. « Je suis incapable d’être courageuse. Cette fois-ci, je ne voulais pas perdre mon temps. » La blonde pinçait ses lèvres ensemble dans une moue des plus adorables. Elle réfléchissait cependant à la question de l’abeille, ayant l’air pensive un long moment. « Je n’aurai rien choisi. Pas même la vengeance car je refuse de me perdre sur ce chemin. » Et c’était vrai : Fauve ne voulait pas prendre le risque de se perdre sur ce chemin, elle en avait terminé avec ceci. « Et toi ? »
La jolie entraînait sa camarade, désirant continuer sa marche à travers les allées froides du marché de Noël. Un rire traversait la frontière de sa bouche, tournant son regard clair vers Juliet qui semblait impressionnée par sa prise de risque médiocre. « Je suis incapable d’être courageuse. Cette fois-ci, je ne voulais pas perdre mon temps. » La blonde pinçait ses lèvres ensemble dans une moue des plus adorables. Elle réfléchissait cependant à la question de l’abeille, ayant l’air pensive un long moment. « Je n’aurai rien choisi. Pas même la vengeance car je refuse de me perdre sur ce chemin. » Et c’était vrai : Fauve ne voulait pas prendre le risque de se perdre sur ce chemin, elle en avait terminé avec ceci. « Et toi ? »
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Dim 30 Déc 2018 - 22:00
jingle bells
juliet & fauve
« Je suis incapable d’être courageuse. Cette fois-ci, je ne voulais pas perdre mon temps. » J’approuvais, comprenant parfaitement ou elle voulait en venir. Malgré tout je savais que moi, j’aurais eu du mal à être aussi franche avec lui. Mais j’étais curieuse. Si on avait le pouvoir d’influencer notre vie, qu’est-ce qu’elle aurait choisie ? Je repensais à ses dures années ou elle avait souffert de brimade, est-ce qu’elle se vengerais d’eux ? J’en doutais, elle était trop gentille pour ca, mais peut-être avais-je tord. « Je n’aurai rien choisi. Pas même la vengeance car je refuse de me perdre sur ce chemin. Et toi ? » Beaucoup de réponses me venait à l’esprit. De la chance ? On avait toujours besoin d’un peu de chance dans la vie ; pour réussir mes études, faire les bon choix, ce qui était clairement mon gros problème en ce moment. De l’argent, pas vraiment. La popularité ? Je ne dirais pas non à ce qu’on arrête de m’embêter mais pour le reste, est-ce que j’avais vraiment envie d’être populaire ?... secrètement ? Oui un peu. Je la regardais hésitante. Vengeance ? Non. Moi non plus je ne me lancerais jamais sur ce terrain là. L’amour ?... Une larme coula sur ma joue sans que je m’en rende vraiment compte. J’aimais déjà et c’était sans doute la chose la plus douloureuse que je n’avais jamais vécue. « Excuse moi. » Je séchais ma larme.
« Pour revenir à ta question, après réflexion je crois que j’ai déjà eu tout ce que n’importe qui pouvait rêver mais comme toute personne qui possède ce qu’il y a de mieux, je ne l’ai réalisé qu’une fois perdu. Alors je ne crois pas que si de tel bagues existait vraiment, je mériterais d’en posséder une. » Je souriais d’un air ailleurs. « Tant pis pour moi. J’ai passé ma chance. » Je haussais les épaules.
« Pour revenir à ta question, après réflexion je crois que j’ai déjà eu tout ce que n’importe qui pouvait rêver mais comme toute personne qui possède ce qu’il y a de mieux, je ne l’ai réalisé qu’une fois perdu. Alors je ne crois pas que si de tel bagues existait vraiment, je mériterais d’en posséder une. » Je souriais d’un air ailleurs. « Tant pis pour moi. J’ai passé ma chance. » Je haussais les épaules.
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Lun 31 Déc 2018 - 12:00
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
La blonde ne voulait pas se lier d’affection avec la vengeance, au risque de trop s’y perdre ou pire, d’y devenir accro, sans pouvoir s’en sortir. Un petit sourire fier traversait ses lèvres, elle qui avait tendance à se laisser marcher dessus afin d’éviter les soucis, se retrouvait à tenir tête à un inconnu. À l’allure innocente, la jolie était une cliente, une proie de choix pour les vendeurs ou les arnaqueurs de ce style. Un soupire traversait ensuite ses lèvres, difficile d’être une victime de choix, de luxe pour les abrutis. La question de Juliet lui laissait croire qu’elle se serait laissé embobiner si Fauve n’avait pas été là. Ses larmes perturbaient l’abeille qui se mit soudainement à paniquer. « Oh je suis désolée, je ne voulais pas te faire pleurer… » Levant ses mains en affichant un air crispé, la blonde sortait un mouchoir en papier et le tendait à sa camarade. « Je peux t’acheter du pain d’épice pour me faire pardonner si tu veux. » L’abeille ne savait pas comment gérer les émotions des autres, déjà qu’elle ne savait pas gérer les siennes.
Ensuite, lorsque Juliet essuyait d’un revers de main ses larmes, Fauve rangeait ses paumes dans les poches de son manteau et l’écoutait tranquillement sans l’interrompre. « Je ne pense pas que tu ne le mérites pas… » Elle affichait un tendre sourire. « Même les plus cons méritent le bonheur, je te le promets. » La blonde eut un sourire amusé tout en regardant un instant le ciel étoilé qui veillait sur les âmes du monde. « Si tu veux, on peut passer plus de temps ensemble, peut-être que je pourrai t’aider à te sentir mieux. » Commentait la douce en glissant une main dans la sienne, geste amical et tendre, lui offrant un de ses sourires chaleureux. « Je pourrai te présenter à mes amis, ils seraient contents de te rencontrer. Qu’en penses-tu ? » Demandait l’ancienne Poufsouffle en relâchant la main de la Skinner.
Ensuite, lorsque Juliet essuyait d’un revers de main ses larmes, Fauve rangeait ses paumes dans les poches de son manteau et l’écoutait tranquillement sans l’interrompre. « Je ne pense pas que tu ne le mérites pas… » Elle affichait un tendre sourire. « Même les plus cons méritent le bonheur, je te le promets. » La blonde eut un sourire amusé tout en regardant un instant le ciel étoilé qui veillait sur les âmes du monde. « Si tu veux, on peut passer plus de temps ensemble, peut-être que je pourrai t’aider à te sentir mieux. » Commentait la douce en glissant une main dans la sienne, geste amical et tendre, lui offrant un de ses sourires chaleureux. « Je pourrai te présenter à mes amis, ils seraient contents de te rencontrer. Qu’en penses-tu ? » Demandait l’ancienne Poufsouffle en relâchant la main de la Skinner.
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Dim 13 Jan 2019 - 14:59
jingle bells
juliet & fauve
« Oh je suis désolée, je ne voulais pas te faire pleurer… » Ce n’était pas sa faute et j’essayais de le lui faire savoir d’un revers de la main. J’étais juste un peu trop sous pression en ce moment et j’étais le genre de personne à utiliser le bâton pour me battre toute seule plutôt d’attendre que quelqu’un ne le fasse. « Je peux t’acheter du pain d’épice pour me faire pardonner si tu veux. » Je passais des larmes au rire. Du pain d’épice ? Oui on réglait tous les problèmes avec du pain d’épice. Son attention était touchante et même si je m’essayais les yeux j’avais vraiment chaud au cœur de voir qu’elle essayait sincèrement d’être mon amie.
« Je ne pense pas que tu ne le mérites pas… Même les plus cons méritent le bonheur, je te le promets. » Et c’était peu dire ! J’avais vraiment agi comme une pauvre idiote. Une pauvre idiote amoureuse. « Si tu veux, on peut passer plus de temps ensemble, peut-être que je pourrai t’aider à te sentir mieux. Je pourrai te présenter à mes amis, ils seraient contents de te rencontrer. Qu’en penses-tu ? » Je posais ma main sur son bras dans un signe d’affection. Fauve était adorable et j’étais vraiment touchée qu’elle pense à mon bien. « Tu sais, je suis toujours amie avec Grace et Fyn, comme à poudlard. C’est juste qu’elles sont toutes les deux chez les violets donc dans la salle commune je me sens un peu seule mais savoir que je peux compter sur toi ça me fait du bien. Je voudrais pas m’incruster dans ta bande d’amies. Je ne veux pas… » J’étais mal à l’aise de lui dire ça mais je me lançais. « Tu es tellement gentille Fauve, et je ne voudrais pas qu’on commence à gazouiller sur toi à cause de moi tu vois .Je m’en voudrais tellement si tu te retrouvais dans une mauvaise situation juste parce que tu m’acceptes parmi tes amies. Et même elles ! Peut-être ne veulent-elles pas s’afficher avec moi. Je comprends ! et je ne suis pas fâchée contre ceux qui ragotent dans mon dos, ou même devant moi » soulignais-je. « D'ailleurs, beaucoup de commentaires ne sont pas si déplacés que ça… je veux dire, ils ont raison en disant que si je suis là c’est grâce à la fortune de mes parents. Tu sais, je n’étais pas très douée à poudlard. Je me suis rattrapé depuis que je suis là hein ! je me donne à fond dans mes études et j’ai de très bonnes notes mais si à la base j’ai été acceptée, il ne faut pas se leurrer… ça à toujours marché comme ça dans mon monde et je n’en suis pas forcément fière. Je suis contente d’être là hein ! J’ai conscience de ma chance mais je ne la mérite pas autant que d’autres. » Mes paroles étaient dures avec moi, parce que j’étais dure avec moi. Plus encore depuis mon retour. Je ne me pardonnais plus aucune erreur. « Tout ça pour dire que je ne voudrais pas que tu te retrouves sous des commentaires que tu ne mériterais pas. »
« Je ne pense pas que tu ne le mérites pas… Même les plus cons méritent le bonheur, je te le promets. » Et c’était peu dire ! J’avais vraiment agi comme une pauvre idiote. Une pauvre idiote amoureuse. « Si tu veux, on peut passer plus de temps ensemble, peut-être que je pourrai t’aider à te sentir mieux. Je pourrai te présenter à mes amis, ils seraient contents de te rencontrer. Qu’en penses-tu ? » Je posais ma main sur son bras dans un signe d’affection. Fauve était adorable et j’étais vraiment touchée qu’elle pense à mon bien. « Tu sais, je suis toujours amie avec Grace et Fyn, comme à poudlard. C’est juste qu’elles sont toutes les deux chez les violets donc dans la salle commune je me sens un peu seule mais savoir que je peux compter sur toi ça me fait du bien. Je voudrais pas m’incruster dans ta bande d’amies. Je ne veux pas… » J’étais mal à l’aise de lui dire ça mais je me lançais. « Tu es tellement gentille Fauve, et je ne voudrais pas qu’on commence à gazouiller sur toi à cause de moi tu vois .Je m’en voudrais tellement si tu te retrouvais dans une mauvaise situation juste parce que tu m’acceptes parmi tes amies. Et même elles ! Peut-être ne veulent-elles pas s’afficher avec moi. Je comprends ! et je ne suis pas fâchée contre ceux qui ragotent dans mon dos, ou même devant moi » soulignais-je. « D'ailleurs, beaucoup de commentaires ne sont pas si déplacés que ça… je veux dire, ils ont raison en disant que si je suis là c’est grâce à la fortune de mes parents. Tu sais, je n’étais pas très douée à poudlard. Je me suis rattrapé depuis que je suis là hein ! je me donne à fond dans mes études et j’ai de très bonnes notes mais si à la base j’ai été acceptée, il ne faut pas se leurrer… ça à toujours marché comme ça dans mon monde et je n’en suis pas forcément fière. Je suis contente d’être là hein ! J’ai conscience de ma chance mais je ne la mérite pas autant que d’autres. » Mes paroles étaient dures avec moi, parce que j’étais dure avec moi. Plus encore depuis mon retour. Je ne me pardonnais plus aucune erreur. « Tout ça pour dire que je ne voudrais pas que tu te retrouves sous des commentaires que tu ne mériterais pas. »
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Re: jingle bells (juliet) - terminé.
Dim 13 Jan 2019 - 16:07
Jingle bells
Juliet & Fauve
« À briller doucement changés en étoiles et enneigés, aux Noëls bienheureuses, fêtes des sapins ensongés aux longues branches langoureuses. »
Les larmes de Juliet avaient un certain goût amer, il n’était pas évident pour cette petite blonde de voir les larmes de quelqu’un et de ne pas savoir comment réagir. Triste réalité qui rattrapait cette handicapée des sentiments et qui paniquait à vue d’oeil : peut-être qu’un mouchoir et un morceau de pain d’épice suffiraient à effacer la peine de la deuxième année ? Peut-être que oui, peut-être que non mais dans tous les cas, la danseuse faisait rire sa partenaire et cela la soulageait d’un poids. Juliet confirmait que ses larmes n’étaient pas causées par sa faute mais la douce Vinter se sentait toujours un peu coupable de ne pas savoir réagir et de rester figer. « Alors, je vais te prendre un bout de pain d’épice. » Ajoutant l’énergique poupée qui avançait vers un stand et commandait une tranche d’un pain d’épice, le tendant à la jeune femme.
Une main contre son bras lui faisait redresser le regard, sourire délicat qui étirait ses pulpes pleines à l’écoute des compliments de Juliet. Elle dissipait tout malentendu en l’interrompant : « Mes amis ne sont pas comme ça, ils se fichent des rumeurs. Ils sont comme moi, des personnes bien. » Humour léger suivit d’un petit clin d’oeil complice qui faisait rire Fauve. « Je te trouve dure avec toi-même. C’est facile à dire mais tu ne devrais pas les croire, sinon ils vont gagner. » Une légère moue étirait ses traits tandis que son bras entourait celui de la blonde, reprenant la marche vers l’extérieur du marché cette fois-ci. « Je pense que je vais rentrer chez moi, je t’enverrai un hibou afin qu’on puisse se revoir. » Sourire accompagné d’une étreinte délicate et amicale, elle avait passé une bonne soirée la libellule.
Une main contre son bras lui faisait redresser le regard, sourire délicat qui étirait ses pulpes pleines à l’écoute des compliments de Juliet. Elle dissipait tout malentendu en l’interrompant : « Mes amis ne sont pas comme ça, ils se fichent des rumeurs. Ils sont comme moi, des personnes bien. » Humour léger suivit d’un petit clin d’oeil complice qui faisait rire Fauve. « Je te trouve dure avec toi-même. C’est facile à dire mais tu ne devrais pas les croire, sinon ils vont gagner. » Une légère moue étirait ses traits tandis que son bras entourait celui de la blonde, reprenant la marche vers l’extérieur du marché cette fois-ci. « Je pense que je vais rentrer chez moi, je t’enverrai un hibou afin qu’on puisse se revoir. » Sourire accompagné d’une étreinte délicate et amicale, elle avait passé une bonne soirée la libellule.
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HRP : Je pense qu'on peut clôturer ce sujet, n'hésite pas à me contacter si tu en faire un autre.
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